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élections - Page 256

  • WAUQUIEZ : VERS LA CHUTE FINALE ?

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    Le sondage de l’IFOP-Fiducial est tombé comme un couperet : Laurent Wauquiez n’imprime pas. Si l’élection présidentielle avait lieu demain, le président des Républicains n’obtiendrait que 8 % des suffrages. Deux petits points, seulement, devant Nicolas Dupont-Aignan. Bien sûr, avec des si… Mais tout de même.

    Ce sondage est terrifiant pour celui qui préside aux destinées du parti héritier des formations politiques qui fondèrent la VeRépublique et dirigèrent la France pendant des décennies. Pas présent au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 – une première dans l’histoire de la Ve République -, le cargo LR avait pris un sacré coup dans la coque. Mais grâce aux doubles parois étanches du scrutin uninominal à deux tours, il avait pu poursuivre sa croisière, avec un minimum de dommages. Pour quelle destination ? On ne sait pas vraiment. Entre ceux qui votèrent contre la confiance à Édouard Philippe, ceux qui s’abstinrent et, enfin, ceux qui quittèrent le navire pour rejoindre le paquebot de luxe de la Compagnie Macron, il devint difficile, même aux observateurs les plus avisés, de voir quel était le cap. Il est vrai, aussi, que Laurent Wauquiez n’avait pas pris encore la barre du bateau.

    Ce sondage, en tout cas, donne raison à Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate. En effet, ce dernier déclarait, la semaine dernière, chez notre confrère de Valeurs actuelles, que « Wauquiez n’a pas pris la mesure du bouleversement politique qu’a entraîné l’élection de Macron ». Ajoutant : « Il est dans une impasse. Il n’a plus d’alliés au centre, tout en copiant le FN, ne cesse de répéter “Jamais d’alliance avec le FN !” » Un isolement qui n’a rien de splendide. Déjà, le syndrome Hamon menace le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Autre enseignement majeur de ce sondage : le Front national n’est pas mort. Marine Le Pen obtiendrait 23 % des voix, deux points de plus qu’à la présidentielle de 2017, trois fois plus que Laurent Wauquiez. Elle serait qualifiée au second tour. On a vu des morts moins vaillants ! Ceux qui théorisent et parient sur l’effondrement du FN, afin que s’achève la recomposition de la vie politique française, devraient peut-être revoir leur copie. À plus de 20 %, les lois de l’attraction restent favorables au Front national, au détriment des Républicains. On notera, d’ailleurs, que ce sondage marque l’accroissement de l’écart entre ces deux formations politiques depuis les derniers sondages sur les prochaines élections européennes. En décembre dernier, le FN était à 17 % d’intention de vote et les LR à 12 %. À 8 %, si la tendance devait se confirmer, les LR prendraient le chemin de la relégation dans la catégorie des forces supplétives sur l’échiquier politique.

    Certes, les LR bénéficient encore de leur réseau d’élus, députés, sénateurs, élus locaux. Mais pour combien de temps encore ? Face à une République en marche qui vogue insolemment à 35-36 % et qui va mettre le paquet pour s’implanter localement en 2020 – ils peuvent : ils ont l’argent – à l’occasion des élections municipales, les LR risquent de se trouver devant un terrible dilemme. « Jamais », donc ?

    Nous savons tous que nous allons mourir un jour mais nous ne voulons pas le croire.

    http://www.bvoltaire.fr/wauquiez-vers-chute-finale/

  • UNION DES DROITES : « NOUS AVONS DÉCIDÉ D’ÉCOUTER LA BASE ! »

    6a00d83451619c69e201b7c961de9c970b-200wi.jpgÀ l’initiative de plusieurs élus et de représentants d’associations, un collectif s’est constitué dans le Blayais en région Nouvelle Aquitaine en vue des prochaines échéances électorales. Cette idée d’unir les forces au delà des clivages partisans est diversement appréciée par les grandes instances nationales selon Edwige Diaz, élue locale et vice présidente du groupe FN à la région. Elle s’en explique au micro de Boulevard Voltaire.

    « Les digues ont sauté pour ceux qui avaient encore des doutes », ce sont les propos de Aziz Calier, référent En Marche en Gironde, concernant une initiative de plusieurs élus de droite de diverses sensibilités.
    Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste cette initiative ?

