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élections - Page 660

  • La tyrannie de l’alternance

    Passons sur les lieux communs au sujet du « tsunami bleu » révélant la ridicule emphase des gratte-papier du Figaro [1], de la percée évidente du Front National et de son acquisition d’au moins dix municipalités [2] ou encore de la claque prise par Hollande et son gouvernement de bras cassés pour étudier ce que révèlent ces résultats.

    Ces municipales ne veulent rien dire sans mention de l’abstention massive, 38,5 % au second tour [3]. Dans cette optique, il paraît risible d’évoquer le mot même de démocratie. Plus encore, ces élections interrogent ce que Christopher Lasch avait bien noté dans La révolte des élites, à savoir l’absence de différences structurelles entre les deux partis majoritaires.

    Ralliés tous les deux au capitalisme financier, soumis à la politique étrangère atlantiste depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, aux diverses coteries industrielles ou militaires (groupes de pression agricoles, pharmaceutiques, armement etc.), aux dogmes de l’Union européenne (harmonisation des législations, libertés de circulation des personnes, des marchandises et des capitaux), aux exigences des minorités visibles et invisibles (homosexuels, antiracistes et francs-maçons) et convertis aux vertus de l’immigration de masse, l’UMP et le PS offrent à l’occasion de chaque élection le spectacle de leurs pseudo différences par le biais de la communication de masse et de l’abrutissement généralisé. Même sur les sujets sociétaux, les deux partis tendent à converger. Il aura fallu la Manif pour tous pour que certains cadres de l’UMP s’aperçoivent du potentiel électoral. Le mouvement est d’ailleurs en passe d’être récupéré.

    Si la combine semble avoir plus de mal à passer puisque le Front National a fait un bon résultat, bravant ainsi les amalgames douteux tentant de faire passer Marine Le Pen pour la réincarnation féminine de Benito Mussolini quand ce n’est pas de son pendant germain, il n’en demeure pas moins que la majorité croit encore à l’escroquerie de l’alternance politique. Sur la ligne de départ, lorsque les chevaux de course appartiennent au même propriétaire, il est évident que la victoire est nettement plus simple.

    La démocratie de marché et d’opinion produit deux types d’individus : les manipulés bêlant de candeur et professant un humanisme théorique et les désabusés refusant de participer à un système corrompu et malsain. L’enseignement de l’ignorance, selon l’habile expression de Michéa, dans tous les lieux d’ex-savoir n’arrange évidemment pas les choses. Le nivellement par le bas que produit notre organisation politique, reflet du Capital, pour qui le savoir constitue une entrave à son expansion, doit permettre une remise en cause du caractère sacré de notre démocratie. Il n’existe aucun système bon en soi car c’est bien la qualité des hommes qui font la qualité du système et non l’inverse. La cinquième République en est un bon exemple. Une fois De Gaulle éjecté par les manœuvres du trotskiste Cohn-Bendit — le financement des trotskistes par les américains étant connu depuis les révélations sur le syndicat Force ouvrière [4] —, la décadence de notre système a commencé à travers sa corruption généralisée, sa soumission aux intérêts bancaires et l’abaissement progressif des valeurs.

    Nous avons quasiment touché le fond. Si certains rêvent d’un dictateur nommé par la République pour rétablir l’ordre à l’instar du système romain, d’une démocratie directe à la suisse ou d’une Europe confédérale sur le modèle impérial allemand, il reste que le rêve révolutionnaire ou le changement par les urnes demeurent des solutions illusoires. Le pouvoir vient du haut malgré les pétitions de principes dégagées par les normes constitutionnelles organisant la pseudo séparation des pouvoirs en France. Si l’action demeure la mise en pratique de la volonté subjective ou morale selon le principe hégélien, elle doit servir à reconquérir dans un esprit maurrasso-proudhonien les espaces locaux, le tissu associatif, les solidarités locales, les communes ou les syndicats d’entreprise. Afin de reprendre la main sur l’espace national, la domination locale constitue un préalable nécessaire. Tout le reste n’est que vaine discussion.

