Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 470

  • Tout le système des partis politiques prend en otage l’opinion publique

    Elie Hatem, avocat au Barreau de Paris, membre du Comité Directeur de l’Action Française, ancien candidat sous la bannière du « Rassemblement Bleu Marine » à des élections locales, ancien conseiller de Boutros Boutros-Ghali, ainsi que de plusieurs chefs d’états, il est interrogé dans Présent. Extrait :

    "Comment voyez-vous les élections de 2017 pour la droite nationale ?

    Malheureusement, la droite nationale est très divisée voire subdivisée, ce qui la fragilise vis-à-vis de ses adversaires alors qu’il existe un sursaut patriotique qui est, entre autres, le résultat du mécontentement exprimé par les Français des politiques menées par les deux formations traditionnelles de droite comme de gauche qui ont dominé la scène politique depuis des décennies. Il va donc falloir regrouper l’ensemble des formations de la droite nationale, en les réconciliant par la voie d’une médiation, afin de présenter un candidat unique qui sera celui du pays réel pour gagner ce pari et procéder aux changements attendus par les Français. Mais personnellement, j’en reste sceptique car j’estime que c’est tout le système républicain démocratique, celui des partis politiques, qui prend en otage l’opinion publique et qui est tributaire du pouvoir médiatique, qui est responsable de cet état de délabrement, en faussant la représentativité du pays réel et en élargissant le fossé avec le pays légal."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Primaire de la droite et du centre : qui soutient qui ?

    Ils sont déjà une douzaine sur la ligne de départ, mais combien seront-ils à l’arrivée ? La primaire de la droite et du centre est régulièrement moquée pour sa ribambelle de candidats, mais tous ne sont pas assurés de remplir les conditions pour se présenter. Le guide électoral du scrutin prévoit en effet que chaque prétendant doit recueillir au moins 250 parrainages d’élus (dont 20 parlementaires) ainsi que 2 500 soutiens d’adhérents du parti Les Républicains d’ici au 9 septembre 2016. Seul Jean-Frédéric Poisson, déjà investi en tant que président du Parti chrétien-démocrate, échappe à la règle.
    Pour y voir plus clair, Le Monde s’est penché sur le principal obstacle pour les prétendants : engranger suffisamment de soutiens chez les députés, sénateurs et députés européens. Voici la position publique à ce jour des 447 parlementaires de la droite et du centre
    Sept candidats en manque de soutiens
    François Fillon arrive en tête de notre décompte avec 74 soutiens chez les parlementaires. Alain Juppé (51 soutiens), Bruno Le Maire (33) et Nicolas Sarkozy (33) occupent les trois places suivantes. A eux seuls, ces ténors totalisent plus de 90 % des soutiens déclarés.
    Sept autre candidats sont loin, selon notre décompte, d’atteindre la barre des 20 soutiens de parlementaires requise pour pouvoir se présenter : Jean-François Copé (7), Nathalie Kosciusko-Morizet (2), Hervé Mariton (2), Nadine Morano (0), Frédéric Lefebvre (0), Jacques Myard (0) et Geoffroy Didier (0).
    Dans le pire des cas, les candidats qui sont également parlementaires pourraient être tentés de se parrainer eux-même. Cas de figure qui semble possible puisque la charte de la primaire reprend les règles de l’élection présidentielle... où François Bayrou, par exemple, s’était « auto-parrainé » en 2012.
    Au moins 10 parlementaires, dont le président du Sénat, Gérard Larcher, disent qu’ils ne parraineront personne. Ce qui laisse un peu moins de 240 parrainages potentiels à aller chercher à droite et au centre. Un chiffre suffisant pour que les sept « petits » candidats se maintiennent… si la répartition est favorable. Mais il faut également prendre en compte le fait que M. Fillon et consorts vont eux aussi s’efforcer de continuer à en engranger, ce qui pourrait ne pas laisser de place à tout le monde.
    A moins que des élus d’autres tendances politiques ne volent à leur secours. Car rien n’empêche un élu PS de parrainer un candidat, en théorie, à condition qu’il signe la charte de la droite. Une trentaine de parlementaires PS, écologistes et divers gauche sondés par Le Monde ont néanmoins rejeté cette hypothèse.
    « Je n’ai pas l’intention de parrainer qui que ce soit à droite. C’est à leurs élus de se mobiliser et de montrer ainsi ce qu’ils valent », tranche la députée PS de l’Hérault Anne-Yvonne Le Dain. « Tant de talents ! Difficile de faire son choix… », ironise son camarade Olivier Faure (Seine-et-Marne).
    Les centristes divisés
    Les centristes, quant à eux, apparaissent divisés face à la primaire. La sénatrice UDI Chantal Jouanno dit refuser de participer au scrutin, « car il s’agit de la primaire de la droite et non du centre ». Son collègue Yves Pozzo di Borgo acquiesce : « La position des centristes, validée par un vote de l’ensemble des adhérents de l’UDI, est de ne pas participer à la primaire sans qu’il y ait un accord global notamment programmatique et législatif. »
    Cette ligne est néanmoins loin de faire l’unanimité puisqu’au moins sept élus UDI et trois MoDem soutiennent Alain Juppé. Deux autres penchent quant à eux pour Bruno Le Maire. Nicolas Sarkozy et François Fillon, en revanche, n’ont pas de soutien revendiqué dans les rangs des centristes pour l’instant.
    Correction : il semble que rien ne s’oppose à ce qu’un candidat donne son parrainage à lui-même. Une version précedente de l’article laissait entendre que ce ne pouvait être le cas.

