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élections - Page 659

  • Orbán bat Sarkozy par K.-O.

    S’il s’avérait que la Hongrie ait donné à l’Europe un nouveau Charles de Gaulle, il est clair qu’il a bien plus de chance de s’appeler Viktor que Nicolas.   

    Les deux champions originaires de Hongrie se jaugent depuis des années, même s’ils ne boxent pas exactement dans la même catégorie : Sarkozy est un poids coq qui combat en France chez les lourds, alors qu’Orbán est un poids lourd qui boxe dans une fédération poids coq : la Hongrie. Le tout s’équilibre et, de fait, le premier round fut équilibré : à l’âge de 28 ans, Nicolas Sarkozy était élu plus jeune maire de France tandis que Viktor Orbán devenait, au même âge, le plus jeune député du Parlement hongrois.

    À 38 ans, le premier occupait le poste de ministre du Budget à Paris tandis que le second devenait Premier ministre à Budapest. Enfin, en 2007, à l’issue d’une brillante campagne frappée du sceau du bon sens, c’est-à-dire du populisme et du conservatisme, Nicolas Sarkozy fut élu président de la République française avec un confortable 53 %. Trois ans plus tard, son challenger Orbán était élu chef du gouvernement de Hongrie sur un score équivalent et à l’issue d’une campagne électorale similaire.

     

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  • Le remaniement des vaniteux

    Pas de plan B, pas de réserves

    Ce remaniement n’est pas vraiment un non-évènement, c’est un révélateur. Le président n’a pas de politique de rechange. La gauche est usée au niveau de son personnel politique. Le gouvernement à peine formé, a révélé ce qu’est la politique française : des vaniteux dans un bocal parisien.

    J’étais à paris, j’ai vu frétiller le monde des politiciens, des journalistes et communicants se croyant le centre de la France et le centre du monde. Des faiseurs, des pédants qui expliquent, puisque c’est eux le pouvoir, l’incapacité de notre pays à s’en sortir.

    Il n’y aura pas de changement de cap. Le gouvernement français reste un gouvernement captif. Il y a bien sûr Manuel Valls, choisi car François Hollande n’a trouvé personne d’autre. Il y a l’invraisemblable maintien de Christiane Taubira, sauvée parce que femme, parce que noire et la madone du mariage pour tous. Tous ceux qui avaient dit qu’elle ne pouvait rester, n’ont plus osé le dire par peur d’être taxés de racisme et de sexisme…Voila pourquoi Taubira est restée, icone caricaturale mais forte des fausses valeurs de la République. La République est captive aussi de ses idéologies sociétales. Le départ de Cécile Duflot confirme bien que l’écologie politique est un gauchisme travesti.

    Montebourg et Sapin, nouveau couple maudit et Benoit Hamon, l’idéologue de gauche face à l’échec total de l’Education nationale, on a le droit de craindre le pire et dans … tous les genres.

    Et puis il y a le retour de Ségolène. C’est la seule chose qui a intéressé la presse étrangère. Le roi de France qui fait revenir son ancienne favorite, mère de ses enfants, après avoir répudié celle qui l’avait chassé du palais avant de se trouver à la porte elle aussi, tout de même il n’y a que dans notre République que l’on peut voir ça.

    La Stampa par exemple note le retour à la politique de la « vedette principale », celle qui avait été « confinée dans les limbes après la défaite face à Nicolas Sarkozy », à la présidentielle de 2007. Le quotidien italien qualifie ainsi ce retour de « vengeance consommée froide ». Il faut être François Hollande pour accepter dans un gouvernement celle qui voudra lui faire payer un certain nombre d’humiliations.

    Un « retour spectaculaire », selon The Telegraph, pour qui la nomination de Mme Royal est le signe d’« un rapprochement avec son ancien compagnon ». Le journal britannique retient qu’elle avait dénoncé l’inaction de François Hollande en 2011 : « Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu’il ait accomplie en trente ans de vie politique ? », avait-elle demandé « avec désobligeance », selon l’article. The Telegraph  rappelle qu’il était « hors de question pour elle d’entrer au gouvernement alors que le président était encore en couple avec Valérie Trierweiler ». Quant au journal espagnol El Mundo,  il lui consacre un portrait en titrant « Ségolène sort du couvent ». El Pais considère cette nomination comme « une tentative de coup médiatique pour améliorer la popularité du gouvernement, après la débâcle des socialistes aux municipales ».

    C’est raté car les Français pensent qu’il est dangereux de prendre un tel risque et les Françaises sourient en savourant à l’avance la vengeance de Ségolène. Dans le bal des vaniteux, la princesse de la vanité, humiliée, est de toute évidence la reine du bal tragique à Matignon.

    Raoul Fougax, 4/04/2014

    Source : Metamag.fr

     

    http://www.polemia.com/le-remaniement-des-vaniteux/

  • Elections législatives en Hongrie : le JOBBIK progresse encore

    Gabor Vona, président du Jobbik

    Ce dimanche avaient lieu en Hongrie les élections législatives.

    Il existe là-bas un parti nationaliste et chrétien, dynamique et radical, dont nous vous donnons régulièrement des nouvelles : le Jobbik (« Mouvement pour une meilleure Hongrie »).

