élections - Page 349
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Le Front National. Le plus grand parti de France
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Marine Le Pen invitée de Jean-Jacques Bourdin
Entretien réalisé après le premier débat télévisé de cette campagne présidentielle 2017.
http://www.bvoltaire.fr/marine-pen-invitee-de-jean-jacques-bourdin/
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Ci-gît le Parti socialiste, par Guy Rouvray
Ci-gît le parti socialiste… Né à Epinay en 1971, mort à Paris en 2017. 46 ans, c’est jeune pour mourir ! Même si le cadavre bouge encore, cela ne doit pas faire illusion. Il ne reste plus rien du parti de François Mitterrand que des ruines, des haines recuites, des divergences insurmontables. Il n’a plus ni doctrine, ni chef, ses dirigeants et ses membres ne sont d’accord sur rien. Les gauches irréconciliables évoquées par Manuel Valls sont donc irréconciliées.
Entre les hommes, foin des précautions de langage qu’il était d’usage d’avoir entre camarades. Le mot le plus bénin que l’on entend ces jours derniers, c’est « traître » ou « trahisons », les autres sont pires : « minable », « tu nous fais honte », « homme sans honneur », on évoque un « crime avec préméditation » et le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis lui-même, une « Saint Barthélemy ». Le « patron » du PS ne contrôle plus rien, il lance de pathétiques appels à l’unité et prône un surréaliste « apaisement » sur le champ de bataille, sa voix se perd dans le vacarme des invectives, tandis que les militants désertent. Si Manuel Valls, en se ralliant sans gloire à Emmanuel Macron, a porté le coup de grâce à un PS déjà moribond, cela vient de plus loin.
Il y a toujours eu des tendances, des courants divers au sein du PS, mais elles cohabitaient avec des bonheurs divers, et si l’antagonisme entre les personnes était parfois vif, il n’entraînait pas de rupture. Longtemps, François Hollande excellait, comme premier secrétaire, pour sortir de sa poche, au terme d’une nuit de négociations, une « synthèse » qui allait permettre aux socialistes de continuer la route ensemble jusqu’au prochain congrès.
Mais voilà que, devenu président, Hollande a perdu la main. C’est qu’exercer son magistère dans l’opposition est une chose, gouverner en est une autre. On peut promettre tout et n’importe quoi mais mettre en œuvre ce qu’on a imprudemment promis, est une épreuve autrement périlleuse, surtout lorsque le pays n’est plus porté par le vent de la croissance, comme ce fut le cas pour Jospin de 1997 à 2002.
C’est d’abord de cette duplicité au sommet qu’est mort le PS. Les frondeurs sont nés du reniement des engagements de Hollande. On a vu cette première sous la Ve République : deux motions de censure déposées par des députés de la majorité contre leur propre gouvernement pour le faire tomber ! Un « exploit » signé Hollande. L’homme qui voulait pourfendre la « finance internationale » a engendré et encensé un Macron qui en est le mandataire. En voulant gagner sur tous les tableaux, il a perdu sur tous, et d’abord la possibilité de se succéder à lui-même.
Ceux qui font du candidat officiel du parti socialiste, Hamon, un homme à la dérive, ce sont Macron et Mélenchon. Le premier va jusqu’au bout et théorise le reniement du président, le second ressuscite, en le retouchant à peine, le programme de la gauche socialo-communiste des années 1970. C’est lui qui se présente comme le véritable héritier de Mitterrand, ce que voulait être François Hollande qui n’en est plus qu’un lointain simulacre. Le PS, né sous Mitterrand, mort sous Hollande.
Guy Rouvrais
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 1er avril 2017
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Laurence Maugest : « Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ont des points de convergence essentiels ! »
Considérant que le peuple doit se réveiller, Laurence Maugest lance l’initiative d’une pétition à l’attention de Nicolas Dupont-Aignan intitulée « L’union des patriotes ». Selon elle, si Nicolas Dupont-Aignan est patriote, il doit comprendre qu’au-delà des spécificités de chacun, la priorité est la France : retour de sa souveraineté, de son identité… C’est un impératif, martèle-t-elle, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan doivent s’unir !
http://www.bvoltaire.fr/marine-pen-nicolas-dupont-aignant-ont-points-de-convergence-essentiels/
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Macron drague les banlieues - Journal du vendredi 31 mars 2017
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Valls-Macron : le baiser empoisonné, par Caroline Parmentier
Si Valls avait voulu se venger de Macron (qu’il déteste), il n’aurait pas agi différemment.
