Je suis peut-être l’une des rares personnes de mon entourage à avoir apprécié la performance de Donald Trump lors du premier débat qui l’opposait à Hillary Clinton le 26 septembre dernier.
Contrairement au public de ses meetings et tout acquis à sa cause, il devait ce soir-là convaincre qu’il n’était pas le fou furieux incapable de se contrôler que les médias décrivent de lui à longueur d’articles, de reportages, de débats et de flash info. Confronté à deux adversaires – le modérateur et sa concurrente – interrompu inlassablement sur des questions sans intérêts, il a su faire preuve du calme, de la patience et du self control qu’on attend d’un homme qui prétend accéder à la fonction qu’il brigue. J’ai été aussi surprise par sa performance que par celle du médecin de Mme Clinton, qui elle, avait pour principal défi de faire taire les inquiétudes suscitées par son état de santé.
Bien qu’elle ne se soit pas écroulée ni étouffée en cours de débat, sa condescendance naturelle, son sourire digne des pires caricatures d’elle-même et cette façon détestable de manquer de respect à son interlocuteur qui a très bien fait de ne pas en faire autant à son égard lui ont couté cher dans les sondages. Contrairement à ce que la presse nous a annoncé, le grand gagnant de ce premier round fût lui. Et je n’en suis pas surprise.
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Trump remporte le second débat présidentiel haut la main !
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La Bombe de Wikileaks dont vous n'avez jamais entendu parler (VF)
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Sondage présidentielle 2017 : Juppé et Marine Le Pen gagnants, Hollande humilié
Alain Juppé et Marine Le Pen seraient les deux grands vainqueurs du sondage BVA-Salesforce pour la presse régionale et Orange sur les intentions de vote pour la présidentielle de 2017.
Marine Le Pen oscillerait entre 25% et 29% des intentions de vote (contre 33% à 39% pour le maire de Bordeaux). Jean-Luc Mélenchon apparait parfois comme le 3e homme – selon les scénarios – avec un résultant évoluant entre 12% et 15%
François Hollande est complètement décroché. Il ferait 13% dans le meilleur des cas et 9% dans le pire scénario pour lui.
Sondage présidentielle 2017 : Juppé et Le Pen… par Lopinionfr -
Mathieu Bock-Côté : après la polémique, ce qui restera du livre de Patrick Buisson
L'essai de Patrick Buisson a déclenché les passions, mais sous l'angle des confidences à l'endroit de l'ancien président. Mathieu Bock-Côté, pense au contraire que La cause du peuple est d'abord et avant tout un livre d'analyse politico-philosophique de notre époque [Figarovox, 18.10]. Cette chronique brillante - et selon toute vraisemblance pertinente pour qui n'a pas encore lu le livre de Patrick Buisson - porte, elle aussi, son regard très en profondeur non seulement dans l'essentiel de cet ouvrage mais aussi dans les maux dont souffrent nos sociétés - la société française tout particulièrement - et dans les perspectives et conditions d'une possible renaissance. Il y a là de très belles et très sûres réflexions qui intéressent au premier chef les royalistes, les patriotes et, au delà, tous les Français qui selon l'expression de Thierry Maulnier « persistent à aimer la France et à ne pas désespérer d'elle ». Lafautearousseau
« Un brulot ». Un « livre à charge ». Un « règlement de comptes », ajoutèrent certains. C'est ainsi qu'on a accueilliLa cause du peuple (Perrin, 2016), le dernier livre de Patrick Buisson, en prenant bien la peine de rappeler, comme à l'habitude, tout son parcours idéologique, comme s'il fallait mettre en garde le commun des lecteurs contre lui. Ces mises en garde faites, on a tout fait pour réduire cet ouvrage à une compilation de confidences et d'indiscrétions, comme s'il se livrait à la manière d'un petit tas de secret sur la Sarkozie. En gros, ce serait un livre de ragots. Comment ne pas voir là une autre preuve que la plupart du temps, les journalistes ne lisent pas vraiment les livres dont ils parlent ? Ou s'ils les ont lus, qu'ils se fichent bien de l'essentiel. Ou alors, peut-être ont-ils décidé d'enterrer celui qu'on veut à tout prix faire passer pour un mauvais génie ? Chose certaine, ils ne se sont pas intéressés à l'analyse de notre situation historique que Buisson a pris la peine d'élaborer sur plus de 400 pages, avec un bonheur d'écriture indéniable: on se contentera d'y coller une sale petite étiquette radioactive pour en faire un infréquentable personnage. Le vrai pouvoir de la gauche médiatique, c'est de décerner des certificats de respectabilité auxquels on prête encore de la valeur.
