Le président russe Vladimir Poutine a rejeté vendredi sur les Européens, qui ont selon lui manié “menace et chantage”, les accusations de pressions russes sur l’Ukraine après l’abandon d’un accord entre ce pays et l’UE.
"A propos des pressions. Quand nous avons appris que l’Ukraine suspendait — ne refermait pas mais suspendait — les négociations avec l’Union européenne et voulait bien peser le pour et le contre, nous avons entendu des menaces de nos partenaires européens contre l’Ukraine, jusqu’à favoriser des manifestations de masse", a déclaré M. Poutine lors d’une conférence de presse.
“Voilà la pression, voilà le chantage”, a ajouté le président russe.
“Nous allons voir dans les jours à venir si l’Ukraine et le gouvernement ukrainien cèdent à ce chantage”, a-t-il ajouté.
“Le président ukrainien a proposé des pourparlers tripartites (Ukraine-Russie-UE, ndlr). Nous sommes prêts à participer à de telles négociations, et ce sera dans une certaine mesure un test du sérieux des intentions de nos partenaires européens”, a-t-il déclaré.
Concernant les avertissements lancés par Moscou à Kiev ces dernières semaines sur les conséquences commerciales qu’aurait un accord d’association entre l’Ukraine et l’UE, M. Poutine a souligné qu’il s’agissait d’une question “pas politique mais économique”.
Ce dernier argument a été avancé aussi quelques heures plus tôt à Kiev par le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov.
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économie et finance - Page 725
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L’UE: Voilà la pression, voilà le chantage
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Oliganarchy : entretien d'actualité avec Lucien Cerise
Lors d'un entretien mené par Maurice Gendre de Scriptoblog, Lucien Cerise a pu présenter son dernier roman (inspiré de faits réels) et en développer certains thèmes à l'aide d'utilisation d'exemples d'actualités, comme la loi Taubira, les rivalités entre services de renseignements américains et israéliens et ses conséquences dans l'affaire Snowden, la "guerre des monnaies" etc.
Lucien Cerise défend notamment l'idée de nationalisme permaculturel, qui, selon lui, "consiste à accueillir tous les gens de bonne volonté sur un projet national commun : quelles que soient nos origines culturelles, religieuses ou ethniques. Notre intérêt à tous est de « prendre soin » de notre pays car c'est là que nous vivons, ici et maintenant.".
Réalisation et montage : Jonathan Moadab pour l'Agence Info Libre.
Retrouvez Oliganarchy sur notre boutique(1).
http://www.youtube.com/watch?v=l5RKkjcRGE8
1) http://www.leretourauxsources.com/index.php/liste-des-romans/aliganarchy-detail
http://www.scriptoblog.com/Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, économie et finance, international, lobby 0 commentaire -
Hold-up en vue sur vos comptes en banque
Les Banksters dévoient le système bancaire et financier européen. La crise financière de 2008 a poussé les instances mondiales, et européennes en particulier, à adopter un arsenal de mesures dont l’objectif est de renforcer le système bancaire et financier (compagnies d’assurances et dans une moindre mesure les fonds de pension).
Ce renforcement passe au travers de la mise en place de directives européennes visant à augmenter la liquidité des actifs bancaires et à la diminution de l’effet de levier (le rapport entre les capitaux propres investis et les actifs du bilan).
Malheureusement, rien ou presque n’est mis en place afin d’assurer la qualité et l’efficience du système financier européen. Ainsi aucun seuil absolu et/ou relatif en matière de limite d’investissements n’est défini pour les banques et pour le secteur dans son ensemble.
Par exemple, l’exposition du secteur financier français concernant la dette italienne représente près de 500 milliards d’euros, soit environ 1/3 de la dette publique italienne. En matière de diversification, on a vu mieux.
Pire encore : le secteur européen des compagnies d’assurances est poussé, par la réglementation (Solvency II), à accroitre son risque vis-à-vis des dettes souveraines ! Plutôt que de réduire le risque systémique, la directive l’accroît ! C’est scandaleux !
Face à ces obligations, les acteurs du secteur financier n’en restent pas moins des sociétés orientées vers le profit. Afin de pallier à la mauvaise rentabilité des dettes publiques, les institutions financières doivent chercher d’autres sources de profits. Les banques tentent de se tourner vers les marchés financiers, tandis que les assureurs augmentent leurs primes.
