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élections - Page 192

  • Thierry Mariani : « La fin de la campagne approche et les gens de LREM sont un peu désespérés et inventent un peu n’importe quoi »

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    Après un hypothétique emploi fictif de Jordan Bardella, le Rassemblement national est accusé d’intelligence avec une puissance étrangère (en cause, un entretien que Marine Le Pen aurait eu avec Steve Bannon). Réaction au micro de Boulevard Voltaire de Thierry Mariani, numéro 3 sur la liste du Rassemblement national aux élections européennes.

    Après un hypothétique emploi fictif de Jordan Bardella, le Rassemblement national est accusé ‘’d’intelligence avec une puissance étrangère’’. L’accusation s’appuie sur un entretien entre Marine Le Pen et Steve Bannon. Qu’avez-vous pensé de ces accusations ?

    On voit que le scrutin approche… Les amis du pouvoir essayent désespérément de trouver n’importe quoi. Cette affaire ne repose, en réalité, que sur un film où une journaliste participe à un entretien au cours duquel, à un moment, elle est priée de sortir. C’est tout !
    Ce matin, sur BFM, on demande à Marine Le Pen si elle a bénéficié de l’argent américain. C’est tout de même incroyable ! Je rappelle que la semaine dernière, on parlait d’argent russe ! Et la semaine prochaine ce sera quoi ? Coréen ou chinois peut-être ? On ne sait plus quoi inventer.
    Tout cela repose sur le fait qu’à un moment dans un entretien, les personnes disent à une journaliste : ‘’pouvez-vous nous laisser seuls’’ ?
    La fin de la campagne approche et on voit que les gens de la République En Marche sont un peu désespérés et inventent n’importe quoi.

    La création d’une commission d’enquête parlementaire serait-elle l’occasion de clarifier la situation ?

    Soyons sérieux. Une commission d’enquête parlementaire est quelque chose de lourd. Toute personne connaissant l’Assemblée sait qu’elle ne sera jamais créée. C’est juste pour faire du buzz. Quelques députés, dont on a oublié le nom, pourront ainsi faire parler d’eux. On entretient ainsi la suspicion. On jette le doute pendant les 15 jours qui nous sépare des élections.
    Ils ne sont pas assez stupides pour faire cette erreur. Ils savent que tout cela finirait par un immense flop.
    Au fond de cette affaire, il y a un vrai problème démocratique. Dans cette campagne, deux ou trois mouvements ne pouvaient pas trouver d’argent parce que les banques bloquaient tous les prêts. En fin de compte, le Rassemblement national et la France Insoumise ont réussi à se financer en faisant appel aux Français. C’est cela qui les gêne.Ces accusations de financement étranger sont récurrentes.
    N’avez-vous pas peur que vos amitiés avec la Russie vous soient un jour reprochées ?

    Mes amitiés avec les Russes sont connues depuis des années. Je m’intéresse à la Russie parce que c’était ma deuxième langue au baccalauréat. Les vraies questions à se poser sont les amitiés de monsieur Macron avec les banquiers. Lorsqu’on analyse les dons qu’il a eus pendant sa campagne électorale, notamment ceux des Français du Liban, de Londres ou d’ailleurs, on peut se poser des questions. Il est très clair que les banques nous ont refusé un prêt pour le financement de cette campagne européenne. Il aurait pourtant dû être accepté. Les Français ont rétabli la démocratie et ont largement répondu à l’appel de prêt du Rassemblement national et de la France Insoumise. Je m’en félicite parce que je combats la France Insoumise mais c’est un courant d’idée et il doit être représenté. Monsieur Macron a essayé d’empêcher deux courants d’idée de figurer dans ces élections.

    https://www.bvoltaire.fr/thierry-mariani-la-fin-de-la-campagne-approche-et-les-gens-de-lrem-sont-un-peu-desesperes-et-inventent-un-peu-nimporte-quoi/

  • Européennes : à la découverte de l’Union des démocrates musulmans – Journal du mardi 14 mai 2019

     

    Européennes : à la découverte de l’Union des démocrates musulmans

    Refusée puis finalement acceptée, la liste issue de l’Union des démocrates musulmans français sera bien sur la ligne de départ des élections européennes. Avec un programme pro-islam, la présence de ce parti fait craindre une dérive communautariste.