Et c'est dommage. Très dommage. Car La cause du peuple est probablement un des livres les plus importants parus ces dernières années - j'ajouterais, un des plus passionnants. Si Buisson joue à sa manière le rôle du chroniqueur des années Sarkozy, qu'il a accompagné de 2005 à 2012 en voulant en faire le héraut de la France telle qu'il se l'imagine, il nous propose surtout, dans cet ouvrage, une puissante analyse de notre temps. Il croise la psychologie politique, la philosophie politique et l'anthropologie politique et son regard va très en profondeur. Il s'agit de faire un portrait de l'époque à travers la présidence d'un homme qu'il aurait souhaité frappé par la « grâce d'État » mais qui n'est jamais vraiment parvenu à faire quelque chose de son incroyable énergie, comme s'il était paralysé par son désir de reconnaissance par les branchés et les élégants, représentés à ses côtés par son épouse. Sarkozy, pour Buisson, est d'abord l'histoire d'un talent gâché, d'une immense déception. C'est l'histoire d'un homme qui aurait préféré l'agitation à l'action, en confondant l'hyperactivité médiatique et le travail de fond. Il n'aura pas su saisir la part sacrée du politique, la symbolique sacrificielle du pouvoir. Le pouvoir devait le conduire dans la jet-set mondiale où il jouirait, enfin riche, de son ascension sociale parfaitement réussie.
On le sait, Patrick Buisson a été grand stratège du sarkozysme électoral en 2007, c'est-à-dire d'une campagne misant sur la transgression du politiquement correct en mettant de l'avant la notion d'identité nationale, longtemps concédée par la droite « républicaine » à la droite populiste. Buisson en était convaincu : il fallait mener la guerre culturelle à une gauche depuis trop longtemps hégémonique dans le monde des idées. Mais cette notion n'avait rien d'un hochet rhétorique chez lui. Au contraire, à travers elle, il était possible de renouer avec la part conservatrice de la droite et plus fondamentalement, de sortir d'une vision strictement économique de l'homme, qui passe souvent pour la seule rationnelle, surtout à droite, où on croit répondre aux besoins de l'âme humaine avec une approche strictement comptable. L'identité nationale ouvrait, pour Buisson, sur la part symbolique et anthropologique de la communauté politique : cette part, qui se dérobe à l'artificialisme sociologique, est probablement la plus importante. L'identité nationale permettait de faire une brèche dans une mythologie progressiste glosant sans cesse sur les valeurs républicaines pour mieux occulter l'identité historique de la France.
C'est cette part que Buisson cherchera à mettre de l'avant pendant cinq ans, en invitant Nicolas Sarkozy à se l'approprier. Qu'il s'agisse de la question de l'autorité de l'État, de l'immigration ou des questions sociétales, Buisson revient toujours à la charge en rappelant une chose fondamentale : le peuple français fait une expérience pénible de sa désagrégation. Ce constat est vrai pour l'ensemble des peuples occidentaux. Il voit ses symboles s'égrener, ses repères se brouiller, son identité s'émietter. Il se sent de plus en plus devenir étranger chez lui. Ses aspirations profondes sont étouffées, et mêmes déniées. On les présente comme autant d'archaïsmes ou de phobies alors qu'il s'agit d'invariants anthropologiques que la civilisation avait traditionnellement pris en charge et mis en forme. La vocation du politique, nous dit Buisson, est d'abord conservatrice: il s'agit de préserver une communauté humaine, qui est une œuvre historique vivante, et non pas toujours de la réformer pour l'adapter à la mode du jour. Il y a dans le cœur humain un désir de permanence qu'on doit respecter. Lorsqu'on le nie, on pousse l'homme à la solitude extrême, puis à la détresse.
