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élections - Page 259

  • Merkel revient, l’Europe de Macron devra patienter…

    Le grand dessein européen de Macron risque de buter sur l’intransigeance allemande par Luc Rosenzweig

    Maintenant que la grande coalition entre CDU et SPD se met en place à Berlin, le grand dessein européen d’Emmanuel Macron risque de buter sur l’intransigeance allemande. Fonds monétaire, défense, réforme des institutions : les motifs de fâcherie ne manquent pas entre les deux côtés du Rhin.

    «  Ende gut, alles Gut ! ». Tout est bien qui finit bien… Après six mois de tergiversations et de psychodrame, la constitution du gouvernement Merkel IV est désormais possible après le vote favorable à l’accord de GroKo (coalition CDU/CSU-SPD) par 66% des militants du Parti social-démocrate. Plus large que prévu par les observateurs d’outre Rhin, ce vote positif est davantage le résultat d’une angoisse devant la perspective de nouvelles élections, annoncées comme catastrophiques pour le SPD par les augures, que d’une adhésion enthousiaste des militants de ce parti à la reconduction d’une alliance avec la chancelière Merkel.

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  • La victoire en Europe des droites nationales patriotes et populistes est en vue ! Pas bon du tout pour les profits et les cours de bourse.

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    Marc Rousset

    Le résultat des votes allemand et italien montre que la victoire, en Europe, des droites nationales patriotes et populistes est en vue ! Pas bon du tout pour les profits et les cours de Bourse.

    Madame Merkel estime, à tort, que les États-Unis font fausse route avec le protectionnisme, des taxes douanières américaines de 25 % sur l’acier, de 10 % sur l’aluminium, des représailles chinoises sur le sorgho et le soja américain, des représailles européennes sur les Harley-Davidson, le bourbon et les Levi’s. La nécessaire fin du libre-échange mondialiste, excellente nouvelle pour les peuples et les emplois des pays occidentaux, n’en est pas une pour les Bourses.

    Quant au fonds américain Bridgewater, il a détrôné George Soros. Il vient de miser 22 milliards de dollars sur un krach dans les douze à dix-huit prochains mois. Il estime qu’on est proche de la fin d’un cycle, que le niveau des dettes publiques et privées, des crédits aux ménages aux États-Unis est démentiel, que les entreprises européennes sont très menacées suite à leur exposition aux marchés américains et internationaux. Il spécule donc à la baisse pour la moitié du DAX allemand (7,3 milliards de dollars), 4,5 milliards de dollars pour les entreprises françaises, 3 milliards pour les entreprises italiennes. Enfin, ce fonds a tout particulièrement dans son viseur la Deutsche Bank et les banques italiennes gangrenées par les créances douteuses telles que Intesa Sanpaolo.

    En Italie, nombre de petites banques pléthoriques sont en difficulté. Elles croulent sous des montagnes de créances douteuses, des prêts bancaires souscrits par des entreprises et des particuliers qui ne parviennent pas à les rembourser en raison de la crise économique.

    Les prêts pourris avoisinent les 1.000 milliards d’euros dans les bilans des banques de la zone euro, soit 6,2 % du montant total des prêts, contre 1,3 % aux États-Unis et 0,9 % au Royaume-Uni. Si les banques européennes comptabilisaient les prêts pourris dans leurs comptes à leur juste valeur, le levier d’endettement serait de 23,3 pour le Crédit agricole, 29,0 pour BPCE-Natixis, 38,3 pour BNP Paribas et 38,9 pour la Société générale (autrement dit, 1 euro de capitaux propres pour 38,9 euros d’engagements). La Banque Lehman Brothers avait un effet de levier de 32 lorsqu’elle a fait faillite en septembre 2008.

    De 2000 à 2017, le PIB américain est passé de 10.600 milliards de dollars à 19.300 milliards de dollars, soit une augmentation de 8.700 milliards de dollars, tandis que la dette publique du gouvernement américain augmentait plus vite, pendant la même période, de 15.000 milliards de dollars.
     
