Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 192

  • Le RN ne pourra pas gagner seul face à Emmanuel Macron

    Le RN ne pourra pas gagner seul face à Emmanuel Macron

    Les résultats des élections européennes donnent plusieurs enseignements :

    • le réel vainqueur est sans doute Emmanuel Macron : Marine Le Pen est confortablement installée dans le rôle de principale opposante. Mais sauf rapprochement RN-LR, sa réélection semble imparablement assurée, compte tenu de l’excellent résultat d’EELV.
    • LR est si bas qu’il sera obligé de composer pour ne pas disparaître. C’est un désaveu pour LR qui devient un simple satellite, un parti d’alliance et non un parti de gouvernement. Le naufrage Bellamy s’explique par un vote utile massif de l’électorat catholique et conservateur en faveur du RN, qui n’ont plus confiance dans l’ex-UMP rebaptisée LR. C’est un homme brillant, mais son parti est un boulet. Mais saura-t-il corriger ses éternels travers ? Rien n’est moins certain quand on lit le recentrage demandé par Bruno Retailleau :
    Bruno Retailleau ن @BrunoRetailleau

    Dès ce soir, je veux lancer un appel à toutes les personnalités de la droite et du centre. Il faut que nous nous voyons vite pour se rassembler et refonder notre famille politique. @France2tv

    1,019 people are talking about this
    • Le RN demeure incontournable. Ceux qui pensaient que l’échec de Marine Le Pen en 2017, suite à son débat laborieux, allait rebuter son électorat, se trompent. La montée des droites populistes en Europe est un phénomène bien ancré, avec lequel il est nécessaire de composer, si l’on veut réellement lutter contre le mondialisme libertaire.
    • Par conséquent, il y a de la place pour une grande alliance qui fasse enfin tomber les digues entre le RN et la droite traditionnelle.

    Celui qui avait tout prévu du résultat, pour ceux qui l’écoutaient, c’est encore une fois Patrick Buisson.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-rn-ne-pourra-pas-gagner-seul-face-a-emmanuel-macron/

  • Haut les cœurs!

    hemicycle-parlement-europeen-strasbourg-1024x512.jpgChaque élection réserve des surprises, ce fut le cas  hier,  cela a été souligné à l’envie par les commentateurs, mais ce scrutin européen a aussi apporté pour les nationaux son lot de confirmations, à l’échelle de la France comme des autres pays  de l’UE. Dans le registre de «  l’inattendu », du moins de ce qui n’avait pas été décelé par les instituts de sondage,  figure le taux de participation, puisque il est désormais de bon ton de se réjouir quand dans une élection majeure un électeur  sur deux prend le chemin des urnes. Une abstention qui s’est élevée ce 26 mai , à 49, 88 %, de 7,5 points inférieure à celle de 2014.  Ce sursaut de mobilisation a été visible dans ce qu’il est convenu d’appeler la France périphérique, la France des oubliés ; des Gilets Jaunes, les départements ruraux. Et notamment comme l’a bien remarqué le Huffpost, dans  cette « large bande traversant l’Hexagone, appelée la diagonale du vide par certains géographes, de la Meuse aux Landes en passant par certains départements du Centre faiblement peuplés et frappés par l’exode rural. »

    Au nombre des autres surprises non repérées par les enquêtes d’opinion ces dernières semaines, l’écroulement accéléré de la droite libérale qui, sous ses différents avatars et appellations, se partageait le pouvoir avec la gauche socialiste depuis cinquante ans.  Le liste LR de la droite et du centre emmenée par François-Xavier Bellamy obtient  un score historiquement bas (8, 48%) là ou l’UMP et ses alliés centristes  avaient obtenu 20, 81% il y a cinq ans et M Fillon un score quasi identique  à la présidentielle de 2017. Siphonné sur sa droite par le RN, et sur sa gauche par LREM, quel est l’avenir de LR, tiraillé entre des tendances idéologiques contradictoires ? Quels sont les points communs  entre M. Raffarin et M  Retailleau ?  M. Bellamy  et Mme Pécresse ?  Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud eux, ont fait le choix de la cohérence, ds convictions  en larguant les amarres et en ralliant le RN.

