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élections - Page 425

  • La recomposition du spectre politique se fera au-delà des partis et sur la base du clivage doctrinal

    Guillaume Bernard, maître de conférences à l’ICES (Institut Catholique d’Études Supérieures) a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir à l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage, La guerre à droite aura bien lieu (DDB, octobre 2016). Extraits :

    "Vous affirmez que le débat politique s’est déplacé à droite. La gauche continue pourtant encore d’imposer ses idées (Mariage pour tous, antiracisme, vivre-ensemble, etc.). Cela n’est-il pas contradictoire ?

    Ce que vous décrivez est le résultat de deux choses. D’une part, la force d’inertie du « système » : il existe une profonde distorsion entre les élites politiques et intellectuelles d’un côté et le peuple de l’autre. Les hommes de droite ont abandonné le terrain de la culture et l’instruction pendant des décennies. La reconquête du terrain intellectuel est donc lent ; cela n’a rien d’étonnant.

    D’autre part, la formation du spectre politique par sédimentation : pendant deux siècles, depuis la Révolution française, les idées nouvelles sont apparues par la gauche et ont repoussé sur la droite celles qui étaient apparues auparavant. Le résultat de ce mouvement sinistrogyre est que la droite est composite : elle a été en partie colonisée intellectuellement par la gauche. Il y a, en son sein, des idées anciennement de gauche même si elles sont classées électoralement à droite. Il existe une droite ontologiquement de droite (c’est la droite classique) et une droite classée à droite mais idéologiquement de gauche (c’est la droite moderne).

    Ce que je décris, c’est l’arrêt brutal de l’expansion des idées de gauche avec la chute du mur de Berlin et le changement de contexte (passage de l’affrontement Est-Ouest à une mondialisation incontrôlée). Désormais, l’innovation intellectuelle et la progression électorale viennent par la droite du spectre politique. C’est un processus sur le long ou du moins le moyen terme que j’ai proposé d’appeler le « mouvement dextrogyre ». Cela se traduit par un phénomène encore hybride : il n’y a pas que des idées ou des partis entièrement et uniquement classiques qui progressent. Mais, la philosophie classique retrouve voix de cité : elle se redéploie à nouveau. Le « dextrisme », c’est donc à la fois la droitisation de l’électorat et le glissement (désormais de droite vers la gauche) des idéologies sur le spectre politique. Le « mouvement dextrogyre », ce n’est pas un durcissement dans la modernité, c’est un retour en force des idées classiques. Toute une partie de la droite retrouve ses racines idéologiques.

    Or, sans qu’elle en soit forcément consciente, une grande partie de l’opinion publique est instinctivement classique : quand les Français veulent rester culturellement ce qu’ils sont, quand ils voient dans l’Europe une civilisation et rejettent la bureaucratie de l’UE, quand ils approuvent les crèches de Noël dans l’espace public, quand ils défendent la famille traditionnelle, etc., ils font de la philosophe classique sans même le savoir. La modernité a eu beau chercher à rendre tout artificiel (contractualisme social, positivisme juridique), elle n’a pas réussi à détruire l’ordre naturel des choses (elle ne peut que l’obscurcir) et à le déraciner entièrement du cœur et de l’esprit des hommes.

    Quels sont les camps qui au sein de la droite ne pourront qu’inévitablement se faire la guerre ?

    C’est au sein du camp classé à droite que passe la ligne de fracture entre les pensées classique et moderne. La première est de nouveau à l’offensive, tandis que la seconde est désormais sur la défensive. Voilà pourquoi il y aura la guerre. La droite classique est susceptible de retrouver son espace politique tandis que la droite moderne est en train de glisser vers le centre et d’envisager une alliance avec la gauche modérée(c’est la « grande coalition »). L’avenir d’une partie de la droite (la droite moderne), c’est de redevenir la gauche. Ce qui perturbe la compréhension de ce phénomène, c’est que la ligne de fracture ne passe pas entre les organisations partisanes mais en leur sein. Il y a, dans des proportions différentes, des partisans des deux philosophies dans tous les partis de droite, depuis le centre jusqu’au FN compris.

    La « guerre à droite », c’est donc, bien entendu, l’affrontement électoral entre les partis. Mais cette guerre là est quelque peu superficielle. La « vraie » guerre à droite est encore souterraine même si elle se révèle de plus en plus ouvertement : les distorsions au sein des partis apparaissent de plus en plus clairement (même si chacun d’eux cherche à maintenir en leur sein diverses tendances pour essayer de capter différentes strates électorales), la production intellectuelle qui se vend en librairie est clairement de droite (Villiers, Zemmour, Buisson et… moi, si vous permettez cette immodestie).

    La « vraie » guerre à droite, c’est l’affrontement idéologique entre les classiques et les modernes ou, si vous préférez, entre les réalistes d’un côté et les idéalistes ou utopistes de l’autre. Cette guerre va opposer la peuple de droite, la droite d’en bas, aux partis qui ont, eux, intérêt, au statu quo. Si elle est gagnée par la base, elle conduira à la recomposition du spectre politique de telle manière que le clivage entre partis recoupe les divergences doctrinales.

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    Michel Janva

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  • Election américaine : la bulle Clinton commence à se dégonfler

    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : A quelques jours de l’élection américaine, la candidate démocrate Hillary Clinton est donnée gagnante par la plupart des sondages. Néanmoins, en recourant à une méthode plus qualitative, une équipe de l’université de Caroline du Sud — la USC Dornsife — aboutit au résultat inverse : c’est Donald Trump qui l’emporterait nettement en termes de voix.

    Quoi qu’il en soit, plusieurs faits récents mettent du plomb dans l’aile de la candidature de l’ancienne « première dame ». Le candidat républicain avait reproché à son adversaire d’avoir été avantagée lors d’un débat avec Bernie Sanders. Elle aurait reçu à l’avance des questions posées par les journalistes. WikiLeaks, peut‑être aidé en sous‑main par les services russes, a confirmé ces accusations en dévoilant certains courriels. Donna Brazile, présidente intérimaire du parti démocrate et commentatrice sur CNN, déclare notamment dans un de ces courriels qu’elle obtient de temps en temps « les questions à l’avance », ce qui lui permet ensuite de les faire parvenir à Hillary Clinton. Elle a démissionné de la chaîne à la suite de ces révélations.

