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élections - Page 230

  • Bolsonaro à la tête du Brésil – Journal du lundi 29 octobre 2018

    International / Bolsonaro à la tête du Brésil 
    Jair Bolsonaro a été élu à la tête du Brésil. Après 15 ans de domination de la gauche, l’arrivée au pouvoir de l’ancien militaire suscite autant d’espoirs que d’inquiétudes dans un pays marqués par les inégalités et la violence.

    Union Européenne / Allemagne : Merkel poursuit sa chute
    La CDU d’Angela Merkel essuie un nouveau revers. Après la Bavière, C’est désormais la région de Francfort qui accable les partis de la coalition gouvernementale avec des pertes d’une dizaine de points… De son côté, l’AfD fait son entrée au parlement.

    Politique / PMA, GPA, la stratégie sociétale

    Économie / Carburants : La révolte des vaches à lait
    La révolte des automobilistes s’organise. Face à la hausse des prix du carburant, les appels au blocage rencontrent un engouement sans précédent. Une fronde qui galvanise l’opposition et inquiète le gouvernement.

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Merkel, c’est (bientôt) fini…

    Merkel, c’est (bientôt) fini…

    Ça pose question ces personnes qui fuient quand la démocratie ne sert plus leurs propres desseins… :

    “La fin d’Angela Merkel, longtemps annoncée, vient de commencer. Au lendemain d’un nouveau revers électoral de la CDU, qui a enregistré dimanche en Hesse son plus mauvais résultat depuis 50 ans, la chancelière a fait part de son intention de ne pas se représenter à la présidence du parti conservateur lors du congrès de décembre à Hambourg. Elle a également annoncé vouloir se retirer de la chancellerie à l’issue de son mandat en 2021. La combinaison des deux fonctions, chancelière et leader de la CDU, était pourtant le socle de son autorité. Mais la contestation est devenue trop forte au sein du parti et Angela Merkel n’a plus d’autre choix pour montrer qu’elle a compris le message de colère des électeurs. Au sein du parti conservateur, qu’elle avait conquis en faisant chuter Helmut Kohl, une page de 18 ans va se tourner”.

    https://www.lesalonbeige.fr/merkel-cest-bientot-fini/

  • Bolsonaro élu président du Brésil

    Bolsonaro élu président du Brésil

    Le mouvement dextrogyre a atteint le Brésil, avec la victoire de Jair Bolsonaro, élu haut la main président du Brésil, dimanche, avec plus de 55 % des voix contre 45 % à son adversaire de gauche Fernando Haddad. Le nouveau président a déclaré :

    «Nous ne pouvons plus continuer à flirter avec le socialisme, le communisme, le populisme de gauche».

    Il a assuré que son gouvernement «défendra la Constitution, la démocratie, la liberté».

    «Ceci n’est ni la promesse d’un parti, ni la parole vaine d’un homme, mais c’est un serment devant Dieu».

    https://www.lesalonbeige.fr/bolsonaro-elu-president-du-bresil/

  • Allemagne : l’AFD fait son entrée au Parlement de Hesse

    Allemagne : l’AFD fait son entrée au Parlement de Hesse

    L’Union chrétienne démocrate (CDU) d’Angela Merkel et le Parti social-démocrate (SPD) qui gouverne avec elle ont subi de lourdes pertes aux élections régionales de ce dimanche dans le Land de Hesse. La CDU est créditée de 28% des voix alors qu’elle en avait obtenu 38,3% lors du dernier scrutin, en 2013. Le SPD passe, lui, de 30,7% à 20%, devant les Verts, qui obtiennent 19,5%. Avec 12%, le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) fait son entrée au parlement régional.

    Ces résultats devraient permettre à la CDU de rester au pouvoir en reconduisant son alliance avec les Verts ou en s’associant au SPD, mais ils risquent d’attiser les tensions au sein de la Grande Coalition (CDU et SPD) au pouvoir à Berlin. Andrea Nahles, la présidente des sociaux-démocrates (SPD) a déclaré ce soir que l’état du gouvernement de coalition allemand n’était “pas acceptable”.

    “Les politiques menées au niveau fédéral ont largement contribué aux pertes du SPD dans la Hesse. Et ceci pour deux raisons: d’abord, quelque chose doit changer au sein du SPD (…) Ensuite, l’état du gouvernement est inacceptable”.

