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élections - Page 663

  • L'impact de la loi Taubira en Bretagne

    En avril 2013, le démographe Hervé le Bras avait démontré, chiffres à l'appui, que le PS avait fait une erreur électorale énorme avec la loi Taubira, notamment en donnant l'exemple de l'Ouest de la France.

    L'analyse du second tour en Bretagne permet de vérifier la pertinence de cette démonstration. En Bretagne, lors des Municipales :

    • 27 villes ont basculé de la gauche vers la droite
    • 3 villes ont basculé de la droite vers la gauche

    En Bretagne, il y a 9 fois plus de villes ayant basculé à droite que de villes ayant basculé à gauche. Dans cette région ancrée à gauche depuis les années 70, l'impact de la loi sur la dénaturation du mariage est certain.

    Tout cela pour satisfaire un micro-lobby.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/04/limpact-de-la-loi-taubira-en-bretagne.html

  • Fréjus : les valeurs républicaines en question…

    Philippe Vardon s’est fait agresser par un groupe de quatre individus qui l’ont attaqué avec un couteau et un démonte-pneu !
    Le respect des « valeurs républicaines » et du « principe démocratique » sont dans l’ADN de la « gauche », du moins c’est ce que je m’entends répéter depuis tout petit. J’y ai longtemps cru ; il faut dire qu’ils le martèlent perpétuellement, de la petite école à la faculté, en passant par leurs réseaux médiatiques. Naïvement, je m’imaginais que l’élection du candidat frontiste David Rachline, à Fréjus dans le Var, ne poserait pas de problèmes particuliers, que tout serait fait pour assurer une paisible prise de pouvoir.
    Quelle ne fut donc pas ma surprise en voyant les images de violence à la télévision, au soir du scrutin, le dimanche 30 mars 2014.
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  • Ces socialistes qui attribuent leur défaite à la loi Taubira

    L'ironie du journaliste d'Europe 1 laisse imaginer qu'il est encore plus déconnecté du terrain que les candidats socialistes dont il se moque (qui, il vrai, pourraient aussi reconnaître leur part de responsabilité) :

    "C'EST PAS MA FAUTE A MOI - (...) Les socialistes tentent, trois jours après leur défaite, de trouver les raisons de leur déconvenue électorale. Et certains d'entre eux ont une explication toute trouvée: le mariage pour tous. (...)

    Dans son interview au MondePatrick Mennucci dénonce l'instrumentalisation faite du mariage gay :

    Sur le terrain, on a toujours entendu les mêmes choses : les retraites taxées, le poids des impôts. Dans mon arrondissement, en centre-ville, il y a aussi eu la question du mariage pour tous. Pas chez des catholiques qui se seraient radicalisés – ceux-là ne votaient pas pour moi –, mais plutôt dans la communauté musulmane.</br>Il y a eu une campagne assez dure menée sur le terrain. Des tracts avec ma photo en train de célébrer un mariage homosexuel ont été diffusés.

    Question suivante, Patrick Mennucci en remet une couche :

    Je confirme que ces mesures sur les grandes questions de société nous ont coûté des voix sur le terrain.

    Même explication de Sébastien Pietrasanta, qui a perdu sa mairie d'Asnières-sur-Seine. Là aussi, le socialiste pointe le "radicalisme" et le "fondamentalisme", sans pour autant préciser s'il s'agit là de la communauté musulmane :

    Dans ma ville, nous avons fait de mauvais résultats dans les quartiers où nous avions, il y a quelques années, une partie de notre électorat. Le vote de la loi pour le mariage pour tous puis l’instrumentalisation de la polémique sur la théorie du genre a pesé en alimentant les conservatismes. Malheureusement, dans les quartiers populaires, nous assistons à une montée du radicalisme, du fondamentalisme, qui s’est nourri de ces sujets.

    Cela leur fait au moins un point commun avec Christine Boutin, qui a elle aussi expliqué la défaite socialiste aux municipales par l'adoption de la loi Taubira."

