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élections - Page 408

  • Politique et éco n°113 : Primaire des Républicains, programmes FN /LR, la vie d’un maire rural

  • Autriche : que la gauche ne se réjouisse pas trop vite...

    Dans Présent, Olivier Bault rappelle que 

    8750-20161207.jpg"la fonction présidentielle autrichienne n’a que des prérogatives limitées et pour les élections qui comptent le plus, les législatives prévues pour 2018, le FPÖ du candidat perdant Norbert Hofer reste donné largement en tête dans les sondages. Ce qui pourrait d’ailleurs causer en 2018 une crise des institutions autrichiennes puisque le vainqueur de l’élection d’hier a promis pendant sa campagne qu’il ne nommerait pas le chef du FPÖ Heinz-Christian Strache au poste de chancelier même si c’est à ce parti que les Autrichiens choisissent de donner la majorité. Comme on le voit, la conception de la démocratie de la gauche libertaire européiste est la même à Vienne qu’à Paris et Bruxelles.

    La victoire de l’écolo Alexander Van der Bellen a aussi eu un coût :il lui a fallu renoncer le temps d’une campagne à sa culture permissive et immigrationniste pour promettre la tolérance zéro en matière de délinquance et d’immigration. Ce n’est donc plus uniquement la coalition des sociaux-démocrates et du centre-droit, écrasée au premier tour des présidentielles, qui a fait volte-face en Autriche sur ces sujets, puisque l’extrême gauche verte est obligée de faire de même. En ce sens, et dans ce domaine, le FPÖ a déjà en partie gagné puisque c’est tout de même déjà un peu sa politique qui est appliquée par l’Autriche. Van der Bellen a toutefois maintenu sa ligne en faveur d’un fédéralisme européen et du « mariage gay » face au conservateur chrétien Norbert Hofer. [...]"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Valls ne nous fera pas oublier qu’il a été Premier ministre de Hollande !

    La gauche cherche à faire du neuf avec du vieux.

    C’est fait. Manuel Valls sera candidat à l’élection primaire de la gauche. En dépit de sa stature d’ancien ministre de l’Intérieur et de Premier ministre, Manuel Valls n’aura pas partie gagnée d’avance. Au contraire, serait-on tenté de dire… Peu aimée des militants et des sympathisants socialistes, la « ligne Valls » est l’héritière directe des expériences menées par la deuxième gauche européenne en Angleterre avec Tony Blair, en Allemagne avec Gerhard Schröder ou, plus récemment, en Italie avec Matteo Renzi, balayé par son référendum constitutionnel qui a été rejeté par une large majorité des votants.

    Déjà candidat à l’élection primaire de la gauche de 2011, Manuel Valls n’avait alors recueilli que 5,63 % des suffrages. Avant-dernier du scrutin, il avait simplement réussi à devancer l’ectoplasmique propriétaire de La Dépêche du Midi, Jean-Michel Baylet. Avec 17,19 %, Arnaud Montebourg, lui aussi candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2017, terminait troisième. Un précédent qui devrait donner matière à réflexion à Manuel Valls dans les jours à venir. Profondément divisés par cinq années chaotiques, les socialistes fourbissent leurs armes et sont nombreux à espérer une défaite de Manuel Valls.

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  • Le moujik de droite et le boyard de gauche, par Gabrielle Cluzel

    Venant de terminer le livre La guerre à droite aura bien lieu, de Guillaume Bernard, je ne saurais trop en recommander la lecture. Clair, étayé, bien articulé, il offre une cohérence d’ensemble, un concept général pour résumer un sentiment confus que nous partagions tous sans parvenir à l’exprimer : n’est-ce pas le propre des essais réussis ? L’idée est donc que nous arrivons à la fin d’un cycle – vieux de deux siècles – celui du mouvement « sinistrogyre », caractérisé par des idées et des forces politiques novatrices arrivant par la gauche. Il serait désormais remplacé – retour de balancier – par un mouvement dextrogyre rigoureusement inverse : « C’est désormais à droite, explique Guillaume Bernard, que viennent l’innovation idéologique et la pression politique. »

    « La pression politique », peut-être, mais pas la pression psychologique. Qui ne sent pas encore du tout sa fin de règne. L’homme de droite est toujours animé par le complexe du moujik face au boyard de gauche : non, s’il vous plaît, pas sur la tête ! Comme l’enfant du placard, il voudrait tellement que son bourreau l’aime.

