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élections - Page 257

  • Le premier sénateur noir italien est le responsable des questions d’immigration à la Ligue du Nord…

    6a00d83451619c69e201b7c9563d9a970b-250wi.jpgEn Italie, Tony Iwobi a été élu sénateur de Bergame aux élections du 4 mars. Il est le premier sénateur noir de l’histoire de la République italienne. Il est le responsable des questions d’immigration à la Ligue du Nord… En présentant sa candidature il expliquait :

    « Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme. La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. »

    Mais alors pourquoi les médias français parlent de la Ligue comme d'un 6a00d83451619c69e201b7c9563d8b970b-250wi.pngparti d'extrême-droite ?

    D’origine nigériane, M. Iwobi, catholique, est arrivé en Italie en 1976. Il a dirigé une entreprise informatique avant de se lancer dans la politique en 1993 au sein de la Ligue. 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pas de débarquements de migrants pendant les élections italiennes !

    migrants-en-mer-300x170.jpgÉtrange. Durant la dernière ligne droite des élections italiennes, les débarquements de migrants sur les côtes du Bel Paese semblent avoir cessé !

    « Je suis préoccupé. Cela fait des jours que l’on n’entend plus parler de gens qui débarquent sur nos côtes ou de pauvres malheureux qui sont conduits à nos ports. Il n’y a plus d’immigrés. Peut-être parce que tous ceux qui partent de l’Afrique du Nord se sont noyés et personne cette fois-ci ne s’en est aperçu ? Je ne le crois pas. Peut-être parce qu’il fait trop froid ? Je n’y crois pas non plus : c’est un business, il ne peut pas s’arrêter d’un seul coup. Et puis ils sont tellement nombreux les bateaux au large qui attendent avec une couverture et une tasse de chocolat chaud. Et les embarcations ne voyagent pas sur des rails. Peut-être parce que nous sommes à l’approche des élections et il vaut mieux alors que l’attention des gens ne soit pas détournée des belles paroles qui sortent de la bouche de nos politiciens ? Et bien, là-dessus il me vient quelques doutes ! Sait-on jamais que quelqu’un d’ici réussisse à diriger ce trafic et qu’après le 4 mars fasse repartir ces voyages de l’espoir ? Jamais dire jamais ! »

    Disons-le tout de suite : ce ne sont pas Matteo Salvini ni Giorgia Maloni ou autre « xénophobe, fasciste, raciste » de leur acabit qui insinuent que les débarquements seraient « pilotés » par des organisations mafieuses sensibles à la nécessité d’un arrêt technique pour ne pas déranger la période électorale !

    Ce constat a été fait, le 2 mars dernier, par le général Vincenzo Santo, qui n’est pas n’importe qui en Italie : Général de Corps d’Armée (au repos), ex-numéro deux de l’OTAN en Afghanistan en tant que chef d’État-major, ancien chef d’État-major de la mission Isaf (International Security Assistance Force) et aujourd’hui un des plus éminentscollaborateurs d’un des plus sérieux sites italiens de géopolitique et de défenseReportDifesaUne pointure en somme ! Le même qui, il y a quelques mois, sur ce même site, en appelait à l’emploi de l’armée comme seul moyen valide et alternativeefficace pour arrêter l’immigration illégale :

    « Il suffit d’utiliser l’armée, écrivait-il alors, pour ce pourquoi elle a été créée : protéger les frontières. Est-ce vraiment vrai que l’immigration est « un phénomène contemporain que l’on ne peut arrêter » ? Il ne l’est pas. Si on le voulait vraiment, en peu de jours, l’armée italienne pourrait arrêter les flux migratoires. »

    En évoquant cette migration « à l’arrêt », le général Santo, militaire pragmatique, habitué aux terrains de guerre, est convaincu que « sur l’Europe rôde un spectre » : « le spectre de l’immigration » :

