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élections - Page 410

  • Cette discorde au FN a le grand mérite de clarifier bien des choses

    Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy évoque la discorde au sein du FN. Extrait :

    "[...] Toujours est-il que l’opposition entre le FN « canal historique », représenté par Marion Maréchal, et le « néo-FN », représenté par Florian Philippot, est à son comble. Le second veut tout axer sur l’économie (avec un programme, hélas, très à gauche) et la défense de la souveraineté française. Le premier est bien plus attaché aux libertés économiques et veut également défendre l’identité de la France.

    Marine Le Pen pourrait parfaitement jouer les deux partitions – « marcher sur les deux jambes de l’identité et de la souveraineté », comme disait joliment un cadre du parti. Au lieu de quoi, refusant depuis des mois, semble-t-il, de débattre avec ses principaux lieutenants de la stratégie de la campagne, elle a laissé s’envenimer une querelle potentiellement mortelle pour le FN.

    Sa nièce, se trouvant seule en mesure de résister à la sorte d’OPA de M. Philippot sur l’appareil du parti – et sur les investitures aux législatives –, paraît prendre son autonomie.

    En la déclarant « seule et isolée au sein du FN », Florian Philippot a réveillé une « bronca » qui couvait. D’autant que Marion ne faisait que rappeler la doctrine officielle du FN sur l’avortement.

    Sa tante a déclaré – avant de tenter, trop tard, de le faire effacer d’internet – qu’elle n’avait défendu cette position que par concession tactique pour prendre le contrôle du parti. Si c’est le cas, ce n’est pas très rassurant sur le crédit que l’on peut apporter à ses promesses actuelles. En tout cas, Marine Le Pen a tout intérêt à parler vite, et en chef. Sans quoi, le FN risque fort d’exploser prochainement. Et elle a tout intérêt à donner davantage de poids à Marion Maréchal qui « colle » beaucoup mieux à l’électorat et à l’évolution de la société française que son rival. Sans quoi le FN risque fort de ne pas être au deuxième tour..."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Parlons d’avenir

    Et un de plus : le très sectaire Vincent Peillon a confirmé cette fin de semaine son entrée en lice dans la primaire de la gauche au moment ou la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann annonçait elle son retrait. Cette candidature Peillon est la dernière manœuvre en date du tandem François Hollande-Jean-Christophe Cambadélis pour savonner la planche de Manuel Valls. Si personne ne croit sérieusement en sa capacité de remporter la présidentielle, voire d’être présent au second tour, il s’agit aussi (surtout) de le marginaliser encore plus lorsque l’heure de la recomposition du PS aura sonné après la défaite annoncée en 2017… Un Valls déjà concurrencé sur le terrain du social-libéralisme par Emmanuel Macron. L’ex de la banque Rothschild et ancien ministre de l’économie, fustigé comme un candidat hors-sol, un «hologramme» a dit M.  Bayrou, a réussi samedi sa démonstration de force. 15000 fans avaient fait le déplacement porte de Versailles pour l’entendre exposer son livre-programme sur un mode extatique…

    Invité ce matin de RTL, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a assuré qu’«Emmanuel Macron peut bousculer le jeu pour ceux qui sont aujourd’hui en tête, tant Marine Le Pen que François Fillon». Il apparaît surtout que l’envolée de Macron (nous verrons si elle se confirme dans les semaines à venir), est plus susceptible de tailler des croupières à M. Fillon qu’à la candidature de Marine. La présidente du FN a d’ailleurs opportunément rappelé hier, également sur le plateau de RTL,  les similitudes entre les programmes des deux hommes.

    Question existentielle pour le Système et ses candidats des différentes écuries, le déclassement des Français, notamment des classes moyennes,  cette paupérisation accélérée de catégories populaires, conduit-elle mécaniquement au vote Le Pen et FN? Interrogé dans Le Monde, l’écrivain Edouard Louis, sensation médiatique lors de la sortie de son roman, Histoire de la violence, dans lequel il décrivait son viol par un jeune ressortissant marocain,  a eu droit au questionnement rituel. «Blanc, trentenaire masculin, peu diplômé : tel est l’électorat dominant qui a porté le populiste Donald Trump à la Maison Blanche. Quelle réflexion cela vous inspire-t-il quant à notre propre pays?»  M. Louis, issu d’un milieu très modeste, y a été de son analyse : «  Trump, le Brexit, le FN, tout ça est le produit d’un même phénomène : l’exclusion. Une grande partie de ceux que j’ai côtoyés dans mon enfance vote aujourd’hui pour le FN, et quand ils le font, ils disent : c’est parce que Le Pen est la seule à parler de nous. Le vote pour Trump et le FN est comme une tentative désespérée pour exister dans le regard des autres. Si la politique ne se transforme pas, si les exclus se sentent encore plus exclus parce que personne ne parle d’eux, si une large partie de la littérature continue à s’intéresser seulement à la bourgeoisie blanche, ce phénomène s’amplifiera.»