    Glyphosate : un rapport parlementaire dévoyé

    Alors qu’un rapport parlementaire sur le rôle des agences sanitaires doit être dévoilé jeudi, le sénateur UDI Pierre Médevielle, vice président de l’Office parlementaire, a estimé que le glyphosate, composant du pesticide de Monsanto, Round Up, était moins dangereux que la charcuterie. Une déclaration au mépris de l’embargo sur le rapport qui n’a rien à voir avec les conclusions…

    Vincent Lambert : l’acharnement mortifère

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-decouverte-ludmf-journal-du-mardi-14-mai-2019

  • Andréa Kotarac de La France insoumise votera pour la liste du Rassemblement national

    France-insoumise1Communiqué de presse : Paris, le 14 mai 2019 – En kiosque le vendredi 17 mai, Éléments, le magazine des idées, publie un dossier sur la fin du populisme de gauche en France et en Europe.

    Fruit d’un travail de plusieurs mois d’enquête et d’entretiens menés par la rédaction, le bimestriel Éléments consacre six pages à l’abandon simultané des thématiques populistes et souverainistes par La France insoumise, Podemos (Espagne), Aufstehen (Allemagne).

    Faute de retrouver la ligne populiste qui a fait le succès de Jean-Luc Mélenchon en 2017, Andréa Kotarac, conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes de La France Insoumise et membre de l’équipe de Jean-Luc Mélenchon, annonce dans les colonnes d’Éléments n° 178, en kiosque le 18 mai, qu’il votera pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine Le Pen, aux élections européennes du 23 mai prochain.
    « Mon choix est fait : je voterai pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine le Pen… »

    Dans un entretien accordé à François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, Andréa Kotarac explique : « Mon choix est fait: je voterai pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine le Pen. Je suis d’autant plus à l’aise qu’ayant rencontré la présidente du Rassemblement national, je suis assez en phase avec sa fibre sociale et son attachement au caractère indivisible de la nation française. »

    Éléments n° 178 consacre également un dossier sur « Les juges contre la démocratie » qui réunit sur 18 pages, les analyses percutantes d’Alain de Benoist, d’Éric Maulin, de l’Université de Strasbourg, de Bertrand Mathieu, de l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, ainsi qu'un débat sur la liberté d’expression entre les avocats Nicolas Gardères et Eric Delcroix.

    À lire aussi : la chronique d’Hervé Juvin, un grand reportage en Chine de l’écrivain Slobodan Despot, les entretiens d’Andreï Makine de l’Académie française et du dessinateur Jacques Terpant, le coup de gueule de Didier Rykner, etc.Rédacteur en chef
    François Bousquet
    Directeur de la rédaction
    Pascal Eysseric 
    Contact : pascal.eysseric@revue-elements.com

    Elements-178À propos d’Éléments Créé en 1973, Éléments est aujourd’hui l’une des plus anciennes revues de débats et d’idées qui paraît sans interruption depuis 46 ans sans subvention ni relais médiatique. Tous les deux mois, Éléments s’attache à faire apparaître de nouvelles synthèses, au-delà des chapelles politiques, à analyser et à expliquer sans camper sur des idées toutes faites.

    https://blogelements.typepad.fr/blog/2019/05/paris-le-14-mai-2019-en-kiosque-le-vendredi-17-mai-%C3%A9l%C3%A9ments-le-magazine-des-id%C3%A9es-publie-un-dossier-explosif-sur-l.html

  • AFRIQUE DU SUD : UNE FOIS DE PLUS, LES BLANCS « SONT ROULES DANS LA FARINE » !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    L’Afrique du Sud a voté le 8 mai et, partant, a désigné de factoson Président, le leader du parti qui obtient le plus grand nombre de députés, sans compter, si nécessaire, les marchandages de dernière minute. Depuis avril 1994, c’est le règne du « one men, one vote », la catastrophique soumission de  Frédérik De Klerk, dernier leader du grand Parti national. Ce parti qui fut, par excellence, le parti afrikaner, n’existe plus, il s’est immolé et s’est dissous, - un comble ! -, au sein de l’ANC avec ses derniers renégats en quête d’un poste ministériel !

