Il est toujours difficile de s’exercer à l’art de la prédiction – raisonnée – du résultat d’une élection. A fortiori pour des élections municipales, qui ne sont pas une seule élection mais 35.000 élections locales. A fortiori, encore, pour cette cuvée 2020, les premières élections locales depuis l’élection d’Emmanuel Macron qui a mis fin à des décennies de domination et d’alternance bien huilée entre PS et LR et fait entrer la vie politique française dans une nouvelle ère.
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Des municipales qui s’annoncent paradoxales, comme cet étrange sondage…
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Municipales : LREM est tellement mauvais qu’ils pensent que même sans candidat, le RN peut les battre.
Grotesque tentative de manipulation de l’opinion :
La majorité présidentielle, qui peine à présenter des listes partout pour les municipales, pronostique 137 victoires pour le Rassemblement national en mars 2020. Problème : dans son décompte, il y a des communes où le parti de Marine Le Pen n’a aucune chance de l’emporter, ou ne présente même pas de candidats.
Devant la déconfiture qui s’annonce pour elle aux municipales, LREM agite depuis peu l’épouvantail Le Pen pour tenter de justifier qu’elle ne va délivrer ni investiture ni soutien dans près de 300 villes de plus de 9 000 habitants : «là où la menace RN sera la plus forte», paraît-il. Des élus macronistes ont parlé de 137 villes prenables par le RN. «11 de 50 000 habitants, dont neuf dans le sud de la France», pouvait-on ainsi lire dans le JDD, dimanche, qui ne cite à l’appui de son étude que des «sources» au sein de la majorité. Lesquelles évoquent «Grasse, Cannes, Antibes, Avignon», des villes où le RN – qui lui n’affiche aucun objectif chiffré au niveau national – n’a en réalité que très peu d’ambitions, à moins de triangulaires ou de… miracle.
À Cannes, le parti lepéniste ne présente même pas de candidat. Ce qui fait dire à ce cadre RN : «A LREM, ils sont tellement mauvais qu’ils pensent que même si on n’a pas de candidat, on peut les battre.» Un autre : « À chaque fois qu’ils n’ont plus rien à dire, ils ressortent le truc de “attention l’extrême droite arrive”, ils pensent qu’ils vont nous affaiblir comme ça. Ce n’est qu’une manœuvre, pour dire à la fin: “Regardez, ils devaient gagner 137 mairies, mais ils en ont eu moins, c’est un échec, et c’est grâce à nous“».
Ceci dit, l’absence de candidats RN dans certaines villes montrent une certaine désaffection militante…
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Entretien avec Agnès Marion – « Pour l’amour de Lyon »
Tête d’une liste de rassemblement historique de candidats issus du RN, du PCD et de LR pour les élections municipales de Lyon, Agnès Marion est une jeune femme née en 1977, devenue chef d’entreprise après des études de lettres en classes préparatoires, mère de six enfants, élue RN du 7e arrondissement de Lyon et conseillère régionale.
— En quoi la liste « Pour l’amour de Lyon » que vous conduisez est-elle historique ?
— C’est notre rassemblement qui est historique : la liste que je conduis réunit, dans chaque arrondissement, des candidats du Rassemblement national et du Parti chrétien démocrate mais aussi des membres des Républicains qui ne veulent pas de la ligne LR d’Etienne Blanc. Parce que nous aimons Lyon, nous rassemblons des personnalités comme Olivier Pirra, élu sortant LR du 5e arrondissement, les candidats du PCD, dont il est le délégué départemental, les candidats du RN et de LR. Une de nos têtes de liste est membre de La Droite populaire de Thierry Mariani. Une des nombreuses raisons de ces ralliements tient à l’annulation par pur électoralisme des subventions de SOS Chrétiens d’Orient par le conseil régional dirigé par Wauquiez, une association dont quatre membres sont portés disparus à Bagdad depuis le 20 janvier.
