élections - Page 258
-
Sondage : le parti des Démocrates de Suède (droite anti-immigration) est premier chez les 18-34 ans
Lien permanent Catégories : actualité, élections, Europe et Union européenne, immigration 0 commentaire -
Pour la France, la droite s'unit
-
Pascal Bruckner : "Pour résister à l'assaut de l'islam radical, il serait bon que l'Eglise catholique se remuscle"
Interview très intéressante dans son intégralité du philosophe et écrivain Pascal Bruckner. Extrait assez pertinent :
"Je pense que pour résister à l'assaut de l'islam radical, il serait bon que l'Eglise catholique se remuscle un peu parce que je pense que la religion arrête la religion et qu'au fond, plus l'Eglise sera forte plus l'islam sera sage. C'est ce qui se passe déjà aux Etats-Unis, qui est un pays de croyants à 80%, où finalement l'islam est assez peu dangereux, l'islam endogène (...)
A écouter à partir de 3'45''
-
Jean-Frédéric Poisson pourrait participer à une liste d'union aux européennes
-
Robert Ménard, européiste, se passera du FN pour les municipales
Invité sur le plateau de TV Libertés, le maire de Béziers Robert Ménard a annoncé qu’il se passerait du FN et de tout autre parti politique pour tenter de conserver la mairie lors des prochaines élections municipales.
Au cours de cet entretien, Ménard est revenu sur ce qui le sépare des mouvements nationaux de tous bords : il est européiste et refuse toute remise en cause des institutions européennes. Au passage, il précise qu’il a voté pour Sarkozy aux présidentielles de 2007 et 2012.
Ménard reconnaît l’échec de son initiative OZ ta droite. Il souhaite une recomposition de la droite mais ne croit pas que Marion Maréchal-Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan y prendront un rôle essentiel.
Au final, prônant un consensus mou autour d’une soi-disant droite libérale et européiste, Ménard tient un discours qui a de quoi désorienter une grande part de ses électeurs.
-
Une union électorale à définir pour les partis de droite, afin d’empêcher en 2022 la réélection d’Emmanuel Macron
Pascal Gannat, Vice-président du groupe FN-RBM Conseil régional des Pays de la Loire, explique pourquoi il participe au débat sur l'union de la droite ce soir à Angers :
"Je participerai à la table ronde de ce jour mardi 27 mars à Angers avec Jean-Frédéric Poisson, Robert et Emmanuelle Ménard, Marie-France Lorho, Karim Ouchik, Guillaume de Thieulloy et le professeur Guillaume Bernard. Avec le soutien à distance de Thierry Mariani. Le thème est : ‘’Une union des droites est-elle possible ? Vers une plate-forme commune’’
J’y défendrai la nécessité d’une union électorale qui reste à définir pour les partis de droite, afin d’empêcher en 2022 la réélection d’Emmanuel Macron. La France est confrontée à d’immenses difficultés et ni les Insoumis, ni LREM n’apportent les réponses et les propositions qui les résoudront. L’expérience électorale de 2017, traumatique à bien des égards pour beaucoup de Français de droite impose que nous ne revoyons plus jamais la défaite par désunion. Il est indispensable qu’un tel rassemblement ait lieu. C’est pourquoi nous devons nous mettre d’accord sur une plateforme minimale mais fédératrice d’idées neuves qui soit l’aboutissement d’une réflexion de fond à partir des courants historiques de la droite française, portant sur l’Europe, l’immigration, la famille et la natalité, la place de L‘islam, l’école, le respect de la personne humaine et de son environnement, la protection sociale, le rôle de la France dans le monde et sa souveraineté.
Tout est à bâtir en ce sens, rien n’est en effet acquis. Il est en effet évident que sans la représentation selon les pourcentages obtenus de chacune des formations de cette union des droites, aucune majorité de rupture avec le macronisme en marche ne serait envisageable. C’est en cet esprit, en tant qu’élu FN, sans rien renier sur l’essentiel, que je serai présent ce soir à Angers."
-
Jean-Frédéric Poisson « J’ai rencontré Marine Le Pen ! »
Jean-Frédéric Poisson est le président du Parti Démocrate Chrétien. Ancien candidat de la primaire de la Droite, il est aux côtés de Nicolas Dupont-Aignan pour animer la plateforme des « Amoureux de la France ».
Invité sur TVLibertés, il annonce sa volonté de participer à un programme commun de la Droite ouvert à tous les eurosceptiques. Et pour se faire, l’ancien député a rencontré la présidente du Front National, Marine Le Pen.
En ligne de mire, les Européennes de juin 2019. Jean-Fréderic Poisson mène aussi la charge contre la politique d’enfumage d’Emmanuel Macron et dénonce la mascarade organisée par le gouvernement contre les Etats généraux de la bioéthique.
-
Élection présidentielle russe : le Pdf, observateur en Crimée
-
ÇA FUME EN AUTRICHE ? LE FPÖ FAIT UN TABAC !
