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économie et finance - Page 631

  • UMP, Bygmalion et fausses factures : nouvelle fournée de révélations (Présent n°8130)

    Dans l’affaire des fausses factures Bygmalion UMP, un nouveau personnage se retrouve sur la sellette : Fabienne Liadzé, Directrice des affaires financières (DAF) du parti de messieurs Juppé, Raffarin, Fillon et Chatel. Elle aurait été la « cheville ouvrière », voire le maître d’œuvre d’une double comptabilité, permettant de répartir la part des coûts de chaque meeting sur le compte de campagne officielle et la « part occulte à ventiler au final ». Jacques Chirac, dans une image truculente, fustigeait jadis ceux qui se plaisaient à mettre de la « m… dans le ventilateur ». La ventilation des comptes à double ou triple fonds de la directrice des affaires financières de l’UMP semble entrer tout à fait dans ce cas de figure. En évitant toute plaisanterie scatologique il faut bien tout de même constater que le ventilateur de Mme Fabienne Liadzé brassait un air pour le moins vicié, qui empeste aujourd’hui la colique venteuse.

    Mais à la demande de qui la DAF de l’UMP s’est-elle ainsi transformée en maquilleuse de chiffres ? Le JDD s’interroge : « S’agit-il d’une fraude massive pilotée par le QG de campagne, ou d’une opération orchestrée à l’UMP mais à l’insu du QG ? ». L’un et l’autre s’apprêtent à se refiler le bébé qui pue. Mais l’un et l’autre étaient au service du même président candidat.

    Un ex-président candidat devenu candidat président, avec pour tout programme l’annonce d’un grand chambardement : « Il faut tout changer », clame-t-il aujourd’hui. Selon Le Figaro Magazine Nicolas Sarkozy explique à ses visiteurs de la rue Miromesnil : « Il faut réinventer le modèle démocratique français. Notre façon de faire de la politique, l’organisation et les idées ». Faire en somme l’exact contraire de ce qu’avait fait le président Sarkozy ? Cinglant désaveu de son quinquennat. En tout cas une fois de plus Nicolas Sarkozy essaie de piller verbalement le FN. L’ex de l’Elysée veut en quelque sorte revenir avec un plan et un slogan de contrefaçon bleu Marine : A bas l’UMPS !

    A l’UMP la fraude comptable. A Sarko la fraude verbale…

     

    Sarko contre M. Cannibale

     

    Une du numéro 8130 de "Présent" (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

    Une du numéro 8130 de “Présent” (cliquez sur l’image pour l’agrandir)

    Ce dernier se voit toujours en homme providentiel. « Je ne suis pas décidé à laisser la France dans un tête-à-tête entre le Front national et le Parti socialiste(1). On se demande jusqu’où M. Hollande va abaisser le pays. Quant à ma famille politique, elle est en train de se dévorer ». Pour l’ex-chef d’Etat, le plus féroce des cannibales sévissant à l’UMP c’est bien sûr François Fillon, qu’il décrit comme un « un bloc de haine et de bile ». Les fillonnistes ont une vision tout aussi sarcastique de l’imam de la rue Miromesnil : « Que Nicolas Sarkozy veuille nous tuer, ça ne nous a pas totalement échappé ». L’UMP ou l’anthropophagie en politique…

     

    Fillon se targue d’avoir eu, le 10 juin dernier, la peau de Copé, en mettant sa démission dans la balance. Ou lui, ou moi… Mais comme ce sont des fillonnistes qui, dans le contexte de l’implacable guerre des deux chefs, semblent avoir refilé des documents compromettants à la presse, au risque d’incendier tout le parti (ce qui en train de se produire) , Fillon peut aussi se vanter d’avoir eu la peau de l’UMP. Qu’importe, puisque Copé est grillé…

