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élections - Page 662

  • « NatRep »? « Identitaires »? Une jeunesse française

    La discipline est la force des armées, la désobéissance ou pire, l’insubordination, ne peut conduire qu’au désastre. Bruno Mégret en sait quelque chose lui qui a mené une fronde contre le FN en 1998 qui a failli  briser les reins de l’opposition nationale et dont les effets délétères, calamiteux, se sont très longtemps  fait sentir. Si la plupart de ceux qui l’avaient  suivi ont réintégré le FN, l’ex président du Mouvement National Républicain (MNR) reste sur son Aventin dans l’indifférence quasi générale. Il a cependant  repris la parole dans un entretien accordé àparismatch.com et publié hier. Contrairement à  Alain Finkielkraut, M. Mégret ne va pas jusqu’à juger Marine Le Pen «infréquentable ». Il se réjoui même des bons résultats  électoraux du Front, qui serait la résultante de « sa » théorisation d’une « stratégie de dédiabolisation ». Il  juge cependant  que «le FN actuel, c’est le discours ancien de Jean-Marie Le Pen réorienté à gauche sur le plan économique». «Sur la question de l’économie ou celle de l’Europe, le projet du FN manque de crédibilité» affirme-t-il encore. Homme tout aussi intelligent que l’est M. Mégret, Paul-Marie Coûteaux, à la tête jusqu’alors du Siel , petite structure  affiliée au RBM,  entendait lui aussi réorienter le FN. Mais lui aussi a failli à la plus élémentaire discipline a jugé Marine. La présidente du Front National   vient  de mettre fin à sa collaboration avec ce dernier  dans un courrier daté du 7 avril, aujourd’hui commenté dans les médias.

     Candidat RBM aux municipales dans le 6e arrondissement de Paris, Paul-Marie Coûteaux s’était  prononcé sans en avoir le mandat   dés le lendemain du premier tour,   pour proposer une alliance à la militante antinationale  NKM au nom de « l’union des droites » !

     Au-delà des maladresses politiques, de communication et de langage,  des états d’âme  qui ont été aussi reprochés à M.  Coûteaux ces derniers mois, un épisode a également  été  très mal vécu par de nombreux adhérents et sympathisants du FN.  En l’espèce celui  ou on le voit  dans un documentaire de canal plus, diffusé en décembre,   expliquer qu‘il ne veut surtout pas être filmé à proximité d’une permanence FN ou de  militants frontistes. Et ce, afin de  ne pas écorner  son image de modéré…unificateur des droites ? Actuel président exécutif du SielMe Karim Ouchikh, à qui Marine a renouvelé sa confiance,   devrait en prendre la tête  avant l’été, M. Coûteaux n’étant pas candidat à sa propre succession.

     D’orientations politiques, de discipline et de cohérence aussi,  il est encore question dans le long article que le site Rue 89 consacre sous la plume de Nolwenn le Blevennnec aux « tensions » qui existeraient  au sein du Front National de la Jeunesse (FNJ)  présidé actuellement par Julien Rochedy. « Avant, au Front, on se disputait entre catholiques traditionalistes et païens, antisionistes et anti-Arabes (sic). Depuis que Marine Le Pen est à la tête du FN, il existe de nouvelles fractures. Le parti fait coexister une sensibilité souverainiste incarnée par Florian Philippot » « et une sensibilité identitaire » est-il écrit sans s’embarrasser de finesse.

    « Chez les jeunes frontistes, les tensions pourraient se cristalliser autour de Gaëtan Dussausaye, favori à la présidence du FNJ, et souverainiste » croit savoir Rue 89 qui évoque aussi la nomination de David Masson-Weyl, étudiant en relations internationales, de même sensibilité, à la tête du collectif étudiant  Marianne.

     Bref, en  l’occurrence d’un côté les  « souverainistes »  auto-baptisés  NatRep (nationaux républicains),  de sensibilité gaulliste ou gaullienne,  pour lesquels le combat contre l’Europe de Bruxelles serait la  priorité principale.  Et de l’autre  les « identitaires », qui a contrario considèrent que  la submersion démographique des populations non européennes et  les bouleversements  socio-culturels  qu’elle engendre sont un enjeu vital et principal.