    Alors que le pays est gouverné depuis quelques années par la droite dure (incarnée par Viktor Orban, présenté par les médias français comme un quasi-fasciste), les pronostics officiels pariaient sur une chute ou sur un résultat médiocre du Jobbik : en effet, la droitisation continue de la politique (populaire) d’Orban et de son parti (Fidesz) coupait l’herbe sous le pied de la formation nationaliste.

    Il n’en a finalement rien été. Le Jobbik a obtenu ce dimanche 20,5 % des voix (contre 16,5% aux dernières législatives, en 2010), poursuivant sa progression.
    Le Fidesz, vainqueur de ce scrutin, en a obtenu pour sa part 44,5 % (contre 53% en 2010).

    Détails

    http://www.contre-info.com/elections-legislatives-en-hongrie-le-jobbik-progresse-encore

  • C’est les soldes chez Charlie Hebdo !

    Les administrés de Fréjus, Hénin-Beaumont, Hayange ou Mantes-la-Ville peuvent se réjouir. La résistance s’organise, et le totalitarisme municipal frontiste ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. En effet, l’hebdomadaire « satirique » Charlie Hebdo vient de leur offrir un cadeau, que tous attendaient avec fébrilité, l’opportunité d’une vie : une réduction du coût de l’abonnement !

    J’aimerais tant moi-même vivre dans une ville dirigée par le Front national, je pourrais ainsi économiser une dizaine d’euros sur mon abonnement à Charlie Hebdo, somme que je reverserais sans tarder à l’association SOS Racisme de mon département. Ils en ont, de la chance, tous ces gens qui habitent dans une commune dirigée par la « bête », et ils vont devenir l’objet de sollicitations continues de la part du camp du bien ! Réductions sur le prix des bonbons « têtes de nègre » Haribo pour apprendre à aimer l’« autre », show spécial de Yannick Noah, pièces de théâtre engagées avec Dany Boon et Omar Sy dans « Bienvenue chez les totalitaires », happening d’artistes contemporains avec la fameuse « machine à caca » de l’artiste belge Wim Delvoye…

     

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  • Européennes: le FN crédité de 22% des intentions de vote

    Selon un sondage sur les élections européennes, l'UMP est toutefois en tête des intentions de vote avec 24% des voix.

    Si les élections européennes avaient lieu dimanche, elles confirmeraient la tendance des municipales. Les listes UMP arriveraient en effet en tête avec 24% des intentions de vote.

    19% pour le PS. Le parti d’opposition arriverait juste devant le Front national, crédité de 22% des voix. Le Parti socialiste, allié au PRG, receuillerait pour sa part 19% des voies, selon un sondage Ifop pourSud-Ouest Dimanche. Suivraient à distance les listes Europe Ecologie-Les Verts (8,5%), MoDem et UDI (8%) et Front de gauche (7,5%).

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  • Les illusions perdues du front républicain

    L’appel au « front républicain » face au risque d’une victoire du Front national (FN) a longtemps été un classique de l’entre-deux tours à gauche mais depuis quelques années, le doute s’est installé quant à l’efficacité sinon la légitimité d’une telle ficelle tactique.
    L’idée d’une mobilisation de tous les républicains contre un parti et des candidats qui ne le seraient pas est ancienne.Elle renvoie au contexte des années 30 et au danger fasciste qui pesait alors sur la République. Elle a été utilisée comme arme électorale à partir des années 80 face à la montée en puissance du FN.
    Cette fois, l’installation dans le paysage politique local du parti lepéniste comme troisième grande force nationale a transformé cette échappatoire traditionnelle de la gauche en impasse.
    L’appel au rassemblement anti-FN est en effet devenu beaucoup moins efficace. La stratégie « morale » de lutte contre le parti lepéniste, lancée avec l’antiracisme militant des années 80, se heurte désormais à la « banalisation » du FN dans le paysage politique. On l’a encore constaté lors des élections législatives et cantonales partielles qui ont eu lieu l’an dernier.
    L’évolution concomitante d’une partie de la droite vers des positions proches de celles du FN sur certains sujets, de société notamment, a entamé l’efficacité de la digue mise en place par un l’UMP qui l’avait jusqu’ici conduit à participer, bon an mal an, au « front républicain » avec la gauche. Le choix d’une stratégie du « ni ni » (ni gauche ni FN)sous la houlette de Jean-François Copé en témoigne.
    Côté gauche, le front républicain est devenu beaucoup plus difficile à « vendre » à l’électorat et à imposer aux candidats issus de ce camp. Comment en effet demander à des électeurs d’aller voter et à un candidat qui a mené le combat politique pendant des semaines de se désister en favorisant ainsi l’élection d’un adversaire ? Surtout si celui-ci a été désigné comme crypto-lepéniste ! Ni la radicalisation et le brouillage idéologiques, ni l’illisibilité et la crispation des situations électorales ne favorisent le « front républicain ».
    Sur l’électorat potentiel du FN, celui-ci finit même par provoquer un effet inverse à celui recherché. En mettant en avant l’opposition au FN comme seul élément commun de leur appartenance au camp des « républicains », les partis de gauche et de droite renvoient à leur isolement les électeurs lepénistes. Ils les dépeignent de facto soit comme des citoyens qui s’excluent du champ démocratique, soit comme incapables de comprendre les enjeux pour lesquels ils se prononcent. Et tout cela uniquement en raison du bulletin qu’ils choisissent de déposer dans l’urne.
    Bref, cette posture de défenseurs de la démocratie et des valeurs républicaines qui, par-delà leurs différences partisanes,entendent faire « front »finit par passer pour arrogante et méprisante. Elle mobilise contre ceux qui l’adoptent les électeurs qui se sentent floués, incompris ou rejetés par une telle attitude. Dans ce cas, le FN n’a plus qu’à ramasser la mise en montrant que « l’UMPS » qu’il dénonce constamment est une collusion non seulement en raison de la similitude des projets politiques des deux partis mais encore de leur stratégie électorale.
    Le « front républicain » est donc devenu une stratégie incertaine car peu légitime et peu efficace, à la fois peu mobilisatrice pour ceux qui entendent la pratiquer et potentiellement mobilisatrice pour ceux qui en sont la cible. Elle doit donc être abandonnée au profit d’un travail d’argumentation et de conviction politiques. C’est évidemment plus exigeant mais la légèreté stratégique et l’absence de réflexion dans la lutte contre le FN depuis des années à gauche rend un tel effort désormais incontournable.
    Laurent Bouvet
    Source : Article paru dans Le Figaro du 26 mars 2014
    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EFAyyZAAFZdmPgMUiu.shtml