On savait depuis longtemps que ce qu’il est convenu de nommer « l’extrême droite » a toujours eu le sens de la fête et de la convivialité. Cela se vérifie une fois de plus en Autriche, là où le FPÖ populiste participe à la coalition gouvernementale et vient de faire appliquer l’une de ses principales promesses de campagne : pouvoir, dans des zones prévues à cet effet, à nouveau fumer dans les bars et les restaurants.
Le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, chef du parti en question, lui-même fumeur invétéré, affirme ainsi : « Il faut en revenir avec la liberté de choix pour tous. Les gens devraient décider eux-mêmes s’ils veulent s’asseoir dans la zone fumeurs ou non-fumeurs. » Et d’invoquer à ce propos le nécessaire « esprit de libre entreprise ». Aussitôt, le camp du bien et de la bonne santé fait bloc et part en guerre contre la « tschick » – soit la « cigarette », comme on dit en langue vernaculaire.
Le patron du FPÖ, connu pour ne pas donner dans le light et le sans-filtre, dénonce en retour les « fétichistes de la santé » et adopte, pour cri de ralliement : « Vive le Tschickistan libre ! » À entonner à pleins poumons, SVP. On notera encore que, là-bas comme ici, la délationnite se répand comme un cancer, avec une pétition déjà signée par 540.000 Autrichiens dénonçant cette mesure gouvernementale.
Si cette dernière atteignait les 900.000 signataires, Heinz-Christian Strache prévient toutefois que cette loi pourrait être « repensée », estimant que « la démocratie directe doit rester gagnante ». Non contente de prôner la jovialité, « l’extrême droite » est donc respectueuse de la voix du peuple ; cela, encore une fois, se savait un peu déjà. Ce qui n’est pas tout à fait le cas de ses opposants locaux qui, non contents de titrer leur pétition en anglais, « Don’t smoke! », utilisent de plus une forme impérative propre à dresser les uns contre les autres, pour reprendre la formule désormais consacrée.
De plus, on remarquera que la même « extrême droite » incarne ici une indéniable forme de résistance, tandis que la coalition du beau et du vrai se contente de lâchement baisser les bras, déplorant seulement que « l’Autriche s’entête à rester le dernier bastion fumeur dans une Europe presque entièrement dénicotinée », même s’agissant d’un antique fantasme hitlérien, le défunt chancelier étant aussi connu pour son anti-tabagisme militant. Comme quoi l’esprit munichois n’en finit plus de gravement nuire à la santé. À propos de santé, il va de soi que les experts en la matière se liguent en force contre les fumeux projets gouvernementaux ; logique, les experts ont toujours raison et campent immanquablement du bon côté de la barrière. Autrement, ce ne seraient pas des experts dignes de ce nom.
D’un strict point de vue économique, on conviendra certes que les fumeurs peuvent effectivement coûter cher à soigner. On rétorquera que, censés mourir avant les autres, on devrait, au lieu de les stigmatiser, leur dresser des statues pour les économies réalisées grâce à eux par les caisses de retraite. Comme quoi, les seules logiques comptables…
On ajoutera, pour finir, que Heinz-Christian Strache aggrave son cas en faisant tourner à plein régime l’industrie locale du houblon. Pourtant, un Autrichien sans sa chopine de bière, c’est un peu comme Dupond sans Dupont, la Castafiore sans ses bijoux ou le capitaine Haddock sans son whisky : une sorte d’anomalie ; au même titre que cette « extrême droite », d’ailleurs, qui persiste à défendre les libertés les plus élémentaires dans des sociétés de plus en plus punitives.
¿No pasarán? Prefero aller fumar una clopa! si vous me passez l’expression.
-
La Marine Le Pen finlandaise
Sur les huit prétendants à la présidence de la Finlande, aucun ne se distingue tout à fait comme Laura Huhtasaari.
Le candidat du parti d’extrême droite finlandais est une aberration tant sur le plan du style que sur le fond. Elle ne gagnera pas l’élection présidentielle de dimanche, mais elle utilise son temps sous les feux de la rampe pour faire passer le message anti-immigration et anti-establishment de son parti.
Elle déteste l’Union européenne, a applaudi le Brexit et soutenu Donald Trump – et pense que la Finlande est plus que prête pour son populisme.
Laura Huhtasaari, 38 ans, est dans son élément sur la piste de campagne. S’adressant au centre-ville d’Helsinki à une foule dévouée qui a bravé l’hiver pour l’entendre parler, elle a lancé les plus grands succès de son programme populiste: elle s’est déchaînée contre une Union européenne autoritaire qui a fait de la « Finlande sa province », une élite politique finlandaise hors du commun indifférente à la classe ouvrière, et contre les dangers de l’immigration à grande échelle – principalement musulmane.
Elle a rompu son discours en sortant du scénario et en s’engageant avec la foule, serrant la main et compensant sa rhétorique enflammée par un sourire, avant de dire à ses supporters de « reprendre leur pays » et de terminer la réunion de 30 minutes avec son cri de ralliement de son choix: « La Finlande d’abord! »
« Je suis ici pour rappeler aux gens que le Parti Finlandais est vraiment une alternative au courant dominant », a dit Laura Huhtasaari à POLITICO dans une interview. « Je veux changer la direction de la Finlande et reprendre notre indépendance. »
Ses commentaires percutants sur les immigrants et l’homosexualité ont brisé le moule de la politique traditionnellement terne de la Finlande et ses cheveux blonds d’argent et ses discours à la mode ont valu à Huhtasaari le surnom de « la Marine Le Pen finlandaise » dans la presse locale.
