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économie et finance - Page 737

  • PEA, PEL, assurances-vie : l’Etat socialiste s’attaque sauvagement à l’épargne des Français

    MAJ 27/10/13 : devant l’émoi suscité par cette loi, le ministre du Budget Bernard Cazeneuve a annoncé dimanche que le gouvernement allait extraire les plans d’épargne en actions (PEA), plans d’épargne-logement (PEL) et épargne salariale. Mais d’autres formes d’épargne restent frappées, et surtout, la préparation des esprits se poursuit.

    Les députés ont voté mercredi une hausse brutale du taux de «prélèvements sociaux », à 15,5 %, pour certains contrats d’assurance-vie, les plans d’épargne en actions (PEA) et plans d’épargne logement (Pel).

    Ils ont décidé que cette mesure s’appliquait dès le 26 septembre (avant le vote donc, pour empêcher les gens de réagir), sur les placements faits à partir de 1997 !
    Il s’agit donc bien d’une mesure rétroactive, prenant au piège les Français qui ont pu épargner .

    Ils n’osent pas encore taper directement dans les comptes bancaires, mais on y vient par étapes.

    Une mesure scandaleuse et injuste à l’encontre du peuple, votée par 64 voix contre 22 (sur 577 députés, payés une fortune)…

    Le gouvernement espère ainsi extorquer au peuple 600 millions d’euros.

    Le prétexte évoqué cette fois est le fameux trou de la sécurité sociale (creusé par l’Etat en bonne partie au profit des étrangers).

    Tiens, c’est le même montant que l’Aide médicale d’Etat (AME), versée gracieusement à tous les clandestins qui entrent en France en violant la loi !
    Ca nous rappelle aussi les 500 millions d’euros d’aide à la Tunisie islamisée promis par François Hollande en juillet dernier !

    Ou encore, la dette actuelle de l’Algérie antifrançaise envers la France, et qui s’élève à … 600 millions d’euros !

    http://www.contre-info.com/

  • Ecotaxe : le feu sous la Breizh

    Le gouvernement a reporté au 1er janvier 2014 l'application (complexe et coûteuse) de l'écotaxe, cette transposition d'une directive européenne votée à l'unanimité par l'UMP et le PS en 2009. Il a promis un abattement de 50 % aux Bretons en raison de leur éloignement géographique. Exempté la route nationale 164 ainsi que les départementales et les communales. Mais les exploitants et transporteurs agricoles bretons, qui étaient un millier à manifester hier à Pont-de-Buis (Finistère), ne lâchent rien :

    Bretagne 3

    "Les manifestants, dont certains encagoulés, ont lancé l'assaut peu après 14h [hier], jetant des pneus en feu et d'autres projectiles, provoquant une réplique de lacrymogènes. Au milieu des fumées, des tracteurs se sont dirigés vers le barrage des forces de l'ordre, arrachant les traverses de la voie express. Des scènes de guérilla ont alors commencé sur les collines qui entourent le portique avec plusieurs blessés à déplorer du côté des manifestants, dont un homme qui a eu la main arrachée et a été évacué par hélicoptère, selon les pompiers. La préfecture du Finistère faisait état de deux blessés du côté des manifestants.

    L'autre cible des manifestants : le dernier des trois portiques écotaxe du Finistère encore en état de fonctionner. Les manifestants avaient déjà tenté de s'en prendre à ce portique il y a une semaine, en vain. Cette fois ils étaient venus en force avec environ 250 camions, des tracteurs et des remorques pleines de pneus, de choux-fleurs et de bottes de paille, selon la police.
    Ils avaient par ailleurs enfilé des bonnets rouges, 900 en tout, distribués par les organisateurs, le symbole de la révolution antifiscale en Bretagne au XVIIe siècle, sous l'Ancien Régime."
    Le portique a tenu bon. Suite le 2 novembre, avec un nouveau rassemblement à Quimper.

    Louise Tudy

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les dessous de la contestation fiscale

    Il n’est désormais question dans la presse que de « ras l’bol fiscal », de « matraquage fiscal », voire d’« assommoir fiscal ».