    « Le relativisme omniprésent, écrit-il sur ReportDifesa, nous porte à devoir montrer que nous sommes contents parce que le nombre de débarquements apparaît en diminution. Folie ! Ce n’est pas cela le problème. Le vrai problème est que ces débarquements doivent cesser et que de toute façon l’immigration doit être contrôlée et gérée avec un sens plus approfondi de l’État et, surtout, en se sortant de la tête l’idée qu’ils veulent nous inculquer que c’est un phénomène inarrêtable et inéluctable. »

    Pour le général italien l’Europe est minée par une vision utopiste, celle de la promesse occidentale qui stipule que le bien-être matérialiste doit être universellement partagé et que chacun devrait donc pouvoir s’établir où il veut… pour consommer ! « Position radicale à valeur universelle » qui sert avant tout les intérêts des marchands d’êtres humains qui se font ainsi un bien joli pactole…

    Mais le général Santo va plus loin dans sa réflexion :

    « L’Italie n’a pas de stratégie. On parle d’intégration, sorte de raccourcis alternatif à l’assimilation (…) pour finir dans la misérable réalité du multi-culturalisme, dans le no-go-zones. »

    Ce qui est d’après Vincenzo Santo rien de moins que l’actualisation du fameux plan Kalergi selon lequel l’homme du futur sera de sang mixte. La race future euroasiatique-négroïde, extrêmement semblable aux antiques Égyptiens, substituera la multiplicité des peuples, par une multiplicité de personnalités…

    « C’est une folie, continue le général, mais une folie lucide qui d’un côté semble être l’objectif de la direction technocratique de Bruxelles, désormais obnubiléepar Soros, et de l’autre côté attendre que les dérives ochlocratiques de ses associés la conduisent à la difficile gloire finale : l’effacement des nations ! »(définition Ochlocratie : Emprunté au grec okhlocratia, de okhlos, « foule » et –kratos, « pouvoir ». « Gouvernement par la foule, la multitude, la populace », ndlr).

    Selon le général, plus de 240 millions d’individus voudront, dans les prochaines trente années, émigrer en Europe de l’aire islamique et de l’Afrique :

    « Si cela devait se réaliser, souligne Santo, la population européenne, aujourd’hui d’environ 700 millions de personnes, augmenterait de façon démesurée, tant à ne pas pouvoir exclure de graves conflits de nature économique et sociale. »

    Il voit se profiler à l’horizon une société multi-tribale dans laquelle

    « le peuple originel se constituera comme une tribu au milieu des autres tribus, chacune avec ses propres règles et sa propre gouvernance. C’est le multi-culturalisme. Le signe de l’échec de l’état de droit… »

    Et aux bien-pensants qui comparent l’accueil à « un signe de civilisation » il rétorque  :

    « De quelle civilisation parle-t-on ? De la nôtre que nous voudrions garder ou de celle qu’on est en train de nous préparer ? Celle de Kalergi ? »

    Et le général italien prophétise :

    « La guerre civile ne vient pas de l’extérieur mais est un processus endogène. Peut-être les signes sont-ils déjà là sans que nous nous en apercevions. Aristote dans sa Politique disait que la différence de races est élément de rébellion… aussi ceux qui ont accueilli des hommes d’autres races soit comme compagnons de colonisation, soit comme concitoyens, après la colonisation, la majeur partie est tombée dans des factions…” »

    « Et nous, où en sommes-nous ? » 

    se demande le général avant de conclure :

    « Je vous le dis, nous sommes dans l’inconscience… dans l’attente du prochain débarquement. Peut-être après le 4 mars ! »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/pas-de-debarquements-de-migrants-pendant-les-elections-italiennes/88478/

  • Dimanche prochain, dans la 8e circonscription de Haute-Garonne, pas une voix ne doit manquer au candidat de la Droite nationale, notre ami Guy Jouvelin

    2193251251.jpgDimanche 11 mars, Guy Jovelin portera les couleurs du Parti de la France lors de l'élection législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne. Les électeurs les plus lucides auront l'occasion de voter pour un représentant de la Droite nationale non-reniée qui veut clairement rendre la France aux Français et la désislamiser.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Italie : La Ligue a fait du Le Pen époque Poujade

    6a00d83451619c69e201b7c955f7f2970b-250wi.pngLu dans Minute à propos des élections en Italie :