    Vendredi dernier, le chef du FBI a déclaré avoir trouvé de nouveaux messages dans le cadre de l’affaire de la messagerie d’Hillary Clinton. Le FBI avait ouvert une enquête concernant l’utilisation illégale d’un serveur privé par Hillary Clinton entre 2009 et 2013 lorsqu’elle était à la tête de la diplomatie américaine. Des messages découverts récemment relancent la question de savoir si des informations confidentielles ont alors été divulguées : le FBI a donc rouvert l’enquête. Hillary Clinton a reconnu sa faute professionnelle, mais assure que le dossier est vide. Donal Trump évoque, quant à lui une « crise constitutionnelle » en cas d’élection de la candidate démocrate.

    http://fr.novopress.info/

  • Il est à peu près impossible de débattre du programme du FN comme du coran

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 vérités :

    6a00d83451619c69e201b7c8ab081e970b-800wi.jpg"[...] La crise des migrants, les questions européennes, le traité de libre-échange avec le Canada, le chômage... Tout cela n’est envisagé qu’en fonction du score du FN que cela pourrait provoquer. Et tout semble d’ailleurs fait pour faire monter le FN – à rebours des déclarations larmoyantes ou belliqueuses sur la république en danger. 

    Des décennies de gabegie gouvernementale ont amené la France au bord du précipice. Aux plans social, sécuri- taire, identitaire, économique, la situation est en tout point catastrophique. Là se trouve la première raison du vote FN. Pourtant, les dirigeants du PS continuent à imaginer que le clientélisme électoral et l’ouverture des frontières vont tout régler. Quant aux dirigeants LR, ils ne semblent pas disposés à rompre avec le socialisme, trop préoccupés de ce que les médias pourraient dire d’eux. On entend même le favori des sondages nous bercer d’un lénifiant refrain sur l’« identité heureuse », plagiant le gourou social-démocrate Alain Minc qui parlait naguère de « mondialisation heureuse ». Or, ce que tous les Français constatent, c’est que, loin des utopies, la situation se dégrade gravement.

    La deuxième raison du vote FN tient, de toute évidence, au manque de confiance envers les « élites » – qui, non seulement ont échoué, mais, en outre, ne cessent de nous matraquer avec une propagande sans rapport avec la réalité. Or, là aussi, tout est fait pour ancrer, plus profondément encore dans l’esprit des Français, que les médias et les politiciens mentent, refusent de voir la vérité en face, et pratiquent une forme de propagande. À cet égard, la mâle déclaration du directeur du « Monde », Jérôme Fénoglio, signalant que son quotidien, prétendument objectif, refuserait systématiquement toute tribune d’un cadre du FN, semble faite tout exprès pour faire monter l’exaspération des électeurs. Le même numéro du « Monde » contenait un long dossier pour montrer que le FN n’avait pas changé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le « Monde » n’a pas changé non plus. Ce quotidien reste ce qu’il est depuis longtemps : un organe de propagande de gauche.

    Je ne parle pas ici du sempiternel « front républicain », auquel Nicolas Sarkozy semble s’être, une nouvelle fois, rallié – ce qui risque de compliquer sa campagne, puisque, jusqu’à présent, toute sa communication consistait à dire que lui seul était en mesure de séduire les électeurs du FN et de les ramener dans le « giron républicain ». À nouveau, nous constatons la contradiction: le FN doit bien être un parti républicain, puisqu’il participe à toutes les élections ; pourtant, il persiste à être présenté comme non républicain.

    Pourquoi donc le traiter différemment des autres ? Ne serait-il pas possible de dire : je suis d’accord avec tel point de son programme, pas avec tel autre... On pourrait alors nouer des alliances ponctuelles et s’opposer sur les points de désaccord. Mais tout se passe comme si personne ne pouvait débattre du programme du FN. Si je puis me permettre cette provocation, cela m’évoque le coran qui, lui non plus, ne semble pas pouvoir être débattu en France. Il semble impossible de dire : ceci me semble inacceptable, cela ne me pose aucun problème, et ce dernier point mériterait clarification. Dans un pays où l’on débat de tout, y compris des sujets les plus futiles, il est donc à peu près impossible de débattre du programme du FN comme du coran !

    À vrai dire, la liberté de débat est sévèrement encadrée (pas de liberté pour les ennemis de la liberté, comme on disait en 1793 !). Et même la liberté de vote est sous tutelle. Tout récemment, Christophe Habbas, grand maître du Grand Orient, obédience maçonnique très liée à la gauche, déclarait : « À quoi bon le suffrage universel, si c’est pour voter extrême droite? » Je serais tenté de lui répondre : à quoi bon vanter le suffrage universel si vous récusez les votes qui ne vous plaisent pas !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/11/il-est-%C3%A0-peu-pr%C3%A8s-impossible-de-d%C3%A9battre-du-programme-du-fn-comme-du-coran.html

  • Très primaires

    « La vie des morts est de survivre dans l’esprit des vivants disait Cicéron »: dans un billet publié en 2012 consacré à la Toussaint, Bruno Gollnisch le notait, « en honorant nos morts (…) nous nous relions à eux, qu’ils fussent riches ou pauvres, glorieux ou humbles ». « Maurice Barrès avait bien compris le lien charnel qui existe entre la terre et les morts. C’est que la terre de France n’est pas seulement la propriété des personnes qui y vivent aujourd’hui, et dont on ne sait trop s’il faut les qualifier d’habitants ou de nationaux. Elle appartient aussi au milliard d’êtres humains qui, depuis l’aube des temps historiques y ont vécu, travaillé, souffert, aimé, et qui, si souvent, ont donné leur vie pour elle. » « Disons-le tout net » affirmait encore le député frontiste, « un peuple qui n’honore pas ses morts n’a plus d’avenir. D’autres viendront, qui progressivement prendront la place des amnésiques, et ne coloniseront pas que ses cimetières. Car tout se tient. » Cette manière de voir, de sentir, de ressentir est partagée par tous ceux qui se reconnaissent dans ce qu’il est convenu d’appeler  « la droite des valeurs« .