    Le quotidien Les Echos dont je suis un fidèle lecteur, car c’est le journal de référence en économie et qu’il est remarquablement informé, n’y échappe pas. Voici quelques titres de « Une » : le 14 octobre, « Impôts : le cri d’alarme des banques », et en sous-titre « Leur taux d’imposition bat des records ». Le 9 octobre : « Le ras-le-bol fiscal mobilise 2.000 patrons à Lyon », le 8 octobre : « L’impôt sur les sociétés porté à un niveau record ». Le 10 octobre, Eric Le Boucher, éditorialiste, affirme que « l’impératif budgétaire écrase tout, jusqu’au bon sens ». Le 17 octobre, Xavier Fontanet, chroniqueur (et professeur à HEC) parle de « l’effarante montée des impôts » qui « assomment les assujettis », reprenant ainsi un thème qu’il avait déjà développé les 3 et 10 octobre où il proposait d’aligner la dépense publique française (56 % du PIB) sur la moyenne OCDE (45 %). Edouard Tétreau, autre chroniqueur régulier, dénonce le 9 octobre les « faux emplois subventionnés à profusion et de moins en moins qualifiés, financés par des taxes sans fin ».

    Mais le champion toute catégorie, véritable sniper tirant sur tout impôt qui bouge, c’est Jean-Francis Pécresse, dont tous les éditoriaux depuis un mois et demi portent sur ce thème. Ainsi, le 9 octobre, il écrit : « quand 2 % des ménages acquittent à eux seuls 40 % du produit de l’impôt sur le revenu – eux qui ne perçoivent que 13 % des revenus -, la moindre hausse de la pression fiscale a des effets d’éviction passifs. »

    L’affirmation de Jean-Francis Pécresse sur la part de l’impôt (sur le revenu) acquitté par les 2 % les plus aisés n’est pas fausse. Elle est seulement insuffisante. Car ce cinquantième le plus riche de la population – 1,3 millions de personnes, 600.000 ménages – détient aussi un quart du patrimoine total et, s’il payait en 2011 en moyenne 38.000 € d’impôt (sur le revenu et l’habitation) par an et par ménage, c’est parce que son revenu avant impôts était en moyenne de 300.000 €. Après impôts, il lui restait donc, en revenu disponible, 262.000 €, un peu plus de 20.000 € par mois. Soit 8 fois plus que le ménage moyen, et 25 fois plus que chacun des ménages du dixième le plus pauvre.

    J.-F. Pécresse préférerait-il que l’impôt pèse sur ce dixième le plus pauvre (mais à eux tous, ces pauvres n’ont pas de quoi payer moitié de l’impôt et il ne leur resterait rien pour vivre) ? Ou même, peser d’un montant égal sur chacun des ménages (chacun verrait alors son revenu annuel amputé de 2.200 €) ? Que les 2 % les plus riches payent 3 fois plus d’impôts que leur part dans le revenu disponible des ménages ne me paraît pas anormal : c’est l’objet même d’un impôt progressif. Est-ce trop ? Je ne le pense pas. Mais sans doute, si j’étais dans ces 2 %, mon appréciation rejoindrait celle de J.-F. Pécresse. Au fond, y a-t-il un seul ménage en France qui ne se trouve trop imposé par rapport aux autres ?

    Ceci dit, les prélèvements obligatoires augmentent, c’est vrai : en 2014, ils devraient représenter 46 % du PIB, contre 43 % en 2008 [1]. Soit un des plus hauts niveaux de l’Union européenne (avec le Danemark). Mais si, dans l’OCDE, les dépenses publiques sont moindres qu’en France, cela tient essentiellement au fait que certaines dépenses – en matière de santé, d’éducation ou d’assurance vieillesse – sont nettement moins socialisées qu’en France.

    Par exemple, selon l’OCDE, 77 % des dépenses de santé sont couvertes par les prélèvements obligatoires en France, contre 48 % aux Etats-Unis. Même chose pour les retraites publiques : elles pèsent 6 % du PIB aux Etats-Unis, 12 % en France. Ces deux seuls postes représentent donc, pour les Etats-Unis, une « économie » apparente de dépenses publiques de l’ordre de 10 % du PIB. Mais en contrepartie, les ménages doivent en assumer la charge sous forme de dépenses privées qui réduisent d’autant leur niveau de vie effectif.

