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élections - Page 663

  • France réveille-toi !

    Bruno Gollnisch était tout sourire samedi : le FN  faisait son  grand retour à la mairie  de Hyères,  où  l’opposition nationale  était absente depuis 2001, à l’instar de prés de 1400 conseillers municipaux frontistes  dans des centaines de municipalités. Le site de  L’express, le  1er avril, rapportait la recommandation  du député FN d’une « mise en place d’un service spécialisé dans le suivi de la gestion des mairies frontiste », dont  les 11  maires viennent  également d’être officiellement nommés à la tête de leur commune. Des villes dont beaucoup parlent au cœur des Français, s’inscrivent dans notre mémoire collective nationale :  du 7éme secteur de la capitale phocéenne, à Hénin-Beaumont au cœur du bassin minier, de l’antique Beaucaire, fondée au VII éme siècle avant J.C,  à Villers-Cotterêts, patrie d’Alexandre Dumas, d’Hayange,  ville de l’acier,symbole des ravages de la désindustrialisation européiste,   à   Fréjus,  la colonie voulue par Jules César … Dans la capitale des Gaules, Christophe Boudot, élu au conseil municipal, « porte-parole des 17 000 Lyonnais qui (lui ont)  accordé leur confiance »,  a rendu lors de son discours  « un hommage à Bruno Gollnisch qui fut un formidable conseiller municipal de Lyon ».

     Le député FN sera en lice dans la circonscription Sud-Est aux élections européennes, en troisième position sur la liste emmenée par Jean-Marie Le Pen, derrière la vice-présidente du FN  Marie-Christine Arnautu. Autant dire que contrairement à ce que croit  savoir Benoit Hopquin, qui a pondu sur le site du   Monde, le 6 avril, un long papier convenu, sans relief,  déjà mille fois lus  sur le Front National et ses électeurs,  Bruno Gollnisch,  n’est pas « un ténor du parti » «tombé en disgrâce »!

     Le Nouvel Obs pareillement, ne brille pas par sa perspicacité  lorsqu’il est écrit sur son site que Bruno était « enchanté par le pamphlet de  Robert Ménard, Vive Le Pen ! » (publié en mai  2011), au motif qu’il est au nombre des «  frontistes les plus durs » (sic).

     Non, l’élu FN se félicitait tout simplement, comme des millions de Français,  de ce que   M. Ménard fustigeait dans ce texte   « l’attitude d’une élite qui traite les électeurs du FN comme des crétins égarés ». Un Robert Ménard qui,  le 21 mars de cette même année 2011 sur RTL, dans l’émission On refait le monde, déclarait  « approuver les électeurs du FN ». Quelques mois auparavant sur cette même antenne, l’ex président  de RSF dénonçait tout aussi justement  la politique conduisant  à l’arrivée chaque année sur notre sol de « 200 000 immigrés » principalement originaire du continent africain, dont  « 80% arrivent dans le cadre du regroupement familial ». « Il faut arrêter ça (…). Quand je vais dans un village de l’Aubrac, j’aime qu’il y ait une église. Je n’ai pas envie qu’il y ait un minaret dans tous les villages de France. »

     Pas besoin d’être un dur  ( ?) pour partager ce constat de bons sens. Ce que l’ élue municipale FN,  Isabelle Laporte,  doit aussi comprendre.  Notre amie  vient  de faire  son entrée avec Étienne Bousquet-Cassagne, Géraldine Richard , Jérôme Gonzato et Gilles Meillier au Conseil municipal de Villeneuve-sur-Lot. Dans un article publié le 7 avril sur le site du quotidien Sud-Ouest,   cette dernière explique  que   « la dédiabolisation a fonctionné à fond avec nous. Si Bruno Gollnisch avait pris le parti, je ne me serais pas engagée. »

      Comme Marine, sans excès  et au delà des inévitables  nuances qui loin d’être un handicap,  font la richesse de notre  Mouvement, Bruno défend les fondamentaux du FN (identité, souveraineté, libertés,  valeurs de notre civilisation helléno-chrétiennes). En rejoignant le FN ,  Isabelle Laporte est à l’image  de ces Français  qui avaient des préventions vis-à-vis du discours  frontiste, mais qui  ont été rattrapé par la réalité,  ont compris la justesse de nos prédictions et qui  approuvent  désormais nos solutions.

