L’arrivée de Boris Johnson au 10 Downing Street laisse espérer la fin du tunnel… celui du Brexit. Le personnage est qualifié d’extravagant, d’excentrique, de tonitruant, d’imprévisible, certains diront donc de typiquement britannique. Pourtant, si ce souci d’afficher son originalité est une spécialité répandue chez les Anglais, on ne peut pas dire qu’elle ait été l’apanage de leurs hommes politiques, à l’exception imposante de Winston Churchill. Au travers de cette ressemblance superficielle, c’est le volontarisme du premier qu’on souhaite retrouver chez le second. Or, le choix du Brexit a été sans doute pour Johnson davantage une décision de stratégie personnelle que l’expression d’une conviction profonde. Engagé dans cette voie qui lui vaut d’avoir été élu par la majorité des adhérents du Parti Conservateur pour succéder à Thérésa May, il se trouve comme elle confronté à de multiples difficultés. Il lui faudra plus que son énergie ou son humour pour les surmonter
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Le défi de « Bojo » : réussir le Brexit ! par Christian Vanneste (1/2)
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Le sens de l’Histoire humilié par les Britanniques
Les conservateurs l’ont emporté au Royaume-Uni : le Brexit aura lieu. C’est une bonne nouvelle car le Brexit apporte un démenti au pseudo-sens de l’Histoire. De cette Histoire qui, comme l’affirment les partisans d’une intégration toujours plus poussée, va devenir européenne. Car, paraît-il, l’Histoire a un sens. Elle se développerait même selon un rythme d’accumulation et de progrès. Au sein de ce processus, l’Europe succéderait aux nations comme les mammifères succédèrent aux reptiles et les reptiles aux amphibiens. Un mouvement que l’on ne soupçonnait pas nous conduit progressivement mais immanquablement vers l’astre père : l’Union européenne.
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Le Brexit ouvre la voie au Frexit
Ainsi, les britanniques ont enfin réussi à se débarrasser de l’Union Européenne, malgré toutes les manœuvres dilatoires des traîtres qui les gouvernaient
Ainsi, les britanniques ne seront plus assujettis à aucun des caprices des commissaires de Bruxelles, qui prennent depuis l’origine leurs ordres auprès des multinationales (et du gouvernement US).
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Algérie : dialogue aujourd'hui, répression demain, nouvelle vague migratoire bientôt.
La victoire dès le premier tour - malgré une abstention majeure et les manifestations persistantes dans la capitale - d'Abdelmajid Tebboune qui devient ainsi le nouveau Président de l'Algérie concrétise la volonté du Système militaro-industriel qui dirige le pays depuis des lustres avec la complicité du FLN, de ne rien abandonner ni de ses prérogatives ni de ses privilèges ni de son pouvoir.Proche du Chef d'Etat major Ahmed Gaïd Salah, Tebboune était le candidat de l'armée dont il sera le faux nez.A noter que le candidat islamiste arrive en seconde position. Systèmo-compatible, il sera un allié choyé par le nouveau pouvoir.Lorsque bientôt viendra le temps de siffler la fin de la récréation et celui de la reprise en main, la répression qui se substituera au "dialogue" n'aura rien de printanière. Le choc qui s'en suivra se traduira alors inévitablement par des dizaines, voire des centaines de milliers, de nouveaux "demandeurs d'asile" qui traverseront la Méditerranée vers la France.Le Parti de la France lance dès aujourd'hui un signal d'alerte que les pouvoirs publics seraient pour une fois avisés d'entendre.Lien permanent Catégories : actualité, élections, géopolitique, immigration, international 0 commentaire -
Brexit : faut-il attendre un mea culpa de nos journalistes-militants ?
Voici quelques tweets passés, montrant dans nos spécialistes de la désinformation en plein déni de réalité. Amusant après le vote d’hier :
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Algérie : toujours la vieille mafia fellagha
De Bernard Antony :
Comme cela était prévisible, « l’élection présidentielle » ce dernier jeudi en Algérie, n’a pas été du goût de l’immense majorité du peuple algérien. Une « mascarade », comme l’ont hurlé, le lendemain, des centaines de milliers d’Algériens, à Alger et dans toutes les grandes villes du pays.
L’« heureux élu », si l’on peut dire, s’appelle Abdelmajid Tebboune. Âgé de 74 ans, il a toujours été un des personnages de la nomenklatura fellagha, ancien Premier Ministre de Bouteflika.
Il est intéressant, et même émouvant, de noter que sur les centaines de pancartes brandies à Alger par les manifestants, presque toutes les inscriptions étaient en français. Sur l’une, on pouvait lire : « Tous les pays ont une mafia, en Algérie, c’est la mafia qui a un pays ».
Bien sûr, toutes les forces du régime avaient été mobilisées pour pousser les électeurs dans les bureaux de vote. Mais, malgré cela, la participation n’a pas atteint le 40 %. Il y avait 5 candidats, interchangeables, tous sortis du même moule fellagha. Tebboune, sans doute le préféré de l’armée, a obtenu… 58 % de ces 40 %, soit à peine un peu plus de 23 % des inscrits.
Quoi qu’il en soit, ce sont 60 % des Algériens que le régime n’a pu faire voter. L’avenir de l’Algérie est dans cette réalité.
A voir, ces électeurs qui glissent leur bulletin dans la poubelle !
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Brexit : une victoire sans appel – Journal du vendredi 13 décembre 2019
Brexit : une victoire sans appel
Jeudi, le premier ministre britannique, Boris Johnson, a remporté une majorité absolue lors des élections législatives. Une victoire par K-O qui ouvre la voie au Brexit, après plus de 3 ans d’incertitude.