    L’aile gauche européiste du PS, celle qui n’a pas rejoint le parti macroniste, s’est fractionnée en deux listes . Celle de Raphaël Glucksman PS- Place Publique (6, 19%) d’un côté et de l’autre celle des dissidents socialistes de génération.s de Benoit Hamon (3,27%) restent loin, même si l’on veut bien additionner leur score, du  résultat qui fut celui de la  liste PS en 2014 (13,98%).  Ce sont les écolo-européistes d’EELV,  la liste conduite par Yannick Jadot qui profitent à plein de ce nouveau repli électoral . On sait que les européennes sont des élections traditionnellement favorables aux « écologistes » Cela a été le cas, de manière particulièrement sensible hier, percée la aussi qui n’avait pas été appréhendée par les sondages, avec 13,47% des voix  (8,95% en 2014). Un discours écolo bien servi il est vrai par un intense battage médiatique autour des questions cataclysmo-environnementales et réchauffistes.  Il  ne s’agit pas de nier les atteintes gravissimes  à la biosphère, à l’environnementmême si elles ne sont pas, très majoritairement, le fait des Européens…EELV a eu en outre l’habileté tactique  de ne pas mettre en avant plus que cela  au cours de cette campagne son délirent discours sociétal et immigrationniste. Gageons qu’ils se rattraperont auParlement européen…

    Inattendu aussi par son ampleur, le mauvais score du parti mélenchoniste, incarné dans cette élection par la liste conduite par Manon Aubry. Elle recueille un pourcentage de voix peu ou prou équivalent à celui de la liste du Front de Gauche en 2014 (6,31% hier, 6,61% il ya cinq ans) mais doit aussi être mis en regard du score qui fut celui de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 (19%). L’objectif affiché par LFI d’incarner un pôle central, incontournable dans l’optique d’une recomposition de la gauche non libérale d’ici 2022  a du plomb dans l’aile. La France populaire, la France frondeuse n’a pas mordu à l’hameçon  d’un parti dont la fuite en avant indigéniste, immigrationniste, communautariste révulse ou inquiète les catégories populaires.

    Dans une moindre mesure, ajoutons que l’échec de la liste conduite par Nicolas Dupont-Aignan à envoyer des députés au Parlement européen (il fallait au moins faire 5%, il a réalisé hier 3,51%) n’était pas le scénario le plus probable, au début de la campagne certaines enquêtes le créditait de 8% des suffrages. Il doit aujourd’hui regretter ne pas avoir saisi la main que lui tendait  Marine

    Le RN justement a lui confirmé ce qui lui promettait les instituts de sondage dans la toute dernière ligne droite de la campagne. Avec 5 281 576 voix et 23,31 % des suffrages (soit 23 sièges), il est en tête dans trois départements sur quatre et gagne près de 510 000 voix par rapport aux élections européennes de 2014. Les nationaux devancent la liste de la coalition LREM/MoDem/ Agir/Les Radicaux emmenée par Nathalie Loiseau (22,41%) de plus de 200 000 voix.

    Jordan a confirmé également tous les espoirs placés en lui par Marine et, à travers le résultat obtenu, la justesse du clivage structurant nationaux-mondialistes que nous avions été les premiers à pressentir et à  annoncer il y a plus de vingt ans. Il s’est révélé une tête de liste pugnace, avec un savoir-faire, une maturité, un talent et un « métier » étonnant pour un jeune homme de 23 ans. Nos militants, nos cadres, nos dirigeants ont su aussi porter cette dynamique.  Ce fut une très belle campagne, même si, comme à chaque fois,  une partie de notre victoire nous a été volée. En attestent, remarque Bruno Gollnisch,  les centaines de bureaux de vote dans lesquels étaient absents hier les bulletins de vote du RN, sans même parler des bulletins abîmés pour qu’ils soient invalidés. Des procédés honteux auxquels, hélas, l’opposition nationale est habituée depuis son émergence électorale. On imagine le tollé médiatique, médias qui dans le cas présent gardent un silence assourdissant,  si des bulletins de vote cornés ou déchirés du LREM ou du PS avaient été aperçus  sur la table d’un  bureau de vote d’une ville dirigée par un maire RN…