    Le déficit du gouvernement américain, en 2017, est de 1.200 milliards de dollars, soit plus que le PIB australien. La valeur de l’actif net du gouvernement américain (ses actifs moins les dettes) est de -20,4 milliards de dollars – la faillite totale, donc, pour une société privée. Mais, plus effrayant encore, si l’on tient compte des dépenses futures et des revenus futurs des caisses de retraite et d’assurance publiques américaines, l’actif net du gouvernement américain est dans le rouge pour 50.000 milliards de dollars de plus, soit -70 000 milliards de dollars !

    S’il a fallu des décennies, à la Banque du Japon, pour faire gonfler son bilan jusqu’à 5.000 milliards de dollars, il aura fallu seulement huit ans à la Federal Reserve américaine pour faire bondir le sien à 4.500 milliards de dollars. Les marchés ne sont pas prêts pour le franchissement, par les obligations américaines sur dix ans, du seuil des 3 % et un dollar qui plonge, a déclaré Thomas Buberl, directeur général d’Axa.

    Draghi nous annonce que la BCE ne peut pas stopper ses achats obligataires car les taux du Bund allemand sur dix ans pourraient doubler à 0,79 %, avant de doubler à nouveau et de s’envoler ! Or, à l’automne, les achats devraient normalement cesser et les taux directeurs augmenter.

    De 2007 à 2018, les taux d’emprunts d’État ont dégringolé, en moyenne, de 4,2 % à 0,9 %. Une hausse des taux de 1 % alourdirait la note, pour l’État français, de deux milliards par an, tandis que le cours des obligations baisserait de 10 %. Powell et Draghi font face à la quadrature du cercle pour augmenter les taux. Krach en vue !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marine Le Pen applaudit à la victoire de La Ligue en Italie

    Invitée de RTL ce matin, Marine Le Pen est revenue sur la victoire de La Ligue, signe que « les Italiens sont clairement opposés aux politiques qui sont menées par l’UE » :

    « Aujourd’hui, le vrai débat, c’est de savoir si on souhaite être libre, souverain et protectionniste ou si on bazarde tout cela dans un européisme échevelé avec la libre-circulation, le laisse-faire, le laisse-passer, le laisser-aller. »

    La présidente du FN a plusieurs fois réfuté la journaliste Elizabeth Martichoux qui qualifie le parti de Matteo Salvini d’extrême-droite :

    « Ce terme est utilisé volontairement de manière mensongère, les électeurs ont besoin de vérité. C’est un mouvement qui s’oppose à l’Union européenne, qui est extrêmement euro-critique à juste titre, qui a une sensibilité sociale, qui souhaite que les aides sociales s’effectuent à destination des Italiens d’abord. » 

    Quant à Emmanuel Macron, Marine Le Pen l’a trouvé « un peu blême » face aux résultats des élections italiennes :

    « Emmanuel Macron est un peu blême,, il a peur. Matteo Renzi, c’est le Emmanuel Macron italien. Il a été élu de la même façon. C’est un européiste convaincu. Il est pour la libre-circulation, donc pour l’immigration massive, l’ultralibéralisme ».

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-applaudit-a-la-victoire-de-la-ligue-en-italie/88412/

     

  • La crise politique s'étend à toute l'Europe

    180306

    Deux grandes secousses ont frappé ces derniers jours les institutions de l'Europe. Elles sanctionnent la pensée unique et singulièrement l'attitude de nos dirigeants, tant nationaux que continentaux, vis-à-vis de la déferlante migratoire.

    Les commentaires dominants de la désinformation hexagonale parviennent à en déformer, pourtant, le trait dominant. Ceci s'explique par l'influence très forte et paradoxale dans nos médias de l'idéologie sociale démocrate, en recul dans chacun de nos peuples.

    Rétablissons les faits.

    D'un côté, en Allemagne, au bout de 5 mois de tractations entre états-majors partisans l'inamovible Mme Merkel vient en effet de mettre au point une nouvelle application de la vieille formule dite Grande Coalition. Mais nul ne saurait prédire sa popularité.

    L'Italie, en regard, est entrée dans un processus du même type dont rien ne peut préjuger du résultat. Le Monde en ligne ce 6 mars, déplore ce qu'il appelle une "débâcle des partis modérés, à droite comme à gauche", et note que "rien n’assure le Mouvement 5 étoiles, 'vainqueur incontesté', dixit Le Mondedes législatives italiennes du 4 mars, de parvenir au gouvernement dans les prochaines semaines."

