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élections - Page 256

  • Chez LR il est désormais permis d'évoquer des alliances avec le FN

    6a00d83451619c69e201b8d2e1bef9970c-800wi.jpgThierry Mariani ne sera pas sanctionné pour son appel à des alliances avec le Front national. Dimanche, lui-même se demandait s’il n’allait pas carrément être exclu du parti. 

    "Thierry Mariani a le droit d’avoir un point de vue mais sa position est isolée, il ne peut pas parler au nom des Républicains".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Front National : le nouveau nom sera “le marqueur d’une transformation”, estime l’historien Jean Garrigues

    Pour Jean Garrigues, historien spécialiste de la politique, le nouveau nom d’un parti peut incarner un changement de direction.

    Pour l’historien Jean Garrigues, spécialiste d’histoire politique, “c’est quand même très, très important (…) Le nom est une identité qui a longtemps été idéologique, puis qui est devenue une identité d’objectif politique“.

    Les partis politiques, surtout ceux de droite, sont habitués au changement de nom. La création du RPR par Jacques Chirac en 1974 “avait marqué quelque chose qui voulait rassembler, donc ça peut être l’indication d’un rebond“, explique Jean Garrigues. Mais pour le Front national, “ce sera plutôt le marqueur d’une transformation, d’une nouvelle époque, plus que le catalyseur d’un nouveau départ“.

  • CHRISTIAN VANNESTE : « NOUS VOULONS PRÉPARER UNE DROITE SOLIDE FONDÉE SUR DES VALEURS CLAIRES - NATION, LIBERTÉS, CONSERVATISME »

    Ce samedi, sous l’impulsion de Christian Vanneste, a lieu l’université d’hiver de la Droite libre, une association de réflexion à la fois patriote, libérale et conservatrice. S’y tiendront quatre tables rondes : sécurité et justice, les libertés (en particulier la liberté d’expression), valeurs sociétales, et enfin l’économie.

    But triple : mettre en garde contre la sympathie que pourrait exercer le Président actuel sur le centre droit, préparer une droite solide fondée sur des valeurs claires, avec le but ultime de rassembler toutes les droites sur ces idées.

    Vous organisez ce week-end le forum d’hiver de La Droite Libre.
    Pouvez-vous nous expliquer en quoi va consister cette journée ?

    La Droite Libre n’est pas un parti politique. Il s’agit d’une association de réflexion qui se situe, comme son nom l’indique, à droite et qui est à la fois patriote, libérale et conservatrice.
    Le but de notre université d’hiver demain est triple.
    Nous souhaitons tout d’abord mettre en garde contre la sympathie que peut exercer le président Macron sur le centre droit en montrant notamment les contradictions de sa politique actuelle. Je fais référence notamment à l’augmentation de la pression fiscale, sauf en ce qui concerne les personnes les plus riches et notamment les fortunes mobilières, mais aussi à la sécurité, puisque les dernières décisions sur les prisons ou même la police de sécurité du quotidien renvoient à des vieilles idées de la gauche.
    Le deuxième but est de préparer une droite solide fondée sur des idées et des valeurs. Ces valeurs sont claires. On peut citer bien sûr la nation et la liberté. J’insiste en particulier sur la liberté d’expression. Elle est de plus en plus mise en péril dans notre pays. La mise en examen notamment de madame Le Pen est extrêmement préoccupante. Nous ne sommes pas proches du Front national, mais néanmoins le fait de mettre en examen quelqu’un simplement pour avoir exprimé une opinion est extrêmement dangereux. Troisième valeur, le conservatisme. C’est l’idée que la liberté n’est possible que si elle est limitée par des principes moraux. Une société ne peut pas être ouverte à 360° sinon elle finit par disparaître.
    Le troisième objectif, le but ultime, est de rassembler toute la droite sur ces idées. Nous sommes pour l’union des droites en France.
    Voilà le projet que nous avons pour demain.

    Comment cela va-t-il s’organiser ?