    L’UMP brûle mais Sarko lui, même léché par les flammes, est toujours là. Prêt, selon le mot de Bruno Jeudy, à effectuer son retour par le « soupirail » du parti en feu. Prêt même à imposer son retour par effraction s’il le faut à ceux qui n’en veulent pas. Et ces derniers, dans une UMP en train de se « désarkoïser », sont de plus en plus nombreux. Xavier Bertrand, l’un des opposants les plus en pointe à ce retour, répète au JDD ce qu’il dit depuis quinze jours : « L’affaire Bygmalion jette un doute terrible sur la campagne présidentielle de 2012 et sur l’UMP. Dans l’intérêt du mouvement, par respect pour nos électeurs, tous ceux qui sont concernés et qui auront à répondre aux enquêteurs doivent se tenir à l’écart. La vie de notre parti, déjà très déstabilisée, ne peut pas être polluée par le tourbillon judiciaire à venir ». Le pollueur Sarkozy et son passé toxique se trouve donc prié de s’éloigner le plus loin possible de la nouvelle direction où il n’a plus sa place. Qu’il reste donc au Cap Nègre avec Carla.

    Sarkozy ? Vous avez dit Sarkozy ? Les amis d’Alain Juppé se réjouissent de leur côté : « On ne sait plus qui est sarkozyste au bureau politique. Il y en a tellement qui l’ont été mais ne le sont plus ». Mais qui pourraient sans doute le redevenir dans l’hypothèse où l’ex-président serait porté par le souffle des militants et des sympathisants. Las ! Ce n’est actuellement pas le cas . Les partisans de Nicolas Sarkozy semblent au contraire s’essouffler. Peut-être ont-ils trop couru pour le sarkothon ?

    Christian Jacob

    Dans la nouvelle fournée de révélations ont trouve aussi sur la sellette, à côté de Mme Liadzé, le président du groupe UMP à l’Assemblée, Christian Jacob, grand copain de Copé, qui a renfloué les caisses de son parti en faisant un emprunt de trois millions d’euros. Une somme puisée en douce dans la dotation de l’Assemblée nationale. Christian Jacob jouant les banquiers clandestins avec l’argent des contribuables ? Décidément l’UMP, très mal en point, s’en va de la caisse… Comme l’on disait jadis des malades de la tuberculose sur le point de passer l’arme à gauche.

    Jean Cochet

    (1) Nicolas Sarkozy n’imagine pas une seconde que face à Marine Le Pen un autre que lui puisse qualifier l’UMP en seconde place, devant un PS pourtant cacochyme. C’est dire l’estime qu’il porte aux caciques de son parti…

  • « Politique de la ville » : la spirale criminelle – (1)

    Par Xavier Raufer

    Occultation, encore et toujours, de la corruption et de la criminalité dans les cités qui gangrène la vie politique française.

    Dessin de CHARD, datant de l’époque où Philippe Séguin, ici caricaturé, était premier président de la Cour des Comptes (2004-2010)

    Toujours plus, le cancer aimablement nommé “politique de la ville” ronge la vie politique française, d’abord au niveau municipal, mais aussi désormais, à ceux du département et de la région.


    Houla ! “cancer”… “crime organisé”… Serait-on ici dans la polémique, dans l’outrance ? Nullement – il suffit de lire Le Monde de ce 12 juin pour réaliser la virulence criminelle et criminogène d’une “politique de la ville” corrompant notre pays depuis trois décennies.

    Nous voici à la cour d’appel de Marseille, où l’on juge une élue au conseil régional pour détournements de fonds publics. Citons Le Monde : “Entre 2005 et 2008, un total de 716.000 euros a ainsi été ‘flambé’ par les deux principaux bénéficiaires de la fraude”, notamment “un caïd plusieurs fois condamné”. Mme Zerbib, la présidente de la Cour, s’indigne – lisons-la bien : “C’est quoi la politique de la ville ? C’est des charrettes de billets qu’on déverse dans les quartiers et on se sert ?

