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élections - Page 682

  • La mairie de Colombes (92) soudoie les électeurs musulmans

    À Colombes le projet de deuxième grande mosquée mécontente les riverains, les Coptes qui voulaient agrandir leur église sur le terrain choisi jouxtant leur lieu de culte, et les commerçants car une galerie commerciale sera incluse dans le projet pour le financer (5,6 millions de travaux !). 300m2 seront dédiés aux commerces halal. 

    Le terrain municipal, d'une valeur de marché estimée à 4 millions d'euros, pourrait se louer 20 000 euros/an.  Il sera mis à disposition pour 1 euro symbolique par an suite à une délibération du conseil municipal dirigé par le maire socialiste Philippe Sarre. 

    Michel Janva

  • Municipales – Nathalie Kosciusko-Morizet fait le tour des obédiences maçonniques

    A l’approche des élections municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet, tête de liste UMP à Paris, semble déjà perdante. Mais elle cherche à séduire les réseaux francs-maçons pour compenser ses désavantages.

    Le 11 juin 2013, NKM était l’invitée des frères du GODF, obédience classée à gauche.

    Le 22 janvier 2014, NKM s’était exprimée devant les « Enfants de Cambacérès », fraternelle maçonnique pour homosexuels.

    Et le 12 février dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet était l’invitée d’honneur d’un dîner « de sœurs et de frères » de toutes obédiences maçonniques et de tous grades au restaurant « Chez Françoise » situé à quelques pas de l’Assemblée nationale, lieu bien connu pour les « déjeuners offerts par des groupes de pression aux élus » (dixit le journal Le Monde).

    Ce dîner était organisé par la « sœur » trois points Farida Schera Bakhouche (Droit Humain – DH), « militante gaulliste » et élue de Saint-Maurice, dans le Val-d’Oise, mais aussi par le « frère » Patrice Hernu (Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité – GLCS) et le frère Michel Maffeosi (GODF).

    Environ 150 convives ont déboursé les 40 euros pour entourer la candidate UMP.

    http://medias-presse.info/municipales-nathalie-kosciusko-morizet-fait-le-tour-des-obediences-maconniques/6710

  • A tous les François Baroin de l’UMP…

    Dans le cadre de sa tournée de soutien aux candidats engagés dans les élections municipales, menée parallèlement à sa campagne  à Hyères,   Bruno Gollnisch était  mardi soir  sur les terres de Bruno Subtil à Troyes (Aube). Précédé d’un point presse,  ce  dîner débat   a rassemblé   près de 200 militants frontistes, beaucoup d’entre eux assistaient  la veille au meeting de Marine Le Pen à Reims.  Une réunion qui a confirmé le vent porteur qui gonfle les voiles du FN, mêlant nouveaux adhérents et militants historiques de la dynamique fédération de l’Aube, à l’image des   cinq têtes de liste FN/RBM  du département. Succédant à Bruno Subtil à la tribune,  Bruno Gollnisch, très applaudi à l’issu de son intervention consacrée à  l’actualité politique nationale, a répondu ensuite aux nombreuses questions de l’auditoire. L’occasion pour les nouveaux adhérents de découvrir  le député européen frontiste.  Tout le monde s’accordant à juger proprement ahurissant le quasi boycott dont il est l’objet dans les « grands médias » où il n’est pratiquement jamais invité. Bruno Gollnisch sera cependant visible ce soir sur la chaîne LCP à 21H30 dans le cadre d’un débat l’opposant à la socialiste  Catherine Trautmann.

      A Troyes , Bruno Subtil, qui y  portera de nouveau  les couleurs de l’opposition nationale et  présentera très prochainement son programme, a bon espoir d’améliorer sensiblement son  score des dernières municipales (9,5%).  Une  ville solidement contrôlée  par  le maire sortant, le  très antifrontiste François Baroin (élu précédemment dés le premier tour).

     « Lorsque François (Baroin)  parle à l’Assemblée nationale, tout le monde se tait », affirmait   « fièrement son camarade Christian Jacob » dans L’Express en juillet 2010. Vraiment ? Cela nous avait échappé. A dire vrai, il apparait beaucoup moins sur de lui et dominateur qu’il  y a encore quelques années. Pour preuve   à l’instar de son (désastreux) modèle  Jacques Chirac , qui avait refusé  de débattre avec Jean-Marie Le Pen entre les  deux tours  de la présidentielle de 2002,  de crainte d’être étrillé et de « valoriser » son adversaire,  M. Baroin   a refusé de participer au débat télévisé prévu avec Bruno Subtil et le candidat socialiste …Courageux mais pas téméraire.