    Andrea Nahles a ajouté qu’elle réunirait lundi la direction de son son parti pour décider s’il reste ou non au sein de la “grande coalition” difficilement mise en place avec les conservateurs du pôle CDU-CSU en mars dernier, plus de cinq mois après les législatives.

    https://www.lesalonbeige.fr/allemagne-lafd-fait-son-entree-au-parlement-de-hesse/

  • Le Samedi Politique s02e08 : Cap sur les Européennes avec François Asselineau

    Président de l’UPR, l’Union Populaire Républicaine, François Asselineau plaide pour une sortie pure et simple de la France des Traités sur l’Union Européenne. Onze ans après la création de son mouvement, François Asselineau sera à nouveau tête de liste pour les élections européennes de mai prochain. Il nous expliquera ce qui le différencie des autres partis.
    Avec lui, nous reviendrons également sur l’actualité européenne : le refus du budget italien par la Commission, mais aussi la mise en œuvre du Brexit pour la Grande-Bretagne.

  • Européennes : Macron mise sur l’éclatement de l’opposition – Journal du 26 octobre 2018

    Politique / Européennes : Macron mise sur l’éclatement de l’opposition
    Macron n’a pas dit son dernier mot. Alors que le président est au plus bas dans les sondages, la perspective des élections européennes ne semble pas l’effrayer. Il mise tout sur la division de ses adversaires

    Société / Carburants : le coup de pompe des automobilistes 
    Face à la flambée des prix des carburants, la riposte des automobilistes s’organise. Alors que les appels au blocage se multiplient, le gouvernement tente de désamorcer la polémique.

    International / Etats-Unis : les midterms sous haute tension 
    L’ancien président Barack Obama et des personnalités publiques soutenant le parti démocrate ont reçu des colis suspects aux Etats-Unis ! A quinze jours des élections de mi-mandat, l’épisode pourrait profiter aux opposant au président Donald Trump.

    International / Le Brésil amorce le tournant

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

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  • Des revers comme ça, on en veut souvent

    Des revers comme ça, on en veut souvent

    Voici ce que Le Monde a titré en commentaire des élections locales (municipales, cantonales, régionales) en Pologne :

    Maintenant, voici la carte des résultats aux élections régionales en 2010, 2014, 2018 : le « parti ultraconservateur » était arrivé en tête dans 2 régions en 2010, dans 5 régions en 2014, cette année il est arrivé en tête dans 9 régions. Beau revers…

    En 2014 le « parti ultraconservateur » n’avait pu diriger que l’unique région où il avait obtenu la majorité absolue. Désormais il a la majorité absolue dans 6 régions, et il semble qu’il puisse diriger une coalition dans une 7e région, celle de Basse-Silésie (près de 3 millions d’habitants).

    En ce qui concerne les cantonales, ces cartes se passent de commentaire sur le « revers » subi par le « parti ultraconservateur » (en bleu) :

    Pour ce qui concerne les grandes villes, le « parti ultraconservateur » n’en avait aucune, et il semble (même s’il faut attendre le second tour) qu’il n’en aura toujours aucune. Ce qui ne constitue pas un « revers », mais tout de même une mauvaise nouvelle, parce que cela montre que se creuse un fossé entre la Pologne rurale catholique et la Pologne urbaine libérale européiste et acquise à la culture de mort. Le nouveau premier adjoint de la ville de Varsovie est un militant LGBT. Parmi les nouveaux élus libéraux de Varsovie il y a aussi Monika Jaruzelska, la fille du général Jaruzelski, qui s’est donné pour mission de défendre la mémoire de son père et les retraités de la police politique qui ont vu leurs retraites privilégiées ramenées au taux commun de la sécurité sociale…

    Un dernier mot sur « le revers du parti ultraconservateur » : il a obtenu 34,2% des voix aux régionales, ce qui est un record absolu, tous partis confondus, depuis la fin du communisme.