     La dédiabolisation est  venue d’en bas, des électeurs et certainement pas de la caste médiatique qui se contente de constater (déplorer)  que le FN accroit son influence. C’est pourquoi  nos amis doivent aussi se garder de prêter une foi aveugle aux portraits  des cadres frontistes dressés par certains journalistes des « grands médias ». Portraits  repris de rédaction en rédaction,  au sein d’un milieu très autoréférencé et  sans grande  indépendance d’esprit…   

     A titre d’exemple d’un  antifrontisme  primaire, de très bas niveau intellectuel,  le site du média Alpes 1 relatait  l’échec de la  très maigrelette  manifestation qui a réuni environ 150 à 200  personnes à Gap (Hautes-Alpes),  contre la venue de Jean-Marie Le Pen cette fin de semaine. L’appel  avait pourtant était lancé par une  quinzaine de syndicats, partis et associations -CGT, FSU, Solidaires, d’ EELV, du  NPA, du  PS, de  Réseau d’Education sans frontière…

     En tête de ce rassemblement hétéroclite, beuglant  et vociférant avec des accents parfois inquiétants, rassemblant punks à chien, marginaux  extrémistes, permanents politiques et syndicaux,   se trouvait   le  député socialiste de la 1ère circonscription des Hautes-Alpes, Karine Berger.

     Cette dernière a ânonné  sans grande originalité  le discours convenu du PS depuis trente ans  : « Jean-Marie le Pen porte un discours anti-européen. Je comprends que certaines personnes rejettent l’Europe, mais il n’incarne pas ce rejet, mais la haine des autres. Il utilise l’Europe pour se faire une virginité. Quand on vote pour Jean-Marie le Pen, on vote pour la violence, pour une forme de racisme et de machisme ». Une tentative un peu pitoyable de faire diversion et de faire oublier son passif,  puisque  c’est à  cette même Mme Berger  que l’on doit en partie  l’élaboration du catastrophique programme économique du candidat Hollande…dont  on mesure aujourd’hui  les résultats calamiteux, notamment pour les catégories populaires et les classes moyennes.

     Au micro de ce même média, Jean-Marie Le Pen a rappelé la responsabilité de l’UMPS  dans la crise que nous subissons : «  L’Europe de Bruxelles est une arnaque des pays européens. C’est un montage politique qui était, soit disant, fait pour apporter le plein emploi et la prospérité. Et malheureusement, nous constatons que le résultat est inverse.Nous n’avons pas de défense, nous sommes un protectorat européen, nous n’avons pas le contrôle de nos frontières. Ceci nous conduit à développer un discours d’eurosceptiques et qui va déboucher sur le questionnement que nous voulons faire à l’UE : êtes-vous prêts à nous rendre les éléments de notre souveraineté ? Sinon, nous soumettrons la question de la sortie à un référendum en France ».

     Comme Marine l’a dit au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC,  le FN entend dans cette campagne susciter un électrochoc en  arrivant  en tête au soir du 25 mai, accélérer la « prise de conscience » de nos compatriotes  sur  ce que « l’UE est en train de faire vivre à notre pays ».   Or, il y a beaucoup d’intérêts  convergents de différents  lobbies et partis  pour empêcher ce réveil des Français.  Cette campagne prévient Bruno Gollnisch, ne sera donc pas une simple  promenade de santé !  

    http://gollnisch.com/2014/04/07/france-reveille-toi-2/

  • Municipales 2014 – Acte 2 - Vraies victoires et fausses défaites…

    Il nous a semblé inutile de revenir en détails sur l’intégralité des municipales. La « vague bleue » s’est confirmée puisque la droite remporte des villes symboliques comme Toulouse, Roubaix ou encore Saint-Etienne, Marseille reste plus que jamais ancrée à droite et la communauté urbaine de Lille serait aussi en passe de basculer à droite et de mettre en difficulté Martine Aubry, réélue à Lille.

    Cela dit, ce qui nous intéressera ici c’est de commenter le résultat des listes patriotes, nationalistes et identitaires.

