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économie et finance - Page 813

  • Jérôme Cahuzac reconnait un compte à l’étranger depuis 20 ans, de 600.000 euros actuellement

    Jérôme Cahuzac reconnait un compte à l’étranger depuis 20 ans, de 600.000 euros actuellement

    PARIS (NOVOpress) - Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget démissionnaire, qui s’était dans le passé voulut le pourfendeur des paradis fiscaux et le champion de la lutte contre la fraude fiscale au nom de la gauche morale, a reconnu cet après-midi sur son blog avoir un compte à l’étranger d’environ 600.000 euros, contrairement à ce qu’il a toujours soutenu.

    Il explique sur ce blog avoir eu un compte à l’étranger  “depuis une vingtaine d’années” et avoir maintenant donné les instructions pour que les fonds “soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris”.

    L’argent avait d’abord été placé en Suisse, puis sans doute quand la Suisse est devenue moins anonyme, il avait été transféré à Singapour.

    Ceci a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans la classe politique.

    Dans la vidéo ci-dessous, en décembre 2012 à l’Assemblée Nationale, Jérôme Cahuzac dément avoir jamais eu un compte bancaire à l’étranger.

    Crédit dessin : © Maître Renard

    http://fr.novopress.info

  • Méridien Zéro - Combien nous coûte l'immigration ?

  • Les cartels mexicains bénissent la mondialisation

    CIUADAD VICTORIA (NOVOpress) – La police mexicaine vient de découvrir, près de la ville de Ciudad Victoria, neuf cadavres dépecés dans une camionnette immatriculée dans le Texas (Etats-Unis). Un crime sans doute inhérent à la guerre des cartels de la drogue mexicains pour le contrôle du trafic des stupéfiants aux Etats-Unis. Ces deux derniers mois, plus de 100 personnes ont été tuées à Ciudad Victoria dans cette guerre des gangs.

    Dimanche, des hommes armés ont cette fois attaqué deux bars de la ville de Guadalajara (ouest du Mexique), tuant également cinq personnes. Si le nord du Mexique enregistre le plus de victimes de la violence générée par le crime organisé, Guadalajara, deuxième ville du pays, compte plus de 70 000 morts dans tout le pays depuis décembre 2006. Pour Télérama.fr, ce bain de sang est directement lié à la mondialisation. Le site évoque le travail d’Ed Vulliamy. Ce journaliste au Guardian estime que « la signature en 1994 de ­l’Alena, l’Accord de libre-échange nord-américain, en supprimant les droits de douane et le contrôle des marchandises, se révéla une couverture parfaite, un vrai cadeau, pour les cartels. Leur trafic se démultiplia du jour au lendemain ». Phénomène qui n’épargne pas l’Europe, confrontée à une immigration massive et à des trafics multiformes : drogues, armes, prostitution.

    http://fr.novopress.info/

  • Les aveux de Cahuzac sur son propre site

    Sur son site personnel, prenant les devants avant que les preuves et les accusations ne l’y contraignent, Jérôme Cahuzac a préféré reconnaitre les faits qui lui sont reprochés. Texte intégral.
    « 
    Par lettre du 26 mars 2013, j'ai demandé à Messieurs les juges d'instruction Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke de bien vouloir me recevoir afin que, délivré des obligations de ma fonction, je puisse enfin donner les explications qui s'imposent au regard de la détention à l'étranger d'un compte bancaire dont je suis le bénéficiaire depuis une vingtaine d'années.
    J'ai rencontré les deux juges aujourd'hui. Je leur ai confirmé l'existence de ce compte et je les ai informés de ce que j'avais d'ores et déjà donné les instructions nécessaires pour que l'intégralité des actifs déposés sur ce compte, qui n'a pas été abondé depuis une douzaine d'années, soit environ 600.000 €, soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris.
    À Monsieur le président de la République, au Premier ministre, à mes anciens collègues du gouvernement, je demande pardon du dommage que je leur ai causé. A mes collègues parlementaires, à mes électeurs, aux Françaises et aux Français j'exprime mes sincères et plus profonds regrets. Je pense aussi à mes collaborateurs, à mes amis et à ma famille que j'ai tant déçus.
    J'ai mené une lutte intérieure taraudante pour tenter de résoudre le conflit entre le devoir de vérité auquel j'ai manqué et le souci de remplir les missions qui m'ont été confiées et notamment la dernière que je n'ai pu mener à bien. J'ai été pris dans une spirale du mensonge et m'y suis fourvoyé. Je suis dévasté par le remords.