    "[...] Les vainqueurs sont au nombre de deux, pas un de plus. L’un se prénomme aussi Matteo, et c’est de Salvini qu’il s’agit. En quatre ans et après une ascension fulgurante, il aura réussi à transformer la Lega (ex-Lega Nord) en formation de gouvernement implantée sur l’ensemble du territoire italien et non plus sur ses seuls bastions de « Padanie », qu’elle a néanmoins réussi à conserver. D’« extrême droite », la Lega, qui est passée largement devant Forza Italia, la formation de Silvio Berlusconi, ou tout simplement... de droite ? Le parti de Salvini a fait campagne sur six thématiques (et non pas sur le seul thème de l’immigration comme on le dit en France) : « Les Italiens d’abord », « Stop invasion », mais aussi « Moins de laxisme, plus de justice », ainsi que « Les crèches gratuites », « Stop à la loi (libérale sur les retraites et les pensions) » et « Paix fiscale ». Autrement dit, si l’allié du Front national au Parlement européen fait du Le Pen, c’est plutôt du Le Pen époque Poujade ! [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen : “La Ligue ressemble fortement au Front national”

    Profession-de-foi-MLP-1-1-600x849.jpg

    Marine Le Pen a eu un échange “amical” par texto lundi 5 mars avec son allié italien Matteo Salvini, chef de la Ligue (extrême droite). La dirigeante frontiste a “assuré de son total soutien” Matteo Salvini, qui lui a répondu, et elle lui a dit ses “pensées très amicales (et très politiques !) en ces heures cruciales où se joue le destin de l’Italie“.

    Je l’ai remercié de m’avoir associée ce matin dans ses déclarations à son score historique, que je saluais“, a rapporté Marine Le Pen, qui lui a exprimé en outre “sa confiance dans les décisions durables qu’il prendrait dans cette période instable“.

    Le FN estime que dans cette élection, “près de 70% des citoyens italiens ont exprimé leur rejet des politiques imposées par l’Union européenne. Qu’il s’agisse de la submersion migratoire, face à laquelle l’Italie est en première ligne, ou encore des désastreuses politiques économiques ayant conduit à une baisse de 10% du pouvoir d’achat des Italiens“.

  • Camouflet italien à l’oligarchie

    berlusconi-meloni-salvini.jpg

    C’est un nouveau camouflet à Bruxelles, à l’idéologie européenne et à l’oligarchie internationale qu’un peuple européen a donné, dimanche 4 mars, à l’occasion d’élections législatives et sénatoriales — les deux chambres sont élues au suffrage universel direct en Italie.

    Des résultats sans appel…

    L’Italie, une nation qu’on disait europhile, pourtant, mais dont l’europhilie s’est lentement érodée depuis l’application stricte des critères de Maastricht, une politique d’austérité menée sur l’injonction de Bruxelles autant par la droite que par la gauche « moderne » aux affaires — Matteo Renzi —, et les problèmes liés à l’immigration, l’Italie subissant de plein fouet le déferlement migratoire en provenance de Libye, dans l’indifférence générale. À moins qu’elle ne soit tout simplement victime du prétendu égoïsme des États membres de l’Union européenne — cet égoïsme s’appelle intérêt national — qui, face à leur opinion publique — on sait ce qu’il en a coûté à Merkel de braquer la sienne —, ne souhaitent pas prendre leur part d’un fardeau que la géographie a dévolu à l’Italie.

    Nous ne pouvons évidemment que nous réjouir de ces résultats, d’autant qu’à l’intérieur de la coalition (37 % des voix) réunissant Forza Italia de Berlusconi, la Lega (ex-Ligue du Nord) de Matteo Salvini (proche du Front national français) et les patriotes de Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, qui ont conservé la flamme tricolore du MSI, le résultat de Forza Italia, le parti le plus europhile de la coalition, est décevant pour un Berlusconi qui a raté son retour sur la scène politique italienne, passant derrière la Lega pour la première fois de son histoire. Quant au mouvement — populiste — 5 Etoiles (M5S), qui n’est plus dirigé par l’histrion Beppe Grillo mais par le plus politique et plus jeune Luigi Di Maio, 31 ans (le même âge que le chancelier autrichien conservateur allié des populistes du FPÖ Sebastian Kurz), il a fait 32,6 % des voix. La gauche, elle, est laminée : le Parti Démocrate (PD), de Matteo Renzi a fait à peine 19 % des voix — contre 40 % aux européennes de 2014 —, tandis que les frondeurs de Liberi et Uguali doivent se contenter de 3 %.