    Pierre Breteau et Adrien Sénécat

    Le Monde :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuykypVVlkiyuHVVTe.shtml

  • Oui au Rendez-vous de Béziers, mais après ?

    Le Rendez-vous de Béziers rassemblera les personnes et personnalités de divers horizons que les droites désespèrent – et qu’alarme aussi d’une certaine façon la gauche, avec la déliquescence avancée de notre système politique. Cela, alors qu’il y a péril en la demeure : notre pays perd pied, c’est de plus en plus manifeste.

    Il s’agira de travailler à l’élaboration d’une plate-forme d’engagements, dans la perspective de l’échéance de 2017. Dans notre situation, toute initiative visant à faire dialoguer ceux qui veulent sincèrement œuvrer au redressement de la France est à marquer d’une pierre blanche. J’y participerai, j’invite chacun à en faire autant.

    Cette démarche, il faut le dire, est une façon de prendre acte — alors qu’il se fait tard, et si détestable que soit le constat —, de nos impasses et de l’inanité politique, à ce jour, de notre camp — celui des citoyens conscients des enjeux vitaux qui se pressent à notre encontre, et soucieux du défi que représente notre avenir —, celui de nos enfants. Ce camp est pourtant puissant dans le profond de notre peuple et dans les forces vives qui lui demeurent attachées…

    Qui peut penser que tout se réglera, en 2022, si ce n’est en 2017 ? Ni en 2017, ni en 2022, mais hic et nunc, ici et maintenant, dans le cadre d’une percée politique qui reste à réaliser, autour d’une charte, d’un manifeste, d’un cahier de doléances, comme on voudra l’appeler — le reste suivra si l’effort est bien mené.

    Lire la suite

  • Why I “MAGA” (Par Weev Auernheimer)

    *MAGA : slogan de Donald Trump “Make American Great Again”

    Via Weev Auernheimer (06/05/2016) Début 2014, j’ai commencé à remarqué un changement dans le style rhétorique de Donald Trump. Il avait aiguisé son ton polémique pour en faire une lame de rasoir, et le style était très similaire aux échanges de forums internet. Il avait clairement réalisé des tests extensifs d’analyse multivariée et de modèles de choix afin d’arriver avec un cadre correspondant à la moyenne. Il semblait faire un effort explicite pour commenter sur des sujets avec une sérieuse pertinence politique et pour tester des segments de l’opinion. Ses efforts semblaient être ceux d’une personne rompu à l’art de comprendre la politique et la rhétorique. En tant que troll le plus important de l’Internet, j’ai pris un moment pour commenter l’efficacité de ses techniques de trolling dans l’espoir que mes collègues les étudient :

    Nous avons commencé à discuter des meilleurs points de la technique de Donald dans un forum de discussion dédié au trollage sur internet. Tandis que nous le regardions travailler, les réflexions de tous convergèrent vers l’hypothèse d’une course pour une charge politique. Qu’est-ce que pouvait bien viser Donald ? Être gouverneur de New-York ? Puis quelqu’un a posté une vidéo du Dîner des Correspondants de la Maison Blanche datant de 2011 où Seth Meyers ridiculisait le rêve présidentiel de Donald Trump : 

    L’air de son visage nous montra tout ce que nous avions besoin de savoir : les nuages de tempête derrière sa colère froide. C’est à ce moment que Trump a été saisi par Wotan [Le dieu principal de la mythologie germanique, ndlr]. Nous savions qu’il allait concourir et qu’il allait gagner. Plus profondément que ça, nous savions qu’il allait détruire tous ces gens qui lui rigolaient à la face de son rêve. Quand nous avons vu ça, nous aussi avons été saisis par Wotan. Dès lors, à partir de juin 2014, une année complète avant que Donald Trump n’annonce même sa campagne, avant qu’aucun polémiste sans valeur de l’établissement ne fassent leurs pronostics, des masses de trolls d’internet juraient de voter Trump en 2016. 