    Il n’est pas tant question de digues qui ont sauté, mais surtout d’écoute de la base. Nous sommes avant tout des élus locaux, des personnalités politiques locales en contact direct avec les électeurs. Nous avons bien entendu que les électeurs en avaient marre de perdre, marre que leurs idées perdent, que la France se détricote et que les idées ultras mondialistes gagnent.
    C’est pourquoi nous avons décidé, au-delà des clivages partisans, de nous rassembler.
    Dans notre association ne figurent pas uniquement des élus de droite, mais aussi des élus sans étiquette ou des responsables associatifs par exemple.

    Si on ne peut appeler cela une union de la droite, doit-on l’appeler l’union de la périphérie contre le centralisme de l’État ?

    Chacun appellera cela comme il voudra. Au Front national, nous avions davantage tendance à dire que c’était le rassemblement des nationaux. J’ai quelques camarades de droite qui veulent appeler cela la droite unie.
    En définitive, peu importe les éléments de langage ou la dénomination. C’est le contenu le plus important. Nous voulons préserver notre campagne et notre ruralité. Nous voulons que la France des oubliés ne soit plus oubliée. Nous voulons arrêter de perdre nos services publics, nos trains et nos écoles. Nous voulons que les maires puissent avoir des moyens pour faire fonctionner leur commune. Nous voulons aussi apporter sécurité et écoute à cette France qui travaille, se lève tôt et voit malheureusement son service public disparaître.

    Quelles sont vos prochaines échéances ?

    Nous sommes en train de réfléchir à la question. Il y aura évidemment les élections européennes avant les Municipales. Mais nous restons modestes à l’échelle d’une circonscription dans un département. Nous allons donc nous centrer notamment sur les élections municipales. Nous allons présenter des listes communes pour avant tout faire triompher les idées.

    Vos instances nationales soutiennent-elles cette initiative locale ?

    Les dirigeants du Front national ont accueilli la démarche d’un bon œil. Nous sommes dans une optique de rassemblement des nationaux.
    En ce qui concerne monsieur Dupont-Aignan et je parle au nom de ma collègue qui représente Debout la France, il a aussi accueilli la démarche d’une manière favorable.
    En ce qui concerne Les Républicains, les États-majors montrent bien qu’ils sont déconnectés de la base. Ils ont en effet appelé à l’exclusion des membres de cette association. On voit bien que Les Républicains sont aux abois. Nous avons un Wauquiez, entouré de madame Calmels, qui crie à l’exclusion et assure qu’il n’y aura aucune alliance avec le Front national. C’est bien dommage, car en définitive, nous disons défendre les mêmes intérêts.
    J’espère que la base pourra leur faire entendre que nous avons envie de nous battre pour la France.

    Pensez-vous que sans alliance des partis de droite, Macron n’est pas « affrontable » ?

    Il ne s’agit pas uniquement des partis de droite. Aujourd’hui, avec presque un an de recul, on peut dire que si Macron se présentait comme ni de droite ni de gauche, en fait, il représente le pire de la droite et le pire de la gauche.
    Nous pensons avant tout qu’il faut s’intéresser aux habitants, aux électeurs et à la France qui travaille et qui a envie de s’en sortir et qui veut que la France rayonne. Au niveau local, nous avons envie de faire gagner la France. Nous voulons que les électeurs et les habitants puissent vivre dans des conditions de service public respectueuses de leurs états.

    http://www.bvoltaire.fr/avons-decide-decouter-base/

  • Viktor Orbán réélu en Hongrie : vers une confrontation avec l’UE ?

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    Le premier ministre hongrois a largement remporté les élections législatives le 8 avril dernier, son troisième mandat consécutif, sur une campagne tournée vers l’immigration.

    Rachel Marsden recevait François Lafond, président de Blue Networks and Opportunities, spécialiste de la politique européenne et internationale.