    Cette confirmation de la poussée nationale, eurosceptique, souverainiste, populiste est flagrante aussi dans le reste des pays de l’Union européenne, où là aussi la participation était en hausse très sensible. Le héraut du Brexit Nigel Farage emporte la mise avec 31,6%  et les députés brexiters entreront donc au parlement apriori  pour quelques mois.  En Italie, la liste européenne de la Ligue de notre camarade Matteo Salvini dépasse les 34 % (6,2 % aux européennes de 2014 et 17,4 % aux élections politiques de 2018.) Son allié de gauche de la coalition gouvernementale, le Mouvement 5 étoiles, recule à 19 % des voix contre 32 % en mars 2018. Quant à la droite libérale deSilvio Berlusconi, elle s’effondre au même niveau que LR en France (8,6%). En Hongrie la droite conservatrice qui s’assume, celle du parti Fidesz de Viktor Orban recueille 56% des voix ( !) ; en Pologne les nationaux-conservateurs du PiS  46% et 23 députés. En Flandres nos amis de Vlaams Belang retrouve une très belle dynamique (18%) ; en Allemagne l’AfD enverra 11 députés au parlement européen (10, 8%) et malgré l’affaire Strache, les nationaux autrichiens du FPO limitent la casse avec 17,2 % des suffrages (19,72% en 2014). En Espagne le parti Vox fera lui aussi son entrée  au parlement (8% des voix), tous comme nos alliés du Parti du peuple danois (Dansk Folkeparti), et celui des Vrais Finlandais… 

     Il s’agit désormais de s’atteler à la lourde tâche consistant à fédérer les partisans de l’Europe des patries libres pour peser le plus efficacement possible au sein des instances bruxelloises…

    https://gollnisch.com/2019/05/27/haut-les-coeurs/

  • Le Vlaams Belang fait une percée historique en Flandre

    1196871310.25.jpg

    Ce soir, Filip Dewinter et nos amis

    flamands sont heureux... Nous aussi.

    Source Europe 1 cliquez là

    Outre leur quota d'eurodéputés, les Belges votaient dimanche pour élire leurs députés régionaux et nationaux. Les derniers bureaux ont fermé vers 16 heures (14 heures GMT).

    Le Vlaams Belang, parti rival des nationalistes flamands de la N-VA et allié du Rassemblement national (extrême droite française) au Parlement européen, dépassait les 18% en Flandre, selon des résultats portant sur environ 15% des bureaux de cette région. C'est nettement plus que les 5,9% enregistrés en mai 2014, et au-delà aussi des 14,8% que promettait le dernier grand sondage d'avant-scrutin à la mi-mai. Cette performance devrait peser sur le résultat des nationalistes flamands de la N-VA, première force politique de Flandre, qui a exercé le pouvoir en coalition au niveau national de 2014 à 2018.

    La N-VA s'affichait à 27,2%, en recul de cinq points par rapport au vote de mai 2014, selon ces résultats partiels diffusés notamment par la chaîne publique VRT.

    2017 12 01 PUB SITE 2.jpg

  • Philippe Vardon : « Aujourd’hui, on va sans doute vers la grande clarification de la vie politique française »

    vardon.png

  • Elections européennes : échec pour Emmanuel Macron

    Elections européennes : échec pour Emmanuel Macron

    La participation aux élections européennes était à 18 heures en nette hausse (plus huit points) par rapport au dernier scrutin de 2014. La participation pourrait dépasser 50%. Cette participation ne semble pas avoir profité au président Emmanuel Macron.

    Selon les premières indications, la liste Renaissance (LREM et MoDem) emmenée par l’ancienne ministre Nathalie Loiseau arriverait derrière celle conduite par le jeune Jordan Bardellla pour le Rassemblement national. L’écart serait de deux à trois points, voire même davantage.

