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élections - Page 661

  • Taubira maintenue au ministère de la Justice : manifestation spontanée hier

    Après que Christiane Taubira a été reconduite au poste de garde des Sceaux, plus d’une centaine de manifestants réunis à l’appel de la Manif pour Tous se sont regroupés mercredi soir aux abords du ministère de la Justice, pour dénoncer cette provocation contre la famille.

    Elles ont été brutalement évacuées par la flicaille.

    Cinq personnes ont été interpellées.


    Place Vendôme : violente expulsion des Sentinelles par actuclip

    http://www.contre-info.com/

  • Non le PCF ne résiste pas

    Drieu La Rochelle (1)⇓ avait une formule à propos des intellectuels de gauche. Elle mérite d'autant plus de passer à la postérité qu'elle se vérifie plus encore aujourd'hui : "c'est un homme qui, lorsqu'il reçoit un coup de pied au cul trouve le moyen d'expliquer que son cul reste plus fort que ton pied".

    L'Humanité du 1er avril (2)⇓ est ainsi bien obligée de reconnaître, discrètement, que "le PCF, qui gérait 27 villes de plus de 30 000 habitants avant les élections, en dirigera désormais 22". Tel se révèle le vrai bilan net et sans bavure d'un scrutin marqué par une immense "vague bleu" dont certains ne voudraient retenir que les quelques reflets légèrement plus marins. Disons bien à ce sujet, d'ailleurs, qu'il s'agit largement de la conséquence d'un profond courant d'abstention. Les cas les plus flagrants se retrouvent là où les populations se sentent les plus abandonnées par les pouvoirs publics.

    "L'Huma" s'autorise de ces chiffres pour titrer : "le PCF s'en tire mieux qu'en 2001, malgré la vague bleue". Quand on perd une municipalité sur cinq quelle pirouette arithmétique peut-elle transformer l'échec en prouesse ? Citons donc l'ex "organe central" qui se veut désormais le quotidien de la "gauche radicale". Le sophisme vaut en effet le détour : le parti communiste "en perd sept et en gagne deux, avec Montreuil et Aubervilliers", or "en 2001, il en avait perdu dix en tout". Ce genre de raisonnement avait singulièrement contribué à démonétiser le gouvernement Ayrault attaché sans succès à "inverser la courbe du chômage" et à se féliciter du "ralentissement de la hausse". En mathématique cela conduit à la théorie de la convexité – mais en politique cela s'appelle de la langue de bois. Et ça ne marche pas longtemps.

    En vérité, si l'on totalise les mairies communistes dans les villes de plus de 9 000 habitants, le PCF et ses "partenaires" en contrôlaient 90 en 2008 : ils n'en détiennent plus désormais que 68.

    Le 27 mars "L'Huma" avait clairement désigné les villes tests, mesures de son influence et même de sa prétention à la reconquête plus ou moins futuriste. Cinq villes étaient citées : Aubagne, Calais, Bobigny, Blanc-Mesnil, mais aussi… Paris, où Mme Hidalgo s'appuyait discrètement sur l'appareil du parti, sans que l'électorat en ait vraiment pris conscience. Toutes ces villes, sauf Paris, passent à la trappe.

    Cinq jours plus tard, L'Humanité, c'est de bonne guerre mais la ficelle est grosse, change de focalisation. On ne parle plus que d'Aubervilliers reprise aux socialistes, Montreuil, reprise à l'écolo-gauchiste Voynet, Villeneuve st Georges, sauvée de justesse avec 50,20 %. Seul parmi les villes tests, Blanc-Mesnil est évoqué simplement pour dire : "Le PCF reste offensif. Après le choc de la défaite, les élus communistes pensent déjà la reconquête".

    Dans la pratique par conséquent, le Monde qui s'était employé à faire croire à ses lecteurs que "le PCF résiste" s'est trompé et les a trompés. La rédaction de ce journal voulait ainsi suggérer que Hollande doit laisser une place à son alliance électorale à gauche. En fait l'audience électorale du vieux parti ne cesse de décroître.

    Ceci ne veut pas dire, bien au contraire, que ses métastases mortifères ne s'en diffusent pas plus dangereusement encore dans le corps social.

    Et ceci implique que l'on peut et que l'on doit se débarrasser de toute forme d'alliance avec les communistes et avec leurs compagnons de route.