    Penser que je pourrais éviter d'affronter un passé que je voulais considérer comme révolu était une faute inqualifiable. J'affronterai désormais cette réalité en toute transparence. »

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Allocations familiales : l’Etat s’en prend aux familles !

    L’une des recommandations les plus fortes que le président délégué du Haut Conseil de la famille a pu faire au président de la République consiste à baisser les allocations familiales de familles ayant dépassé un certain seuil de revenu.

    « Les plus riches continueraient de percevoir ce type d’aides mais à un niveau inférieur à celui accordé aux ménages moins aisés. L’objectif est de donner davantage aux familles les plus modestes, tout en rétablissant l’équilibre financier de la branche famille« , commente ainsi le quotidien Le Monde.

    Sous couvert des meilleures intentions, et notamment d’équité, le gouvernement, qui s’apprête à baisser les allocations familiales pour financer son budget, confond simplement… aides sociales et politique familiale ! Et pour cause, les valeurs familiales et l’exigence d’une politique nataliste sont des notions complètement étrangères à la culture politique socialiste.

    Il serait de loin préférable,  à l’école socialiste, de réduire la CMU pour les dealers roulant en Mercedes… Ou encore de réduire les aides sociales à ceux qui cumulent des milliers d’euros sur le dos du contribuable… Ainsi que commente un internaute sur facebook : « Avec Les socialistes, c’est deux poids-deux mesures, c’est « touche-pas à ma clientèle.. » et l’intérêt général se limite vite à l’intérêt des bobos du Marais, embourbés dans leur idéologie écervelée de mai 68 !! »

    http://www.contre-info.com/

  • Étienne Chouard : “Nous sommes impuissants à régler nos problèmes”

  • Olivier Delamarche : « Il faut que le mouton se tienne tranquille »

    Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 02 avril 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur.

    « C’est beaucoup plus facile de tondre quelqu’un qui ne bouge pas, que quelqu’un qui est en pleine panique – Restez tranquilles le temps qu’on aiguise les couteaux et qu’on vous tonde – Suicidons-nous très vite, ça règlera les problèmes. »

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Même nos enfants...

    Même nos enfants... L'un des derniers rapports de l'Unicef est consacré à la pauvreté infantile qui va crescendo dans les pays occidentaux. Ce rapport est la conséquence d'une étude particulièrement détaillée concernant 27 pays européens auxquels sont ajoutés 6 pays appartenant, eux aussi, au monde occidental (1).

    Afin de définir la notion de pauvreté chez les enfants, quatorze paramètres ont été pris en compte; à titre d'exemple le fait de bénéficier de trois repas par jour (paramètre 1), de recevoir de temps en temps un vêtement neuf (paramètre 11) ou d'avoir un endroit calme avec assez d'espace et de lumière pour faire les devoirs (paramètre 9).

    Est considéré comme en situation de pauvreté un enfant qui voit au moins trois de ces paramètres non satisfaits. Les chiffres utilisés dans cette étude sont ceux de l'année 2009. On appelle «enfant» une personne qui a entre 1 et 16 ans.

    On appelle taux général de privation le pourcentage d'enfants ne satisfaisant pas au moins 2 des quatorze variables. Sont les plus défavorisés la Roumanie (72,6%), la Bulgarie (56,6%) ainsi que la Hongrie (31,9%). A l'autre extrémité du tableau se situent l'Islande (0,9%), la Suède (1,3%), la Norvège (1,9%), la Finlande (2,5%) ainsi que le Danemark (2,5%). On constate, une fois de plus, la réussite sociale des pays du Nord. La France, quant à elle, se situe à la 18 ème place sur 29 soit à la fin du deuxième tiers.