    Nous avions une année d’avance pour préparer une rhétorique et des mèmes. La candidature de Donald a touché l’internet comme la foudre de Mjönir [Le dieu de la foudre germanique, ndlr]. Au fur et à mesure que des foules de commentateurs furieux grouillaient autour de lui il devint plus qu’un simple homme, il était indéniablement la manifestation de Wotan, le dieu de la colère. Il devint impossible de ne pas comparer et contraster avec des citations de ses supporters lors des meetings :

    “L’électorat républicain n’est pas un groupe d’imbéciles complètement ignorants. Nous savons qui est Donald Trump, et nous allons utiliser Donald Trump soit pour prendre le contrôle du Parti Républicain soit pour le faire exploser”

    Citations à comparer avec celles de Carl Gustav Jung dans son essai sur Wotan :

    “Il est l’attribut fondamental de la psyché allemande, un facteur irrationnel psychique qui agit sous la haute pression de la civilisation comme un cyclone et la détruit. Malgré leur excentricité, les adorateurs de Wotan semblent avoir jugé les choses plus correctement que les adorateurs de la raison”

    Alors que les victoires s’empilent et que les ruptures psychologiques de la caste des éditorialistes devenaient trop nombreuses pour être comptées, nous faisions la fête. Wotan était là. Trump est passé au bulldozer sur tout ce qui se trouvait sur son chemin. Glenn Beck plonge sa tête dans ses cheetos et Ben Shapiro fait une dépression mentale. Aucun événement politique n’a jamais été si doux, et ce sont juste les primaires.

    Il n’y a pas d’ambassades US ici, donc je naviguerais à travers les deux mers pour voter par procuration lors des élections générales car j’honore mes promesses. Je ne sais pas si Donald Trump sera capable de nous aider durant cette présidence, et franchement je m’en fiche. Je sais qu’une fois que l’esprit de Wotan se réveille dans un peuple, il devient impossible à contenir. Un tel événement survient lors des temps de lutte et de guerre durant lesquels un peuple, au bord de la destruction, se lève et détruit ses ennemis en retour. Nous servirons en tant que Gungnir [La lance magique de Wotan qui ne manque jamais sa cible, ndlr] tant qu’il voudra empaler ses ennemis. S’il cesse de la manier, un autre sera couronné “Père de tous” [Un des surnoms de Wotan, ndlr]. En l’état actuel, il nous a déjà fait un immense nombre de faveurs dont chacune excède en magnitude toutes celles de n’importe quel acteur politique des jours passés [américain, ndlr].

    Alors que les rêves – jadis moqués – de Trump se transforment de visions fiévreuses en ombres sur le paysage en ruine de Weimerica [Contraction de la république de Weimar et d’Amérique, ndlr], nous utilisons ces ténèbres pour attaquer nos ennemis mutuels. Maintenant le temps est venu de tomber sur tous ceux qui disent #JamaisTrump. Il n’y a aucune méthode de destruction trop brutale ou personnelle pour anéantir ces gens. Nous bombardons leurs employeurs avec des messages de haine. Nous nous montrons à leurs portes pour les traiter de cocus et de traîtres à leur face. Nous faisons tout ce qui est nécessaire pour dégager ces gens de nos rues et nous assurer qu’ils n’essaient jamais de revenir. Nous devons utiliser chaque seconde que nous avons avant les élections générales pour purifier l’établissement politique de ses marxistes putréfiés et de ceux qui se prosternent devant eux.

    Parce que c’est de cette façon que finissent les cocus.

    C’est la façon dont finissent les cocus.

    C’est la façons dont finissent les cocus.

    Avec un coup

    Mais avec post de merde.

    http://borislelay.com/

  • Présidentielle 2017 : trois mensonges pour une élection

    Nous pouvons prévoir avec une quasi-certitude les principaux mensonges d’État qui structureront ce scrutin.