  • CONTRE L’OLIGARCHIE, LA PLOUTOCRATIE : LEVONS-NOUS POUR FONDER UNE VRAIE DÉMOCRATIE

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    La France a-t-elle déjà connu une vraie démocratie ? En apparence, mais pas en réalité. Si on compare nos régimes politiques successifs, dès l’origine en 1789, avec ceux de la Hollande, les nations scandinaves, le Canada, le Royaume-Uni et, a fortiori, la Suisse, qui oserait le prétendre ? Tous les Français le savent, le disent et en tirent les conséquences : ils ne vont plus voter, ils n’achètent plus la presse, ne regardent plus les informations à la télé, ils ne sont plus syndiqués, n’ont même plus recours à la Justice…

    Beaucoup de jeunes quittent la France, qui ne leur laisse pas de place, et émigrent sans espoir de retour. Et il y a le matraquage à l’école, dans les médias, sur ce que l’on ne doit pas dire sur les femmes, les choix sexuels, la nation, l’immigration, la religion, l’islam, la différence hommes/femmes, l’Europe… La menace, c’est le lynchage médiatique, la réprobation sociale, la condamnation pénale. La mise au placard professionnel. Et ce système de régression est verrouillé. Impossible de le changer car le système des partis veille. Croyait-on que la IVe République en était l’exemple ? Mais qu’est devenue la Ve République, sitôt passé de Gaulle ? Un duopole où surnagent des politiciens de métier, des communicants ; le tout dans la soumission aux banques, à Bruxelles. Un théâtre d’ombres. Un seul parti à deux faces. Et cette ambiguïté a fini par s’incarner en 2017.

    Les racines de cette idéologie cachée ? Une société européenne aristocratique chez Coudenhove-Kalergi en 1923 (Pan-Europa), puis 1945 : ses idées seront reprises par Monnet et Schuman. Sur le plan juridique, le droit de l’Union européenne prime sur les nations, y compris leurs Constitutions. CJUE, CEDH, Cour de cassation, Conseil d’État veillent au respect de l’ordre juridique et institutionnel. Un carcan non républicain. Les traités contiennent des références inutiles et donc malencontreuses (dans un texte juridique) à l’OMC et à l’OTAN, ce qui est une façon de ployer (pour toujours) la supranationalité européenne à d’autres supranationalités en matière de défense et d’économie. Sur le plan philosophique, l’idée est le déconstructivisme : rien n’est cohérent, tout est relatif ; les élèves de Heidegger (un nazi) ont tenu le haut du pavé : Sartre, Derrida, Bourdieu, Foucault… Les soixante-huitards qui prétendaient qu’il est interdit d’interdire quand ça les arrangeait entendent tout de même interdire les « fachos » : soit quiconque n’est pas de leur bande… Ils se sont taillé, par copinage, et non par talent, des fiefs, des sinécures, dans la politique, les médias, le CNRS.

    Et pourtant, depuis Athènes, Aristote, Périclès, Rousseau, 1789, 1945, nous savons bien que les pays libres fonctionnent mieux, sont plus prospères, et que leurs citoyens sont plus dignes… Emmanuel Macron veut modifier la Constitution ? Craignons le pire : des demi-mesures, un acte manqué qui augmenteront encore l’anomie française. Un peu de proportionnelle, alors que les Allemands sont à 50 % ? Surtout pas trop, nous disent des chroniqueurs méprisants du « peuple » : ne revenons pas au systèmes des partis. Alors que nous y sommes depuis 45 ans. Et le référendum ? Là aussi, « danger » : régime « plébiscitaire », risque démagogique, « populisme ». Fi ! Tous les hérauts du système en place, qui en vivent, ne veulent pas courir le risque de perdre leurs prébendes, leurs réseaux et, pire, de rendre son pouvoir au vulgum pecus.

    Il n’existe qu’un seul moyen de créer, enfin, en France, une vraie démocratie : le référendum d’initiative démocratique. Or, depuis la réforme constitutionnelle de 2008, pas une seule fois ce mécanisme n’a été mis en œuvre. Et il ne le sera jamais tant que ses conditions sont aussi mesquines. Est-il de plus grande perversion que de créer des institutions démocratiques inapplicables ? Or, la phrase qui précède est une arme puissante. Qui osera défendre ce système et s’opposer à ce qu’il fasse sens ? Il suffira de modifier légèrement l’article 11 alinéa 3 de la Constitution et le cercle vertueux s’enclenchera : le peuple reprendra sa liberté, et donc sa dignité.

    http://www.bvoltaire.fr/contre-loligarchie-ploutocratie-levons-fonder-vraie-democratie/

  • LA LEÇON HONGROISE À MÉDITER PAR LES DROITES FRANÇAISES

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    Si la coalition du Fidesz et des démocrates-chrétiens (KDNP) au pouvoir depuis huit ans en Hongrie a obtenu près de 50 % des voix avec une participation record, cela vaut certainement la peine, pour les partis de droite européens, de se pencher sur le cas hongrois et d’en tirer les leçons.

    D’autant que, pour ces élections, tous les autres partis s’étaient unis contre le Fidesz, y compris le Jobbik, censé être nationaliste et, donc, « d’extrême droite ». Le Jobbik appelait, en effet, ses électeurs à voter pour les candidats les mieux placés contre ceux de la coalition Fidesz-KDNP, fussent-ils de gauche et fussent-ils des européistes libéraux-libertaires multiculturalistes pur jus. Et quoi qu’en disent nos grands médias qui pensent tous la même chose sur les grands sujets de société et qui ont tous soutenu Emmanuel Macron au deuxième tour de la dernière élection présidentielle française, les médias hongrois n’étaient pas tous favorables au Fidesz dans cette campagne où les attaques verbales contre Viktor Orbán et ses amis ont, au contraire, été d’une rare violence.

    En réalité, la victoire écrasante du Fidesz et de ses alliés démocrates-chrétiens montre que, pour s’opposer à la domination de la gauche libérale-libertaire, progressiste et multiculturaliste aujourd’hui en Europe, un parti de droite doit savoir être vraiment de droite – c’est-à-dire conservateur, patriote, attaché aux valeurs chrétiennes – et populiste plutôt qu’élitiste. Le peuple ne veut majoritairement pas de l’immigration de masse en réponse au déficit des naissances ni de la concurrence déloyale et de la désindustrialisation massive amenées par la mondialisation, il ne veut pas d’une démocratie confisquée au profit d’eurocrates non élus et, donc, sur lesquels il n’a aucune influence. Si Viktor Orbán a été maintenu au pouvoir par le peuple hongrois le 8 avril dernier, c’est justement parce qu’il cherche à répondre aux aspirations du peuple plutôt qu’à celles des élites politico-médiatiques. Ayant compris le rôle joué dans sa défaite électorale de 2002 par des médias hongrois massivement de gauche ou libéraux-libertaires, le Fidesz a su préparer son retour au pouvoir en créant et soutenant des médias vraiment de droite qui lui ont ensuite permis d’affronter ses adversaires à armes égales.

    Le Fidesz est un parti social-conservateur sans complexes. Il n’a pas peur de défendre ouvertement l’institution du mariage, la souveraineté nationale dans le cadre des traités européens, la fierté d’être hongrois et la défense des intérêts nationaux. Précisons que l’attachement aux valeurs chrétiennes affiché par Viktor Orbán n’est pas feint : membre de l’Église presbytérienne, le Premier ministre hongrois n’a jamais caché que sa foi jouait un rôle important dans sa vie et son travail et qu’il ne se considérait pas chrétien que le dimanche.

    Alors que la position des libéraux semblait encore solide en Pologne, le parti social-conservateur polonais Droit et Justice (PiS) rêvait ouvertement d’avoir « Budapest à Varsovie », c’est-à-dire de reproduire en Pologne le succès du Fidesz hongrois avec un programme proche. Depuis l’automne 2015, ce « Budapest à Varsovie » est devenu réalité. Et comme le Fidesz depuis 2010 en Hongrie, le PiS a inversé la courbe des naissances, il a redynamisé l’économie, réduit la corruption, le chômage et les déficits publics. Le tout avec le genre de politiques que la gauche et les libéraux qualifient généralement de populistes.

    Soyons fous, rêvons un peu. Et si les dirigeants des droites françaises osaient suivre l’exemple hongrois ? « La Hongrie de Viktor Orbán pour exemple », c’est le titre d’un texte que j’avais publié en avril 2013 sur le site Nouvelles de France pendant le combat perdu des grandes Manifs pour tous. Alors, Budapest à Paris, c’est pour quand ?

    http://www.bvoltaire.fr/lecon-hongroise-a-mediter-droites-francaises/

  • Éric Zemmour à Guillaume Peltier : « vous parlez comme la gauche »

    Michel Janva

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  • Jérôme Rivière : Il n'y aura pas de retour de la droite au pouvoir sans union

    Jérôme Rivière, ancien député UMP et aujourd'hui membre du Bureau national du FN, est interrogé dans l'Incorrect sur l'union des droites. Extraits :

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    Michel Janva

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  • Éric Zemmour : “Viktor Orban est désormais l’opposant numéro 1 à Bruxelles”

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    Le parti national-conservateur de Viktor Orban frôle les 50% aux élections législatives en Hongrie, alors même que le scrutin du dimanche 8 avril a connu une très forte participation. Le premier ministre pourra tranquillement entamer son troisième mandat consécutif.

    Pour Éric Zemmour, il s’agit d’une leçon pour tous les partis de droite :

    Le triomphe de Viktor Orban va bien au-delà de la petite Hongrie. C’est une nouvelle victoire électorale de ce que les élites occidentales appellent avec mépris le populisme.

    C’est une leçon pour tous les partis de droite : le parti d’Orban, qui est toujours membre du PPE, qui rassemble les Républicains français et la CDU allemande, gagne haut la main en assumant la lutte contre le grand remplacement et les racines chrétiennes de l’Europe, et en donnant en contre-exemple les pays multiculturels comme la France.

    Après l’Autriche, la Slovaquie, l’Italie et la Pologne, le mouvement parti de Hongrie est revenu à la case départ. C’est la moitié du continent qui, désormais, s’oppose à Bruxelles et aux deux patrons de l’Europe, le Français et l’Allemand. C’est la moitié de l’Europe, y compris l’Italie du nord, qui fait sienne l’illibéralisme théorisé par Viktor Orban.

  • Union des droites par la base... en vue des municipales ?

    Le Figaro revient sur l'alliance d'élus locaux en Gironde :

    "C'est justement parce qu'il a perdu le fil de son ancienne formation politique, Les Républicains, que le maire de Cavignac, désormais divers droite, a décidé de lancer avec la conseillère régionale et membre de la direction du FN, Edwige Diaz, leur propre association Pour la France - La France unie. Deux semaines après son lancement à Marcenais, en Gironde, le bureau du jeune «mouvement» qui revendique une centaine d'adhérents, s'est réuni ce lundi à Bordeaux pour faire le point. 

    À l'étage d'une brasserie en centre-ville, neuf des membres fondateurs discutent du retentissement inattendu réservé au lancement de leur initiative. Une résonance due en grande partie au mélange de couleurs politiques qu'ils ont esquissé. Dans leurs rangs, figurent élus du Front national, de Debout la France et militants LR. Sans oublier quelques non encartés issus du monde associatif. Tous, sont issus de la 11e circonscription de Gironde, qui s'étend de Saint-Ciers-sur-Gironde à Coutras et où Marine Le Pen a enregistré 47,54 % des voix au second tour de la présidentielle.

    Une alliance locale aux airs de laboratoire, quant au niveau national les partis de droites se déchirent sur l'opportunité d'un «rassemblement» pour les prochaines élections. Si le Front national y est favorable, Debout la France n'en veut un qu'à ses conditions, tandis que le parti de Laurent Wauquiez menace d'exclusion tout cadre qui s'y laisserait tenter. Des rivalités d'appareils qui, au niveau local, ont du mal à passer. «J'en ai marre, j'ai 66 ans, j'ai passé l'âge de marcher à la baguette, tonne Jean-Jacques Edard. On est d'accord sur 99% des sujets entre nous. Vous trouvez des différences dans les discours de Wauquiez de Dupont-Aignan ou de Marine Le Pen vous?» 

    Autour de la table, les élus hochent de la tête. Ils avouent ne pas s'embarrasser de sujets tels que le Glyphosate ou l'opportunité d'une Flat taxe sur les revenus du capital. Leur conviction quel'avenir de la ruralité ne peut plus être décidé «au dix-septième étage d'un immeuble à Paris» suffit à servir de liant. [...] «Nous sommes la base. Alors que nous, nous arrivons à parler ensemble, c'est systématiquement le clash au dessus», dénonce Fabrice Coffinet, ancien LR passé au Front national peu avant la présidentielle. «On est très déçu par nos cadres. Ras le bol d'avoir des consignes qui ne sont pas en phase avec nos réalités sur le terrain», abonde le LR Jean-Louis Dumas. Conseillère municipale Debout la France de Cézac, Martine Hostier, complète: «C'est très poreux entre nous. Avec leurs rivalités, nos chefs nous ont mis en échec. Il faut les ramener à la base, c'est-à-dire à nos électeurs. Ça suffit de laisser la gauche nous étouffer!»