    • Le RN est donné entre 24 et 26% alors que la majorité aurait un score compris entre 19 et 22%.
    • LR arriverait troisième, avec 11 à 13% pour la liste conduite par François-Xavier Bellamy.
    • 8% pour Les Verts
    • 5-7% pour la France insoumise
    • Les autres partis seraient à moins de 5%. Ce qui signifie que le PS français n’aurait pas de député européen

    Finalement, ce serait catastrophique pour la liste LR :

    A l’étranger :

    • Hongrie : Victoire écrasante de Viktor Orban, avec plus de 50% des voix et en hausse de quelques points par rapport à 2014, et tous ses concurrents écrasés à maximum 10% chacun.
    • Allemagne : Le centre-droit de la chancelière allemande Angela Merkel est en tête malgré un plus bas historique (28%), devant les Verts qui réalisent une percée sans précédent (20,5-22%, contre 10,7% en 2014). L’AfD atteint son objectif avec 10,5% (7,1% en 2014).
    • Belgique : Les premiers résultats en Flandre donnent la N-VA en baisse (à 27,6 %, -4 % aux élections régionales après dépouillement de 32 % des bulletins), tandis que le Vlaams Belang gagne plus de 12 points, avec 18 % des voix. Les autres partis semblent en perte également.

    https://www.lesalonbeige.fr/elections-europeennes-echec-pour-emmanuel-macron/

  • Selon Le Pen, Macron «n'a d'autre choix que de dissoudre l'Assemblée nationale»

    1041246508.jpg

    Marine Le Pen estime qu'il faut «dissoudre l'Assemblée nationale», après l'annonce que son parti, Rassemblement national, arrive en tête selon les résultats provisoires des élections européennes en France, devançant la liste d’Emmanuel Macron.

    Marine Le Pen, réagissant aux résultats de sondages réalisés à la sortie des urnes et anonçant le RN en tête des élections européennes en France, a déclaré que le Président français n'avait «d'autre choix que de dissoudre l'Assemblée nationale».

    «Compte-tenu du désaveu démocratique que le pouvoir subit ce soir, il appartiendra au Président de la République d'en tirer les conséquences, lui qui a mis son crédit présidentiel dans ce scrutin en en faisant un référendum sur sa politique, et même sur sa personne», a exposé Marine Le Pen.

    D'après elle, Emmanuel Macron n'a «d'autre choix au minimum que de dissoudre l'Assemblée nationale en faisant le choix d'un mode de scrutin plus démocratique et enfin représentatif de l'opinion réelle du pays».

    Ensuite, Marine Le Pen a salué cette victoire de son parti en France, la considérant comme la «victoire du peuple qui avec fierté et dignité a repris le pouvoir».

    En guise de conclusion, la présidente du RN a indiqué que ces résultats provisoires des élections marquaient la naissance d'«un grand mouvement pour l'alternance». Ensuite, elle a invité tous les «patriotes» à rejoindre le Rassemblement national.

    Auparavant, commentant ces premiers chiffres, l'Élysée avait évoqué une «forme de déception» quant au score du Rassemblement national, précise l'AFP.

    Le Rassemblement national arrive en tête des élections européennes, avec 23% à 24,2% des voix, devant La République en Marche, 21,9% à 22,5%, selon les estimations de quatre instituts dimanche.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905261041246319-macron-elections-europeennes/

  • Petit bilan de campagne

    6a00d8341c715453ef0240a4ae132a200b-320wi.jpgLa vraie campagne électorale se sera déroulée d'une façon presque aussi brève que l'hospitalisation de votre chroniqueur préféré. Dans notre circonscription hexagonale, elle aura été concentrée en pratique sur la dernière semaine, après quelques réunions publiques et surtout d'ultimes débats télévisés, de réussite inégale.

    L'hypothèse du duopole fictif entre deux listes a été martelée par la propagande officielle et par les gros médias. Et cette question est restée presque plus importante que l'examen des propositions respectives et les programmes publiés par les 34 listes.

    Et puis les options spécifiques dévolues au Parlement européen ont été esquivées au profit de compétitions locales. Tout le monde a fait semblant de s'investir par ailleurs dans le domaine de l'écologie, paradis contemporain de la pensée magique. On ne s'apprêtait pas à voter pour ou contre telle orientation en Europe : on débattait, en France, du salut de la Planète. Interdit de rire.

    Chacun, bien sûr, a vu midi à sa porte. Dans sa Nouvelle Lettre n° 1390, inlassable professeur de libéralisme, Jacques Garello fustige le manque de culture économique, y compris dans le camp conservateur, des candidats au point d'hésiter entre le vote blanc et l'abstention.