     Les termes du débat ont été l’objet d’une formule symbolique,  forcément réductrice, utilisée  par certains NatRep qui affirment  que le  problème du grand remplacement (en référence au livre éponyme de Renaud Camus)  n’est pas celui de la population de souche française et européenne par les peuples venus du sud, mais la disparation du drapeau français au profit de  celui de l’Europe.

     Rappelons à nos sympathiques NatRep qui célèbrent la Geste d’un  De Gaulle bataillant pour l’indépendance  de la France  face à Bruxelles et Washington,  que celui-ci était aussi très  attaché  à l’identité physique du peuple français. A tel point que Jean-Marie Le Pen  affirmait même il y a quelques années, analyse partagée par d’autres,  que  le  largage de l’Algérie française pouvait aussi s’expliquer en partie  par « le racisme » de  De Gaulle vis-à-vis des populations arabes.

     Ce n’est pas le lieu  d’ouvrir ici  le débat sur le bilan du gaullisme, mais au contraire de nous réjouir qu’au nom de ses aspects les plus  recevables,   des jeunes Français comprennent que le  FN est  l’outil le plus efficace pour défendre la France et les Français d’abord. D’ailleurs, le phénomène n’est pas  si nouveau et le Front National  a  accueilli dans ses rangs dés le milieu des années 80 de nombreux gaullistes issus  du RPR, mais plus proches de Barrès et de Marie-France Garaud,  que de Chirac et Alain Juppé…

     Certes le FN-FNJ n’est pas un parti de godillots, comme dans d’autres  formations  politiques,  il est traversé par  des sensibilités différentes. Il n’y pas lieu d’y voir forcément un risque de « fractures » comme l’affirme Rue 89 mais plutôt la coexistence d’idées qui  enrichissent le débat interne, créent une saine émulation intellectuelle. Pour autant, doit exister chez tous  les adhérents l’acceptation du plus grand dénominateur commun,   des fondamentaux défendus  dans notre  programme et par Marine Le Pen. 

     Encore une fois, la cohérence, l’efficacité, la discipline   commandent de ne pas être hémiplégique. La défense de notre  souveraineté nationale face à Bruxelles est éminemment complémentaire de la défense  de notre  identité, dans toutes ses dimensions, dans toute l’acception du terme affirme Bruno Gollnisch. Ce refus de dissocier ces deux aspects est  d’ailleurs consubstantiel au  FN.  C’est cela  qui explique la diabolisation du Mouvement national  par les différentes officines  et chapelles du Système. C’est la raison de l’adhésion  croissante de millions de nos compatriotes aux idées frontistes…notamment en premier lieu, c’est vrai,  le refus de l’immigration-invasion  et la défense des valeurs traditionnelles.   C’est cette volonté de restauration nationale pleine et entière qui confère au FN  sa dimension  révolutionnaire, au sens noble du terme, et partant son pouvoir d’attraction sur une jeunesse française qui refuse l’ordre (mondialiste) établi.

    http://gollnisch.com/2014/04/15/cest-front-national%C2%A7/

  • Les bonnes raisons du vote FN

    Le baromètre mensuel Ifop pour le Journal du dimancheenregistre  un double record. D’abord  un  sommet  d’impopularité  pour François Hollande, dont la « cote de popularité » chute encore de cinq points en avril,  pour s’établir à 18%, le plus bas niveau jamais atteint depuis son élection à la présidence de  la République. A l’opposé, et ce très fort  contraste le sert,  Manuel Valls devient  lui le chef de gouvernement le plus populaire avec 58%. L’Ifop indique qu’un tel écart de 40 points entre les cotes de popularité du président de la République et du Premier ministre n’a jamais été vu depuis 1958,  hors période de  cohabitations. Cette nouvelle dégringolade du chef de l’Etat s’explique en partie par l’échec cuisant des élections municipales pour le PS. Celui attendu le 25 mai prochain aux élections européennes devrait aussi peser sur la popularité du nouveau Premier ministre. Attendu comme le sauveur par  la fraction du PS qui s’inquiète de la raclée électorale à venir,  M. Valls  est surtout  populaire au sein d’un segment électoral allant de  l’aile socialo-libérale  du PS, du centre-gauche à la droite.   