Mais contrairement à Le Pen, les chances de Huhtasaari de gagner la présidence sont très faibles. Le président Sauli Niinistö est extrêmement populaire et les sondages du radiodiffuseur d’Etat YLE montrent qu’il recuielle 63 % des voix. Huhtasaari est à 6% selon un sondage récent, la plaçant en quatrième position derrière le candidat de Green League Pekka Haavisto et à égalité avec l’indépendant Paavo Väyrynen. Et alors que la course est sur le point de se resserrer dans les jours précédant le vote, la principale tension a été de savoir si Niinistö gagnera au premier tour de scrutin le dimanche ou s’il devra aller au second tour le 11 février.
Cependant, Laura Huhtasaari n’a pas perdu sa campagne. La femme politique inexpérimentée – elle n’est au parlement que depuis trois ans – a utilisé la plateforme nationale pour préparer la base du Parti finlandais en vue des élections législatives et européennes de 2019 et reprendre son élan après son retrait du gouvernement de coalition l’été dernier.
La candidature présidentielle a également été une répétition générale pour affiner ses compétences politiques et introduire son message dans la politique finlandaise traditionnelle, ce qui, selon Laura Huhtasaari, est un terrain fertile pour ses idées populistes.
« La Finlande est un peu en retard si on la compare à d’autres pays européens », a dit Huhtasaari. « Les partis anti-immigration gagnent et les gens se réveillent partout. Ils se réveillent ici aussi. »
Rendre la Finlande encore plus grande
Le style de Huhtasaari est un patchwork d’autres politiciens populistes anti-immigration, empruntant à Le Pen la fusion du nationalisme et du maternalisme durs, adoptant l’eurosepticisme de Nigel Farage, ancien dirigeant du parti de l’indépendance britannique, et remixant les slogans de Trump en versions locales – « Finland first! « Reprenons la Finlande! » Même la casquette de baseball emblématique du président américain a été réinterprétée comme un bonnet violet avec « Laura » écrit sur le côté.
« Elle fait circuler la rhétorique de nombreux autres dirigeants populistes », a déclaré Tuija Saresma, spécialiste du populisme de droite à l’Université de Jyväskylä. « Peu importe si ce qu’elle dit est vrai ou non, ses partisans la soutiennent toujours. C’est un phénomène nouveau pour la Finlande. »
Avant d’entrer au Parlement, Laua Huhtasaari était enseignante de religion et enseignait aux enfants ayant des besoins spéciaux, et elle a étendu cette touche personnelle à sa politique. Cela a permis à Huhtasaari, vice-présidente du parti finlandais, de se faire connaître publiquement, tandis que Jussi Halla-aho, le dirigeant du parti et membre du Parlement européen, reste à l’arrière-plan en tant que stratège.
Halla-aho a la réputation d’être l’enfant terrible de la politique finlandaise, choquant l’établissement dans le passé en décrivant l’islam comme une religion de pédophiles, en disant que les Somaliens étaient génétiquement prédisposés au vol, et que les problèmes de la dette de la Grèce ne pouvaient être résolus qu’avec une junte militaire.
« Avant l’ascension du Parti finlandais, nous étions habitués à une forme de politique très maîtrisée », a dit Saresma. « Mais cela change. La politique devient plus émotive. »
« Ils ont réussi à pousser l’aiguille en avant », a dit Vuorelma. « Ils ont réussi, mais ils ont perdu des voix. »
Pour aller de l’avant, selon Emilia Palonen, spécialiste du populisme à l’Université d’Helsinki, Huhtasaari doit trouver un moyen d’élargir l’attrait du parti au-delà de l’immigration.
Ils ont doublé sur une plate-forme très étroite et ils se sont peut-être endormis dans un coin.
Dans l’esprit de Huhtasaari, cependant, les jours les plus brillants de son parti sont encore à venir et elle a l’intention de « s’en tenir à ses valeurs ».
Son inexpérience s’est parfois manifestée pendant la campagne électorale: elle s’est débattue avec des questions politiques dans des débats télévisés, a été critiquée parce qu’elle ne pouvait pas cesser de réciter des slogans lors d’une interview avec le radiodiffuseur public YLE, et a été accusée de plagier sa thèse. Malgré tout, elle a réussi à sortir de la mêlée en grande partie intacte et n’ a pas l’intention de changer sa marque en tant que principal insurgé populiste de Finlande.
« Je regarde l’exemple de Nigel Farage. Cela a pris 17 ans, mais Brexit est venu », dit Huhtasaari. « Je n’ai pas l’intention d’attendre si longtemps. »
Source : Politico
Lien permanent Catégories : actualité, élections, Europe et Union européenne, immigration 0 commentaire