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économie et finance - Page 729

  • Vous avez été sélectionné pour être sacrifié !

    « Bonjour, vous êtes bien M. Rigaud. Au nom de la République, vous avez été sélectionné pour être sacrifié. » Le clip Les Sacrifiés illustre mieux qu’un long discours le sort des chefs d’entreprise de proximité, artisans, indépendants, commerçants entrés en résistance ce 13 novembre. Dans toute la France, des affiches noires « Sacrifié mais pas résigné » collées sur leur vitrine ou leur camion témoignent, dès aujourd’hui, de leur révolte contre un gouvernement qui a décidé de les asphyxier. 1,1 milliard d’euros de charges fiscales et sociales supplémentaires en 2013, encore 100 millions de plus en 2014, de nouvelles hausses de la TVA au 1er janvier… Après le rouge des bonnets bretons, place au noir de la France qui travaille, celle de votre boucher, boulanger ou plombier.

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  • Nouveau délire de la Commission européenne

    La Commission européenne a lancé une procédure contre l’Allemagne car ce pays affiche un excédent des comptes courants important qui justifie d'enquêter...

    En effet, il est interdit d’avoir un excédent commercial supérieur à 6% du PIB. Sic.

  • Nicolas Doze : « L’exil fiscal intérieur »

    Le travail au noir est l’évasion fiscale des classes moyennes.

  • Bloquer l'Élysée plutôt que les trains (arch 2007)