Macron, qui se veut « le garant du renouvellement politique des visages et des pratiques », se retrouve avec le ralliement embarrassant de l’un des plus forts symboles du quinquennat Hollande. Nouvelle preuve dont il se passerait bien qu’il est le candidat du hollandisme et que le gouvernement Hollande entend jouer les prolongations chez lui. Après Le Drian, il ne manque plus que ce vieux machin de Taubira pour compléter son écurie de formule 1.
Non seulement Valls a un gros contentieux avec Macron (surnommés « les fistons flinguer », ils étaient les deux rivaux de gauche animés d’une ambition présidentielle identique) mais son arrivée se fait sous le signe de la trahison et du parjure. Il lâche Hamon, le candidat officiel du Parti socialiste, et renie sa parole signée au bas de la charte de la primaire de gauche invoquant une raison supérieure, la seule qui vaille : la menace de l’arrivée de Marine Le Pen au pouvoir, « le danger du populisme, de l’extrême droite, du Front national ». Cela, selon Valls, mérite bien que Caïn rejoigne Abel et le serre dans ses bras à l’étouffer :
« Oui, j’ai signé la charte de la primaire, mais l’intérêt supérieur de la France va au-delà des règles d’un parti, d’une primaire ou d’une commission. Je ne veux prendre aucun risque pour la République. »
Manuel Valls dit avoir de bonnes raisons de penser que « le FN est beaucoup plus haut que ce que disent les sondages ». Intéressant !
Emmanuel Macron, qui a accueilli ce soutien du bout des lèvres, se trouve à la tête d’un troupeau ingérable de personnalités au profil aussi éloigné que Robert Hue et Alain Madelin, Daniel Cohn-Bendit et Alain Minc en passant par Pierre Bergé. Quatorze anciens ministres de Jacques Chirac, quatre ministres ou ancien ministres de François Hollande (Jean-Yves Le Drian, Barbara Pompili, Thierry Braillard et Manuel Valls) et un ex-ministre de François Mitterrand. Selon la formule de Laurent Wauquiez :
« “En Marche” est l’usine de recyclage de tous les opportunistes de la politique française. »
Caroline Parmentier
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 31 mars 2017
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I- Média #145 - Comment Pujadas pourrit la campagne électorale
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°467
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Têtes à Clash #2 : votre émission de débat
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Marine Le Pen dénonce France2 et ses « méthodes de voyou » au profit de Macron – Retour sur un cabinet noir
Après « BFMacron« c’est au tour de FranceTélévision, à travers sa présidente Delphine Ernotte, d’être dénoncée par Marine Le Pen pour influer sur la campagne présidentielle au profit d’Emmanuel Macron. La présidente de la télévision publique a été nommée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) le CSA qui a changé les règles du temps de parole des candidats juste avant le début de la campagne, pour renforcer l’influence des TV et radios. Nomination et changements de règles mis au service de l’héritier de François Hollande, et au détriment de ses deux principaux concurrents à la présidentielle, sur l’ensemble des chaines de la Télévision publique.
C’est aussi sous la présidence de François Hollande, que le magnat de la presse, Patrick Drahi, a été autorisé par Emmanuel Macron ministre de l’Economie, à mettre la main sur SFR, afin que celui-ci regroupe dans SFR ses médias. Depuis les chaines du groupe de M. Drahi (Notamment BFMTV et RTC-RMC) font campagne en faveur de l’ex-ministre de l’Economie, actuel candidat d’En Marche. On n’est jamais si bien servi que par soi-même, quand bien même un ministre d’Etat a agi au détriment des intérêts des Français, sans être inquiété.
C’est harcelée par David Pujadas sur de prétendues photos qui ne prouvent rien et sur des confidences privées extorquées en caméra cachées dans des reportages haineux que sur le plateau de France2, lors de son passage à Entretien politique le 28 mars, Marine Le Pen s’est indignée qu’on l’interroge avec insistance sur de prétendues «affaires». Un harcèlement qui a permis à la candidate du FN de dénoncer les connivences de la présidente de France Télévision en faveur d’Emmanuel Macron qui est à présent soutenu par la majorité des ministres de François Hollande, ainsi que par les éléphants du PS, dont Manuel Valls, leur premier ministre.
«Je sais que madame Ernotte, la patronne de France Télévisions, est une amie de monsieur Macron : vous avez passé trois reportages à charge contre le Front national […] : deux « Complément d’enquête » et un « Envoyé spécial »», «J’aimerais bien savoir quand est-ce que France 2 va faire un reportage sur Emmanuel Macron ?» s’insurge Marine Le Pen, «[Delphine Ernotte et Emmanuel Macron] se tutoient, s’embrassent […] Je pense que les Français ne sont pas dupes de la manière dont vous réservez vos piques, vos manipulations, vos émissions à l’égard de certains candidats ; mais il y en au moins un qui est préservé de tout cela, c’est évidemment le chouchou que tout le monde connaît bien», a martelé Marine Le Pen en direct. Et de dénoncer « l’acharnement » des chaines publiques contre le Front national.