     Les très  médiocres, voire calamiteux, résultats de  Manuel Valls  au ministère de l’Intérieur avaient  fini par éroder très sensiblement sa cote  de popularité. Un   faux dur quand il s’agit de lutter contre la délinquance, mais un  vrai laxiste immigrationniste  comme en témoigne  les statistiques  sur la  régularisation des immigrés hors-la-loi. En  2013, 35 000 clandestins ont ainsi été officiellement  régularisés,  soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à 2012 !

     Il appartiendra aussi au Premier ministre d’assumer autrement  que par  ses pirouettes coutumières  les coups très sévères qui vont être portés au pouvoir d’achat des Français,avec la batterie de mesures austéritaires qui seront mises en place  après le 25 mai…

     Florian Philippot,  vice-président du FN et directeur stratégique de la campagne  des élections européennes,  est donc  crédible quand il table  sur un renversement rapide de l’opinion.  «Les Français se rendront compte très vite que Manuel Valls poursuit la même politique que ses prédécesseurs. Il me fait penser à Villepin qui était très populaire aux Affaires étrangères mais dont la vie fut beaucoup plus compliquée lorsqu’il est arrivé à Matignon où les discours ne suffisaient plus, où il fallait agir.»

      «(La) a stratégie de communication ( de Valls)  est d’ailleurs très proche de celle de Nicolas Sarkozy, ce qui peut expliquer un début de trajectoire assez haut dans les mesures d’opinion. Mais après l’effet nouveauté, il baissera comme ce fut le cas Place Beauvau à la fin de son parcours, lorsque les effets anesthésiants de sa communication s’étaient dissipés.»

     D’ores et déjà, les toutes  dernières enquêtes d’opinion portant sur  les intentions de vote aux européennes  indiquent des tendances convergentes;  le dernier sondage Ifop pour Paris Match et Sud Radio place même le Front National en tête au soir du 25 mai. Les listes FN seraient ainsi créditées en moyenne de 24% des suffrages devant les deux principaux partis pro-bruxellois l’UMP (23%) et l’alliance PS-PRG (21%), les listes UDI-Modem (9%), celles du  Front de Gauche (8%),  d’Europe Ecologie-Les Verts (7,5%), du  Nouveau Parti anticapitaliste (2%),  de Debout la République (1,5%)….

     Le tout sur fond d’une forte abstention (61%), qui, rappelle Bruno Gollnisch, joue toujoursen faveur du Système,  quand bien même les abstentionnistes s’imaginent (parfois)  le combattre ou marquer leur désapprobation  par la grève du vote. Abstention  qui  a été étudiée plus largement dans  l’étude consacrée aux relations entre l’emploi et les dynamiques électorales réalisée par le cabinet de conseil Taddeo. Celle-ci   s’appuie  sur les  résultats des municipales de 2008 et de 2014 dans  900 communes de plus de 10 000 habitants.

     Ainsi rapporte l’article du Monde consacré  à cette étude, Julien Vaulpré, directeur général de Taddeo,  explique que contrairement à une idée reçue, «il n’y a pas de corrélation entre le niveau du chômage et celui de l’abstention », mais qu’il existe bien un lien entre chômage et vote FN. L’augmentation de la courbe du chômage  suivrait  celle du vote en faveur du FN. 

     Julien Vaulpré en déduit notamment qu’«à partir du moment où, dans les communes où le chômage est élevé ou a fortement progressé, on n’observe pas de poussée abstentionniste alors que le vote FN, lui, progresse, la question se pose d’un transfert d’électeurs potentiellement abstentionnistes vers le FN, et donc d’un vote FN qui dans une certaine mesure limite l’abstention.» 