    Contrairement à ce que laissent penser les partisans d’une baisse drastique de la dépense publique, celle-ci devrait donc porter essentiellement sur la protection sociale. Certes, on peut sans doute réduire quelque peu la dépense publique sans toucher à la qualité des services publics, notamment en réduisant le fameux « mille-feuilles administratif ». Mais ne nous leurrons pas. Les économies possibles dans ce domaine portent au plus sur 2 à 3 points de PIB [2] : au-delà, c’est forcément la qualité des services publics qui se dégraderait. Selon la comptabilité nationale, hors protection sociale et santé, la dépense publique française représentait 24 % du PIB en 2012 (dont 6 % pour l’enseignement), une proportion similaire à celle des autres pays de l’OCDE.

    En revanche, nos dépenses sociales (protection sociale et santé), représentent 32 % du PIB, contre 22 % dans l’ensemble de l’OCDE. Dans le domaine de la santé et de la retraite, une part des dépenses plus élevée qu’ailleurs est socialisée. Ce qui permet de réduire les inégalités et d’assurer à peu près à tous un accès aux soins et à une retraite acceptable. Si les dépenses publiques dans ces deux domaines étaient réduites de 10 points de PIB, elles ne disparaîtraient pas, mais seraient transférées aux ménages, et la partie la plus modeste d’entre eux ne pourrait sans doute pas les assumer, ce qui réduirait leur accès aux soins et à une retraite décente.

    Certes, en théorie, réduire de 10 points de PIB les prélèvements obligatoires finançant la santé et les retraites, serait une opération blanche : par exemple, le salaire net serait majoré du montant des cotisations qui ne seraient plus prélevées sur le brut, ce qui permettrait de cotiser à des organismes privés assurant les mêmes garanties. Passons sur le fait que ces organismes privés, en concurrence, seraient sans doute plus coûteux (les frais de gestion de l’assurance maladie publique en France sont, proportionnellement, cinq fois moins coûteux que ceux des complémentaires santé). Car ce n’est qu’un aspect secondaire du problème.

    En fait, si la partie la plus aisée de la population met en cause la protection sociale, c’est que celle-ci comporte un aspect redistributif relativement important, même dans sa partie « assurantielle » (comme les retraites ou la santé). En gros, les couches populaires (le dernier tiers de la population) payent nettement moins pour leur protection sociale qu’elles ne perçoivent, tandis que c’est l’inverse dans le tiers le plus favorisé de la population. Et ce caractère redistributif (présent dès la création des « assurances sociales » en 1945) s’est accentué au fil du temps, en bas de l’échelle par le biais de cotisations de plus en plus réduites pour les plus modestes (exonération de CSG pour les plus pauvres, fortes réductions de cotisations patronales pour les salaires proches du Smic), et de financements de plus en plus élevés pour les mieux lotis (plafonnement du quotient familial, mise sous condition de ressources de certaines prestations familiales, hausse des prélèvements sociaux sur les revenus de placement, etc.).

    Ce tiers favorisé accepte de moins en moins de payer pour les autres et, du coup, la protection sociale qui repose largement sur des formes plus ou moins accentuées de mutualisation (très forte pour l’aide sociale, forte pour les prestations familiales et la santé, moindre pour les retraites) est aujourd’hui au cœur de la contestation fiscale. Les pigeons, poussins et autres volatiles s’estiment plumés, ils le disent haut et fort, et ce discours trouve un écho même dans les couches moyennes (le tiers central de la distribution), voire populaires, qui ont tendance à s’estimer victimes également, mais au bénéfice des immigrés, ce qui fait les affaires du FN.

    La question de la dette publique, on le voit, dépasse beaucoup en réalité l’aspect comptable apparent, et met désormais en jeu la cohésion sociale tout entière. Dénoncer le « matraquage fiscal », en réalité, c’est refuser la solidarité.

    ———————–

    Notes :

    [1] Les recettes non fiscales – revenus du domaine public, remboursement de prêts publics, participation des ménages à certaines dépenses publiques comme les inscriptions à l’Université ou en bibliothèque municipale par exemple – représentent chaque année entre 7 et 8 % du PIB, si bien que 56 % de dépenses publiques devraient être couvertes par 49 % de prélèvements obligatoires (au lieu de 46 % actuellement) pour qu’il n’y ait pas de déficit public. Un « détail » qu’omet Xavier Fontanet dans sa chronique.

    [2] Ce qui, entre parenthèses, signifie que la suppression du déficit public (actuellement de 4,5 % du PIB) ne peut passer que par une hausse des prélèvements, et pas seulement par une baisse des dépenses, sauf à retrouver rapidement un rythme plus élevé de croissance économique sensible (1 point de croissance économique engendre 0,5 point de PIB de recettes publiques), soit, à défaut, à faire porter la hache sur la protection sociale (retraites notamment).