    Si la littérature est dans cette optique très marginale pour expliquer ledit phénomène, ce sont les politiques menées depuis des décennies, sous mainmise idéologique de l’euromondialisme, qui sont les causes de cette tiers-mondisation de notre pays, dans tous les domaines. À l’aune des enjeux déterminants pour l’avenir de notre pays, Marine a eu raison  de rappeler sur RTL la nécessaire unité d’un camp national et patriotique rassemblé autour de la défense des mêmes fondamentaux : souveraineté, libertés et identités nationales.

    Questionnée sur les positions divergentes exprimées sur l’IVG par Florian et Marion, la candidate à la présidentielle a noté qu’«Il y a des millions de patriotes français qui attendent et qui ne nous pardonneront pas de tomber dans ce genre de chicayas»; «en 2012, j’ai évoqué ce sujet (la dénonciation des avortements de confort, NDLR) comme une forme de concession en réalité à ceux qui avaient fait le choix de Bruno Gollnisch. Aujourd’hui, ce débat est tranché, je n’ai plus de concession à faire».

    La position de Bruno Gollnisch, son attachement aux valeurs helléno-chrétiennes de notre civilisation, à la promotion d’une politique d’accueil de la vie, et plus largement en faveur des familles et de la natalité françaises est en effet notoire. Mais cette question n’est pas entièrement subordonnée à des considérations morales, philosophiques ou religieuses.

    Le FN a souvent noté qu’aux 220000 IVG pratiquées chaque année en France, correspondent un nombre équivalent d’immigrés s’installant en France, au titre notamment du regroupement familial. Une véritable prime au phénomène de substitution de population  sur de larges portions de notre territoire, qui alimente d’autant l’exclusion des Français. La (très) relative bonne santé démographique de notre pays ne tient principalement qu’à cette immigration massive de populations peu malthusiennes dans leur comportement…

    Nous savons aussi, et de nombreuses  études le montrent, qu’il n’y a pas toujours de corrélation exacte entre des politiques restrictives en matière d’IVG et une natalité dynamique. À ce sujet des pays aux législations très différentes sur l’avortement, se trouvent parfois dans des situations  démographiques  semblablement préoccupantes. C’est le cas notamment de l’Italie, de l’Espagne, de la Pologne, de l’Allemagne, de la Hongrie…

    Il n’y a pas pour autant de fatalité à cette peste blanche, cet hiver démographique des Européens, analysé et pronostiqué par Pierre Chaunu il y a déjà quarante ans. Et c’est là ou un Front National au pouvoir peut inverser ce processus mortifère en prenant des mesures concrètes. Oui, il est possible de faire reculer le recours à l’IVG, sans pour autant l’interdire, comme a su le faire la Croatie. Oui, il est possible de prendre des mesures incitatives à la natalité autochtone, comme l’ont fait avec des résultats encourageants la Russie de Vladimir Poutine ou tout dernièrement la Hongrie de Viktor Orban, grâce aux aides financières et matérielles conséquentes apportées aux familles, aux allègements fiscaux importants dès le premier enfant et proportionnels suivant le nombre de naissances dans un couple.

    Comptons sur Marine Le Pen pour proposer dans son projet présidentiel, qui sera rendu public en février, des mesures fortes en faveur de la pérennité du peuple français, des familles françaises, cellules de base de la société, attaquées en tant que telles dans ses fondements par les adversaires des États nations enracinés. Ce n’est pas un des moindres enjeux des années décisives à venir.

    http://gollnisch.com/2016/12/12/parlons-davenir/

  • Macron et Le Pen : deux visions pour la France de demain

    Tous deux sont porteurs d’une vision qui prend en compte les nouveaux paradigmes.

