Avec leurs deux alliés du groupe de Visegrád (République tchèque et Slovaquie), la Pologne et la Hongrie ont affiché le même refus catégorique d’accueillir les envahisseurs qui déferlent depuis plusieurs années en Europe. Mais le rapprochement ne s’arrête pas là : lors d’une rencontre en septembre 2016, Viktor Orbán, Premier ministre hongrois, et Jaroslaw Kaczynski, président du parti conservateur au pouvoir en Pologne, plaidaient ensemble pour une grande « contre-révolution culturelle » en Europe. Au programme : un renforcement du statut des États-nations au sein de l’Union, et un rejet des valeurs frelatées et mortifères de l’Union européenne de « tolérance » au profit du triptyque porteur d’espérance : respect de la nation, des traditions, et des racines chrétiennes.
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LE POPULISME A LA BARRE : ALLIANCES NOUVELLES EN EUROPE DE L’EST (VIDÉO)
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Présidentielle : au-delà de l’élection
«
Il n’est pas facile […], pour un peuple, de se donner un chef. Après bien des soubresauts, l’ancienne France avait fini par penser que c’était à la fois dangereux et illusoire
», jugeait Pierre Boutang dans La Nation française, le 24 octobre 1962, à l’occasion du référendum qui, quelques jours plus tard, allait instaurer l’élection du président de la République au suffrage universel. Combien ces propos, écrits il y a plus d’un demi-siècle, sonnent, aujourd’hui, avec une actualité redoublée, alors que, pour la plupart, des nains politiques se disputent les suffrages des Français. Ceux qui sont donnés possiblement vainqueurs en fin de course, Fillon ou Macron, ne feront-ils pas qu’étaler une impuissance volontaire une fois arrivés à la tête du semble-État ? Leur vocation assumée, et de surcroît en anglais pour Macron – la langue de ses maîtres –, n’est que celle de vassaux de l’oligarchie mondiale, via la soumission de la politique française à Bruxelles et à Berlin. Triste perspective !Macron est assurément celui qui a le mieux compris le secret que Barnier feignait de révéler en février 2002 dans Libération. Ouvrant son propos en demandant : «
Est-il utile de tromper le peuple ?
», il répondait aussitôt : «La question posée sans ambages par Frédéric II à Condorcet résonne comme un écho d’Ancien Régime […]. Et pourtant, à l’heure où candidates et candidats à la présidence préparent calicots, arguments et ripostes, il est une sorte de secret dans le débat politique français. Un secret qu'[…] il me semble d’intérêt général de livrer aux citoyens pour aider leur jugement.
» Lequel ? Que «la plupart des décisions que les candidats vont s’engager à prendre avec la confiance du peuple ne relèvent plus d’eux seuls
». Et d’ajouter alors, avec un contentement non feint : «Voilà qui réduit singulièrement, j’en suis conscient, la capacité des candidats à multiplier effets d’annonce et coups de mentons.
»Un cynisme discret
Michel Barnier ne faisait alors rien d’autre que de nous inciter à dépolitiser l’enjeu de la présidentielle. Telle était, déjà, la rupture, la vraie, à laquelle il invitait les Français, non sans un cynisme discret puisque cette volonté de déclasser l’enjeu présidentiel de l’ordre de la raison politique, afin que les choix majeurs – ceux-là seuls qui intéressent l’élection présidentielle – ne puissent plus faire l’objet d’un débat, tel était en fait le véritable grand secret, que Michel Barnier, en despote éclairé, et oligarque européen, ne jugeait pas encore utile de livrer aux Français. Dissimulait même sous l’aveu de son vrai-faux secret. Ce cynisme, la classe politique le paya comme on sait : le peuple se vengea en qualifiant, vainement, Jean-Marie Le Pen pour le second tour. Quinze ans plus tard, en 2017, le discours politique se réduit, du moins chez les candidats de l’oligarchie, à craindre l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen. La fille, après le père. Mais en jouant sur la peur et, surtout, en refusant de donner aux Français une perspective nationale, Macron incarne de façon paradigmatique, si on peut dire, le renoncement de la France à exister.