    30 MAI, voici la recette magique que l'illusionniste Sarkozy s'apprêterait à sortir de sa mallette, avec l'assistance de l'ex -"Occidental" Patrick Devedjian : c'est, en effet, le 30 mai 1968 qu'à l'appel de Malraux (qui avait tant contribué à la gauchisation de la société française avec ses Maisons des Jeunes et de la Culture), la « majorité silencieuse» déferla sur les Champs-Elysées en une foule immense tous drapeaux au vent, sonnant la fin de la récréation printanière ... et des angoisses d'un président De Gaulle prudemment réfugié à Baden-Baden sous l'ombre tutélaire du brav'général Massu. Comme Devedjian et beaucoup de "nationaux", le tout jeune Sarkozy était à la manif' et il verrait bien dans une réédition de celle-ci la solution à l'agitation sociale frappant tant de secteurs depuis le 18 octobre dernier. Certes, le rassemblement « Stop la grève» organisé dimanche dernier par plusieurs mouvements libéraux et l'Union universitaire étudiante (UNI) très proches de l'UMP n'a pas mobilisé les foules - faute de transports, le contraire eût été étonnant - mais la décision du chef de l'Etat de sortir enfin mardi du silence où il se complaisait en matière sociale depuis son échec auprès des pêcheurs du Guilvinnec peut changer la donne. Surtout après la série de sabotages criminels commis dans la nuit du 20 au 21 octobre sur les voies de la SNCF par des radicaux irresponsables. Ou manipulés.
    UNE ANGOISSE DIFFUSE
    Désormais, jusqu'où ira la rébellion des cheminots s'estimant lésés dans leurs "acquis", des avocats et magistrats menacés par la réforme de la carte judiciaire, des étudiants rejetant une loi pourtant acceptée l' été dernier par leurs syndicats pour exprimer leur peur d'un avenir bouché, et jusqu'où ces refus catégoriels feront-ils tache d'huile?
    Dans la fronde actuelle, il y a évidemment l'incapacité consubstantielle des Français, peuple le plus révolutionnaire du monde, à accepter des réformes, même indispensables et d'ailleurs approuvées par la représentation nationale. Il y a tout aussi évidemment la mystique gaucharde du « troisième tour » dans la rue. Mais il y aussi une angoisse et un dégoût diffus dont le pouvoir actuel serait mal avisé de sous-estimer l'importance.
    A quoi sert en effet un « Grenelle de l'environnement » avec son intention affichée de lutter contre la "désertification" des campagnes si dans le même temps, sous couleur de rationalisation, on supprime les postes, les hôpitaux, les tribunaux d'instance (sept d'entre eux devraient fermer leurs portes en Auvergne, cinq dans l'Isère et trois en Savoie a annoncé le garde des Sceaux Rachida Dati lors de sa visite mouvementée le 16 novembre à Lyon), les cours prud'homales (68 sacrifiées sur 271) ou les trains régionaux qui irriguent encore peu ou prou le monde rural et évitent sa totale extinction?
    A quoi rime de s'accrocher à la sinistre fiction des « 80 % au moins de chaque classe d'âge» reçus au bac, passeport pour l'Université, quand on est bien décidé, discrimination positive oblige, à favoriser l'emploi des néo-Français au détriment des "souschiens" ?
    UNE NUIT DU 4-AOÛT, MAIS POUR TOUS
    Et comment un président peut-il exiger de ces sujets qu'ils consentent à des sacrifices fmanciers quand lui-même, à peine élu, s'octroie de sa propre autorité une augmentation de salaire de 172 % ? On ne dira jamais assez en effet combien cette initiative de Nicolas Sarkozy (rendue sans doute nécessaire par les conditions de son divorce, avec une épouse ne concevant de suivre une cure de thalassothérapie que dans un palace monégasque avant de s'envoler avec son fils pour New York) a été désastreuse, pour lui-même et pour le pays, à la veille d'échéances sociales qu'il savait à très hauts risques.
    Les sacrifices ne sont acceptables que s'ils sont partagés par tous. Mais comment les fonctionnaires en général et les cheminots en particulier renonceraient-ils à leurs privilèges quand ils apprennent que Jacques Chirac cumule 30471 euros de retraites par mois, que soixante de ses anciens conseillers de l'Elysée ont retrouvé des niches somptueuses, ambassade ou présidence d'entreprises semi-publiques, que les députés se sont voté cinq années d'indemnités de chômage et que les grands patrons, dont certains (Messier, Forgeard ... ) ont mené dans le mur le train de leur société, croulent sous leurs parachutes dorés et leurs stock-options? Qu'on ne s'étonne donc pas si, dans notre «République fromagère» (cf. Michel de Poncins) où les grands étalent un luxe et un esprit de lucre insolents, les petits privilégiés s'accrochent à leurs "acquis", surtout quand le pouvoir d'achat ne cesse de baisser et la peur du lendemain d'augmenter avec un euro à près de 1,50 dollars qui, en nuisant aux exportations, accélère la fermeture ou la délocalisation des usines et même des services. Alors, oui à une Nuit du 4-Août, mais pour tous et à tous les étages.
    Sans doute Sarkozy comptait-il sur les syndIcats, toujours achetables même quand ils se drapent volontiers dans le drapeau rouge comme SUD et la CGT, pour jouer les chiens de garde du troupeau grévicole et le maintenir dans les limites assignées.
    Mais nous avons depuis longtemps averti nos lecteurs du discrédit frappant les centrales "institutionnelles", qui défendent moins leurs mandants que leurs mandats.
    LE REFUS DE L'EUROCRATIE ET DE LA MONDIALISATION
    Rien d'étonnant donc si, malgré les ouvertures d'un Bernard Thibault appelant à la raison, les grèves dans les transports, loin de s'interrompre, se sont durcies - d'autant qu'à la SNCF par exemple, la direction revenait le 14 novembre sur un accord signé la veille avec la CFDT, la CFTC et la CGECGC qui, du coup, appelaient à nouveau à la grève. Et dans les discussions de la "base" - composée, l'a-t-on remarqué? presque uniquement de Blancs -, ce n'est plus seulement l'alignement des retraites sur celles du régime général des fonctionnaires qui est en cause (beaucoup de travailleurs le savent au fond d'eux-mêmes inéluctable dans la mesure où, en 2007, la pénibilité des tâches qui leur valait ces avantages n'est plus celle de 1906), mais l'avenir que leur réserve, ainsi qu'à leur famille, la mondialisation avec son tsunami de produits manufacturés et humains noyant notre biotope, ruinant notre économie. Certes, le départ à la retraite anticipé des cheminots ou des machinistes coûte cher et pour tenter de débloquer la situation, la SNCF se disait le 20 novembre prête à mettre 90 millions d'euros sur la table. Mais combien coûte la « politique de la Ville », c'est-à-dire la gestion de l'immigration pour acheter un semblant de paix civile? 4 milliards d'euros par an, vient de répondre la Cour des comptes (voir notre précédent n°) ... en précisant que c'était pour un résultat nul.
    En outre, parmi les grévistes de ce mois de novembre, une grande majorité avait sans doute voté le 29 mai 2005 contre le traité de constitution européenne qui va nous être maintenant imposé d'« en haut ». Avant de se glorifier de "son" traité dit simplifié et de proclamer que « la France, qui avait été la première à dire non, serait la première à dire oui », le chef de l'Etat eût été bien inspiré d'envisager les conséquences de ce Diktat dont il est le premier à reconnaître l'impopularité
    A l'évidence, Sarkozy entend aujourd'hui jouer les usagers contre les grévistes prenant les autres travailleurs en otages alors qu'ils devraient bloquer le quartier de l'Elysée au lieu de paralyser les trains et les facs. Et l'exaspération est en effet telle aujourd'hui devant l'impossibilité de se déplacer - d'autant que tout a été fait pour pousser les travailleurs hors des villes - que le calcul peut se révéler payant. A court terme. Car la "modernisation" à marche forcée  et doublée d'une substitution de population pour accélérer le mouvement d'une France jugée archaïque par les Sarkozy, Attali, Minc et autres Touati, peut réserver encore bien des soubresauts, autrement douloureux et spectaculaires.
    C.-M.G. RIVAROL 23 novembre 2007