    Karl Peyrade

    - [1]http://www.europe1.fr/Municipales/M...
    - [2]http://www.lemonde.fr/municipales/a...
    - [3] http://www.linternaute.com/actualit...
    - [4] http://www.bakchich.info/internatio...

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-tyrannie-de-l-alternance

  • François Hollande n'a rien compris

    La raclée des élections municipales n'a pas suffi. Le PS a perdu 155 grandes villes mais il n'a toujours rien compris. L'occupant de l'Elysée est forcé d'avaler une terrible défaite mais il n'en tire aucune leçon.
    Valls le rouge, l'homme du CRIF
    Au soir du second tour, Jean-Marc Ayrault a été sacrifié en gage de prise en compte du mécontentement général. Mais en le remplaçant par Manuel Valls, François Hollande prouve qu'il n'a toujours pas perçu les raisons de la colère des Français. La façon dont Manuel Valls s'est comporté en tant que ministre de l'Intérieur était précisément l'une des raisons de cette colère.
    Valls le partisan de la gestation pour autrui (GPA). Valls qui censure les spectacles de Dieudonné mais qui applaudit le spectacle blasphématoire « Golgota Picnic ». Valls le rouge, Valls le sectaire, viscéralement antichrétien et qui considère le « fait religieux » comme un danger en soi.
    Incapable de rétablir l'ordre à Marseille mais déterminé à transformer les forces de l'ordre en police politique chargée de réprimer ceux qui défendent la Famille ou ceux qui ont l'humour politiquement incorrect. Valls qui, ridicule, fait de la « quenelle » une affaire d'Etat.
    Valls méritait une sanction. Hollande lui offre une promotion.
    Le nouveau locataire de Matignon n'aime pas la France mais la République. Ce qui n'est pas la même chose. Il est un héritier des guillotineurs de 1789 et des macabres républicains de la guerre civile espagnole.
    Insensible à la France de Clovis et de Saint-Louis, Manuel Valls se dit par contre « lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël ». C'est le CRIF qui doit applaudir le choix de François Holande...
    Un gouvernement sous emprise maçonnique
    Quant au remaniement gouvernemental, c'est plutôt un lifting raté. Bien sûr, Civitas se réjouit du départ du laïciste obsessionnel Vincent Peillon et du fait que Najat Vallaud-Belkacem ne sera plus porte-parole du gouvernement. Mais c'est avant tout la théorie du genre qui doit être expulsée de l'éducation nationale et l'expérimentation des ABCD de l'Egalité qui doit cesser immédiatement si ce gouvernement veut donner un signe positif aux parents.
    Le maintien de Christiane Taubira à la Justice est insensé. Et, de façon générale, ce gouvernement est celui de la franc-maçonnerie. Le Grand Orient de France est comblé par la désignation de François Rebsamen au poste de Ministre de l'Emploi. Les initiés sont très majoritaires. Le fossé entre pays réel et pays légal est encore accentué.
    Il faudra leur infliger une nouvelle bérézina
    Le message des élections municipales n'a pas été entendu. Et mercredi soir, place Vendôme à Paris, la dictature socialiste a une fois de plus fait usage de la violence contre les Français. L'objectif à court terme des forces de résistance est donc clair : contraindre Manuel Valls à quitter Matignon au plus tard au lendemain des élections européennes qui doivent être la prochaine bérézina d'un système pourri jusqu'à la moelle.
    Alain Escada, président de Civitas
    Les rendez-vous de Civitas :
    11 avril: Nancy-Houdemont, Hôtel Arcole, Zac des Egrez, 20 heures: Conférence sur la théorie du Genre par Alain Escada
    1er mai: Bruxelles, Eglise St Joseph, Place Frère Orban, 19heures 20: Conférence sur le théorie du Genre par Alain Escada
    11 mai: Paris, Défilé en l'honneur de Ste Jeanne d'Arc avec dédicace à St Louis, 14h30, place St Augustin - 16h-16h30, arrivée place des Pyramides