  • Aujourd’hui, la Hongrie vote

    Le paysage politique hongrois est peut-être annonciateur de nouvelles recompositions politiques en Europe.
    Demain dimanche, c’est jour d’élections législatives en Hongrie. Ce sont les élections les plus importantes car le président de la République, en Hongrie, n’est élu qu’au suffrage indirect, justement par l’Assemblée nationale.
    Le Jobbik, parti qui veut dire « les meilleurs » et « à droite », est dirigé par un homme jeune, Gábor Vona, historien de formation. Jobbik se donne une ligne sociale. Son objectif affiché est d’aider les familles nombreuses, et celles qui ont été victimes de l’endettement immobilier, particulièrement de 2002 à 2010, quand la gauche gouvernait. Jobbik avait réuni 17 % des votes en 2010. Entre-temps, le parti s’est « dédiabolisé » : fini les défilés évoquant le style des années trente.
    Un sondage donne Jobbik à 21 %, loin derrière le parti de Viktor Orbán, le Fidesz, donné à 47 %, mais non loin de l’opposition « de gauche », en fait l’opposition libérale et bruxello-compatible, donnée à 23 %. Si les intellectuels parisiens parlent beaucoup de Jobbik pour se donner des frissons, ils voient rarement que l’essentiel est ailleurs.
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  • Vidéo Conférence-débat : LE Front National, parti des ouvriers ?

    Ce 25 février 2014, l’Observatoire des radicalités politiques a consacré une conférence-débat à la relation entre vote ouvrier et vote frontiste. Afin de déconstruire quelques représentations en trompe-l’oeil, Jean-Yves Camus et Sylvain Crépon recevaient Florent Gougou et Nonna Mayer. Outre la vidéo de la soirée ci-dessous, vous pouvez trouver un compte-rendu de cette conférencesur les sites de Médiapart et des Inrocks.


    Le FN, parti des ouvriers ? Rencontre de l... par fondationjeanjaures

  • Après échec cuisant aux municipales, Aurore Bergé, militante UMP pro-mariage gay, cherche place aux européennes

    Cette jeune femme de 27 ans s’est fait connaitre à l’UMP en participant à une manifestation de soutien à la loi Taubira sur le mariage homo, et en soutenant le droit du sol. Benoist Apparu, ancien ministre délégué au Logement sous Sarkozy, a dit d’elle qu’elle “tient la route” et a un “fort potentiel”, elle “sort du lot” “même si c’est un peu tôt pour parler de relève”.

    Après un cuisant échec aux municipales (17 % derrière le vainqueur) Aurore Bergé voudrait être en 6ème position sur la liste UMP d’Île-de-France pour les européennes (les places précédentes étant déjà prises).

    http://fr.novopress.info/

  • La franc-maçonnerie s’inquiète de votre vote aux élections européennes

    La franc-maçonnerie semble consternée par le résultat des dernières élections et, plus encore, par ce qui s’annonce être le résultat des élections européennes. Ce n’est pas la déroute socialiste qui inquiète les sociétés secrètes. Leurs réseaux s’étendent aussi bien à l’UMP qu’au PS. Non, ce qui angoisse les « grands maîtres », c’est la progression d’un sentiment de profond rejet du système politique actuel. Ce réveil d’un pays réel que les francs-maçons ne maîtrisent pas, voilà ce qui leur fait peur.

    Du coup, les différentes obédiences viennent de co-signer un énième communiqué appelant les Français à bien voter ! Surtout pas d’abstention ni de vote « extrémiste ».

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