Buisson souhaite reconstituer le peuple français, et pour cela, il croit nécessaire de renouer politiquement avec lui. Alors que les élites ne savent plus défendre une souveraineté de plus en plus vidée de sa substance, il faut aller directement au peuple pour reconstituer une véritable puissance publique. C'est en puisant directement dans la légitimité populaire que Buisson entend régénérer le pouvoir, le déprendre des nombreuses gangues qui l'enserrent comme le droit européen ou international ou encore, les nombreux corporatismes qui entravent la poursuite de l'intérêt général. Mais, ajoute-t-il, la gauche ne pense pas trop de bien de ce retour au peuple, puisque depuis très longtemps, elle se méfie des préjugés du peuple, qui se montre toujours trop attaché à ses coutumes : elle rêve d'une démocratie sans le peuple pour la souiller de ses mœurs. C'est l'histoire du rapport entre le progressisme et le peuple dans la modernité. Dans le cadre de la campagne de 2012, Buisson cherchera quand même à convaincre Nicolas Sarkozy de miser sur une politique référendaire qui pourrait faire éclater le dispositif annihilant la souveraineté. Il n'y parviendra pas vraiment, même s'il poussera le président-candidat à renouer avec une posture transgressive.
Mais un peuple n'est pas, quoi qu'en pensent les théoriciens des sciences sociales, une construction artificielle qu'on peut créer et décréer par décret. Et c'est en puisant dans son histoire qu'il peut renaître, en retrouvant ses racines les plus profondes. L'histoire est chose complexe : les formes qu'elle a engendrées peuvent se métamorphoser, renaître, et c'est dans cette optique que Buisson revient sur la question des racines chrétiennes de la France. Formée dans la matrice du christianisme, la France s'est couverte au fil de l'histoire d'églises, avant de les déserter assez brutalement au vingtième siècle - il faut dire qu'on a aussi cherché violemment à lui arracher ses racines chrétiennes avant cela. Dans un monde marqué par l'esprit de conquête d'un certain islam, par une immigration massive et par une déliaison sociale de plus en plus brutale, la France est prête à se réapproprier son héritage chrétien à la manière d'une « ressource politique immédiatement disponible » (p.322). Le catholicisme s'offre non plus nécessairement comme une foi mais comme une culture ayant permis aux Français d'accéder à la transcendance et vers laquelle ils peuvent se retourner à la manière d'une identité civilisationnelle.
On me pardonnera de le redire, mais on aurait tort de voir dans cet ouvrage essentiel une bête charge contre un homme désaimé. En fait, quiconque recenseLa cause du peuple est condamné à ne rendre que partiellement compte de l'exceptionnelle réflexion qui s'y trouve. Buisson, en fait, fait le portrait de la misère d'une époque qui a le culot de se croire presque irréprochable alors qu'elle pousse les hommes à la misère affective et spirituelle et finalement, à une solitude si violente qu'elle représente peut-être la pire misère qui soit. En creux, il formule un programme de redressement qui est moins fait de mesures ciblées que d'un appel à renouer avec une idée de l'homme autrement plus riche que celle qui domine en modernité avancée : il n'y aura pas de réforme politique sans réforme intellectuelle et morale, dirait-on. L'homme politique ne doit plus voir devant lui une société flottant dans un éternel présent où se meuvent des individus bardés de droits mais un peuple historiquement constitué. Et il doit moins se présenter comme un habile gestionnaire du présent que comme un homme incarnant le passé, le présent et l'avenir d'une civilisation.
