
Le feu financier allumé dans le but de mettre en valeur Cottarelli, le pompier du FMI, s’est propagé toute la journée d’hier, échappant au contrôle des apprentis sorciers. La déclaration du commissaire européen Oettinger – « Les marchés vont apprendre aux Italiens à bien voter » -, prévue pour s’insérer dans une amélioration des taux, a attisé l’incendie.
Après que Berlusconi, poussé par la force de la Lega, a annoncé le retrait de son soutien au plan B de l’Union européenne et que Renzi, en bon socialiste, a choisi de ne pas choisir, le gouvernement technique dont on espérait, à Bruxelles, la venue pour une durée la plus longue possible n’était plus envisageable.
Le golpetto, le petit coup d’État, a donc échoué. Le 2 juin, fête de la République italienne, sont promises de grandes manifestations organisées par M5S et la Lega. « Fascisme », crient les européistes, oubliant que les populistes ont remporté les élections !
Le retour aux urnes le plus tôt possible, pourquoi pas en juillet, semble la solution, mais les sondages prédisent un raz-de-marée populiste et, vu l’échec de l’intimidation économique, on ne voit pas comment il en serait autrement, surtout que l’invasion migratoire reprend en Sicile.
L’autre possibilité serait que Mattarella accepte le gouvernement la Lega/M5S refusé la semaine dernière – c’est le sens de l’ouverture faite, hier soir, à Naples par Di Maio.
À l’instant, 11 heures ce mercredi, Salvini a sifflé la fin de partie : vote le plus tôt possible, en septembre, si l’on trouve un accord pour un gouvernement provisoire (loi de finance, position italienne au sommet de l’Union européenne et blocage des immigrants) ou, sinon, le 29 juillet. C’est que, le 10 juin, ont lieu des élections locales où des listes Forza Italia/La Lega sont très fréquentes, d’où l’intérêt, pour Salvini, de ne pas fermer la porte trop sèchement. Mais après, soit Berlusconi rejoint un nouveau parti euro-critique, soit Forza Italia est mangée.



Berlin la rouge, la cosmopolite, l’européenne… Les citoyens du monde Berlinois se sont mobilisés hier dans la capitale allemande pour voler au secours de la folle politique immigrationniste d’Angela Merkel. Un rassemblement mis sur pied pour étouffer la voix de « la grande manifestation pour l’avenir de l’Allemagne » organisée par Alternativ für Deutschland (AfD), premier parti d’opposition à la coalition gouvernementale avec 92 députés au Bundestag. Selon la police 5000 nationaux avaient fait le déplacement à Berlin, même si la crainte des violences de l’extrême gauche, qui avait annoncé sa volonté d’en découdre sur les réseaux sociaux, a dissuadé beaucoup de familles de venir. 20 000 contre-manifestants étaient eux descendus dans la rue (la sociologie berlinoise leur donnait incontestablement l’avantage du nombre) sous une forêt de drapeaux rouges, noirs, arc-en-ciel, à l’appel des communistes, socialistes, anarchistes, antifas et même des associations LGBTI et de sept discothèques de la ville assurant l’ambiance techno. Un soutien qui ira certainement droit au cœur des pieux musulmans…

En date du 25 mai 2018,