    Nous avons quatre tables rondes. Une table ronde sera essentiellement liée aux problèmes de sécurité et de justice. Il faut toujours faire le lien entre les deux. Les problèmes d’insécurité sont toujours les problèmes de justice. La décision récente du président de ne pas faire réaliser les 15.000 places de prison est un véritable scandale. Une fois de plus, un gouvernement français recule devant l’inévitable. Le problème des prisons en France n’est pas dû à la surpopulation carcérale, mais simplement au fait que la France n’a pas construit suffisamment de prisons. On n’ose pas le dire, mais quand on compare avec le Royaume-Uni par exemple, c’est évident. Il n’y a pas plus de condamnés en France qu’ailleurs, mais il y a moins de prisons pour les recevoir.
    La deuxième table ronde s’articulera autour des libertés. J’insiste encore beaucoup sur la liberté d’expression. On ne peut pas être une société libérale si on ne repose pas d’abord là dessus. Or, la France actuellement restreint de plus en plus la liberté d’expression.
    La troisième table portera sur les valeurs sociétales, c’est-à-dire, l’école et la famille. On ne peut pas préparer une société d’avenir si on ne rappelle pas que tout n’est pas possible et qu’il y a des valeurs à préserver comme la vie, la famille et le respect de l’autorité. C’est quelque chose d’essentiel pour l‘école notamment.
    La quatrième table enfin sera consacrée à l’économie. Nous rappelerons notre conception libérale de l’économie. Celle-ci consiste à souligner davantage la responsabilité des acteurs économiques et à diminuer la pression fiscale. Ce n’est pas du tout ce que fait le gouvernement actuel.
    Lorsqu’on accuse par exemple La Ligue en Italie d’être un parti populiste, on oublie que l’une de ses propositions est précisément la flat tax, c’est-à-dire une diminution générale de la pression fiscale avec un impôt non pas progressiste, mais proportionnel et égal pour tout le monde. C’est une véritable mesure libérale. Nous en sommes très très loin en France avec des records en matière de dépenses publiques et de pression fiscale.

    http://www.bvoltaire.fr/voulons-preparer-droite-solide-fondee-valeurs-claires-nation-libertes-conservatisme/

  • Sondages, refondation, Congrès de Lille: ravivons la flamme !

    flamme-fn-300x300.jpgLa formule est heureuse, « les sondages c’est comme le parfum, il faut les humer mais ne pas les boire » notait  l’ancien Premier ministre et président israélien Shimon Péres décédé en 2016. Il faut en effet  toujours les appréhender avec le recul nécessaire. Cette semaine précédent le Congrès du FN à Lille,  des enquêtes d’opinion  sur le FN ont été assez logiquement publiés dans les médias. Dire qu’elles nous satisfassent totalement serait mentir, affirmer qu’elles sont  biaisées, mensongères, totalement  partiales et à charge  serait aussi contraire à la vérité. Bien  évidemment nous ne sommes pas dupes de certaines méthodes employées,  à commencer par la formulation des questions posées qui influence grandement la réponse. Pareillement, les résultats obtenus par les  sondeurs  varient parfois assez sensiblement du fait de l’inévitable marge d’erreur, et il leur appartient  de choisir de publier la fourchette haute ou la fourchette basse du résultat ,  parfois (souvent)  en fonction  de leurs  appétences ou des attentes du (ou des) commanditaire(s). Les responsables des   instituts de sondage ne sont pas non plus des amis de l’opposition nationale mais frayent en général dans les mêmes  eaux que ceux des partis qui la combatte, mais il faut aussi avoir conscience qu’ils engagent aussi leur réputation de fiabilité, de professionnalisme, de sérieux  après la publication de chaque étude, ce qui est tout de même un garde-fou important à toute dérive trop partisane. Et ce,  notamment à l’heure  des réseaux sociaux,  de l’émergence d’une information, de médias alternatifs. Il apparaît enfin que nous avons pu constater ces dernières années que les résultats du FN qui ont été   pronostiqués  par les sondages dans les différentes élections  se sont avérés  assez proches de la réalité.

    Marine l’a dit, le débat du 3 mai face à Emmanuel Macron a été raté.  La vie  politique est cruelle, il aurait eu pour effet d’impacter les efforts, le long, patient et minutieux travail entrepris par la présidente du FN pour asseoir  dans l’opinion l’idée  de notre capacité à diriger demain le pays d’un main  ferme et sûre. C’est en tout cas  l’analyse qui est faite par les journalistes-spécialistes et autres politologues qui se sont  succédés sur les plateaux pour commenter les deux sondages parus mercredi:  celui annuel  de Kantar Sofres-OnePoint publié par France info et celui d’Elabe L’Opinion en direct pour BFMTV

    Ce dernier indique entre autres  que 34% des sondés  estimeraient  que les mesures prônées par Marine seraient susceptibles  de  réformer le pays, 34% également  qu’elle comprend les Français, tandis que  37% des personnes interrogées  affirmeraient  que ses idées sont bonnes. Cette enquête s’emploie aussi à interroger parallèlement  les Français sur Marine et sur Marion Maréchal . Elles sont  notamment jugées  courageuses (respectivement par 56% et 59% des personnes interrogées) et dynamiques (53%  et 65%)

    La cote de popularité de de Marine reste encore très  forte chez   les sympathisants du FN  indique encore cette enquête: «75% croient en sa capacité à gagner lors de la prochaine élection présidentielle, contre 65% pour sa nièce. Marine Le Pen est aussi tenue pour plus présidentiable: 81% contre 72%. Aussi, pour ce qui est de réformer le pays, 90% des sympathisants frontistes pourraient s’en remettre à la fille de Jean-Marie Le Pen et 79% à sa petite-fille.»