    L’Afrique du Sud des dernières années de l’apartheid, s’était pourtant bien « améliorée », si je puis dire. Les noirs, toutes ethnies confondues, majoritaires, pouvaient exercer leurs droits civiques dans leurs Etats d’origine, une dizaine, dont 4 indépendants, les fameux « TBVC », Transkei  et Ciskei pour les Xhosas, - l’ethnie de Mandela -, le Bophuthatswana pour les Tswanas et le Venda pour les… Venda. Plus 6 autres entités autonomes. Sans oublier les township, ces immenses banlieues aux toits de tôles ondulées, où les noirs détribalisés qui les habitaient, élisaient en toute indépendance leurs conseils municipaux. Les métis, peuple issu de la fusion des premiers colons blancs et de leurs domestiques, tout comme les Indiens, importés si je puis dire, par les Anglais pour travailler dans les plantations du Natal, avaient leur propre chambre élue aussi au suffrage universel, et leur propre conseil ministériel pour gérer les affaires concernant leur communauté. Certains de leurs membres, minoritaires, siégeaient au sein du cabinet national, à Pretoria. Ce système, en net progrès, avec parallèlement l’abolition de l’apartheid mesquin et la légalisation de l’African national congress (ANC), allait sur la bonne voie et n’attendait plus qu’un coup de pouce pour faire surgir les Africains, à leur tour, sur la scène politique nationale.

    A vouloir tout garder, les blancs ont tout perdu

    La grande erreur des blancs, on ne le dira jamais assez, fut  de ne pas avoir consolidé territorialement ces Etats ethniques, véritables « archipels en terre ferme ». (Le Bophuthatswana par exemple, riche en minerais, s’éparpillait en sept enclaves !). Et, à vouloir tout garder, ils ont tout perdu. Car, c’est la théorie de l’ethno mathématique électorale énoncée par le Professeur Bernard Lugan, qui s’avère prédominer partout en Afrique. Au lieu de négocier la création d’une Union fédérale, avec des garanties fondamentales pour la minorité blanche, et pas seulement elle d’ailleurs, - car on voit bien que les métis font de la part des noirs de l’ANC, l’objet de suspicion -, De Klerk a tout lâché à Nelson Mandela. Ce dernier, si je puis dire, « a roulé les blancs dans la farine ! ».

    L’African National Congress est devenu le premier parti d’Afrique du Sud grâce à sa masse électorale noire dominante. Et il l’est resté, même si ses scores se sont érodés. Pourquoi ? Il est sévèrement concurrencé sur sa gauche par le parti extrémistes, raciste et haineux, l’Economic freedom fighters, l’EFF de Julius Maléma dont les slogans sont, rappelons-les, « une balle, un blanc » ou « tuez les Boers », les Boers étant ces fameux paysans d’origine hollandaise qui devinrent ,au fil du temps, avec l’absorption de Huguenots et de réformés allemands, les Afrikaners créateurs, avec les Anglais, de l’Afrique du Sud moderne que j’ai connue, et qui n’est plus que l’ombre d’elle-même.

    Mandela, un moindre mal, mais aujourd’hui….