    Denis Clerc

    http://fortune.fdesouche.com/330071-les-dessous-de-la-contestation-fiscale#more-330071

  • Taxes et impôts oui, mais pour qui ?

    Ce sont 44 nouvelles taxes qui ont vu le jour depuis que la France connait la Hollandie, soupe semblant concoctée à la fois par Ionesco, Kafka et Beckett. L’installation des radars aussi bien en ville – les caméras placées sur les feux tricolores – qu’en rase campagne, ont le même objet : renflouer une balance déficitaire. La France assujettie au binôme Hollande-Ayrault subit donc la même punition que lors du quinquennat précédent, durant lequel le tandem libéral Sarkozy-Fillon nous avait infligé punition similaire.
    L’erreur que l’on pourrait commettre serait de croire que ces taxes bénéficient à l’Etat. Rappelons que dans le cadre de la logique libérale, il faut avant tout favoriser les entreprises. Par exemple en diminuant leur imposition mais aussi en leur accordant la possibilité d’employer avec des clauses de contrat précaires. Si Laurence Parisot vantait en son temps la prise de risque chez les salariés, elle se gardait bien d’inciter les multinationales qu’elle représentait, à embaucher en Cdi, alors que cela eut été justement prise de risque : « Faîtes ce que je dis, pas ce que je fais. ». Pas un hasard non plus si les multinationales sont imposées à hauteur de 7.5% alors que les petits commerçants sont assommés à plus de 33%. On considère donc, dans la logique libérale, que moins d’impôts pour les grandes entreprises, c’est pour elles possibilité d’investissements mais aussi d’emploi. Or, ce sont ces mêmes entreprises, frileuses qui n’osent investir, préoccupées exclusivement par l’argent qui délocalisent.
    Parce que les différents gouvernements successifs de droite et de gauche se refusent à imposer à un taux normal les grandes entreprises, il manque de l’argent dans la cassette du budget de l’Etat. D’où le recours aux particuliers, aux Français « normaux », ceux la mêmes qui font la France du quotidien, que ces gouvernements décident volontairement d’opprimer fiscalement via taxes et impôts. Bien avoir donc présent à l’esprit, qu’à chaque paiement via impôt et taxe, ce sont les multinationales apatrides qu’on vous force à financer et nullement l'Etat français.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFlkZylAlkZngemZSD.shtml

  • Les millions d’euros gaspillés par les mairies en congés supplémentaires offerts à leur personnel

    Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, a publié un intéressant rapport sur les collectivités locales.

    A six mois des élections municipales, il signale bien des dérapages commis par des maires.

    Ainsi à Toulouse, un régime particulier accordant des jours de congés supplémentaires aux employés de mairie  a coûté 8,6 millions d’euros pour l’année 2009. Et pour remplacer les agents en congés, la ville a du faire appel à 272 équivalents temps plein.

    A Strasbourg, le rapport constate que les jours de congés supplémentaires offerts aux employés de mairie ont coûté la bagatelle de 6 millions d’euros pour la seule année 2010 et que l’absentéisme pour maladie ordinaire y représentait l’équivalent de 378 emplois pour cette même année !

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  • Déjà 595 000 euros dépensés pour la famille de Leonarda (ou les impôts de 238 foyers sur un an)

    L’affaire Leonarda est symptomatique d’une France en crise dans laquelle les français se divisent. Avec 2.000 milliards de dette et 2 millions de foyers imposés en plus cette année, calculons les dépenses engendrées par Leonarda afin de cerner les enjeux ayant poussé un président de la république et son ministre de l’intérieur à enfreindre la loi internationale et la justice française en insistant pour qu’elle revienne.

    La famille de Leonarda (deux adultes et cinq enfants) est arrivée il y a 4 ans et 8 mois en France. Elle a été prise en charge en CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asile). Sachant ces tarifs donnés par le gouvernement et l’INSEE :

    • Les demandeurs d’asile hébergés en CADA bénéficient de l’allocation mensuelle de subsistance 718 euros (couple et 4 enfants) + 110 euros par enfant supplémentaire.
    • L’allocation temporaire d’attente, dispositif prévu de manière subsidiaire à l’hébergement. Son montant s’élève à 11,20 € par jour et par adulte en 2013
    • En 2013 une place en CADA coûterait en moyenne 24 € par jour par personne
    • Dépense moyenne par élève/an (INSEE) : 8.312 euros
    • Montant de l’aide juridictionnelle « gratuite » par année : 1.200 euros/ an
    • Santé (sécurité sociale+ CMU équivalent à l’AME) :  2 900 euros en moyenne par immigré clandestin/an
    • Si l’on rapporte le coût total de cette politique au nombre de personnes effectivement reconduites et non prises en charge par l’OFII, on aboutit à un coût moyen unitaire global de 12 645 euros
    • L’aide au retour volontaire (ARV) a été versée à 4 726 personnes en 2011. Elle concerne des étrangers visés par une obligation de quitter le territoire français ou un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. L’aide financière s’élève à 2 000 euros par adulte seul et à 3 500 euros par couple, avec 1 000 euros par enfant mineur jusqu’au troisième enfant inclus et 500 euros à partir du quatrième enfant.
    • Selon France Terre d’Asile, un mineur étranger isolé coûte en moyenne 50.000 euros/an.

    Question 1 : Combien a coûté la scolarité de Leonarda, brillante élève à l’accent franc comtois et absente un jour sur trois ?

    8.312 euros * 4,16= 34 577, 92 euros

    Question 2 : Combien a coûté la venue de cette famille, présentée comme une chance pour la France ?

    Sa venue correspond à son maintien tout le temps qu’il a duré et pas à son arrivée seule. Il faut une grosse addition.
    Il y a 7 personnes (deux adultes, 5 enfants), restées 4 ans 8 mois. Léonarda a-t-elle été la seule à être scolarisée? On le supposera dans la flemme d’aller vérifier.
    On se retrouve donc avec :
    - Allocation mensuelle de subsistance : 718€ + 110€ = 828€ par mois, en un an ça fait 9.936€.
    - Allocation temporaire d’attente : seulement pour les adultes, donc 22,40€ par jour, soit 8.716€ par an.
    - Places en CADA : 7 personnes, 7 x 24 = 168€, soit 61.320€ par an.
    - École : voir résultat ci-dessus, 5.541,33€ par an.
    - Aide juridictionnelle : vaut pour toute la famille, 1.200€ par an.
    - Santé : 2.900€ x 7 = 20.300€ par an.
    - Coût moyen du renvoi : 12.645€ par personne et par an, donc 88.515€ pour la famille entière. Mais ce n’est qu’une seule fois.
    - ARV : 3500€ (couple) + 3 x 1000€ + 2 x 500€ = 7.500€. Mais ce n’est également qu’une seule fois.

    On a donc 107.013,33€ par an cumulés.
    Sur 4 ans 8 mois, on multiplie par 4,66, ça fait 498.682,118€.
    Plus le renvoi, ajoutons 96.015€…

    Ça nous fait 594.697,118€ normalement.

    Question 3 : En sachant qu’un foyer fiscal français paie 2.497 euros d’impôts /an, combien aura t-il fallu de foyers pour financer cette « aventure » ?

    594.697,118/2.497 = 238,1 

    Il aura fallu les impôts de  238 foyers pendant un an pour payer la facture Leonarda

    Question 4 : Jean Marc Ayrault a promis d’envoyer 15 millions d’euros à la Bretagne, région victime de vagues de licenciements, en valeur « Leonarda », combien d’aides à l’intégration réussie de familles italo kosovares cela représente t-il ?  

    Eh bien, 15.000.000€ divisés par 594.697,118€, ça nous fait 25,2 familles Dibrani à l’arrondi inférieur (25,2229236 précisément).

    Donc Ayrault a donné aux bretons l’équivalent de l’aide donnée par l’état à 25 familles de roms (sur les 17 000 roms recensés) pendant moins de cinq ans.

    Question 5 : Combien coûterait le retour de Leonarda, seule, jusqu’à sa majorité, scolarité incluse ?

    3 ans jusqu’à la majorité, donc 3 fois 50 000 euros = 150 000 euros

    Source

    http://www.contre-info.com/deja-595-000-euros-depenses-pour-la-famille-de-leonarda-ou-les-impots-de-238-foyers-sur-un-an#more-29879

  • Octobre noir pour les médias

    Lu ici :

    "France Télévisions, Ouest-France, Lagardère Active, Courrier International (groupe Le Monde)... Octobre est particulièrement sombre pour l'emploi dans les médias en France. En compilant les annonces récentes, c'est au moins un millier d'emplois qui sont menacés. (...)