    Monde-et-Vie-Trump-251x350.jpgUn intellectuel réactionnaire bon teint, répétant entre haut et bas à qui veut l’entendre que l’ostracisme médiatique dont il fait l’objet vaut légion d’honneur, citation et quartier de noblesse courra pourtant ventre à terre parler de son dernier livre au moindre organe de presse de gauche qui lui entrouvrira ses colonnes, et en fera, tout fier, grande publicité sur les réseaux sociaux : quelle victoire, quel gage de notoriété, de réussite sociale ! Quand il ne retwittera jamais, ô grand jamais, telle interview accordée avec inquiétude, en se rongeant les ongles, en se retournant dans son lit pendant de longues nuits d’insomnie – a-t-il bien fait d’accepter ? Ne va-t-il pas se griller ? se démonétiser ? se diaboliser ? – à une publication de ce qu’on appelle si affectueusement la « fachosphère ».

    Et tant pis si ladite « fachosphère » est infiniment plus prescriptrice, pour vendre un livre, que le canard de gauche en soins palliatifs, alimenté par subventions d’État en intraveineuse, et dont les abonnés tiendraient dans une cabine téléphonique si cet objet existait encore. Tant pis si Donald Trump a claironné qu’il avait gagné grâce à la presse alternative et aux réseaux sociaux, sans l’aide des médias mainstream. On veut bien sincèrement croire ce brave Donald, mais on se glorifie d’avoir obtenu une aumône, souvent longtemps quémandée, par les médias ayant pignon sur rue. Et si par hasard, ceux-ci, au milieu d’un océan de commentaires désagréables, vous concèdent une infime qualité, c’est le Graal, la queue de mickey, le tiercé dans l’ordre : vous n’avez de cesse de le répéter à qui veut l’entendre, sans vous demander plus avant si au fond, trouver (petite) grâce, de quelque façon que ce soit, aux yeux d’un sale type, n’est pas plutôt inquiétant. Les coups de knout ne s’oublient jamais et laissent des cicatrices indélébiles.

    Et si, en plus d’être de droite, vous êtes catholique, le syndrome est décuplé, car évidemment vous avez pris jadis de ce simple fait, double-ration de knout.Pauvre moujik. Qui va, en plus, cacher ses vieilles hardes honteuses sous des beaux atours de charité : c’est tellement altruiste de porter la parole évangélique à gauche. C’est par pur amour du prochain qu’on leur fait des risettes, qu’on tente de les apprivoiser, qu’on fait montre de grande ouverture d’esprit, puisqu’on les félicite, qu’on leur tresse des couronnes de lauriers, qu’on chante Alléluia, qu’on fait donner des Te Deum, sitôt qu’un homme politique de gauche, qu’un chanteur de gauche, qu’un penseur de gauche, un journaliste de gauche, émet ce qui ressemble à une parole de bon sens.

    Mais cette charité est hémiplégique. Qu’un politique de l’autre côté de l’échiquier politique, du FN par exemple, prononce la même vérité, on lui fera le coup du mépris. Vous ne voudriez pas que l’on se tire une balle dans le pied, quand même, en ayant l’air d’être un tout petit peu d’accord avec Baba Yaga, le Yéti, le monstre du Loch Ness ?

    Une jeune journaliste de mes connaissances travaillant pour un site « alternatif » – dit de la réacosphère par ses amis, de la fachosphère par ses ennemis – avait lu avec intérêt une recension cinématographique profonde et spirituelle sur le blog de tel prêtre diocésain. Elle le contacte : pouvait-elle l’interroger une minute au sujet de ce film ? Les lecteurs de son site – beaucoup de jeunes n’ayant guère été catéchisés – en tireraient sûrement grand profit. Blanc au téléphone. Gêne palpable. Pour CE site ? Non, vraiment, il ne préférait pas. La jeune journaliste, légèrement excédée, raccrocha, non sans recommander à ce prêtre – au demeurant fort sympathique – de la rappeler le jour où il se souviendrait que ces lecteurs peu fréquentables étaient aussi dotés d’une âme. Aurait-il refusé de la même façon s’il avait été contacté – pure science-fiction – par L’ Humanité ?