  • Appel à une manifestation nationale le 26 janvier 2014

     

    Ils reculent, c’est donc le meilleur moment pour avancer !
    « La colère gronde en France, la jacquerie fiscale s’étend, et notre gouvernement développe des symptômes de cécité etjour-de-colère.png de surdité aigues face à ceux qui demandent un changement de cap radical. Notre Président se retranche dans son palais, en témoigne les voies de circulation interdite aux piétons après 21 heures aux abords de l’Elysée. Quand il en sort, c’est pour se faire copieusement huer. Après les cérémonies du 14 juillet, la commémoration du 11 novembre confirme que sa cote de popularité s’élevant à 21% n’est pas imméritée.

    Pendant que la grande dégringolade est en cours, la pire crainte du gouvernement et de sa précaire majorité – réforme des retraites rejetée à l’unanimité au Sénat, rappelons-le – est en voie de réalisation : la coagulation.
    La « coagulation » est le nom de code du pouvoir pour désigner l’agrégation des mouvements de contestation, aux intérêts a priori divergents, réunis en une formidable révolte.
    Cette crainte explique les récentes reculades de nos ministres – sur l’écotaxe et la taxation de l’épargne entre autres. Pourtant, malgré la volonté de nos ministres de vouloir à tout prix segmenter les sujets pour qu’ils continuent à paraitre distincts, des ponts sont franchis et les barrières sautent. Les bretons nous ont ouvert la voie. Patrons de PME et syndicalistes défilaient main dans la main pour sauvegarder leurs intérêts communs : à savoir leur emploi, et donc la capacité de vivre dignement du fruit de leur travail.

    Sur les réseaux sociaux, une initiative fait son chemin : Jour de Colère (à suivre ici pour Facebook, et pour Twitter). [...]

    L’équipe Hollande Dégage, qui s’est fait connaitre cet été par le tour des plages en ULM tractant une banderole appelant à la mise en retraite anticipée de notre Président, s’est associé à l’évènement. L’appel officiel à ce grand rassemblement de Français mécontents a été lancé officiellement par le dépôt d’une banderole sur un portique écotaxe au-dessus du périphérique parisien. Si vous n’avez pas vu la vidéo, une séance de rattrapage vous est proposée ici.


    Le 1er portique écotaxe visé sur Paris par actuclip

    Et maintenant, à vos agendas ! Notre pays a besoin d’un puissant électrochoc pour exiger un changement de cap radical à propos de tous les éléments non négociables évoqués dans le manifeste.
    N.B. : Attention à la désinformation et aux tentatives honteuses d’amalgame de ce gouvernement. Le Jour de Colère n’est en rien le fruit de quelconques partis ou groupuscules extrémistes surfant sur la vague d’exaspération légitime des Français, mais est une initiative de citoyens ordinaires excédés par la destruction systématique de tous les repères de notre société qui font la grandeur de notre pays. »
    source: Mediapart

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/appel-une-manifestation-nationale-le-26-janvier-2014_89132.html#more-89132

  • LA DROITE DU FRIC CONTRE LA FRANCE DU TRAVAIL (arch 2008)

    Chaque semaine, voire chaque jour, apportant son lot de scandale , c'est à croire que les rois du CAC 40 ont fait le serment de nous dégoûter  à jamais de ce capitalisme à vocation monopolistique, aujourd'hui devenu ennemi juré de la libre entreprise.