EHPAD des soixante-huitards
Son refus de donner un programme précis ne vise pas à respecter l’esprit des institutions, selon lequel il appartient non pas au président mais bien au Premier ministre et à son gouvernement, soutenu par la majorité parlementaire, de déterminer et de conduire la politique de la nation. Non, Macron a simplement avalisé, mieux, intériorisé, la disparition même de la France comme être politique, sa relative jeunesse – il a trente-neuf ans – permettant de faire passer ce renoncement pour l’avenir lui-même. Pourtant, à voir ses principaux soutiens affichés, on est en droit de se demander si, au contraire, l’avenir n’est pas du côté des patriotes plutôt que de celui des morts-vivants d’une idéologie mondialiste de plus en plus vigoureusement rejetée par les Français : de Pierre Bergé à Jacques Attali, d’Alain Minc à Daniel Cohn-Bendit, son comité de soutien, c’est l’EHPAD des soixante-huitards, rejoint par un François Bayrou que ses palinodies incessantes ont vieilli précocement. Tel est le véritable échec de la Ve République : avoir plaqué, pour répondre au vœu profond des Français, le rêve d’une monarchie républicaine sur une classe politique qui ne l’a utilisée que pour mieux trahir sa mission. L’élection présidentielle au suffrage universel n’a jamais été que l’arbre cachant la forêt : le triomphe de partis politiques qui se sont eux-mêmes progressivement transmués en courroie de transmission d’une idéologie mondialiste. La réforme de 1962 ne pouvait avoir d’autre justification que de permettre de renouer le lien rompu entre le pays légal et le pays réel, c’est-à-dire de relégitimer le pays légal lui-même. Mais seule la perspective de l’élection du prince capétien, trois ans plus tard, aurait réalisé cette alchimie historique : le peuple, souverain temporaire, mais cause suprême, renouvelant son existence originelle via l’élection unique et définitive du Souverain – le vrai – au suffrage universel. Répétée, l’élection ne pouvait plus que se dégrader, ce qu’elle fait chaque fois un peu plus.
L’oligarchie, c’est la guerre civile
Le 18 mars 1964, Boutang, toujours lui, remarquait : «
Le pire serait, sous le nom de république, de risquer l’élection d’un partisan, ou d’un factieux, à la tête de l’État d’essence royale, c’est-à-dire de couronner la guerre civile.
» La guerre civile, ce n’est plus tant, aujourd’hui, le jeu des partis, désormais d’accord sur l’essentiel, à savoir l’effacement politique, culturel et ethnique du pays réel. Ils ne diffèrent plus que sur les modalités. Non, la guerre civile, c’est celle que l’oligarchie, couronnée tous les cinq ans par un souverain illusoire, l’électeur, mène désormais tous les jours contre le pays réel. C’est celle que cette même oligarchie menace ouvertement de rendre sanglante si jamais les Français se réveillaient en élisant un candidat patriote.Le peuple français est aujourd’hui appelé à trouver dans l’Europe son existence originelle, une Union européenne qui a neutralisé le jeu des partis, également soumis à une prétendue sacralité ultramontaine – Bruxelles – qui les rend étrangers aux Français. Mais le résultat n’en est que plus criant : c’est pourquoi aucune excuse bruxelloise, aucune fatalité mondialiste ne saurait prévaloir contre le fait que le politique demeure au niveau national : les Britanniques nous l’ont admirablement démontré l’année dernière.
Un état d’esprit royaliste
Toutefois, la volonté d’une nation, dans sa formation comme dans son expression, dépend aussi de conditions historiques. Le mépris, voire la haine des Français à l’encontre de la classe politico-médiatique est indéniable. Mais un événement est nécessaire : il peut surgir du terreau des renoncements et des trahisons accumulés par l’oligarchie. Pour que le peuple puisse un jour renouer avec son existence originelle, il faudra, comme le prince Jean aime à le rappeler, la réalisation de trois conditions : «
La première, que le Prince soit prêt. Je suis prêt. Les deux autres : la volonté des Français et les circonstances.