  • Indésirable Harlem Désir

    Aujourd’hui, dans les couloirs de la rue de Solférino, au siège du Parti socialiste, ce qu’on entend, de tous côtés, c’est : « Désir dégage »…
    On connaissait « Désirs d’avenir », l’association de soutien à Ségolène Royal dans sa campagne présidentielle de 2007 ; aujourd’hui, dans les couloirs de la rue de Solférino, au siège du Parti socialiste, ce qu’on entend, de tous côtés, c’est : « Désir dégage »…
    Henri Emmanuelli est monté au créneau en déclarant au site Médiapart qu’il fallait non seulement « un congrès extraordinaire » ou tout au moins « une démission » de son actuel premier secrétaire, le PS étant un « parc à moutons [plongé] dans un coma profond ». Ambiance.
    Jusqu’alors, le parti à la rose au poing n’avait fait porter la seule responsabilité de la déroute électorale des élections municipales qu’à la nullité de Jean-Marc Ayrault et à l’indécision chronique du « Moi Président ».
    Le premier a donc été remercié par le second, vite fait bien fait, et remplacé par son ministre de l’Intérieur qui a gardé la plupart de ses ministres… Faute de meilleurs disponibles ? On le craint…
    Du coup, l’avenir électoral des socialistes est sombre et les élections européennes en mai prochain redoutées ! « Désir n’a plus aucune légitimité. Avec lui, on va au crash aux européennes. » De qui émane ce jugement fort peu amène ? De Mehdi Ouraoui, son ex-directeur de cabinet. « On change le gouvernement et on ne changerait pas au PS ? », s’alarme de son côté le député Pouria Amirshahi. « Certes, Harlem Désir a été élu par les militants socialistes, mais il y a une forme de responsabilité électorale qui doit être prise en compte aujourd’hui. Il y a besoin d’un électrochoc », surenchérit l’ex-ministre des Transport Frédéric Cuvillier.
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  • Défendre des valeurs ou remettre en cause le désordre politique

    Lu dans L'Action Française 2000 :

    A"Le grand mouvement social de 2013 a fait naître beaucoup d'espoirs. Beaucoup d'espoirs car il s'agit du premier mouvement de masse de droite depuis la défense de l'école libre en 1984 ; beaucoup d'espoirs car ce mouvement s'est inscrit dans la durée ; beaucoup d'espoirs, surtout, car il a vu l'émergence d'une génération de militants, inexpérimentés, certes, mais qui ne demandent qu'à apprendre.

    D'aucuns ont cru voir dans cette émergence d'un militantisme de droite un renouveau du catholicisme politique. Il convient de distinguer deux démarches bien différentes : d'un côté, celle tendant à créer un véritable groupe de pression de défense de la famille, toujours plus professionnel, sur un modèle américain ; de l'autre, l'activisme militant visant à développer l'esprit de dissidence et de contestation globale du régime. La première est menée avec efficacité, en effet, par des catholiques pratiquants. Par son aspect universel, inhérent à sa finalité, cette lutte n'est pas politique, au sens où elle ne prétend pas proposer un système alternatif. Il ne s'agit d'ailleurs pas de lui en faire grief puisque tel n'a jamais été son objectif. Pour ces catholiques, la défense du bien commun s'accommode des formes actuelles du pouvoir. Depuis la funeste politique du Ralliement, le catholicisme romain français a, en effet, quitté la sphère du politique pour se réfugier dans celle, ô combien plus simple, de la morale. Cette évolution n'est peut-être que la traduction d'un autre aggiornamento, où la foi elle-même ne serait plus que spiritualité consensuelle et morale sociale.

    Les nouveaux apôtres de la dissidence tentent, au contraire, de cultiver l'idée qu'une alternative à l'oligarchie mondialiste en place est possible et nécessaire. En cela, ils mènent bien une lutte politique. Il faut comprendre alors que leur foi n'est pas le moteur de leur engagement dans la sphère publique, mais plutôt une armature, simultanément soutien et fardeau.