    Droite des valeurs à laquelle appartient Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD) et candidat atypique à la primaire de LR, auquel sa petite formation est rattachée.  Pour ses détracteurs, M. Poisson ne serait pas un républicain exemplaire. C’est un (nouveau) signe qui ne trompe pas disent-ils, si  Nicolas Sarkozy affirmait dernièrement qu’il voterait François Hollande en cas de duel au second tour de la présidentielle  l’opposant à Marine Le Pen, M. Poisson lui, sur l’antenne de RTL ce  lundi 31 octobre, a affirmé qu’il lui était « impossible » de voter pour (M. Hollande). « Un président de la République sortant qui divulgue des secrets d’Etat dans un livre (Un président ne devrait pas dire ça, NDLR)   publié dans le cadre d’entretiens avec des journalistes (Fabrice Lhomme et Gérard Davet, NDLR). »

    « Je suis le seul des candidats à la primaire à avoir dit pourquoi je ne partageais pas le projet politique du Front National a-t-il précisé. Je suis opposé à la préférence nationale, je suis opposé à la peine de mort, je n’ai pas la vision qu’a le Front National de la laïcité, je ne partage pas sa vision ni de l‘Europe ni de l’euro et je n’aime pas l’orientation prise par ce parti politique en ce qui concerne l’éducation et sa réforme. Partant de là, je ne vois pas comment je pourrais soutenir la candidate du FN ».

    « J’ai redit aussi pourquoi je ne pense pas que le Front National soit en mesure de gouverner pacifiquement », a poursuivi le député des Yvelines qui dans ce contexte… s’abstiendrait? « Dans l’état actuel des choses, probablement. Maintenant, ça dépendra de la manière dont (Marine) peut faire évoluer son projet elle aussi ». « Le redressement de la France implique de tels changements et de telles ruptures que si jamais Mme Le Pen changeait d’avis sur les choses que j’ai dites tout à l’heure, alors pourquoi pas. » 

    Bref si le FN abandonne une large partie de son programme, M. Poisson pourrait voter pour sa présidente... Mais celui du chouchou des médias et favori des  primaires  lui pose également  un sérieux problème. Et il n’hésite pas à le dire, affirmant qu‘il pourrait voter Le Pen si elle était en duel face à Juppé, s’attirant les foudres des instances de LR. « Plus je vois évoluer Alain Juppé, a-t-il dit, plus je me dis que le projet de société multiculturelle qui a mis la France par terre est décidément à côté de la plaque. » Dernièrement, M. Poisson, qui entretient à l’Assemblée des relations très  courtoises avec Marion Maréchal-Le Pen,  avait appelé à « briser le cordon sanitaire » entre la droite et le FN et avait déclaré « comprendre les électeurs de Robert Ménard » .

    Lundi sur Europe 1, le très suffisant Bruno Le Maire a estimé que M. Poisson devait « clarifier ses positions sur les règles de la primaire et ses relations avec le FN ». « Soit il retire ses propos, soit il se retire de la primaire ». « Je pense qu’il a tenu des propos sur le FN qui n’ont pas leur place dans une primaire de la droite et du centre », qu’il doit « clarifier sa position par rapport à ce qu’il a dit sur le FN, sur Marion Maréchal-Le Pen et le soutien éventuel au vainqueur. Ça devient urgent. » (sic).

    Mais pour bien anodines, timides diraient certains au regard de la gravité de la situation, que sont ces diverses déclarations de M. Poisson, il est cependant jugé transgressif par Marianne. Le site du magazine s’inquiétait de sa participation annoncée le 12 décembre à une réunion publique avec le maire de Béziers Robert Ménard et Philippe de Villiers…à laquelle le président du PCD a finalement renoncé. « Une participation à la petite sauterie de Ménard chapeautée par le Front National, aurait définitivement scellé son sort » indiquait Marianne.

    A dire vrai,  ce sont aussi les récents propos du président du PCD sur le « lobby sioniste » et Hillary Clinton qui ont semé la consternation chez les apparatchiks de LR, sommés notamment de réagir par la montée au créneau  d’un groupe de pression communautaire,  l’autoproclamé Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

    Dans Nice-Matin le 19 octobre, M. Poisson affirmait que « Mme Clinton est la pire des candidates démocrates et que les deux mandats d’Obama sont une catastrophe (…). La proximité de Mme Clinton avec les super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France. »

    Au micro de de la matinale de Radio France Internationale il précisait son propos:  « Le 21 mars dernier, Mme Clinton a prononcé devant l’AIPAC (l’American Israel Public Affairs, NDLR) (…), un discours qui est de mon point de vue belliqueux, qui est déséquilibrée, qui ignore à peu près la dignité du peuple palestinien et qui veut faire des Etats-Unis d’Amérique la seule puissance interlocutrice en charge de l’installation de la paix au Proche-Orient entre Israéliens et Palestiniens ».

    Le Crif avait exigé immédiatement qu’une « sanction exemplaire » soit administrée à M Poisson par  la Commission d’organisation de la primaire de la droite et du centre. Nathalie Kosciusko-Morizet qui  avait saisie la Haute Autorité de la primaire avait hurlé son désespoir: « Où va-t-on ? Je veux une clarification sur ce que sont les valeurs républicaines de la droite et du centre » (sic).

    M. Poisson a donc été contraint de se coucher sur l’antenne de la radio communautaire RCJ,  d’appeler dans le même esprit  le député binational franco-israélien Meyer Habib, d’envoyer  une lettre d’excuse et de pardon aux membres du Crif, dans laquelle il « regrette que (ses) propos aient pu (les) blesser ou causer des craintes ou des doutes dans (leur)esprit » et a rappelé sa « (condamnation), avec la dernière énergie (de) toute forme d’antisémitisme ». Une repentance qui a permis à Thierry Solère (président de la Commission d’organisation de la primaire) et qui avait « ( condamné) avec la plus grande force » sur France Info l’analyse de M. Poisson, de déclarer que  « l’incident est clos ».