     « Vote  en faveur du FN  (qui) n’est plus, aujourd’hui, assimilable à une simple volonté d’exprimer un mécontentement, comme peut l’être le choix de l’abstention. En cela, comme le résume Julien Vaulpré,  il n’est plus seulement un vote de crise, mais bien souvent le vote de la crise . Autrement dit un vote qui exprime de plus en plus souvent une adhésion, et de moins en moins une simple contestation.» L’opposition nationale, populaire et sociale n’est pas seulement en effet, comme il est  courant de l’entendre chez ses adversaires, le  réceptacle des déceptions et désillusions de nos compatriotes les plus touchés par la crise.  Le vote FN est aussi le signe rafraîchissant  d’un  retour du politique en lieu et place du duel stérile gauche-droite, de la fausse  alternance entre partis bruxellois. 

    http://gollnisch.com/2014/04/14/les-bonnes-raisons-du-vote-fn/

  • Les bonnes raisons du vote FN

    Le baromètre mensuel Ifop pour le Journal du dimancheenregistre  un double record. D’abord  un  sommet  d’impopularité  pour François Hollande, dont la « cote de popularité » chute encore de cinq points en avril,  pour s’établir à 18%, le plus bas niveau jamais atteint depuis son élection à la présidence de  la République. A l’opposé, et ce très fort  contraste le sert,  Manuel Valls devient  lui le chef de gouvernement le plus populaire avec 58%. L’Ifop indique qu’un tel écart de 40 points entre les cotes de popularité du président de la République et du Premier ministre n’a jamais été vu depuis 1958,  hors période de  cohabitations. Cette nouvelle dégringolade du chef de l’Etat s’explique en partie par l’échec cuisant des élections municipales pour le PS. Celui attendu le 25 mai prochain aux élections européennes devrait aussi peser sur la popularité du nouveau Premier ministre. Attendu comme le sauveur par  la fraction du PS qui s’inquiète de la raclée électorale à venir,  M. Valls  est surtout  populaire au sein d’un segment électoral allant de  l’aile socialo-libérale  du PS, du centre-gauche à la droite.   

     Les très  médiocres, voire calamiteux, résultats de  Manuel Valls  au ministère de l’Intérieur avaient  fini par éroder très sensiblement sa cote  de popularité. Un   faux dur quand il s’agit de lutter contre la délinquance, mais un  vrai laxiste immigrationniste  comme en témoigne  les statistiques  sur la  régularisation des immigrés hors-la-loi. En  2013, 35 000 clandestins ont ainsi été officiellement  régularisés,  soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à 2012 !

     Il appartiendra aussi au Premier ministre d’assumer autrement  que par  ses pirouettes coutumières  les coups très sévères qui vont être portés au pouvoir d’achat des Français,avec la batterie de mesures austéritaires qui seront mises en place  après le 25 mai…

     Florian Philippot,  vice-président du FN et directeur stratégique de la campagne  des élections européennes,  est donc  crédible quand il table  sur un renversement rapide de l’opinion.  «Les Français se rendront compte très vite que Manuel Valls poursuit la même politique que ses prédécesseurs. Il me fait penser à Villepin qui était très populaire aux Affaires étrangères mais dont la vie fut beaucoup plus compliquée lorsqu’il est arrivé à Matignon où les discours ne suffisaient plus, où il fallait agir.»

      «(La) a stratégie de communication ( de Valls)  est d’ailleurs très proche de celle de Nicolas Sarkozy, ce qui peut expliquer un début de trajectoire assez haut dans les mesures d’opinion. Mais après l’effet nouveauté, il baissera comme ce fut le cas Place Beauvau à la fin de son parcours, lorsque les effets anesthésiants de sa communication s’étaient dissipés.»

     D’ores et déjà, les toutes  dernières enquêtes d’opinion portant sur  les intentions de vote aux européennes  indiquent des tendances convergentes;  le dernier sondage Ifop pour Paris Match et Sud Radio place même le Front National en tête au soir du 25 mai. Les listes FN seraient ainsi créditées en moyenne de 24% des suffrages devant les deux principaux partis pro-bruxellois l’UMP (23%) et l’alliance PS-PRG (21%), les listes UDI-Modem (9%), celles du  Front de Gauche (8%),  d’Europe Ecologie-Les Verts (7,5%), du  Nouveau Parti anticapitaliste (2%),  de Debout la République (1,5%)….