    … Mais une majorité de gouvernement difficile à constituer

    Toutefois, faire la somme des deux résultats de la coalition de droite et de M5S pour aboutir à quelque 70 % des voix n’aurait aucun sens. Outre la logique centripète du régime des partis, qui jouera à l’intérieur même de la coalition — Berlusconi sera sans aucun doute mauvais perdant —, il n’y a pas grand chose de commun entre le Mouvement 5 étoiles et la coalition, sinon de refléter un rejet général par les Italiens du système représenté par Matteo Renzi. M5S, notamment, fait feu de tout bois tandis que sa gestion municipale, notamment de Rome, n’incite pas à voir en lui un parti de gouvernement.

    Le 23 mars, l’Assemblée et le Sénat éliront leurs présidents : le président de la République italienne cherchera alors qui, du M5S ou de la coalition de droite, qui a obtenu les suffrages les plus nombreux, sera plus à même de constituer un gouvernement. Toutefois, les discussions risquent d’être longues, compte tenu du fait que ni M5S ni la coalition n’a la majorité. Tout devient donc théoriquement possible, comme en Allemagne, même un Parti démocrate perdant jouant les arbitres, ou de nouvelles élections… Merkel a mis plusieurs mois à rafistoler une grande coalition que les socialistes allemands, eux aussi perdants mais arbitres du jeu politique, viennent juste d’avaliser. Matteo Renzi, même s’il a pris acte de sa défaite en démissionnant du PD, n’a donc pas dit son dernier mot.

    Macron, un Renzi français

    Par une étrange inversion des choses, ou un gallocentrisme impénitent, on présente Renzi comme le Macron italien, alors que c’est bien plutôt Macron, qui est le Renzi français — Renzi est arrivé aux affaires bien avant Macron et lui a servi de modèle. En tout cas, les deux hommes, qui se sont présentés un temps comme les garants d’une rupture douce avec le système, ont vite tombé le masque : l’un comme l’autre ne sont que les courtiers de l’oligarchie internationale, les gouverneurs de l’Europe allemande dans leur pays respectifs. On comprend pourquoi Macron, déjà affaibli par les difficultés rencontrées par Merkel à constituer une coalition fragile, et qui craint peut-être à plus ou moins brève échéance de subir le sort de Renzi, a réagi en pointant du doigt l’immigration comme cause principale du résultat italien. Le message envoyé aux frondeurs de sa majorité est clair : si La République en Marche ne veut pas se voir priver, comme le PD italien, de la confiance des électeurs, que les députés à l’âme sensible, qui hésitent à appuyer le projet de loi Collomb sur l’immigration, fassent taire leurs scrupules. Ils le pourront d’autant plus facilement que les mesures apparemment sévères, s’agissant notamment du délai de rétention des immigrés illégaux, et de toute façon inapplicables en raison d’un manque de structures, dissimulent mal un projet qui, dans les faits, constituera très vite un appel d’air pour l’immigration clandestine, particulièrement en termes de regroupement familial. Une nouvelle application du « en même temps » présidentiel…

    Ne pas trop espérer…

    Il convient, toutefois, de ne pas trop espérer de ce nouveau coup de semonce à l’oligarchie. Si, dans toute l’Europe, voire outre-atlantique, les peuples font entendre de plus en plus fort leur opposition à l’établissement, ils le font naturellement en ordre dispersé, c’est-à-dire selon leurs préoccupations nationales,   voire, comme c’est plus manifeste encore en Italie qu’en France, en mettant à quasi-égalité des mouvements protestataires dont les dynamiques tendraient plutôt à s’annuler qu’à s’ajouter. En France, où il n’existe aucun équivalent du M5S, la mésaventure de Berlusconi, passé derrière la Lega, n’incitera certainement pas Wauquiez à un rapprochement avec le FN.  Quant à une dynamique européenne de gouvernements à majorité populiste ou alliée avec des populistes — aujourd’hui les Etats du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie), l’Autriche, demain peut-être l’Italie —, rien ne dit que les « égoïsmes » nationaux la permette autrement que sur des sujets bien précis, comme l’immigration.