    Chez nos amis transalpins en effet, le 6 mars, le ministère italien de l'Intérieur donnait les résultats définitifs. Ils se traduisent par une avance globale en voix et en siège de la Coalition de droite : 17,4 % à la Ligue, qui multiplie son audience par 4, + 14 % à Forza Italia, + 4,3 % à Fratelli d'Italia + 1,3 % à Noi l'Italia, cela fait en tout 37 % des voix pour les droites coalisées. Elles disposeront de 260 députés contre 221 pour ceux qu'on appelle populistes qui n'en recueillent "que" 32,6 %, ce qui est déjà beaucoup trop. Dans un tel contexte le chef de la Ligue Matteo Savini peut déclarer qu'il a "le droit et le devoir" d'aller au gouvernement avec le centre droit c'est-à-dire avec Silvio Berlusconi.

    Mais au bout du compte, c'est quand même le mouvement Cinq Étoiles, ce parti hyper-démagogique, au programme flou et fou, qui effectue une percée supérieure dépassant à lui seul 30 % des voix. Fondé par un amuseur public il n'envisage même pas de gouverner le pays. Son mot d'ordre général exprime ce qu'on appelle le dégagisme par un propos d'une grande grossièreté. Et cela résume assez bien le peu de crédit qu'on peut accorder à ses 5 étoiles parfaitement incohérentes. En comparaison, le regretté Coluche, qui allait pourtant jusqu'à traiter son auditoire "d'enfoirés", ferait figure de gentilhomme.

    Or, à Rome désormais on peut craindre qu'aucune majorité parlementaire ne soit vraiment possible, ni avec lui, ni contre lui. On parle d'élections anticipées, mais personne ne peut garantir, si l'on retourne aux urnes un résultat meilleur pour le pays.

    Question désormais décisive pour toute l'Europe, le dépassement de ce  que Mitterrand semblait considérer, il y a plus de 30 ans, comme le "seuil de tolérance" en matière d'immigration, a déterminé aussi bien la crise qui apparaît en Italie, que celle si difficilement surmontée en Allemagne. Quand on observe les résultats des deux pays en termes de votes on peut comparer les 17,4 % de la Lega au passage en 4 ans de 4,7 à 12,6 % d'Alternative für Deutschland dans des contextes constitutionnels entièrement différents. Ce ne sont plus seulement les pays d'Europe centrale et balkanique, ce sont de larges secteurs d'opinion au sein des grands États fondateurs de l'Union européenne qui en répudient l'idéologie dominante. Ceci se manifeste particulièrement depuis le si malencontreux "wir schaffen das" de Mme Merkel, ouvrant la porte au flux migratoire le 31 août 2015 et accélérant ainsi la crise qui s'approfondit et s'étend à tout le Continent.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2018/03/180306.html

  • Élections italiennes : un “triple tremblement de terre” selon Pierre Lévy

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    RT France diffuse un entretien avec Pierre Lévy, rédacteur en chef de Ruptures.

    Pour celui-ci, si Bruxelles s’est offert un moment de répit avec les résultats en Allemagne, l’Italie pourrait lui donner des sueurs froides.

    Pierre Lévy évoque alors un “triple tremblement de terre”.

  • Le dénominateur commun du réveil des peuples est le refus d’aller plus loin dans l’ouverture à une immigration de peuplement

    Yvan Rioufol analyse le scrutin italien pour le Figaro :

    "Plus les avertissements électoraux se multiplient, plus les dirigeants et leurs médias dénoncent la montée du "populisme". Dans leur vocabulaire, ce mot vaut disqualification, alors même qu’il est l’expression de la démocratie. Jamais l’oligarchie n’a été à ce point coupée des gens. Les alertes que ne cessent de lancer les Britanniques, les Américains du nord, les Polonais, les Danois, les Autrichiens, les Français etc. persistent à ne pas être comprises par une caste persuadée d’avoir raison. Le dénominateur commun du réveil des peuples est partout le même : un refus d’aller plus loin dans l’ouverture à une immigration de peuplement qui ne s’intègre plus, sinon à la marge. Ce faisant, c’est la philosophie même de l’Union européenne, construite sur l’ouverture des frontières et le multiculturalisme, qui est chaque fois un peu plus remise en question. L’humanitarisme et l’universalisme, ces valeurs dont se gobergent les adeptes de la mondialisation, sont rejetées par une large partie de l’opinion européenne. Il va bien falloir que cette évidence, partagée de l’est à l’ouest de l’UE, soit prise en compte dans les politiques décidées à Bruxelles.