Grève : le calme avant la tempête ?
Après une semaine d’agitation autour du mouvement social avec deux manifestations d’ampleur, l’intervention d’Edouard Philippe et le ralliement de la CFDT. Les principaux acteurs se jaugent avant la mobilisation du 17 décembre.
Dopage dans le sport : des sanctions à deux vitesses
Alors que la Russie a été exclue de toutes compétitions sportives internationales pendant quatre ans, d’autres pays semblent plutôt épargnés par l’agence mondiale antidopage. C’est notamment le cas de la France où de grosses affaires ont encore éclaté cette année.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/brexit-une-victoire-sans-appel-journal-du-vendredi-13-decembre-2019
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Brexit : Les conservateurs britanniques obtiennent la plus forte majorité depuis Tatcher
Le pays est embourbé dans le processus du Brexit depuis le référendum de 2016, remporté à 52%. C’est pour sortir de l’impasse que le Premier ministre conservateur a voulu ces législatives, les troisièmes en quatre ans. Il espérait ainsi obtenir la majorité absolue qui lui a fait défaut pour faire adopter par le Parlement l’accord de divorce qu’il a négocié avec Bruxelles. En cas de victoire, il a promis de “réaliser le Brexit” le 31 janvier 2020.
Avec 368 sièges pour le parti de Boris Johnson sur 650, c’est une victoire historique que remportent les conservateurs. Si certains avaient des doutes sur la volonté des Britanniques après le référendum de 2016, voilà qui devrait les calmer… Le parti conservateur a obtenur la majorité absolue aux législatives de jeudi. Avec cette victoire par K.O., le Premier ministre britannique devrait être en mesure de mettre en oeuvre le Brexit d’ici le 31 janvier 2020. Boris Johnson s’est félicité d’avoir reçu « un nouveau mandat fort pour réaliser le Brexit ». Le parti conservateur devrait dépasser le seuil des 360 sièges (majorité absolue à 326), gagnant près de 50 sièges par rapport à 2017. C’est leur plus large majorité depuis Margaret Thatcher dans les années 1980 (397 sièges en 1983 puis 376 en 1987).
Les électeurs britanniques ont eu l’impression que leur choix du Brexit en 2016 a été entravé par une partie du Parlement, et les élites londoniennes, et ils ont voulu envoyer un message clair dans les urnes. La large défaite des travaillistes est intéressante car Corbyn était beaucoup plus à gauche que les derniers premiers ministres travaillistes Blair et Brown. Symbole de la déroute du Labour, la circonscription de Blyth Valley, au nord de Newcastle, qui avait toujours voté travailliste depuis sa création en 1950, a élu un conservateur. Ceux qui défendent l’idée que le meilleur moyen de battre un populisme de droite, c’est un populisme de gauche, doivent regarder les résultats britanniques en grimaçant.
La stratégie de Niger Farage, qui avait décidé que son parti pro-Brexit ne présenterait pas de candidat dans les circonscriptions détenues par un conservateur, a été payante. Il avait décidé de « placer le pays avant le parti », afin d’éviter un parlement minoritaire, et un second référendum.
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Valérie Laupies : l'amour de la France et de Tarascon
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LREM : La Retraite En Moins pour les mères de famille
Édouard Philippe a martelé au cours de son allocution pour présenter le projet de réforme des retraites : « Les femmes seront les grandes gagnantes ».
Aujourd’hui, les pensions des femmes sont inférieures de près de moitié à celle des hommes. Ce qui est une demi-vérité : c’est la pension des mères de famille qui est inférieure de près de moitié à celle des hommes… et des femmes qui n’ont pas eu d’enfant.
Le système actuel prévoit une majoration de huit trimestres d’assurance-vieillesse en compensation d’un arrêt d’activité dû à la maternité et à l’éducation d’un enfant. Il prévoit également un bonus de majoration de 10 % pour chaque parent à partir du troisième enfant.
Le nouveau système propose de favoriser les parents dès le premier enfant avec une majoration des droits à la retraite de 5 % par enfant, dès le premier. Ces 5 % pourront être partagés entre les deux parents et seront par défaut attribué à la mère. Ce qui signifie que les mères de 3 enfants et plus seront pénalisées par le nouveau système. Ce mercredi, Édouard Philippe a proposé d’ajouter aux 5 % de majoration par enfant, une majoration supplémentaire de 2 % (donc 7 %) à partir du troisième enfant.
Concernant les pensions de réversion, sachant que dans 9 cas sur 10, ce sont les femmes qui en bénéficient à la mort de leur conjoint., le projet présenté par le Premier ministre prévoit d’harmoniser les règles de réversion à 70 % des ressources du couple, sans condition de ressources (contre 60 % maximum dans le système actuel). Mais il n’a pas précisé à partir de quel âge cette pension pourra être reversée au conjoint survivant. Dans le rapport de Jean-Paul Delevoye, cela devait être à partir de 62 ans. Ce qui constitue un désavantage par rapport à l’ancien système, dans lequel certaines personnes pouvaient la toucher à partir de 55 ans.
Enfin, Édouard Philippe assure que la revalorisation du minimum de retraite à 85 % du smic net (1000 euros) bénéficiera aux femmes, plus souvent sujettes aux faibles revenus. Mais cette mesure ne vaut que pour les carrières complètes, et beaucoup de femmes n’ont justement pas de carrière complète.
Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le 22 janvier. Juste après la grande manifestation du 19 janvier pour demander le retrait de la loi sur la bioéthique.
https://www.lesalonbeige.fr/lrem-la-retraite-en-moins-pour-les-meres-de-famille/