    Y a-t-il alors un véritable réveil ? Le catholicisme français fut souvent en proie aux luttes politiques : défense des États pontificaux, estocades de Guillaume de Nogaret, critiques des idéologies néfastes au XIXe siècle ; mais il s'est depuis lors départi de cette fonction pour se ranger dans l'analyse morale. N'est-ce pas d'ailleurs une des leçons à retirer des propos du pape François, quand il est obligé de rappeler que l'Église est bien une institution universelle plutôt qu'une belle ONG ? Et que toute prétention au beau et au sublime n'est pas incompatible avec la foi ? Privé de capacité à se sublimer, ramené sans cesse à la grisaille bourgeoise, y compris par l'Église elle-même, comment le catholique français pourrait-il développer une conscience politique qui lui est intrinsèquement étrangère ? Le développement d'un projet politique implique nécessairement une part de rêve et une recherche du beau qui sont à l'exact opposé du catholicisme occidental, étriqué dans son moralisme et sa pauvreté geignarde. Tout engagement demande un dessein, toute passion politique un destin, bien étrangers à la nature même de l'Église occidentale telle qu'elle s'est développée depuis le XIXe siècle.

    Il ne s'agit pas alors de demander à l'Église de sombrer dans une utopie bien éloignée des problématiques réelles de ses fidèles, mais davantage de recentrer son discours pour redécouvrir la clef d'une saine politique. L'engagement des jeunes catholiques est admirable puisqu'il s'accomplit dans une atmosphère peu propice à l'action concrète : charge alors à l'Église institutionnelle de quitter le champ du moralisme pour donner la substance dont ces jeunes coeurs ont besoin – quoique Shakespeare nous dise que le jeune sang n'a que faire des vieux décrets. Nous comprenons donc que les catholiques sont à l'orée d'un choix : prendre le parti d'un repli communautaire, essentiellement non politique, de défense des valeurs pour préserver un monde qui leur conviendrait – mission noble, mais tendant à oublier l'universalisme catholique ; ou alors sortir de cette logique pour remettre en cause fondamentalement l'ordre politique contemporain et faire leur la refondation d'un monde. De leur réponse dépendra sans doute la nature du réveil catholique et certainement sa valeur pour l'Histoire."

    Michel Janva

  • La tête de liste UMP aux Européennes Alain Lamassoure refuse les contrôles aux frontières nationales.

    Lu dans L'Express : Résultat, même Henri Guaino refuse de voter Lamassoure aux européennes ! Tête de liste UMP pour l' Ile-de-France, quand même !... Lire la suite »

  • L'erreur (fatale ?) des Verts.

    Les Verts ont sans doute perdu ce mardi soir une occasion historique de jouer enfin un rôle politique et écologique reconnu, au-delà des idéologies et des querelles personnelles : mais Cécile Duflot a préféré jouer une carte politicienne, en espérant tirer profit de l’échec possible (mais pas forcément inéluctable ni même souhaitable, en particulier pour la France !) du nouveau gouvernement auquel elle a refusé de participer et empêché les siens d’aller y siéger. Erreur stratégique et éminemment politique, sans doute, car M. Valls, en quête d’une légitimité par la réussite et, en tout cas, par le symbolique, et soucieux apparemment de créer un grand ministère de l’écologie, de l’énergie, des transports et du logement digne de ce nom, susceptible de mener une politique environnementale « globale » et moins désordonnée que ce qui a existé jusque là, ouvrait là une perspective nouvelle et, pourquoi pas, plus favorable à l’écologie que la pratique du gouvernement précédent. L’occasion se représentera-t-elle de sitôt, ou le nouveau premier ministre va-t-il confier ce ministère (s’il voit le jour…) à une personnalité susceptible d’incarner, d’une façon ou d’une autre, une certaine légitimité et crédibilité écologistes sans appartenir au parti des Verts ?
    Bien sûr, certains noms viennent à l’esprit, dont celui de Nicolas Hulot, aujourd’hui « envoyé spécial pour la protection de la planète », nommé par le président Hollande à la fin de l’année 2012, ou celui de Ségolène Royal, dont le bilan environnemental en Poitou-Charentes n’est pas totalement négatif, même s’il reste encore fort modeste au regard des enjeux. A l’heure qu’il est, je ne sais qui représentera le souci environnemental dans le gouvernement Valls et, au regard de la bouderie des Verts qui pourrait, en fait, être contre-productive pour la cause écologique (ce qui ne serait pas la première fois, les Verts ayant pris la mauvaise habitude de sacrifier l’écologie à leurs caprices…), il n’est pas impossible que, du coup, l’ancien ministre de l’Intérieur, renonce à toute velléité de « faire de l’écologie », préférant alors la facilité de céder aux promoteurs des gaz de schiste (dont Arnaud Montebourg) ou des OGM (dont Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture dans le gouvernement Ayrault), voire de passer en force sur certains dossiers « chauds » comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ! Il n’est d’ailleurs pas certain que, en ce mardi soir, M. Valls sache vraiment ce qu’il veut faire de la politique écologique française… Nous en saurons plus dans quelques jours, même si les annonces et effets d’annonce ne doivent pas nous empêcher, dans quelque cas que ce soit, de rester prudent, voire sceptique, la République n’ayant jamais montré un grand empressement à poser et résoudre les questions environnementales.
    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1137:lerreur-fatale-des-verts&catid=48:2014&Itemid=59
    (à suivre : - Quel bilan environnemental du gouvernement Ayrault ? – Quelle politique environnementale peut-on promouvoir en France dans les années et décennies prochaines ? Notes à paraître d’ici le 6 avril, si tout va bien…)