    Merci à Yves Daoudal pour ce décryptage de la désinformation de notre grosse presse nationale…

    https://www.lesalonbeige.fr/des-revers-comme-ca-on-en-veut-souvent/

  • Madame Bouchard-Malawi, le futur qui nous attend si rien ne change

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    Par Bruno Mégret, polytechnicien, haut fonctionnaire, essayiste ♦ Les textes d’anticipation sont rares sur Polémia. Mais il est pourtant fascinant et pertinent d’imaginer le futur proche si rien n’est fait pour modifier le cours de l’histoire en Europe. Car ce qui différencie le pater familias traditionnel du jouisseur moderne, c’est bien la capacité de projection et d’anticipation, préalable nécessaire à toute action politique raisonnable. Nous publions donc le texte qui suit, rédigé par Bruno Mégret, en espérant qu’il reste ce qu’il est pour l’instant : de la science-fiction.
    Polémia.

    Madame Bouchard-Malawi répondait parfaitement aux critères maintenant exigés pour occuper son poste. Personne n’avait rien trouvé à redire ni dans son passé professionnel ni dans sa vie personnelle : aucune phrase déplacée, aucun avantage financier illicite. Mieux encore, se voulant totalement irréprochable dans ses nouvelles fonctions, elle habitait toujours son petit appartement du XVIIIe arrondissement et se rendait chaque jour à son bureau en vélo électrique après avoir accompagné elle-même ses enfants à l’école. Elle aurait pu être logée sur son lieu de travail et bénéficier d’une voiture de fonction mais madame Bouchard-Malawi était intraitable sur ce sujet : elle voulait mener la vraie vie comme ses compatriotes et refusait tous les avantages qui l’auraient coupé des Français. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’elle avait réduit sa rémunération à un niveau proche du Smic et qu’en dehors des manifestations officielles, elle prenait son repas dans une brasserie où elle réglait l’addition avec ses tickets restaurant. Bref,madame Bouchard-Malawi se voulait une Française comme les autres. Et c’est pour cette raison qu’elle avait été élue présidente de la République.

    Soutenue sans réserve par les médias, elle avait par ailleurs pleinement répondu à leur exigence de compassion et d’empathie. C’est ainsi que madame Bouchard-Malawi avait mené une campagne électorale originale, passant l’essentiel de son temps parmi les ONG humanitaires. On l’avait vu participer aux maraudes pour venir en aide aux sans-abri, elle avait dormi dans plusieurs centres de rétention pour migrants et c’est la plupart du temps aux restos du cœur ou auprès des mal-logés qu’on la trouvait à l’époque. Elle était aussi de tous les rassemblements pour les grandes causes médiatisées, comme la lutte contre le changement climatique ou l’action pour l’accueil des migrants.

    Si donc elle avait été élue contre la candidate populiste, ce n’était pas en faisant des concessions de fond, mais en usant de l’émotion et de l’affectif avec la complicité des médias. Car madame Bouchard-Malawi était très bien vue du Système : elle était une femme, elle était mariée à un homme de la diversité, son parcours la distinguait des élites universitaires ou des castes de fonctionnaires et, surtout, elle n’était pas une politicienne professionnelle. Chargée de communication dans une société privée, encore en fonction avant son élection, elle s’était engagée tardivement en politique, à l’époque où les partis voulaient favoriser la société civile. Portée par l’impératif de parité et une ambition aussi dévorante que cachée, elle avait très vite gravi les échelons, n’hésitant pas à utiliser les moyens les plus vils pour écarter ses concurrents. Très à l’aise devant les caméras où elle ramenait tous les débats aux problèmes des Français les plus défavorisés, elle était devenue une figure emblématique de la vie politique et le principal porte-parole de son parti.

    C’est donc assez naturellement qu’elle avait été choisie pour être la candidate de sa formation à l’élection présidentielle. Il est vrai que toutes les personnalités qu’on aurait vues plus classiquement dans les habits d’un chef d’État avaient jeté l’éponge depuis longtemps jugeant la fonction trop exposée et par trop dépourvue de vrai pouvoir. Aussi était-elle apparue à certains comme une réponse à la crise qui frappait le monde politique. D’autres attendaient pour cela un homme providentiel, un homme d’État qui marque l’histoire, mais c’est madame Bouchard-Malawi qui était venue car c’est elle qui correspondait le mieux à l’état du pays et aux intérêts du Système.