    Le mouvement dextrogyre est peut-être amorcé, mais les gueux, les intouchables, les dhimmis, sont toujours du même côté. Et en cela le paysage politique reste sinistre.

    Gabrielle Cluzel

    Article repris du numéro 932 du magazine Monde & Vie consacré à Donald Trump ou la colère des peuples

  • Marine Le Pen salue la victoire du Non au référendum italien

    La claque que les électeurs ont donné au gouvernent actuel italien et à son chef de file, Matteo Renzi, est en train de déchaîner de fortes réactions en Europe.

    Marine Le Pen a été la première à se féliciter de cette victoire du Non, motion de défiance envers Renzi mais aussi l’UE.

    Les Italiens ont désavoué l'UE et Renzi. Il faut écouter cette soif de liberté des nations et de protection !MLP

    Nigel Farage, le meneur du Brexit, a exprimé lui-aussi son contentement pour ce Nonqu’il interprète comme un rejet de l’Euro plutôt que d’une réforme constitutionnelle :

    Hope the exit polls in Italy are right. This vote looks to me to be more about the Euro than constitutional change.

    Ce scrutin italien sur une question institutionnelle est perçu comme intimement lié aux préoccupations que suscite le futur de l’Union Européenne : déjà on commence à parler d’un Italexit.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-salue-la-victoire-du-non-au-referendum-italien/65712/

  • Les compères

    Une déception et une satisfaction. La déception la défaite au second tour de la présidentielle autrichienne de Norbert Hoffer, candidat du FPÖ, face à Alexander van der Bellen, l’écolo-européiste soutenu par tous les lobbies antinationaux. « L’appel d’une rescapée (Gertrude) de la Shoah à barrer la route à l’extrême droite  (a connu) un large succès » et  a été entendu s’est félicité Le Figaro et plus largement François Hollande, des caciques bruxellois comme le président du Conseil Donald Tusk et celui du Parlement européen Martin Schulz. Dans ce climat délirant  de (re)diabolisation, et malgré une participation plus élevée que lors du précédent scrutin qui avait été invalidé (74,1 % hier, contre 72,6 %en mai),  celle-ci a profité surtout à van der Bellen. «Avec 53,3 % des voix selon les projections de la télévision publique, il devrait surpasser son adversaire d’environ 300 000 bulletins, contre à peine 31 000 en mai. ».

    Les patriotes autrichiens se sont donc beaucoup moins bien mobilisés,  endormis peut-être par des sondages prédisant une victoire de Norbert  Hoffer, lassés par cette élection à rallonge pour  un poste de président qui, dans la constitution  autrichienne , est une fonction essentiellement honorifique et assez peu opérative. M. Hoffer, «immensément triste que ça n’ait pas marché », et nos camarades du FPÖ, dont  le  président  Heinz-Christian Strache,  ont rappelé que l’heure de vérité sera celle des prochaines législatives de 2018, l’élection du futur chancelier qui conduira la politique du pays.  Slate.fr le notait déjà en mai dernier, « en 2018 et tous les sondages  donnent le FPÖ en tête, devant le SPÖ et l’ÖVP. Les politologues  pensent que la victoire d’Alexander Van der Bellen augmente les chances du FPÖ car les Autrichiens voudront rétablir une forme d’équilibre entre les forces politiques.»

    La satisfaction,  c’est bien sûr la très large participation et victoire du Non (60%) au référendum constitutionnel en Italie. Le chef du gouvernement, au profil assez proche d’un Emmanuel Macron, Matteo Renzi, 41 ans,  élu par ses pairs en février 2014,  est  très décrié pour sa politique  s’alignant sur les  oukases  de Bruxelles. Il  a avoué  qu’il avait sous-estimé son impopularité. La personnalisation de ce scrutin lui a coûté très cher,  mais c’est plus généralement le Parti démocrate (centre-gauche)  au pouvoir, nous l’avions noté en septembre, qui est aujourd’hui rejeté par les Italiens en ce qu’il s’est avéré incapable d’améliorer  la situation sociale et économique,  sans même parler des nouveaux périls engendrés par les flux migratoires.