    Dans un an exactement, l’élection présidentielle aura rendu son verdict. Le/la président(e) de la France sera désigné(e) pour cinq ans. Il est pour l’heure impossible d’en connaître le résultat puisque les sondages sont approximatifs et que la liste finale des candidats n’est pas encore arrêtée. Néanmoins, nous pouvons prévoir avec une quasi-certitude les principaux mensonges d’État qui structureront ce scrutin. Ces mensonges éculés ont pour objectif de détourner les Français des vrais enjeux de notre époque. On peut en identifier trois principaux, qui s’enchaîneront en fonction du calendrier électoral.

    Lire la suite

  • Barbara Mazières sera-t-elle évincée du FN sur un mensonge ?

    Communiqué de Barbara Mazières du 6 mai 2016 :

    "Plusieurs responsables du Front National me signalent, ou signalent à des amis, que mon éviction de la fédération du Maine-et-Loire serait liée à ma « participation à une action que la direction actuelle du FN n'a pas cautionnée », à savoir le défilé du 1er mai organisé par Jean-Marie Le Pen. Cela a d’ailleurs été répété par des proches de M. Philippot sur les réseaux sociaux. Je serais ainsi "virée", si je puis dire, dans la même charrette que Mmes Arnautu et d'Ornano ou M. Gollnisch. Ces derniers sont des personnes pour lesquelles j'ai la plus grande admiration et avec lesquelles je partage l'essentiel des convictions. Je trouverais donc parfaitement honorable de "siéger" dans la même charrette qu'eux. Il se trouve cependant que c'est totalement faux. Ce week-end du 1er mai, j'étais retenue en Anjou par une réunion de famille. Des dizaines de personnes peuvent témoigner m'y avoir vue et je défie quiconque d'affirmer que j'étais à Paris - que ce soit au dépôt de gerbe de Jean-Marie Le Pen ou au banquet de sa fille. Manifestement, M. Philippot et ses amis n'assument pas leur changement de ligne politique. D'autant moins qu'ils savent pertinemment que l'écrasante majorité des électeurs du FN partagent mon avis sur la loi Taubira. Pour cacher le désaccord de fond, ils préfèrent donc opter pour le mensonge et la calomnie. Ce n'est certes pas cela qui contribuera à les faire remonter dans mon estime. Mais cette rumeur éveille en moi une perplexité: dois-je supposer que ce mensonge a été également offert à Marine Le Pen et au bureau politique pour avoir ma tête? Et, si tel était le cas, M. Philippot et ses amis pensent-ils vraiment gouverner la France comme ils gouvernent le Front national ?"
    Barbara Mazières

    Marie Bethanie

  • «Ça va mieux» : le monde parallèle de François Hollande

    Selon un sondage BVA, près de 81% des Français trouvent le bilan économique de François Hollande négatif. Mais ce dernier estime pourtant que «ça va mieux».

    Bertrand Chokrane dénonce ce déni de réalité :

    Le constat que les Français font sur la situation dépasse de loin les clivages idéologiques traditionnels, ce qui prouve que la situation économique est grave. D’un bout à l’autre du spectre politique, les classes sociales qui sont censées être opposées selon la doxa marxiste (les exploiteurs contre les exploités) se rejoignent: les indépendants et les chefs d’entreprise d’une part, les employés et les ouvriers d’autre part. 48% des indépendants, chefs d’entreprise, employés et ouvriers trouvent que la situation se détériore (contre 36% chez tous les Français). 87% des indépendants et des chefs d’entreprise, 71% des employés et 74% des ouvriers trouvent que la situation ne va pas s’améliorer d’ici la fin du mandat présidentiel (par rapport à une moyenne nationale de 65%). Alors que près de 81% des Français trouvent le bilan économique de François Hollande négatif, les indépendants et chefs d’entreprise sont 95%, les ouvriers sont 98% à partager cette opinion! Dire à ces catégories en souffrance que la France va mieux revient à jeter des jerricanes d’essence dans une pinède du sud de la France en feu.

    http://fr.novopress.info/

     

  • Bruno Le Maire perd ses nerfs face aux manifestants issus de La Manif pour Tous !

    De Fabien Bouglé, Conseiller municipal Versailles Familles Avenir :

    "Bruno le Maire est venu le 2 mai à Versailles s'exprimer dans le cadre d'un débat participatif. 30 participants issus de la Manif pour Tous sont venus lui rappeler qu'ils ne lâchaient rien après que ce dernier ait affublé les partisans de l'abrogation de la loi Taubira d'une "connerie noire" dans le Figaro.