Si Nicolas Sarkozy savait parler et faire de bons discours, il ne savait finalement pas incarner sa fonction et encore moins son pays. À lire Patrick Buisson, c'était un comédien de talent qui n'avait pas de vocation sacrificielle. Buisson a échoué a en faire le grand homme qu'il aurait peut-être pu être. Pouvait-il en être autrement ? On comprend pourquoi la figure du général de Gaulle hante les pages de La cause du peuple. Mais il ajoute : « de n'avoir pas réussi la mission que je m'étais donnée ne prouve rien. D'autres, je le sais, viendront après moi pour dire et redire que ne font qu'un la cause du peuple et l'amour de la France » (p.442). Un pays dure tant que dure dans le cœur des hommes le désir qu'il persévère dans son être : la flamme de la résistance doit toujours être portée pour un jour le faire renaître mais il arrive qu'ils soient bien peu nombreux à la maintenir. Ce qui habite Patrick Buisson, manifestement, c'est l'espérance d'une renaissance française.
La cité a quelque chose de sacré : à travers elle, l'homme fait l'expérience d'une part essentielle de lui-même, qui le transcende, qui le grandit, qui l'anoblit. «Aimer la France, dit-il, ce n'est pas aimer une forme morte, mais ce que cette forme recèle et manifeste d'impérissable ». Et Buisson ajoute : « Ce n'est pas ce qui mourra ou ce qui est déjà mort qu'il nous faut aimer, mais bien ce qui ne peut mourir et qui a traversé l'épaisseur des temps. Quelque chose qui relève du rêve, désir et vouloir d'immortalité. Quelque chose qui dépasse nos pauvres vies. Et qui transcende notre basse époque. Infiniment » (p.442-443). La cité est gardienne d'une part de l'âme humaine et elle ne saurait bien la garder sans un véritable ancrage anthropologique. Mais elle ne saurait, heureusement, se l'approprier complètement et il appartient aux hommes qui croient à la suite du monde de la cultiver, d'en faire le cœur de leur vie, pour transmettre ce que l'homme ne peut renier sans se renier lui-même, pour honorer ce qu'on ne saurait oublier sans s'avilir intimement. •
« Un peuple n'est pas, quoi qu'en pensent les théoriciens des sciences sociales, une construction artificielle qu'on peut créer et décréer par décret. »
Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) et deLa dénationalisation tranquille (Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.
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Carte des votes aux Etats-Unis selon plusieurs catégories
En exclusivité pour contre-info, cette carte très intéressante pour son découpage selon diverses catégories de genre, ethnie et éducation. Elle se lit ainsi : quel serait le résultat des votes par Etat au sein des Etats-Unis, si seulement une catégorie de personnes votaient. Le vote démocate (pour Hillary Clinton) est en bleu, celui des républicains (pour Donald Trump) en rouge. On remarque en premier lieu l’incroyable homogénéité de vote des « minorités visibles » qui votent tel un seul homme pour Hillary Clinton, quelle que soit leur niveau d’éducation, d’ailleurs.
On remarque ensuite le vote très différent selon le genre : un vote massivement démocrate pour les femmes dans leur ensemble, massivement républicain (en tout cas selon la perception visuelle sur la carte, car il faut tenir compte de la pondération des votes selon la taille des Etats, la Californie représentant à elle seule beaucoup plus que plusieurs Etats du centre nord du pays) pour les hommes.
Les hommes blancs votent massivement républicain, le niveau d’éducation modifiant toutefois sensiblement le résultat mais toujours avec une majorité de vote républicain (visuellement).
Pour les femmes, ne sélectionner que les femmes blanches modifie radicalement le résultat du vote féminin : les femmes blanches se rapprochent nettement des hommes blancs mais avec une tendance moins nettement républicaine que ceux-ci.
Il faut donc tirer de ce schéma quelques conclusions : si le niveau d’éducation est un critère souvent utilisé pour séparer les gens « éclairés » des gens « primaires », il apparait que ce critère n’aurait d’effet que sur les blancs qui votent ainsi plus à gauche quand ils font des études, mais aucun effet sur les noirs, latinos ou asiatiques. Ce derniers sont-ils donc déjà « éclairés » même quand ils n’ont reçu aucune éducation ?
Autre constat, les femmes blanches ne sont en fait pas si différentes des hommes blancs dans leur vote, mais malgré tout plus nuancées.