    M.  Renzi avait déclaré qu’en cas de vote négatif il remettrait sa démission. Celle-ci aura pour effet de déclencher des élections législatives au printemps ou formations de droites, populistes, nationales, de Forza Italia, au  Mouvement 5 Etoiles (M5S) en passant par nos amis de la Ligue du Nord et une  myriade d’autres partis, qui ont fait campagne pour le Non, entendent bien consolider leurs positions.

    Si Matteo Renzi est une des références de François Fillon, comme celui-ci en a fait l’aveu à David Pujadas lors de son passage au Journal télévisé de France 2,   le 28 novembre, les scrutins de  ce dimanche entrent bien évidemment en résonance avec la période électorale dans laquelle nous entrons en France. Beaucoup  d’observateurs ont souligné que si une majorité des habitants des campagnes, des  jeunes, 75% des ouvriers ont voté hier pour le candidat du FPÖ, cela n’a pas suffit à sa victoire.  Il faudra, rappelle Bruno Gollnisch  que les patriotes français  se montrent convaincants, envoient aussi des signaux réconfortants  aux classes moyennes, au monde de l’entreprise,  aux commerçants-artisans, aux retraités…et électrisent, mobilisent  les  millions d’abstentionnistes qui peuvent faire la différence.  Comptons sur Marine pour dévoiler dans les semaines à venir  toutes les facettes de son programme. A contrario, et Patrick Buisson y voit une des faiblesses de la candidature  Fillon,  le manque d’assise  populaire du champion de la droite est  patent. Il relève  ainsi que les électeurs des  villes populaires n’ont pas du tout, ou très peu, participé aux primaires qui ont donné la victoire à M Fillon.

    Dans Présent, Guy Rouvrais  a publié au lendemain du débat de second tour qui a opposé MM.   Juppé et Fillon un article excellent Le débat des compères,  qui a parfaitement résumé en quoi  ces hérauts de la droite courbe, malgré les postures   viriles de M. Fillon, étaient interchangeables et surtout en quoi ces pseudo républicains étaient des leurres, notamment pour les défenseurs de la famille et des valeurs traditionnelles. Avec son aimable autorisation, nous le reproduisons in extenso:

    « Alain Juppé a affirmé, il y a peu de temps, à propos de ses relations avec François Fillon qu’ils étaient des amis de longue date qui ne se sont jamais véritablement disputés. On en a eu confirmation lors de la campagne du premier tour où ils n’ont bataillé l’un contre l’autre qu’à fleurets mouchetés et comme la mort dans l’âme. Il faut donc saluer l’effort qu’ils ont dû accomplir jeudi soir pour trouver des terrains de mésentente. Certes, il y en a eu quelques-uns, mais ce sont ceux de boutiquiers. 35 heures, 37, 39, 48 ? Payées combien ? Pour les salariés du privé et les fonctionnaires ? Faut-il en supprimer 600 000, 500 000, 250 000 et comment ? Et les policiers ? Redéployer les effectifs ou en recruter ? On attendait des visionnaires et on a eu des experts-comptables ! L’électeur de la droite et du centre est prié de déterminer à quel endroit mettre le curseur afin de choisir entre ces deux vieux compagnons pour aller voter dimanche».

    « Mais sur l’essentiel, hélas, ils sont d’accord ! Sur la loi naturelle, qui touche aux fondements de notre civilisation, ils s’entendent pour entériner ce qui la bafoue. Ils sont déterminés à conserver le  mariage pour tous  après avoir voté contre, comme la droite libérale l’a toujours fait, acceptant, sans barguigner, les lois socialistes qu’elle avait combattues : l’abrogation de la peine de mort, le Pacs et maintenant le  mariage  gay. C’est cette abdication que Juppé et Fillon appellent rupture  et cette continuité qu’ils nomment  alternance. L’un, certes, ne veut que l’adoption simple pour les couples  de même sexe, l’autre l’accepte plénière, la belle affaire ! Ils ont protesté avec véhémence de leur volonté de pas toucher si peu que ce soit, au prétendu  droit à l’avortement ».