    L'association se présente - pour l'instant - comme un «think tank», dont l'objectif est avant tout de réfléchir «à une pensée politique conservatrice.» Reste que dans cette circonscription aux quelque 90 communes, le spectre des prochaines municipales n'est pas loin. Même s'il ne s'agit «pas d'une priorité» assure Jean-Jacques Edard, «évidement, on y pense, avoue la proche de Dupont-Aignan, Martine Hostier. Il faut que nos idées se concrétisent politiquement.» [...]"

    Le mode de scrutin des élections européennes de 2019, une liste unique nationale, se prête peu à une stratégie d'union des droites. En revanche, elle serait fort utile dans le cadre des élections municipales de 2020/2021.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vent frais, senteur d’humus, odeur de sapin…

    durer.pngLa nouvelle a été accueillie avec les grimaces de circonstance par les grands pontes bruxellois, les macroniens, la gauche, George Soros, Jacques Attali,  les  officines et autres ligues de vertus, diverses et variées,  prônant le métissage et le vivre-ensemble obligatoires. Hier, sept hongrois sur dix  ont en effet voté lors  des législatives en faveur des  candidats nationaux-conservateurs du Fidesz -le parti de l’actuel Premier ministre Viktor Orban engrange 49% des voix,   44, 54% en 2014-   et pour les   nationalistes  de Jobbik qui ont obtenu  20,30% des voix  (20, 54% en 2014) . Le Parti socialiste hongrois (MSZP), à l’origine  très radicalement  socialo-marxiste mais aujourd’hui  rallié à la social-démocratie, n’a pas tiré avantage du soutien  des médias européistes,  de  la Commission européenne et de  l’ensemble du camp du bien progressiste. Malgré un taux de participation  de près de 70%  (69,41%) en  hausse de sept points  par rapport au scrutin d’il y a quatre  ans,  le MSZP   n’a recueilli   que 12% des suffrages  – la coalition de gauche à laquelle il appartenait   avait obtenu 25,99% en 2014.

    Un  succès  de la droite  populiste, nationale, conservatrice, identitaire au sens large, qui permet à Viktor Orban qui avait fait campagne, avec une  efficacité évidente, contre l’immigration et pour la défense des valeurs traditionnelles, d’obtenir de nouveau la  majorité des deux-tiers au Parlement  et de remporter  une troisième mandat consécutif;  une premiere depuis que la Hongrie a été débarrassée du joug communiste. Un vent frais souffle à l’Est! Une large victoire qui intervient  après celle,  retentissante,  des conservateurs et des nationaux en Autriche, après le raz-de-marée anti bruxellois et anti-immigration sauvage dans les urnes   en Italie, qui confirme la saine réaction des peuples de notre continent. Européens, note Bruno Gollnisch, qui veulent tout simplement, sans haine ni violence  et bien légitimement,  rester maîtres chez eux!

    A  l’inverse, le tandem Macron-Philippe continue son  érosion dans l’opinion et semble s’installer durablement dans l’impopularité. Selon un sondage Kantar Sofres Onepoint pour Le Figaro Magazinediffusé jeudi dernier, 56% des personnes interrogées  (+3)  ne font pas confiance à Emmanuel Macron pour résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement. La cote d’Édouard Philippe dévisse pareillement: 54% de sondés ( +2) ne lui font pas confiance. Cette baisse peut s’expliquer par des raisons très objectives. Le site d’ E&R y voit la prise de conscience par un grand nombre de nos compatriotes que M. Macron n’est  qu’un homme de paille du mondialisme en marche, chargé d’accoucher au forceps de réformes  qui ne vont pas forcément dans le sens de l’intérêt national.  Ce que  concède implicitement  Le  Figaro:  « Depuis son élection, Emmanuel Macron se montre un élève consciencieux du FMI, de l’OCDE et de la Commission européenne, en suivant parfaitement leurs recommandations libérales en matière économique. »

    Une chute  constante de la popularité de la majorité présidentielle qui  s’analyse aussi très basiquement par l’effet des conflits sociaux, de la communication confuse de l’exécutif dans le  dossier de la SNCF, qui naît  aussi du sentiment (bien réel)  des classes moyennes d’être toujours les plus sollicitées,  sommées plus que les autres de faire des efforts et de se serrer  la ceinture.  A cela s’ajoute le terrorisme, l’insécurité physique, l’enfumage, les lâchetés de la macronie sur une immigration  qui génère des maux grandissants et multiformes, alors que  88% des Français  sont favorables à l’expulsion systématique des étrangers condamnés à des peines de de prison pour crimes et délits graves (Sondage Ifop, mars 2017) et 54%  à l’inversion des flux migratoires, à la  remigration,  au départ d’un grand nombre d’immigrés de notre pays (Sondage kantar pour l’Obs, avril 2018).