    Médiapart – de gauche, lui aussi – parle, ce 7 juin, de “procès de voyous”. Il nous présente “le relais de Mme Andrieux, son fer de lance dans la campagne de 2007”, [Abderrezak Zeroual], “condamné à quatre ans de prison dans un dossier de trafic international de cannabis”. Un nervi multicarte ayant tout compris de la politique de la ville, car à la fois membre de l’UMP et du PS. Ce chef d’une bande de voyous “connus de la justice pour violences volontaires, tentatives de meurtres, séquestration ou escroquerie” (Libération, 11/03/2013) “assurait la sécurité des élections” – et comment. L’un de ses sbires, [Boumediene Benamar], menace ainsi un récalcitrant au racket politico-criminel : “Tu veux faire le mariolle, je vais m’occuper de ton cas, tu vas morfler.

    Après chaque homicide ou presque, un élu local bêle à la télévision que “Marseille n’est pas Chicago”, mais à entendre Abderrezak et Boumediene, on éprouve un sérieux doute…

    Doute encore aggravé quand la Chambre régionale des comptes de Provence – Alpes – Côte d’Azur nous apprend que le conseil général des Bouches-du-Rhône avait attribué plusieurs marchés à des sociétés (comme Alba-Sécurité) proches du truand Bernard Barresi, fiché au grand banditisme.

    Une nouveauté à Marseille, cette corruption criminelle de la politique de la ville ? Pas vraiment, car voici comment se défend M. Michel Vauzelle, président socialiste du conseil régional de Paca (Libération, 14/03/13) : “Les procédures viciées étaient déjà en place lorsqu’il est devenu président en 1998” – donc 15 ans minimum que ça dure…

    Rappelons ici que, selon la Cour des comptes et de 2000 à 2005, cette politique de la ville a coûté, tous financements confondus, Union européenne, Etat, collectivités locales, la somme pharaonique de 34 milliards d’euros. Et sans doute autant depuis.

    Mais dans les cités hors contrôle, sur les territoires [de] la “politique de la ville”, siphonner le pactole de la “politique de la ville” est-il la seule ressource illicite ? Non : publié en décembre 2013, un rapport sur l’ “Impact des nouveaux dispositifs sur la population des cités sensibles marseillaises dépeint les trafics de stupéfiants dans les quartiers Nord de la ville. Il constate que “les centaines de milliers d’euros de bénéfices tirés [chaque mois] du trafic [de stupéfiants]prennent probablement une part dans l’économie locale”.

    Voilà donc l’indéniable preuve que la politique de la ville, créée vers la fin de la décennie 1970 pour insérer les “quartiers chauds” dans le droit commun et y faire émerger des élites policées, a abouti à l’exact inverse : concentrer dans ces quartiers d’énormes trafics illicites, contrôlés par des gangs “tenant” par ailleurs des politiciens complices ou épouvantés.

    Cela, même les actuels politiciens socialistes ne tentent plus de le nier : le précédent ministre de la Ville, M. Lamy, veut “rompre avec trente ans d’échecs de la politique de la Ville” et l’actuelle titulaire du poste, Mme Vallaud-Belkacem, parle des politiques de naguère comme d’un “empilement de dispositifs formant un millefeuille aussi illisible que souvent incohérent”.

    Même désormais, de grands prêtres de la culture de l’excuse comme les sociologues Didier Lapeyronnie et Michel Kokoreff en viennent à dénoncer (Le Nouvel Observateur, 10/01/13) “la montée des violences des bandes en lien avec des trafics de drogue”.

    Jusqu’au Monde, impavide soutien de la “politique de la ville” trente ans durant, contraint de lâcher (7/06/13), dans un article intitulé “Cités mortelles : la mort violente frappe plus en banlieue qu’ailleurs”. Et le 7 février 2014 encore, à propos du quartier hors contrôle du Mirail, à Toulouse : “Les voyous se sont structurés en équipes de malfaiteurs… Le trafic de drogue s’est aggravé de manière quasi exponentielle ces dernières années… la présence des trafiquants pèse de plus en plus.