    " Droite du fric " et non point droite des valeurs.« Droite du fric » qui a oublié qu'en son temps, la droite des valeurs fut à l'avant-garde des conquêtes sociales. Le fait est que cette droite-là ressemble désormais à la caricature que la CGT en faisait naguère : le scandale de l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) et ses vingt millions d'euros retirés en liquide par son ancien président Denis Gautier-Sauvagnac et dont on ignore encore dans quelles poches ils ont atterri. Scandale auquel s ajoute un autre scandale dans le scandale: ce million et demi d'euros, promis à "DGS" pour le prix de son silence, sans même compter l'assurance formelle que tous ses frais de justices ou d'éventuel redressement fiscal seront pris en charge par le "Syndicat" . Le "Syndicat" ... Comme on disait "la Famille", "l'Organisation" ; bref, la Mafia. On notera, tel que rappelé par notre confrère Marianne, que le gratin du grand patronat français figure dans l'organigramme de l'UIMM. Et pendant ce temps, ces mêmes patrons licencient et délocalisent à tout-va. Longtemps, ces gens ont cru tout pouvoir justifier par l'épouvantail communiste. Mais qui peut encore croire que derrière chaque ouvrier ou cadre, se dissimule un agent du FSB, acronyme de l'ancien KGB ?

    Ce d'autant plus que cette «droite du fric » file maintenant le parfait amour avec la « gauche du fric », idylle officiellement " actée " par le récent rapport de la Commission Attali. Le fric de cette droite méprise le peuple et ne connaît pas de frontières ; les idées de cette gauche, itou. Car pour eux, l'internationale des multinationales sera le genre humain, genre dans lequel l'humain n'est plus qu'un consommateur, interchangeable à l'infini. Et c'est ainsi que les profits de ces multinationales - qui, de fait n'ont plus de françaises que le nom - accumulent des profits en hausse exponentielle, tandis qu'irrémédiablement, la France et les Français continuent de s'appauvrir. Démonstration par la grande distribution, nouveau mal français qui, payant de moins en moins cher aux paysans leurs produits, les revend ensuite à des coûts de plus en plus prohibitifs aux consommateurs, et voit ses marges augmenter en proportion. Comme quoi, dans ce capitalisme mondialisé, ce sont les intermédiaires - des parasites donc- qui se taillent la part du lion. Dans la foulée, alors que le libéralisme économique est censé reposer sur la concurrence, le leur l'est sur le monopole de fait, soit l'écrasement progressif des petits commerces de centre-ville.
    C'est vrai en France, mais également à l'étranger, au Maghreb comme en Europe de l'Est. Les mêmes yaourts, à Alger comme à Varsovie.

    Certes, cette droite-là, alliée à cette gauche-ci, a toujours peu ou prou existé. Mais au moins était-elle contenue par la droite des valeurs et la gauche du travail, sorte d'alliance à la Jean Renoir, dans La Grande illusion, conclue entre l'aristocrate Pierre Fresnay et le très prolétaire Jean Gabin. Il n'est pas inenvisageable que ces antiques alliances puissent, un jour prochain, être à nouveau d'actualité.

    Béatrice PEREIRE  N. Hebdo 2008

  • Valeurs actuelles au mieux, Marianne au plus bas : le rejet du pouvoir fait vendre

    C’est une illustration très intéressante du rejet par les français du pouvoir. Le dénigrement du président, notamment dans des couvertures hebdomadaires assassines fait vendre. Marianne a connu ainsi une période faste en faisant de l’anti-sarkozysme le plus violent, sa ligne éditoriale. L’arrivée au pouvoir de François Hollande s’est révélée pour l’hebdo fondé par Jean-François Kahn une catastrophe.