    Emmanuel Macron est un objet politique non identifié pour la plupart des experts médiocres qui hantent les plateaux de télévision. Pourtant, sa proposition est parfaitement lisible. Il est le candidat assumant le « progressisme », le multiculturalisme, la mondialisation heureuse du village global et la construction européenne. Attention, je ne dis pas que ses adversaires n’appliqueront pas ce programme. Eux aussi le feront, de Fillon à la gauche en passant par Mélenchon, dont le programme prévoit une fiscalité punitive pour financer l’assistanat et l’immigration massive, mais ils s’amenderont publiquement, expurgeant leurs discours des éléments de langage les plus désapprouvés par l’opinion publique. Emmanuel Macron fait le choix inverse, espérant que l’optimisme actif qu’il porte en étendard pourra convaincre une majorité. Un angle osé mais intéressant dans sa position.

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  • La campagne d’Hillary Clinton a été la plus chère de l’histoire américaine

    Une somme colossale, pour un échec cuisant. La campagne présidentielle de la candidate démocrate Hillary Clinton a coûté la somme record de 1,2 milliard de dollars, rapporte le New York Post, relayé par RTL, soit le double de celle de Donald Trump, qui a dépensé 600 millions pour arriver jusqu’à la victoire.

    Ce chiffre impressionnant, qui additionne toutes les dépenses du camp démocrate dans cette course à la Maison Blanche, en fait la campagne électorale la plus coûteuse de l’histoire politique des Etats-Unis.

    Seuls 839.000 dollars restants 

    Le New York Post précise que la campagne Clinton a dépensé 131,8 millions de dollars (près de 124 millions d’euros), pendant les dernières semaines avant l’élection, se retrouvant avec 839.000 dollars restants entre les mains, au 28 novembre. Le magnat de l’immobilier, lui, a dépensé 94.5 millions de dollars entre les 20 octobre et 28 novembre, pour terminer avec 7,6 millions restants.

    Fait historique dans une campagne américaine: le milliardaire a investi 66 millions de dollars issus de ses deniers personnels dans cette campagne.

    Source

    http://www.contre-info.com/la-campagne-dhillary-clinton-a-ete-la-plus-chere-de-lhistoire-americaine

     

  • Le Parti de la France présentera une centaine de candidats aux élections législatives

    6a00d83451619c69e201b7c8bb3bec970b-800wi.jpgLe bureau politique du Parti de la France réuni samedi 10 décembre sous la présidence de Carl Lang a officialisé la décision de présenter une centaine de candidats du PdF aux élections législatives de juin 2017. L’investiture des 65 premiers candidats a été validée à cette occasion :

    "La campagne législative du Parti de la France se fera au nom du peuple français sur les principes et valeurs de la droite nationale, populaire et sociale, de la droite de l’identité française, de la droite des traditions nationales et de nos valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, de la droite des libertés économiques de promotion du travail aux Français, de défense de nos entreprises et du patriotisme économique et social. En réaffirmant les droits historiques et politiques du peuple français à rester lui-même et à disposer le lui-même, le Parti de la France engage sa campagne de résistance nationale et européenne à la colonisation migratoire et à l’islamisation. Le Parti de la France appelle à la coopération, au rassemblement et à l’engagement pour ces élections législatives de toutes les forces nationales et patriotiques."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vote FN chez des Français d’origine immigrée : faut-il s’en étonner ?

    Dans une émission de France Info, le 29 novembre 2016, Aziz Senni, un entrepreneur, répond à Philippe Caubère, un comédien exaspéré par le vote FN : « On n’a jamais analysé le vote FN dans les quartiers. Y a pas un Blanc ! Comment vous expliquez que, dans certains quartiers, ça monte à 15-18 % ? Donc, c’est pas que des fachos. C’est des gens qui sont aussi énervés. Énervés contre le système. » Le comédien venait de déclarer que les électeurs FN sont « des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ».

    Quel mépris pour le vote populaire ! Que dirait-il des intellectuels qui ont quelque sympathie pour ce parti ? Les accuserait-il de crétinisme ? On a tout à fait le droit de rejeter les orientations du Front national : encore faut-il les combattre par des arguments et non par des anathèmes ou des insultes. Cherchons donc, le plus objectivement possible, les causes de ce vote dans des quartiers où les Français d’origine immigrée sont majoritaires.

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  • FILLON, UNE CHANCE À SAISIR POUR LE FRONT NATIONAL

    Point de vue intéressant sur l'élection présidentielle à venir

    Je suis un gars qui vapote, et le seul contact que j’ai dans la semaine avec les médias mainstrean, c’est lorsque je vais acheter ma fiole de liquide au bureau de tabac du coin.
    C’est donc là que j’ai pu me rendre compte du delirium tremens qui a saisi notre grand ministère de la propagande républicaine (l’ensemble de la presse subventionnée, c’est-à-dire :toute la presse française, à l’exception de journaux nationalistes comme Rivarol) : si on les écoute, François Fillon est un vrai mec de droite, avec les épaulettes, la cravate bleue et la raie à droite. Catholique, de surcroît, voir même « réactionnaire »….