    Mediapart de ce 24 mai méritait d'être consulté. Le site gauchiste d’information dirigé par Edwy Plenel voit en effet dans la question de l'appartenance à l'Otan[1]le grand clivage entre les partis politiques français.

    D'autres pensent que le débat se limite à des choix agricoles, consommatiques, commerciaux ou environnementaux.

    Toute la classe politique se met, d'ailleurs, au garde à vous quand on évoque l'urgence climatique. Et bien entendu, s'agissant d'une élection européenne organisée dans 28 circonscriptions nationales, les doctrinaires mettent en avant la question de la souveraineté.

    Au contraire il a semblé à l'auteur de cette chronique, en toute honnêteté, après avoir consciencieusement visionné les 3 débats télévisés ainsi que la prestation de Nadine Morano sur LCP le 20 mai[2]que la vraie fracture se situe ailleurs.

    La véritable, la plus claire ligne de séparation au sein de l'opinion, tant hexagonale que continentale, porte sur la question de l'immigration. Celle-ci se trouve évidemment aggravée, encore cette année, par le développement considérable du droit d'asile demandé par 122 000 personnes[3]en 2018, sachant que les gens ayant essuyé un refus restent quand même en France dans un pourcentage supérieur à 95 %.

    Ce partage des eaux de l'opinion se manifestait de manière éclatante lors du débat du 23 mai sur BFM-TV, le mieux organisé en cette dernière semaine de campagne. La confrontation, entre les 11 principales têtes listes, hors la présence des chefs de partis, était habilement dirigée par Ruth Elkrief et Apolline de Malherbe. Ces deux journalistes choisirent en effet une question décisive : que feriez-vous en face d'un nouveau cas tel que celui de l'Aquarius ?

    Oui ou non le laisseriez-vous accoster dans un port français ?

    Si les réponses d'un Dupont-Aignan, d'un Bardella ou d'un Philippot ne faisaient guère de doute, pas plus que l'on ne devait attendre l'impossible d'un Glucksmann, d'un Jadot, d'un Brossat, d'un Hamon ou d'une Manon Aubry, certains pouvaient se demander comment réagiraient un François-Xavier Bellamy et une Nathalie Loiseau.

    Or, précisément sur cette question, le clivage droite/gauche retrouvait toute sa force chirurgicale et sa pertinence.

    Surprise : le candidat de la droite développa des idées de droite. Ce Bellamy, jusqu'ici peu connu du grand public, mérite décidément d'aller plus loin que son mandat d'élu local en Ile-de-France.

    En revanche, écoutant attentivement Mme Loiseau, on comprenait que, technocrate assumée, elle devait gérer la contradiction fondamentale de l'appareil branlant de son parti bancal.

    On savourait en la circonstance la portée du "en même temps" des macroniens: 80 % de leurs élus viennent des rangs socialistes, quand 80 % de leurs électeurs ont basculé, comme les anciens radicaux, dont ils ont hérité les postures et les ateliers discrets, vers des positions désormais conservatrices.

    "En Marche" reconstitue de la sorte la fameuse équation du MRP. Aujourd'hui disparue, cette formation défunte incarna quelque temps les délices de la Quatrième. Il s'agissait d'un mouvement composé de gens aux idées de gauche. Dénoncé par les communistes comme une Machine à Ramasser les Pétainistes, il siégeait, bien entendu, au centre. Ces démocrates chrétiens d'autrefois ne régnèrent vraiment qu'entre 1946 à 1954. Puis, ils laissèrent la place aux Edgar Faure, aux Guy Mollet, aux Félix Gaillard. Beau de Loménie appelait tout ça "les glorieux de la décadence". Une durée équivalente, de 7 ou 8 ans, semble représenter un exploit bien improbable pour la Macronie. Bienheureux Jupiter, s'il va jusqu'au bout de son mandat de 5 ans.

    Ses propres hésitations amenaient l'ancienne directrice de l'Ena à patauger, flanchant telle une mauvaise élève, à l'heure de son grand oral. Ni oui, ni non, là où il fallait trancher. Rappelons-lui que ce concours ne proposera pas de rattrapage en septembre.