    Les résultats des législatives italiennes, tels qu’ils se lisent ce lundi à midi alors que le scrutin n’est pas encore totalement dépouillé, s’inscrivent dans cette vague souverainiste et protestataire. En l’occurrence, elle a été amplifiée par le fiasco libyen qui a fait se déverser des milliers de clandestins musulmans sur les côtes de la Péninsule. C’est cette même vague de fond qui a ébranlé Angela Merkel en Allemagne après sa politique migratoire insensée de 2015 : sa coalition gouvernementale a été bouclée ce week-end avec des bouts de ficelles. Mayotte, submergée par une immigration illégale, est gagnée à son tour par un mouvement de contestation populaire contre l’insécurité. La nouvelle dynamique n’est plus celle des luttes sociales. Elle est celle des luttes identitaires. Elles opposent un peu partout, pour reprendre la distinction proposée par le politologue britannique David Goodhart, "ceux de n’importe où" à "ceux de quelque part". La Macronie, ce club de belles âmes qui se pince le nez devant les "ploucs" trop lucides, serait bien inspirée d’écouter ce que disent les peuples européens excédés."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Défendre l’homme européen ou 120 migrants par minute?

    durer.pngLa poussée des nationaux et des populistes était attendue, et elle fut à la hauteur des espérances (ou des craintes) de beaucoup. Les  pro bruxellois ont été laminés hier en Italie lors des élections législatives. Au terme des  premiers  résultats pas du tout à fait consolidés à l’heure  ou nous écrivons ces lignes, le Parti démocrate (PD, centre gauche) du « Macron transalpin »,  Matteo Renzi , enregistre un très gros revers avec  un score inférieur à 20%…moitié moins que celui qu’il avait obtenu il y a quatre ans, lors des élections européennes. Les populistes du Mouvement cinq étoiles (M5S) de Bepe Grillo, n’ont pas été impactés par les résultats en demi-teinte, voire les promesses non tenues par leurs élus, notamment  lors des dernières municipales (voir le cas emblématique de la mairie de Rome…). Bien au contraire,  cette formation, qui a réaffirmé plus fortement son ancrage à gauche ces dernières années,  engrange à elle seule les  suffrages de près d’un électeur sur trois (32%), un score historique.

    Autres grands gagnants,  les partis  de la coalition de l’opposition nationale et de la  droite  qui totalisent 37% des suffrages. Dont 16,7% pour nos camarades de la Ligue du Nord, qui réalisent de très forts scores en Lombardie, dans tout  le nord de la Botte, mais qui peinent encore à convaincre  dans le sud.   Matteo Salvini  gagne en tout cas  son pari d’être l’homme  fort de cette coalition et prend date pour l’avenir.  Quant au   petit parti national Fratelli d’Italia  il obtient 4%  et Forza Italia de  l’ex Premier ministre Sivlio Berlusconi, environ 14%. Le calcul est vite fait :  prés de sept électeurs italiens sur dix ont voté hier contre l’Europe liberticide de Bruxelles  et /ou pour l’inversion des flux migratoires. Une vraie déception  cependant, il aurait suffit que la coalition opposition nationale /droite  obtienne  40% des voix  pour qu’elle décroche la  majorité au parlement.  Reste maintenant à mettre sur pied une alliance gouvernementale, ce qui s’annonce forcément compliquée, sachant que l’actuel   gouvernement  de centre gauche  de Paolo Gentiloni n’est pas légalement dans l’obligation d’obtenir la confiance du nouveau parlement…

    Cette aspiration grandissante des Européens à plus de libertés, de souveraineté, au respect de leur identité, de leur culture illustre le décalage grandissant entre le peuple et les élites boboïsés. En témoigne une nouvelle fois  la cérémonie des César vendredi dernier, qui a vu triompher le film 120 battements par minute (avec  six récompenses, dont celle du meilleur film) de Robin Campillo. Le réalisateur y a été de son couplet sur une immigration massive que nous serions dans l’obligation d accueillir, faisant mine de croire ( ?) que  le projet  de loi sur l’immigration et l’asile matérialiserait un réel tour de vis. «  Ça fait 15 ans a-t-il déclaré que le problème des migrants perdure mais depuis un an le traitement vis-à-vis d’eux est encore plus brutal. Je dois vous dire que la loi qui va être votée bientôt sera encore pire. On va pouvoir enfermer plus facilement, plus longuement et expulser plus rapidement les migrants. Il est temps d’entendre les associations, sur tous les sujets, car comme il y a 25 ans, silence = mort »