    Le Crif avait estimé dans un communiqué que les propos du président du PCD sur l’AIPAC,  « au-delà de leur caractère insidieusement antisémite », « (relevaient) des thèses conspirationnistes« ! Le blogue arrêts sur images (le 22 octobre) a eu l’honnêteté  de rapporter la défense qui fut  celle de M. Poisson dans cette affaire: « Le soutien des géants de la finance américaine à Madame Clinton n’est pas une nouveauté ». « L’existence de groupes de pression sionistes à Washington non plus: il y a profusion d’informations disponibles sur cette question, des plus tendancieuses (comme par exemple celles qui sont publiées par les musulmans radicaux) aux plus factuelles  (…). Ma réponse relayait simplement ce que la presse spécialisée a écrit elle-même, en particulier à propos du discours du 16 mars 2016 de Hillary Clinton devant l’AIPAC . Et ce que les sites d’information, en France comme aux États-Unis, ont publié. »

    L’article d’arrêts sur images rappelait l’évidence en  soulignant que l’AIPAC  « se présente bien comme un lobby pro-Israël, une appellation reprise dans les médias français (Médiapart, Le Monde ou encore Le Figaro), comme américains (à l’exemple du Wall Street Journal ou de NBC News). Aucun mystère donc sur le fait que l’AIPAC soit un lobby. Idem, sur la proximité de Clinton avec les marchés financiers, la question a été largement traitée par les médias américains (suite notamment à la publication par Wikileaks des mails de son directeur de campagne). »  Avant d’ajouter que « Si le statut de lobby de l’AIPAC semble admis, impossible en revanche de trouver le terme sioniste dans les articles de grands médias américains (New York Times, Washington Post, Wall Street Journal, Fox News, NBC News) qui traitent du discours de Clinton devant l’AIPAC dont parle Poisson. Et en France ? Quasiment pas. Dans un article d’octobre 2016, le magazine Jeune Afrique qualifiait quand même l’AIPAC de lobby sioniste. Mais le terme le plus choquant de l’interview de Poisson est sans doute celui de soumission, que ne reprend pour son compte aucun média américain. »

    Choquant pour qui? Pour les amis d’Hillary Clinton, soutenue pour toutes les mauvaises raisons que nous avons détaillé  dans de récents articles, par la quasi intégralité  de la caste politico-médiatique dans notre pays?  Précisons pour notre part qu’en effet  le terme de Lobby (groupe de pression en bon français)  n’est pas  aux Etats-Unis chargé de la connotation péjorative qu’il peut avoir sous nos latitudes.  Les lobbies  ont pignon sur rue outre-Atlantique, agissent dans la sphère publique avec une assez grande transparence, interpellent directement élus et candidats.  Ce qui,  tout compte fait, a au moins le mérite d’une certaine clarté pour le citoyen qui sait alors à qui s’en tenir, pour peu certes qu’il fasse un minimum d’effort pour d’informer,  sur les allégeances et les soutiens de ceux à qui il accorde son vote et sa confiance .

    C’est le cas d’un lobby très actif, très  institutionnel comme l’AIPAC, dont Marine et le vice-président du FN  Louis Aliot avaient d’ailleurs rencontré très officiellement un représentant,  lors d’un voyage aux Etats-Unis en 2011, dans le cadre de la campagne présidentielle , en la personne  de William J. Diamond.

    Enfin, si ce n’est la soumission, du moins la très forte empathie de Mme Clinton pour la vision des relations internationales et de la politique étrangère américaine défendue par l’AIPAC peut aussi s’expliquer pour des histoires de gros sous…qui jalonnent la carrière du couple Clinton. Russia Todays’ en faisait l’écho lundi,  « Steve Plocker, plume éminente du quotidien israélien Yediot Aharonot« ,  s’inquiétait de l’impression donnée aux Américains  par la candidate démocrate  d’être l’obligée, la  débitrice  d’un lobby pro-israélien finançant très largement sa campagne.

    « Steve Plocker a pu consulter les données publiques concernant le financement de la campagne des candidats à l’élection présidentielle américaine. 1,35 milliard de dollars ont été collectés par Hillary Clinton, contre 710 millions pour Donald Trump. Les cinq plus grands donateurs d’Hillary Clinton, qui financent sa campagne à hauteur de près de 70 millions de dollars sont:  le dirigeant de fonds d’investissement Donald Sussman (20 millions de dollars), la milliardaire Mary Kathryn Pritzker (15 millions de dollars), l’israélo-américain Cheryl Saban (12,5 millions de dollars), le magnat de la finance George Soros (11,8 millions de dollars), et le fondateur des produits de régime Slim-Fast, Daniel Abraham (9,6 millions de dollars). D’autres membres éminents de la communauté juive américaine tels que le réalisateur Steven Spielberg, le créateur de mode Ralph Lauren ou encore le co-fondateur de Facebook Dustin Moskovitz ont généreusement contribué à la campagne d’Hillary Clinton. De façon plus générale, selon une étude menée par le site d’analyse de statistiques et de sondages 538, en septembre 2016, 95% des donateurs juifs avaient décidé de soutenir la candidate démocrate. »

    Encore une fois rappelons que ces donateurs là, notamment des idéologues mondialistes comme le tristement célèbre M. Soros qui sévit aussi en Europe, ne sont pas forcément, partout et toujours,  représentatifs de la communauté dont ils se réclament. Pas plus que le Crif et les habitués des médias parlant en leur nom constate Bruno Gollnisch,  ne représentent  l’avis  et les convictions de la totalité de nos compatriotes de confession et/ou d’origine juive. Et surtout qu’il est particulièrement stupide, primaire et maladroit d’expliquer implicitement  que défendre un monde multipolaire, de bonnes relations avec la Russie,  une politique équilibrée et de bon sens au Proche-orient, les souverainetés et les identités nationales, les racines helléno-chrétiennes de notre civilisation serait le début du commencement de l’antisémitisme.

    http://gollnisch.com/2016/11/02/tres-primaires/

  • Hillary Clinton menteuse et pas meilleure que François Hollande pour les secrets d'Etat

    Comme dans les jours précédant le Brexit, le camp de Donald Trump reprend espoir :

    "Les principales Bourses européennes ont ouvert en baisse mercredi, dans le sillage des clôtures en repli de Wall Street mardi (-0,7%), puis des Bourses de Tokyo (-1,76%) et de Hong Kong (-1,45%) mercredi, craignant une victoire de Donald Trump, synonyme pour eux de grandes incertitudes politique et économique (...)