    Enfin,  59% des électeurs du Front National seraient favorables au changement de nom ((20% opposés,  21% sans avis);   41% de l’ensemble des Français penseraient  qu’il s’agit d’une bonne chose, 13% seraient d’un avis contraire, tandis que 46% ne se prononcent pas… ce qui est beaucoup mais pas étonnant  car il s’agit d’y réfléchir un peu posément ce que n’a pas fait forcément  le citoyen lambda.

    Le sondage annuel Kantar Sofres-OnePoint indique de son côté que 70% des sondés  seraient  « en total désaccord » avec les idées du FN ( 24% en total accord), 56% d’entre eux, malgré la dédiabolisaiton,  penseraient qu’il représente « un danger pour la démocratie »; 29% des personnes  interrogées disent avoir déjà voté pour le FN ou envisageraient de le faire ( 66%  disent s’y refuser), 28%  (contre 55% d’un avis contraire) souhaiteraient la candidature de Marine en 2022,  16% des Français  estimeraient  que Marine Le Pen ferait une bonne présidente de la République. Ils étaient   24% lors de la précédente enquête réalisée en février 2017 à le dire… mais moins de deux mois après  ce n’est pas un électeur sur quatre mais un électeur sur trois,  prés de 11 millions de Français,   qui ont  finalement   glissé un bulletin Marine dans l’urne.

    Les attaques dirigées   sur ordre du socialiste allemand  Martin Schulz dans le cadre de l’affaire dite des assistants parlementaires ont eu aussi des effets délétères puisque  « moins d’un Français sur cinq » ( 28% en 2017),  estime que Marine  est honnête et inspire confiance.  « Un Français sur quatre » ( 36% en 2017) penserait qu’elle a « de nouvelles idées pour résoudre les problèmes de la France » - mais  nouvelles en quoi? par rapport à qui?  Et pourquoi faudrait-il  qu’elles le soient forcément? -  et 30%  (42% en 2017) qu’elle peut « rassembler au-delà de son camp. »

    Ce sondage  souligne encore que près d’un Français sur deux (49% des sondés, 69% en 2017) estime que Marine est « capable de prendre des décisions » mais confirme aussi  le basculement de l’ensemble de l’opinion vers des avis partagés et défendus par l’opposition nationale. Ainsi, ils se trouvent en toute logique 92% des sympathisants FN  pour estimer qu’on « ne défend pas assez les valeurs traditionnelles en France » mais ils  sont rejoints  ici par 61% des électeurs de gauche (13 points de plus qu’en 2017) qui partagent  cet avis.  Près de quatre sympathisants de gauche sur  dix ((38%, + 11 points)  trouveraient aussi  qu’il y a « trop d’immigrés en France »,  et un sympathisant de gauche sur  quatre (25%, +11 points),   souhaiterait le retour au franc, comme une majorité des sympathisants frontistes ( 52%, en recul de 12 points par rapport à  2017).

    Ce même  baromètre Kantar enregistre aussi  «qu’une majorité de sympathisants LR (51%, + 5) adhère désormais aux constats qu’elle (Marine, NDLR) exprime sans pour autant adhérer aux solutions qu’elle propose. Pour sa part et concernant son image auprès du Grand public, Marine Le Pen continue d’être considérée comme la représentante d’une extrême-droite nationaliste avec 1 Français sur 2 (51%) qui partage cet avis. Un niveau jamais atteint depuis 2010 alors que dans le même temps, les sympathisants LR sont de plus en plus nombreux à la voir comme la représentante d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles (45%, +5).»

    Alors quid de l’avenir alors que débute demain le congrès de refondation du FN à Lille? Ce qui est évident , quand bien même peuvent-ils être contestables ici ou là, c’est que les résultats de ces  enquêtes enregistrent  clairement   le contre-coup d’une déception. Elle est à  la hauteur des espoirs qui se sont portés sur Marine et le FN,  quand bien même,  il faut le répéter, nos avertissements sont  souvent  entendus et  partagés par une majorité de Français et qu’une nouvelle étape historique,  un nouveau palier a été franchi dans notre route vers le pouvoir.

    Nous savons  aussi qu’un sondage n’est jamais que la photographie de l’opinion à un  instant t que la roue tourne vite, que le retournement de l’opinion peut être extrêmement rapide et brutal  sous l’effet  d’une  crise qui va s’amplifier   quoi qu’en disent M Macron et ses amis. Les difficultés, pour ne pas dire les  drames sont devant nous, à moins  d’un changement rapide et complet du désastreux  logiciel euromondialiste qui pilote les destinées de notre pays et de l’Europe.