    Les premières années du règne de Mandela, tant bien que mal, se déroulèrent sans trop de heurts, encore que, déjà, des assassinats de blancs précipitèrent la fuite d’un grand nombre d’entre eux, un million en 25 ans. (A noter que la première épouse de Frédérik De Klerk, le dernier président « blanc » de la RSA, fut assassinée). Et pour 4 départs, on ne recense qu’un  seul retour, le mal du pays peut-être, ou la nostalgie du « biltong », cette viande sauvage séchée ! Connaissant leur savoir-faire, le Mozambique, le Congo Brazza, la Zambie et la Russie, ont proposé gratuitement des terres aux fermiers,  afin  de développer de vastes superficies. Il faut dire que les meurtres, dans des conditions abominables d’agriculteurs et de leurs familles, sans oublier la menace prégnante de la confiscation de leurs biens sans indemnisation, poussent aux départs. Par exemple, à Perth, très grande ville de l’Ouest australien, on recense plus ou moins 20 000 Sud-africains exilés, principalement anglophones.

    De sinistres exemples qui ne serviraient à rien ?

    Comme si le sinistre exemple du Zimbabwe n’avait pas servi de leçon, le président sortant Cyril Ramaphosa, ancien syndicaliste qui a brillamment réussi dans le business, comme son prédécesseur d’ailleurs, - ce Jacob Zuma remercié par l’ANC pour faits avérés de corruption et de détournement de fonds publics à usage personnel -, se préparerait-il à nationaliser les propriétés des blancs, pour les distribuer à ses frères noirs, la plupart, hélas, incapables comme leurs voisins du nord, de les exploiter correctement ? Comme si les exemples, en vrac, de l’Algérie, du Venezuela ou de leur voisin zimbabwéen ne servaient pas d’expériences maléfiques, d’exemples où l’on voit des pays bénis des Dieux, ayant tout ou presque, s’enfoncer dans la misère par la seule incurie de leurs mauvais dirigeants. Les responsables sud-africains, en agissant de même, s’enfermeraient alors dans une profonde  bêtise idéologique. Les recours juridiques suspendront-ils leurs décisions et les expropriations ? Dans ces inconfortables conditions de vie et l’incertitude planant sur leur avenir, on comprend que le taux de natalité chez les femmes d’origine européenne baisse constamment : de 3,1 en 1971 à 1,4 en  2007, pour ne retenir que ces deux chiffres. Au train où vont les choses, - baisse démographique et émigration -, un institut démographique local, le SAIRR a prédit… zéro blanc présent en RSA en 2101 ! C’est dans 82 ans, c’est-à-dire après-demain… 

    L’ANC sort affaibli de ce nouveau scrutin

    Alors, après cette sombre mais objective approche, quels sont les résultats de cette consultation ? Quelles leçons peut-on  en tirer, qui sont les perdants et les gagnants ? L’ANC est concurrencée sur sa gauche, comme sur sa droite. Les noirs éduqués et friqués, certains en tout cas, - il faut dire et redire qu’il y a plus ou moins 4 millions de noirs qui vivent, sinon comme des nababs, mais qui ont un standard de vie compatible avec les niveaux européens les plus développés -, peuvent avoir renoncé à soutenir l’ANC. Ceux-là auraient tendance à rejoindre les métis, qui votent pour l’Alliance démocratique (DA), l’alternative multiraciale, pourtant essentiellement blanche lors de sa création. Elle domine au gouvernement de la ville du Cap et dans sa province. Qu’en est-il en ce mai 2019, 25 ans après la honteuse capitulation de l’ex-président De Klerk, redisons-le, en rase campagne ?