    Bien évidemment, il existe une corrélation entre le revenu des parents et la pauvreté des enfants. C'est ainsi que concernant les enfants âgé de 0 à 17 ans qui sont en situation de pauvreté et dont les parents ont un revenu inférieur à la moyenne, l'Islande est à nouveau la moins concernée (4,7%), suivie de la Finlande (5,3%). Si on prend en compte les 35 pays, sont en queue de peloton à nouveau la Roumanie (25,5%) suivie par les Etats-Unis (23,1%).

    D'après un rapport établi par l'institut des études fiscales (IFES) publié en octobre 2011, on obtient les résultats suivants pour les enfants ne satisfaisant pas à au moins six des quatorze paramètres:

    Encore une fois la Roumanie (46,8%), la Bulgarie (36,3%) sont les plus mal classées. La France n'est que 19 ème sur 27 obtenant 2,5% à égalité avec … Malte. A nouveau le grand Nord est en situation de succès: Islande (0%) Finlande (0%) Suède (0%) Norvège (0,1%) .

    La profondeur des écarts de pauvreté dans 35 pays à savoir la distance entre le revenu médian des ménages situés en dessous du seuil de pauvreté et le seuil lui même s'avère elle aussi intéressante: si la Finlande est la mieux classée (10,9), la France résiste ici bien (15) en se situant à la 7 ème place. Si la Roumanie est à l'avant dernière place (34,7), ce sont les Etats- Unis qui connaissent la situation la plus catastrophique (37,5).

    Comme dans bien des études ayant trait à la sociologie des revenus, le rapport de l'Unicef pointe la nécessité de prendre en considération le revenu médian plutôt que le revenu moyen. L'économiste américain, prix Nobel qu'est Joseph Stiglitz partage aussi cet avis, soulignant par exemple que si le revenu moyen aux Etats-Unis a nettement augmenté ces dernières années, le revenu médian est en chute depuis 2000. Rappelons que le revenu médian est le revenu qui partage les individus en deux parties numériquement égales, la moitié de la population étant au dessus de ce revenu et l'autre moitié au dessous. Le revenu moyen, quant à lui, est obtenu en divisant la somme de tous les revenus par le nombre d'individus considérés: il va de soi que pour une société dans laquelle existe de très hauts revenus pour certaines personnes quand bien même très minoritaires, le revenu moyen pourra être assez élevé même si beaucoup de personnes ont un revenu bas.

    Toujours dans le même ordre d'idée, il faut se méfier des chiffres annoncés bruts. Si pour certains pays le revenu obtenu par l'intermédiaire du salaire est représentatif, tel n'est pas le cas pour d'autres où il existe une correction financière suite à l'octroi de prestations sociales: c'est ainsi qu'il faudrait évoquer ce que les interprètes nomment le revenu disponible. Afin de me faire comprendre, je prendrai le cas du Rmi-Rsa français dont le montant n'est que de l'ordre de 450 euros par mois. Chiffre particulièrement bas dès lors où on ne prend que lui en considération. Or, à cette prestation générale doit être ajouté l'allocation logement qui bien souvent se situe au delà de 200 euros par mois ou par exemple les bons d'achats gratuitement délivrés permettant d'effectuer des achats dans les supermarchés. Il en est de même pour les colis alimentaires, régulièrement délivrés.