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/2014/04/non-le-pcf-ne-resiste-pas.html

    Apostilles

    1. DrieuDe cet écrivain maudit et pourtant si talentueux, il pourrait être permis à 70 ans de distance d'oublier certains engagements inappropriés. On aimera son regard sur la grande histoire culture française dans "Notes pour comprendre le siècle". cf. réédition de ce petit livre que l'on peut acquérir sur le site des éditions du Trident
      ou par correspondance en adressant un chèque de 12 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris.
    2. cf. L'Huma du 1er.4.14. édition papier pages 4 à 10, dossier "Événement : les élections municipales". In .
  • La mauvaise chanson du remaniement

    Avant même que soit connus les résultats du second tour de scrutin, avant même que soit apparu le niveau considérable de l'abstention, avant même que la force du désaveu n'ai ébranlé le sentiment de légitimité du pouvoir, Hollande manœuvrait pour en camoufler l'incidence en transformant son majordome en fusible.

    Dès le 29 en effet, la rumeur du remaniement commençait d'occuper l'espace médiatique, comme si les ministres portaient seuls la responsabilité de l'échec. Sous cette rubrique en effet on ne doit pas seulement ranger les erreurs ou les grossièretés de tel ou tel ministre. Si la cuisine de l'Élysée leur paraît "dégueulasse", en effet, la décence leur commande de démissionner. Mais ce ne sont pas seulement les marmitons, les gâte-sauce et les tournebroche que l'on doit incriminer, mais d'abord le chef cuisinier.

    Quand Madame Hidalgo dénonce un gouvernement de "branquignols", elle sait sans doute de quoi elle parle. Mais elle ne peut ignorer que cette réunion de clowns a été rassemblée par un cirque dont elle connaît parfaitement le metteur en scène.

    On gagne ainsi à prendre connaissance du communiqué du grand-orient en date du 26 mars, d'abord dans son texte exact :

    "Au soir du premier tour des élections municipales, le parti de l'amertume et de la désillusion est devenu le parti majoritaire de France, que celui-ci ait pris la voie de l'abstention ou celle de la protestation. Parce que nous sommes, Francs-Maçons, de ceux qui jamais ne baissent la tête ni ne fléchissent le cou, le moment est venu une fois encore de répandre les vérités que nous avons acquises à l'intérieur du temple auprès des hommes et des femmes qui doutent afin que ceux-ci puissent surmonter leur rancœur et exprimer dimanche prochain par leur vote un engagement citoyen et républicain responsable."

    Chose extraordinaire, le soi-disant blog "franc et maçon" de L'Express interprétait ce texte chèvre-chou,qui semble surtout viser l'abstentinnisme, – tout en floutant consciencieusement l'image de ce "communiqué aux 1 200 loges" – , comme un appel à voter contre "l'extrême droite" (?), dans la tradition "humaniste" (??) de cette organisation à forte tradition persécutrice… (1)⇓

    On  éprouve plutôt le sentiment que les principaux profiteurs du régime républicain (2)⇓ s'inquiètent pour la soupe. Et que les 1 200 loges du grand-orient ne représentent rien dans l'opinion populaire. L'abstention a progressé, la droite a progressé, le désaveu du chef de l'État et de son absence de politique a progressé, la cause de la liberté a gagné.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/03/la-mauvaise-chanson-du-remaniement.html

    Apostilles

    1. cf. l'article L'Express. Il est faussement intitulé : "Le GODF appelle ses frères à voter anti-FN". La tradition persécutrice du grand-orient et des jacobins a toujours pris prétexte de périls imaginaires, toujours présenté comme menaçants pour "la république", afin de prendre en main la justice et les rouages de l'État. Voir notre seconde apostille à propos de la fameuse et exemplaire "affaire des fiches"
    2. Bidegainà lire "l'Affaire des fiches" un scandale maçonnique. Cette publication déplaira aux nostalgiques de l’anticléricalisme et de l’antimilitarisme. Dans ce climat passionnel et sectaire de gauche fut mis en place le régime des fiches, au début du XXe siècle. Cela se traduisit par une épuration systématique dans l'armée et dans la magistrature. En octobre 1904 le scandale éclate en plein parlement. L'opposition révèle les conditions de cette surveillance. Le général André, ministre de la Guerre, l'a confiée aux loges athées et sectaires du grand orient. Jean Bidegain, ancien collaborateur du grand orient, en révèle les agissements liberticides. Il a transmis les fiches, et il explique son geste. Il rompt dès lors avec la franc-maçonnerie de gauche, écœuré par ses pratiques. Il en dresse en tableau édifiant.
  • Cette défaite de la gauche, « c’est une raclée pour Najat Vallaud-Belkacem »