    La coalition conservateur-populiste autrichienne n’a ainsi trouvé rien de mieux, à peine arrivée au pouvoir en décembre dernier, que de rouvrir avec l’Italie la querelle du Haut-Adige, encore appelée Tyrol du sud par les pangermanistes, province italienne depuis la fin de la première guerre mondiale et le dépeçage de l’Autriche-Hongrie, pour la défense de laquelle Mussolini avait mobilisé les troupes en 1934 sur la frontière du Brenner, après l’assassinat du chancelier autrichien Dolfuss par les nazis. Si l’Italie a jusqu’à présent fait profil bas devant cette provocation imbécile, visant à donner la double-nationalité aux Italiens du Haut-Adige, toutefois, il n’est pas certain qu’un éventuel gouvernement populiste installé à Rome réagisse de même. Comme quoi les populistes de tous les pays n’ont pas besoin de l’oligarchie pour se nuire ! Il leur suffit de rouvrir des blessures, de fait mal refermées. Car le cadavre de l’histoire bouge encore. Et nous ne parlons pas de l’irrédentisme hongrois, le peuple magyar n’ayant toujours pas pardonné aux anciens Alliés le traité de Trianon qui a fait perdre à la Hongrie en 1920 les deux tiers de son territoire. N’a-t-elle pas, elle aussi, naguère proposé la double nationalité aux Hongrois « de l’extérieur », dont elle entretient la flamme patriotique, notamment chez les jeunes ? Il faut avoir vu ces groupes nombreux de jeunes Hongrois « de l’extérieur », invités en plein mois d’août par le Gouvernement national à venir apprendre au sein du Parlement de Budapest le récit national et à se recueillir dans un silence religieux devant la couronne de saint Etienne, pour comprendre que le pire crime de l’Europe est sa dénégation des réalités nationales. Car rien n’est pire que la résurgence de ce qui a été nié.

    L’idéologie européenne a cherché à dissimuler sa brutalité inégalée en matière sociale, économique et culturelle, derrière un discours lénifiant sur de prétendues valeurs oublieuses de l’histoire et des identités. Rien ne dit que la nécessaire phase populiste, par laquelle les peuples semblent devoir passer pour se libérer du joug de l’oligarchie, sera un long fleuve tranquille. A moins que, par leur bêtise, les populistes ne donnent eux-mêmes la victoire à l’oligarchie.

    François Marcilhac

    https://www.actionfrancaise.net/2018/03/05/camouflet-italien-a-loligarchie/

  • Italie : l'extension de l'euroscepticisme à l'aire des pays fondateurs

    A quoi assistons-nous au fond, d'une journée électorale européenne l'autre, depuis le Brexit ?

    Il se pourrait bien que ce soit tout simplement à la déconstruction de l'Union Européenne, étape par étape. Chacune nationale. Pays après pays. On peut s’en féliciter ou le regretter, il devient difficile de ne pas le constater. 