» À nous de favoriser celles-ci tout en continuant de travailler à créer un état d’esprit royaliste.François Marcilhac
Paru dans l'Action Française 2000 n° 2950 du 02 Mars 2017.
https://www.actionfrancaise.net/2017/03/01/presidentielle-dela-de-lelection/
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Le vrai programme d’Emmanuel Macron
Il faut lire le détail du programme d’Emmanuel Macron[PDF] pour prendre conscience de son inanité. Sorte de membre fantôme de celui de François Hollande en 2012, le fameux « projet » recycle les idées traditionnelles du Parti socialiste en y injectant une dose de centrisme bon teint. Bref, il s’agit plus d’un ravalement de façade que d’une vraie rénovation. Emmanuel Macron n’étant, au fond, que l’héritier de l’idée social-démocrate qui échoue depuis quinze ans sur le mur des réalités, ayant entraîné la France dans la spirale infernale de l’insécurité, du laxisme et du chômage.
Deux mesures me semblent démontrer l’escroquerie que représente le candidat, sorte de général Boulanger de forces socialistes désireuses de jouer les prolongations au pouvoir. François Hollande ne déclarait pas au hasard « Macron, c’est moi », dans Un Président ne devrait pas dire ça. En voici trois preuves :
– Pour mobiliser l’électorat (si courtisé à gauche) des « quartiers », Emmanuel Macron est prêt à laisser se développer un dumping social franco-français. Il propose que toute entreprise embauchant en CDI « un habitant issu des quartiers définis comme prioritaires par le ministère de la Ville » bénéficie d’une prime de 15.000 euros. La prime s’élèverait à 5.000 euros, dont le versement s’étalerait sur deux années, pour tout contrat en CDD. Quid d’un Français pauvre ne venant pas d’un « quartier » mais de la ruralité, grande absente de ce « projet » ? Il sera discriminé.
Non pas « positivement », mais négativement ! Une mesure antirépublicaine, qui contrevient au principe d’égalité du peuple français, au nom de l’égalitarisme forcené. Un comble. Quant à la discrimination territoriale, elle est une façon polie et hypocrite de distinguer les citoyens en fonction de leurs origines ethno-culturelles.
– Autre proposition mi-droite mi-gauche : la réforme de l’ISF. Plutôt que de le garder tel quel ou de le supprimer, Emmanuel Macron imagine une troisième voie qui témoigne de sa mauvaise appréhension des enjeux de l’économie réelle. Il compte transformer l’ISF en une super-taxe foncière. Une fausse bonne idée pour qui connaît un peu la situation du pays. En distinguant donc deux types de patrimoine, le capital productif et l’immobilier, qu’il feint de considérer comme étant improductif, l’ancien conseiller de François Hollande paralyserait durement le secteur du bâtiment et tous les autres acteurs qui lui sont liés. L’immobilier neuf deviendrait beaucoup moins attractif pour les investisseurs. Quant aux propriétaires, ils hésiteraient à mettre les biens aux normes énergétiques… De fait, des entreprises verraient leurs carnets de commandes diminuer.
– Dernier point : la culture et l’histoire. Méconnaissant la nature des relations que les civilisations entretiennent depuis que l’homme est l’homme, Emmanuel Macron veut criminaliser l’Histoire de France dont il méconnaît la culture et l’art. Disons-le tout net : cela le disqualifie purement et simplement.
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Pourrir, divertir, ahurir : de l’art de truquer une élection présidentielle, par Le Gallou
La campagne présidentielle est prise en étau : doublement prisonnière du Léviathan judiciaire et du Léviathan médiatique. Pour le système dominant, il n’y a pas d’alternance possible : ni au mondialisme, ni au libre échangisme, ni à l’immigrationnisme, ni à la rupture avec les traditions et la déconstruction.
Dans ces conditions, les élections ne sont qu’un simulacre : un simulacre que les oligarchies financières, médiatiques et judiciaires ont choisi de scénariser et de feuillotonniser. En évacuant autant que faire se peut tout débat de fond. Avec une méthode simple : Pourrir, divertir, ahurir.