     Le tout sur fond d’une forte abstention (61%), qui, rappelle Bruno Gollnisch, joue toujoursen faveur du Système,  quand bien même les abstentionnistes s’imaginent (parfois)  le combattre ou marquer leur désapprobation  par la grève du vote. Abstention  qui  a été étudiée plus largement dans  l’étude consacrée aux relations entre l’emploi et les dynamiques électorales réalisée par le cabinet de conseil Taddeo. Celle-ci   s’appuie  sur les  résultats des municipales de 2008 et de 2014 dans  900 communes de plus de 10 000 habitants.

     Ainsi rapporte l’article du Monde consacré  à cette étude, Julien Vaulpré, directeur général de Taddeo,  explique que contrairement à une idée reçue, «il n’y a pas de corrélation entre le niveau du chômage et celui de l’abstention », mais qu’il existe bien un lien entre chômage et vote FN. L’augmentation de la courbe du chômage  suivrait  celle du vote en faveur du FN. 

     Julien Vaulpré en déduit notamment qu’«à partir du moment où, dans les communes où le chômage est élevé ou a fortement progressé, on n’observe pas de poussée abstentionniste alors que le vote FN, lui, progresse, la question se pose d’un transfert d’électeurs potentiellement abstentionnistes vers le FN, et donc d’un vote FN qui dans une certaine mesure limite l’abstention.» 

     « Vote  en faveur du FN  (qui) n’est plus, aujourd’hui, assimilable à une simple volonté d’exprimer un mécontentement, comme peut l’être le choix de l’abstention. En cela, comme le résume Julien Vaulpré,  il n’est plus seulement un vote de crise, mais bien souvent le vote de la crise . Autrement dit un vote qui exprime de plus en plus souvent une adhésion, et de moins en moins une simple contestation.» L’opposition nationale, populaire et sociale n’est pas seulement en effet, comme il est  courant de l’entendre chez ses adversaires, le  réceptacle des déceptions et désillusions de nos compatriotes les plus touchés par la crise.  Le vote FN est aussi le signe rafraîchissant  d’un  retour du politique en lieu et place du duel stérile gauche-droite, de la fausse  alternance entre partis bruxellois. 

    http://gollnisch.com/2014/04/14/les-bonnes-raisons-du-vote-fn/

  • Les mairies FN et le « mariage » homosexuel : embarras et cacophonie

    Quelques semaines à peine après les élections municipales, le « mariage » homosexuel vient embarrasser le Front National,

    Jeudi dernier, Marine Le Pen était l’invitée de David Pujadas pour l’émission « Des paroles et des actes » diffusée par France 2.

    Au cours de l’émission, une séquence enregistrée montre Franck Briffaut prendre ses fonctions de nouveau maire de Villers-Cotterêts. Lorsqu’il est interrogé sur l’attitude qu’il aurait s’il était sollicité pour célébrer un « mariage » homosexuel, cet ancien militaire répond sans langue de bois qu’il ne le fera pas parce qu’il existe une « loi naturelle supérieure » à laquelle il ne dérogera pas.

    Immédiatement après la diffusion de cette séquence, Marine Le Pen est interrogée par Pujadas. Selon elle, existe-t-il une loi naturelle supérieure aux lois de la République ? La présidente du FN répond qu’il s’agit-là d’une conviction personnelle de Franck Briffaut. Selon Marine Le Pen, « la loi de la République doit être appliquée même quand elle nous est désagréable ». Une réponse indigne de la présidente de la formation politique qui prétend incarner le pays réel.

    Cependant, elle ajoute : « Mon but à moi est de changer cette loi si je suis élue ». Un peu facile. En gros, tant qu’elle ne siégera pas à l’Elysée et que le FN ne contrôlera pas l’Assemblée nationale et le Sénat, les élus du parti devraient docilement suivre les règles imposées par le pouvoir UMPS ?

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  • Hénin-Beaumont : enquête sur une rupture

    Reinformation.tv s’est rendu à Hénin-Beaumont pour enquêter sur les raisons du basculement. Dans cette ville minière, on vote traditionnellement à gauche depuis des décennies. Mais l’Europe, l’ouverture des frontières et la mondialisation ont ruiné cette cité ouvrière et ont jeté des pans entiers de la population dans le chômage et la précarité. Les électeurs sont las des politiciens de tous bords qui leur mentent et poursuivent avec entêtement leur utopie mondialiste sans se soucier de la souffrance populaire·

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  • Terrorisme intellectuel : quand ça ne veut plus, ça ne veut plus !