    Bruno le Maire qui a prôné à cette occasion le dialogue et le débat démocratique a perdu ses nerfs lorsqu'un Versaillais lui a demandé des explications sur son propos.

    Incapable de gérer correctement la situation face à quelques participants, il a montré son incapacité à être Président de la République !

    Au suivant : ON NE LÂCHE RIEN !"

     

    Marie Bethanie

  • ÉDITORIAL de L’Action Française 2931 - Colloque du 7 mai, RDV de Béziers : DÉFENDRE L’HÉRITAGE

    Nous sommes entrés dans une année périlleuse. Périlleuse pour le pays. Si les minorités, heureusement fort rares dans l’histoire de France, ont constitué la faiblesse de la royauté, dont nous n’avons jamais été les charlatans, rappelait Maurras, en revanche, parmi les nombreuses faiblesses, constitutives, elles, de la république, il y a les récurrentes années électorales dont le catastrophique Chirac, pour se faire réélire en 2002, a encore accru la fréquence en passant du septennat au quinquennat.

    UN RÉGIME DÉSASTREUX

    Et si toutes les régences ne furent pas catastrophiques, toutes les années électorales, elles, le sont puisque même le président ne pense plus qu’à l’élection. Quand un pays ne connaît pas de crise économique ni ne souffre d’une dette abyssale, quand il a gardé toute sa souveraineté extérieure et intérieure, qu’il n’est soumis ni à un directoire étranger qui décide pour lui ni à la désagrégation de son peuple et de sa civilisation sous l’effet d’un raz-de-marée migratoire ordonné par ce même directoire et organisé par des élites « nationales » qui ont trahi, quand pâturage et labourage demeurent les deux mamelles de sa prospérité et que l’industrie assure indépendance économique et travail, quand l’Etat ne prémédite pas l’analphabétisation du peuple et, qu’enfin, les fondements de la société ne sont pas méthodiquement sapés au nom d’un individualisme pathologique devenue l’idéologie officielle, alors oui, il peut se payer le luxe de vivre en République, du moins pour un court laps de temps, car il finit rapidement par le payer.

    MENACES SUR LA COMMUNAUTÉ NATIONALE

    Mais nous qui y vivons depuis plusieurs générations et qui devons à ce régime l’état désastreux dans lequel se trouve la France, nous ne pouvons que voir se profiler avec angoisse cette nouvelle année électorale. Aux cadeaux qu’au prétexte d’une fausse reprise la majorité socialiste a commencé à faire à des électorats qui ne lui sont plus aussi fidèles qu’auparavant — fonction publique en général, enseignants —, à la baisse d’impôt annoncée pour 2017, aux reculades, comme sur la loi El Khomri, qu’Hollande pratique sous la menace du désordre orchestré par sa propre gauche, mais qu’il doit savamment doser aux exigences de la Commission européenne, de Merkel et du MEDEF pour lesquels ce projet de loi dans son état initial n’était qu’un minimum, à la soumission toujours accrue, mais rétribuée, de notre diplomatie, qui est discréditée, il est à craindre, comme le montrent de récentes campagnes racialistes, que nous évoquions dans le précédent numéro, que le pays légal n’ajoute une politique de fuite en avant envers la « diversité ». Ces communautés étrangères, encouragées par lui à la fois à s’installer sur notre sol et à ne pas s’assimiler, ne sont-elles pas appelées à devenir un électorat de substitution, génération après génération par le droit du sol mais immédiatement par le bradage organisé à grande échelle de la nationalité française ?

    ACTUALITÉ DE LA QUESTION INSTITUTIONNELLE : NOTRE COLLOQUE DU 7 MAI

    Autant dire que jamais la question institutionnelle — ramener l’héritier — n’a été plus actuelle et que jamais non plus conduire une politique de salut public pour sauvegarder l’héritage n’a été un devoir plus urgent. Or l’Action française, en ce mois de mai, ce double mois de Marie et de Jeanne, les deux patronnes de la France, sera sur les deux fronts.