La déliquescence du système bancaire européen est aussi un problème structurel, car les grandes banques sont bâties selon le modèle de banque universelle, c'est-à-dire que les activités de marché, risquées, ne sont pas séparées des activités de banque de dépôt. Et la loi mal nommée « de séparation des activités bancaires », a été vidée de son contenu. Aujourd’hui, vos dépôts bancaires dans les grandes banques européennes financent des activités spéculatives, contrairement à ce que prétendent les publicités de ces banques.
COMMENT LES RAPETOUT EUROPÉENS VONT SPOLIER VOTRE ÉPARGNE
Car la plus grande ignominie trouve son essence dans l’accord européen sur les faillites bancaires, qui n’est que de la poudre aux yeux ! Les 27 et 28 juin derniers, le sommet des Chefs d’État et de gouvernement a décidé des mesures à prendre pour éviter que l’argent public ne soit encore utilisé pour sauver le système financier et bancaire dans la zone euro.
En effet, en cas de déconfiture d’une institution bancaire, les actionnaires perdront tout ou partie de leur investissement. Mais si le montant des pertes dépasse les capitaux propres de la banque (soit une perte supérieure à 8% du montant total des actifs), ce sera au tour des créanciers les moins bien assurés puis, le cas échéant, les détenteurs d'obligations dits "seniors" et en dernier recours les déposants, au-delà de la somme de 100 000 euros, qui paieront les dégâts ! Que ce soit des particuliers ou des sociétés… (cf. Chypre).
Mais qu’en sera-t-il de la fameuse « garantie » pour les comptes de moins de 100.000€ ?
Sachant qu’une banque comme BNP-Paribas-Fortis dispose d’à peu près 75 milliards € de fonds propres pour un bilan de 2.500 milliards (sans compter le hors-bilan qui représente plusieurs fois le bilan), un simple risque de contrepartie, c’est-à-dire un défaut d’un acteur financier avec lequel BNP-Paribas-Fortis a des relations commerciales financières, et les 75 milliards partiront en fumée en quelques jours ! Et cela, malgré les propos paternalistes et mensongers des «professionnels du risque» arguant que le collatéral (les garanties mises en place lors de transactions avec d’autres institutions financières) prévient ce genre d’accident.
La seule alternative à ce véritable hold-up sur vos comptes bancaires est bien évidemment de retirer de votre banque, en cash, tous les montants au-delà de 100.000 € ! En attendant de vider la totalité de vos comptes…
Ces mesures devront être transmises par la Commission Européenne aux 17 pays concernés, avant d’être soumises au vote de chaque assemblée et probablement avant les élections du mois de mai 2014.
Du côté de la réglementation les choses évoluent peu, parce que les diverses directives européennes en faveur d’un renforcement du secteur bancaire, et financier en général, sont lentes quant à leur mise en œuvre effective et ne porteront vraisemblablement pas leurs fruits. En effet, les mesures concernent un accroissement du capital et une plus grande liquidité des actifs, plutôt qu’une meilleure gestion en accentuant la responsabilité du comité de direction et du conseil d’administration. On continue donc comme par le passé à exonérer les banksters des erreurs et des fautes qu’ils commettent… avec vos deniers !
À titre anecdotique, mais néanmoins révélateur des conditions dans lesquelles évoluent les responsables : Dexia et ses investissements en produits financiers de la ville de Détroit.
La situation désastreuse de la ville était connue depuis des dizaines d’années. Malgré tout, Dexia acheta de la dette de Detroit sans en assurer le suivi en bon gestionnaire. Et Detroit s’est mise en faillite au mois de juillet 2013, alors que Dexia détenait toujours ces produits dont la valeur ne faisait que chuter inexorablement.
La gestion par Dexia a toujours été aussi calamiteuse et personne n’a réagi; en tout cas on n’a vu aucun résultat positif à l’horizon.
Il est délicieux de savoir que cette banque franco-belge est à ce jour la « bad bank » européenne la plus importante avec plus de 260 milliards € d’actifs pourris à gérer jusqu’à extinction (2060 ?).
À ma connaissance, aucune question orale ou écrite n’a encore été posée aux ministres des finances des pays de la zone euro sur ces sujets, que ce soit par les partis d’opposition ou plus précisément par les parlementaires des partis nationalistes. Oubli, ignorance ou méconnaissance ?