    Durant la récente campagne pour les élections municipales, on a beaucoup parlé de la fin du front républicain.   

    Et si ce fameux changement promis par « Moi candidat », voilà deux ans, était bien réel… même s’il n’est pas vraiment celui escompté par « Moi président » ? Trois événements récents – électoral, politique et académique – illustrent cette révolution quasi copernicienne dans la société française.

    On a beaucoup parlé durant la récente campagne pour les élections municipales, au soir du premier et plus encore du second tour, de la fin du front républicain, censé empêcher toute victoire électorale du Front national. À quelques exceptions près, pourtant, les états-majors de l’establishment ont tenu leurs troupes : seules deux listes plus ou moins estampillées UMP – à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et à L’Hôpital (en Moselle) – ont passé outre l’ukase. À l’évidence, le front républicain est toujours bel et bien réel. Ce sont leurs électeurs, eux, qui ne l’ont pas entendu de même et ont massivement voté pour les listes FN, assimilées ou soutenues par lui, leur permettant ainsi de remporter plus d’une quinzaine de municipalités.

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  • Le PS et l’UMP dirigeront ensemble la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB)

    Alors que la droite possède une large majorité à la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB), Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la présidence de la CUB, a décidé de la diriger conjointement avec le Parti socialiste. Les profondes divergences exprimées devant les médias, pendant la campagne des municipales, n’étaient-elles qu’un écran de fumée ?

    Le maire de Bordeaux a donc décidé de réserver 7 des 20 vice-présidences à des élus de gauche (PS, Verts et communistes). Alain Anziani, maire socialiste de Mérignac, s’occupera de la métropolisation et devrait être le premier vice-président de la CUB.

    Cette nouvelle organisation se mettra en place le 18 avril prochain avec l’élection d’Alain Juppé à la présidence de la CUB. Il succèdera au socialiste Vincent Feltesse.

    http://fr.novopress.info/162807/ps-lump-dirigeront-communaute-urbaine-bordeaux-cub/

  • Municipales 2014 : la revanche de la Manif pour tous

    lmpt.jpgLa leçon donnée par ces municipales ne saurait être oubliée au moment où la droite sera confrontée aux grands choix qui détermineront l’après-socialisme, et pas seulement celui de maintenir ou non la loi Taubira...   

    Ce n’est un secret pour personne que la loi Taubira instituant le mariage homosexuel, et surtout officialisant la théorie du genre, aurait eu plus de mal à passer si certaines personnalités de droite n’avaient fait preuve, sur ce sujet, d’une regrettable ambiguïté, en s’abstenant ou en votant de manière plus ou moins ostensible avec la majorité socialiste.

    En démocratie, les actes politiques ne trouvent leur vraie sanction que dans l’épreuve électorale. Le vaste mouvement de la Manif pour tous n’aurait pas pesé bien lourd sur la scène politique, en dépit des centaines de milliers de manifestants qu’il a rassemblés, si les comportements que nous venons d’évoquer n’avaient été sanctionnés par les électeurs.

    Ils l’ont été, et de manière spectaculaire, dans deux cas au moins : Paris et Strasbourg. Le déficit d’image dont a longtemps pâti Nathalie Kosciszko-Morizet au sein de la droite parisienne (et qui a abouti, par exemple, à la dissidence de Charles Beigbeder) n’est pas sans lien avec sa décision de s’abstenir lors du vote de la loi Taubira. Ce déficit lui a d’ailleurs été fatal.

    À Strasbourg, il est probable que Fabienne Keller, candidate de l’UMP, aurait survécu à la triangulaire difficile qui l’a opposée aux candidats du Parti socialiste et du Front national si elle n’avait pas fait partie des quelques sénateurs de droite décidés à voter la loi Taubira (l’a-t-elle fait ? Qui le saura dans le brouhaha à main levée qui a tenu lieu de vote au sein de la haute assemblée, honteuse mascarade de démocratie).

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  • Municipales et maintenant ?