    Mais ce serait se tromper lourdement que de croire nous en pouvons  rester assis au bord du chemin dans le seul espoir de récolter les déçus du macronisme  et de ses alliés de la droite constructive et antinationale. Il nous faut aller chercher cet électorat  de gauche qui, nous l’avons vu,   migre vers nos positions. Mais aussi et surtout,  et le déplacement du centre de gravité de la politique française l’atteste, l’électorat droitier.  Ces Français des  classes moyennes, de la France périphérique, qui ont basculé pour  beaucoup dans l’abstention sont la clé de nos victoires futures,  il va falloir  les convaincre. Et nous ne  le pourrons qu’en nous livrant à un travail de fond.   Bruno Gollnisch ne cesse de le répéter,  cela passe non par une normalisation-aseptisation de notre discours pour plaire à des élites hors-sol et méprisés par les Français, mais par la définition-clarification de  notre programme et de nos valeurs,  indispensable à  cette refondation voulue et annoncée par les instances frontistes.

    https://gollnisch.com/2018/03/09/sondages-refondation-congres-de-lille-ravivons-la-flamme/

  • MAIS IL EST NOIR !

    toni-iwobi_artikelbox.jpg

    « Je crois que la ligue de Matteo Salvini est un rempart important contre le racisme. La discrimination apparaît justement quand l’immigration clandestine se répand, en ce qu’elle est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. Plus de faux réfugiés arrivent – je parle d’eux ainsi car très peu d’entre eux fuient véritablement la guerre – et plus le chaos s’amplifie dans le pays, ce qui a justement pour conséquence tous ces comportements racistes. » » Ainsi parle Toni Iwobi, le premier sénateur… noir de la République italienne, élu dimanche dernier pour le parti de la Ligue – la Lega – menée par Matteo Salvini. On a tellement lu et entendu partout, en Italie et en Europe, que la Ligue est un parti d’extrême droite-xénophobe-raciste, et un peu beauf, il faut bien le dire, que l’on se dit, un petit sourire en coin, que ce Toni Iwobi a tout d’un alibi sorti du chapeau in extremis au début de la campagne électorale par ce gros filou de Salvini. On vous laisse en juger.

    Arrivé en Italie en 1976 avec un permis de séjour pour poursuivre des études – il est, alors, ingénieur en informatique –, Toni Iwobi, catholique d’origine nigérienne et issu d’une famille de dix enfants, cumule les petits boulots (plombier, éboueur) pour s’en sortir. Il s’établit à Bergame et milite dans les rangs de la Ligue lombarde dès les années 90, attiré par leur approche du fédéralisme. Conseiller communal de la ville de Spirano dès 1995, il devient le responsable… Immigration et Sécurité du parti en 2014, au début de l’ère Salvini. À tous ceux qui seraient tentés par un raisonnement binaire et fallacieux – les anti-migrants sont tous racistes -, il répond tranquillement que « ce n’est pas du racisme de défendre la culture, les traditions, les frontières, c’est du bon sens ».

    C’est peu dire qu’il s’est attiré de solides inimitiés à gauche, qui voient évidemment en lui un traître. Un député italien de gauche, Jean-Léonard Touadi, lui aussi d’origine africaine, a pu dire de Tony Iwobi qu’il était atteint « d’une forme de syndrome de Stockholm, servant ainsi de caisse de résonance à ses geôliers ».

    Un tombereau d’insultes se déverse régulièrement sur lui, car celui dont le slogan de campagne était « Stop à l’invasion » bouscule trop d’idées reçues. Il lève le coin du voile de la gigantesque supercherie « buonista » de la gauche italienne pro-migrants, qui « est la cause des milliers de morts en mer, des menaces à la sécurité du pays, et de fortes tensions sociales », lâche-t-il lors d’une interview à Affari Italiani. Car l’immigration, lui, il sait ce que c’est : « C’est une chose sérieuse, elle est fondée sur le travail et sur la volonté personnelle de s’intégrer. »

    Il y a deux jours, Mario Balotelli, ancien joueur de foot de l’équipe de Milan, d’origine africaine lui aussi, s’est lâché sur Instagram en publiant un post pour le moins douteux à propos du nouvel élu de la Ligue : « C’est moi qui suis aveugle ou on ne lui a pas dit qu’il était noir ? »

    En italien, on appelle ça un autogoal.

    http://www.bvoltaire.fr/mais-il-est-noir/

  • Résultat des votes allemand et italien : krach en vue !

    Par Marc Rousset

    Le résultat des votes allemand et italien montre que la victoire, en Europe, des droites nationales patriotes et populistes est en vue ! Pas bon du tout pour les profits et les cours de Bourse.

