… en Italie, avec l’accord qui réunit la Lega, Forza Italia et Fratelli d’Italia, plus une galaxie de petites formations centristes. Professeur d’histoire et de sociologie politique à Sciences Po et président de la School of Government de l’université Luiss à Rome, Marc Lazar répond au Figaro :
Ces partis s’allient parce qu’ils y sont contraints par le mode de scrutin. Ils ont de profondes différences, par exemple sur la Russie et la guerre en Ukraine, et il y a une compétition pour le leadership entre Silvio Berlusconi, Matteo Salvini et Giorgia Meloni. Cette dernière cherche à affirmer sa prééminence et à imposer que le parti recueillant le plus de suffrages ait un candidat naturel, en l’occurrence elle, à la présidence du Conseil, bien que ce soit le président de la République qui nomme le président du Conseil.