    Déroute socialo, victoire de la fausse droite...Zéro 1er toujours aussi farceur...

    Les socialos ont pris le mur électoral dans la gueule, ces baltringues espéraient encore un sursaut, jusqu’au bout ils auront été dans le déni.

    Résultat quasi 40% d’abstention et plus de 170 villes perdues
    dont des bastions comme Limoges, Nevers...

    Le scandale est que nous fumes privés de notre comique préféré Rihan-Cypel, celui qui fonctionne à la Mazda Cipel.
    Les socialos nous gâchent nos soirées.

    Tout le petit monde merdiatique ne parle plus aujourd’hui que du futur remaniement.
    Quand et qui ?

    Quand ? Parait que ce sera pas le 01 Avril, pourtant ce pouvoir socialo est une colossale plaisanterie depuis le début.

    Qui ? Ca suppute, Valls la Menace, Nosfebabius ou Zéro 1er. Comme ci remplacer une bande de cons par une autre allait changer grand chose !

    Ce que les socialos ne semblent pas avoir compris, c’est la nature du message envoyé. Il est simple pourtant " Cassez vous pauvres cons !". La seule conclusion honorable qu’ils devraient tirer de cette élection est en effet de se tirer et fermer leurs gueules pour toujours.

    Parait qu’il y a eu une bascule à droite. C’est exact si l’on considère que l’Ump soit de droite. Nous pouvons émettre de gros doutes...

    L’Ump a ramassé la mise grâce au rejet général des socialos, une mobilisation de la diversité en la faveur de certains candidats comme à Tarascon, Brignoles, Perpignan, St Gilles ou dans le 93 et en bonus l’alliance à Bobigny avec les frères musulmans. C’est le fruit des lois sociétales, merci Najat...
    Les mosquées ont donc encore de belles années devant elles, ainsi que les subventions aux associations et le clientélisme.

    Le Fn gagne plus de villes que prévu. Pour eux ce sera le parcours du combattant. Comme l’a expliqué Ruth Elkrieff " Nous allons les surveiller de près".

    Le message est clair. Comme nous l’avons expliqué dans un précédent article les maires sont pieds et poings liés aux patrons des agglos et métropoles qui serons désormais majoritairement Ump.
    Vous avez compris le scénario...

    Et en plus s’annonce un tour de vis en matière de dotations financières.
    Mimolette 1er, c’est le seul aspect positif du désastre électoral pour lui, va pouvoir réduire massivement les subventions aux collectivités comme le préconise un récent rapport. Il peut y aller puisque la majorité des mairies sont désormais d’opposition.

    http://www.euro-reconquista.com/site/spip.php?article601

  • Pourquoi Cambadélis à la tête du PS ?

    Harlem Désir, c'est fini ! Avant même l'exfiltration du premier secrétaire, l'ex-lieutenant de DSK a reçu les soutiens nécessaires pour lui succéder.

    C'était il y a un mois à peine. Pour la première fois depuis l'automne 2012, date à laquelle Harlem Désir lui avait été préféré pour le poste de premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis avait fait mine de rendre les armes. Jusque-là, il n'était que fiel pour son ex-rival, et voilà que, soudain, il prenait la tangente.

    Objectif affiché : la présidence du Parti socialiste européen. Plus grand que Solférino, mais pour quelle influence réelle ? Depuis, le désastre des municipales a rebattu les cartes. "Camba" est revenu dare-dare à ses premières ambitions.

    Dans le jeu compliqué du remaniement et autres changements dans le système hollandais, il a surtout compris que les jours de Désir à la tête du parti étaient comptés. "Avec cette déroute historique, le PS a été touché au coeur", décrypte l'ex-trésorier Régis Juanico. "Il tirait sa force de son réseau d'élus locaux. Or certaines fédérations ont perdu jusqu'à 30% de leurs ressources avec la défaite de maires qui ne verseront plus leur part d'indemnités." Critiqué en haut lieu, le premier secrétaire est désormais contesté par la base. Une situation intenable !