  • Municipales 2014 : contrairement à ce qu’elle affirme l’UMP recule par rapport à 2008

    Municipales 2014 : contrairement à ce qu’elle affirme l’UMP recule par rapport à 2008 La réalité s’impose bien plus que les éléments de l’engage distillés par l’UMP. En effet, la comparaison des résultats entre les élections municipales de 2008 et 2014 montre que l’UMP regresse en passant de 26,45% à 21,02%, seuls les DVD (sans affiliation à un parti) et le FN-RBM augmentent.


    l’Ump regresse en passant de 26,45% à 21,02% :
    Chateau

    Source : Fninfo : http://fninfos.fr/?p=27175

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAyVpkkVpuhEjzwkQ.shtml

  • Les premiers couacs de notre gouvernement « normal »…

    gouvernement-disney

    Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Même l’homme de la rue est en droit de se poser la question. Parce que déjà, à Bercy, ça twiste.
    Gouvernement Valls ? Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Même l’homme de la rue est en droit de se poser la question. Parce que déjà, à Bercy, ça twiste, avec Michel Sapin, Laurent Fabius, Arnaud Montebourg, Nicole Bricq (celle qui trouvait que la bouffe était « dégueulasse » à l’Élysée), sans oublier Fleur Pellerin (Fleur qui ?). Assez logiquement, Le Nouvel Observateur se pose cette même question posée par le même homme de la rue. « Mercredi 2 avril au matin. Laurent Fabius, Affaires étrangères et Développement international… Arnaud Montebourg, Économie, Redressement productif et numérique… Ce ministère, jusqu’ici sous la responsabilité de Nicole Bricq, relève-t-il de l’Économie ou du Développement ? » Ou du Quai d’Orsay ? Ou des deux ? Ou de rien ? « La question ne serait pas toujours tranchée », dit-on à Bercy.
    Bon, ben voilà… Ça sent un peu la cour de récréation. « C’est mes billes ! » « Les soldats, y sont à moi ! » « OK, mais tu ne touches pas à mes petites voitures ! »
    Lire la suite

  • Le gouvernement Valls sur place : continuité idéologique

    Le signe le plus caractéristique et le plus inquiétant du nouveau gouvernement formé par Manuel Valls promu Premier ministre est le maintien de la très idéologue Christiane Taubira à son poste du ministère de la Justice.