Pieter Kerstens
http://www.francepresseinfos.com/2013/11/hold-up-en-vue-sur-vos-comptes-en.html#more -
Mauvaise nouvelle pour François Hollande
Valérie Trierweiler annonce (1) qu'elle ne va plus se taire, car paraît-il, éviter de contredire son "compagnon" en public, c'est être une femme soumise :
"[Danielle] était une première dame qui refusait la soumission, elle n'était guidée que par le désir de justice et de liberté. Y compris quand elle devait afficher un désaccord avec le président Mitterrand. Elle n'avait pas peur de porter haut les valeurs de gauche. Elle ne se laissait pas bâillonner. Elle n'avait pas peur du mot 'politique'".
http://www.lesalonbeige.blogs.com/
1) http://www.lexpress.fr/actualite/politique/valerie-trierweiler-ne-veut-plus-se-taire_1302099.html -
le plan de bataille des financiers.mp4
http://www.youtube.com/watch?v=wrC_ySk1vb4
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Écotaxe : les automobilistes, pompe à fric de l’État
PARIS (Bulletin de réinformation) - Le mouvement des bonnets rouges, fer de lance de la fronde fiscale a réussi, au moins pour quelques mois, à renvoyer au placard l’écotaxe.
D’aucuns, notamment certains députés, prétendent que l’abandon de l’écotaxe nuirait au financement des infrastructures routières. Est‑ce vrai ?
La France possède le réseau routier le plus étendu d’Europe. Le European Road Network, organisme d’étude, estime à douze milliards d’euros les investissements annuels en France dans l’expansion et l’entretien du réseau. Soit 0,5 % du PIB. D’autre part, les automobilistes et les transporteurs routiers, principaux utilisateurs de ces infrastructures, rapportent 40,6 milliards d’euros à l’État, essentiellement par la taxe sur les produits pétroliers et des péages autoroutiers.
Les utilisateurs de la route payent donc près de 3,5 fois le prix de tous les investissements routiers annuels en France.
http://fr.novopress.info/145917/ecotaxe-les-automobilistes-pompe-fric-de-letat/ -
Paysans en colère ! En cause : la fiscalité et la politique agricole commune imposée par l’Europe…
Les agriculteurs d’Ile-de-France organisent depuis le début de matinée un blocus de Paris. Des barrages filtrant encerclent la capitale. Les agriculteurs d’autres régions manifesteront successivement les 26 et 29 novembre. Cette fronde des agriculteurs s’oppose notamment à la nouvelle Politique agricole commune (PAC) décidée à l’Europe qui se fera au détriment de la France. Le mouvement s’accentue depuis des années : la politique agricole commune est influencée par l’élargissement de l’Union européenne. Lire la suite => http://medias-presse.info/paysans-en-colere-en-cause-la-fiscalite-et-la-politique-agricole-commune-imposee-par-leurope/
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Quand « l’adversaire de la finance » décrète en catimini l’amnistie des banques
« Dans la nuit du 14 novembre, en catimini, le gouvernement du président le plus impopulaire de France a purement et simplement amnistié d’avance les banques de toutes malversations sur l’octroi de crédits. Avec effet rétroactif, cela va sans dire.
Une « aide » tordue
Bien évidemment, l’articulation de cet article (n° 60) de la loi des finances est à la hauteur de l’hypocrisie affichée par notre petite bande de malotrus. Le motif officiel : protéger les collectivités territoriales asphyxiés par les prêts toxiques de Dexia, la banque franco-belge faillie.
Avec une condition qui ne manque pas de sel : on vous accorde une « aide » de 1,5 milliards d’euros au total… à condition que vous remboursiez Dexia de vos dettes, même illégitimes, pénalités incluses, et de manière anticipée.
Avec pour finir une modalité assassine qui achève de pieds et mains lier les infortunées collectivités locales : renoncer à « toute possibilité de contestation légale en cas de défaut de mention du taux effectif global dans les prêts » (Mediapart).
Henri Emmanuelli en acolyte zélé
Il va de soi que les collectivités locales devront AUSSI rembourser le généreux prêt de survie de 1,5 milliards consenti par la bande à Ayrault.
Plus piquant encore, c’est le député auto-revendiqué de gauche Emmanuelli, acolyte zélé, qui s’est chargé lui-même de justifier le coup de force de ses comparses de Matignon : rassurer les marchés qui risquaient de se sentir paniqués par les menaces de poursuites… et couper leurs robinets ! Henri Emmanuelli :
« Supprimer [l’article 60 et ses mesures d’amnistie, ndlr] reviendrait à semer la panique sur les marchés. C’est tout le système [du financement des collectivités locales] qui s’effondrerait alors. »
Moyennant quoi nos grands prêtres de la Vertu financière ont absous leurs ouailles indélicates pour tous leurs péchés.
A propos de fourches et de piques
Car cette affaire lamentable ne s’arrête pas aux seules collectivités locales. La mesure d’amnistie a été généralisée pour TOUS les crédits douteux octroyés à qui que ce soit, particuliers comme groupes constitués, ainsi dissuadés de faire des misères à leurs banquiers.
Martine Orange, un brin écœurée, on le serait à moins :
« Victoire des banques par KO debout face à tous. »
Certains préfets s’alarmeront ensuite de voir ressortir fourches et piques vengeresses sur fond de bonnets rouges. »
Source : Rue89; Mediapart, via : News360x.fr
http://www.contre-info.com/quand-ladversaire-de-la-finance-decrete-en-catimini-lamnistie-des-banques#more-30274 -
Un impôt contraire à la justice et au bien commun ne se justifie pas
Michel Boyancé, doyen de la Faculté libre de philosophie comparée (IPC-Paris), écrit dans l'Homme Nouveau :
"Il semble que les chrétiens doivent répondre par l’affirmative à la question de savoir si payer ses impôts est un devoir civique. Cela est posé explicitement par saint Paul (Rm, 13,7) :
« Rendez à chacun ce qui lui est dû : à qui l’impôt, l’impôt ; à qui les taxes, les taxes (…) ».
Cependant, une certaine conception contemporaine de l’État risque d’absolutiser cet acte de citoyenneté. [...]
La philosophie sociale et politique incluse dans la doctrine sociale de l’Église développe un ensemble de considérations qui relativise ce devoir civique en le subordonnant, de part et d’autre, à la justice (ce que saint Paul mentionne dans le fait de « rendre à chacun ce qui lui est dû »). Celle-ci se déploie en trois dimensions principales : distributive (dans la répartition équitable des biens), commutative (dans les échanges entre particuliers) et générale (en vue du bien de tous). Toute autorité politique et juridique doit se soumettre à ces rapports de justice, toujours en vue du bien commun, c’est-à-dire du meilleur bien des personnes en relation les unes aux autres dans l’unité d’une société politique. [...]
Il s’agit d’aider les personnes à atteindre leur bien dans le respect de leur liberté, notamment celle de conduire leurs affaires et leur vie. Cette aide ne veut pas dire ni que l’État doit laisser faire, ni qu’il doit faire à la place des personnes. Il doit leur donner les conditions, les cadres juridiques notamment, pour atteindre leur fin, assurer la justice (rendre à chacun ce qui lui est dû) notamment distributive, c’est-à-dire, comme le mentionne le Compendium de la doctrine sociale de l’Église (Conseil pontifical Justice et Paix, Compendium de la doctrine sociale de l’Église), pour la solidarité si, et seulement si, les instances intermédiaires ne peuvent le faire par leur propre moyen et discernement. C’est ainsi que l’impôt prélevé peut combler des manques (on pense aux allocations familiales, à des subventions pour aider des organismes à but non lucratif, des réductions d’impôts pour les entreprises, etc), sans tomber dans l’assistanat, destructeur de la liberté car étouffant les initiatives et particulièrement les efforts pour ne pas dépenser sans compter.
On voit donc bien que l’impôt doit être utilisé moralement par l’État et ceux qui sont chargés de la gestion publique. La mauvaise gestion, la gabegie financière, les privilèges exorbitants des personnels de l’État, etc, remettent en cause le principe du versement de l’impôt car le respect du bien commun (justice générale) n’existe plus. Par voie de conséquence, la justice est à la fois la vertu des gouvernants et celle des gouvernés. [...] Une administration pléthorique, tatillonne, étouffant les initiatives légitimes, ne permet pas une vraie justice générale. En ce sens, l’impôt ne se justifie pas.
Cependant, quand est-il légitime de ne plus payer l’impôt ? La réponse relève de la prudence c’est-à-dire du discernement sur le fait que l’État, par des lois injustes, empêche gravement la réalisation de la justice et du bien commun. Il n’y a pas de règles précises. Il s’agit de juger si, à un moment donné, le fait de ne plus payer d’impôts est légitime et s’il n’entraînera pas plus de maux. Autrement dit, le fait de ne plus payer l’impôt ou de se révolter quand manifestement il y a abus des autorités publiques, entre dans le principe général de désobéissance civile. C’est un principe à manier avec précaution mais il peut s’avérer dans certaines circonstances comme le meilleur moyen de signifier à l’État et à ses représentants que la justice n’est pas à sens unique et que la vertu n’est pas dans une seule partie de la société : ceux qui sont assujettis à l’impôt."
http://www.lesalonbeige.blogs.com/ -
Jacques Sapir: les chiffres américains sont largement sous-estimé
http://www.youtube.com/watch?v=RxKJgfczQ4Y