    A l'aune de ce qui vient d'être exprimé dans les deux paragraphes précédents, on peut affirmer que les très mauvais résultats obtenus par la Roumanie, les Etats-Unis, le Japon et l'Italie, montrent que le problème ne vient pas du revenu immédiat particulièrement faible mais que les Etats de ces pays n'effectuent pas de correction sociale. A titre d'exemple assez révélateur, les Etats-Unis et le Canada ont tous deux la même pauvreté relative (21,5%) mais au final le taux réel après corrections sociales et prestations est de 13,3% au Canada alors qu'il reste de 23,1% aux Usa: clairement exprimé, le Canada vient au secours de ses pauvre là où aux Etats-Unis, l'Etat reste indifférent. Autre comparaison, la France (19,4%) et l'Espagne (17,1%) ont des taux à l'origine à peu près similaires. Pourtant, après correction, c'est à dire en prenant en considération le revenu réellement disponible la France se situe à 8,8% là où l'Espagne stagne à 17,1%. on peut donc faire ici la même remarque que pour le parallèle entre Canada et Usa: la France vient au secours de ses pauvre là où en Espagne l'Etat reste indifférent. A noter que comme l'Espagne, les gouvernements italiens laissent faire (16,2% , 15,9%).

    Autre aspect de la pauvreté infantile, le cas bien spécifique des familles monoparentales, conséquence de la nette augmentation des divorces durant les dernières décennies. Là encore, le grand Nord est en pointe: Norvège (4,1%), Suède (4,3%), Islande (4,4%) et à nouveau une catastrophe pour la Roumanie (95,4) et à un degré moindre la Bulgarie (76%). A noter qu'en France (14 ème place sur 29), le taux de pauvreté des enfants dans le cas bien particulier des familles monoparentales est de 21,5%.

    On ne sera pas surpris non plus que le faible taux d'instruction des parents est corrélé à la pauvreté infantile de leurs enfants. Finlande (2,5%), Islande (3,9%), Norvège (5,9%) constituent réussissent le mieux. La Roumanie (92,4%) ferme la marche, la France étant classée 18 ème sur 29 avec 34%.

    Facteur de pauvreté infantile, le chômage parental touche les enfants. Suède (11,9%), France (45,6%, 17 ème sur 24) et Roumanie (95,2%).

    On sait, en France comme ailleurs, que les familles dites migrantes (au moins un des deux parents né à l'étranger) connaissent davantage la pauvreté. On ne sera pas surpris de voir en tête la Suède (2,7%) et en queue la Grèce (42,2%). La France (20,5%) se situe encore – c'est souvent le cas – à la fin du second tiers (19 ème sur 34).

    Au sujet de la France en particulier, on peut noter que sur 35 pays la France est première en matière de dépense consacrée au familles et aux enfants puisqu'elle y attribue 3,7% de son Pib. A noter que les Usa (1,2%) y consacrent presque quatre fois moins d'argent.

    Conclusion

    Il est sans doute nécessaire de constater dans un premier temps que la pauvreté des enfants est en hausse dans le monde occidental. Le terme d'occident ne fait d'ailleurs pas sens dans le cadre de ce rapport sachant la grande disparité constatée entre les différents pays étudiés. On ne sera pas surpris de vérifier et de constater la valeur du modèle scandinave contrastant avec celui des pays situés plus au sud. Il faut avoir bien présent à l'esprit que même si tous les pays ont la même structure économique, en

    l'occurrence le capitalisme, les résultats obtenus en matière de pauvreté infantile sont totalement différents. C'est l'intervention de l'Etat qui fait la différence...

    Alain Rebours  http://www.voxnr.com

    Notes :

    (1) Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Bulgarie, Canada, Chypre, Danemark, États-Unis, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suisse.

  • Pour une défense vraiment nationale

    Le quatrième Livre blanc de la défense française  (depuis 1972) doit être publié mi-avril. Il dresse le panorama des moyens militaires  dont  notre nation doit se doter  pour faire face aux menaces auxquelles elle est  confrontée et assurer normalement la défense de ses intérêts  et  de ses engagements. Notre outil de défense, avait été très sérieusement abîmé sous les présidences Mitterrand, Chirac,  Sarkozy , notre armée étant alors souvent mise au service d’intérêts bien peu nationaux…. En juin  2008 déjà, un collectif baptisé « Surcouf », regroupant sous le sceau de l’anonymat des généraux et des officiers des trois armes, avaient  dénoncé les évolutions actées dans  le  « Livre blanc » du gouvernement Sarkozy.  Alors que les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45% en dix ans, la France réduisait encore  son effort de défense au plus mauvais moment, notait  ce collectif, comme l’illustre la fonte drastique des effectifs de nos armées, le report de la décision sur un second porte-avions…

      Une France sarkozyste qui renonçait à jouer son rôle de puissance certes moyenne, mais indépendante et au rayonnement international, même si  le courage, le professionnalisme, les hautes vertus de nos soldats engagés notamment au Mali parviennent à  cacher la paupérisation dramatique de notre outil militaire… A ce sujet,  le quotidien Les Echos notait ainsi comme d’autres  ainsi  que si «  l’opération au Mali est un succès, elle n’en a pas moins mis en évidence certaines lacunes de l’armée française, qui manque en particulier de moyens de ravitaillement en vol et d’avions de surveillance sans pilote (drones). Si les trajectoires budgétaires annoncées sont poursuivies, ces manques seront difficiles à combler ».

     Sur France 2,  le 28 mars le chef de l’Etat a tenté de balayer les rumeurs  alarmantes publiées dans la presse  et résumées par  Patricia Adam,  présidente socialiste de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale.  Selon Mme Adam,   « Le scénario (élaboré par le ministère des Finances)   vise à tuer le ministère de la défense, assurait-t-elle. Dès 2015, si on le suit, il ne lui restera que la sécurité nationale (la gendarmerie), les forces spéciales et la dissuasion. Toutes les forces conventionnelles auront disparu. »

     M.  Hollande s’est voulu rassurant: « il faut maintenir » l’effort de défense,« J’ai pu apprécier la qualité de notre outil », «je sais ce que c’est l’indépendance nationale » a  expliqué  notre gouverneur de province sous l’égide  Bruxelles qui n’a pas voulu sortir la France du commandement intégré  de l’Otan comme l’avait voulu Nicolas Sarkozy.  Pour asseoir son propos, le président de la  République à assurer que   « nous dépenserons en 2014 le même montant qu’en 2013 » et que, « après, ce sera la même chose ».

    Le scénario retenu est le suivant résume le blog Secret Défense : «en 2014 et 2015, les crédits actuels, soit 31,4 milliards, seront reconduits – c’est le zéro valeur, ce qui signifie qu’ils seront néanmoins rognés par l’inflation. En 2016 et 2017, nous passerons en zéro volume, c’est à dire 31,4 milliards plus l’inflation. Enfin, pour les deux dernières années de la loi de programmation, il y aura une hausse de 1% par an, en plus de l’inflation (…). La défense devient ainsi un ministère prioritaire, dont le budget est de facto sanctuarisé. »

     Mais « sanctuariser » notre  l’effort de dépense entre 1,5 et 1,6 % du PIB est il suffisant alors même qu’il était encore de 2,5% du PIB en 2002, dans un monde qui de l’aveu même du chef de l’Etat a vu ces dernières années  l’émergence de nouvelles menaces ? Cette évolution est-elle légitime au moment ou l’Inde, la Chine, la Russie, les Etats-Unis, les pays arabes ont augmenté considérablement leurs dépenses militaires ?

      La France qui a déjà perdu beaucoup de son crédit en ralliant le giron de l’Otan,  sera-t-elle encore (un peu) audible sur le plan diplomatique, si elle ne peut s’appuyer sur les instruments de la puissance ?

     Le site du  magazine Challenges  rappelait que « Le contrat opérationnel  fixé à l’armée de terre par le Livre blanc de 2008 prévoyait une force projetable (susceptible d’être envoyée à tout moment sur des conflits) de 30 000 hommes pour une durée d’un an, contre 50.000 en 1994. » Or cet « objectif était déjà hors de portée avec les coupes budgétaires récentes et les trous capacitaires. »

     «A l’avenir, constate Bruno Gollnisch serons nous encore en capacité de   déployer nos forces,  en toute autonomie  sans avoir recours à quelque pays si nos intérêts stratégiques, économiques, géopolitiques sont en jeu ?