    Une fois de plus, les immigrationnistes se décernaient à eux-mêmes l'étiquette bien flatteuse d'humanistes. Érasme doit se retourner dans sa tombe. Car, pêle-mêle, les continuateurs impunis du stalinisme, les égarés du socialisme et les héritiers appauvris de feu la Mitterandie triomphante s'autodésignent ainsi, quand ils ferment les yeux sur les initiatives des passeurs mafieux en Méditerranée. Qu'en gros, tout mouillés, ils représentent 30 % de l'opinion populaire, contre 60 ou 70 % de partisans du réalisme voilà devrait faire réfléchir tous ceux qui croient encore au sens du mot démocratie.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1]cf. article "Européennes: pour ou contre l’Otan, le grand clivage entre les partis"
    [2]cf. "Nadine Morano, candidate sur la liste Les Républicains aux élections européennes"
    [3]cf. sur le site de "France Terre d'Asile" : "Plus de 123 000 demandes d'asile ont été déposées en France en 2018, un chiffre en hausse de 22,7 % par rapport à 2017, selon un bilan définitif présenté mercredi par l'Ofpra[Office français de protection des réfugiés et apatrides]."

    https://www.insolent.fr/

  • Rioufol voit dans la Marche Pour Le Climat une manipulation : «L’immigration est au cœur de la campagne or on veut inverser les priorités»

    moins-nombreux-que-lors-de-la-marche-du-15-mars-les-lyceens_4589169_540x270p.jpg

    Ivan Rioufol (Le Figaro) : «L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration.
    Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités (…)
    Je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient.»
    – CNEWS, 24 mai 2019, 17h17

    « L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration. Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là, aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités et faire en sorte que sur ce sujet facile de l’écologie sur lequel il y a une clientèle jeune qui peut se mobiliser pour un oui ou pour un non, on a voulu faire en sorte de se sentir dans l’air du temps en flattant une opinion, mais cela me semble un artifice, bien sûr, parce qu’on sait très bien que le fait qu’il y ait beaucoup de jeunes comme ça qui défilent …
    D’abord, je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient, donc moi je prends beaucoup de distance avec cela.
    Mais en tout cas, il ne faut pas se plaindre qu’on n’ait pas parlé des problèmes d’Europe si à chaque fois qu’il y a un problème qui ait posé, ce soit un problème annexe, puisque le problème du réchauffement climatique est naturellement mondial, il n’est pas particulièrement européen, et il ne va pas se régler dans l’immédiat, or on fait en sorte de détourner les regards pour essayer de flatter une opinion qui n’est pas dominante et en plus qui ne vote pas, donc ça me paraît être un artifice. »

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/rioufol-voit-dans-la-marche-pour-le.html

  • Nigel Farage pulvérise les adversaires du Brexit, et affole Merkel-Macron

    http---com.ft.imagepublish.upp-prod-eu.s3.amazonaws.com-2527f966-5d10-11e9-9dde-7aedca0a081a.jpg