    Une vraie victoire électorale

    Les 15 mairies gagnées par les listes FN (+ Robert Ménard) et la Ligue du sud constituent une véritable victoire, n’en déplaise à certains, puisqu’il s’agit d’une progression par... 15. En effet en 2008 seule la liste Bompard à Orange s’était imposée. Par ailleurs nous constatons une progression dans de nombreuses régions et de nombreuses villes (comme Lille où la liste FN passe de 5 à 18 %...). Les différentes listes permettront aussi à plus de 1700 conseillers municipaux de siéger, et donc d’accumuler de l’expérience, et de faire remonter un certain nombres d’informations capitales aux électeurs dans le combat contre la caste au pouvoir (attribution des marchés publics, collusions diverses, etc…). Par ailleurs, parmi les conseillers municipaux, certains militants ultranationalistes, localistes, identitaires ou solidaristes ont été élus, ce qui constitue un élément important pour la synergie révolutionnaire et la professionnalisation des futurs cadres de la « droite radicale ».

    Bien sur cela ne doit pas masquer le fait que le « camp national » ne fait que revenir à son niveau de la période 1995-2002. Celui-ci a perdu une grosse dizaine d’années entre l’errance du Front National et les écueils successifs des différents groupuscules et partis (on songera au fiasco du MNR qui avait pourtant tous les cadres et les militants de qualité à disposition). 2014 constitue donc le retour des idées nationales sur le devant de la scène et nous devons tout mettre en œuvre pour ne plus perdre de temps et d’énergie.

    Une victoire idéologique ?

    Osons pousser l’analyse jusqu’à écrire qu’il y a aussi une première victoire idéologique derrière les élections de ce dimanche. En effet, à l’exception de Robert Ménard et de la Ligue du Sud, l’ensemble des mairies le sont sous l’étiquette FN. Le RBM n’a pas convaincu et les unions avec la droite n’ont pas permis de remporter les élections. Ni RBM, ni union des droites ? Il est trop tôt pour le dire, mais les résultats doivent être pris en considération par la direction du parti de Marine Le Pen. Autre élément à ajouter au dossier, la razzia dans le sud de la France sur les thèmes classiques du FN, à laquelle nous pouvons ajouter celle de la Ligue du sud. Plus que jamais l’immigration et l’identité sont des thèmes clefs du paysage politique. Les images ahurissantes de Fréjus enterrent les espoirs réconciliateurs dans une mairie détenue par un ancien compagnon de route d’Alain Soral. Bien que nous déplorions l’affrontement horizontal des prolétaires, le racisme primaire et l’énergie gaspillée à se faire la guerre entre pauvres plutôt que contre le système qui nous oppresse, il est évident que si seule la crise était en jeu, le Front de gauche ferait des scores bien supérieurs. Le peuple manifeste donc des aspirations à la fois sociales et identitaires / nationales.

    Ajoutons à ces victoires, Hayange, Hénin-Beaumont ou encore Villers-Cotterêts, villes populaires, qui sont un point de départ de la conquête progressive du quart nord / nord-est de la France. A Hénin-Beumont comme à Villers-Cotterêts (et à Lille) se sont des frontistes historiques qui ont mené la bataille électorale. Mentionnons également la victoire –surprise- à Mantes-la-Ville dans les Yvelines, qui montre que la France périurbaine manifeste de plus en plus son ras le bol.

    Enfin, de nombreux bastions communistes commencent à tomber, pour le moment au profit de la droite, mais pour combien de temps ? Si certains milieux populaires votent à droite, ils ne pourront pas longtemps favoriser des partis qui œuvrent contre leurs intérêts à d’autres échelles.

    Les divers droite, une victoire ?

    Mais les grands gagnants des élections sont les maires divers droite qui sans s’afficher d’aucun parti ont récupéré l’immense majorité des sièges de conseillers municipaux de France. Elus de proximités, nouvelle génération, attachement aux valeurs traditionnelles, autant d’éléments qui peuvent expliquer cette réussite. Il me paraît totalement arbitraire de fusionner ce vote avec celui de l’UDI-UMP car certains maires DVD sont surement bien plus proche des lignes souverainistes et patriotes que de la ligne libérale de l’UMP. Ce réseau d’élus DVD constitue aussi un vivier pour la reconstitution d’un bloc de droite, ce qu’il faudra surveiller de près. Les alliances du FN se sont d’ailleurs réalisées, malgré l’échec signalé plus haut, avec des listes DVD et certains DVD se sont retrouvés sur des listes patriotes. Les européennes seront un bon moyen d’étudier vers quels partis se dirige le vote DVD : UMP, FN, autre ? Et ainsi de savoir un peu plus quelles sont les préoccupations de cette France de droite, qui l’est peut-être par défaut ou par résignation.