     Une  France atlantisée  qui serai donc  soumise encore plus  au bon vouloir du grand frère américain pour quémander qui une aide militaire, qui  un soutien logistique,  en espérant que les intérêts de l’oncle Sam coïncide avec les nôtres, ce qui en Afrique comme ailleurs n’est pas toujours, loin s’en faut, le cas…

     Officier supérieur (de réserve)  de la  Marine nationale,  Bruno Gollnisch pointe également les dangers grandissants qui pèsent en matière de liberté des mers, sur le commerce maritime français et européen. Cela   nécessite  de garder une flotte digne de ce nom,  des moyens militaires pour  protéger notre espace et nos routes maritimes.

    « Car la France note le président de l’AEMN  ce sont aussi les ressources d’un territoire qui a ses prolongements dans ce qui nous reste de l’acquis de nos marins, pionniers, découvreurs : les confettis d’un ancien empire répartis encore sur tous les océans : Atlantique, Indien, Pacifique, Mers Australes.

    «  Le  domaine maritime de la France   qui, en vertu de la Convention de l’ONU de Montego Bay sur le droit de la mer, évènement majeur mais méconnu, est le troisième du monde. A l’heure où l’avenir de l’humanité se joue davantage dans les mers que dans l’espace, le devoir d’un Etat français digne de ce nom est aussi de ne pas priver les Français de ce formidable atout. »

    http://www.gollnisch.com

  • Fraude fiscale: « l’extension du tabou sur la finance fantôme »

    Était-il louable de maintenir en fonction le ministre du Budget, en dehors même du principe légitime de la présomption d’innocence, alors que ce dernier, tout en en affirmant dans ces discours officiels qu’il entendait faire cracher les mauvais payeurs et que les Français devaient se serrer la ceinture,   était accusé par le site  Mediapart  depuis plusieurs mois de détenir des comptes bancaires à l’étranger afin de s’y livrer à du « blanchiment de fraude fiscale » ?  Cette question le chef de l’Etat et son Premier ministre auraient été inspirés de se la poser il y déjà bien longtemps, avant l’ouverture d’une enquête par  le parquet de Paris cette semaine, bref, avant qu’ils  décident  de se priver le 19 mars des services de Jérôme Cahuzac. D’autant que cette mise à pied tardive accrédite de facto toutes les mauvaises rumeurs,  voire les convictions des journalistes ayant mené les investigations qu’ils estiment accablantes pour l’ex ministre du Budget, car apportant la preuve que ce dernier aurait menti.

     Autre question centrale, le  gouvernement savait-il depuis un mois et demi que le ministre du budget détenait comme Mediapart l’affirme et comme M. Cahuzac le dément formellement, ses fameux  comptes bancaires dits « offshore » à Singapour et en Suisse ?  C’est en effet à cette date que le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a refusé de rendre public la réponse des autorités  helvétiques à sa demande de précisions sur la réalité de la possession par  son  ami et  collègue socialiste de ce compte suisse…

     Nous le savons, le gouvernement  cherche de l’argent…principalement  dans la poche des classes moyennes qui n’en  peuvent, plutôt que de s’attaquer réellement à la fraude sociale qui coûte à l’Etat et partant,  aux contribuables, plusieurs dizaines de milliards d’euros; plutôt que d’en finir avec la folle politique d’immigration de peuplement  (73 milliards d’euros pris chaque année dans la poche des Français). Pour ne rien dire des gras et gros  fromages républicains, divers  et variés, servant à  caser et nourrir  les copains, les élus, les associations amies,  à Paris comme en province…

     Mais pour en revenir à la fraude fiscale proprement dite, les croisades verbales initiées en leur temps par le PS, et notamment en s’en souvient par  Arnaud Montebourg, alors député,  contre les paradis fiscaux,  ne sont plus guère  d’actualité depuis l’arrivée de M Hollande à l’Elysée qui là aussi, met ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy. Il est urgent de ne rien faire et vive la sociale !