    L’ANC garde la majorité, Cyril Ramaphosa restera président de la RSA

    Avec plus ou moins 57% des suffrages, l’African National Congress reste le parti majoritaire au sein des 400 députés de l’Assemblée nationale, mais il va perdre des sièges au profit de Julius Malema et de son mouvement, l’Economic Freedom Fighters (EEF) qui passe de 6 à 10% des voix. L’Alliance démocratique (DA), qu’a rejoint la communauté métisse et les noirs modérés , stagne à  moins de 21% des électeurs qui se sont exprimés. Le Freedom Front +, (FF ou VF selon la langue utilisée),le petit parti de la minorité afrikaner, - 6% de la population totale -, obtient 2,3% et conservera ses 4 députés, 1% des effectifs parlementaires. Il lutte contre la ségrégation à l’envers, le Black économic empowerment, une discrimination positive qui avoue son nom et qui réserve un avantageux quota de jobs aux seuls noirs, entrainant de fait, la misère chez les anciens fonctionnaires « pâles », dont certains sont devenus des abonnés à la soupe populaire. Cyril Ramaphosa aura fort à faire face à ses concurrents en interne et, surtout, face à la surenchère démagogique de l’EEF, qui joue sur le mécontentement d’une grande partie de la population, laquelle se sent toujours frustrée, en dépit de la disparition du pouvoir politique des blancs. Scolarisation, adduction d’eau, effacement progressif des bidonvilles, électrification, redistribution des terres, sont au menu du gouvernement ANC. Et en même temps, il faut  rassurer les investisseurs étrangers afin de combattre un chômage endémique touchant, officiellement, 27 % de la population active, en réalité bien plus.

    L’ANC avait déjà enregistré lors des dernières élections municipales de 2016, son plus bas score, un pourcentage historique de 54%, lui faisant perdre les mairies de Johannesburg et de Pretoria, respectivement métropole économique et capitale politique du pays. Le Président a maintenant devant lui cinq ans pour faire mentir les mauvais pronostics, sans compter que ses propres amis de l’ANC l’attendent « au coin du bois ». Un tournant majeur pour la crédibilité du pays sera la grande affaire de la redistribution des terres. Si la République d’Afrique du Sud s’entêtait à copier les modèles zimbabwéen ou algérien, c’en serait fini de la prospérité agricole, partant des rentrées de devises, avec, à la clé, d’énormes problèmes alimentaires. Ramaphosa, que l’on dit pragmatique, cèdera-t-il aux démons idéologiques ? « La suite au prochain numéro… »

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Européennes : Viktor Orban se tourne vers les partis souverainistes

    Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, se rapproche des souverainistes, notamment Matteo Salvini. A quelques semaines des élections européennes, le Hongrois a reçu le ministre de l’Intérieur italien, jeudi 2 mai. En invitant Salvini, Orban montre qu’il se tourne vers des formations politiques qui lui sont plus proches politiquement.

    C’est aussi le signal que le bras de fer engagé par le PPE, le Parti Populaire Européen, afin d’exclure le Fidesz, le parti d’Orban, arrive à sa conclusion. Le PPE, cette fausse droite européenne, a fait son choix : Soros plutôt qu’Orban !

    Orban a fait le sien : Salvini et leurs valeurs communes anti-immigration et en défense de la civilisation chrétienne d’Europe.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/europeennes-viktor-orban-se-tourne-vers-les-partis-souverainistes/108191/

  • Pour tous ceux qui pensent que Nicolas Sarkozy va soutenir la liste Bellamy…

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    Sa décision est sans appel : lors d’un discours prononcé le dimanche 20 novembre 2016, le soir de sa défaite à la primaire, Nicolas Sarkozy annonçait se retirer de la vie politique française, comme il l’avait déjà dit… en 2012.

    Mais à supposer qu’il ait dit vrai, et connaissant son attachement à sa famille politique, au rassemblement de celle-ci et à la loyauté dont chacun de ses membres devrait logiquement faire preuve, je livre à votre jugement des faits et des propos relevés par la presse qui peuvent jeter le trouble chez les militants Les Républicains, même les plus aguerris.