    L'Union Européenne se défait donc elle aussi, du moins telle qu'elle avait été rêvée puis mise en route par les vieux messieurs qu'étaient déjà, dans les années 50 et 60 du siècle dernier, Konrad Adenauer, Robert Schumann, Alcide de Gasperi et Jean Monnet. Tous quatre avaient vécu deux guerres mondiales, deux tragédies immenses, et pensaient devoir faire en sorte qu'elles ne se renouvellent pas. Leur vision - celle qui prévalut - fut celle que Jean Monnet incarnait : économique et marchande.  Regis Debray disait dimanche matin sur France Inter qu’ils mirent la charrue avant les bœufs : il eût fallu commencer par la culture qui unit et non par l’argent qui divise. Nous avons toujours dit la même chose. Il faudrait sans-doute ajouter que la menace d'invasion soviétique commandait alors le regroupement. Cette menace, si inquiétante et mobilisatrice en ce temps-là, où Staline et les Bolcheviques régnaient au Kremlin, s'est aujourd'hui évanouie. Nous l’avons oubliée. La CECA, le Pool Charbon Acier, le traité de Rome, le Marché Commun, ce ne sont plus là eux non plus que des souvenirs d'une époque déjà lointaine. Il ne serait pas surprenant que l'idée européenne perdure car elle a toujours survécu au fil des siècles depuis la fin de l'empire romain et l'éclatement de l'unité chrétienne médiévale au XVIe siècle*. Mais sous sa forme strasbourgo-bruxelloise il n'est pas impossible qu'elle ait vécu, que ce ne soit plus qu'une survivance d'un passé révolu. Les peuples l’ont rejetée, le désenchantement n’a fait que grandir. Il s’est installé. Une autre Europe reste à construire. Il faut espérer que ce sera avec bon sens et réalisme. 

    Est-ce là la leçon qu'il conviendrait de tirer des élections italiennes ? Il nous paraît assez clair qu'après la sécession britannique, la dissidence polonaise, tchèque, hongroise et slovaque, la singularité autrichienne, l'Italie à son tour, quelle que soit l'anarchie de son système politique et les combinaisons palliatives qui pourraient être tentées, consacre l'extension de l'euroscepticisme à l'aire des pays fondateurs.  Ce dernier est de toute façon majoritaire désormais en Italie. Il se pourrait bien que les prochaines élections européennes confirment la tendance plus nettement encore.  

    * Sur ce sujet, nous recommandons la lecture d’un livre ancien instructif et toujours parfaitement pertinent, Survol de l’Histoire de l’Europe de René Sédillot, Fayard - Les Grandes Études Historiques, 1967.

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • RÉSULTAT DES VOTES ALLEMAND ET ITALIEN : KRACH EN VUE !

    Le résultat des votes allemand et italien montre que la victoire, en Europe, des droites nationales patriotes et populistes est en vue ! Pas bon du tout pour les profits et les cours de Bourse.

    Madame Merkel estime, à tort, que les États-Unis font fausse route avec le protectionnisme, des taxes douanières américaines de 25 % sur l’acier, de 10 % sur l’aluminium, des représailles chinoises sur le sorgho et le soja américain, des représailles européennes sur les Harley-Davidson, le bourbon et les Levi’s. La nécessaire fin du libre-échange mondialiste, excellente nouvelle pour les peuples et les emplois des pays occidentaux, n’en est pas une pour les Bourses.

    Quant au fonds américain Bridgewater, il a détrôné George Soros. Il vient de miser 22 milliards de dollars sur un krach dans les douze à dix-huit prochains mois. Il estime qu’on est proche de la fin d’un cycle, que le niveau des dettes publiques et privées, des crédits aux ménages aux États-Unis est démentiel, que les entreprises européennes sont très menacées suite à leur exposition aux marchés américains et internationaux. Il spécule donc à la baisse pour la moitié du DAX allemand (7,3 milliards de dollars), 4,5 milliards de dollars pour les entreprises françaises, 3 milliards pour les entreprises italiennes. Enfin, ce fonds a tout particulièrement dans son viseur la Deutsche Bank et les banques italiennes gangrenées par les créances douteuses telles que Intesa Sanpaolo.

    En Italie, nombre de petites banques pléthoriques sont en difficulté. Elles croulent sous des montagnes de créances douteuses, des prêts bancaires souscrits par des entreprises et des particuliers qui ne parviennent pas à les rembourser en raison de la crise économique.