    Valeurs Actuelles, en revanche, a parfaitement réussi son changement de formule en se positionnant sur une ligne de droite dure contre le pouvoir et le président.

     

    Maurice Szafran, le cofondateur de Marianne, avec Jean-François Kahn, actionnaire à 31% aux côtés d’Yves de Chaisemartin (57%), quitte, bien obligé, le navire. Maurice Szafran aurait demandé à Jean-François Kahn, qui a quitté officiellement le navire en 2007, de revenir pour réorganiser le journal et lui redonner un cap. La baisse de la diffusion s’accélère chaque année depuis 2010. La situation difficile du titre, florissant dans l’opposition à Sarkozy, contraste avec celle de Valeurs actuelles qui fleurit, lui, dans l’opposition à François Hollande.

    Quand le magazine de Droite titre en mai dernier « Il nous fait honte », ce titre, adressé à François Hollande, rappelle irrésistiblement « La honte de la cinquième République », Nicolas Sarkozy bien sûr, en Une de Marianne le 28 avril 2012. Des bombes, Marianne en a beaucoup lancé, contre Sarkozy. « Le voyou de la République » le 7 août 2010, « le boulet » le 1er octobre 2011, « le sale mec » le 7 janvier 2012, c’était toujours Sarkozy.

    Valeurs actuelles pose à son tour chaque semaine une bombe dans le paysage de la presse d’actualité: « Roms l’overdose », « On nous ment », « l’école malade de la gauche », « l’invasion qu’on cache », « le dossier noir de la fraude sociale ».

    Valeurs actuelles affiche 89.000 exemplaires contre 220 000 pour Marianne. Le groupe Valmonde (Valeurs actuelles, Spectacle du monde) culmine à 13 millions d’euros de chiffre d’affaires, moins de la moitié de celui de Marianne. Cependant les ventes au numéro ont triplé depuis 2008, l’année de la splendeur de Marianne. La santé financière de Valeurs actuelles est assurée depuis longtemps par un très fort pourcentage d’abonnés par rapport aux ventes en kiosque.

    La période faste de l’antisarkozysme est bien révolue pour Marianne qui doit retrouver une place. Dans le paysage actuel des news, c’est désormais Valeurs actuelles qui est porté par un ton tranché. Marianne pourrait donc être une victime d’une crise qui touche de nombreux magazines.

    Voici les magazines qui se portent mal : Mes Meilleures Recettes -62%, Sélection Reader’s Digest -35%, Le Guide Pratique du Contribuable -32%, Bateaux -31%, Amina -30%, Poker 52 -28%, Automobiles Classiques -24%, Réponse à Tout ! -22%, Enfant Magazine -20%, Geo Voyage -19%, Manière de Voir – Le Monde Diplomatique -17%, Le Monde des Religions -17%.

    Et ceux qui se portent plutôt mieux tout de même : Jour de France +42.87%, New Stars Mag +36.73%, Causette: +34.10%, Grande Galerie – Le Journal du Louvre + 25.11%, Babar +8.59%, Gault Millau +8.54%, Philosophie Magazine +7.25%, Valeurs Actuelles +6.14%.

    Dans cette liste, le seul politique est « Valeurs actuelles » CQFD.

    Raoul Fougax

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/144792/valeurs-actuelles-au-mieux-marianne-au-plus-bas-le-rejet-du-pouvoir-fait-vendre/#more-144792

  • 135,5 milliards d'euros pour l'UE

    Le Parlement européen, qui demandait 1,4 milliard de plus, a obtenu 135,5 milliards pour 2014, contre les 136,4 qu'il souhaitait, et les 135 milliards offerts au départ par les Etats.

    L'accord doit être encore formellement avalisé par les ministres et les eurodéputés, les 19 et 20 novembre. Il ouvre la voie à l'adoption par le Parlement du budget pluri-annuel de l'Union pour la période 2014-2020.

    L'accord finalise aussi les derniers ajustements du budget rectificatif de 2013, pour lequel les Etats avaient accepté d'ajouter 11,6 milliards d'euros.