    Tout cela, notons-le, prévu, décrit et publié par les criminologues sérieux depuis à peu près vingt ans.

    Avouer tardivement ne suffit cependant pas. Il faut autopsier cette “politique de la ville” car la corruption criminelle des cités et quartiers “sensibles” n’est ni récente, ni bien sûr cantonnée à la seule ville de Marseille.

    Dès 1999, un rapport de l’instance régionale (Ile-de-France) d’évaluation de la politique de la ville s’alarme de “l’apparition des vols à main armée” et de la “présence de bandes bien visibles dans les espaces collectifs privés”.

    Mais en la matière, l’omerta joue vite et ce rapport est enterré. Le lobby pro-politique de la ville fait tout aussi vite disparaître le rapport (2005) d’un “Observatoire national des faits d’insécurité dans l’habitat social”, suscité par la puissante Union sociale pour l’habitat, qui regroupe quelque 800 organismes HLM (4 millions de logements, 76.000 salariés). Occultation encore et toujours (2007) du rapport de “l’Observatoire de l’activité commerciale dans les quartiers sensibles”.

    Quels drames provoqueront cette occultation ? Tel sera le thème de la seconde partie de cette étude.

    Le nouvel Economiste

    http://fortune.fdesouche.com/345343-politique-de-la-ville-la-spirale-criminelle-1#more-345343

  • Master of the Universe, confessions d’un banquier

    Après une vie au service de banques d’investissement allemandes, Rainer Voss, la cinquantaine, a décidé de parler. Depuis des locaux désaffectés du quartier des affaires de Francfort, il décrit par le menu le monde qu’il a fini par quitter.

    Son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les “innovations financières” qui ont pu offrir à ceux qui en maîtrisaient les arcanes la sensation d’être les maîtres de l’univers. Les acteurs du secteur, brassant quotidiennement des millions d’euros, se sont peu à peu éloignés du monde réel, tandis que la finance se déconnectait des réalités économiques et sociales.

    Réalisé par Marc Bauder (Allemagne 2013)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Île-de-France : Exemples de subventions accordées par la région

    Voici quelques exemples de subventions que Jean-Paul Huchon et sa majorité ont voté mercredi 18 juin, au Conseil régional d’Île-de-France :

    - 22.820 € dans le cadre du projet « Voyage à travers l’Europe », initié par l’association le MOOVE pour l’envoi de dix jeunes non francophones résidant en Seine-Saint Denis à Bruxelles, « lieu idéal pour se confronter à la pratique du français ».

    - 2.500 € pour financer une action d’aide à la réinsertion des détenus via des « ateliers de percussions africaines et la sensibilisation à l’interculturalité ».

    - 7.500 € pour une association sensibilisant les « jeunes générations aux rapports de genre par la pratique artistique comme une réflexion et une déconstruction des représentations du féminin et du masculin et par la transmission intergénérationnelle comme une construction collective ».

    - 18.400 € pour le projet de l’association DU COTE DES FEMMES qui vise à mettre en œuvre des actions de formation pour les enseignants sur les problématiques du genre et l’élaboration d’un guide d’outils concrets pour changer les pratiques en intégrant notamment « la pédagogie égalitaire compensatoire ».

    - 10.000 € à la CCI Franco-Chilienne pour « rappeler aux autorités et à l’opinion publique chilienne l’engagement du conseil régional d’Ile-de-France au Chili ».

    - 12.000 € pour la construction d’une Yourte de 10 m de diamètre et la mise à disposition de «vélos bricolés en triporteurs ».

    - 15.000 € pour mobiliser un collectif de chômeurs grâce à une création théâtrale intitulée «comment ils ont inventé le chômage ? ».

    - 18.000 € pour « provoquer la parole des habitants et la sublimer artistiquement ».

    - 12.000 € pour « promouvoir la pratique de jeux de société et favoriser la diffusion de techniques et de connaissance dans ce domaine ».