    Fausses défaites électorales

    Les défaites des cadres du FN/RBM ont été saluées par beaucoup comme une claque pour l’entourage de Marine Le Pen. A bien y regarder, si Saint-Gilles peut apparaître pour une vraie défaite et un échec du RBM dont Gilbert Collard est l’incarnation (franc-maçon, gaulliste, hostile à la ligne traditionnelle du FN) les défaites à Perpignan et Forbach apparaissent beaucoup plus comme des quasi-victoires. Le FN, seul contre tous, réalise 44% à Perpignan, c’est donc le premier parti de la ville et environ 35% à Forbach, ce qui en fait le seul parti d’opposition. Ce type de cas de figure se présente dans d’autres communes où le FN malgré la défaite se positionne comme la seule alternative face au PS (ou parfois face à l’UMP). Nous songerons par exemple à Avignon. Quant à Marseille, bien que le FN finisse 3e derrière l’UMP et le PS, il remporte le 7e arrondissement de la ville (quartiers nord – 150 000 habitants) et aura plus d’élus que le PS !

    Aussi, même si les cantons où les députés FN ont été élus n’ont pas permis l’élection de maires FN (comme Carpentras), les scores y sont élevés et se sont des villes voisines qui ont franchis le pas, illustrant la diffusion du vote à partir d’un centre. Dans le Pas-de-Calais, on songera aux bons résultats à Montigny-en-Gohelle, ville voisine d’Hénin-Beaumont où le FN réalise régulièrement des scores entre 35% et 40%.

    Enfin, les comparaisons hasardeuses avec le PC et le Front de gauche sont caduques car non seulement il est bien plus difficile de s’assumer comme patriote ou nationaliste à des élections mais en plus aucune alliance de structure ne profite au « camp national » à l’inverse des accords passés avec le PS.

    Vers les européennes…

    Les européennes seront l’occasion d’envoyer un nouveau signal de mécontentement par les urnes aux oligarques euro-atlantistes dont il ne faudra pas se priver. Cela ne dispense d’aucun travail de terrain dans des structures non électoralistes, bien au contraire car aucun score à deux chiffres n’est une aide concrète à nos compatriotes et une reprise de notre souveraineté réelle. Il y a aussi une bataille des idées à mener au moment des européennes, aspirons-nous au repli national ou à une autre Europe ? Pour notre part, c’est un autre projet européen qu’il faudrait défendre, car les Européens sont des frères et ont tous en commun de lutter contre l’oligarchie et de subir l’immigration massive et la mise en coupe réglée par le néo-libéralisme.

    Jean/C.N.C http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Orbán bat Sarkozy par K.-O.

    S’il s’avérait que la Hongrie ait donné à l’Europe un nouveau Charles de Gaulle, il est clair qu’il a bien plus de chance de s’appeler Viktor que Nicolas.   

    Les deux champions originaires de Hongrie se jaugent depuis des années, même s’ils ne boxent pas exactement dans la même catégorie : Sarkozy est un poids coq qui combat en France chez les lourds, alors qu’Orbán est un poids lourd qui boxe dans une fédération poids coq : la Hongrie. Le tout s’équilibre et, de fait, le premier round fut équilibré : à l’âge de 28 ans, Nicolas Sarkozy était élu plus jeune maire de France tandis que Viktor Orbán devenait, au même âge, le plus jeune député du Parlement hongrois.

    À 38 ans, le premier occupait le poste de ministre du Budget à Paris tandis que le second devenait Premier ministre à Budapest. Enfin, en 2007, à l’issue d’une brillante campagne frappée du sceau du bon sens, c’est-à-dire du populisme et du conservatisme, Nicolas Sarkozy fut élu président de la République française avec un confortable 53 %. Trois ans plus tard, son challenger Orbán était élu chef du gouvernement de Hongrie sur un score équivalent et à l’issue d’une campagne électorale similaire.