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VINCENT VAUCLIN : « CONSTRUIRE UN FRONT DE RÉSISTANCE AU MONDIALISME »
Le site Paris-Vox publie un entretien avec Vincent Vauclin, président de la Dissidence française cliquez ici
APRÈS UNE ANNÉE 2019 TRÈS ACTIVE POUR VOTRE MOUVEMENT, ET NOTAMMENT UNE PARTICIPATION REMARQUÉE AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES, COMMENT LA DISSIDENCE FRANÇAISE ABORDE-T-ELLE L’ANNÉE 2020 ?
Nous poursuivons la dynamique que nous avons engagé. La campagne des élections européennes fut une formidable mobilisation qui a permis de médiatiser notre discours et notre mouvement comme jamais auparavant, et de recevoir des soutiens de toute la France. L’enjeu désormais, c’est de préparer les échéances à venir (sénatoriales, départementales et régionales) et de rassembler tous ces Français qui ne se reconnaissent plus dans les partis du Système. Nous préparons donc de nouvelles campagnes militantes de grande ampleur, nous poursuivons notre travail d’implantation locale partout en France, nous travaillons avec nos alliés de l’APF pour construire un front de résistance au mondialisme au niveau européen, et nous avons lancé un grand chantier de rénovation idéologique : huit commissions thématiques, qui réunissent les adhérents et sympathisants volontaires de notre mouvement, travaillent désormais à l’actualisation et à l’enrichissement du programme de la DF. L’objectif : inventer des solutions nouvelles et concrètes pour répondre aux défis de notre temps, développer et enrichir des propositions déjà existantes, et susciter un véritable effort de critique positive de la part des militants. Ce n’est pas un enjeu anodin : depuis trop longtemps, notre famille politique néglige le débat d’idées et se contente de répéter les mêmes slogans depuis quarante ans, puisqu’elle a intégré une forme d’esprit de défaite qui l’enferme dans une posture d’agitation stérile et de dissipation militante, aux marges du paysage politique. C’est précisément contre ces tendances sclérosantes que s’inscrit la Dissidence Française, puisque nous assumons l’ambition de conquérir et d’exercer le pouvoir. Nous refusons de nous contenter de faire de la figuration alors que de si grands périls menacent notre pays.
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Législatives en Finlande : Percée des « Vrais Finlandais », parti anti-immigration, eurosceptique et climatosceptique
«La formation “Vrais Finlandais” veut réduire l’immigration et renforcer les règles d’asile (…) Ils ont surfé sur l’indignation suscitée par une affaire d’agression sexuelle attribuée à des étrangers en janvier dernier, ils défendent aussi des positions europhobes et climatosceptiques.»
“Le changement qui a eu lieu hier était attendu depuis longtemps. Selon moi c’était le bon choix ; la question de l’emploi doit être résolue pour tout le monde.”
https://www.youtube.com/watch?v=WrGMF2Mptow
Pour d’autres, cette percée des “Vrais Finlandais” promet des temps plus durs pour les étrangers, comme l’explique une jeune femme. La formation veut réduire l’immigration et renforcer les règles d’asile.
“D’habitude, comment dire ça… Ils préfèrent aider les Finlandais finlandais plutôt que ceux qui vivent en Finlande.”
Vu sur Fdesouche
Source Euronews
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Nouveau sondage : Emmanuel Macron s’enfonce nettement, même chez ceux qui y ont cru
Pour Emmanuel Macron, les sondages se suivent, se ressemblent et prennent tous la même pente. Celle de la descente. Ainsi le baromètre IFOP du JDD enregistre, pour janvier, « un net recul de 4 points », à 30 % seulement d’opinions favorables. Édouard Philippe suit la même courbe, avec un -3.
Ces sondages sont de plus en plus alarmants pour le président de la République.
D’abord, il n’avait pas connu un tel recul depuis novembre 2018 et le début de la crise des gilets jaunes. Tout se passe comme s’il retombait dans les mêmes ornières et si ce qu’avait révélé cette crise de ses faiblesses structurelles était toujours là, mal cicatrisé.