    Louise Tudy

  • L’extrême droite : une demande sociale

    Le Front national a-t-il gagné le premier tour des municipales ? Cette idée mérite quelques vérifications. Il n’a pu présenter que 597 listes, non sans difficulté. Sa zone de force est le bassin méditerranéen, mais alors qu’il annonçait jusqu’à 90 listes en Languedoc-Roussillon il n’a pu en présenter que 58, et des listes n’ont pas pu y être édifiées dans des villes prometteuses (par exemple à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude, où il avait enregistré 37,2 % en 2012). Cela témoigne de ses difficultés à être un front « local » et de la distance quant à l’édification d’un « tripartisme », selon ses éléments de langage repris par la presse depuis le vote.
    Les meilleurs scores enregistrés sont dans des villes où ils étaient attendus (Hénin-Beaumont, Béziers, Perpignan, etc.), sans que cela ait impliqué une quelconque attention politique et sociale supplémentaire à ces territoires. Le FN bénéficie donc de l’abstention différentielle à l’égard de la gauche, mais aussi d’un désintérêt au long cours des partis de gouvernement pour ces espaces. Ses scores participent d’une action de lobbying de la part du corps électoral exigeant une action politique – un argument utilisé par Louis Aliot à Perpignan, affirmant que l’Etat, pour contenir une mairie FN, investirait massivement dans les services publics locaux.
    En outre, la « dédiabolisation mariniste » ne suffit pas à expliquer les bons scores. En effet, c’est l’ensemble de l’extrême droite qui bénéficie d’une dynamique. Jacques Bompard est député et maire Ligue du Sud dès le premier tour ; sa formation mène également la liste Rassemblement Bleu Marine à Carpentras(34,38 %) et atteint 49,35 % à Bollène. Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti, néofascistes dont les organisations ont été dissoutes par le ministre de l’intérieur l’été dernier, mènent une liste qualifiée pour le second tour à Vénissieux (11,49 % des voix). Le Parti de la France de Carl Lang soutenait dix listes, l’ancien membre d’une liste Non aux minarets atteignant 14,61 % à Ronchamp – une ex-cité minière comme Hénin-Beaumont –, tandis que 24,66 % des suffrages sont atteints dans le village d’Ouzouer-sur-Trézée – la forte prolétarisation de la ruralité rencontrait déjà en 2012 la nostalgie frontiste du monde pré-mondialisation.
    Là où le FN ne peut monter une liste, son potentiel constaté en 2012 est utilisable par d’autres formations. C’est donc que l’extrême droite correspond aujourd’hui à une demande sociale. Celle-ci est éclairée par la sociologie des territoires du vote extrême droitier.
    Cette sociologie demeure largement populaire, même si cette caractéristique a moins pu s’exprimer à l’occasion de ces municipales. En effet, les listes FN étaient présentes dans toutes les communes de plus de 100 000 habitants sauf trois, dans 60 % des villes de 30 000 à 100 000 habitants, mais dans seulement 1 % des communes de 1 000 à 3 500 habitants.
    On trouve dans les communes où le FN était présent dimanche moins d’ouvriers que la moyenne, un peu plus de cadres, et surtout moins de retraités. Le revenu moyen y est aussi un peu plus élevé, mais les inégalités de revenus sont également plus grandes. Parmi ces communes, le score augmente proportionnellement au nombre d’ouvriers et d’employés. De plus, le caractère géographiquement et socialement « périphérique » du vote FN se trouve confirmé : le vote FN, qu’on le mesure en proportion des inscrits ou des exprimés, décroît nettement dans les communes au-delà de 10 000 habitants, et culmine à une vingtaine de kilomètres des grands centres urbains.
    Le niveau du vote FN décroît également régulièrement avec le niveau de revenu moyen – des cas comme ceux d’Hénin-Beaumont, mais aussi de Béziers ou Perpignan, illustrent parfaitement cela. Il faut donc relativiser l’idée que le déclin économique ne serait l’explication de la force du Front national que pour le « FN du Nord » : dans le Sud méditerranéen, difficultés économiques et motivations d’ordre plus identitaire ou idéologique peuvent se combiner et se renforcer. L’éloignement du « centre » politique, économique et culturel radicalise des « périphéries » qui réclament leur « intégration ».
    Sur le plan politique, il convient de souligner deux éléments. D’abord, le score du FN est fortement lié à la participation électorale. De ce point de vue, rapprocher le vote FN d’une supposée crise de la démocratie nous paraît être une erreur d’analyse : à bien des égards, le vote FN est un opérateur de politisation, dans une élection que beaucoup essaient de dépolitiser. D’autre part, le score du FN est plus faible lorsque celui de la droite est plus fort, et inversement. Il n’y a en revanche pas de corrélation avec le score de la gauche. Tout semble indiquer, dans nos observations, que le FN se situe d’abord au sein du marché électoral des droites. Le Front national participe bien, depuis trente ans, à la droitisation de certains groupes sociaux, en particulier populaires.
    Si elles ne constituent pas une nouvelle « vague » ou « déferlante », ces élections municipales confirment la capacité renouvelée du FN à traduire ses scores présidentiels en performances locales. En capacité de distribuer des postes d’élu, l’extrême droite peut espérer attirer plus de petits notables, qui se présenteraient aux élections de 2015, et, ainsi, être plus normalisée à la présidentielle de 2017. Mais elle sera alors responsable de bilans municipaux : leur qualité influencera sans doute l’avenir de Marine Le Pen.
    Joël Gombin et Nicolas Lebourg
    Source : Fragments sur les temps présents : http://tempspresents.com/2014/03/30/joel-gombin-nicolas-lebourg-extreme-droite-une-demande-sociale/#more-5575
    Première parution : Joël Gombin et Nicolas Lebourg, « Le vote pour l’extrême droite est une façon de repolitiser l’élection », Le Monde, 28 mars 2014, p. 25.
    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAyEAEulZVUkIvdwS.shtml

  • Lettre ouverte de Ludovine de La Rochère à Hollande

    Tribune de Ludovine de La Rochère sur Atlantico :

    "Monsieur le président de la République, notre pays traverse une profonde crise, une crise économique avec un chômage record et une crise politique, avec une désaffection majeure de nos concitoyens comme viennent de l’illustrer le désaveu de votre majorité autant que l’abstention massive des électeurs, notamment dans les zones péri-urbaines votant pourtant à gauche jusqu’à présent. Une crise sociétale aussi, dont il faut, hélas, rendre à César, vous-même, ce que César a laissé faire, puisque c’est un fait que c’est sous votre présidence que, pour la 1ère fois depuis la fondation de la République en 1792, un sujet de société a donné motif à envoyer plusieurs fois un million de Français dans la rue. A l’évidence, les résultats des municipales sont notamment la réponse des Français au mépris dont vous avez témoigné à leur égard.

    Des citoyens de tous horizons se sont mobilisés pour le respect de la réalité humaine homme/femme et de la filiation père/mère/enfant, contre le « mariage » prétendument «  pour tous ». Ils ne l’ont pas fait par « professionnalisme du pavé », ils ne l’ont pas fait pour obtenir une « énième semaine de congés payés » : non, ils l’ont fait pour le bien commun, une valeur désintéressée. Ils ont manifesté, notamment les 13 janvier, 24 mars, 26 mai 2013 et 2 février 2014, pour exprimer leur inquiétude à l’idée que l’on piétine l’intérêt supérieur de l’enfant en le privant délibérément de père ou de mère ; que l’on fasse passer leurs droits et leurs besoins avant les revendications du lobby LGBT, ultra-minoritaire, ne représentant pas l’ensemble des personnes homosexuelles vivant en France ; que l’on démolisse la politique familiale en quelques mois ; qu’on laisse agir des agences avides et sans scrupule, exploitant le désir d’enfant... C’est inacceptable.