    Et ceci, d’autant plus qu’il a donné récemment au PPE (Parti populaire européen) une petite leçon sur la nécessité du rassemblement et du sens du compromis (Paris Match du 23 mars 2019) : « Nicolas Sarkozy a pris à Budapest la défense de son “ami” Viktor Orbán et plaidé pour le “rassemblement” et le “compromis” au sein de l’Union européenne, alors que le Fidesz, parti du Premier ministre hongrois, a été suspendu mercredi par le PPE. »

    Le premier coup de tonnerre, au-dessus d’une droite encore groggy par la victoire de Macron à l’élection présidentielle, est venu du nuage noir qui avait déjà mis Fillon à terre, en l’occurrence Le Canard enchaîné (7 juin 2017) : « “Avec l’âge, je suis devenu modeste. Macron, c’est moi en mieux !”, aurait confié en privé Nicolas Sarkozy. Une boutade qui montre, outre la haute estime de lui-même de l’ancien Président, que ce dernier est épaté par les premières semaines du quinquennat d’Emmanuel Macron. »

    Voilà de quoi installer, a minima, le trouble dans la tête des militants !

    Juillet 2017 : le supplice chinois continue pour la grande majorité des adhérents Les Républicains, avec l’info qui transpire dans les médias et selon laquelle le couple Sarkozy est reçu par le couple Macron à l’Élysée. Peu importe la raison de ce dîner (il ne sera pas le dernier… et une intimité va s’installer entre les deux hommes), l’image qui va en rester est un début de connivence entre les deux hommes.

    Je passe volontairement sur les apparitions publiques des deux présidents de la République française dans des cérémonies officielles, telles que celle du 14 juillet 2017 pour commémorer, à Nice, l’attentat survenu un an plus tôt, ou encore celle pour rendre hommage à Charles Aznavour, le 5 octobre 2018. Seule celle du plateau des Glières, du 29 mars dernier, appelle un commentaire. Si les militants sont tout à fait capables de comprendre la tradition républicaine qui veut qu’un ancien président de la République soit invité dans une cérémonie officielle et que la politesse explique l’acceptation de cette invitation, ils comprennent moins facilement la proximité affichée des deux hommes.

    Pour clôturer cette belle fresque qui rend compte de la porosité entre le clan Sarkozy et le clan Macron et en terminer avec le supplice chinois, je vous livre un extrait de l’article « Macron et Sarkozy, les dessous d’une étrange amitié » paru dans Vanity Fair, le 26 mars dernier : « Si Gérald Darmanin a rejoint le gouvernement d’Édouard Philippe, c’est aussi parce que son mentor lui a donné sa bénédic­tion. “Si tu n’y vas pas, je ne te parle plus”, lui avait-il assené. »

    Je ne m’attarde pas sur la tentative avortée de placer le duo Frédéric Péchenard (directeur général de la police sous sa présidence) et Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur, pour succéder à Gérard Colomb…

    Michel Prade

    https://www.bvoltaire.fr/pour-tous-ceux-qui-pensent-que-nicolas-sarkozy-va-soutenir-la-liste-bellamy/

  • Emmanuel Macron recrute chez NKM

    Emmanuel Macron recrute chez NKM

    Pas surprenant :

    le recrutement comme conseiller politique au cabinet du chef de l’État de Jérôme Peyrat, 56 ans, figure de la droite, ancien conseiller de Chirac à Paris et à l’Élysée, de Sarkozy à l’Intérieur et à l’Élysée, suscitera les « oh » de son ancienne famille politique, les « ah » de la macronie, et les questions des observateurs.

    Celui qui fut également directeur général de l’UMP sous la présidence de Nicolas Sarkozy et conseiller de Nathalie Kosciusko-Morizet rejoint le pôle politique élyséen recomposé, après le départ de Stéphane Séjourné, autour du conseiller spécial Philippe Grangeon. Maire de La Roque-Gageac en Dordogne depuis presque vingt-cinq ans, Peyrat possède la double culture, que les mauvais esprits disent trop rare en macronie, du haut fonctionnaire et de l’élu local. […]

    Membre de France audacieuse, mouvement de maires et d’élus locaux lancé par Christian Estrosi en octobre 2017,Peyrat a pris ses distances avec les Républicains de Laurent Wauquiez, dont il a toujours combattu la ligne politique.

    En 2013, Jérôme Peyrat préférait voter communiste que FN. Emmanuel Macron est bien entouré…

  • Pinocchio en Europe

    6a00d8341c715453ef0240a4867251200d-320wi.jpgUne bonne part de l'opinion française se passionne, et la polémique s'enfle, depuis trois jours, à juste titre, pour l'héroïque sacrifice de deux soldats. Leur mission tendait à sauver deux voyageurs irresponsables et deux touristes étrangères. Ils l'ont accomplie, au prix de leur vie. Ils méritent un véritable hommage d’une nation, qui gagnerait en la circonstance à se savoir unanime. Il importe de le leur rendre ainsi qu'à leurs camarades des forces spéciales de l’Armée française. Car les soldats français se trouvent engagés, une fois encore, en Afrique, dans la défense du flanc sud d'une Europe insouciante et consommatique[1]. Ne l’oublions pas. Mémoire éternelle.

    Dans un tel contexte, votre chroniqueur ne cherchera pas à hurler avec les loups, exprimant leur colère contre ces otages, certes quelque peu comptables, par leur imprudence, d'avoir fait verser le sang français de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello.

    Car le pouvoir, qui s'enorgueillit de leur geste, s'expose de nouveau à retrouver à un tout autre débat au sein de l'Union européenne où il s'est si imprudemment engagé lui aussi.

    Il ne s'agit pas seulement d'une campagne électorale à haut risque. Les mauvais sondages et les perspectives très floues quant au rôle du parti présidentiel, représentant de l'Hexagone au sein du parlement des Vingt-Huit, devraient suffire à préoccuper le gouvernement de Paris.

    Voilà qu'il s'investit en effet, au sein de l'Union européenne dans un débat parfaitement glauque autour de la future composition et de la présidence de la Commission de Bruxelles.

    Le 10 mai en Roumanie, les chefs d'États et de gouvernements se réunissaient dans la bonne ville de Sibiu. Ils n'ont pas manqué d'évoquer dans ce cadre l'application d'une clause, certes encore mal comprise, mais décisive, du traité de Lisbonne signé en 2007. Ce document s'étale sur 145 pages, dans sa version française. Il n'est évidemment guère connu du grand public. En France, le public n'y a vu que le décalque son prédécesseur, jeté à la poubelle par référendum. Cuisiné sous les ordres du chef Giscard, tendu sans conviction par les serveurs Chirac et Villepin, le plat n'avait pas plu aux électeurs de la république jacobine en 2005. On le leur a donc resservi, sans décrire la recette, en changeant d'appellation, et en glissant sur les ingrédients supposés indigestes. Étrange conception, ont pensé beaucoup Français de la démocratie, théoriquement pouvoir du peuple.

    Or, l'une des quelques nouveautés[2]adoptées en 2007 dans le cadre du nouveau traité concernait l'investiture du Président de la Commission et du collège par le Parlement.

    Jusque-là l'exécutif bruxellois était composé de personnages essentiellement consensuels. Ils étaient choisis, en particulier par les dirigeants tant français qu'allemands ou britanniques en se souciant qu'ils ne procurent aucun ombrage aux gloires souveraines respectives d'un Sarkozy, d'un Cameron ou d'une Merkel. On créait simultanément un poste de Président du conseil européen, élu pour un court mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois, et on l'attribua d'abord à Herman van Rompuy. On nommait aussi Catherine Ashton d'Upholland haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Tout cela ne mangeait pas trop de pain. Plus tard Jean-Claude Juncker accéderait à la présidence de la commission dans un processus à peine inchangé, conforté par l'accord, au sein de l'assemblée désormais maîtresse du jeu entre les anciens démocrates chrétiens du PPE et les socialistes du PSE.