    Sorti en salles fin  août dernier, (il a été vu par 800 000 personnes) 120 battements par minute est comme il se doit d’un film très connoté à gauche. Nous ne l’avons pas vu et nous serions donc bien en peine  de juger de ses qualités cinématographiques factuelles ou  du talent d’interprétation  des comédiens. Pour autant, c’est une ode au groupuscule extrémiste Act Up,  fondé  en 1989 par Didier Lestrade  s’inspirant d’un groupe  newyorkais  éponyme,  qui a souvent pris à partie les catholiques (intrusion  à Notre-Dame de Paris,  violence contre Mgr Patrick Jacquin en 2005 ,  dégradations contre la fondation Jérôme Lejeune en 2013, propos injurieux…). Une   structure qui s’était donnée pour but en France  de sensibiliser sur les ravages  du SIDA, d’obtenir des pouvoirs publics  la reconnaissance du mariage, de l’adoption, de la GPA, de la la PMA  pour les personnes de même sexe, les droits des personnes transsexuelles… Act up  qui avait adopté comme  slogan  Mon identité n’est pas nationale a été financé, sponsorisé par des labos pharmaceutiques, la fondation Pierre Bergé mais  aussi bien par des ministères, des exécutifs  de  droite comme  de gauche pendant des années. De l’aveu même de ses actuels dirigeants, l’association  placée en redressement judiciaire en 2014 ,  ne regroupe plus aujourd’hui  qu’une centaine de militants . Mais la Mairie de Paris est toujours là pour filer un coup de pouce, en invitant cette  coquille (presque) vide à participer à l’ initiative «Paris sans sida 2030. »

     En  2013, Bruno Gollnisch  s’était ému  des agissements de ce groupuscule et  avait rappelé qu’il éditait  «un véritable manuel de sodomie à l’usage des enfants des collèges et des adolescents des lycées (…) sous couvert de lutte contre le SIDA ». Toutes choses qui méritaient  certainement la reconnaissance de la grande famille du cinéma qui s’emploie également à manifester son progressisme dans le cadre de la lutte pour l’égalité des genres.

    Valeurs actuelles s’interrogeait:  «Bientôt des quotas de réalisatrices en France ? C’est en tout cas vers ce futur que veulent nous emmener une centaine de professionnels du cinéma, dans une tribune parue aujourd’hui dans le Monde Moins d’un long métrage sur quatre (21%) agréé par le CNC est réalisé par une femme , déplorent Juliette Binoche, Agnès Jaoui, Alexandra Lamy, Charles Berling, Antoine de Caunes et Véronique Genest, entre autres signataires.» «Une situation  discriminante aux yeux de ces comédiens, qui exigent que la France s’inspire d’autres pays de cinéma :  La Suède et l’Irlande ont adopté des quotas avec pour objectif que, d’ici trois ans, 50% des subventions aillent à des projets portés par des femmes.  Ainsi, en Suède,  la proportion de réalisatrices est passée de 16% en 2012 à 38% en 2016.  Pour une meilleure qualité de films ? La tribune ne le dit pas.»

    En fait de parité, c’est surtout le caractère massif, hégémonique de la propagande gauchiste, cosmopolite, xénomaniaque, qui se déverse sur nos écrans qui saute aux yeux, la  discrimination  dont sont victimes  les projets de films qui ne vont dans le sens du vent idéologique qui souffle au sein de la commission d’avance sur recettes notamment…