    Monsieur le président de la République, vos projets de société, élaborés par des apprentis sorciers, créant des divisions artificielles entre « hétéros » et « homos », sont déconnectés de la réalité, contraires à la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, dont l’article IV précise que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » et contraires à la Convention internationale des droits l’enfant, signée par la France, dont l’article 7 déclare que « l’enfant a le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux » et l’article 9 que « les Etats parties veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré ».

    Nous sommes des Français soucieux de boucler les fins de mois, de faire réviser les devoirs du soir de nos enfants, de leur transmettre comme valeur le respect des élus qui œuvrent au bien commun. De toutes nos forces, nous n’aspirons qu’à être tranquilles. Mais, de toutes nos forces, nous ne lâcherons rien sur l’intérêt supérieur de l’enfant. RIEN. Le 3 février dernier, votre Premier ministre, qui semblait avoir compris la détermination des familles excédées a annoncé l’ajournement de la loi « famille » que préparait Dominique Bertinotti de la manière la plus opaque qui soit. Mais vos ministres ont ensuite évoqué la possibilité de faire passer les mesures prévues une par une, en douce. Les projets de réduction du congé parental, d’interdiction de temps partiel de moins de 24h par semaine, d’individualisation de l’impôt… ont été poursuivis. Najat Vallaud-Belkacem et Vincent Peillon ont continué d’avancer sur leur prétendu  « ABCD de l’égalité » - « ABCD » du genre en réalité -, et la rééducation de nos enfants « dès le plus jeune âge », comme ils disent, pour leur faire entrer l’identité de genre dans le crâne. Quelles que soient leurs origines et leurs sensibilités, les Français considèrent que c’est insupportable.

    Monsieur le président de la République, les familles, déjà vaches à lait des impôts, déjà mal aimées du gouvernement, sont à présent terrorisées par l’annonce de la suppression du financement autonome de la branche des allocations familiales à propos de laquelle elles sont dans le flou le plus total. Comme si rien ne s’était passé, comme si vous n’aviez pas écouté les sages conseils d’un François Mitterrand sachant retirer son projet de loi « école », vous avez fait savoir qu’après les élections municipales et européennes, vous comptiez poursuivre : après la « loi Taubira », la généralisation de l’« ABCD », le projet de « loi Bertinotti », le projet de « loi Touraine »...

    Monsieur le président de la République, les familles n’en peuvent plus de ces réformes sociétales voulues par quelques uns contre la majorité tranquille de la France. Les familles vous demandent de vous occuper du chômage, du pouvoir d’achat, de la réduction de la dette de la France, de la relance de l’économie. Alors, dans votre rôle d’arbitre des institutions et de garant  de la paix civile, elles vous demandent solennellement, de renoncer aux réformes sociétales qui – les résultats des municipales l’attestent – n’ont l’aval que d’une très petite minorité de Français...

    Monsieur le président de la République, nous demeurons très vigilants aux nominations imminentes, en particulier pour ce qui concerne la famille et l’Education nationale. Toute nomination de partisan de l’idéologie du genre et/ou de la libéralisation de la PMA et de la GPA, serait vécue pour les familles comme une véritable provocation. Si nous ne sommes pas entendus, si les familles n’ont encore en plein visage que des projets idéologues et contraires au bien commun, que du mépris et du déni de la part de vos futurs ministres, alors nous appellerons de nouveau à descendre dans la rue pour faire stopper tous ces projets de société aberrants.

    Monsieur le président de la République, ce n’est pas un ultimatum, c’est un appel du cœur des familles. Laissez-les en paix. Laissez-nous en paix."

    Michel Janva

  • Manuel Gaz nommé Premier ministre

    Spécialisé dans l’arrestation des honnêtes gens et les gardes à vue arbitraires des opposants politiques, d’un rare mépris pour les libertés publiques, d’une incompétence crasse dans la lutte contre l’insécurité, d’un cynisme accompli dans le bradage de la nationalité française et d’une totale servilité envers Bruxelles dans la politique immigrationniste...