    La tonalité générale est sans appel : "C'est catastrophique", s'alarme le Syndicat national des journalistes (SNJ). Sur l'ensemble de l'année 2013, au moins 1 500 emplois ont été supprimés ou sont menacés de l'être, selon les annonces recoupées à partir de sources de presse (...)."

     

    Nombre d'emplois menacés ou supprimés dans les médias en 2013 :

    • Lagardère Active : 383 (soit 10,24 % des emplois)
    • France Télévisions : 361 (4,08 %)
    • Nice-Marin : 200 (20 %)
    • Sud-Ouest : 140 (13,85 %)
    • Ouest-France : 137 (9,13 %)
    • L'Union : 87 (24,72 %)
    • Le Figaro : 80 (8,89 %)
    • Express-Roularta : 75 (10 %)
    • Courrier International : 22 (27,85 %)
    • Le Nouvel Obs : 20 (8,33 %)
    • Journaux du Midi : 18 (1,88 %)
    • Marianne : 10 (13,70 %)
    • Dijonscope : 9 (100 %)
    • Marie-Claire : 8 (1,60 %)
    • Newsring : 7 (50 %)

    Les subventions vont-elles fondre aussi ?

    Louise Tudy

  • Baisse des pretstations familiales

    Pour Le Point, il s'agit d'un "recentrage". Jugez plutôt :

    "Les députés ont adopté vendredi des dispositions recentrant certaines prestations familiales sur les familles les plus modestes, au grand dam de la droite et du Front de gauche. [...]

    Le montant de l'allocation de base de la Paje (prestation d'accueil du jeune enfant) sera divisé par deux pour les familles ayant des ressources dépassant un certain seuil. Cette modulation s'appliquera aux enfants nés à partir du 1er avril 2014. La mesure devrait générer des économies de 40 millions d'euros en 2014 et 600 millions en 2016.

    Le montant du complément de libre choix d'activité (CLCA), qui aide les parents réduisant ou cessant leur activité professionnelle pour s'occuper de leur enfant, sera uniformisé pour tous les allocataires, quel que soit le niveau de leurs ressources. L'économie attendue s'élève à 30 millions d'euros en 2014.

    Le complément familial sera majoré de 50% en plus de l'inflation pour les familles nombreuses vivant sous le seuil de pauvreté à l'horizon 2018. Cette mesure, qui doit toucher quelque 400.000 familles à partir du 1er avril 2014, aura un coût de 63 millions d'euros en 2014 et de 380 millions à partir de 2018."

    Encore une fois, le gouvernement confond politique sociale et politique familiale. La politique familiale ne consiste pas à aider les familles dans le besoin mais à rendre justice à ces familles qui collaborent au bien commun en ayant des enfants qui seront les cotisants de demain.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « L’art caché - Les dissidents de l’art contemporain » de Aude de Kerros