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Municipales 2020 à Paris : pour Stanislas Guerini, Cédric Villani n’est plus membre de LRM
Depuis l’investiture de Benjamin Griveaux, les « marcheurs » parisiens vivent une guerre fratricide entre le candidat officiel et le mathématicien vedette.
En restant sourd à la demande d’Emmanuel Macron, Cédric Villani, député La République en marche (LRM) de l’Essonne et candidat aux municipales à Paris, risque d’être éjecté du parti présidentiel. Stanislas Guerini, le délégué général de LRM, a annoncé, lundi 27 janvier, qu’il demanderait au bureau exécutif du parti d’en tirer les conséquences après la décision du mathématicien de maintenir sa candidature à Paris.
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Vers une alliance des droites pour chasser les traîtres ?, par Guillaume de Thieulloy
Ivan Rioufol est l’un des très rares journalistes de droite à demeurer actif au sein de la « grande presse » – « Le Figaro » en l’occurrence.
Son dernier petit livre mérite de franchir le mur du silence, dont ses éminents confrères vont vraisemblablement le couvrir, faute de pouvoir y répondre par des arguments rationnels.
« Les traîtres », ce sont les politiciens qui, depuis des décennies, ont choisi délibérément de mener des politiques contraires aux intérêts de la France et des Français.
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Municipales : comment LRM se prépare à une défaite et affûte ses arguments
A moins de deux mois des municipales des 15 et 22 mars, La République en marche (LREM) affûte déjà ses arguments pour le soir du scrutin. Car la jeune formation, à la faible implantation locale et aux rares sortants, anticipe un revers d’importance.
« Ça va être apocalyptique » , prédit un ministre. Emmanuel Macron, lui-même, a donné le la : « Je n’en tirerai pas, de manière automatique, des conséquences nationales » , indiquait-il le 15 janvier. » […] « Le parti n’affiche qu’un seul objectif chiffré : passer d’environ 2.000 conseillers municipaux actuellement à 10.000 après le 22 mars. Ça serait un pas de géant » , veut croire Stanislas Guerini, le délégué général du mouvement. […]
Stanislas Guerini, encore : « Notre objectif est de faire gagner nos idées, pas de planter des drapeaux. » Il est vrai que les grandes municipalités où subsistent des perspectives de planter le drapeau des Marcheurs se font rares. […]
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L’union des droites est l’évidence même… mais doit se faire contre les partis politiques
Robert Ménard est venu soutenir l’ex-patron des Républicains de l’Hérault, Sébastien Pacull, qui a pris la tête d’une liste d’union des droites soutenue par le Rassemblement national (RN) pour les municipales à Sète :
“Grâce à Sébastien, c’est un rêve qui se réalise“, a déclaré M. Ménard lors d’un meeting aux côtés de M. Pacull, candidat à la mairie de Sète. “L’union des droites” est “l’évidence même, mais ça doit se faire contre les partis politiques“, a estimé M. Ménard, élu à la mairie de Béziers en 2014 avec le soutien du Front national (…)
M. Ménard a raillé les déclarations du président des Républicains Christian Jacob parlant d’un “épiphénomène” à propos du départ de militants et élus LR vers des listes RN ou soutenues par ce parti comme à Nîmes, Vauvert (Gard) ou Lunel (Hérault). “Depuis six ans que je dirige Béziers, plus personne aujourd’hui ne me dit que c’est le fascisme qui dirige (…) Plus personne ne peut dire que quand on est soutenu par le RN, on marche dans les rues…la main levée en chemise brune” (…)
Devant quelque 300 militants, M. Pacull a salué le soutien du maire de Béziers, un “modèle”, dont la réussite est selon lui “exemplaire”. “Des ordres je n’en prends de personne” mais “les conseils éclairés je les écoute“, a dit ce gestionnaire de patrimoine âgé de 45 ans, se présentant comme “un homme de droite qui ne pactise pas avec la Macronie“. “J’assume que ces gens-là me soutiennent”, a-t-il ajouté à propos du RN (…)