  • Le Grand-Orient de France se réjouit du nouveau gouvernement

    Manuel Valls a été initié en 1994 au GODF, où il fréquentait la loge Infini maçonnique. Il est aussi toujours intime d’Alain Bauer, ancien Grand Maître du GODF (2000-2003). Il a bien traité les obédiences maçonniques pendant son passage au ministère de l’Intérieur. Notamment en organisant la première cérémonie de vœux aux frères dans ce ministère. Sa position sur la laïcité a beaucoup plus aux franc-maçons.

    François Rebsamen, le nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social, est aussi un frère du GODF

    Jean-Yves Le Drian est aussi membre du GODF de Lorient.

    Pas de séparation de la république et de la franc-maçonnerie.

    Michel Janva

  • Gouvernement Valls : continuité et compromis…

    On ne voit pas d’emblée pourquoi les mêmes, faisant la même politique, réussiraient mieux que précédemment.
    Vite fait, ce n’est pas contestable. Bien fait ? C’est une autre histoire.
    Compte tenu du caractère qu’on prête à Manuel Valls et qu’on refuse à François Hollande – on ne prête qu’aux riches –, on pouvait se demander si la formation du nouveau gouvernement obéirait à la lettre de la Constitution ou se ferait conformément à l’usage dévoyé qui en est fait depuis des années.
    Dans la première hypothèse, c’est naturellement au Premier ministre, qui détermine et conduit la politique de la nation, de constituer son équipe, de la présenter pour approbation au président de la République qui l’a désigné et de solliciter sa validation par les Assemblées, que ce soit par le biais d’un vote sur sa déclaration de politique générale ou en s’exposant au dépôt d’une motion de censure. Ainsi fonctionne une démocratie parlementaire. Dans la deuxième hypothèse, c’est le chef de l’État qui impose les hommes de son choix au chef du gouvernement et à sa majorité. C’est ainsi que fonctionne la Ve République, cette monarchie tempérée par l’institution du quinquennat.
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  • La belle équipe de combat

    Communiqué ironique de Bernard Antony sur le nouveau gouvernement :

    "La composition du gouvernement décidé hier, 1er avril, et rendue publique ce jour, appelle les observations suivantes.

    Revoici en belle position Ségolène Royal. Il ne faut certes pas dauber ici sur les questions de la vie privée – vie publique du chef de l’Etat. Comme chacun le sait ceci n’interfère pas du tout sur les choix politiques de ce dernier. On mesure cependant ici la grandeur de madame Royal acceptant avec abnégation de travailler pour la République avec le père de ses enfants, bien qu’il l’ait abandonnée jadis. On aurait apprécié que dans le même élan de pure utilisation des compétences acquises, François Hollande eut le panache d’attribuer à Valérie Trierweiler, ardente militante LGBT, par exemple le ministère de la Santé. En effet celui-ci en tant que tel n’existe plus. Il aurait pu de même rétablir pour l’actrice Julie Gayet, ancienne militante ardente de la Ligue Communiste Révolutionnaire, celui du Temps libre, jadis voulu par François Mitterrand pour le gouvernement de Pierre Mauroy. Ceci n’aurait pas déplu au camarade Mélenchon.

    Madame Taubira, contrairement à ce que nous avions imprudemment anticipé, est maintenue à la Justice. En fait Manuel Valls qui a fait un beau tandem avec elle dans la mise en œuvre de la loi de dénaturation du mariage et de répression policière de ses opposants, n’était, sur d’autres plans, qu’en apparent désaccord avec elle. Ils étaient dans un jeu de rôle : Manuel jouait celui du méchant flic et Christiane celui de la gentille juge... pour les malfrats. Nul doute que l’entente de Manuel Valls et de Christiane Taubira sera désormais visiblement sans nuage. Madame la ministre de la Justice qui est, comme nul ne saurait en douter, titulaire de plusieurs authentiques doctorats, continuera à apporter au gouvernement les fruits de son expérience et de sa vaste culture.