     

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  • Le remaniement des vaniteux

    Pas de plan B, pas de réserves

    Ce remaniement n’est pas vraiment un non-évènement, c’est un révélateur. Le président n’a pas de politique de rechange. La gauche est usée au niveau de son personnel politique. Le gouvernement à peine formé, a révélé ce qu’est la politique française : des vaniteux dans un bocal parisien.

    J’étais à paris, j’ai vu frétiller le monde des politiciens, des journalistes et communicants se croyant le centre de la France et le centre du monde. Des faiseurs, des pédants qui expliquent, puisque c’est eux le pouvoir, l’incapacité de notre pays à s’en sortir.

    Il n’y aura pas de changement de cap. Le gouvernement français reste un gouvernement captif. Il y a bien sûr Manuel Valls, choisi car François Hollande n’a trouvé personne d’autre. Il y a l’invraisemblable maintien de Christiane Taubira, sauvée parce que femme, parce que noire et la madone du mariage pour tous. Tous ceux qui avaient dit qu’elle ne pouvait rester, n’ont plus osé le dire par peur d’être taxés de racisme et de sexisme…Voila pourquoi Taubira est restée, icone caricaturale mais forte des fausses valeurs de la République. La République est captive aussi de ses idéologies sociétales. Le départ de Cécile Duflot confirme bien que l’écologie politique est un gauchisme travesti.

    Montebourg et Sapin, nouveau couple maudit et Benoit Hamon, l’idéologue de gauche face à l’échec total de l’Education nationale, on a le droit de craindre le pire et dans … tous les genres.

    Et puis il y a le retour de Ségolène. C’est la seule chose qui a intéressé la presse étrangère. Le roi de France qui fait revenir son ancienne favorite, mère de ses enfants, après avoir répudié celle qui l’avait chassé du palais avant de se trouver à la porte elle aussi, tout de même il n’y a que dans notre République que l’on peut voir ça.

    La Stampa par exemple note le retour à la politique de la « vedette principale », celle qui avait été « confinée dans les limbes après la défaite face à Nicolas Sarkozy », à la présidentielle de 2007. Le quotidien italien qualifie ainsi ce retour de « vengeance consommée froide ». Il faut être François Hollande pour accepter dans un gouvernement celle qui voudra lui faire payer un certain nombre d’humiliations.

    Un « retour spectaculaire », selon The Telegraph, pour qui la nomination de Mme Royal est le signe d’« un rapprochement avec son ancien compagnon ». Le journal britannique retient qu’elle avait dénoncé l’inaction de François Hollande en 2011 : « Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu’il ait accomplie en trente ans de vie politique ? », avait-elle demandé « avec désobligeance », selon l’article. The Telegraph  rappelle qu’il était « hors de question pour elle d’entrer au gouvernement alors que le président était encore en couple avec Valérie Trierweiler ». Quant au journal espagnol El Mundo,  il lui consacre un portrait en titrant « Ségolène sort du couvent ». El Pais considère cette nomination comme « une tentative de coup médiatique pour améliorer la popularité du gouvernement, après la débâcle des socialistes aux municipales ».

    C’est raté car les Français pensent qu’il est dangereux de prendre un tel risque et les Françaises sourient en savourant à l’avance la vengeance de Ségolène. Dans le bal des vaniteux, la princesse de la vanité, humiliée, est de toute évidence la reine du bal tragique à Matignon.

    Raoul Fougax, 4/04/2014

    Source : Metamag.fr

     

    http://www.polemia.com/le-remaniement-des-vaniteux/

  • Elections législatives en Hongrie : le JOBBIK progresse encore

    Gabor Vona, président du Jobbik

    Ce dimanche avaient lieu en Hongrie les élections législatives.

    Il existe là-bas un parti nationaliste et chrétien, dynamique et radical, dont nous vous donnons régulièrement des nouvelles : le Jobbik (« Mouvement pour une meilleure Hongrie »).