    La loi absurde et antinaturelle instaurant le mariage homosexuel, l’indulgence systématique en matière pénale vis-à-vis des délinquants, la poursuite du noyautage de la Justice par le très marxisant Syndicat de la Magistrature, toute cette politique corrosive semble entérinée par la reconduction de Mme Taubira dans son fauteuil de Garde des Sceaux. Qu’en sera-t-il à l’avenir ? De l’eau sera-t-elle versée dans le vin rouge foncé qui coule Place Vendôme ? Il faudra continuer à… juger les Grands manitous de la Justice socialiste sur leurs actes, mais le passé récent n’est guère encourageant. [...]

    Denis Lensel - La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-gouvernement-Valls-sur-place

  • Ce fut une belle déroute

    Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie du lundi 31 mars 2014
    Après un premier tour assez net, quels ont été les résultats du second tour des élections municipales ?
    C’est une défaite très brutale qui se confirme pour le Parti socialiste. La gauche subit des Bérézina dans la plupart des villes de France. Ainsi, la grande majorité des Français a décidé de sanctionner la politique de François Hollande en votant pour des candidats UMP, Front national et divers droite. Le basculement à droite est plus que significatif et semble dépasser par son ampleur celui de 1983. Ce matin, nous pouvons donc affirmer que la France est à droite… toutes les droites !
    La seconde spécificité de cette élection, c’est l’abstention.
    Effectivement, ce sont près de 37% des électeurs qui ont décidé de ne pas se rendre dans leur bureau de vote. Le message est clair, les Français croient de moins en moins à la politique en général et aux partis majoritaires en particulier.
    Plus concrètement, que s’est-il passé dans les villes françaises ?
    Toulouse, Tourcoing, Roubaix, Reims, Quimper, Angers, Nevers, Saint-Etienne, Pau, Belfort, Ajaccio, Caen, Montbéliard, Valence, Maurepas, Evreux, Roanne, Bar-le-Duc, Chambéry, Amiens, La Roche-sur-Yon, ou encore Brive-la-Gaillarde, Mantes-la-Ville, Conflans-Saint-Honorine… On ne compte pas les grandes villes à avoir renvoyé l’équipe socialiste sortante. A Limoges, c’est la première fois depuis 1912 que la gauche n’a plus le pouvoir. A Montbéliard, la liste de Moscovici essuie une cuisante défaite. La gauche se maintient quand même dans ses fiefs de Paris, Lyon, Lille, Nantes et Strasbourg. Enfin, la ville de Grenoble est passée du PS aux Verts.
    Quelles ont été les premières réactions à l’annonce des résultats ?
    Sur la sellette, Jean-Marc Ayrault a pris la parole pour confirmer les grands axes de la politique gouvernementale en affirmant qu’il ferait preuve d’une meilleure pédagogie ! Alain Juppé, lui, a commencé la soirée électorale en se félicitant que le Front national n’ait pas gagné les élections dans davantage de villes, précédant un cortège de déclarations anti-FN. Enfin, les représentants du gouvernement ont assené toute la soirée les mêmes messages : « La politique du gouvernement doit être continuée », « Le danger c’est le Front national dont les idées sont banalisées par la droite », ou encore « C’est normal de perdre les élections à mi-mandat ». Bref, aucune remise en question. Les électeurs trancheront lors des élections européennes qui approchent.
    L’UMP parade mais le Front national est aussi l’un des grands vainqueurs de ces élections punicipales ?
    Hénin-Beaumont avait été conquise au premier tour. Au second tour, les candidats soutenus par le Rassemblement Bleu Marine ont transformé l’essai et remportent ainsi les villes de Fréjus, Le Luc, Beaucaire, Cogolin, Hayange ou encore Villers-Cotterêts. A Béziers, Robert Ménard remporte une large victoire. A Mantes-la-Ville, dans les Yvelines, le Front national remporte encore une belle victoire qui a dû ravir Jean-Marie Le Pen.