    Madame Merkel estime, à tort, que les États-Unis font fausse route avec le protectionnisme, des taxes douanières américaines de 25 % sur l’acier, de 10 % sur l’aluminium, des représailles chinoises sur le sorgho et le soja américain, des représailles européennes sur les Harley-Davidson, le bourbon et les Levi’s. La nécessaire fin du libre-échange mondialiste, excellente nouvelle pour les peuples et les emplois des pays occidentaux, n’en est pas une pour les Bourses.

    Quant au fonds américain Bridgewater, il a détrôné George Soros. Il vient de miser 22 milliards de dollars sur un krach dans les douze à dix-huit prochains mois. Il estime qu’on est proche de la fin d’un cycle, que le niveau des dettes publiques et privées, des crédits aux ménages aux États-Unis est démentiel, que les entreprises européennes sont très menacées suite à leur exposition aux marchés américains et internationaux. Il spécule donc à la baisse pour la moitié du DAX allemand (7,3 milliards de dollars), 4,5 milliards de dollars pour les entreprises françaises, 3 milliards pour les entreprises italiennes. Enfin, ce fonds a tout particulièrement dans son viseur la Deutsche Bank et les banques italiennes gangrenées par les créances douteuses telles que Intesa Sanpaolo.

    En Italie, nombre de petites banques pléthoriques sont en difficulté. Elles croulent sous des montagnes de créances douteuses, des prêts bancaires souscrits par des entreprises et des particuliers qui ne parviennent pas à les rembourser en raison de la crise économique.

    Les prêts pourris avoisinent les 1.000 milliards d’euros dans les bilans des banques de la zone euro, soit 6,2 % du montant total des prêts, contre 1,3 % aux États-Unis et 0,9 % au Royaume-Uni. Si les banques européennes comptabilisaient les prêts pourris dans leurs comptes à leur juste valeur, le levier d’endettement serait de 23,3 pour le Crédit agricole, 29,0 pour BPCE-Natixis, 38,3 pour BNP Paribas et 38,9 pour la Société générale (autrement dit, 1 euro de capitaux propres pour 38,9 euros d’engagements). La Banque Lehman Brothers avait un effet de levier de 32 lorsqu’elle a fait faillite en septembre 2008.

    De 2000 à 2017, le PIB américain est passé de 10.600 milliards de dollars à 19.300 milliards de dollars, soit une augmentation de 8.700 milliards de dollars, tandis que la dette publique du gouvernement américain augmentait plus vite, pendant la même période, de 15.000 milliards de dollars. 

    Le déficit du gouvernement américain, en 2017, est de 1.200 milliards de dollars, soit plus que le PIB australien. La valeur de l’actif net du gouvernement américain (ses actifs moins les dettes) est de -20,4 milliards de dollars – la faillite totale, donc, pour une société privée. Mais, plus effrayant encore, si l’on tient compte des dépenses futures et des revenus futurs des caisses de retraite et d’assurance publiques américaines, l’actif net du gouvernement américain est dans le rouge pour 50.000 milliards de dollars de plus, soit -70 000 milliards de dollars !

    S’il a fallu des décennies, à la Banque du Japon, pour faire gonfler son bilan jusqu’à 5.000 milliards de dollars, il aura fallu seulement huit ans à la Federal Reserve américaine pour faire bondir le sien à 4.500 milliards de dollars. Les marchés ne sont pas prêts pour le franchissement, par les obligations américaines sur dix ans, du seuil des 3 % et un dollar qui plonge, a déclaré Thomas Buberl, directeur général d’Axa.

    Draghi nous annonce que la BCE ne peut pas stopper ses achats obligataires car les taux du Bund allemand sur dix ans pourraient doubler à 0,79 %, avant de doubler à nouveau et de s’envoler ! Or, à l’automne, les achats devraient normalement cesser et les taux directeurs augmenter.

    De 2007 à 2018, les taux d’emprunts d’État ont dégringolé, en moyenne, de 4,2 % à 0,9 %. Une hausse des taux de 1 % alourdirait la note, pour l’État français, de deux milliards par an, tandis que le cours des obligations baisserait de 10 %. Powell et Draghi font face à la quadrature du cercle pour augmenter les taux. Krach en vue !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le retour en force des idées de droite est une réalité constatable mais encore inachevée

    6a00d83451619c69e201b7c9568fff970b-800wi.jpgDans Liberté Politique, Guillaume Bernard soutient que le mouvement dextrogyre est bien à l'oeuvre, malgré les résultats électoraux de l'an passé :

    "[...] La grande coalition libérale macronienne, réunissant droite et gauche modérées, en est la parfaite illustration : elle a réuni les tenants du libéralisme économique (réforme du Code du travail) et du libéralisme culturel (acceptation de la PMA). Il est certain que les idées authentiquement de droite, si elles se déploient à nouveau dans l'espace public (affirmation de la défense de l'identité et des racines culturelles, retour vers un certain conservatisme sociétal, réticence vis-à-vis des incertaines « valeurs républicaines », exaspération vis-à-vis de la repentance, etc.), sont encore électoralement minoritaires. Il est impossible de revenir, en quelques années, sur quatre siècles de développement et d'imprégnation sociale de la philosophie politique moderne.