     

    ... Manuel Gaz, clone de Sarkozy, a été nommé ce soir au poste de Premier ministre par François Hollande, qui révèle ainsi son incapacité à s’affranchir ...de sondages favorables au ministre de l’intérieur sur un malentendu : celui d’un homme d’ordre, alors que son bilan est catastrophique. La nomination de Manuel Gaz, qui ne pourra que satisfaire la Commission européenne, est une provocation à l’encontre du pays réel.

    L’Action Française

     

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Manuel-Gaz-nomme-Premier-ministre

  • Et si l’UMP… et si le FN…

    Les dirigeants de ces deux partis devraient comprendre que ce sont les électeurs qui décident et leur imposeront prochainement ce rapprochement municipal.
    Pour l’UMP, c’était le ni, ni !
    Pour le FN, c’était l’UMPS !
    Pour la théorie, c’était parfait, mais pour la pratique ?
    Il suffisait tout simplement que les listes de ces deux partis politiques soient retirées quand elles arrivaient en troisième position, tout en en laissant le libre choix de vote à leurs électeurs sans donner de consignes.
    Cette simple stratégie, qui n’engageait aucun des deux partis, aurait permis à l’UMP de conquérir des villes importantes comme Strasbourg, Metz, Rouen, Clermont-Ferrand, Douai, Le Mans, Arles, Villeurbanne et d’autres arrondissements à Marseille et Lyon, et ainsi d’enfoncer davantage dans sa désespérance la gauche socialiste.
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  • Comment les écolos jouent avec Hollande

    Ils ne pèsent rien mais on n’entend qu’eux : les écolos. Et pour cause : ils jouent, avec Hollande, au petit jeu du « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Qu’ils s’en aillent, et Hollande n’a plus de majorité au Sénat. Qu’ils exigent trop, et ils ne feront pas le poids face à la structure étatique. Le compromis, c’est le sociétal. Et les basses œuvres.

    Fichues élections européennes et régionales de 2009 et de 2010… Rappelez-vous. Fin 2008, les Verts décident de se lancer une fois de plus, seuls, dans la bataille des européennes de juin 2009. Sur une idée de Daniel Cohn-Bendit et sur une mise en scène de Cécile Duflot, qui tient fermement l’appareil et va être reconduite au secrétariat général des Verts, les écolos tiennent une conférence de presse… au Musée d’art africain !

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    (Il va y avoir une recomposition de la gauche suite aux municipales Pat)

  • Soirée électorale

     

    C’est quand même réjouissant, les soirées électorales. C’est certainement le moment un peu sacré où tout le monde se croit obligé de parler en bien de la France et des Français. C’est pour la France qu’ils veulent que ça change, c’est pour les Français qu’ils veulent des réformes et tout de suite.

     

    Pour un peu, ils nous parleraient de grandeur, voire de « racines ». Alors bien sûr, le nom de notre pays est invariablement accompagné du mot « République » pour bien se distinguer du Front national pour l’UMP et le PS et les micros satellites de ces formations, tandis que le Front national se drape, lui aussi, des oripeaux de Marianne pour affirmer aujourd’hui qu’il joue dans le même club.

    Reste que la France qu’on essaye de dissoudre dans l’Europe atlantiste, dont on essaie de cacher, à gauche comme à droite, les origines et l’histoire, que l’on caricature et que les intellectuels qualifient de « moisie », cette France ne compte guère tout au long des mandats. Excepté en période électorale, période au cours de laquelle la vieille maquerelle que je ne nommerai pas, un peu trop fardée en tricolore pour la circonstance, semble se pencher sur son lit de douleur pour feindre de lui prodiguer les soins consécutifs aux mauvais traitements de marâtre qu’elle lui fait subir tout le reste du temps.