    Madame Bouchard-Malawi était-elle consciente de faire le jeu de ce dernier ? Nul ne le sait, mais si c’était le cas elle n’en paraissait nullement gênée car pour elle les choses étaient simples. Les médias indiquaient la voie à suivre. Aussi portait-elle une grande attention aux propos des éditorialistes qu’elle reprenait toujours à son compte. S’agissant de la mise en œuvre de l’action de l’exécutif, elle s’en remettait aux hauts fonctionnaires qui l’entouraient. Ainsi, lorsqu’il s’agissait de trancher des dossiers complexes, elle suivait leur avis, d’autant qu’ils lui expliquaient toujours qu’il n’y avait qu’un choix réellement possible, celui qu’ils lui conseillaient. Quant à l’opposition, madame Bouchard-Malawi n’avait pas à s’en préoccuper, c’est la justice qui s’en chargeait.

    Son gouvernement ne lui causait pas de soucis, car madame Bouchard-Malawi avait de l’autorité. Au demeurant, la plupart de ses ministres étaient inexistants et les autres sévèrement tenus à la discrétion médiatique. Dans les rencontres internationales, madame Bouchard-Malawi qui se ne se laissait jamais démonter se comportait avec beaucoup d’aplomb comme à Paris. Ce faisant, elle défrayait la chronique par ses tenues et ses propos décalés. Mais personne ne lui en tenait rigueur car avec elle la France ne sortait pas de la ligne de plus grande pente définie à Bruxelles et à Washington. Aussi écoutait-on patiemment ses discours pleins de bons sentiments et c’est avec une indulgence amusée que ses pairs attendaient sa conclusion qui portait toujours de façon un peu obsessionnelle sur la nécessité de sauver la planète.

    Depuis son élection, madame Bouchard-Malawi occupait ses fonctions sans fléchir dans les sondages de popularité car, si les affaires du pays continuaient d’être gérées comme elles l’étaient avant elle, chacun avait compris qu’elle n’y était pas pour grand-chose. L’invasion migratoire, la déconstruction des valeurs et la désindustrialistion du pays se poursuivaient à un rythme toujours aussi soutenu si ce n’est davantage mais, avec elle, les Français avaient enfin un président qui leur ressemblait et qui vivait sur le même train qu’eux. Mieux encore, ils pouvaient compter au sommet de l’État sur une femme de compassion, d’émotion et d’empathie. Le Système, de son côté, y trouvait son compte. Quant à l’intéressée, elle avait compris qu’en continuant de jouer son rôle, elle aurait toujours le soutien des médias et qu’avec eux elle resterait intouchable.

    Certains avaient fait remarquer qu’elle avait tué le politique et occulté la France. Sans doute était-ce et est-ce d’ailleurs le but secret du Système. Heureusement nous n’en sommes pas encore là, mais si ça continue comme ça, madame Bouchard-Malawi pourrait bien devenir dans la réalité la figure cauchemardesque de notre futur.

    Bruno Mégret 21/10/2018

    https://www.polemia.com/madame-bouchard-malawi-le-futur-qui-nous-attend-si-rien-ne-change/

  • Union des droites ? Marion Maréchal devant Wauquiez chez les sympathisants LR

    Union des droites ? Marion Maréchal devant Wauquiez chez les sympathisants LR

    Selon le baromètre Ipsos-Le Point du mois d’octobre, Marion Maréchal obtient 44 % d’opinions favorables auprès des sympathisants LR, soit un bond de 13 points depuis septembre, qui lui permet de passer de la 14e à la 8e place dans le classement des personnalités politiques préférées du mouvement de droite. Et de coiffer au poteau Laurent Wauquiez, relégué au 10e rang (il perd deux places).

    Pour Federico Vacas, directeur adjoint du département politique et opinion d’Ipsos, cette très nette amélioration de l’image de Marion Maréchal dans un électorat de droite classique

    « montre une certaine radicalisation des sympathisants LR qu’elle parvient à capter grâce à un discours débarrassé d’une certaine forme d’étatisme ».

    Le positionnement économique de Marion Maréchal contribuerait donc à séduire des Républicains au détriment de Laurent Wauquiez.

    Le positionnement de droite conservatrice nationale et des libertés exerce plus d’attrait sur l’électorat LR que le positionnement ni droite ni gauche n’a exercé sur l’électorat Mélenchon en 2017. L’Union Des Droites par les électorats est possible.

    https://www.lesalonbeige.fr/union-des-droites-marion-marechal-devant-wauquiez-chez-les-sympathisants-lr/

  • “Une poussée populiste? je sens la colère qui monte!”