    Or, aujourd'hui, et conformément à la règle démocratique les cartes ont été rebattues par les parlementaires. S'appuyant sur le traité ils considèrent d'une façon fort logique que, tenant compte du résultat futur des élections du 26 mai, la présidence de la commission doit revenir à la tête de liste du groupe ayant remporté le plus grand nombre de suffrages et de sièges.

    Or, au nom des autorités publiques parisiennes le président Pinocchio dont le nez s'allonge chaque fois qu'il parle, se trouve le seul à publiquement prétendre s'y opposer[3]. Tel Corne d'Auroch refusant, dans la chanson de Brassens, de se soigner "parce que c'était à un Allemand qu'on devait le médicament", la candidature du Bavarois Manfred Weber déplaît à Sa Grandeur jupitérienne.

    Sans doute, en 2017, un certain nombre d'électeurs français et de dirigeants étrangers se sont-ils illusionnés quant à la nature réelle du pouvoir technocratique élyséen, quant aux projets de réformes, quant aux perspectives européennes. Tout cela semble bien dissipé désormais. On pense à cette histoire qui se racontait en Pologne sous domination soviétique. La maîtresse d'école interroge la petite élève heureuse la semaine précédente d'annoncer la naissance de six chatons, tous communistes… "le sont-ils toujours ?". Non, répond l'enfant, un seul : les autres ont ouvert les yeux.

    JG Malliarakis

    [1]Cette lutte peut et doit aussi être comprise comme une défense de la Chrétienté"Six personnes tuées dans une église dans le nord du Burkina Faso""
    [2] cf. fiches de la Fondation Robert-Schuman

    [3] cf. article de L'Opinion "Emmanuel Macron ne veut pas de Manfred Weber à la tête de la Commission."

    https://www.insolent.fr/2019/05/pinocchio-en-europe.html

  • Eric Zemmour sur la liste RN : “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”

    Eric Zemmour sur la liste RN : “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”

    On se souvient de la participation récente d’Eric Zemmour à un débat à l’invitation de Stéphane Ravier (RN). Eric Zemmour aurait été sollicité par Marine Le Pen pour être tête de liste puis n°3 :

    Eric Zemmour n’a jamais été aussi proche de s’engager en politique qu’à l’occasion de ces élections européennes. Selon nos informations, Marine Le Pen lui a proposé, lors d’un déjeuner en novembre 2018, de conduire la liste du Rassemblement national (RN). “Tu ne pourras pas rester éternellement sur le bord de la route”, tente alors de le convaincre le député RN du Nord Sébastien Chenu, qui affirme avoir joué les intermédiaires. Eric Zemmour ne dit pas non. Mieux, il prend le temps de la réflexion.

    Quelques semaines plus tard, Marine Le Pen l’informe finalement que son numéro un s’appellera Jordan Bardella. L’assurance, pour elle, de garder la main sur sa campagne. Le jeune homme se révèle bien plus malléable que l’éditorialiste controversé. L’auteur du Suicide Français (Albin Michel), loin d’être éconduit, se voit alors offrir la troisième place. Hors de question : en première position, il aurait eu son mot à dire sur la composition de la liste, et gardé une certaine liberté de ton, lui qui affectionne les sorties polémiques. Pas question d’apparaître comme un second couteau. “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”, admet aujourd’hui Eric Zemmour, comme dans un regret.

    En revanche, Eric Zemmour ne semble pas avoir hésité une seconde à rejeter la même proposition venant de Nicolas Dupont-Aignan :

    Nicolas Dupont-Aignan lui a proposé, lui aussi, la troisième place sur sa liste pour les européennes. Il a poliment décliné.”

    C’est sans doute une bonne décision au final. Eric Zemmour est certainement plus utile en écrivant des livres et à la radio et sur les plateaux de télévision.

    https://www.lesalonbeige.fr/eric-zemmour-sur-la-liste-rn-tete-de-liste-jaurais-davantage-reflechi/

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    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/soldats-tues-au-burkina-faso-les-raisons-de-la-colere-journal-du-lundi-13-mai-2019