    Une enquête ABC-Washington Post donne le candidat républicain pour la première fois en tête depuis le mois de mai, avec 46% des intentions de vote, contre 45% à Mme Clinton

    A part ABC, les autres enquêtes d'opinion publique donnent toujours l'avantage à la démocrate, mais leur moyenne établie par le site Real Clear Politics ne place plus Mme Clinton qu'à 2,2 points devant son adversaire (45,3% contre 43,1%) au niveau national (...)"

    Et la face sombre d'Hillary Clinton apparait de plus en plus au grand jour :

    "Le site internet Wikileaks, qui révèle chaque semaine des emails concernant Hillary Clinton, vient de dévoiler le 31 octobre qu’une collaboratrice de la chaîne CNN avait donné à Mme Clinton la liste des questions qui allaient être posées durant un débat de la primaire démocrate l’opposant à Bernie Sanders (...)

    Mais c’est surtout l’affaire de sa propre boîte email qui s’est réinvitée sur le devant de la scène. Le FBI avait classé l’affaire en début d’année, mais son directeur, James Comey, vient d’annoncer qu’il rouvrait l’enquête sur Hillary Clinton. Pour rappel, Hillary Clinton a utilisé sa boîte email personnelle alors qu’elle était Secretary of State, c’est à dire n°2 du gouvernement Obama en charge entre autres des affaires internationales (...). Or cet usage est totalement interdit, vu qu’il expose les secrets d’Etat et les opérations militaires à n’importe quel « pirate » sur internet. Hillary Clinton avait plaidé l’ignorance, et le FBI, n’ayant pas trop le choix, lui avait accordé le bénéfice du doute. Mais ses opposants avaient au passage souligné que de nombreux emails avaient été effacés du serveur avant l’enquête (...)

    Le contenu des emails pourrait avoir des conséquences, par exemple si le secret d’activités militaires a ainsi été fragilisé (chacun pense à l’assassinat de l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye alors qu’Hillary Clinton était en poste). Mais s’ajoute désormais à cela le risque d’accusations de mensonge et de parjure. Comme lors de l’affaire Monica Lewinski, frasque sexuelle de Bill Clinton alors qu’il était président, ce n’est plus l’affaire en elle-même qui est jugée, mais le mensonge (potentiel) de l’élu. Le risque pénal est donc important pour Hillary Clinton (...)"

    A l'exception de Jean-Frédéric Poisson et de Marine Le Pen, la grande majorité de la classe politique française de souhaiter la victoire d'Hillary Clinton, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé en tête. Il faut dire, qu'à l'époque de la désastreuse guerre en Libye, le premier était président de la république et le second ministre des affaires étrangères...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Populisme, vous avez-dit populisme ?

    Sommes-nous en train d’assister à une contestation généralisée des systèmes politiques, que ce soit aux Etats-Unis, ou en Europe ? La montée de forces appelées « populistes » par les tenants de ces systèmes est souvent présentée comme la « preuve » de la généralisation de ce problème, donnant alors naissance au discours sur la « menace populiste ». Ce discours peut-être agrémenté de réflexions sur le « nationalisme », comme le fit à plusieurs reprises François Hollande.

    La figure de cette menace change de pays en pays, Trump aux Etats-Unis, Viktor Orban en Hongrie, Norbert Hoffert en Autriche (qui pourrait bien être élu à l’élection présidentielle qui se tiendra dans quelques semaines à la suite de l’annulation du scrutin de ce printemps pour cause de fraude), mais aussi Beppe Grillo (le Mouvement 5 étoiles) en Italie Marine Le Pen en France, et divers mouvements aux Pays-Bas, au Danemark, en Finlande et en Suède. En apparence, la présence d’une « vague » populiste semble avérée. Mais, si ce n’était qu’une apparence ? Et surtout, si le discours sur le « populisme » n’avait pour but que de cacher les déficiences très réelles des systèmes dits « démocratiques » ?

    Trump, Sanders, et la contestation populaire aux Etats-Unis

    La candidature de Donald Trump à l’élection présidentielle a servi de catalyseur à ce discours sur le « populisme ». Car, Donald Trump ne peut être assimilé à un nouvel avatar de la longue tradition de candidats se plaçant hors du système aux Etats-Unis, et ce même si on peut trouver des précédents, qu’il s’agisse de Ross Perrot ou de George Wallace, sans même évoquer la figure de Huey P. Long dans les années 1920. Le discours de Donald Trump inquiète ; mais, celui de son adversaire, Mme Hillary Clinton apparaît comme tout aussi inquiétant. Au-delà, on a tendance à oublier que Trump n’est que le représentant sur le versant Républicain d’un mouvement bien plus général, et qui s’est incarné par la candidature de Bernie Sanders sur le versant démocrate. Cela montre que la révolte contre le système politique est bien plus vaste aux Etats Unis que le seul mouvement populaire qui existe derrière Donald Trump. Ce mouvement a pour origine l’énorme désillusion produite par la double présidence de Barack Obama, qui n’aura tenue pratiquement aucune des promesses, qu’elles soient explicites ou informulées, qui avaient été faites lors de la première élection d’Obama. Jamais les inégalités de salaires et de revenu n’ont été aussi importantes aux Etats-Unis.