    Quant à Manuel Valls on ne peut que comprendre le choix du chef de l’Etat quand on considère les grandes œuvres qu’il a accomplis comme ministre de l’Intérieur. Il a en effet, sans faiblir, courageusement dissout deux ou trois groupuscules d’extrême-droite qui mettaient la République en danger. Et il a combattu avec le courage des héroïques combattants de « No pasaran » l’effroyable menace des conjurés de la « quenelle »."

    Michel Janva

  • Pourquoi les écolos quittent le navire ?

    À force de descendre vers des abîmes d’impopularité toujours plus profonds, François Hollande prendra-t-il enfin acte du rejet massif des Français à son égard ?
    Mais pourquoi donc les écolos quittent-ils le navire ? Parce que la soupe du gouvernement ne serait plus assez bonne ? Parce que, tout compte fait, les maroquins, bof ? Parce qu’ils seraient définitivement allergiques à Valls qui leur donnerait des boutons ?
    Laissez-moi rire… Les écolos se sont toujours accommodés de Valls, lequel, en réalité, leur a permis à peu de frais, alors qu’ils faisaient mine de le combattre férocement et le brocardaient chaque fois qu’ils le pouvaient, de se mettre en valeur à l’intérieur du gouvernement Ayrault. Quant aux maroquins ministériels, loin d’en être blasés, ils en sont extrêmement friands puisque, à chaque négociation avec le Parti socialiste, ils en réclament toujours plus. Les écolos ne sont en effet jamais les derniers quand il s’agit d’aller à la soupe : on l’a bien vu en mai 2012 où ils ont demandé et obtenu deux portefeuilles malgré le score ridicule de leur candidat au premier tour des présidentielles (Eva Joly : 2,31 %).
    Alors, pourquoi ? Mais parce que les élections européennes sont dans deux mois ! Pour eux, en effet, il ne s’agit nullement d’une rupture stratégique fondamentale, d’un divorce définitif avec leurs protecteurs socialistes, mais seulement d’un retrait tactique momentané.
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  • L'ultra-droite déjà mobilisée contre Valls