     Grand reporter à La Croix , Antoine Peillon a publié au Seuil il ya  tout juste un an  une enquête remarquable,  « Ces 600 milliards  qui manquent à la France » consacrée à se sujet. Dans son livre, il s’arrête longuement sur l’affaire Bettencourt et  principalement  sur  la manière dont la banque suisse UBS jouerait  « un rôle leader  dans l’évasion fiscale en France » des (très) grosses fortunes… avec une impunité qui laisse songeur.

     M. Peillon  tire la sonnette d’alarme sur des pratiques qui ont de lourdes conséquences pour tous les Européens.

     « Pour les spécialistes, affirme-t-il,  l’évasion fiscale pèse très lourd sur les finances publiques : les avoirs dissimulés au fisc français sont presque de l’ordre de toute la recette fiscale annuelle du pays. Ils représentent même presque cinq fois le produit de l’impôt sur le revenu en 2010. » « La recette fiscale totale (recettes nettes du budget général) de la France en 2010, est de 267,2 milliards d’euros. Celle de l’impôt sur le revenu est de 54, 7 milliards d’euros, toujours en 2010 »

     « Or les avoirs français placés sur des comptes non  déclarés en Suisse ne dorment pas (…), ils produisent de substantiels dividendes, grâce à leur placement presque systématique dans des fonds d’investissements  domicilies principalement au Luxembourg. »

     « Cette masse considérable d’avoirs et de dividendes  non déclarés, qui avoisine 10% de la richesse privée des nations européennes, fausse lourdement les comptes internationaux de toute la zone euro. « Selon  le Boston Consulting Group »et le très jeune économiste parisien  « Gabriel Zucman (prix de la fondation Eni Enrico Mattei en 2011),  en 2010, pas moins de 2275 milliards d’euros n’entrent pas ainsi dans les comptes de l’Europe, ce qui génère des distorsions importantes dans les statistiques mondiales et dégrade  gravement la qualité des politiques économiques de l’Union européenne et des Etats ».

      M. Zicman dénonce le fait que « pour l’Europe, cela produit l’idée absurde que cette région est pauvre, endettée vis-à-vis de pays émergents comme la Chine, alors qu’elle est encore la plus riche de la planète ! Si la richesse manquante, revenait à sa source on améliorerait beaucoup l’impôt et cela contribuerait à résoudre de façon substantielle les problèmes de financements publics. Cela fait partie des solutions à la fameuse dette publique ! »

      Il  évoque ainsi  « le rapport  annuel sur la corruption dans le monde  publié par l’association Transparency International (le 1er décembre 2011),  (qui) estimait que les difficultés économiques de la zone euro sont  en partie liées à l’incapacité de pouvoirs publics à lutter contre la corruption et l’évasion fiscale qui comptent  parmi les causes principales de la crise. »

     Même s’il s’agit de relativiser ce jugement en ce que la zone euro nous apparaît plus largement et pour  bien  d’autres raisons  comme une zone économique non viable,  l’auteur n’utilise pas la langue de  bois pour souligner pus largement  les pratiques des partis dits de gouvernement.

     « Le gouvernement  expliquait-il, évite la cruelle épreuve du contrôle fiscal et, pis encore, d’enquêtes plus poussées sur d’éventuels compte offshore à celles et ceux qui paient, en liquide si possible, leur cotisation au parti politique  qui à l’heur d’être au pouvoir. (…) ».