    La manière dont la direction du parti Démocrate a écarté la candidature Sanders, manière qui fut à tout le moins non-démocratique et fort peu transparente, a laissé des traces durables. Même si Hillary Clinton devait l’emporter au mois de novembre, il est illusoire de croire que Trump et son mouvement disparaitrait de la scène politique. De nombreux électeurs démocrates n’arrivent d’ailleurs pas à se décider à voter pour Hillary Clinton justement en raison de ce que la convention Démocrate a révélé comme pratiques oligarchiques.

    La contestation populaire en Europe

    Mais, la situation au Etats-Unis ne peut être décalquée sur les pays européens. Le « populisme » en Europe centrale, en Hongrie, mais aussi en Autriche et désormais en Croatie, trouve une bonne part de ses racines dans la revendication de la souveraineté de ces pays. On a tendance à oublier un peu vite que les pays d’Europe centrale et orientale n’ont retrouvé leur pleine souveraineté que depuis 1990. La Croatie est de création nouvelle, et quant à l’Autriche, son histoire au XXè siècle a été dramatique. On mesure immédiatement les différences entre la situation de ces pays, les représentations collectives qui y dominent, et ce que l’on peut connaître aux Etats-Unis. La réaction des opinions publiques centrales européennes à ce qu’elles perçoivent comme des intrusions des autorités de l’Union européennes et plus spécifiquement de l’Allemagne et dans une moindre mesure) de la France, explique assez largement la force des mouvements de contestation, voire des partis au pouvoir, qui sont aujourd’hui regroupés dans la catégorie de « populistes ».

    Si l’on regarde maintenant l’Europe occidentale, on voit qu’en Italie la réaction contre la corruption et l’inefficacité de la classe politique est le terreau principal du Mouvement 5 étoiles, qu’en France c’est une réaction contre les dénis répétés de démocratie (depuis le référendum de 2005), une crise de l’Etat et une crise dramatique de légitimité d’un pouvoir aux abois qui explique la montée des forces dites « populistes ». En Allemagne, enfin, la percée de l’Alliance pour l’Allemagnes (AFD) lors des dernières élections locales est largement la traduction de la mauvaise gestion de la question des réfugiés par Mme Merkel.

    Non seulement les différentes forces de contestation, en Europe centrale comme en Europe occidentale, n’ont donc que peu de choses à voir avec la situation aux Etats-Unis, mais encore ces forces sont assez largement différentes quant à leurs racines, en Europe elle-même. Nous revenons alors à notre question initiale : la vague « populiste » ne serait-elle qu’un mythe, un mythe créé tant par des journalistes peu scrupuleux que par des dirigeants confrontés au risque de perdre le pouvoir ? Plus généralement, peut-on dire que le « populisme » n’existe pas ?

    La divergence des conditions de base de ces différents mouvements, les différences aussi dans leurs idéologies, empêche en effet radicalement toute généralisation. On est plus probablement en présence de mouvements survenant simultanément mais pour des raisons qui sont largement spécifiques dans chacun de ces pays. Pourtant, il y a un grain de vérité dans le discours sur la « vague populiste », mais ce grain de vérité porte en lui une critique radicale du système politique existant.

    Populistes ou révolutionnaires ?

    S’il y a bien quelque chose de commun dans ces différents mouvements, c’est probablement la volonté des différents peuples de retrouver ce qui fait l’essence de la souveraineté populaire, c’est à dire la capacité de décider par soi-même, mais aussi la possibilité de dégager des responsabilités précises pour les divers politiques mises en œuvre et aujourd’hui tellement contestées. Ces différents mouvements ont donc en commun un déni de démocratie, qu’il s’agisse de la domination de « Wall street » sur « main street » comme l’on dit aux Etats-Unis, du poids politique indue de l’Union européenne, ou encore de la manière dont les élites politiques traitent les votes populaires quand ils ne vont pas dans leur sens, comme on l’a vu en France après le référendum sur le projet de Constitution européenne de 2005, ou comme on le voit dans les tentatives désespérées pour imposer le traité CETA sans débat.

    Ces mouvements ont donc en commun une aspiration très profonde à la démocratie, et la compréhension – en particulier en Europe – qu’il ne peut y avoir de démocratie sans souveraineté. C’est pourquoi la revendication de la souveraineté est en train d’occuper une telle place dans les débats politiques européens. Nous vivons en effet un « moment souverainiste ».

    Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que l’on observe ce type de mouvements en Europe. Le rejet des élites était important en 1789. Les mois qui viennent trancheront la question de savoir si ces mouvements continueront d’être appelés « populistes » ou si ils deviendront de fait, de par leurs victoires, des mouvements « révolutionnaires » capables de réformer en profondeur les systèmes politiques aujourd’hui à bout de souffle.

    Source

    http://www.voxnr.com/5134/populisme-vous-avez-dit-populisme

  • Le vice et le crime au bras d’Hillary, seconde partie : le vice

    Les révélations de Julian Paul Assange ont particulièrement dérangé les puissants. Prenons par exemple le journal Slate (ardoise) dans sa version française. Fondé par des journalistes très à gauche (Jean-Marc Colombani et Eric Leser du Monde et Johan Hufnagel de Libération) et soutenu par le mondialiste Jacques Attali et la famille Rothschild, il est l’émanation d’un journal américain fondé par Microsoft du milliardaire Bill Gates et racheté par le Washington Post, dirigé actuellement par Jacob Weisberg, de l’université de Yale et qui refusa son affiliation à la secte luciférienne des Skull & Bonesau seul motif de l’absence de femmes. Que dire sur Slate sinon qu’ils ont recrutés ce qui se fait de plus haineux comme collaborateur, de Henri Tincq à Claude Askolovitch, en passant par Laurent Sagalovitsch…

    Slate a lancé de violentes attaques contre Assange, notamment par Claire Levenson, peu représentative du peuple et bien plus de ses médiats. Elle accuse Assange d’être fou et d’attaquer Clinton uniquement pour lui nuire lors de sa campagne et donc d’être affilié à Trump, et même de « reprendre des informations d’extrême droite », en fait, les confirmer… La version française n’est pas en reste et un certain Jean-Marie Pottier qui déclare que ces révélations sont sans intérêts (préférant en donner aux ragots contre Trump).