    Alors que le pays est gouverné depuis quelques années par la droite dure (incarnée par Viktor Orban, présenté par les médias français comme un quasi-fasciste), les pronostics officiels pariaient sur une chute ou sur un résultat médiocre du Jobbik : en effet, la droitisation continue de la politique (populaire) d’Orban et de son parti (Fidesz) coupait l’herbe sous le pied de la formation nationaliste.

    Il n’en a finalement rien été. Le Jobbik a obtenu ce dimanche 20,5 % des voix (contre 16,5% aux dernières législatives, en 2010), poursuivant sa progression.
    Le Fidesz, vainqueur de ce scrutin, en a obtenu pour sa part 44,5 % (contre 53% en 2010).

    Détails

    http://www.contre-info.com/elections-legislatives-en-hongrie-le-jobbik-progresse-encore

  • C’est les soldes chez Charlie Hebdo !

    Les administrés de Fréjus, Hénin-Beaumont, Hayange ou Mantes-la-Ville peuvent se réjouir. La résistance s’organise, et le totalitarisme municipal frontiste ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. En effet, l’hebdomadaire « satirique » Charlie Hebdo vient de leur offrir un cadeau, que tous attendaient avec fébrilité, l’opportunité d’une vie : une réduction du coût de l’abonnement !

    J’aimerais tant moi-même vivre dans une ville dirigée par le Front national, je pourrais ainsi économiser une dizaine d’euros sur mon abonnement à Charlie Hebdo, somme que je reverserais sans tarder à l’association SOS Racisme de mon département. Ils en ont, de la chance, tous ces gens qui habitent dans une commune dirigée par la « bête », et ils vont devenir l’objet de sollicitations continues de la part du camp du bien ! Réductions sur le prix des bonbons « têtes de nègre » Haribo pour apprendre à aimer l’« autre », show spécial de Yannick Noah, pièces de théâtre engagées avec Dany Boon et Omar Sy dans « Bienvenue chez les totalitaires », happening d’artistes contemporains avec la fameuse « machine à caca » de l’artiste belge Wim Delvoye…

     

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  • Européennes: le FN crédité de 22% des intentions de vote

    Selon un sondage sur les élections européennes, l'UMP est toutefois en tête des intentions de vote avec 24% des voix.

    Si les élections européennes avaient lieu dimanche, elles confirmeraient la tendance des municipales. Les listes UMP arriveraient en effet en tête avec 24% des intentions de vote.

    19% pour le PS. Le parti d’opposition arriverait juste devant le Front national, crédité de 22% des voix. Le Parti socialiste, allié au PRG, receuillerait pour sa part 19% des voies, selon un sondage Ifop pourSud-Ouest Dimanche. Suivraient à distance les listes Europe Ecologie-Les Verts (8,5%), MoDem et UDI (8%) et Front de gauche (7,5%).

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  • Les illusions perdues du front républicain