    24/27 Octobre 2013 : les délires du non-art contemporain s’affichent à la FIAC. Une occasion pour Polémia de signaler la réédition de « L’art caché » d’Aude de Kerros consacré aux « dissidents de l’art contemporain. Voici la critique que Polémia en avait faite en 2008.
    L’essai est passionné et parfaitement documenté. Il est aussi polémique et lucide. Pour Aude de Kerros : « La révolution de l’art contemporain n’est pas une révolution des formes mais une subversion conceptuelle. »
    L’ « art contemporain » ne signifie pas l’art d’aujourd’hui. « C’est un label qui estampille une production particulière parmi d’autres : l’art conceptuel promu et financé par le réseau international des grandes institutions financières et culturelles et, en France, par l’État.
    Créé de toute pièce par les grands marchands américains, qui ont imposé cette nouvelle forme d’art en la différenciant ainsi de ce qu’il était convenu d’appeler jusque-là « l’art moderne », cet « art contemporain » serait né dans les années 1960, pour succéder à l’ « art moderne », enterré sans fleurs ni couronnes après une soixantaine d’années d’existence. Il devient alors le seul art légitime et officiel : « En France, on trouve normal que l’État prenne en charge les frais de la consécration d’artistes français à New York, aide les galeries à être présentes sur les foires de Bâle, Londres ou Miami… Mais sait-on que plus de la moitié des achats d’ “AC” par les Frac (Fonds régional d’art contemporain) et Fnac (Fonds national d’art contemporain) se font hors de France et contribuent à consacrer des artistes principalement anglo-saxons à l’international sans contrepartie aucune ? On s’interroge sur cette stratégie et surtout ses mobiles. » Le beau, d’un coup, semble être délaissé au profit de la spéculation.
    Or, la présentation officielle quasi exclusive de cet « art contemporain » occulte une abondance créative : l’art dit « caché ». Face à cet art officiel qui obéit à des règles et des codes bien précis, il existe bien un « art caché » que l’on peut définir comme la suite de l’art, la modernité naturelle. Il est caché dans la mesure où ceux qui font la loi dans le monde de l’art lui dénient le droit d’exister ou l’occultent en le baptisant « art d’arrière–garde » ou « art pastiche ».
    On y trouve aussi bien le « grand art » que les artistes amateurs. Plus encore, le « grand art » aujourd’hui suit des voies singulières ; il n’est plus porté par aucun style ; il est donc difficile à reconnaître et à apprécier. Mais il existe et qui veut le chercher le trouve !
    Certes, la sculpture, la peinture, ne sont pratiquement plus enseignées à Paris. Eh bien, malgré cette vacuité des écoles des beaux-arts, cet art dissident, que nous révèle Aude de Kerros, est bien présent et les peintres amateurs qui vont jusqu’à louer de petites galeries pour exposer sont foison.
    Cet essai très documenté, écrit par une femme de l’art, raconte l’histoire et dépeint la nature de l’art contemporain et, surtout, il dévoile cet art dissident que l’art officiel cache.
    René Schleiter, Polémia, 03/03/08
    Aude de Kerros,  L’art caché – Les dissidents de l’art contemporain , éd. Eyrolles, 2007, 288 p., 24 euros.
    http://www.polemia.com/lart-cache-les-dissidents-de-lart-contemporain-de-aude-de-kerros/

  • Au bon sens

    Votre indépendance et liberté mais aussi votre santé doit passer par le choix de votre alimentation, celle-ci est essentielle à votre survie et à ceux qui vous entourent. Comment peut-on imaginer se nourrir de produits gazés chimiquement et traité sans à aucun moment ne pas subir et quelquefois sur une autre génération les conséquences néfastes de la chimie ? Comment êtes-vous assez inconscient pour vous nourrir de produits n’ayant quelquefois plus le goût d’antan où manger des animaux ne voyant que la lumière artificielle, ne pouvant plus se déplacer et vivant dans des conditions telles, que l’esprit s’il ne se voilait la face condamnerait par simple humanisme. Il vous faut donc comprendre qu’il n’y a d’alternative que dans le contact avec les producteurs directement et ainsi vous éloigner des centres commerciaux, fer de lance du mondialisme, chez qui nous nous soumettons chaque jour !
    Notre manière de penser, de nous alimenter, de nous soigner, de nous comporter sont des actes de résistance comme de libération face à un système qui par sa perversité nous tient à chaque acte de notre vie et créé les conditions de notre asservissement perpétuel. Notre contestation du système est nulle si elle se limite aux idées, si après nous jouons du cadi dans les surfaces du mondialisme, si nous absorbons des tranquillisants en surdose et terminons nos soirées par un voyeurisme benêt de l’abrutissement télévisuel. Il ne peut y avoir qu’une seule alternative pour ceux qui marchent avec l’histoire, pour ceux qui ne veulent pas laisser l’usure et le monde de la finance gouverner et manipuler nos enfants, c’est celui de la résistance en vue de la libération. Cette libération viendra, lorsque nous aurons pris conscience de cela, lorsque plusieurs dizaines et bientôt centaines de familles, sortiront du schéma, de la matrice du système. Il arrivera un moment, sans violence, où ce monde superficiel bâti sur l’argent et l’usure n’aura plus de prise sur un peuple s’étant remis debout. Ce jour-là, nous reprendrons alors le chemin oublié, ou notre peuple s’élevait, ou celui-ci était maître de son destin.

    Frédéric Winkler

    Nous vous proposons pour les citadins la solution qui suit avec "Au Bon Sens" pour nous éviter d'entendre que la bio c'est trop cher, c'est loin, j'ai pas le temps etc... le problème réside seulement dans la question :"Est-ce que je suis décider à agir" Les plats préparés bio livrés chez vous en vente sur www.aubonsens.fr