    Il y avait quatre cavaliers du crime, il y a aussi quatre cavaliers du vice… En premier lieu, le vice par l’image. Je vis un cheval doré, et son nom était Oscar et le cavalier qui le montait s’appelait Hollywood. L’industrie du cinéma soutient massivement Clinton, et ce, pour des raisons que le regretté Joseph McCarthy pourrait expliquer mieux que moi.  Il est vrai que Hollywood est un milieu ou la morale règne : drogue, pédophilie, alcoolisme,  infidélité, scandales de toutes natures, blanchiment d’argent douteux… et propagande progressiste obligatoire. Qui se ressemble s’assemble. Leonardo Wilhelm DiCaprio a été contraint de renoncer à financer la campagne de Clinton, englué qu’il est dans une affaire de blanchiment d’argent sale. Robert Anthony De Niro, grand insulteur de Trump, est camé jusqu’aux yeux et a été impliqué dans des affaires de prostitution et de harcèlement sexuel. Sans parler ceux qui sont, quand il s’agit de respirer l’honnêteté, asthmatiques. Michael  Francis Moore par exemple, qui a fait un film sur le massacre de Columbine en oubliant l’essentiel : les deux tueurs avaient développés une paranoïa née de leur éducation familiale, centrée sur la peur d’une nouvelle Shoah. Nous parlions de Jacob Weisberg  en début d’article. Il est intéressant de savoir qu’il a un frère, Joseph, passé comme lui par Yale, et qui est producteur à Hollywood avant d’avoir été… membre de la CIA ! 

    En second lieu, le vice inverti. Je vis un cheval rose, et son nom était Sodome, et le cavalier qui le montait s’appelait LGBT. Les accusations d’homosexualités contre Hillary Clinton remontent à la surface, je les connaissais depuis 20 ans. Elle a notamment été l’amante de Yoko Ono, l’égérie et épouse du chanteur John Lennon (ce qui permet de comprendre sa clémence envers son mari amateur de duo de musique de chambre pour bureau ovale, saxophone et flûte à bec). Elle est bien entendue financée par le puissant lobby gay, notamment par Mel Heifetz qui lui a donné 1 million de $. Non contente de vouloir promouvoir les déviances, Clinton veut également mettre au pas l’Eglise catholique. Les révélations d’Assange montrent ainsi que l’un de ses plus proches collaborateurs, le fameux John David Podesta, a été démarché par Sandman « Sandy » Newman pour infiltrer des gauchistes dans l’église pour la détruire de l’intérieur et y créer un « printemps catholique ». La liquidation du cardinal Raymond Leo Burke par un Bergoglio a tant besoin de l’argent américain pour boucler ses caisses en est une illustration. Newman est le fils d’Elaine Lipkin, une avocate connue pour son racisme anti-blancs. Il va de soi qu’aucun catholique digne de ce nom ne peut accorder sa voix à cette femme.

    En troisième lieu, le vice culturel. Je vis un cheval jaune, et son nom était Billboard, et le cavalier qui le montait s’appelait Show-business. La chanteuse ringarde Madonna, qui n’a plus rien fait de valable musicalement depuis 1990, a ainsi accordé un soutien pour le moins glauque à Clinton, promettant à ses électeurs une prestation de service fort appréciée par l’autre Clinton. Parmi son comité de soutien, la quasi-totalité des chanteurs ethniques. A l’exception d’Azealia Banks, afro-américaine, qui soutien Trump. Et bien sur, soutien affirmé au clan Clinton, le chanteur Robert Zimmerman, aka Bob Dylan, poulain du militant communiste Peter Seeger. Quand Dylan s’en détacha, il fut violemment attaqué par son coreligionnaire Irwin Silber, critique musical très à gauche. Il est vrai qu’à une époque où Brejnev s’était brouillé avec les habituels amis du communisme américain, Kissinger avait tenté d’embrigader Dylan dans la CIA pour une opération de déstabilisation de la jeunesse soviétique.

    En dernier lieu, le vice artificiel. Je vis un cheval  couleur fumée, il n’avait pas de nom, juste « horse », et le cavalier qui le montait s’appelait Air America. Hillary Clinton a été la complice de son mari qui, en tant que gouverneur de l’Arkansas, a été impliqué dans des affaires assez sordides (de même que son demi-frère Robert Clinton Jr, arrêté pour possession d’héroïne) avec notamment deux petits garçons découverts décapités par un train ( !!!) après avoir joué un peu trop près dans de mystérieux entrepôts gouvernementaux, six témoins de leur meurtres morts également,  de même que ceux qui avaient enquêtés d’un peu trop près sur les scandales de Bill : Danny Casoloro qui enquêtait sur ses fraudes et l’avocat Paul Wilcher qui l’assistait, son ancienne garde du corps Kathy Fergusson, son collecteur de fonds Ed Willke, l’enquêteur Jon Parbel Walker… Hillary poursuit le travail : en quelques semaines, 5 personnes ayant des informations compromettantes sur elles sont mortes.

    Le vice et le crime, bras dessus, bras dessous avec Clinton. Candidate du Nouvel Ordre Mondial, celui-là même prôné par George Herbert Bush. J’ai dis ce que j’avais à dire, du moins dans la limite de la pagination imposée, et maintenant, alea jacta est.Américains, si vous voulez tout de même voter Clinton, alors votez pour elle. A ceci près que la Russie et la Chine ne sont ni la Libye, ni la Syrie, ni l’Irak, ni l’Afghanistan, ni même l’Allemagne.  Vous savez ce que c’est un Jin ? Non, ce n’est pas une boisson ni un pantalon. Vous savez ce que c’est qu’un Typhoon ? Non, ce n’est pas un vent violent. Les deux sont des classes de sous-marins tirant des missiles nucléaires. Oui, les machins avec des champignons. Comme Hiroshima et Nagasaki ne vous concernent pas,  je vous conseille de voir le film The Day after. Pas celui de 2004 avec les glaçons, celui de 1983 avec les boules de feu. Film de politique fiction montrant les habitants de ce qui reste de Kansas-City après l’explosion de deux bombes sur la ville, plus sur les bases alentours. 99 % du casting meurt, soit dans l’explosion (les chanceux), soit des radiations… Regardez bien, ça pourrait être votre futur si l’autre cinglée décide de passer ses caprices sur le bouton rouge.  Si vous essayez de voter pour elle, vous aurez des problèmes, cela dit, c’est vous qui voyez… 

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/le-vice-et-le-crime-au-bras-dhillary-seconde-partie-le-vice/63537

  • Laurent Bouvet analyse le fiasco de François Hollande

    Avec 4% d’opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l’abîme toute la gauche française de gouvernement.