    Nous avions évoqué sur ce blogue,  le cas  de  la talentueuse réalisatrice-scénariste-productrice Cheyenne-Marie Carron qui ne trouve pas, elle, les financements attribués à d’autres  pour réaliser ses films.  Elle défraya la chronique en 2015  avec un film exceptionnel, L’Apôtre , qui décrivait la conversion au catholicisme  d’Akim, un  jeune  musulman vivant en banlieue parisienne,  se rendant ainsi coupable du crime d’apostasie et qui était rejeté avec plus ou moins de violence par ses proches. Une oeuvre  pourtant  tout  en nuance et même emprunt d’un humanisme veillant à ne heurter personne,  qui avait été conspué comme stigmatisant les musulmans  par de nombreux relais communautaires. Le film avait été peu ou pas distribué, quasi censuré, des projections  avait été annulées, la DGSI craignant notamment  des risques d’attentats…

    Guillaume Faye comme beaucoup d’autres l’avait  relevé,  «dans les émissions TV, les reportages ou les feuilletons, surtout sur les chaines du service public (de propagande idéologique de gauche), le catholicisme traditionnel est soit ridiculisé, soit ignoré, soit caricaturé et dénoncé comme dangereux. Cette réalisatrice repérée par les radars idéologiques officiels comme une artiste catholique, n’obtient aucune subvention pour ses nouveaux projets en cours ».«Pourtant ces aides sont généreusement allouées à des réalisateurs politiquement corrects, sociologiquement copains et artistiquement médiocres, dont les productions sont à cent coudées en dessous des œuvres de Cheyenne-Marie Carron ».

    A force de persévérance, la jeune femme poursuit une oeuvre belle et lumineuse. Sur son   compte twitter elle écrivait récemment: «Dans mon prochain film, Le corps sauvage, je vous parlerai du recours au forêt, du retour au sauvage, de l’enchantement, de la beauté du règne animal, de la Chasse, d’arcadia ego, d’Orion, des étoiles.. de Diane. Je tâcherai de faire un film en hommage à l’homme Européen.» Chacun l’aura compris  l’homme Européen défendu et célébré par  Cheyenne Carron n’est pas celui du jury des César, de  la commission européenne, d’Act UP, de Matteo  Renzi ou d’Emmanuel Macron.

    https://gollnisch.com/2018/03/05/defendre-lhomme-europeen-120-migrants-minute/

  • Les partis populistes sont de plus en plus puissants en Europe (F2, 03/03/18, 20h10)

    «Les partis populistes et nationalistes en Europe sont puissants, de plus en plus puissants. Le point de départ est la crise de 2007-2008. 3 points principaux communs aux doctrines de ces partis : le refus de l’immigration, surtout si elle vient des pays musulmans, une violente opposition aux institutions européennes clairement désignées comme l’ennemi des peuples et un certain conservatisme moral (…) Et une certaine fascination pour Vladimir Poutine à l’exception notable des scandinaves et des Polonais.» – France 2, 3 mars 2018, 20h10

    https://www.patriote.info/actualite/international/les-partis-populistes-sont-de-plus-en-plus-puissants-en-europe-f2-03-03-18-20h10/

  • Allemagne : l'AFD devient le principal parti d'opposition

    6a00d83451619c69e201b8d2dfa185970c-800wi.pngAprès cinq mois sans majorité au Bundestag, l'Allemagne s'oriente vers une coalition CDU-SPD. Les membres du parti social-démocrate allemand (SPD) ont approuvé à 66,02% une nouvelle coalition avec le bloc CDU-CSU d'Angela Merkel, levant le dernier obstacle à la formation d'un gouvernement. Dans la foulée, Angela Merkel, qui va pouvoir entamer son 4e mandat, a déclaré qu'elle était impatiente de «travailler de nouveau avec [les socio-démocrates] pour le bien du pays».

    Au sein du SPD, ce vote sonne comme un désaveu pour ceux qui préféraient voir leur parti, qui a subi une débâcle historique en septembre avec 20,5 %, se reconstruire dans une opposition plus franche. Sa stratégie s'est heurtée à la démission de Martin Schulz, le patron affaibli du SPD, et à l'habileté d'Angela Merkel qui a promis aux socio-démocrates des ministères de poids (Affaires étrangères, Finances et Affaires sociales).

    Par conséquent, l'AFD, qui a recueilli 12,9 % des voix aux dernières élections fédérales, empêchant la CDU-CSU d'avoir la majorité absolue, devient le principal parti d'opposition. Une enquête d'opinion fin février montrait que ce parti anti-immigration progresse toujours dans les intentions de vote en Allemagne. Il devancerait même les sociaux-démocrates (SPD).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html