    - 12.578 € pour financer un herbier sur la végétation de Sao Paulo et la comparer à un herbier réalisé il y a 200 ans.

    - 15.000€ pour l’association: Scic Altermondes Information qui a pour objet la « création d’un media citoyen et collaboratif d’un nouveau genre »…

    NDF

    http://fortune.fdesouche.com/345379-ile-de-france-exemples-de-dernieres-subventions-accordees-par-la-region#more-345379

  • Marisol Touraine a fait un stage à la « Manif pour Tous »… Voilà le tiers payant pour tous…

    La nouvelle loi « Santé » présentée au conseil des ministres le 18 juin par Marisol Touraine sera débattue lors de la rentrée parlementaire en septembre.

    Sa principale mesure glace d’effroi ce qui reste de médecins dans le corps médical : le tiers payant pour tous à partir de 2017. La mesure va mettre l’ensemble du corps médical sous la coupe des Caisses d’Assurance, car « qui paie commande ».

    C’est donc la fonctionnarisation complète – et à la soviétique – du système de soins qui sera ainsi réalisée. Après la suppression de nombreuses maternités, les « restructurations » des hôpitaux publics soumis à des impératifs économiques plus ou moins justifiés – mis en route par Sarkozy et sa loi HPST – ( la suppression des Urgences à l’Hotel Dieu à Paris, non encore réalisée car les résistances sont vigoureuses, en est un bon exemple) – voici le médecin « de famille « à ma botte » !

    La fameuse relation médecin-malade dont tout le monde se gargarise, basée sur la confiance réciproque, va voler en éclats car elle est matérialisée par l’indépendance du médecin ( notamment vis à vis de sa hiérarchie) et par les honoraires.

    Certes, on trouvera toujours des médecins serbes, roumains, tunisiens ou pakistanais, pour remplir les papiers. Mais les malades eux n’auront plus – comme bientôt les Parisiens avec l’Hôtel Dieu – qu’à aller se faire soigner :

     » à Joinville le Pont ! pon-pon… »

    Docteur Luc Perrel 

  • En pleine Coupe du Monde, qui parle du procès du CE d’EDF ?

    Il aura quand même fallu douze ans pour qu’un juge opiniâtre arrive à mettre ces braves gens dans un box d’accusés...   

    Saviez-vous que même en grève, un train peut en cacher un autre ?  Et même mieux, qu’un ballon de foot peut cacher un palais de justice ?

    On en a la preuve en ce moment avec le procès de la Caisse centrale d’activités sociales d’EDF-GDF, impliquant son ancien directeur, une douzaine d’autres personnes ejusdem farinae, la CGT, sa Fédération des mines et de l’énergie, L’Humanité, la Voix ouvrière, une sénatrice. Ce joli monde doit répondre d’abus de confiance, recel et complicité au préjudice de la CCAS, le tout au profit de diverses têtes de l’hydre communiste ou organismes commensaux. « Je te passe Marcel, tu me payes de la pub’ dans mon journal, tu me rends Mohamed, et je te refile six gros bras pour les séquestrations de patrons… » Et chez ces damnés de la terre, on ne joue pas avec des billets de Monopoly : 400 millions d’euros de budget annuel !

    Contrairement à la règle commune qui veut que les fonds pour les œuvres sociales des entreprises soit prélevées sur la masse salariale (1,59 % par exemple pour la fonction publique hospitalière), c’est sur le chiffre d’affaires des ventes de gaz et d’électricité que le CCAS lui, prélève 1%. A côté de ça, l’Euromillion, c’est une  tombola de collège !

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  • Manuel Valls va droit dans le mur !

    La Cour des comptes enfonce le clou. Le déficit fin 2014 sera proche de 4 %, voire au-delà, contre 3,6 % prévus dans la loi de finances.   

    Disons-le tout net, la tâche qui incombe à Manuel Valls – à savoir relancer la croissance tout en réduisant les déficits sans pouvoir ni dévaluer, ni baisser les taux d’intérêt – est une tâche impossible.