    Le constat fait par Laurent Bouvet, pour FigaroVox, est sans concessions :

    Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l’opinion qui était le sien avant qu’il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 – c’est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York – est un symbole très fort de ce qu’il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l’abîme, même s’il n’en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française.

    (…)

    François Hollande est comme un joueur de bonneteau qui a étourdi pendant des années tous ses camarades et adversaires au sein du PS mais qui une fois élu président s’est lui-même perdu dans ses tours de passe-passe. Le problème, c’est que l’enjeu n’était plus simplement le pouvoir au sein du PS mais le sort du pays. Et cela, c’est tout simplement impardonnable pour nos concitoyens.

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  • Présidentielles US : Trump, Clinton, les derniers chiffres et le poids des minorités

    Le Los Angeles Times du 27 octobre donnait en intention de vote pour les présidentielles américaines 45.3% pour Donald Trump et 44.2% pour Hillary Clinton. On peut cependant s’attendre à un grand nombre d’abstentions du fait de la campagne anti-Trump qui ne déplace pas les voix du côté de Clinton, ce qui est habituel aux Etats-Unis où le président peut être élu par une minorité d’électeurs. Les chiffres viennent donc de s’inverser en faveur de Trump. Ils avaient été la veille en faveur de Clinton dans les mêmes proportions. Cela peut devenir un jeu jusqu’au dernier jour, avec des inversions quotidiennes.

    Sociologiquement, Trump est majoritaire chez l’électorat blanc, chez les hommes tout court et dans les générations âgées. Clinton, qui tend à être majoritaire dans les jeunes générations, l’est actuellement chez les femmes et chez les minoritaires. Ces chiffres sont stables, d’où une variation qui joue sur les pourcentages. Les derniers documents livrés au public montrent la corruption chez les Clinton. Trump vient de nuancer intelligemment son projet de révision de « l’Obamacare » qui restera sans doute la grande réforme intérieure de Barack Obama.

    Le résultat électoral reposera sans doute sur le nombre des électeurs des minorités qui se déplaceront pour voter en faveur d’Hillary Clinton. En ce qui concerne les noirs, la situation est tellement tendue qu’il n’est pas certain qu’ils se déplacent pour celle qui n’a jamais rien fait pour eux, et leur vote sera plutôt pour rechercher à augmenter le facteur général de pagaille. Les latinos sont plutôt déçus par Barack Obama qui a réussi à atteindre les plus grands chiffres d’expulsions d’illégaux des derniers présidents américains en exercice. Les noirs et les latinos se fichent éperdument de la campagne contre le sexisme de Trump puisque ce genre de langage est tout aussi courant chez eux. En plus les relations entre les latinos, et les noirs ne sont pas bonnes. Ces derniers ont l’impression que tout se ligue contre eux alors qu’ils estiment avoir des droits historiques à l’égal de ceux des blancs. La police américaine dans la Sun Belt (en français la « ceinture du Soleil qui se compose des États du Sud et de l’Ouest des États-Unis) a ainsi réussi à faire que la classe moyenne noire se pose des questions quant à sa survie physique. Elle sait qu’elle n’a rien à attendre d’Hillary Clinton qui, une fois élue, prendra le parti des forces de l’ordre.

    Au cours du mois d’octobre, les intentions de vote des noirs américains en faveur de Trump sont passés de 9 à 19 %. Il s’agit là d’un vote de protestation avant tout. Trop de noirs estiment que le système politique libéral Wasp traditionnel les a trompés . Il n’intervient jamais avant les drames de sang, mais après, pour calmer provisoirement les choses. Cet establishment leur a selon eux constamment menti.

    Il ne faut pas oublier qu’un des enjeux majeurs de cette élection est le rétablissement de l’ordre dans toute l’Amérique. Sous la pression des noirs tout dépendra de la manière avec laquelle Donald Trump négociera. Or, il est très habile, a du doigté et son art, malgré les accusations, est celui d’un négociateur hors-pair.

    Metamag

    http://www.voxnr.com/5214/presidentielles-us-trump-clinton-les-derniers-chiffres-et-le-poids-des-minorites

  • Carla Bruni et « le vieux sang pourri » des Français

    Dans son livre La cause du peuple, l’ancien conseiller spécial du président Sarközy rapporte des propos de la femme de ce dernier, dont il explique par ailleurs à quel point elle l’influençait.
    A propos d’une discussion évoquant le film « bienvenue chez les Ch’tis », Carla Bruni lâche, selon Patrick Buisson : « heureusement qu’ils ont dans le coeur le soleil qu’ils n’ont pas dehors ». Ce dernier raconte ensuite : « habituée à être le centre du motif, l’épouse du président crut devoir enrichir sa contribution au débat : si les Français en général manifestaient une déplorable et fâcheuse tendance à l’entre-soi et au repliement frileux, c’était le huis clos de l’endogamie qu’il fallait, d’après elle, incriminer, ce « vieux sang pourri » qui ne se renouvelait pas et, pis encore, refusait de se renouveler. La régénération viendrait de l’apport de sang neuf des populations immigrées, évidence dont il ne fallait pas douter et que l’on devait acclimater, à toute force, dans la tête du retardé global qu’était le prolétaire hexagonal. »