    Si elles pouvaient être satisfaisantes, les victoires souverainistes lors des référendums de 2005 en France (rejet du TCE) ou de 2016 au Royaume-Uni (Brexit) étaient le résultat de la convergence de forces politiques disparates. Elles ont toutefois traduit le souhait populaire d'un retour au contrôle de son espace territorial et normatif. L’élection de Donald Trump aux États-Unis, avec pourtant une minorité de suffrages populaires, s'explique par la structure fédérale de ce pays. En Autriche, en revanche, le candidat du FPÔ n'a pas réussi à l'emporter seul contre toutes les autres formations politiques. Le retour en force des idées de droite est donc une réalité culturellement et même électoralement constatable mais encore inachevée.

    Les deux principaux partis politiques classés à droite (LR et le FN) n'ont pas encore intégré ce qu'implique le mouvement dextrogyre. Ils essayent désespérément de maintenir leur unité et espèrent réussir à tuer l'autre lors des prochaines échéances électorales pour rester seul à la droite du parti macroniste dont la force procède tant de sa cohérence doctrinale (le libéralisme) que de sa position centrale sur le spectre politique (ses opposants étant dans l'incapacité de s'entendre). Leurs logiques partisanes sont mortifères ; leurs stratégies ne cherchent qu'à défendre des intérêts de boutique et tentent de paralyser les initiatives de décloisonnement comme celles initiées par Robert Ménard (Oz ta droite), par l'opération « Vos Couleurs » ou, plus récemment, par Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Frédéric Poisson (les Amoureux de la France).

    LR et le FN ne se préoccupent nullement de favoriser une salutaire clarification doctrinale: Laurent Wauquiez tente personnellement un discours comparable à la « ligne Buisson » mais s'associe à des « progressistes »; Marine Le Pen se débarrasse de Florian Philippot mais ne change fondamentalement rien à sa posture. Aucun d'eux ne cherche à mettre en œuvre une recomposition du spectre politique sur la base d'un programme commun que, pourtant, l'essentiel du peuple de droite souhaite :

    • défense de l'identité (contre le multiculturalisme) et du patrimoine hérité (contre l'impérialisme islamique et le constructivisme laïcard);
    • restauration de l'autorité de l'État, notamment en matière de sécurité (en opposition à la culture de l'excuse) et de contrôle des frontières (par opposition au mondialisme libre- échangiste) ;
    • promotion de la souveraineté nationale (contre l'européisme) et de la puissance de la civilisation européenne dans le cadre d'une conception réaliste des relations internationales ;
    • affirmation des libertés, notamment économiques, des corps sociaux (contre l'étatisme bureaucratique et fiscaliste) par l'application du principe de subsidiarité;
    • maintien d'une conception traditionnelle en matière de mœurs et de bioéthique (contre le « progressisme » et le matérialisme).

    La guerre à droite dont j'ai parlé dans mon dernier ouvrage, c'est donc bien la concurrence entre les organisations mais, surtout, l'opposition entre la base et les caciques, la première étant explicitement ou virtuellement classique, les seconds assurément modernes. La refondation de la droite semble donc nécessiter une prise en main de la question par le « pays réel ». Puisque l'offre politique est défaillante, le peuple de droite va sans doute devoir se résoudre à la remplacer. L’ouvrage apparaît sans doute colossal, mais quelques principes élémentaires peuvent y aider:

    • apprendre à travailler, au niveau local, d'une manière transpartisane (retrouver l'élan de LMPT), dans le cadre d'actions concrètes (école, association de protection du patrimoine, œuvre caritative, etc.) rendant palpable pour tous, même celui qui se désintéresse de la politique, le bien commun;
    • faire confiance au principe de subsidiarité qui a fait et fera naturellement, par les œuvres accomplies, émerger des chefs locaux, puis nationaux, enracinés. Prétendre souhaiter et attendre un chef n'est qu'un prétexte à l'inaction. D'ailleurs, si Jeanne d'Arc a pu lever le siège d'Orléans, c'est parce qu'il y avait d'abord des résistants dans la ville;
    • se souvenir qu'il ne s'agit pas de promouvoir des idées rationalistes abstraites, mais de dévoiler et de faire prendre conscience à nos concitoyens de l'ordre cosmologique des choses que la modernité a cherché à étouffer, mais qu'elle ne peut détruire.