Cabinet noir ?
David Pujadas a répondu aux protestations de la candidate du FN qu’Emmanuel Macron n’était pas poursuivi par la Justice. Argument digne d’un stipendié de dictature quand on sait que le Parquet National Financier qui instruit contre les deux principaux opposants de Macron a été créé par François Hollande et que ses cinq magistrats (Photo ci-contre) ont été nommés par François Hollande et Christiane Taubira, en 2013. Le zèle que ces magistrats mettent à poursuivre des candidats à la présidence en pleine campagne électorale est une inovation dans l’histoire de la République. Un PNF, juge et partie, qui refuse, par contre, d’enquêter sur le patrimoine de Macron qui pourtant a gagné 3,5 millions d’euros en deux ans et demi (ce qui est fabuleux pour l’immense majorité des Français). Somme qui aurait fondu brutalement pour ne constituer plus que 300 000 euros lors de sa déclaration fiscale de 2016. Un Parquet qui refuse également d’ouvrir une enquête sur le « cabinet noir » dénoncé par François Fillon, alors qu’un livre pointe le phénomène avec force détails et interrogations.
Mais une enquête impliquerait que les membres de ce connivence occulte décident d’enquêter sur eux-mêmes…
Qui est Delphine Ernotte, la présidente de la France Télévisions?
Delphine Ernotte, l’actuelle présidente de France Télévision est une dirigeante d’entreprise qui a fait sa carrière dans le groupe Orange, ex-France Télécom, jusqu’à en être la directrice générale; une entreprise marquée à son époque par le harcèlement des employés qui ont été nombreux à se suicider. Sa sœur, Marie-Christine Lemardeley, est adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo. La nomination du CSA le Delphine Ernotte à la tête de la TV publique
A peine nommée, elle est « immédiatement félicitée par Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication dont elle est proche. Selon L’Obs et Laurent Mauduit, sa nomination a été préparée par un influent réseau composé de David Kessler (ancien conseiller médias et culture auprès de François Hollande et responsable de la filiale cinéma de Orange), Xavier Couture (ex-TF1 et Canal+ et ancien conseiller chargé des relations avec les acteurs de l’audiovisuel auprès de Stéphane Richard) et par « le lobbyiste » Denis Pingaud, conseil de Mathieu Gallet [président de France Info ndlr]. Selon plusieurs médias, elle aurait également reçu le soutien d’Anne Hommel, ancienne conseillère de Dominique Strauss-Kahn, ancienne secrétaire de Jean-Christophe Cambadélis et ancienne consultante d’Euro RSCG. Laurent Mauduit ajoute que Sylvie Pierre-Brossolette, membre du CSA, a elle aussi milité, discrètement car « soumise à une obligation d’impartialité », pour sa candidature.
(…) D’après Laurent Mauduit, Delphine Ernotte a été nommée grâce à la coalition des votes d’Olivier Schrameck, [ancien directeur du cabinet de Lionel Jospin ndlr], Sylvie Pierre-Brossolette, Nathalie Sonnac et Nicolas Curien — ces deux derniers, entrés récemment au CSA, étant « redevables de leur nomination » à Olivier Schrameck, selon Laurent Mauduit.
Les rédactions de France 2 et France 3 dénoncent le 21 avril 2015 la procédure« opaque et anti-démocratique » mise en place par le CSA pour choisir le nouveau président de la télévision publique.
Philippe Bilger dénonce également une nomination « dans un climat de connivence et de clientélisme aux antipodes de la transparence que l’audiovisuel aurait exigée ».
Ainsi tout se tient, les gros médias ont été verrouillés tout comme une Justice politique a été créée de toute pièce, les uns s’appuyant sur les autres pour lyncher les candidats qui barrent le passage d’Emmanuel Macron vers la présidence de la République.
Marine Le Pen avait déjà dénoncé le service public sur C8, le 12 mars. Elle avait accusé la dirigeante de France Télévisions de s’acharner contre elle pour favoriser son ami Macron: «Le service public de l’information de madame Ernotte roule pour monsieur Macron. Ils sont très copains. Ils se tapent dans le dos. Ils se tutoient. Ils s’embrassent».
Quelques jours plus tôt, Florian Philippot avait interpellé sur Twitter Mathieu Gallet, PDG de Radio France, après que France Info ait félicité François Hollande et Bernard Cazeneuve pour leurs actions et propos défavorables à Marine Le Pen.