    Cela m’a rappelé l’époque où je fumais des blondes et où cette même meute de fonctionnaires (ça en est, en fin de compte…) nous présentait Nicolas Sirconcis comme un dur à cuir, la terreur même des banlieues, et le partisan farouche d’une immigration choisie. Cette grande farce « hongroise » d’un ministère de l’identité nationale eut ensuite l’épilogue attendu ; Carla et Mickey se marièrent à Euro Disney, fiston premier s’en alla étudier le talmud avec l’héritière Darty, et fiston second se met depuis au garde à vous dès qu’il croise un drapeau américain.

    Ce qui se passe avec Fillon aujourd’hui relève de la même arnaque : avec une extrême droite très forte dans le pays, il s’agit pour la Droite d’enfiler le temps d’une campagne ses thèmes et son verbe, tandis que la Gauche, complice, jouera les vierges effarouchées. Ils se disent que si eux font semblant d’y croire, peut-être que par ricochet les français y croiront… et l’on se retrouvera avec rien de moins qu’un « libéral » de plus au pouvoir…
    Et le libéralisme, mes amis fafounets, c’est une idéologie complète.

    Il n’y a pas d’une part un libéralisme économique qui serait de Droite (libre circulation des biens et des personnes, concurrence libre et parfaite, dumping social par l’immigration…) et un libéralisme sociétale qui serait de Gauche (émancipation de la femme, mariage pour tous, multiculturalisme joyeux…) ; ce sont les deux faces d’une même pièce mondialiste : l’objectif, in fine, est la réalisation très républicaine de l’homme nouveau, l’homo-économicus déraciné, débarrassé de son passif ignominieux de catholique, qui n’est rien de moins qu’une entrave au « progrès ». C’est la réalisation de l’idéologie des Lumières par les forces républicaines. Gauche ou Droite, la matrice dissolvante reste intacte : on reste dans l’union européenne, le grand remplacement est poursuivi, et on inscrit la Saint Mohammed dans le calendrier.
    Les seuls points de divergences Gauche/Droite fondamentaux demeurent, si j’ai bien suivi les débats, le niveau d’augmentation de la TVA (Un point ? Deux ? On s’en branle ?) et le nombre de suppressions de postes dans la fonction publique (100 000 ? 500 000 ?) On vous laisse le choix. Ça s’appelle la démocratie. Une Grande Politique de civilisation, avec de telles alternatives, est en marche, n’est-ce pas ?

    Mais je suis pourtant plus optimiste aujourd’hui qu’hier sur les chances réelles du Front National. La baudruche François me semble plus aisée à dézinguer que le Nicolas de l’époque. Un peu de pédagogie, de rappels à la mémoire des Français du bon parcours de collabo européiste et immigrationiste de l’élu des médias,-patron un temps de Kouchner et de Frédéric Mitterrand-, et il y a de fortes chances que notre bon gros gâteau plein de beurre gonflé par l’euphorie des primaires, se transforme rapidement en crêpe. 
    Ou bien les français sont masochistes.

    Cocus en 2007 par la mère maquerelle des Républicains, ils repartiraient en 2017 au bras de sa petite suceuse soumise et complice ? Le procédé me semble un brin grossier et rébarbatif…

    Le français serait alors plus con qu’une truite ; parce que cette dernière, lorsqu’elle s’est faite prendre une fois par un leurre, se laisse rarement y reprendre une seconde fois… et je ne vous parle même pas d’une truite sauvage, d’une fario, mais juste de cette sous espèce d’élevage, la truite arc-en-ciel, avec sa robe bleu, blanc et rouge…

    Claude Marion

    http://suavelos.eu/fillon-une-chance-a-saisir-pour-le-front-national

  • La victoire de Trump et du populisme : une transition vers la révolution identitaire

    Donald Trump a été élu 45ème président des Etats-Unis le 9 novembre 2016. C’est une excellente nouvelle et j’avais soutenu ce candidat dès juin 2015 lors de sa déclaration de candidature.

    En mai 2016, soit des mois avant sa désignation officielle comme candidat du Parti Républicain, j’écrivais sur ce blog un article intitulé “Donald Trump, le réveil de l’Amérique et la guerre contre l’ennemu musulman” dans lequel on peut lire (voir ici) :

    Hillary Clinton ne sera pas élue, cette question est déjà tranchée. D’ores et déjà, n’écoutez plus rien de ce que diront les organes de désinformation français sur le sujet.