    Les prêts pourris avoisinent les 1.000 milliards d’euros dans les bilans des banques de la zone euro, soit 6,2 % du montant total des prêts, contre 1,3 % aux États-Unis et 0,9 % au Royaume-Uni. Si les banques européennes comptabilisaient les prêts pourris dans leurs comptes à leur juste valeur, le levier d’endettement serait de 23,3 pour le Crédit agricole, 29,0 pour BPCE-Natixis, 38,3 pour BNP Paribas et 38,9 pour la Société générale (autrement dit, 1 euro de capitaux propres pour 38,9 euros d’engagements). La Banque Lehman Brothers avait un effet de levier de 32 lorsqu’elle a fait faillite en septembre 2008.

    De 2000 à 2017, le PIB américain est passé de 10.600 milliards de dollars à 19.300 milliards de dollars, soit une augmentation de 8.700 milliards de dollars, tandis que la dette publique du gouvernement américain augmentait plus vite, pendant la même période, de 15.000 milliards de dollars. 

    Le déficit du gouvernement américain, en 2017, est de 1.200 milliards de dollars, soit plus que le PIB australien. La valeur de l’actif net du gouvernement américain (ses actifs moins les dettes) est de -20,4 milliards de dollars – la faillite totale, donc, pour une société privée. Mais, plus effrayant encore, si l’on tient compte des dépenses futures et des revenus futurs des caisses de retraite et d’assurance publiques américaines, l’actif net du gouvernement américain est dans le rouge pour 50.000 milliards de dollars de plus, soit -70 000 milliards de dollars !

    S’il a fallu des décennies, à la Banque du Japon, pour faire gonfler son bilan jusqu’à 5.000 milliards de dollars, il aura fallu seulement huit ans à la Federal Reserve américaine pour faire bondir le sien à 4.500 milliards de dollars. Les marchés ne sont pas prêts pour le franchissement, par les obligations américaines sur dix ans, du seuil des 3 % et un dollar qui plonge, a déclaré Thomas Buberl, directeur général d’Axa.

    Draghi nous annonce que la BCE ne peut pas stopper ses achats obligataires car les taux du Bund allemand sur dix ans pourraient doubler à 0,79 %, avant de doubler à nouveau et de s’envoler ! Or, à l’automne, les achats devraient normalement cesser et les taux directeurs augmenter.

    De 2007 à 2018, les taux d’emprunts d’État ont dégringolé, en moyenne, de 4,2 % à 0,9 %. Une hausse des taux de 1 % alourdirait la note, pour l’État français, de deux milliards par an, tandis que le cours des obligations baisserait de 10 %. Powell et Draghi font face à la quadrature du cercle pour augmenter les taux. Krach en vue !

    http://www.bvoltaire.fr/resultats-votes-allemands-italiens-krach-vue/

  • Merkel revient, l’Europe de Macron devra patienter…

    Le grand dessein européen de Macron risque de buter sur l’intransigeance allemande par Luc Rosenzweig

    Maintenant que la grande coalition entre CDU et SPD se met en place à Berlin, le grand dessein européen d’Emmanuel Macron risque de buter sur l’intransigeance allemande. Fonds monétaire, défense, réforme des institutions : les motifs de fâcherie ne manquent pas entre les deux côtés du Rhin.

    «  Ende gut, alles Gut ! ». Tout est bien qui finit bien… Après six mois de tergiversations et de psychodrame, la constitution du gouvernement Merkel IV est désormais possible après le vote favorable à l’accord de GroKo (coalition CDU/CSU-SPD) par 66% des militants du Parti social-démocrate. Plus large que prévu par les observateurs d’outre Rhin, ce vote positif est davantage le résultat d’une angoisse devant la perspective de nouvelles élections, annoncées comme catastrophiques pour le SPD par les augures, que d’une adhésion enthousiaste des militants de ce parti à la reconduction d’une alliance avec la chancelière Merkel.

    Lire la suite sur Causeur.

  • La victoire en Europe des droites nationales patriotes et populistes est en vue ! Pas bon du tout pour les profits et les cours de bourse.

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    Marc Rousset

    Le résultat des votes allemand et italien montre que la victoire, en Europe, des droites nationales patriotes et populistes est en vue ! Pas bon du tout pour les profits et les cours de Bourse.