    Enfin, l’un des succès les plus importants de la droite nationale est réalisé à Marseille : si Gaudin est réélu à la tête de la ville, le frontiste Stéphane Ravier gagne la mairie du 7e secteur de la Cité phocéenne. Au conseil de Marseille, le Front national devient ainsi la deuxième force politique avec 21 élus, et passe ainsi devant le Parti socialiste.
    Il convient encore de noter, pour la Ligue du Sud, la réélection de Madame Bompard à Bollène, une semaine après son époux à Orange.
    Contre la droite nationale, le système aura usé d’armes diverses et variées…
    Politiciens de l’UMPS, professionnels de l’antiracisme, bobos de l’intelligentsia, chacun y aura été de son sourcil froncé et de sa voix chevrotante pour contrer la montée du FN. L’Union des étudiants juifs de France a ainsi, durant l’entre-deux-tours, mené une campagne anti-Front national dans plusieurs villes. D’Olivier Py et ses ridicules menaces sur Avignon jusqu’à l’ancienne favorite du président, Valérie Trierweiler, qui s’inquiétait « du danger FN », la caste bobo parisianiste a joué à se faire peur.
    Dans plusieurs villes le pseudo « front républicain » n’a pas pu fonctionner ; dans d’autres, l’UMPS s’est réuni pour faire battre de toutes ses forces les candidats de la droite nationale – ce qui explique les défaites de Florian Philippot, Louis Aliot ou Gilbert Collard. Et à Fréjus et Beaucaire, dès hier soir, des voyous faisaient une démonstration de force contre la démocratie…
    Sur les plateaux de télévision, hier soir, les éléments de langage n’étaient pas les mêmes selon qu’on évoquait l’UMPS ou le FN…
    Des expressions comme « le FN est en embuscade », ou « le FN guigne cette ville » ont été employées par les journalistes. En revanche, l’UMP et le PS, eux, ne guignaient jamais des villes, ils ambitionnaient de les conquérir. Sémantiquement, la nuance est importante. France 3 est allée jusqu’à parler de « soulagement » à Perpignan après la défaite de Louis Aliot… Il est à parier que jusqu’aux Européennes, diabolisation et traitement de défaveur seront à l’ordre du jour pour le Front national de la part du Système et de ses valets médiatiques…
    Le résultat des Municipales à Paris vient confirmer l’écart entre le pays légal et le pays réel en France !
    Les Parisiens ont placé la liste PS, Verts et communistes d’Anne Hidalgo en tête, avec 53,34% des suffrages et une avance de vingt sièges au Conseil de Paris par rapport à Nathalie Kosciusko-Morizet. Les listes NKM ne recueillent que 71 sièges. Malgré une victoire à l’arraché de Delphine Bürkli dans le IXe arrondissement faisant passer celui-ci à droite, Paris restera donc à gauche, envers et contre tout.
    Nathalie Kosciusko-Morizet a été en effet battue dans son propre arrondissement, le XIVe, où elle a recueilli près de 47% des voix…
    Oui. Cela dit, Anne Hidalgo n’a jamais remporté le XVe non plus, ce que les médias complaisants oublient souvent de rappeler. L’arrondissement clé qui aurait permis à la droite de l’emporter est le XIIe. La liste de l’UMP Valérie Montandon y a recueilli près de 47% des suffrages, score honorable quand on pense que la droite n’y avait réalisé en 2008 qu’un maigre 35% ! Les quartiers modestes de cet arrondissement ont cette fois voté majoritairement à droite, tandis que les socialistes ont fait le plein des voix dans les quartiers bobos centraux.
    Nathalie Kosciusko-Morizet a fait une campagne très orientée vers ces catégories de la population parisienne, au détriment des familles moyennes et modestes qui disparaissent peu à peu de la Capitale. Cette séduction du public bobo acquis à la gauche n’aura pas suffi à cacher les manières autoritaires de la candidate UMP, en interne. L’éviction ratée du chrétien-démocrate Franck Margain, pendant l’entre-deux-tours, dans le XIIe, porte sa marque. En fin de compte, Paris aura vu l’affrontement de deux candidates bobos : c’est celle qui avait le projet le plus « festif » qui l’a emporté !
    Radio Courtoisie, Bulletin de réinformation - 31/03/2014
    Source : http://www.radiocourtoisie.fr/
    http://www.polemia.com/ce-fut-une-belle-deroute/