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économie et finance - Page 810

  • Surconsommation médicale et chirurgicale : la loi de l’argent

    Surconsommation médicale : des responsabilités partagées.
    Tel est le titre d’une communication du Docteur Nicole Delepine, responsable de l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital universitaire Raymond Poincaré à Garches.
    Pour les doctrinaires libéraux la maîtrise des dépenses de santé passe par la privatisation puisque le même acte coûterait moins cher dans le secteur public que dans le secteur privé. Pour les gestionnaires publics des Agences régionales de santé (ARS), le salut financier suppose la rationalisation et la performance des structures. Au final on trouve la loi de l’argent qui débouche sur la surconsommation médicale dénoncée par les professeurs Debré et Even dans le Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux ; ou par la pédiatre et oncologue Nicole Delepine dans Le Cancer, un fléau qui rapporte.
    La chirurgie a bonne réputation : à juste titre, en raison de ses succès, dans le domaine cardiaque notamment ; mais aussi à tort, car le souci de rentabiliser les équipements, l’appât du gain, la crainte des procédures pénales, l’excès du principe de précaution et la soumission naïve à la publicité et à la propagande expliquent la multiplication des interventions inutiles : césariennes (dans 20% des naissances), ablation trop systématique de thyroïdes ou de prostates, prothèses du genou superfétatoires.
    De telles interventions sont économiquement rentables pour le secteur hospitalier (public ou privé) mais coûteuses pour la Sécurité sociale et nuisibles à des patients dont ils aggravent le taux de morbidité sans améliorer l’espérance de vie.
    Polémia donne ici en lecture un article du docteur Delepine paru dans economiematin.fr sur « La surconsommation médicale : des responsabilités partagées ». L’auteur y pointe la responsabilité partagée des chirurgiens, des gestionnaires, des normes et des quotas, du ministère et des médias mais aussi des patients.
    Polémia.

    La surconsommation médicale n’est pas que médicamenteuse. Les responsabilités sont partagées entre gestionnaires, agences sanitaires, médecins, patients et médias.

    La santé n’est pas un bien de consommation comme les autres. La soumettre aux lois du marché induit des comportements nuisibles.

    La multiplication des indications de césariennes passées de 10% à 20 % des accouchements en France entre 1980 et 2010 est officielle. Les appendicectomies sans appendicite, les coloscopies rapprochées et gastroscopies , les arthroscopies, sont d’autres exemples connus de tous.

    Les chirurgiens sont payés à l’acte. Plus ils opèrent, plus ils reçoivent d’honoraires. Le chirurgien ne peut refuser d’opérer un malade adressé avec une lettre du médecin traitant affirmant l’opération nécessaire ; le médecin n’apprécierait pas de perdre la face et parfois le pourcentage des suppléments d’honoraires (dichotomie formellement interdite par le code de déontologie mais tenace). On affirme aux malades consultant pour des douleurs du genou dans de célèbres cliniques qu’une prothèse est nécessaire alors que leur articulation ne le justifie pas et que des infiltrations les auraient soulagés.

    Les gestionnaires

    Un chirurgien ne peut opérer sans plateau technique lourd et l’autorisation des gestionnaires, formalisée par son contrat d’activité. Certains groupes insèrent une clause d’activité exigeant un chiffre d’affaire minimum. Clause parfaitement illégale, refusée par le conseil de l’ordre lorsqu’il en a connaissance. Clause révélatrice de la pression qu’exercent les directions qui peuvent rompre un contrat de leur chirurgien pas assez « rentable », considéré uniquement en fonction de ce qu’il rapporte.

    Ainsi voit-on s’afficher chaque mois dans certains blocs un tableau d’honneur des praticiens classés en fonction de leur chiffre d’affaires! (comme chez Mac Do ou en ex URSS …)

    Responsabilité des normes

    Responsabilité des normes et des QUOTA imposées par les agences régionales de santé (ARS) et l’institut national du cancer (INCa). Il a été fixé des seuils minimums d’activité annuelle par établissement. L’une des plus « pousse au crime » concerne les cancers de la prostate: un établissement doit réaliser par an au moins 20 prostatectomies. Lorsqu’en novembre, on a opéré que 12 prostates, le directeur organise une « réunion de crise » et rappelle aux chirurgiens qu’ils doivent opérer encore 8 prostates avant la fin de l’année pour garder l’accréditation. Moralité: ne consultez pas en fin d’année.

    Le Cancer, un fléau qui rapporte de Nicole Delepine

    Le Cancer, un fléau qui rapporte de Nicole Delepine

    Le ministère de la santé et les médias complices

    Le « palmarès des meilleurs établissements » est basé essentiellement sur le nombre d’interventions réalisées. Pour figurer en première place (dans les hebdomadaires), l’établissement doit faire opérer ses chirurgiens plus que ses concurrents. Le palmarès ne tient pas compte de l’utilité des opérations ni de leurs résultats. Peut-on rêver d’un mécanisme plus inflationniste ?

    Les patients

    Le mythe de la chirurgie plus efficace que la médecine est ancré et trop de patients jugent la qualité en fonction du niveau des suppléments. Une simple tendinite du genou peut conduire le médecin traitant après un premier avis chirurgical négatif à adresser son « malade » chez son correspondant, « meilleur chirurgien du secteur », qui décide le patient à se faire opérer en urgence, en payant pour une intervention banale un supplément de 700% du tarif de la sécurité sociale (annoncé à la sortie). Rappelons qu’un devis préalable est légal et qu’en son absence le malade peut refuser de payer le supplément.

    Un haut niveau de ressources financières ne met pas à l’abri des actes inutiles. Mettez vous à la place de ce chirurgien américain du milieu sportif. Le pilier de l’équipe professionnelle (plusieurs millions de dollars de revenus annuels) vient consulter pour un gros genou douloureux après choc sur le terrain. Le chirurgien diagnostique une entorse bénigne. L’alternative est simple: simple infiltration ou « par prudence » arthroscopie avec traitement chirurgical « réparateur ».

    Dans le première option, (médicalement la meilleure), il recevra 1000 dollars et paraîtra peu actif. Dans la seconde, il pourra demander 20.000 dollars, il s’attirera la considération de son directeur, obtiendra une publicité gratuite qui augmentera sa notoriété (et donc le niveau de ses honoraires ultérieurs) et la gratitude du malade qu’il aura « sauvé ». Quelle proposition l’emportera ?

    Conclusion

    Le surtraitement chirurgical touche de nombreux patients, parfois source de complications graves. Pour prévenir ces interventions inutiles, il faudrait supprimer la folie des normes, les palmarès trompeurs, chasser la dichotomie (suspicion légitime) et cesser de croire que le prix est critère de qualité.

     

     Nicole Delepine Economie matin .fr  2/04/2013 http://www.polemia.com

  • Harlem Désir: plus honnête que moi tu meurs

    Vendredi dernier, lors d’une réunion avec des militants socialistes, le Secrétaire du PS Harlem Désir s’est déclaré « favorable à un référendum sur la moralisation de la vie politique », parlant de « sursaut démocratique ».
    « Moralisation de la vie politique », parlons-en !... De novembre 1986 à octobre 1987, Harlem Désir occupe la présidence de SOS Racisme tout en étant salarié par l'« Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants », basée à Lille, en tant que « formateur permanent ». Pour cet emploi fictif, il perçoit un salaire mensuel net de 8 900 francs. Cela lui vaut d'être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux.
    De plus, ce « grand moralisateur » de la vie politique a également bénéficié d’une amnistie de François Mitterrand concernant une dette de 80 000 francs au Trésor Public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu'il était président de SOS Racisme.

    Alors, souvenons-nous : en 2010, Cahuzac donnait lui aussi des leçons de morale politique (voir l’article du 06 avril 2012)… Voir aussi « Ces élus PS trainés en justice ».

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Crise politique

    Par Jacques Sapir

    La crise politique, que l’on avait annoncé dans une note publiée il y a un mois [1], est désormais une réalité. Elle n’attendait qu’un détonateur pour exploser, et ce dernier a été fourni par la funeste « affaire Cahuzac ».

    Notons qu’entre temps les nouvelles, mauvaises pour ce gouvernement, se sont accumulées. Le rejet par la cour constitutionnelle portugaise d’une partie du plan d’austérité [2], mais aussi l’annonce officielle de la chute de la consommation en France pour le mois de février [3] , sont venues apporter de l’eau à notre moulin. La politique suivie par le gouvernement français est aujourd’hui dans une dramatique impasse. Plus il persistera à la poursuivre et plus grave sera la situation. Il est d’ailleurs exemplaire, et très symbolique, qu’elle soit survenue au moment même où était discuté à l’assemblée le projet de loi sur l’Accord National Interprofessionnel, dit ANI, accord signé à la sauvette par trois syndicats et le MEDEF. Ce scandale, car c’en est un pour un gouvernement qui se prétend « de gauche » que de faire passer dans la loi un train de mesures dont certaines sont en réalité contraires au droit européen et international du travail, pour moins spectaculaire qu’il soit, valait bien en réalité l’affaire Cahuzac.

    L’affaire Cahuzac et ses conséquences

    Cette affaire est en réalité fort simple. Elle démarre par des accusations portées sur le site de Médiapart le 4 décembre 2012. Elle combine une fraude fiscale sur des montants visiblement bien plus grands que ce que Jérôme Cahuzac a reconnu, car l’on parle désormais de 15 millions et non plus de 650 000 euros4 et un mensonge politique. Le ministre Cahuzac ayant publiquement, et en séance de l’Assemblée Nationale, affirmé qu’il ne détenait pas de compte en Suisse. Le second aspect de cette affaire est, bien entendu, le plus révoltant. On notera cependant, à propos du premier aspect de cette affaire, que la banque Julius Baer avait exigé de Cahuzac une déclaration fiscale, redoutant un problème, et que ce dernier avait fourni un faux. Il pourrait dès lors être passible de poursuites en Suisse. Ajoutons que la Julius Baer, qui est une banque de gestion de patrimoine, n’a pas dans ses habitudes d’accepter des clients pour moins de 2 à 5 millions d’Euros suivant les opérations. Ceci réduit à néant l’affirmation de Cahuzac de n’avoir « que » 650 000 euros sur ce compte. [...]

    La suite sur RussEurope

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le “Monsanto act” met les OGM au-dessus de la loi aux Etats-Unis

    C’est un amendement discret glissé dans une loi budgétaire pour l’agriculture aux Etats-Unis, mais il provoque scandale et stupéfaction chez les défenseurs de l’environnement et les ennemis des OGM : la justice américaine ne pourra plus s’opposer aux mises en culture de plantes génétiquement modifiées, même si elles n’ont pas reçu d’homologation et sont de ce fait illégales.

    Que dit l’article 735 de ce texte de loi, affublé du surnom de “Monsanto Protection Act” et désormais voté par le Congrès et approuvé par le président Barack Obama ? Que “dans le cas où une décision [d'autorisation de culture] est ou a été invalidée ou annulée, le ministère de l’agriculture doit (…), sur simple demande d’un cultivateur, d’un exploitant agricole ou d’un producteur, accorder immédiatement une autorisation ou une dérogation temporaire.” Ce dans le but de “s’assurer que les cultivateurs ou d’autres acteurs sont en mesure de déplacer, planter, cultiver, introduire dans le commerce” les semences en question et les cultures qui en sont issues.

    Pour Greenpeace Canada, “la signature de cette loi par le président Obama ne permettra plus aux tribunaux américains d’empêcher la vente et la plantation de plantes OGM même si elles n’ont pas été approuvées par le processus pourtant déjà laxiste des autorisations et quelles que soient les conséquences pour l’environnement ou la santé”.

    Les ONG soupçonnent le sénateur républicain du Missouri, Roy Blunt, décrit par le magazine Mother Jones, le 4 avril, comme “l’homme de Monsanto à Washington”, d’être l’auteur de cet amendement. D’autres élus ont tenté de s’opposer au texte, comme le sénateur démocrate du Monatana Jon Tester. Selon lui, par cette loi, le gouvernement contraint son propre ministère de l’agriculture à “ignorer une décision d’un tribunal qui interdise la plantation de cultures OGM parce qu’elles sont illégales”. Une autre sénatrice démocrate, Barbara Mikulski (Maryland), a présenté des excuses publiques pour l’adoption de cette loi.

    LA CRAINTE D’UN DANGEREUX PRÉCÉDENT

    La mesure a révolté les milieux démocrates et écologistes – une pétition baptisée “Food Democracy Now” a déjà recueilli 250 000 signatures. Mais le très droitier Tea Party a lui aussi fait part de sa colère face à une opération de lobbying qui fausse la libre concurrence. Les entreprises devraient “respecter les règles du libre-marché comme tout le monde, au lieu de recruter des lobbyistes pour réécrire les règles à leur profit à Washington”, écrit ainsi le think tank conservateur Freedom Works.

    Le “Monsanto Protection Act” est censé n’être que provisoire : la loi dans laquelle il s’inscrit expire en principe au mois de septembre. Mais les défenseurs de l’environnement craignent que la décision ne crée un dangereux précédent.

    Cette affaire intervient alors que Monsanto, dont les semences alimentent 93% du soja, 88% du coton et 86% du maïs aux Etats-Unis, a annoncé, mercredi 3 avril, une hausse de 22% de ses bénéfices au deuxième trimestre. Et au moment où les Etats-Unis font pression sur l’Europe, dans le cadre de la négociation d’un accord de libre-échange, pour que les Vingt-Sept simplifient leur réglementation en matière d’importation de produits OGM, jugée “inapplicable” et “lourde”, lundi 1er avril par le Bureau au commerce extérieur américain dans un rapport sur les mesures sanitaires dans le monde.

    lemonde.fr  http://fortune.fdesouche.com/

     

  • Pierre Jovanovic "Nous avons pris le chemin de la Grèce" - Avenir de la crise en France

  • Quand Cahuzac donnait des leçons…

    Cet article a été publié par Le Point, le 07 juillet 2010 sous le titre : « Sarkozy doit changer de gouvernement ou dissoudre l'Assemblée, selon Cahuzac (PS) ». Cela faisait déjà 18 ans qu’il fraudait le fisc !

    Le socialiste Jérôme Cahuzac a estimé mercredi que pour sortir de "la crise de régime" entraînée par l'affaire Bettencourt/Woerth, Nicolas Sarkozy doit soit "dissoudre" l'Assemblée nationale, soit changer de gouvernement.
    "Le problème Woerth" dans l'affaire Bettencourt "est le révélateur de quelque chose de plus grave qui est probablement une crise de régime", a affirmé sur Europe 1 le président PS de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
     
    "Il faudrait des actes pour sortir de cette crise de régime", a-t-il ajouté, jugeant que pour cela le chef de l'État a "deux solutions" : "soit il dissout, soit il remanie le gouvernement" pour faire "un gouvernement de combat, un gouvernement resserré, moralement irréprochable".
    "S'il n'a pas les moyens d'imposer" un tel remaniement "à sa majorité, alors il faut qu'il en appelle au peuple", a insisté le député du Lot-et-Garonne.
    "C'est déjà arrivé qu'un président de la République sentant sa légitimité chanceler en appelle au peuple qui seul est souverain", a-t-il fait valoir.
    Selon lui, les anciens présidents "Jacques Chirac et François Mitterrand avaient conservé une distance au pouvoir et aux affaires de l'État que Nicolas Sarkozy n'a pas su conserver, et c'est une des origines de la crise de régime que nous connaissons".
    Gonflé, non ?...
    Le Point (Posté par Yann)
  • République bananière : la fête continue

    L’affaire Cahuzac  ne peut étonner que les naïfs ou les gogos pour la bonne raison que c’est le système lui-même qui se charge d’instruire les escrocs. Et puis, à côté des casseroles de Chirac, Cahuzac est un gagne petit et ne fait jamais partie que de la longue liste des élus pris la main dans le sac, toujours en liberté quand ils ne sont pas carrément réélus.

    Tenez, en ce moment, ça chauffe pour Jean-Noël Guérini, toujours président du conseil général des Bouches-du-Rhône – ce qui est quand même un comble – qui a, semble-t-il, largement servi ses intérêts mais aussi – et grassement – ceux de son frangin. Hormis un Montebourg, personne ne l’a sommé de démissionner, surtout pas la rue de Solférino et encore moins la mère Aubry dont il avait servi les intérêts quand elle dirigeait le parti.

    Combien d’élus, arrivés avec une valise en carton sont repartis avec un joli patrimoine ?

    Le côté marrant de l’affaire Cahuzac, c’est qu’il était aux finances depuis longtemps et qu’il donnait des leçons de bonne conduite à tout le monde alors qu’il n’était jamais qu’un petit escroc (le mot est un mot fort, car après tout, c'était son pognon qu'il planquait) parmi d’autres. Et Hollande qui nous joue les vierges effarouchées ! Lui aussi, parti de rien et qui n’a jamais bossé d’ailleurs, est à la tête d’un joli patrimoine (avec Ségolène, il est vrai, autre branleuse professionnelle). Sur le fond, c’est le système qui veut ça puisqu’en démocratie, on sert d’abord son clan et que l’on profite du pouvoir pour le faire prospérer. Les intérêts de la nation viennent après. Fatal donc que les mecs mettent les deux mains dans le pot de confiture. Ledit pot qui n’est jamais que la cagnotte du contribuable.

    Pas étonnant, dès lors, qu’ils veuillent tous faire de la politique, c’est quand même moins fatigant que de bosser à Florange. Le problème est que cette classe politique est un repère d’incompétents, surtout depuis que ces couilles molles d’énarques s’en sont mêlées. Tout ce petit monde a perdu ses repaires.

    Quelle vision a le sieur Hollande de la France, de l’Europe, du monde ? Aucune. Est-il au fait des problèmes des Français en matière d’insécurité, d’immigration ? Guère plus. En revanche, il s’amuse à foutre le bazar dans la société avec son mariage pour tous, d’envoyer valdinguer le socialisme (paraît que ça existe quand même) pour donner à fond dans l’américano-libéralisme. L’avenir ? Quel avenir ? Quel avenir quand, comme sous Chirac ou Sarko,   on ne fait que coller des rustines en espérant, bon an mal an, que le système tiendra encore un bon bout de temps faute d'avoir d’autres solutions à proposer.

    La seule annonce qui nous a bien fait rigoler, c’est l’application de la taxe de 75%  aux footeux dont on espère qu’ils vont tous se barrer. On n’a rien à foutre de cette bande de débiles au QI James bondesque (007).

    Que pourrait-on inventer qui fasse se barrer la classe politique ?

    http://lejournalduchaos.hautetfort.com/

  • Ce que ne veulent pas savoir les journalistes…


    Emmanuel Ratier - Révélations suite à l'affaire... par Homme-Mayonnaise

    Très intéressante émission de Ratier qui révèle toute la nébuleuse qui gravite autour de  Cahuzac et la parfaite porosité existant entre le PS et l’UMP. Comment se fait-il également que la déclaration fiscale de Hollande et de sa concubine ne soit pas commune, contrairement à ce que demande la législation française ? Nous est également expliqué le rôle que joue Plenel. L’homme n’a rien d’un journaliste d’investigation, il se tient au cœur d’un réseau ( magistrats, homme politique, CIA) qui fait remonter vers lui des documents, des pièces à charge dans le cadre d’opérations de déstabilisation dont il n’est qu’un rouage.

    Dans leur livre,  La Face Cachée du Monde,  Pierre Péan et Philippe Cohen rappellent que Plenel ( alias Krasny du temps où il était trotskyste affiché dans les années 70) a été dénoncé par François Mitterrand comme un agent à la solde des Usa sans que jamais Plenel ne le conteste. «  Il faudra tout de même qu’on sache qui est vraiment ce monsieur Plenel. (…) Il parlera moins haut quand on saura qu’il travaille pour une puissance étrangère  »( propos de François Mitterrand rapporté par Gérard Colé à Pierre Péan), dans une interview que François Mitterrand à Pierre Favier le 25 septembre 1995, l’ancien président de la République déclara «  Plenel ? Il ne m’a pas lâché pendant 10 ans et j’ai fini par penser qu’il travaillait lui aussi pour les Américains ». Il n’était plus président alors et pouvait être poursuivi pour déclarations calomnieuses par Plenel, ce que ce dernier ne fit jamais.

    Ce qui est plus que jamais confondant, à l’heure de l’emballement frénétique des révélations qui emportent le monde politique français, et avant que ne déferle d’autres révélations tirées du dossier gigantesque ( Offshore leaks) remis par on ne sait qui à un consortium de journalistes, c’est de constater que ces derniers ne se demandent jamais d’où proviennent ces documents, et si leur divulgation ne s’inscrit pas un projet de déstabilisation générale des élites occidentales. Certes,  c’est un fait acquis pour nous, sur Eschaton, que les élites occidentales politiques sont largement  disqualifiées moralement, corrompues et soumises, mais pourquoi soudainement leur arrêt de mort semble-t-il avoir été prononcé ? Quel plan tout ce déballage sert-il ? Personnellement j’y vois l’intention du premier cercle du pouvoir mondialiste d’accélérer le processus de chaos en cours. Ce premier cercle du pouvoir mondialiste sait pouvoir compter sur la médiocrité de l’essentiel du personnel journalistique,  empressé de se refaire une virginité et de se présenter comme les sauveurs de la démocratie. Sur la Radio romande, hier, dans les émissions Médialogue et la Libraire francophone, nous avons donc eu droit   à une orgie d’autosatisfaction journalistique: nous assisterions à la naissance d’un nouveau type de journalisme, résolu à mener un travail d’investigation sans faille, garant de la démocratie et du droit des citoyens à être informés. Mais dans les affaires actuelles, tout est fourni clé en main sur un plateau aux journalistes qui ne manifestent aucun intérêt, comme un journaliste l’a clairement reconnu dans Médialogue,  pour connaître qui leur sert leur pâtée. Comme des petits chiots ils se ruent sur l’écuelle qui leur est présentée en frétillant de la queue et ne font qu’en régurgiter le contenu. Si mon hypothèse est la bonne, la question est donc de savoir pourquoi le premier cercle du pouvoir mondialiste lâche maintenant des élites qui l’avaient pourtant bien servi  jusque-là ? Pour ma part je pense que le but est double. Il s’agit de faire plonger l’euro et de fragiliser l’Ue pour lui rappeler qui est le maître, qui tient le gourdin et pour permettre au dollar de survivre encore un un certain temps à leur dépens. Conjointement l’objectif est également de modeler les esprits  encore davantage  en faveur d’un système global de contrôle des économies et des finances mondiales.  L’horizon immédiat est le grand marché transatlantique dominé par les Usa. Nous vivrions en somme  une sorte de perestroïka du capitalisme –  qui serait le fin mot de la perestroïka communiste – qui doit déboucher sur la forme quintessentielle du communisme: un gouvernement mondial entièrement sous la botte des grandes familles oligarchiques qui le dirige via une classe politique renouvelée.  Un système de domination et de réglementation économique et financier régi hors de tout contrôle des peuples, mortifère pour la classe moyenne et la  petite entreprise, promouvant les idéologies les plus perverses ( gender, métissage, constructivisme pédagogique)  et  se mettant en place au nom de la défense des peuples contre leurs élites corrompues. Mais concrètement, le contrôle de l’économie et des finances par le biais d’un appareil d’Etat mondial et d’une administration technocratique obèse  combiné à  un égalitarisme idéologique forcené  étendront à toute la planète  les standards de vie des pays les plus pauvres.

    http://www.eschaton.ch

  • À quand l’armée française au garde à vous sur un terrain de tennis ?

    Une analyse de Richard Roudier et de la Commission Armée-Défense du Réseau identités (Antoine C, Marceau A, Marc A ) sur la crise de l’armée

    Dans une période où les questions de Défense font l’actualité (guerre au Mali, nouveau Livre blanc, future loi de programmation militaire, affaire Louvois…), la saute d’humeur d’une dizaine de jeunes officiers, se faisant appeler le « Mouvement Marc Bloch » (1) est un véritable pavé jeté dans la mare. Ce groupe composé de lieutenants et de capitaines venant des différents corps de l’Armée Française et ayant en moyenne, trois ans de service, lance un signal d’alarme que nos politiques ne doivent en aucun cas ignorer car il reflète admirablement bien l’état d’esprit qui règne au sein des militaires actuellement. Cet acte de désobéissance collective (les militaires sont soumis au sacro-saint « devoir de réserve ») unique depuis 1961, se base sur un constat qui est, hélas, bien réel, à savoir la destruction d’un formidable outil militaire au profit de sombres intérêts. Pourtant les questions que soulèvent le Mouvement Marc Bloch ne sont pas nouvelles et certaines ont été l’objet d’importants débats au sein de la communauté des acteurs de la Défense au sens large. Dès 2009, l’ADEFDROMIL (Association de défense des droits des militaires) réclamait la suppression de la fameuse « deuxième section » et la réduction du nombre d’officiers recrutés par la voie directe.

    La crise économique qui ravage notre pays depuis des années, pousse l’État à réduire ses dépenses publiques en limitant globalement les attributions budgétaires des différents ministères. Faisant intégralement partie du service public, l’armée n’échappe pas à cette logique d’austérité mais force est de constater que dans le cas de la “Défense”, cette politique a des conséquences désastreuses qui risquent à court terme de faire ce qu’aucune armée adverse n’a réussi à faire depuis Dien Bien Phu, à savoir détruire le corps de bataille de l’Armée Française. Déjà une grande partie du parc de chars Leclerc est entreposée dans des hangars faute de moyens pour les faire fonctionner. Si la guerre en Afghanistan a permis une certaine modernisation de l’équipement individuel, cette démarche est loin d’être généralisée. D’ailleurs, celle-ci s’est faite au coup par coup, par des achats “sur étagère” (2) imposée par l’urgence opérationnelle et non par de véritables programmes d’armement établis sur le long terme d’où une certaine “hétéroclité” de l’équipement et de l’armement en fonction des unités et des déploiements. Et même ces achats « urgence opération » sont soumis aux impératifs budgétaires comme on a pu le voir en 2011 avec le déploiement en Afghanistan de missiles Javelin de fabrication américaine et dont la formation des servants en France, s’est résumée en grande partie à de l’entrainement sur simulateur, seul les meilleurs éléments étant autorisés à effectuer un tir réel faute de budget.

    Ce genre de «dysfonctionnement » peut paraître parfois anecdotique, mais il s’agit malheureusement d’une réalité qui est généralisée au sein de l’armée. Si la « rusticité » est une des grandes qualités de nos militaires habitués depuis longtemps à faire beaucoup de choses avec peu de moyens, les réductions budgétaires qui touchent essentiellement les capacités opérationnelles de la troupe sont désormais à la limite du supportable. Pourtant, il y a des réformes qui sont plus que nécessaires au sein de la Défense et qui permettraient à terme de dégager des moyens financiers importants. C’est le cas notamment dans l’administration qui est encore trop fragmentée et qui doit d’urgence être mutualisée et devenir inter-armée dans les service[s] où cela est possible comme les ressources humaines. Il est temps également, de « dégraisser le mammouth » et de mettre un terme à cette armée mexicaine qui a pris possession des services administratifs au sein du ministère de la défense. Il y a en France, selon des chiffres arrêtés au 31 décembre 2012, 498 officiers généraux en activité dont 173 pour l’armée de terre, 74 pour l’armée de l’air et 52 pour la marine… et 5 500 en section II, c’est-à-dire en pré-retraite, sans affectation…

    Un colonel doit commander un régiment d’un millier de soldats, pas un bureau d’une dizaine de fonctionnaires. De plus, pourquoi mettre un militaire à un poste administratif « non-stratégique » alors qu’un civil pourrait faire le même travail pour un coût plus faible. Si encore l’administration faisait preuve d’une véritable efficacité pour soutenir l’effort de nos troupes, on pourrait faire preuve d’une certaine indulgence mais c’est loin d’être le cas et le ministère de la défense est, aujourd’hui, une véritable usine à gaz. L’affaire Louvois résume à elle seule cette situation. Voila deux ans que le nouveau logiciel informatique inter-armées de paiement connait de graves dysfonctionnements rendant très aléatoire le versement des soldes. Deux ans que cela dure et toujours pas de solution! Pourtant les bugs avaient été diagnostiqués avant la mis en place de ce logiciel mais les différents services concernés se sont renvoyés la balle, refusant d’en prendre la responsabilité et d’engager le personnel nécessaire (5 informaticiens) pour résoudre le problème alors qu’il en était encore temps.

    Voila où en est, aujourd’hui avec l’Armée Française : une administration défaillante, une organisation des ressources humaines inégale et des réductions budgétaires qui nuisent directement aux capacités opérationnelles . Et pourtant les militaires démontrent chaque jour, leur professionnalisme exemplaire que se soit en Afghanistan, au Mali ou encore en Libye en 2011. Face à ce constat alarmant, l’opposition se développe de plus en plus. Elle fut d’abord le fruit d’initiatives individuelles puis collectives mais externe à l’armée comme la révolte des « Gauloises », une association de femmes de militaires, dont les maris, militaires du rang ne sont plus payés… Certains mettent en cause les dysfonctionnements du système informatisé Louvois, qui gère -enfin qui devrait gérer- les paies, mais d’autres accusent les coupes budgétaires dans la “Défense” qui devraient se situer à moins 1 milliard en 2014 et 2 milliards en 2015 avec pour objectif de faire descendre à terme le budget à moins de 1% du P.I.B. Décidément depuis Léon Blum en 1936 les socialistes font le lit des prochaines défaites de la France. Les militaires avaient coutume de dire que l’armée française combattante pouvait tenir au garde à vous sur la pelouse du stade de France, désormais, il faudra leur proposer un terrain de tennis.

    Désormais, avec le mouvement Marc Bloch, la contestation se fait à l’intérieur même de nos forces armées. Aussi, est-il grand temps que nos dirigeants politiques prennent conscience de la portée de leurs actes, il est encore possible de faire marche arrière mais il ne faut pas attendre car, malheureusement dans ce domaine qu’est la Défense, les erreurs se paient en vie humaine.

    http://liguedumidi.com/
    (1) du nom d’un officier mort en 1944 qui imputait la défaite de 1940 aux plus hauts niveaux de commandements
    (2) achats non programmés réalisés dans l’urgence

  • Les lobbies et la santé : le profit, toujours le profit…