    Le nouveau Premier ministre ne doit pas affronter la seule opposition de son aile gauche. L'extrême-droite s'agite déjà sur les réseaux sociaux et promet de lui barrer la route.
    La nomination de Manuel Valls à Matignon a crispé la gauche de la gauche, les écologistes et même l'aile gauche du PS. Mais la figure de l'ancien ministre de l'Intérieur agace aussi terriblement la droite de la droite. A peine nommé, les réseaux d'extrême droite se déchaînent contre lui.
    Au centre des reproches, la répression policière contre les manifestations opposées au mariage pour tous au printemps dernier qui sert d'élément fédérateur aussi bien à l'ultra-droite qu'aux réseaux catholiques intégristes.
    Ses positions sur la PMA, la GPA et l'euthanasie mis en avant
    "Célèbre pour avoir fait gazer des familles lors des Manifs Pour Tous. Célèbre pour avoir honteusement minimisé les mobilisations lors de ces manifestations. (...) Célèbre, enfin, pour avoir fait preuve de laxisme face aux bandes ethniques du Trocadéro et de Trappes, ou encore face aux casseurs d'extrême-gauche qui ont littéralement mis la ville de Nantes à sac", écrit Bloc identitaire sur son site. Le mouvement d'ultra-droite, qui estime que le nouveau locataire de Matignon "voue une haine à la France, à ses traditions et à son identité", a lancé sur Twitter le hashtag #pasmonpremierministre, largement repris.
    Pour le Printemps français, mouvement radical né dans la contestation du mariage pour tous, cette nomination n'exprime rien de moins que "l'ambition d'achever la destruction du mariage, de la famille et de la filiation, qui sont le socle fondamental de toute humanité". "Il s'est d'ores et déjà prononcé pour la PMA et l'euthanasie", s'inquiète le Printemps français. Ce qui est exact. Manuel Valls a même pris des positions icoloclastes en faveur de la gestation pour autrui (GPA) même si c'est aussi lui qui a annoncé que le volet PMA et GPA de la loi famille serait enterré.
    "Obéir à la franc-maçonnerie"
    "Il est maintenant prouvé que François Hollande n'a pas eu d'autres choix que d'obéir à la franc-maçonnerie", poursuit le Printemps français dans un communiqué qui appelle à "entrer en résistance". Sa porte-parole Béatrice Bourges dresse un portrait particulièrement inquiétant de celui qu'elle appelle "Manuel Gaz" depuis mars dernier. "Il s'est radicalisé, il ne supporte aucune contradiction, il n'a aucune capacité d'écoute et d'empathie", s'alarme-t-elle. Cette radicalité s'exprimerait jusqu'au physique du nouveau Premier ministre. "Son visage a changé. Il y a deux ou trois ans, il était plus souriant. Sa mâchoire est devenu proéminente", confie l'agitatrice à L'Express. "On entre dans une phase plus radicale de gouvernement. Avec Ayrault, c'était plus mou. Avec Valls, on entre dans le dur. Mais il va nous trouver sur son chemin", affirme Béatrice Bourges, sans plus de précision. Le site du Printemps français relaie également la page Facebook "Valls dégage", créée le 27 mars et qui détaille ce qui serait le bilan catastrophique de l'ancien ministre de l'Intérieur place Beauvau.
    Pétition pour qu'il démissionne
    La nébuleuse Jour de colère, à laquelle participe le Printemps français, relaye sur son compte Twitter une pétition appelant à la démission de Manuel Valls sans préciser que cette pétition en ligne, signée par près de 47.000 personnes, a été lancée... en janvier 2014. Et que l'initiateur de la pétition, Malik B., lui reproche des "propos racistes" alors que la France est un pays "multiculturel". Un grief bien éloigné de ceux mis en avant habituellement par Jour de colère dont la manifestation le 26 janvier dernier a été l'occasion de dérapages racistes et antisémites. Parmi les contempteurs de Manuel Valls, l'ancien humoriste Dieudonné. Mardi, il a déjà mis en ligne une quenelle dédicacée au Premier ministre et plusieurs tweets pour le dénigrer.
    Moins radical, la Manif pour tous qualifie de "provocation" la nomination de Manuel Valls. Albéric Dumont, son coordinateur général, dit être "particulièrement inquiet car il est le symbole du mépris qu'a eu le gouvernement" pour les anti-mariage pour tous. Et de dénoncer celui qui est "à l'origine de la répression arbitraire et du contrôle au faciès sur simple port d'un sweat-shirt Manif pour tous". "On espère que le Valls Premier ministre sera plus ouvert que le Valls ministre de l'Intérieur", conclut-il. Sans avoir l'air d'avoir même envie d'y croire.
    Alexandre Sulzer
    Source : L'Express : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-ultra-droite-deja-mobilisee-contre-valls_1505250.html#xtor=AL-447
    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFAyFZVuFyRCZGItDt.shtml

  • Valls à Matignon, un poison d’avril pour Mélenchon

    Avec le matador anti-quenelle, le pouvoir va s'enfoncer un peu plus dans cette voie sans issue de l'austérité commandée par l'Union européenne.
    En ce début de semaine post-Bérézina, pour la gauche de la gauche, l’addition est plutôt salée. Si Marie-Noëlle Lienemann pique une grosse colère, ce n’est rien à côté de celle de Mélenchon ! Est-ce une surprise ? Non, car après l’humiliation des urnes, le locataire de l’Élysée vient en effet de nommer le ministre… le moins à gauche qui soit, lequel culminait à peine à 6 % lors des primaires socialistes.
    Manuel Valls, dit « El Blanco », s’installe à Matignon : un véritable bras d’honneur pour les socialistes à l’ancienne qui ne comprennent toujours pas qu’ils se sont trompés de séance. Le nouveau film est en version sous-titrée bruxelloise, et à la place de la comédie attendue, c’est un film noir qui défile sur le grand écran de la mondialisation. L’âpre goût de la réalité, sans doute. Au fond de la salle, les cierges allumés lors du discours du Bourget sont éteints : ils se sont pris un seau d’eau sur la mèche… Il n’y a jamais eu de combat contre la finance, il n’y a jamais eu de « Moi Président ». Il n’y a jamais eu de président. Cette fois-ci, le figurant Hollande a dit « On ne joue plus ». Certains ont mis deux ans à comprendre !
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