  • LES EUROCRATES, version KLEPTOCRATES…

    Le secteur bancaire et financier est maintenant géré de telle façon que chaque gouvernement peut instantanément fermer les guichets, bloquer les comptes bancaires des particuliers et des sociétés, clôturer les opérations électroniques et limiter ou stopper les retraits en cash aux distributeurs automatiques.
    C’est ainsi que les comptes en banques ont été confisqués à Chypre en mars 2013.
    Que le gouvernement impose alors une taxe de 90% sur l’ensemble des dépôts ou en restitue la totalité, peu importe : il aura accaparé votre propriété pour la mettre au service de ses propres intérêts !

    La conclusion du hold-up chypriote est limpide : plus personne ne peut prétendre posséder quelque chose, car désormais l’Etat peut s’en saisir à tout moment, sans préavis. L’usage de vos biens ne dépend in fine que de son seul bon vouloir.Collusion entre banksters et eurocrates.
    La confiscation des comptes en banques à Chypre n’a pas été décidée par le gouvernement lui-même. Ce sont les ministres européens qui en ont été les maîtres d’œuvre. Toute cette opération s’est déroulée dans le dos des citoyens, bien sûr à l’encontre de toute règle de droit.
    Pour les Eurocrates, le risque de défaut souverain ou de faillite bancaire justifie potentiellement tous les abus.
    Avant cette odieuse confiscation des comptes bancaires, nous avions déjà connu de nombreuses entorses à tous les principes de l’Etat de droit :
    *le gouvernement belge qui vend la banque Fortis -qui ne lui appartient pas- pour un montant dérisoire au groupe BNP-Paribas,
    *la BCE qui s’assied sur ses statuts pour faire tourner la planche à billets,
    *la Troïka qui usurpe la souveraineté nationale,
    *le secteur bancaire européen protégé à tout prix des règles élémentaires du capitalisme.

    Sans réactions des citoyens, les mesures qui nous sont présentées comme « exceptionnelles » et « transitoires » deviendront courantes pour nos enfants.
    Ce qui est tout de même surprenant est le fait que ni les politiciens, ni les intellectuels et seulement une minorité d’analystes n’aient réagi au drame qui se joue devant nous.

    Il faut arrêter de voir la crise de la dette comme un problème financier complexe et incompréhensible. C’est avant tout un problème politique qui touche tous les citoyens et qui impose un débat démocratique, afin de sauver notre liberté et notre prospérité, parce que nous sommes tous concernés car tous responsables.

    Et si l’on taxe aveuglément tous les comptes bancaires, sans discernement, quelle sera la majorité la plus touchée ? Ceux qui ont la plus grande partie de leur fortune en argent liquide sur des comptes bancaires : il s’agit des plus pauvres de notre société (peu d’épargne et peu d’avoirs financiers) et ceux qui ne gèrent pas leurs patrimoine financier, comme les vieilles personnes seules. Les nantis ou les fraudeurs ont tendance à gérer leur richesse de manière active en investissant leurs avoirs dans des compartiments plus rentables que le cash. Cette taxation est donc moralement inacceptable et exclue les fraudeurs.

    Cette proposition de taxation est illégale du point de vue d’un Etat de droit, qui doit refuser l’arbitraire dans le processus d’élaboration et d’application de la loi. La vitesse à laquelle le hold-up chypriote s’est exécuté a requis beaucoup de mauvaise foi, pour parler de processus démocratique plutôt que de fait du prince. Et depuis 8 mois, on assiste à une méfiance de la part des clients chypriotes envers les banques qui, elles, constatent une baisse généralisée des dépôts, en route vers des cieux plus cléments.

    Les ministres européens des Finances qui sont responsables de ce braquage à Chypre sont non seulement incompétents et stupides, mais dans la panique n’ont pas voulu prendre de mesures drastiques. Ils ont totalement été emprisonnés par les tabous de l’Euro et du pouvoir européen. Ils se sont comportés comme des apprentis sorciers, reniant toute légalité et morale.

    Chypre n’est pas l’exception : la Slovénie, l’Espagne, l’Italie, la France, ou la Belgique vont suivre.