    L’appel au « front républicain » face au risque d’une victoire du Front national (FN) a longtemps été un classique de l’entre-deux tours à gauche mais depuis quelques années, le doute s’est installé quant à l’efficacité sinon la légitimité d’une telle ficelle tactique.
    L’idée d’une mobilisation de tous les républicains contre un parti et des candidats qui ne le seraient pas est ancienne.Elle renvoie au contexte des années 30 et au danger fasciste qui pesait alors sur la République. Elle a été utilisée comme arme électorale à partir des années 80 face à la montée en puissance du FN.
    Cette fois, l’installation dans le paysage politique local du parti lepéniste comme troisième grande force nationale a transformé cette échappatoire traditionnelle de la gauche en impasse.
    L’appel au rassemblement anti-FN est en effet devenu beaucoup moins efficace. La stratégie « morale » de lutte contre le parti lepéniste, lancée avec l’antiracisme militant des années 80, se heurte désormais à la « banalisation » du FN dans le paysage politique. On l’a encore constaté lors des élections législatives et cantonales partielles qui ont eu lieu l’an dernier.
    L’évolution concomitante d’une partie de la droite vers des positions proches de celles du FN sur certains sujets, de société notamment, a entamé l’efficacité de la digue mise en place par un l’UMP qui l’avait jusqu’ici conduit à participer, bon an mal an, au « front républicain » avec la gauche. Le choix d’une stratégie du « ni ni » (ni gauche ni FN)sous la houlette de Jean-François Copé en témoigne.
    Côté gauche, le front républicain est devenu beaucoup plus difficile à « vendre » à l’électorat et à imposer aux candidats issus de ce camp. Comment en effet demander à des électeurs d’aller voter et à un candidat qui a mené le combat politique pendant des semaines de se désister en favorisant ainsi l’élection d’un adversaire ? Surtout si celui-ci a été désigné comme crypto-lepéniste ! Ni la radicalisation et le brouillage idéologiques, ni l’illisibilité et la crispation des situations électorales ne favorisent le « front républicain ».
    Sur l’électorat potentiel du FN, celui-ci finit même par provoquer un effet inverse à celui recherché. En mettant en avant l’opposition au FN comme seul élément commun de leur appartenance au camp des « républicains », les partis de gauche et de droite renvoient à leur isolement les électeurs lepénistes. Ils les dépeignent de facto soit comme des citoyens qui s’excluent du champ démocratique, soit comme incapables de comprendre les enjeux pour lesquels ils se prononcent. Et tout cela uniquement en raison du bulletin qu’ils choisissent de déposer dans l’urne.
    Bref, cette posture de défenseurs de la démocratie et des valeurs républicaines qui, par-delà leurs différences partisanes,entendent faire « front »finit par passer pour arrogante et méprisante. Elle mobilise contre ceux qui l’adoptent les électeurs qui se sentent floués, incompris ou rejetés par une telle attitude. Dans ce cas, le FN n’a plus qu’à ramasser la mise en montrant que « l’UMPS » qu’il dénonce constamment est une collusion non seulement en raison de la similitude des projets politiques des deux partis mais encore de leur stratégie électorale.
    Le « front républicain » est donc devenu une stratégie incertaine car peu légitime et peu efficace, à la fois peu mobilisatrice pour ceux qui entendent la pratiquer et potentiellement mobilisatrice pour ceux qui en sont la cible. Elle doit donc être abandonnée au profit d’un travail d’argumentation et de conviction politiques. C’est évidemment plus exigeant mais la légèreté stratégique et l’absence de réflexion dans la lutte contre le FN depuis des années à gauche rend un tel effort désormais incontournable.
    Laurent Bouvet
    Source : Article paru dans Le Figaro du 26 mars 2014
    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EFAyyZAAFZdmPgMUiu.shtml

  • Aujourd’hui, la Hongrie vote

    Le paysage politique hongrois est peut-être annonciateur de nouvelles recompositions politiques en Europe.
    Demain dimanche, c’est jour d’élections législatives en Hongrie. Ce sont les élections les plus importantes car le président de la République, en Hongrie, n’est élu qu’au suffrage indirect, justement par l’Assemblée nationale.
    Le Jobbik, parti qui veut dire « les meilleurs » et « à droite », est dirigé par un homme jeune, Gábor Vona, historien de formation. Jobbik se donne une ligne sociale. Son objectif affiché est d’aider les familles nombreuses, et celles qui ont été victimes de l’endettement immobilier, particulièrement de 2002 à 2010, quand la gauche gouvernait. Jobbik avait réuni 17 % des votes en 2010. Entre-temps, le parti s’est « dédiabolisé » : fini les défilés évoquant le style des années trente.
    Un sondage donne Jobbik à 21 %, loin derrière le parti de Viktor Orbán, le Fidesz, donné à 47 %, mais non loin de l’opposition « de gauche », en fait l’opposition libérale et bruxello-compatible, donnée à 23 %. Si les intellectuels parisiens parlent beaucoup de Jobbik pour se donner des frissons, ils voient rarement que l’essentiel est ailleurs.
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  • Vidéo Conférence-débat : LE Front National, parti des ouvriers ?

    Ce 25 février 2014, l’Observatoire des radicalités politiques a consacré une conférence-débat à la relation entre vote ouvrier et vote frontiste. Afin de déconstruire quelques représentations en trompe-l’oeil, Jean-Yves Camus et Sylvain Crépon recevaient Florent Gougou et Nonna Mayer. Outre la vidéo de la soirée ci-dessous, vous pouvez trouver un compte-rendu de cette conférencesur les sites de Médiapart et des Inrocks.


    Le FN, parti des ouvriers ? Rencontre de l... par fondationjeanjaures