    9224-p2-alp-gollnisch-01-300x225.jpgA l’issue de sa conférence de presse lundi à Paris consacrée aux persécutions judiciaires dont les nationaux sont l’objet,  Bruno Gollnisch  a répondu aux questions de la journaliste de Présent Anne Le Pape. Cet entretien a été publié aujourd’hui même par ce quotidien. Nous prenons ici la liberté de le reproduire. 

    Question: Bruno Gollnisch, vous donnez l’impression d’être un peu désabusé sur le rôle de député européen d’opposition…

    Bruno Gollnisch: Je crois que c’est un rôle très nécessaire, mais il est vrai que le député d’opposition je dirais, « normal », aspire à devenir député majoritaire, voire à exercer des fonctions exécutives. Si c’est à l’Assemblée nationale, il aspire à présider une commission, à voir enfin ses amendements adoptés, ses propositions de loi également, peut-être même à entrer au gouvernement etc. J’éprouve  évidemment le même désir, d’autant plus ardent que je constate les évolutions très inquiétantes de notre pays, de notre civilisation, et l’évolution catastrophique de l’Union européenne et de son parlement…

    Q:  Qui devient une maison de fous, selon vous ?

    B.G:  Oui ! Songez que nous venons de franchir le cap de la mandature précédente, soit 23 500 votes, sur les sujets les plus divers, c’est-à-dire qu’il se vote en trois jours et demi à Strasbourg plus de textes qu’en six mois à l’Assemblée nationale. [Montrant d’énormes piles de dossiers:] J’en ai apporté d’ailleurs un échantillon !

    Q:  Impressionnant, en effet!

    B.G:  L’Union européenne prétend encadrer tous les aspects de la vie politique, économique,sociale, culturelle et même sexuelle (voyez les histoires de genre, la promotion des LGBT etc.) de 500 millions d’Européens, en accumulant les lois, les règles, les normes, les contraintes, les charges… dans le temps où l’on ouvre cet espace européen à la concurrence de pays qui n’ont ni les mêmes lois, ni les mêmes règles, ni les mêmes normes, ni les mêmes charges, ni les mêmes contraintes… Cela ne peut pas fonctionner. L’un des résultats est que la France, en 20 ans, a perdu la moitié de son potentiel industriel.

    Q:  Prévoyez-vous une forte poussée populiste aux prochaines européennes ?

    B.G:  Oui ! Je sens la colère qui monte. Malheureusement, elle n’a pour effet que d’en créer encore plus, ceux que j’appelle les « eurocrates » ayant la conviction qu’ils doivent aller plus loin et persévérer dans la même voie. Ceci conduit nécessairement à une confrontation avec les peuples. On a eu le Brexit. On a le groupe de Visegrad, c’est-à-dire de pays d’Europe centrale qui refusent de se voir imposer l’hébergement d’immigrants illégaux. On a, en Italie, notre ami Salvini qui serait aujourd’hui en mesure d’acquérir la majorité à lui tout seul. Il y a la progression de mouvements semblables en Suède, en Allemagne, et la naissance d’autres mouvements, en Espagne par exemple. La mise en accusation de la Pologne et de la Hongrie ne fera que renforcer le sentiment de ces peuples fiers qui n’accepteront pas d’être placés sous tutelle. Tout cela devrait donner une poussée considérable et même, pourquoi pas ? une majorité en faveur d’une Europe protectrice de ses frontières, indépendante de toute vassalité, fonctionnant selon un mode de coopération, entre les nations qui la composent, autour de projets concrets…

    Q:  projets concrets proposés aux peuples ?

    B.G: C’est cela : quantifiables, et dont la connaissance soit accessible aux citoyens.

    Q: Un message aux lecteurs de Présent ?

    B.G:  Je leur dis toute ma sympathie, bien sûr. Je suis heureux de voir que le journal se maintient, j’y puise régulièrement des informations que je ne trouve pas ailleurs. Je leur dis de ne pas céder au découragement, qui parfois pourrait nous envahir, mais de transformer leur indignation en énergie positive pour le succès de nos convictions.

    https://gollnisch.com/2018/10/24/une-poussee-populiste-je-sens-la-colere-qui-monte/