    L’expérience chypriote en grandeur nature démontre que, du sommet de l’Etat, il est plus rentable de garantir les puissants (dans ce cas, les banksters) que de s’occuper des intérêts de la population, et qu’à ce titre, tout est permis. Mais, cher lecteur, ne croyez pas que la situation en France, en Espagne ou en Belgique soit meilleure. Venus au Pouvoir par les votes des pauvres et des petits qui réclament l’argent des riches, les pourriticards du gouvernement feront tout ce qu’il faut pour sauver leurs prébendes. Et ils vous serviront les éternelles excuses et les mêmes promesses éculées en se justifiant de la manière suivante :
    * Si vous refusez nos solutions, ce sera le chaos.
    * Mais ne vous inquiétez pas, ce sont les riches qui vont payer. (dans le style « les compte bancaires de moins de 100.000 € sont garantis » ! Par qui ?)
    Il va falloir quand même vous réveiller : dans leur logiciel, les « riches » c’est vous ! Les « autres » c’est encore vous ! « L’Etat » c’est toujours vous ! Et ceux qui vont payer l’addition : c’est évidemment vous, « les petits » !

    Et là, il est indispensable de s’octroyer un temps de réflexion : à quel moment, notre seuil d’intolérance sera-t-il atteint ? Quelle limite chaque citoyen a-t-il pour choisir entre le chaos et la fuite ?

    Plusieurs milliers de Français ont fui l’Hexagone pour des pays limitrophes ou plus lointains, afin que le fruit de leur travail ne soit plus laminé par la pression fiscale. 40% d’entre eux ne reviendront jamais. 30% seront absents plusieurs années et 20% attendront leur retraite pour revenir au pays.

    Et comment les RAPETOUT vont-ils piquer vos sous ?

    a) En augmentant la taxation sur l’épargne et sur les revenus du capital, ce qui se fait déjà régulièrement dans les pays de la zone euro depuis 5 ans.
    b) En instaurant un impôt « exceptionnel » de 10% sur la totalité de vos dépôts bancaires. Ceci afin de ramener la dette publique de chaque pays au niveau d’endettement de l’année 2007, comme le préconise Christine Lagarde, présidente du FMI.
    c) En spoliant tout simplement les déposants qui possèdent plus de 100.000 € sur leurs comptes, si la banque tombe en déconfiture. Et des banques qui vont « sauter », il y en aura quelques-unes ! ! !
    Ces 3 possibilités pourraient être misent en vigueur séparément ou conjointement, en fonction des circonstances ou de l’intérêt de chacun des Etats de l’U.E, car la justification qui en sera donnée servira de prétexte à des causes différentes, bien que les conséquences financières en seront supportées par tous.

    Les banques européennes vont-elles faire exploser la zone euro ?
    L’objectif de l’Union bancaire est de répondre aux vulnérabilités structurelles de la zone euro et constitue un préalable au fonctionnement du Mécanisme Européen de Stabilité qui impose 4 directives :
    -Un renforcement des exigences de solvabilité pour les banques.
    -Une surveillance par la BCE et les banques nationales.
    -La garantie des dépôts.
    -Un mécanisme de liquidation ordonné des banques non viables.

    Toutes les banques ne sont pas concernées, notamment celles hors zone euro. Et le dispositif de surveillance propose de se focaliser sur les banques systémiques, dont le total des actifs dépasse 30 milliards d’euros. A ce titre, un « stress test » sera effectué auprès des 130 banques les plus importantes de la zone euro, dont les résultats seront connus à la fin du 1er trimestre 2014. Cette Union bancaire est le lien entre l’Union Monétaire et la coordination des politiques budgétaires exigée par le Pacte budgétaire entré en vigueur le 1/1/2013. Il fallait éviter une certaine collusion entre les banques et les Etats. Le but est de refuser que les Etats ne renflouent systématiquement le secteur bancaire et financier et que soit limitée la prise de risques des banques, quand il s’agit d’acheter de la dette publique.