    Jacques Guillemain, Riposte laïque cliquez ici
    Gros coup dur pour les conservateurs britanniques au pouvoir, relégués à la 5eplace dans les sondages sur les élections européennes.
    Alors que l’inénarrable Loiseau soutenait devant Bardella que les Britanniques regrettaient amèrement d’avoir voté pour le Brexit et souhaitaient faire machine arrière, c’est précisément le Parti du Brexit de Nigel Farage qui écrase ses adversaires.
    Un massacre ! Un fiasco pour Theresa May. Une humiliation de plus.
    37 % pour le Brexit Party.
    19 % pour les Libéraux
    13 % pour les Travaillistes
    12 % pour les Écologistes.
    7 % pour les Conservateurs.
    Comme quoi, asséner un mensonge n’en fait pas une vérité, madame Loiseau. N’est-ce pas ce que vous disiez à Jordan Bardella ?
    C’est donc un combat entre pro et anti-Brexit qui se joue dimanche outre-Manche.
    Theresa May, désavouée de tous côtés, y compris dans son propre camp, peut préparer ses cartons. Les carottes sont cuites pour les conservateurs.
    Ça se bouscule déjà pour la succession…
    Ex-patron de l’Ukip ( United Kingdom Independance Party ), Nigel Farage avait déjà totalisé 27,5 % en 2014, annonçant la forte poussée  des europhobes.
    Farage exploite à fond l’argument de la trahison des élites, qui n’ont pas respecté le choix du peuple souverain, dans un pays qui a vu naître la démocratie il y a plus de 800 ans, avec la Grande Charte de 1215.
    Sur les 73 sièges attribués aux Britanniques, le brexiter en chef en espère une trentaine.
    Le poids de Farage est tel que les « hard brexiters » du parti de Theresa May sont prêts à une alliance avec lui ! Ce qui dynamiterait définitivement le Parti conservateur.
    Ils sont pour un Brexit sans accord, semant la panique chez les pro-européens.
    Mais ces derniers font le pari d’un second référendum pour sortir du bourbier dans lequel les institutions pataugent depuis trois ans.
    Un pari loin d’être gagné puisque Boris Johnson, brexiter convaincu, tient la corde pour succéder à Theresa May.
    Quant aux Européens, ils attendent, sans grandes illusions.
    Mais quel que soit le successeur de Theresa May, pas question de revenir sur les accords de retrait signés par celle-ci. Cela dit, l’arrivée d’un Boris Johnson porterait en elle la menace d’un « no deal ». Un véritable coup dur pour Barnier, Junker, Merkel et Macron.
    On le voit, les tribulations du Brexit ne sont pas terminées ! Et bien malin celui qui peut dire si les 73 députés britanniques ne seront que de passage au Parlement de Strasbourg, ou s’ils en reprennent pour 5 ans ! Un pied dedans, un pied dehors…
    Mais le succès de Farage pourrait faire des heureux s’il rallie l’alliance Salvini-Marine le Pen. À suivre…
  • Jean-Philippe Tanguy dispose-t-il d’un moyen de pression contre Nicolas Dupont-Aignan ?

    Jean-Philippe Tanguy dispose-t-il d’un moyen de pression contre Nicolas Dupont-Aignan ?

    Suite à son communiqué, Yasmine Benzelmat, conseillère régionale d’Ile de France, démissionnaire de Debout La France, a été interrogée dans L’Incorrect. Extrait :

    Vous vous interrogez sur la mise à l’écart de personnalités prometteuses telles Damien Lempereur et la capacité d’influence de Jean-Philippe Tanguy sur Nicolas Dupont-Aignan ainsi que sur la composition de la liste de Debout La France. Auriez-vous une idée de la raison de cette influence néfaste ? Jean-Philippe Tanguy  joue t-il aujourd’hui auprès de NDA le rôle que jouait Florian Philippot hier auprès de Marine Le Pen ?

    Je me pose la question de la raison de cette influence mais je n’ai toujours pas la réponse. Il doit peut-être détenir des informations ou disposer d’un moyen de pression le rendant incontournable. Aujourd’hui en tout cas, Debout La France roule pour Jean-Philippe Tanguy et pas l’inverse. De nombreuses personnalités de la liste s’avèrent très déçues par la façon dont se déroule la campagne. Toute la stratégie d’alliances lancée avec les Amoureux de la France a volé en éclat par la seule volonté de Jean-Philippe Tanguy d’être troisième de liste.

    J’étais très enthousiaste devant cette dynamique qui s’est crée au Cirque d’Hiver. Aujourd’hui, des gens extrêmement talentueux comme Emmanuelle Gave ou Jean-Frédéric Poisson ont été évincées de façon fallacieuse et cruelle.

    Cela, alors que la place de quatrième de liste de Madame Zimmerman n’est pas remise en cause par la vidéo compromettante où, alors candidate UMP en 2014, elle tente par un discours qu’elle déclame voilée dans une mosquée auprès de la communauté musulmane de Metz, de récupérer leurs votes en sa faveur contre la  promesse de construction d’une grande mosquée.

    Le parallèle entre Florian Philippot et JPT est plus compliqué à faire car le premier est évidemment bien plus talentueux que le second. Mais dans leur volonté hégémonique et l’emprise qu’ils ont eu sur leurs chefs, la comparaison peut se faire effectivement. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-philippe-tanguy-dispose-t-il-dun-moyen-de-pression-contre-nicolas-dupont-aignan/