    « Pour l’un, Juppé, il s’agit d’un droit  fondamental, pour l’autre, Fillon, c’est un droit  essentiel. Cherchez la différence dans votre dictionnaire des synonymes… Le député de Paris a tenu à dissiper un affreux soupçon, développé par son compère, à savoir qu’il pourrait être hostile à l’avortement. Il l’a rassuré : certes, il y est opposé dans le tabernacle de sa conscience, mais qu’on ne s’alarme point, cela ne peut avoir aucune incidence sur sa gouvernance, l’homme public qui est pour ignorant l’homme privé qui est contre

    « On notera, pour l’anecdote, qu’ils sont tous les deux des anciens combattants de mai 68, avec mention spéciale pour Juppé qui a avoué avoir manifesté à la fois avec les gauchistes et les gaullistes : sous l’étudiant on voyait déjà poindre la graine de politicien qui ne met pas tous ses œufs dans le même panier. On oubliait : ils sont résolus tous les deux à combattre  les extrémismes . On se demande pourquoi ce pluriel, puisqu’il n’a jamais été question de Nathalie Arnaud de Lutte ouvrière ni de Philippe Poutou du Nouveau parti anticapitaliste mais seulement du Front National, abusivement jugé extrémiste, en se demandant qui sera le plus efficace pour battre Marine Le Pen. Nous sommes d’accord avec eux : quel que soit le vainqueur dimanche, il n’aura qu’un adversaire sérieux en 2017, c’est la présidente du Front National.»

    http://gollnisch.com/2016/12/05/les-comperes/

  • Fillon, le dernier pion du système

    Fillon ouvre un boulevard inespéré à gauche, tout en créant une division dans le camp national et patriote. Nous voyons déjà qu’il n’est là que pour essayer de nuire à Marine Le Pen, au lieu de lui proposer une alliance, qui serait logique… s’il était sincère.

    Il faut une clarification politique, en France. D’un côté, les libéraux-mondialistes LRPS et leurs satellites centristes et gauchistes et, de l’autre, les patriotes, attachés à l’identité et à la souveraineté nationales, au rétablissement démocratique, qui vont des identitaires comme Marion Maréchal aux nationaux-libéraux de type Philippe de Villiers en passant par les gaullistes sociaux. Marine Le Pen représente toutes ces sensibilités, totalement complémentaires.

    Mais le système est résilient et a donc pondu un « nouveau » pion, qui balance des mots-clés en pâture aux moutons qui se jettent dans la gueule du loup sans se poser de questions.

    Car ce monsieur Fillon, nouveau héros de la « droite dure », a soutenu il y a quelques semaines la folle libérale-mondialiste russophobe Clinton, contre Trump, durant la campagne présidentielle américaine. Quand Marine Le Pen et tout le FN furent les seuls à défendre, justement, Trump. Certains osent parler de « gauchisation » ? Du FN ?

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  • "Le Canard enchaîné" s'est intéressé à la très lucrative entreprise de conseil de François Fillon (dont il ne parle jamais)

    2F Conseil : deux F, comme les initiales de François Fillon bien sûr. Le nouveau candidat de la droite pour 2017, si prompt à célébrer les vertus de l'entrepreneuriat, n'est guère expansif sur les activités de la société qu'il a créée en juin 2012, dans la foulée de la défaite de l'UMP à la présidentielle. 
    Et pourtant, comme l'explique "Le Canard enchaîné" qui a eu accès à ses comptes, l'entreprise est un modèle de réussite : plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires entre 2012 et 2015. D'autant qu'elle ne recense qu'un seul salarié... en la personne de François Fillon, qui s'est versé 624.000 euros de salaire net en 3 ans et demi. Presque 18.000 euros de salaire mensuel qui s'ajoutaient à son traitement de député (5.357 euros net). 
    La loi interdit à un parlementaire de travailler en tant que consultant, sauf s'il exerçait l'activité avant le début de son mandat. Précision importante, puisque François Fillon a déposé les statuts de 2F Conseil 10 jours avant son élection dans la 2e circonscription de Paris. 
    L'équipe de François Fillon refuse de citer le nom des clients de l'entreprise. "L'essentiel de l'activité de 2F Conseil est constitué des conférences données par François Fillon", répond-elle au "Canard". Des conférences (dont une au Kazakhstan en 2013) auxquelles s'ajoutent "quelques analyses de conjoncture et des notes portant sur l'état des relations internationales". Le candidat nie en revanche avoir été rémunéré pour une conférence en 2013 en Russie et une autre en Iran en 2016... Pays avec lesquels il prône un rapprochement.