    Nous serons tout d’abord sur le front institutionnel avec notre colloque du 7 mai , dont le thème est : « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? ». Question actuelle comme le montre, depuis plus d’un an maintenant, cette interrogation sur les « valeurs de la république », dont l’évocation telle des mantras ne peut plus que « saouler », effectivement, jusqu’aux patriotes républicains les plus sincères, dans la faillite de tout ce sur quoi la république a prétendu se fonder : une « liberté » qui est celle de la finance et des voyous, mais qui prive les citoyens de leurs droits fondamentaux : vivre en sécurité, s’exprimer sans crainte du juge, élever dignement ses enfants dans le respect des valeurs fondamentales de notre société ; une « égalité », qui tolère 5 millions de chômeurs, la préférence étrangère, et l’arrogance de l’oligarchie ; une « fraternité » où le gouvernement favorise le communautarisme le plus haineux et cherche à diviser les Français en promouvant un racialisme d’Etat ; la laïcité, enfin, quatrième mousquetaire de la trinité républicaine, pensée comme une arme de destruction massive des racines tant chrétiennes que gréco-romaines de la France.Complicité objective des mondialistes et des terroristes de l’Etat islamisque qui se pense lui aussi comme mondial, dans cette guerre à mort déclarée au christianisme, dont les valeurs s’opposent radicalement tant au règne du consumérisme matérialiste qu’à l’enfer islamiste. D’un côté on massacre les « croisés », de l’autre on s’en prend à l’identité catholique de nos compatriotes en assimilant le prêtre au pédophile et en taisant les centaines d’actes antichrétiens commis en France, comme pour les banaliser.

    FAIRE ÉMERGER UNE PAROLE NATIONALE

    Les calomnies commanditées que ces mêmes media déversent toujours plus fréquemment depuis plusieurs mois sur l’Action française relèvent de la même haine idéologique et prouve que l’oligarchie nous a identifiés avec raison comme l’ennemi irréductible de tout ce qu’elle représente. Nous sommes en effet en France le seul lieu politique de débat véritable, comme le montre encore le riche éventail de nos invités à notre prochain colloque, ce que ne supportent absolument pas ceux qui veulent continuer, surtout à un an de la présidentielle, d’enfermer le débat politique dans ces échanges sans surprise entre politiciens de « gauche » et de « droite » d’accord sur l’essentiel : la France et les Français ont fait leur temps. Parce que notre seul souci est l’intérêt du pays — « Tout ce qui est national est nôtre » —, nous dialoguons avec tous ceux qui ont le courage de partager la même exigence. Certes, ce faisant, nous cherchons bien sûr à promouvoir nos solutions, que résume, sans l’y réduire, le retour du Roi, mais nous nous attelons aussi, en période de crise, à faire émerger une parole nationale riche de la diversité d’élites partageant un seul a priori  : le devoir sacré pour tout politique est de défendre exclusivement les intérêts de la France et des Français. On comprend que seuls les meilleurs acceptent de dialoguer avec nous, quand ils ne sont pas déjà chez nous.

    URGENCE DU COMBAT DE SALUT PUBLIC : PRÉSENT À BÉZIERS

    Actualité de la question institutionnelle, mais aussi urgence du combat de salut public.Robert Ménard, en organisant les rendez-vous de Béziers s’inscrit dans cette démarche de rassemblement, craignant à juste titre qu’un caporalisme étroit, contraire à l’esprit de débat, et qui n’est, bien souvent, que la manifestation d’un manque profond d’assurance, ne finisse par nuire à la victoire du camp national qui peut avoir sa chance en 2017. Cette tentative est nécessaire pour définir une stratégie de salut public : d’où ma présence. Depuis trois ans, dans les différentes couches de la population, même chez certains intellectuels de gauche, les yeux commencent à s’ouvrir. Une jeune génération est plébiscitée par les Français dès lors qu’elle affirme, sans complexe, des valeurs nationales et traditionnelles, faisant apparaître comme ringards des aînés qui en sont encore à courir après les derniers relents de Mai-68. Oui, nous vivons une époque formidable. Tout d’abord, évidemment, au sens étymologique : notre époque est terrifiante. Mais elle est aussi grosse de promesses exceptionnelles, si nous nous en donnons les moyens.

    François Marcilhac - L’ACTION FRANÇAISE 2931

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?EDITORIAL-de-L-Action-Francaise,10514

  • Claude Chollet : Béziers sera le rendez-vous des hommes et des femmes libres de ce pays !

    Claude Chollet, président de l’OJIM, sera présent au Rendez-vous de Béziers. Il participera à la table ronde « Médias : libérer l’information, libérer le réel » et explique pourquoi.

     

    http://www.bvoltaire.fr/claudechollet/beziers-sera-le-rendez-vous-des-hommes-et-des-femmes-libres-de-ce-pays,254790?mc_cid=20865c0b6f&mc_eid=45f36b52ce