    PIB, dette, taux ou parité de change, une de ces quatre variables doit lâcher, c’est le B.A.-BA de l’économie politique et toutes les querelles entre les différentes écoles de pensée portent justement sur le fait de savoir laquelle. Quant à l’hypothèse d’une reprise tirée par la demande mondiale – quand bien même la France disposerait encore d’une capacité exportatrice suffisante –, il ne faut pas y compter, les perspectives de croissance sont partout révisées à la baisse.

    Pas plus tard que jeudi, la Fed a ramené sa prévision de croissance pour les USA en 2014 de 2,9 % à 2,2 %, emboîtant le pas à la Banque mondiale qui, la semaine précédente, avait réduit sa prévision de croissance mondiale de 3,2 % à 2,8 %.

    La Cour des comptes, qui n’a jamais été aussi volubile que ces dernières années, enfonce le clou. Le déficit fin 2014 sera proche de 4 %, voire au-delà, contre 3,6 % prévus dans la loi de finances. Le gouvernement doit impérativement trancher dans le vif : diminution du nombre des fonctionnaires et rallongement de la durée du travail. Pour mémoire, fin 2012, François Hollande tablait sur un déficit de 3 %… en 2013 !

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  • Lobbying américain à Berlin pour l’accord de commerce transatlantique

    Pour défendre et promouvoir l’accord transatlantique de libre échange entre l’Europe et les États-Unis (TTIP), l’ambassade américaine à Berlin a lancé un concours d’idées, rémunérées entre 5 000 et 20 000 euros. Une initiative maladroite qui a renforcé, à l’inverse, les réactions de défiance.
    Une bourse de 5 000 à 20 000 euros pour participer à un concours qui parle positivement de l’Accord transatlantique de libre échange entre l’Europe et les États-Unis, dénommé plus officiellement Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP, pour Transatlantic Trade and Investment Partnership) vient d’être lancée.
    En battant le rappel par tweet et sur son site Internet (http://germany.usembassy.gov/), l’ambassade des États-Unis à Berlin a lancé un appel à propositions pour vendre l’accord transatlantique en cours de discussion afin de rassurer les consommateurs allemands.
    “Vous souhaitez ouvrir un débat éclairé sur # TTIP? Nous aussi ! Nous soutenons des projets jusqu’à un maximum de $ 20,000 http://bit.do/T-TIP”, a assuré l’ambassade américaine à Berlin à travers un tweet le 17 juin. Une proposition relayée par le site Internet de l’ambassade : “La section des affaires publiques de l’ambassade des États-Unis en Allemagne sollicite des organisations à but non lucratif ou non gouvernementales, les think tanks et les institutions universitaires pour mettre l’accent sur l’Accord de partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP). L’objectif est d’informer le public sur les négociations… Nous avons hâte de travailler avec des institutions partenaires pour développer un produit final qui informe sur l’Accord et qui lutte contre la désinformation.”
    38 % d’Allemands pour la suppression des droits de douane
    Une initiative moyennement appréciée en Allemagne. Car ce n’est pas qu’en France que la perspective, vraie ou fausse, de se nourrir bientôt avec du poulet lavé au chlore ou du bœuf aux hormones made in USA suscite de l’inquiétude. Une étude du cabinet américain Pew Research Center du 9 avril dernier (http://www.pewglobal.org/2014/04/09/support-in-principle-for-u-s-eu-trade-pact/) a indiqué que 96 % des Allemands faisaient confiance au cadre européen de protection de l’environnement et que seulement 38 % d’entre eux étaient favorables à la suppression des droits de douane entre les deux côtés de l’Atlantique.
    Par sa maladresse, le projet a fait un flop et les réactions en retour ont plutôt renforcé les doutes allemands. “Ce serait une initiative acceptable si elle venait de l’industrie. En tant qu’administration publique, vous avez une responsabilité d’une autre nature. Le gouvernement américain a toutefois le devoir de négocier au nom de tous ses citoyens et non juste pour la grande industrie”, a expliqué au site EurActiv, Pia Eberhardt, porte-parole de l’Observatiore de l’Europe industrielle (CEO), un centre de recherche basé à Bruxelles qui lutte contre le lobby des multinationales.
    “Beaucoup de débats sur le TTIP manquent vraiment de nuances. Nous cherchions des moyens pour encourager les gens à confronter différents points de vue en leur ouvrant un espace et en leur posant la question suivante : « Le monde entier est-il contre le projet ou existe-t-il certaines personnes qui ont un point de vue différent sur la question ? » Nous voulions ouvrir le dialogue”, s’est défendu sur le même site Peter Claussen, un diplomate américain en poste à Berlin.