    Emmanuel Macron et ses communicants ont senti le vent de fronde, qui peut beaucoup forcir dans les mois à venir. Il n’est pas anodin que le chef de l’Etat ait choisi le  journal de 13 heures de TF1 de Jean-Pierre Pernaut, bête noire des bobos et des  gauchos qui fustigent, moquent  son attachement  passéiste à nos  terroirs , voire son poujadisme, pour expliquer mardi  à La France d’en bas ses réformes en cours.  The medium is the message selon la célèbre sentence de Marshall McLuhan…

    C’est à  la  France provinciale,  plutôt à droite, plutôt âgée (et les retraités aujourd’hui étrillés avaient beaucoup voté Macron et LREM) qui constitue  la grosse part du public du JT de 13 h de TF1 à laquelle  veut donc  s’adresser prioritairement  le président de la République.  Elle constitue certes avec les catégories supérieures, les plus gros bataillons des soutiens du  gouvernement dans le bras de fer engagé avec le syndicats de la SNCF. Il n’est en outre pas nécessaire d’être un grand politologue pour comprendre qu’il est  indispensable à la macronie  de rallier à sa cause et/ou de maintenir dans son giron une partie très conséquente de cet électorat là  pour espérer gagner  les prochaines consultations électorales.

    Mais pour  un (fin)  connaisseur en matière d’impopularité, en l’espèce François Hollande, la partie s’annonce très compliquée.  De retour sur le devant de la scène médiatique à l’occasion de la sortie de son livre-plaidoyer pro domo,  Les leçons du pouvoir, l’ancien président socialiste se répand auprès des journalistes pour   dénoncer  « l’orgueil » et « l’arrogance » de l’exécutif.  «François pense que l’illusion macronienne va se lever et que le réveil sera très, très violent. C’est un animal politique, il sent l’humus » (sic) , a confié  un de ses amis au Parisien.

    Le macronisme sent-il déjà le sapin? Il est encore  tôt pour l’affirmer, mais  une certaine  fébrilité s’installe au sein de la majorité présidentielle,  laquelle s’est émue   de voir un épouvantail à l’effigie d’Emmanuel Macron bastonné, pendu et brûlé par des militants extrême gauche samedi lors d’une manifestation à Nantes contre les réformes de la   SNCF et l’accès  à l’université.  Les pieds tendres marcheurs découvrent la violence d’une extrême gauche  à laquelle les nationaux sont habitués de longue date. Alors  tâchons de rassurer Aurore Bergé, porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée, et de lui  mettre un peu de baume au cœur,  choquée comme il se doit par ce simulacre de mise à mort du suppôt de Satan/suppôt du Grand Capital Macron. Rappelons-lui ce qu’écrivait  Alexandre Dumas dans Joseph Balsamo: «un vrai sorcier n’est jamais ni pendu, ni brûlé, mettez-vous bien cela dans l’esprit; ce sont les sots qui ont affaire au bûcher  ou à la corde. »

    Plus sérieusement, faut-il rappeler qu’on ne compte plus les manifs,  les contre-manifs  anti-FN dans lesquelles Jean-Marie Le Pen et même encore Marine Le Pen ont subi sous la même forme symbolique ce type d’outrages, sans même parler des attaques physiques contre nos sympathisants ou militants. C’est aujourd’hui le chef de l’Etat qui en fait les frais, lui qui au cours de sa campagne présidentielle d’entre deux tours avait aussi contribué à mobiliser l’extrême gauche contre les nationaux. Et ce de façon  assez infâme  en expliquant  de manière plus ou moins subliminale  que l’arrivée au pouvoir de Marine signerait la résurgence du fascisme, de l’antisémitisme et des persécutions contre les minorités, toutes choses beuglées  depuis trente ans par les antifas Si  « la sincérité est presque toujours un calcul adroit » (Roger Nimier), les mensonges de basse propagande peuvent avoir,  un temps,  leur efficacité mais finissent toujours par se retourner contre leurs auteurs. Emmanuel Macron l’apprendra à ses dépends.

    https://gollnisch.com/2018/04/09/vent-frais-senteur-dhumus-odeur-de-sapin/