    Madame Merkel estime, à tort, que les États-Unis font fausse route avec le protectionnisme, des taxes douanières américaines de 25 % sur l’acier, de 10 % sur l’aluminium, des représailles chinoises sur le sorgho et le soja américain, des représailles européennes sur les Harley-Davidson, le bourbon et les Levi’s. La nécessaire fin du libre-échange mondialiste, excellente nouvelle pour les peuples et les emplois des pays occidentaux, n’en est pas une pour les Bourses.

    Quant au fonds américain Bridgewater, il a détrôné George Soros. Il vient de miser 22 milliards de dollars sur un krach dans les douze à dix-huit prochains mois. Il estime qu’on est proche de la fin d’un cycle, que le niveau des dettes publiques et privées, des crédits aux ménages aux États-Unis est démentiel, que les entreprises européennes sont très menacées suite à leur exposition aux marchés américains et internationaux. Il spécule donc à la baisse pour la moitié du DAX allemand (7,3 milliards de dollars), 4,5 milliards de dollars pour les entreprises françaises, 3 milliards pour les entreprises italiennes. Enfin, ce fonds a tout particulièrement dans son viseur la Deutsche Bank et les banques italiennes gangrenées par les créances douteuses telles que Intesa Sanpaolo.

    En Italie, nombre de petites banques pléthoriques sont en difficulté. Elles croulent sous des montagnes de créances douteuses, des prêts bancaires souscrits par des entreprises et des particuliers qui ne parviennent pas à les rembourser en raison de la crise économique.

    Les prêts pourris avoisinent les 1.000 milliards d’euros dans les bilans des banques de la zone euro, soit 6,2 % du montant total des prêts, contre 1,3 % aux États-Unis et 0,9 % au Royaume-Uni. Si les banques européennes comptabilisaient les prêts pourris dans leurs comptes à leur juste valeur, le levier d’endettement serait de 23,3 pour le Crédit agricole, 29,0 pour BPCE-Natixis, 38,3 pour BNP Paribas et 38,9 pour la Société générale (autrement dit, 1 euro de capitaux propres pour 38,9 euros d’engagements). La Banque Lehman Brothers avait un effet de levier de 32 lorsqu’elle a fait faillite en septembre 2008.

    De 2000 à 2017, le PIB américain est passé de 10.600 milliards de dollars à 19.300 milliards de dollars, soit une augmentation de 8.700 milliards de dollars, tandis que la dette publique du gouvernement américain augmentait plus vite, pendant la même période, de 15.000 milliards de dollars.
     
    Le déficit du gouvernement américain, en 2017, est de 1.200 milliards de dollars, soit plus que le PIB australien. La valeur de l’actif net du gouvernement américain (ses actifs moins les dettes) est de -20,4 milliards de dollars – la faillite totale, donc, pour une société privée. Mais, plus effrayant encore, si l’on tient compte des dépenses futures et des revenus futurs des caisses de retraite et d’assurance publiques américaines, l’actif net du gouvernement américain est dans le rouge pour 50.000 milliards de dollars de plus, soit -70 000 milliards de dollars !

    S’il a fallu des décennies, à la Banque du Japon, pour faire gonfler son bilan jusqu’à 5.000 milliards de dollars, il aura fallu seulement huit ans à la Federal Reserve américaine pour faire bondir le sien à 4.500 milliards de dollars. Les marchés ne sont pas prêts pour le franchissement, par les obligations américaines sur dix ans, du seuil des 3 % et un dollar qui plonge, a déclaré Thomas Buberl, directeur général d’Axa.

    Draghi nous annonce que la BCE ne peut pas stopper ses achats obligataires car les taux du Bund allemand sur dix ans pourraient doubler à 0,79 %, avant de doubler à nouveau et de s’envoler ! Or, à l’automne, les achats devraient normalement cesser et les taux directeurs augmenter.

    De 2007 à 2018, les taux d’emprunts d’État ont dégringolé, en moyenne, de 4,2 % à 0,9 %. Une hausse des taux de 1 % alourdirait la note, pour l’État français, de deux milliards par an, tandis que le cours des obligations baisserait de 10 %. Powell et Draghi font face à la quadrature du cercle pour augmenter les taux. Krach en vue !

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