    N’empêche que de voir les « roses » dans les choux est réjouissant. Leur arrogance et leur sectarisme quand ils sont au pouvoir rend les « roses « proprement irrespirables. L’UMP, quant à elle, revient aux affaires dans un grand nombre de communes : on sait qu’il ne faut rien en attendre de plus. Le FN ? Il effectue une percée significative notamment dans le midi : attendons de voir ce que cela donnera dans la durée.

    Nous savons que la couleur politique ne constitue ni une garantie, ni nécessairement un obstacle à la qualité personnelle de ceux qui prennent la destinée d’une cité en main. Il s’agit bien d’élections locales et d’un rapport de proximité entre un maire et une population. Mais ne boudons pas notre plaisir. D’authentiques et honnêtes patriotes déclarés, fussent–ils républicains, se trouvent à la tête d’un peu plus de dix villes dans ce pays, parmi lesquels l’excellent Robert Ménard à Béziers. C’est incontestablement une bonne nouvelle pour la France. On a beau être royaliste lucide : on peut, on doit lever un verre.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Soiree-electorale

  • Charte LMPT : parmi les 672 têtes de liste signataires, 85% ont été élus

    Un signal inquiétant pour les familles au lendemain du 2ème tour des Municipales qui a vu l’élection de 85% des têtes de listes signataires de la Charte de La Manif Pour Tous. Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :

    « Les Français veulent des élus engagés, clairs sur leurs convictions et agissant pour le bien commun ! » 

    Les premiers résultats des signataires de la charte des municipales de La Manif Pour Tous sont sans appel : parmi les 672 têtes de liste signataires, 85% ont été élus ! Les candidats affichant leurs convictions se sont imposés : outre Limoges (ville administrée par la gauche depuis 1921, passée à droite avec l’élection d’Emile-Roger Lombertie, signataire de la charte), les résultats à Paris (Goasgen, Kuster, Legaret, Lecoq), Marseille (Dominique Tian, Guy Tessier), Royan, Nemours, Nîmes, Perpignan, Versailles, Courbevoie, Hyières, Belfort, Poissy, Saint-Chamond, Béziers, Evreux, Chantilly, Compiègne, Brive la Gaillarde, Asnières sur Seine, Roanne ou bien encore à Colombes témoignent de l’importance du positionnement des candidats sur leur vision de la famille, premier lieu de solidarité et refuge des plus vulnérables. La Manif Pour Tous rappelle également que 40 des 43 parlementaires signataires de la charte ont été élus hier soir ou dimanche dernier. 

    "Mais l’annonce de la nomination de Manuel Valls à Matignon sonne comme une nouvelle provocation à l’égard des familles, qui se demandent si François Hollande a compris leur message !

    La Manif Pour Tous prend acte de cette nomination, en espérant que Manuel Valls sera moins sectaire comme Premier ministre qu’il ne l’a été comme ministre de l’intérieur. Il a en effet utilisé les moyens de l’Etat pour casser et réprimer la protestation pacifique, légale et républicaine des familles contre le mariage et l’adoption par les couples de même sexe, la libéralisation de la PMA pour les couples de femmes et la GPA (Gestation Pour Autrui, c’est à dire les mères porteuses). M. Valls a notamment été à l'origine de l’utilisation de gaz lacrymogène sur des enfants, des personnes âgées, des femmes enceintes, des familles, le 24 mars 2013 à Paris."

    Ludovine de La Rochère ajoute :

    « La politique de M. Valls à l’Intérieur, ce sont aussi des centaines de gardes à vue arbitraires et des consignes de flicage radicales et aberrantes, par exemple pour le simple port du sweat de La Manif Pour Tous ».

    La Manif Pour Tous sera extrêmement vigilante contre toute nouvelle manifestation de familiphobie de la part du gouvernement de M. Valls, en particulier pour ce qui concerne l’ABCD dit « de l’égalité », projet ne respectant pas la liberté d’éducation des parents et sortant des prérogatives de l’Etat, dont le mouvement citoyen réclame le retrait.

    Michel Janva