     « Cette sorte d’immunité, éventuellement couverte par le secret défense, s’est progressivement révélée si constante, si puissante, voire si risquée à dévoiler que j’en arrivais parfois à douter que je vivais dans une République digne de ce nom. Au profit de qui ? Oui, à qui profite l’évasion fiscale, en France ? A qui profitent les 590 milliards d’euros d’avoir placés à l’abri du fisc, en Suisse, au Luxembourg, à Singapour, dans les îles Caïmans et autres paradis fiscaux, et les au moins 30 milliards d’euros qui manquent, en conséquence, chaque année, aux finances publiques ?  Au-delà même de ces « Français fortunés qui utilisent quelque 150 000 comptes non déclarés en Suisse selon le ministère de  l’Economie et des Finances (…). »

     « Ce sont les mêmes qui, pourtant,  poursuit-il, ont vu aussi leur charge fiscale allégée de 77, 7 milliards d’euros entre 2000 et 2010, du fait de la réduction de l’impôt sur le revenu (selon le rapport d’information du député UMP Gilles Carrez du 30 juin 2010) pour les plus hautes tranches, l’évaporation de l’impôt sur la solidarité sur la fortune (environ 2 milliards d’euros de manque à gagner pour les finances publiques en année pleine à partir de 2012), la mise en œuvre du fameux  bouclier fiscal  après 2007 (plus de 600 millions d’euros soustraits au fisc chaque année), la réduction des droits de succession et de donation (quelques 2, 3 milliards d’euros chaque année) ; Sur la base de calculs peu contestables, le journaliste Samuel Laurent a même estimé à 71 milliards d’euros les cadeaux fiscaux du quinquennat de Nicolas Sarkozy.»

     Si l’on peut tout à  fait  juger comme Bruno Gollnisch  qu’une fiscalité écrasante (confiscatoire), trop lourde, génère de nombreux effets pervers et s’avère au final contre-productive, comment ne pas être d’accord avec Antoine Peillon quand il relève, qu’au-delà même de la question du poids de l’imposition, «c’est surtout l’immunité judiciaire presque totale dont bénéficient les évadés fiscaux  de haut vol qui pose la plus grave question.»

     « Lors des G20 les appels rituels à la rigueur budgétaire, à la réduction de la dette et…à la liquidation des paradis fiscaux » sont de mise. « Mais chaque fois j’ai constaté que la diplomatie imposait, in fine, l’extension du tabou sur la finance fantôme.»

     «Ainsi, à la veille du G 20 de Londres, par exemple, Jersey, Guernesey et l’île de Man disparaissaient, comme par enchantement, de la  liste grise  des territoires fiscalement « non coopératifs » établie par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ; de même depuis 2010 (…) l’organisation internationale Tax Justice Network s’étonnaient que le Liechtenstein, le Luxembourg, la Suisse, l’Etat américain du Delaware ou la City de Londres ne figurent plus dans les listes noires ou grises de l’OCDE, alors que ce réseau d’associations indéniablement compétent en matière de paradis fiscaux considère toujours ces pays comme des centres offshore (entités juridiques créées dans un autre pays que celui où se déroule l’activité génératrice d’une richesse, afin d’optimiser la fiscalité ou la gestion financière de ces capitaux)  toxiques ».

     « De même,  le Comité catholique contre la faim et le développement-Terre solidaire (CCFD) dénonce  (…) l’impact humanitaire dramatique de l’évasion fiscale qui prive, selon cette association, les pays en voie de développement de 600 à 800 milliards d’euros,  soit près de dix fois l’aide  au développement octroyés par l’ensemble des pays riches »…

     « La lecture du mémoire Gabriel Zucman m’a convaincu écrit encore  Antoine Peillon, que la fraude et l’évasion fiscales sont un facteur majeur de la crise économique du monde ». « Il y était  démontré, scientifiquement, que 8% de la richesse financière des ménages du monde entier sont détenus dans des paradis fiscaux (soit 6000 milliards d’euros en 2011))  et qu’ « un tiers de cette richesse mondiale manquante est géré en Suisse.»

     Facteur majeur peut être, principal certainement pas.  Mais cette enquête révèle au plus haut point les duplicités de ce  monde de la finance internationale et mondialisée, qui au-delà des cas particuliers traités ici, constate le président de l’AEMN,  asservit les peuples et les nations. Et ce  sans que les partis euromondialistes au pouvoir ne combattent vraiment, et pour cause, ce Système qui les protège et les nourrit si bien…

    http://fr.aemn.eu