    Je donnais aussi un aperçu d’une ère dominée par la présidence Trump :

    Cela n’est qu’un avant-goût de la révolution idéologique et géopolitique qui s’annonce aux USA. Cette révolution suppose la purge des socialistes, des néo-conservateurs et la neutralisation des réseaux musulmans, notamment saoudiens et Frères Musulmans. Bref, d’un retour des USA à leurs fondements.

    Cette “réorganisation” va nécessiter un “réalignement” des membres de l’Otan les plus engagés dans la collaboration avec les musulmans. Soit ce réalignement se fera de gré, soit il se fera de force. Le pays le plus actif aux côtés des musulmans est, à ce stade, la France en raison du soutien militaire et diplomatique qu’elle apporte à l’Arabie Saoudite moyennant contrats d’armement. Il ne fait aucun doute que les médias d’état comme le personnel politique français – achetés par les puissances du Golfe – vont donc redoubler d’efforts pour diaboliser Donald Trump.

    Et j’ajoutais :

    Les relations entre la France pré-musulmane et les USA vont redevenir “normales”, c’est-à-dire mauvaises. Les socialo-communistes hexagonaux, les post-gaullistes et leurs protégés afro-musulmans vont naturellement se retrouver dans une même haine d’une Amérique revenue de ses errements pro-musulmans de l’ère Bush-Obama.

    Ces deux anticipations se sont avérées exactes. Il n’est que de voir la réaction du président français, François Hollande, à l’annonce de la victoire du candidat républicain pour mesurer l’ampleur de la rupture stratégique à laquelle nous assistons.

    C’est la fin de l’alliance entre les néo-conservateurs US et l’islamisme, alliance dont la France était un des pivots.

    Les raisons de l’hostilité de la nomenklatura européenne

    L’oligarchie ouest-européenne ne peut se résoudre à l’effondrement du grand projet socialiste occidental qu’elle défendait aux côtés du non-moins socialiste Barack Obama. Ce projet devait faire des USA le centre d’une vaste zone de libre-échange administrée par des entités supranationales manipulées par les grandes banques et des structures dites de “gouvernance” d’inspiration dirigiste.

    Donald Trump a clairement fait savoir qu’il n’entendait pas mettre les intérêts des USA à la remorque d’un système occidental intégré, même si les États-Unis devaient y rester prédominants. L’Amérique sous sa direction est prête à la guerre commerciale, y compris avec des alliés stratégiques comme le Japon. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi le premier ministre de ce pays se précipite à New-York dès jeudi 17 novembre pour établir une feuille de route avec le futur président (voir ici).

    Donald Trump est un homme d’affaires et c’est ainsi qu’il voit les relations internationales. Cette vision utilitariste et transactionnelle rompt avec la vision de la diplomatie des politiciens pour qui les choses fonctionnent d’abord en termes “protocolaires” et aristocratiques. Le fait qu’il assume cette vision terrorise encore plus ceux qui étaient habitués à voir dans les USA une puissance faisant preuve de courtoisie dans ses échanges, à l’instar du ministre de la Défense allemand (voir ici).

    Trump se voit à la tête des USA comme à la tête de son entreprise : il ne se sent lié, fondamentalement, à aucun autre état et perçoit les alliances comme de simples instruments de circonstance devant être réévaluées à la lumière de ce qu’elles apportent en termes réels aux États-Unis. En somme, rien n’est acquis d’avance et c’est cette “imprévisibilité” qu’a dénoncé François Hollande, parlant “d’incertitude”.

    L’administration Trump n’est pas plus bienveillante à l’égard du Canada que du Mexique, du Japon que de l’Europe ou de la Chine. Ce que le nouveau président n’a eu de cesse de marteler est simple : “Je veux ramener des emplois”. Sa priorité absolue est l’économie productive, la réindustrialisation des USA, le rapatriement de capitaux incité par des baisses d’impôts massives.

    Bref, “l’isolationnisme” de Donald Trump est d’abord la volonté de passer à un nationalisme économique entrant en collision avec les autres grands acteurs économiques mondiaux.

    Inutile de dire que ce rapatriement de capitaux, associé à la fuite de ceux se trouvant en Europe, va faire s’envoler le dollar et engendrer, par contre-coup, l’implosion des dettes souveraines contractées par les pays émergents, toutes libellées en USD.

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