    Jean-Michel Meyer

    http://www.acteurspublics.com/2014/06/19/lobbying-americain-a-berlin-pour-l-accord-de-commerce-transatlantique

    http://www.voxnr.com/cc/dep_mondialisme/EupFkkykpypPDGDBIt.shtml

  • SNCF : on est plus à ça près !

    En ce moment, la SNCF a la côte ! Entre les wagons trop larges pour les quais et les grèves à répétitions, l’entreprise fait fort !
    Un nouveau bon point pour notre société de transport préférée, qui crée un nouveau scandale suite à une vidéo d’agent en service prenant l’apéro (entre deux grèves) au poste d’aiguillage !

     Lu sur le Figaro :

    « Un agent SNCF aurait filmé ses collègues en train de boire dans un poste d’aiguillage de la zone Paris-Ouest. (…) Sur ces images filmées en février, plusieurs agents ont l’air de prendre un apéritif au punch. L’hebdomadaire indique qu’ils sont dans un poste d’aiguillage tout relais à transit souple (un PRS), un poste «où l’aiguilleur doit être vigilant en permanence, car, contrairement aux postes d’aiguillage à la technologie plus récente, l’homme n’a pas encore été remplacé par l’informatisation et l’automatisation de l’ensemble du processus» (…)

    l’auteur de la vidéo aurait été licencié «par la SNCF après un examen au grade supérieur raté». Sur ce point, le service des ressources humaines a procèdé à des vérifications. «Pour le moment, nous n’avons aucune trace de personne licenciée dans ces circonstances, affirme le même porte-parole. A vrai dire, ce motif de licenciement n’a pas de sens ».

     Alors comme ils disaient il y a quelques années : « SNCF : tout est possible ! »

    Marie de Remoncourt

    http://www.contre-info.com/

  • Laurence Rossignol salariée de la Mutuelle des étudiants pendant 18 ans

    Lu ici :

    "L’actuelle secrétaire d’État à la famille et aux personnes âgées, Laurence Rossignol a été salariée de la Mutuelle des étudiants (LMDE) pendant 18 ans, dans la plus complète discrétion. [...]

    Mme Rossignol a toujours dit avoir travaillé à la Mnef, ancêtre de la LMDE, à partir de 1993. « Le Monde » du 9 avril 2014 parle d’un « passage à la Mnef » dans le portrait qu’il lui consacre. Ce passage a en fait duré 18 ans, de 1993 à 2011, date à laquelle Mme Rossignol est devenue sénatrice.

    Interrogé, son cabinet nous a fait savoir qu’elle avait été chargée d’études à la direction Santé et Prévention de la mutuelle, à temps plein jusqu’en 2004, puis à tiers-temps jusqu’en 2011, avec une rémunération de l’ordre de 1 200 € nets par mois (soit 3 600 € nets équivalent plein temps).

    La seule trace de son activité que nous ayons trouvée sur Internet est un rapport datant de 2006. Il s’agit d’un guide humoristique de 24 pages sur la sexualité des jeunes, où elle est mentionnée comme rédactrice en chef. Mme Rossignol a « pensé, élaboré et rédigé » de nombreuses autres brochures à destination des jeunes, fait savoir une collaboratrice de son cabinet."

    Michel Janva