Pourrir :
Les médias mettent systématiquement en « Une » des affaires à deux balles, à condition qu’elles concernent François Fillon ou Marine Le Pen (pour Macron, des questions à plusieurs millions ou plusieurs… milliards d’euros n’intéressent personne). L’objectif est double : salir et pousser ainsi les électeurs à s’abstenir ou à recourir à des « votes refuges ». Cela tombe bien : les « petits » candidats – Lassalle, Dupont-Aignan, Asselineau ou Arnaud – chassent sur les terres de la France périphérique, la terra incognita du vote Macron.
Divertir :
Pour Macron, pas question de parler d’affaires (déclarations contradictoires sur son patrimoine, ISF, vente de SFR à Drahi, livraison d’Alstom aux intérêts US) mais on « peopolise ».
Mimi Marchand, spécialiste des people, a rencontré le couple Macron lors d’un dîner organisé par Niel (groupe Le Monde) et sa compagne Delphine Arnault (LVMH, Les Echos, Le Parisien). Et elle a pris en charge leur « story telling » : le jeune premier et sa « cougar » font la « Une » des magazines. Maillot Hawaï, polo et boxer short sur Paris Match. En attendant Gala et les conseils minceur de Brigitte Macron. C’est beau, c’est émouvant et… cela évite de parler de choses sérieuses.
Ahurir et faire frémir :
Comme trois précautions valent mieux qu’une, les médias complètent le dispositif en promettant le chaos économique et social si Marine Le Pen était élue et appellent sans attendre à se rassembler autour du banquier Macron pour « faire barrage ».
Le rejet du Système est tel et la méfiance envers les médias si grande que le succès de leur enfant chéri n’est malgré tout pas assuré. Reste tout de même une question : que pourraient faire de différent Marine Le Pen ou François Fillon sans remettre en cause le pouvoir judiciaire et le pouvoir médiatique qui sont sortis de leur lit ?
Comment rétablir la séparation des pouvoirs ? Montesquieu, reviens !
Comment rétablir la liberté d’expression et retrouver le pluralisme dans les médias ?
On aimerait en entendre davantage, faute de quoi le vote présidentiel risquerait de ne pas changer grand-chose…
Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia
Texte repris de Polémia
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Terrorisme / Au tour de la Russie - Journal du mardi 4 avril 2017
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Stoppons Macron #18 avec Pierre Jovanovic
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Marine Le Pen sillonne la Bretagne (30-31 mars 2017) | Marine 2017
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Le grand retour de l’UMPS
Emmanuel Macron, en tournée électorale en PACA, a donc rendu visite au président LR de la région, Christian Estrosi (voir en page 4 l’article de Camille Galic). Ce n’était pas prévu dans l’agenda de l’ex-ministre de Hollande. Mais Macron a tenu à rencontrer Estrosi pour, officiellement, une action réparatrice, si ce n’est expiatrice, à son égard : il avait été hué à un meeting de Fillon que soutient le président de région, enfin… à ce moment car, alors que l’ancien Premier ministre était au 36e dessous, il avait demandé qu’il abandonne sa candidature. D’où les huées des fillonistes purs et durs, qui n’ont pas supporté ce crime de lèse-Fillon.
Macron se sentant une âme de justicier a volé au secours du filloniste à éclipses. Bien entendu, en campagne électorale, tout est électoral ! Il s’agissait, pour le premier marcheur d’En marche, de peaufiner son image de rassembleur « et de droite et de gauche », de candidat qui ne supporte pas que l’on s’en prenne à un autre dans ses propres meetings. Sauf, évidemment, à Marine Le Pen, qu’il traite de menteuse, lançant à ses troupes un belliqueux : « Combattez-la ! Combattez-là ! »
Quant à Estrosi, il feint de ne voir dans la visite d’Emmanuel Macron, scellée par une poignée de mains chaleureuse devant les photographes, qu’un geste de « courtoisie républicaine » auquel il ne faudrait pas donner une quelconque signification politique, car il soutient toujours François Fillon, au moins jusqu’à ce qu’il ne le soutienne plus… Il se moque du monde, bien entendu, tout comme son hôte ! Car ce n’est pas de courtoisie qu’il est question, mais de front républicain. Macron a salué le président de la région Paca en ces termes : « Il a été un rempart contre le Front national ! » Voilà ce qui les a unis hier et les rassemblera demain. En Paca comme dans ce qui s’appelle maintenant les Hauts-de-France, les régionales furent le laboratoire du front républicain en vue des présidentielles.