    Le mouvement dextrogyre met en exergue que, d'un côté, tout ce qui est « à » droite n'est pas forcément « de » droite et, de l'autre, que la pensée classique (la « vraie » droite) regagne du terrain.C'est donc moins à l'union des droites qu'à l'unité de la droite(actuellement éparpillée entre différents partis) qu'il semble possible d’œuvrer."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Italie. Du tsunami migratoire au séisme politique

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    Nul ne sait ce qui sortira des législatives et des sénatoriales du 4 mars dernier en Italie où la situation apparaît encore plus confuse qu’en Allemagne après le scrutin de septembre 2017 à l’issue duquel la CDU d’Angela Merkel subissait un revers au profit du parti anti-immigration Alternative für Deutschland (AfD) dont l’entrée au Bundestag de 85 députés sema la consternation, mais une chose est sure : la vague migratoire ayant déferlé sur la péninsule après l’ensauvagement de la Libye et surtout, la réaction de l’Establishment politique et médiatique à ce que beaucoup de nos voisins considèrent comme une invasion ont bouleversé la donne.

    S’il est un pays où le “dégagisme” (des partis institutionnels) a pris tout son sens malgré l’adoption par ces partis, Forza Italia de Silvio Berlusconi et le Parti démocrate du sémillant Premier ministre sortant Matteo Renzi, d’un mode de scrutin ajoutant à la traditionnelle proportionnelle une dose de scrutin majoritaire censé préserver leurs fiefs et leur hégémonie, c’est bien l’Italie où les forces anti système et largement anti-immigration pour certaines d’entre elles ont obtenu une écrasante majorité.

    Un tournant anti-européen

    A l’heure où nous écrivons, Forza Italia ne compte plus à la Chambre des députés que 102 députés et le PD 105 (contre 178 auparavant !) quand la Ligue du Nord fédéralisée en Liga et le protestataire 5 étoiles comptent respectivement 127 et 231 élus (soit pour le second le tiers des sièges), avec 5,7 millions de suffrages pour la Liga et 10,7 millions pour 5 étoiles.
    Quelle humiliation pour Renzi qui, aux élections européennes de mai 2014, avait raflé plus de 40% des voix ! Mais aussi pour l’ancien président du Conseil italien et ancien président de la Commission européenne Romano Prodi qui patronnait la coalition Ensemble réunissant le PS et les Verts : avec seulement 196 000 voix, deux fois moins que le sulfureux et très identitaire mouvement Casapound, Ensemble n’obtient pas un seul siège.

    Déception aussi, alors que la Démocratie chrétienne naguère toute puissante est laminée, pour la liste Plus d’Europe menée par l’ex-commissaire européenne Emma Bonino, qui ne doit son unique siège que grâce au vote des Italiens de l’étranger, quand le parti des Frères italiens, structure d’accueil eurosceptique et anti-immigration pour beaucoup d’anciens militants du MSI (mouvement torpillé et finalement anéanti par l’arrivisme dédiabolisateur du renégat Gianfranco Fini), a réussi à décrocher 32 sièges malgré une presse très hostile hurlant au retour du « fascisme noir ».

    Longtemps, les Italiens comptèrent parmi les plus europhiles des Européens. Mais la chute de Muammar Kadhafi, avec lequel Berlusconi avait conclu un pacte pour éviter la submersion de la Sicile par des Africains, a tout changé. Certes, nos voisins n’entendent nullement quitter l’Union européenne mais il y a désamour. A bon droit, ils reprochent à la France de Sarkozy aux ordres de Bernard-Henri Lévy d’avoir œuvré à la chute — et peut-être à l’assassinat — du raïs libyen, et à Bruxelles de les avoir laissé envahir par 190 000 migrants par an depuis 2013 sans lever le petit doigt, faisant au contraire pression sur Rome pour que la marine nationale italienne secoure les naufragés et achemine à bon port (italien) ces malheureux sur lesquels les médias font pleurer Margot.

    Où était le « crime abject » ? Bobard par omission

    Le résultat, ce sont des villes sinistrées par une présence allogène obsédante, une délinquance galopante, et une population excédée par la saleté, la morgue, les incivilités et trop souvent les crimes des pseudo réfugiés.
    Ancien candidat sur une liste de la Ligue du Nord, Luca Traini a cédé à l’exaspération. Le 3 février dernier, drapé dans les plis du drapeau italien, il vidait deux chargeurs sur des Africains croisés au hasard dans la ville de Macerata, dans la région des Marches, et en blessait six, avant de se laisser interpeller sans résistance devant le monument aux Morts en criant « L’Italie aux Italiens ».