Les blancs dans leur ensemble ne sont en tout cas pas l’opposé binaire du vote des minorités ethniques. Il semble donc que la finesse, la pondération des choses soit définitivement du côté des blancs, ce qui est assez caractéristique d’une forme d’intelligence. Le vote des minorités ne laisse pas transparaitre une telle forme d’intelligence.
Pour ceux qui se soucient de l’avenir du continent américain, tout de même peuplé majoritairement de gens de notre race et avec lesquels nous pouvons avoir des liens d’amitié, il est bien triste de constater que leur sort n’est pas plus enviable que le nôtre, puisque le relativisme y semble bien présent chez les blancs éduqués et chez les femmes, tandis que l’élection d’Hillary Clinton, si elle se produit, ne devra sa raison d’être que dans le vote des minorités bientôt majorité.
Source de l’image : Mike Cernovich
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ZOOM : Jared Taylor - Quel est le poids des euro-américains dans l'élection ?
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Juppé et Sarkozy ont la joie de vous annoncer leurs fiançailles avec la gauche
Invité d’Europe 1 ce matin, Alain Juppé a dénoncé les tentatives des sarkozystes pour« dissuader les gens d’aller voter à la primaire ». Il se défend vigoureusement d’avoir « fait appel aux électeurs de gauche, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » Mais il ne crache pas non plus sur ces voix potentielles car, selon le dernier sondage Ipsos, 94 % des sympathisants de gauche qui sont certains d’aller voter choisiront Alain Juppé. Il lui faut donc, très logiquement, mobiliser le maximum d’électeurs de gauche pour cette primaire… de la droite et du centre.
Pour se défendre de tout calcul électoraliste, le favori des sondages se drape dans une dignité patriotique qui ne trompe personne et prétend n’aspirer qu’à « rassembler notre pays dans une situation extrêmement difficile ». Mais la réalité est plus triviale : « Je ne vais tout de même pas dire à ceux qui veulent voter pour moi : “Allez vous faire voir”. » Quelle élégance, quelle distinction ! Mais, sur le fond, on le comprend : ce serait vraiment trop niais…
D’ailleurs, poursuit-il, « les règles de la primaire c’est que tout le monde peut voter à condition de signer “la charte d’adhésion aux valeurs de la droite et du centre”.
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Donald Trump : "Je suis contre l'avortement et je nommerai des juges qui sont contre l'avortement"
Petit passage sur l'avortement lors du débat de cette nuit entre Donald Trump et Hillary Clinton :
"Pour Hillary, vous pouvez extraire un bébé au 9e mois. Ce n'est pas acceptable."
"Je suis contre l'avortement et je nommerai des juges qui sont contre l'avortement" :
"Les Juges de la Cour Suprême que je vais nommer seront conservateurs et contre l'avortement"
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Journal du Jeudi 20 Octobre 2016 : Politique / Le bulletin de note des candidats à la primaire
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Révélations WikiLeaks sur Clinton : l'Equateur restreint l'accès d'Assange à internet
L'Equateur a admis avoir restreint l'usage d'internet dans son ambassade de Londres, où depuis 2012, se trouve Julian Assange, après la publication par WikiLeaks de documents qui auraient eu un «impact sur la campagne électorale américaine». Le ministère des Affaires étrangères équatorien communique :
«Le gouvernement équatorien respecte le principe de non intervention dans les affaires d'autres pays, ne s'immisce pas dans les processus électoraux en cours, ni ne soutient un candidat en particulier. En ce sens, l'Equateur, dans l'exercice de sa souveraineté, a restreint temporairement l'accès à une partie de son système de communications dans son ambassade au Royaume-Uni».
«Cette restriction temporaire n'empêche pas que l'organisation WikiLeaks mène à bien ses activités journalistiques».
«La décision de publier ce type d'information est de la responsabilité exclusive de l'organisation WikiLeaks»
La coupure de l'accès à internet de Julian Assange a eu lieu dans la soirée du 16 octobre. WikiLeaks venait de publier trois tweets avec des liens inutilisables et incompréhensibles, mais qui mentionnaient John Kerry, l’Equateur et le ministère britannique des Affaires étrangères du Commonwealth.