Fillon n’a condamné ni Estrosi ni Bertrand pour avoir mendié les voix de la gauche et de l’extrême gauche afin de priver les nationaux d’une présidence de région. Il n’a pas davantage désavoué le même Estrosi pour sa mano en la mano avec Macron, il a même dit lui-même qu’il ne refuserait pas de le rencontrer. Et pour cause, ils seront alliés bientôt !
Car les Fillon, Macron, Mélenchon, Hamon et quelques autres s’opposent maintenant, mais s’uniront tous au second tour pour « barrer la route » à Marine Le Pen, comme leurs prédécesseurs le firent contre son père en 2002. Pour tous ceux-là, il n’est pas de « dédiabolisation » qui tienne, ils se moquent aussi du soutien de Français de plus en plus nombreux, qui voient en Marine Le Pen celle qui porte le salut du pays.
Ce front républicain qui ressuscite prépare la « recomposition » politique et gouvernementale qu’annonce Macron, tandis qu’à droite, on s’y prépare aussi en déplorant qu’en 2002, après avoir été élu par les voix de gauche, Chirac n’ait pas ouvert son gouvernement à ses leaders. L’UMP a eu beau changer de nom pour éviter que l’on puisse parler d’« UMPS », qu’importe le mot, c’est la réalité qui compte et celle-là, à la faveur de la supercherie Macron, est plus forte aujourd’hui qu’hier.
Guy Rouvrais
Article paru dans Présent daté du 4 avril 2017
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Le poids du vote musulman dans la campagne présidentielle : une clef du second tour ?
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
L’islam est aujourd’hui la seconde religion en France. Ceux qui s’en réclament représentent environ 10 % de la population, mais seulement 5 % du corps électoral français. Une « minorité significative » comme le nomment des grands instituts, tel l’IFOP. Son directeur du département opinion publique, Jérôme Fourquet, a été interrogé par la rédaction d’Atlantico.Traditionnellement, le vote musulman est de gauche
Le vote au premier tour des élections présidentielles, qui est plutôt un vote d’adhésion, est révélateur. Ainsi, entre les scrutins de 2002, 2007 et 2012, l’IFOP partageait le vote de confession musulmane entre 49 et 58 % pour le PS et ses alliés, et entre 10 et 21 % pour l’extrême gauche. Soit environ, 80% de votes à gauche en incluant les Verts. Historiquement, la gauche ne se présente t elle pas comme défenseur des prétendues victimes de discriminations et chantre d’un multiculturalisme salvateur ?
Dans certaines situations, le vote musulman peut être un vote de barrage davantage qu’un vote de conviction
Des études de l’IFOP suite aux élections municipales de 2014 montrent la capacité des arabo musulmans à effectuer un vote « barrage ». A Perpignan, le deuxième tour a vu cet électorat voter pour le candidat UMP, face au candidat Front National arrivé en tête au premier tour. Rappelons qu’en 2012, les musulmans s’étaient beaucoup mobilisés et qu’environ 90 % d’entre eux avaient voté pour François Hollande. Un « nettoyage au Kärcher » du candidat Sarkozy qui aurait apporté les 900 000 voix décisives pour la victoire.
Selon Jérôme Fourquet, le vote musulman pourrait peser aussi, en 2017 contre Marine Le Pen
Chez les musulmans, « La gauche a perdu beaucoup de terrain, mais elle reste malgré tout l’idéologie dominante (…) La perspective d’une accession au pouvoir du FN peut agir comme un puissant stimulant pour mobiliser au second tour un électorat musulman plus abstentionniste que la moyenne au premier tour ».
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T. de la Tocnaye : « Pour la baisse de la fiscalité des TPE/PME et des ETI » #05 I Marine 2017