    Immédiatement, le grand quotidien romain La Repubblica (créé en 1976 sur la modèle du Monde)et toutes les chaînes de la RAI matraquaient sur « ce crime abject ». En occultant ce qui en avait été le détonateur : le viol et l’assassinat à Macerata justement d’une Romaine de 18 ans par le demandeur d’asile nigérian Innocent Oseghale qui avait ensuite dépecé le cadavre, entreposé dans deux valises découvertes à son domicile. Pis, l’autopsie des pauvres restes ayant démontré que l’adolescente avait été éviscérée, les enquêteurs se demandent si ce drôle d’Innocent ne s’est pas aussi « livré à des rites vaudou ou à des actes de cannibalisme ».

    Par la violence des réactions qu’il avait suscitées dans les médias, le geste désespéré de Luca Traini obligea les mêmes médias à s’intéresser enfin, sous la pression de l’opinion, à la victime du Nigérian et aux agissements de ce dernier qui, en attendant d’obtenir l’asile politique, s’était fait trafiquant de drogue et avait, de ce fait, été plusieurs fois interpellé puis élargi par une justice débordée ou complice.
    Ce fut le véritable tournant de la campagne électorale — comme l’avait été en France, lors de la présidentielle de 2002 où Jean-Marie Le Pen dépassa le premier ministre Jospin pour affronter Chirac au second tour, la sauvage agression d’un fragile retraité, Papy Voise, par de jeunes Maghrébins.

    La Ligue, pionnier dans la lutte contre l’immigration

    Tout en condamnant les tirs sur les immigrés, Matteo Salvini, le patron de la Ligue à laquelle il avait adhéré adolescent, prit la défense de Luca Traini dont il dit « comprendre » les motivations. Pour lui, « la responsabilité morale de la fusillade incombe à ceux qui ont rempli le pays de réfugiés » et il a promis que s’il parvenait à la présidence du Conseil, il renverrait « 500 000 migrants » au cours des cinq prochaines années. Serment fait le 2 mars à Milan sur « les très saints évangiles ».
    C’est ce langage, et la longue tradition de son parti dans la lutte contre l’immigration, qui lui ont permis de dépasser dans les urnes, avec 18,5% des voix, son allié Silvio Berlusconi (13,5%) et donc de se porter désormais candidat à la conduite du gouvernement avec l’aval de Berlusconi.

    L’extrême droite raciste au pouvoir ! La perspective horrifie les médias, qui ont appris avec consternation que le premier sénateur noir de l’histoire italienne est un fervent soutien de Salvini, l’ingénieur originaire du Nigeria Tony Iwobi, catholique et adhérent depuis 1994 de la Ligue où il est responsable du dossier immigration. Pour le nouveau sénateur, les choses sont claires. « L’intégration est faite aussi de devoirs, pas seulement de droits » et « Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme. La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. »

    Mais si Matteo Salvini estime que si le résultat obtenu par la coalition que forme son parti avec ForzaItalia et I Fratelli d’Italia lui donnent « le droit et le devoir de gouverner », un obstacle redoutable se dresse sur sa route : 5 étoiles, fort de sa razzia de sièges et dont le nouveau leader lui aussi très jeune, Luigi Di Maio, est également très ambitieux. Au point – les positions idéologiques de 5 étoiles étant, au-delà de sa posture antisystème, assez fluctuantes, voire contradictoires, sur l’immigration comme sur l’Europe – de faire alliance avec un Parti démocrate si démonétisé qu’il n’a plus grand chose à perdre ?

    Comment la raison vient à Macron

    Tout est possible, y compris un retour aux urnes si la situation est bloquée, dans ce paysage totalement chamboulé, loin de l’ordre harmonieux de la Toscane.
    Reste, comme en est convenu Emmanuel Macron lui-même le 5 mars dans une tardive prise de conscience, que le résultat des élections chez notre petite sœur latine est « indéniablement » la conséquence de « la très forte pression migratoire dans laquelle les Italiens vivent depuis des mois et des mois », et que nous, Français, « devons aussi garder cela en tête pour ce qui nous concerne ». Et le chef de l’Etat de « prendre note que, dans le monde où nous vivons, on peut défendre des belles idées mais on ne peut pas les défendre en faisant abstraction de la brutalité du contexte ». Entend-il donc mettre fin au délétère activisme des associations immigrationnistes, et d’abord en leur coupant les vivres ? Wait and see…

    En Allemagne, les viols de masse de la Saint-Sylvestre 2016 à Cologne et dans plusieurs autres métropoles ont irrémédiablement abîmé l’image protectrice de « MuttiMerkel » et favorisé au contraire l’émergence de l’AfD. En Italie, la boucherie de Macerata a fait déborder la coupe des souffrances endurées par les occupés. Emmanuel Macron a raison de s’inquiéter. Le dégagisme dont il a bénéficié en 2017 pourrait se retourner contre lui si, en France, malgré l’omerta des médias, était révélée l’ampleur des dommages causés par une immigration incontrôlée, dont le djihadisme n’est que la conséquence la plus spectaculaire.

    Camille Galic

    Texte repris du site Polemia