    Hamon, Bachelay et Peillon évoqués

    Dès que Hollande a entrepris de remanier son gouvernement, il a mesuré l'urgence d'une relève à la tête du parti qu'il a dirigé onze années durant. Le premier nom qui sort alors du chapeau, sous l'impulsion de Valls, est celui de Benoît Hamon, patron autoproclamé de l'aile gauche du PS, recentré en diable depuis sa nomination à l'Economie solidaire, en mai 2012.

    Le poste l'a longtemps fait rêver mais, désormais, son ambition est d'obtenir un plus gros portefeuille. Hamon sait surtout que son arrivée au premier secrétariat ne se ferait pas sans difficulté. Au PS, c'est une litote, il n'a pas que des amis. Le ministère de l'Education lui tend les bras. C'est la chance de Cambadélis. Si ce n'est pas lui, qui d'autre ? Guillaume Bachelay ? Le jeune fabiusien, numéro deux du parti, paraît un peu trop tendre, surtout dans un moment aussi rude. Vincent Peillon ? Le prédécesseur de Hamon à l'Education a fait savoir qu'il vogue désormais vers d'autres horizons, plus intellectuels. La voie est libre. 

    Soutenu par Valls

    La semaine dernière, Cambadélis a reçu un soutien de poids : celui de Stéphane Le Foll. Le solide ministre de l'Agriculture, lesté du porte-parolat du gouvernement, l'a appelé jeudi 3 avril. Pour le premier des hollandais, le candidat idéal, c'est lui. A Matignon aussi, Manuel Valls joue la carte "Camba".

    Le raisonnement du nouveau Premier ministre est simple : le temps de l'amateurisme, incarné par Ayrault et Désir, est révolu. Place aux professionnels ! Ceux-là mêmes qui avaient barré la route du député de Paris en promouvant Désir, il y a un an et demi, le poussent en avant aujourd'hui ! Entretemps, il est vrai, Cambadélis a su donner des gages. Son affection pour Aubry qu'il avait faite première secrétaire s'est singulièrement refroidie. Pas de rupture, mais une vraie distance. "Martine" est à Lille, dans son fief écorné. Lui joue à Paris et, pour cela, il n'a pas l'intention de demander de permission.

    Instaurer de vrais débats à gauche

    Cambadélis, lorsqu'il se morfondait dans l'ombre de Désir, a eu le temps de peaufiner ses projets. Lui qui fut le grand mécanicien de la gauche plurielle chère à Lionel Jospin entend rejouer demain une partie comparable. Il a déjà posé une option sur le salon du Bistrot de Paris, là où se réunissaient autrefois les représentants des différentes sensibilités de la gauche. Cambadélis l'assure : des personnalités écologistes et communistes sont prêtes à reprendre ces discussions informelles. Dialogue et libre confrontation : voilà pour le menu.

    Une initiative d'autant plus appréciée au sommet de l'Etat que le périmètre politique du gouvernement s'est réduit comme peau de chagrin depuis l'arrivée de Valls à Matignon. Même l'aile gauche du parti n'oppose pas de fin de non-recevoir à la désignation de l'ancien strauss-kahnien. "Au moins possède-t-il cette capacité d'émettre un message, d'avoir du poids dans le débat politique", avance un hamoniste. Les oreilles de Désir peuvent siffler un peu plus encore...

    Hollande et Valls tiennent leur poulain. En attendant qu'il dirige Solférino à l'issue d'un prochain conseil national extraordinaire, consigne a été donnée aux contempteurs de Désir de se taire. Surtout ne pas le braquer alors qu'on tentait encore de l'exfiltrer au début de la semaine avec un secrétariat d'Etat aux Affaires européennes. A l'Elysée comme à Matignon, les récentes critiques d'Henri Emmanuelli ("Le parti est plongé dans un coma profond"), de Frédéric Cuvillier ("Le PS n'a eu aucune stratégie") ou de Julien Dray ("Il faut refabriquer ce qu'est un parti") ont été jugées fondées mais inopportunes. Dans l'histoire du PS, en tout cas, c'est bien la première fois qu'on devine le nom du successeur avant de savoir ce que deviendra le titulaire du poste.

    Julien Martin

    Source : Le nouvel observateur : 

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140409.OBS3145/pourquoi-cambadelis-a-la-tete-du-ps.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAZkZyApyZLMfmEeA.shtml