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économie et finance - Page 734

  • Marchandisation des ventres, un marché commun européen ?

    L’offensive libérale-libertaire en faveur du mariage  et de l’adoption pour les couples homosexuels ne date pas d’hier. Ce combat est mené avec constance depuis de nombreuses années par le lobby progressiste –pour casser le socle de la famille traditionnelle, un des piliers de la résistance au mondialisme- et  sa branche homosexualiste au nom « d’intérêts » privés ultra-minoritaires et du communautarisme. Une offensive qui s‘appuie sur une propagande constante, affichée ou sournoise, affirmée ou  insidieuse, dans les médias, les émissions  sérieuses ou de divertissements, au détour d’une publicité,  d’un téléfilm, et  qui dispose de puissants relais au sein de l’Europe de Bruxelles.

    Les humanistes éclairés des instances européistes cherchent  ainsi à légiférer sur la reconnaissance mutuelle des actes d’états-civils afin de faciliter  les adoptions à l’étranger pour les couples de même sexe. Et imposer de facto des mariages de cette nature dans les 13 pays de l’UE qui ne reconnaissent pas les unions homosexuelles.

    Le but poursuivi affirme Bruno Gollnisch est bien  une automaticité de la reconnaissance  de la parentalité homosexuelle et à la création d’un  marché intérieur du ventre féminin.

    A ce titre,  existe sur internet des sites donnant des conseils aux couples hétéros ou homos qui entendent avoir recours à la Gestation Pour Autrui (GPA),  quand bien même vous l’aurez compris celle-ci serait interdite dans leur pays.

    Le site Subrogalia, dans sa version en langue française,   prodigue ainsi  ses astuces  et offres ses services tarifés   pour mettre au point une « maternité de substitution » « en Californie,  à Moscou, en Inde, en Ukraine, en Géorgie, en Thaïlande ou au Mexique. »

    D’ailleurs en cas de  GPA dans un pays « exotique » comme l’Inde par exemple, il est précisé que  comme « beaucoup de parents le demandent » ils auront un   bébé  tout blanc , un pur «  causcasien » ;  tout juste cela prend il  « un peu plus de temps pour déterminer la mère porteuse » et « le coût du don d’ovules » est il «  un peu plus élevé »….

    Alors que la GPA est interdite sur notre sol (pour combien de temps encore ?) Subrogalia propose de « Traiter le processus nécessaire devant les tribunaux français et de légaliser le statut de votre nouvel enfant », « (superviser) la légalisation de l’enregistrement des bébé en France»?  qui « sera alors Français ».

    Il est précisé qu’il n’est pas nécessaire  d’être marié et qu’un « Gay célibataire peut accéder à la gestation pour autrui : Beaucoup de nos clients sont des personnes seules de toute condition sexuelle. Il n’y a pas d’obstacle pour un homme ou une femme gay, d’avoir un enfant par mère porteuse. Évidemment, vous pouvez le faire en tant que couple aux USA, mais pas dans autres pays ».

    Le président de l’AEMN constate une nouvelle fois la règle du  deux poids deux mesures qui règne au sein des sociétés dites « avancées » de notre continent.  Un  site  comme Subrogalia invitant à enfreindre la loi peut  s’afficher en toute légalité, à l’heure de la répression, du  flicage généralisé  par une Union européenne en pleine dérive orwellienne, de toutes pensées résistantes  non politiquement correctes et/ou rétives au « sens de l’histoire mondialiste » .  Faut-il s’en étonner ?

    http://aemn.eu/fr/2013/06/18/marchandisation-des-ventres-un-marche-commun-europeen/

  • L’euro est un système darwinien

    Les défenseurs de l'Union européenne ont tendance à parer l'euro de toutes les vertus. Politiquement, ils le présentent comme un instrument nécessaire à la construction des Etats-Unis d'Europe. Et sur le plan économique, ils l'estiment indispensable pour assurer la fluidité des marchés et des flux financiers. Dans la « boîte à outils » du parfait technocrate européen, l'euro tient lieu en quelque sorte à la fois du tournevis et du dégrippant.

    Pour tous ceux qui sont attachés aux Etats-nations, ou qui n'ont pas renoncé à leur esprit critique, la réalité est beaucoup plus inquiétante. Le ministre finlandais des Affaires européennes, Alexander Stubb, fait partie de ces personnes lucides. Il a déclaré en 2012 que « l'euro est un système darwinien ».

    On ne saurait mieux résumer la situation. L'euro est bel et bien un système darwinien parce qu'il empêche les Etats européens les plus en difficulté économique – dont la France – de restaurer par des dévaluations leur compétitivité face aux Etats européens les plus robustes – dont l'Allemagne. Il ne laisse ainsi aux Etats faibles aucun autre choix que de solliciter l'aide des Etats forts, lesquels, pourtant déjà bénéficiaires du système, en profitent pour exiger des contreparties (privatisations, politique d'austérité, mise sous tutelle...) qui renforcent encore davantage leur domination. L'ancien commissaire européen Mario Monti a qualifié ce phénomène de « créditocratie ».

    Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'euro n'a pas produit ces effets par hasard. Dès son origine, il a été délibérément conçu, sous couvert de beaux discours sur la paix et la prospérité en Europe, comme un moyen d'asseoir définitivement la domination des Etats forts sur les Etats faibles. Comme l'explique l'économiste Jacques Sapir, le traité de Maastricht de 1992, qui a décidé sa création, a été le fruit d'un « immense marchandage » dont la France et les Etats d'Europe du sud ont été les dupes. L'Allemagne a réussi à imposer la création d'une monnaie unique calquée sur le mark, donc très forte, lui permettant d'obtenir l'ouverture de leurs marchés aux exportations allemandes sans risque d'une soudaine dévaluation. C'est ce qui explique qu'aujourd'hui son excédent commercial soit essentiellement réalisé sur les pays de la zone euro, et notamment sur la France, l'Espagne et l'Italie. En 1992, l'Allemagne est parvenue à faire croire qu'en contrepartie ses partenaires bénéficieraient de taux d'intérêts avantageux, ce qui s'est vite avéré faux.

    On sait donc aujourd'hui que le traité de Maastricht a été un marché de dupes. Ce triste constat est confirmé par l'économiste et prix Nobel Paul Krugman, qui explique qu'une unification monétaire favorise toujours les Etats déjà dotés des meilleurs atouts : dans le cas de l'euro, elle a permis à l'industrie allemande d'éliminer ses rivales française et italienne qui ne pouvaient plus se défendre par des dévaluations compétitives.

    Il faut tirer les conséquences de ces analyses en revenant partout en Europe aux monnaies nationales, et en transformant éventuellement – comme le préconise Jacques Sapir – l'euro en monnaie commune. Faute de quoi la nation française disparaîtra progressivement de la scène internationale, à l'image de ces espèces dont Darwin explique qu'elles disparurent faute d'avoir su s'adapter à l'évolution du monde.

    http://www.siel-souverainete.fr/actualite/358-leuro-est-un-systeme-darwinien.html

  • 25 millions : le nombre de pauvres en Europe en 2025 si l’austérité se poursuit (Oxfam)

    Quelque 10 millions de personnes supplémentaires risquent de tomber dans la pauvreté en raison des politiques de rigueur, selon l’association Oxfam. La Grèce est particulièrement en danger.

    Oxfam se préoccupe habituellement plus des pays en développement. Cette fois, l’ONG s’inquiète pour l’Europe.

    En 2025, près de 10 millions de personnes en Europe risquent de rejoindre les rangs de la pauvreté, portant à 25 millions le nombre de pauvres au sein de l’UE, selon l’association humanitaire. L’ONG se fonde sur des recherches du groupe de réflexion Institute of fiscal studies (institut des études fiscales) dans 27 pays des 28 pays de l’UE.

    Est considérée en situation de pauvreté toute personne vivant avec moins de 80% du revenu médian (soit 14.811 euros annuels en 2011).

    “Un remède qui cherche à soigner la maladie en tuant le patient”
    L’organisation craint une “décennie perdue” à cause des politiques d’austérité. Évoquant les précédents en Amérique latine, en Asie et en Afrique, dans les années 1980 et 1990 lorsque des pays ont reçu le soutien du Fonds monétaire international, l’ONG fustige les contreparties exigées, autrement dit les plans de rigueur. “Ces politiques ont été des échecs : c’est comme un remède qui cherche à soigner la maladie en tuant le patient. Elles ne peuvent être à nouveau autorisées“, est-il écrit dans le texte accompagnant le rapport.

    Oxfam craint de devoir renvoyer des secours en Grèce

    L’ONG s’inquiète surtout pour les pays les plus touchés par la crise, à commencer par la Grèce. “En 1942 (…) Oxfam a été créé pour pousser le gouvernement britannique à alléger le blocus contre la Grèce occupée par le Nazis“, rappelle l’association. “Soixante-dix ans ans après, et un miracle européen plus tard, devrions-nous une fois de plus envoyer des secours en Grèce ?“, s’attristent les auteurs de ce rapport.

    La Tribune   http://fortune.fdesouche.com

  • Pensée unique, monnaie unique… le début de la fin ?

    Sur le site de l’hebdomadaire Marianne, a été mis en ligne le 10 juillet un excellent article de Eric Conan, « Comment la gauche a livré le peuple au FN », qui n’est pas fait pour remonter le moral du parti de l’étranger socialiste… Et qui éclaire implicitement les raisons de la rage haineuse antinationale d’un «Jean-Luc Mélenchon» rejeté par la France d’en bas puisque son « robespierrisme ne masque pas une apologie de l’immigration non régulée qui rejoint celle du Medef pour presser les salaires à la baisse. »

     M. Conan retrace parfaitement les raisons du basculement des classes populaires qui jusqu’en 1981 votaient majoritairement PS et PC, vers le vote FN et Le Pen.

     Une gauche relève-t-il, qui a «épuisé le registre de l’injure (contre les électeurs frontistes, NDLR), version les salauds de Bernard Tapie (l’heureux bénéficiaire d’un préjudice moral de 45 millions d’euros) ou version les cons de Julien Dray (le collectionneur de montres à 20 000 €). »

     Or, si « ce qui distingue l’élite digne de ce nom de l’oligarchie, c’est son souci du peuple et de ses intérêts », les classes populaires «ont bien compris que les élus n’ont aucune prise sur les délocalisations, les fermetures d’usines et la régression des statuts professionnels. »

     « Ils ont compris aussi que la crise était surtout pour eux, et qu’il y avait des gagnants de la mondialisation sauvage: grands patrons et banquiers ne se jettent pas par la fenêtre comme en 1929; ils se payent en hypersalaires ou en retraites chapeau dignes du Loto, et l’argent public éponge les conséquences de leur cupidité. »

     Et le journaliste de Marianne de noter encore que les ouvriers, employés chômeurs, agriculteurs qui composent encore la moitié du corps électoral et votent massivement FN « voient bien » à « qui reviennent » « les bénéfices de la mondialisation, dont la Commission de Bruxelles s’est faite le chantre », « tandis qu’eux n’ont droit qu’aux discours d’énarques pensionnés à vie dissertant sur le populisme et leur expliquant sans conviction qu’il faut s’ adapter ,bouger et changer de métier plusieurs fois dans sa vie ».

     Bref, « un peuple perdu de vue par des partis de gauche prisonniers de leur sociologie de cadres et de fonctionnaires ancrés dans les métropoles bobo bordées d’une ghettoïsation urbaine multiculturelle dont les désagréments ne sont pas plus maîtrisés que ceux de la mondialisation heureuse. »

     Dans la dernière livraison des Quatre vérités hebdo, André Zuliani, responsable RPF de l’Aude, constate tout aussi justement que « Des médias et des économistes chargés de désinformer plutôt que d’informer et de véhiculer la pensée unique travaillent méticuleusement et avec la plus grande servilité à stériliser toute résistance de la part de la population. »

     «La technostructure européenne affirme encore M. Zuliani multiplie les atteintes aux fondements mêmes de notre société, notamment avec le mariage gay, le programme de dépopulation des nationaux d’origine européenne, la paupérisation des familles, ou la remise en question de la propriété… Ceci montre, à l’évidence, que cette technocratie ne reculera devant rien. »

     Faut-il le rappeler et le redire sans cesse, l’Europe de Bruxelles et de la monnaie unique à laquelle le système UMPS a livré notre peuple pieds et poings liés contribue en effet grandement à cette glissade vers l’abîme de notre pays. Ce qui n’exonère non plus en rien la responsabilité des partis dits de gouvernement dans leur conduite calamiteuse des affaires dont ils ne sont pas encore défaussées (complètement) sur « l’Europe »…

     L’acharnement des politiciens européistes à maintenir à flot l’utopie ruineuse que constitue la monnaie unique dans le cadre actuel est la marque de l’incapacité intellectuelle de « nos » « technos » à sortir de leur schéma mortifère et dépassé.

     La réalité, et il faut être pourtant aveugle pour ne pas la voir, est que la zone euro est entrée en récession du fait de la politique économique et monétaire de déflation qui crée du chômage (qui atteint 12% dans la zone euro), imposée par Bruxelles, la BCE et Berlin. Une politique ultralibérale selon laquelle il faut réduire la dépense publique, baisser les salaires et les retraites (et accessoirement allonger l’âge du départ à celle-ci) pour rétablir les comptes publics.

     Nous savons aussi que l’instauration de la monnaie unique est la source de cette crise du fait de l’impossibilité de mener une politique de change cohérente en raison de la très grande hétérogénéité des économies des pays de la zone euro.

     Le 14 juin dernier, Le Monde mettait en ligne un article de l’allemand Hans-Olaf Henkel, « ancien dirigeant d’entreprise. Professeur honoraire à l’université de Mannheim », dans lequel il confessait que «Si l’on veut sauver l’amitié franco-allemande » il s’agit de « (renoncer) maintenant à la monnaie unique », que «le temps est venu de reconnaître que l’euro faillit non seulement à sa vocation économique mais à sa vocation politique.»

     «Le fossé entre les pays de la zone euro et les autres est de plus en plus alarmant. Seuls les Roumains sont encore désireux d’adopter la monnaie unique. L’éventualité d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’est sans doute pas étrangère aux décisions prises au sein de la zone euro en vue de centraliser, d’égaliser et d’harmoniser… »

     Au regard de l’histoire, dont les enseignements doivent être toujours étudiés par un homme ou une femme politique digne de ce nom, il apparaît que les tentatives passées d’unions monétaires se sont systématiquement soldées par des échecs quand celles-ci ont tenté de fédérer des pays ayant entre eux de trop grands écarts économiques, sociaux, fiscaux et culturels.

     Ce fut le cas de l’Union monétaire entre l’empire austro-hongrois et l’Allemagne qui perdura dix ans (de 1857 à 1867), de l’Union monétaire latine, qui vit le jour en 1865 entre la France, la Belgique, la Suisse et l’ Italie, et qui fut dissoute en 1925 et même de l‘Union scandinave en 1872 (Danemark, Norvège, Suède) mise sur pied en 1872, certainement la plus cohérente sur le plan économique et culturel, mais qui périclita également…

     Pour parler vrai constate Bruno Gollnisch, l’union monétaire ne peut aboutir que si elle s’appuie sur une union politique préalable : ce fut le cas notamment des Etats-Unis, de l’unité politique allemande et italienne, de la Confédération helvétique…

     Et nous touchons d’ailleurs là à une des raisons essentielles de l’entêtement suicidaire des oligarques euromondialistes à maintenir coûte que coûte l’euroland à flot, lesquels militent activement, plus ou moins en plein jour, en faveur d’une intégration-dissolution des pays européens encore plus poussée.

     La solution finale, le but ultime politico-messianique qui est le leur constate encore le président de l’AEMN, consiste bien en la suppression des Etats-nations au profit d’une entité bruxelloise qui a vocation à s’élargir aux pays non européens périphériques, première étape sur le chemin d’une gouvernance mondiale.

     Nous continuerons de nous y opposer de toutes nos forces au nom de la défense des identités, des libertés et des souverainetés de nos peuples européens.

    http://aemn.eu/fr/2013/07/15/pensee-unique-monnaie-unique-le-debut-de-la-fin/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=pensee-unique-monnaie-unique-le-debut-de-la-fin

  • Projet de budget 2014 : pas un mot des hausses d’impôt

     Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi à l'issue du Conseil des ministres que le projet de budget 2014 allait prévoir des économies d'un montant « sans précédent » de 15 milliards d'euros.
    Le Premier ministre a fait une brève déclaration sur le projet de budget à l'issue du Conseil des ministres. Les ministres Pierre Moscovici (Économie) et Bernard Cazeneuve (Budget) devaient ensuite donner une conférence de presse pour lever le voile sur le budget 2014, présenté le 25 septembre en Conseil des ministres.
    Selon M. Ayrault, « il était important pour les Français de dire exactement ce que le gouvernement veut faire pour consolider la croissance ». « C’est un budget pour le redémarrage de l'emploi, c'est la bataille centrale », a-t-il martelé.
    Pas un mot toutefois sur la spectaculaire hausse des impôts. Bah, si les socialistes n’en parlent pas, c’est que ça n’existe pas !
    Ce projet de loi de finances pour 2014 prévoira notamment, a annoncé M. Ayrault, des économies d'un montant « sans précédent » de 15 milliards d'euros.
    Le Premier ministre a outre confirmé qu'il n'y aurait pas d'augmentation de la CSG ni de la TVA, en plus des hausses déjà prévues à partir du 1er janvier 2014 pour financer le crédit d'impôt compétitivité en faveur des entreprises.
    M. Ayrault a aussi assuré qu'il n'y aurait « pas d'augmentation du coût du travail ». Au contraire, « la baisse se poursuit », a-t-il fait valoir.
    « Dans ce budget, il y a une priorité ? c'est la croissance et l'emploi (...) Ne nous dispersons pas », a lancé M. Ayrault.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com

  • Le chômage s’aggrave : pas d’amélioration en vue

    La situation s'est aggravée au 2e trimestre sur le front de l'emploi avec la disparition de près de 35.000 postes dans le secteur marchand et, les perspectives restent moroses jusqu'à fin 2013.
    Aujourd’hui, l’inversion de la courbe du chômage promise par le gouvernement socialiste n’est plus à l’ordre du jour.
    Malgré un rebond surprise de la croissance au 2e trimestre (+0,5% selon l'estimation de l'Insee), les chiffres publiés mercredi par l'Institut de la statistique révèlent une détérioration de l'emploi salarié: 34.600 postes ont été rayés de la carte au 2e trimestre, après 4.700 au trimestre précédent.
    Au 2e trimestre, tous les secteurs d'activité ont été frappés par cette dégradation, amorcée mi-2012.
    Signe jugé inquiétant par les économistes: après une fugace embellie au début de l'année, l'intérim, sensible à la conjoncture et réputé précurseur des évolutions à venir du marché de l'emploi, repart à la baisse (4.000 postes supprimés).
    Au total, depuis l’élection de Hollande, plus de 140.000 emplois ont été rayés de la carte (-0,9%).
    L'institut de recherche économique Natixis prévoit encore 76.000 nouvelles destructions d'emploi dans la 2e partie de l'année, soit une année 2013 plus noire encore que 2012.
    "On est sorti du creux de la crise. On aura des taux de croissance nuls ou légèrement positifs dans les trimestres à venir, mais il est probable que cette croissance ne sera pas très riche en emplois: on restera de fait dans des rythmes de croissance très insuffisants pour créer de l'emploi", pronostique-t-il en fixe la barre à 1,5% de croissance annuelle environ, à l'instar de nombreux autres économistes.¢
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • L'échec pour tous

     

    Le numéro de septembre de Politique magazine vient de sortir. Extrait de l'analyse politique d'Hilaire de Crémiers :

     

    P"La réalité pourrait bien contredire les fausses assurances de ces politiciens dont la médiocrité d’esprit se couvre de la raison d’état. Le rêve socialiste ne dure jamais plus d’un an. Après, il faut payer. Non, François Hollande n’a pas été très malin en faisant croire au mois de juillet que, grâce à lui évidemment, la reprise économique était dorénavant l’actualité qu’il allait devoir gérer. Il était heureux de le dire et de le redire en toute simplicité avec ce sourire béat qui reflète si profondément sa vie intérieure. Il se donnait ainsi le beau rôle en insistant sur les résultats calamiteux du quinquennat précédent selon le jeu de cette alternance politicienne qui consiste essentiellement à éreinter le prédécesseur pour se faire valoir. Mais un tel calcul est aujourd’hui risqué. Pendant tout l’été, il n’a été question dans les discours de Hollande, d’Ayrault, de Moscovici que de ce « frémissement » de 0,5 %, signe annonciateur pour eux des lendemains heureux promis par le socialisme éternel et singulièrement par le candidat Hollande, son messie d’aujourd’hui : le mariage pour tous déjà légalisé, la retraite pour tous sans effort et le plus tôt possible, la croissance pour tous, l’éducation démocratique pour tous, le succès pour tous, les loisirs pour tous, la drogue pour tous, le partage des richesses évidemment pour tous, la liberté pour tous, même et surtout pour les récidivistes, les violeurs et les assassins qui, du coup, seront très gentils et avec qui il faudra aussi être très gentils s’il leur vient l’idée de recommencer, en application de la prochaine loi pénale si finement et si fermement concoctée par celle qui garde les Sceaux et qui, assurément, n’a jamais connu cette chance, pas encore, d’être assassinée, volée ou violée.

    L’avènement de cette société radieuse n’est, bien sûr, possible que par l’exclusion préalable et méritée de ceux qui refusent cet univers nouveau, ce « renversement de civilisation », selon le terme approprié qui a été employé, conçu et prédit par les brillants cerveaux de notre gauche illuminée dont la prophétesse Taubira à la voix rauque et oraculaire, le grand-prêtre Peillon à la voix si liturgiquement religieuse sont les plus éclatants exemples. Comme dans le roman d’anticipation de George Orwell, il y aura le ministère de la Vérité, chargé de l’éducation, de l’information et des loisirs programmés, le ministère de l’Amour, chargé de la justice et de l’uniformisation des esprits, s’il le faut par la rééducation musclée des récalcitrants, le ministère de l’Abondance, chargé de gérer la pénurie en faisant croire que l’Etat-providence de Big Brother assure la juste satisfaction des besoins de tous, le ministère de la Paix, chargé, comme il se doit, de faire la guerre. Nous y sommes ou presque. Mais comme toutes les expériences du passé l’ont prouvé, ce socialisme fumeux aboutira à des catastrophes. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/