    Mais aujourd’hui, les banques vivent dans un contexte où leur marge est de plus en plus réduite : on leur demande plus de fonds propres au passif et plus de liquidités à l’actif. Elles vont être surveillées étroitement par la BCE.
    Pour ce qui est de la garantie des dépôts bancaires inférieurs à 100.000 €, un simple exemple : si une petite banque ayant 300.000 clients dont le dépôt moyen est de 50.000 €, fait faillite, les pertes seront de 15 milliards, compensées par le capital social. Qui va garantir la différence ? En Belgique un fonds spécial a été mis en place, alimenté par les banques et les clients. A fin juin 2013, les disponibilités de ce fonds « de garanties » s’élevaient à 756 millions d’euros….On fait quoi, on tire au sort ? On indemnise en fonction de l’ancienneté des clients ? Ou alors selon l’âge des déposants ? Fumisterie, mensonge et C° !
    Quant à l’ordonnancement des faillites (point 4 ci-dessus), les actionnaires seront maintenant les premiers mis à contribution, puis les prêteurs « juniors », ensuite les prêteurs « seniors » et enfin les déposants qui ont plus de 100.000 € de dépôts.
    La plus grande « bad bank » de la zone euro est DEXIA qui possède plus de 260 milliards d’actifs pourris dans ses comptes, actifs dont les plus récents arriveront à maturité en 2060 ! Quel sera l’effet « domino » si cette banque tombe en faillite ?

    CONCLUSIONS : « on vit une époque formidable ! ».

    La BCE ne peut pas autoriser le redressement des banques de la zone euro. Cet aspect est purement politique. Et c’est là que l’on retrouve les liaisons nauséabondes entre les Etats et leurs banques, les uns renflouant les autres et inversement, grâce à l’argent de nos impôts…et de nos dépôts. Mais le mandat de la BCE est de garantir la stabilité des prix, et non de garantir les Etats ou les banques (traité de Maastricht). Encore un traité bafoué.

    Sous la pression du Conseil des Chefs d’Etat et de gouvernement, des insistances de la Commission Européenne et au grand soulagement des « banksters », la BCE a déjà transféré une partie des dettes souveraines et bancaires (actifs « pourris ») dans ses comptes.

    N’oubliez surtout pas que vos dépôts en banque font de vous un créancier de votre banque : la banque ne dépose pas votre argent dans un coffre, mais en fait vous l’échange contre une reconnaissance de dette. La nouvelle réglementation européenne en gestation pour ce qui concerne les résolutions bancaires, va vous mettre à contribution en cas de malheur de votre banque. Et si la BCE le décide, dans un cas extrême, la totalité des billets en circulation pourraient être remplacés par d’autres coupures ayant une valeur différente.

    Mon analyse ci-dessus vous semble pessimiste et hors de propos ? Parlez-en autour de vous ! Informez-vous auprès de votre banquier ! Ecrivez donc à votre député ou encore au Ministre des Finances ! Consultez Internet en tapant « Hold-up sur les comptes bancaires ».
    Vous aurez alors une idée plus claire sur le braquage du siècle qui se prépare, avec la complicité de ceux qui nous gouvernent !

    Et choisissez le terme qui correspond le mieux à l’image que vous vous faites face à votre banquier :
    Client = personne qui reçoit de quelqu’un, contre paiement, des fournitures commerciales ou des services.
    Déposant = personne qui fait un dépôt et spécialement un dépôt d’argent (somme confiée à un organisme bancaire) qui doit le garder et le rendre fidèlement (rôle du dépositaire, la banque).
    Créancier = titulaire d’un droit de créance, c’est-à-dire le droit qu’une personne (le créancier) a d’exiger quelque chose de quelqu’un (le débiteur).

    Pieter KERSTENS.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/les-eurocrates-version-kleptocrates_88762.html#more-88762

  • Chronique du pays rebelle : les syndicats dépassés

    Lu dans Le Figaro :

    "Mais où sont passés les syndicats ? Sur le terrain, les sections défendent l'emploi des salariés. Mais au niveau national, les centrales sont absentes. La fronde est portée par des collectifs, comme les «bonnets rouges» ou les «bricoleurs du dimanche». Il faut dire que le thème de la grogne - le «ras-le-bol fiscal» - met mal à l'aise les syndicats, nourris aux idées keynésiennes. Un décalage qui met en lumière leur profonde difficulté à comprendre et à relayer les aspirations des Français. La situation, en tout cas, leur fait peur. [...]

    Habitués par le passé à canaliser la colère collective, les syndicats peinent aujourd'hui à trouver la parade. Et accusent les extrêmes d'être à la manœuvre…  [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/