     Un François Baroin « paresseux comme une couleuvre » selon la description qu’en fait « un proche « de Jean-François Copé rapportait  Le  Figaro le 31 janvier,    mais qui incarne surtout l’écart sans cesse grandissant entre la très grande majorité  des  dirigeants de l’UMP et le peuple de  droite. C’est peu dire que M Baroin, qui vient d’apporter son soutien  au pitoyable  pacte de responsabilité  initiée par le duo Hollande-Ayrault, partage peu ou prou la même vision du mode que ses amis  faisant carrière au PS

     En juillet 2012, il faisait la une  du magazine bobo  les Inrockuptibles a consacré aux   « rénovateurs de la droite contre le FN », en compagnie de  Nathalie Kosciuszko-Morizet et  Bruno Le Maire. Soit les  « trois mousquetaires » « (tirant)  à vue sur leur cible favorite : la  droitisation ». Le maire de Troyes expliquant alors  « (ne pas connaître)  un dirigeant à droite digne de ce nom (sic) qui ait la légitimité nécessaire pour s’exprimer au nom de l’UMP et qui soit favorable à une alliance avec le FN ».

     Le magazine Causeur n’avait pas manqué de se moquer de cet improbable trio qui s’était consolé de la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012 « en lisant les si bienveillantes pages des Inrocks qui témoignent de leur cote de popularité… parmi la gauche branchouille. Si Libé décidait à son tour de les porter aux nues, espérons pour chacun de ces ambitieux que les primaires de la droite en 2016 soient ouvertes, très ouvertes… ».

     Le député UMP Henri Guaino  a  bien perçu le danger. Invité hier  de l’émission « Questions d’info » sur LCP, il a expliqué sentir monter dans le pays « une immense colère » et  «  vis-à-vis de l’Europe beaucoup de déception, d’amertume et de colère », à l’approche des élections municipales et européennes. Le Front National est en capacité de devenir « un instrument de la colère populaire », a-t-il noté,  estimant que l’UMP « préparait mal les élections européennes. »

     M.  Guaino, qui n’est pas sans bon sens quand il ne s’escrime pas à défendre et à justifier  les intérêts boutiquiers et les aberrations  du sarkozysme, a également  rejeté catégoriquement  la dernière éructation   de l’escroc intellectuel Bernard-Henri Lévy. Le philosophe pipo(le)   vient en effet  d’appeler les sportifs français à  boycotter les Jeux olympiques de Sotchi pour punir la Russie de Poutine du rôle qu’il lui prête dans les tragiques évènements qui embrasent l’Ukraine. « La politique de la bonne conscience est la pire des politiques» a déclaré le député UMP, phrase que ne renierait pas Bruno Gollnisch. Il serait  bon que M. Guaino  fasse passer le message à tous les François Baroin qui peuplent les couloirs de l’UMP, voire même qu’il en prenne lui aussi  pleinement conscience. 

    http://gollnisch.com/2014/02/20/les-francois-baroin-de-lump/

  • Où est la droite ?

     

    D'Yves de Kerdrel dans Valeurs actuelles :

    V"[...] Ce qu’a montré la manifestation du 2 février, c’est qu’il existait dans le pays une gigantesque “droite hors les murs” qui ne se reconnaît ni dans l’UMP, ni dans le Front national, ni dans d’autres partis plus ou moins significatifs. Cette droite, profondément républicaine, comme en témoigne le calme avec lequel elle a manifesté, respectueuse des institutions, n’est animée que par une seule préoccupation : la défense de valeurs sociétales qui transcendent les clivages partisans. Parmi ces valeurs, il y a bien sûr la famille ; il y a aussi la vie, menacée notamment par les projets en matière d’euthanasie ; il y a la liberté et la responsabilité individuelles ; il y a la défense des plus faibles, qu’ils soient handicapés ou accidentés ; il y a aussi l’opposition claire et nette à un État qui veut gérer nos existences du berceau jusqu’à la tombe en passant par la consommation de sodas, celle de matières grasses, la vitesse des véhicules, désormais inférieure à celle des vélos dans Paris, et surtout l’éducation morale de nos chères têtes blondes.

    Le problème, c’est que pour ces 80 % de Français de toutes sortes qui ne se retrouvent plus dans les agissements de François Hollande et de son État PS, il n’y a toujours pas d’opposition en phase avec ce nouveau type de préoccupations. Bien sûr, il y a nombre de ténors à droite qui s’opposent avec talent à la politique de déconstruction menée par les socialistes. Il y a des quantités de parlementaires qui tentent de réfléchir à ce que pourrait être l’après-Hollande. Mais aucun ne semble avoir compris que ce peuple de France qui défile dans tout le pays attend de ses élus, de ses édiles et de ses chefs de parti autre chose que des mesures ponctuelles. La question n’est plus de savoir si la droite doit être mondialiste ou antimondialiste, si elle doit être libérale ou étatiste, forte ou humaniste, populaire ou sociale. La question est de savoir comment elle colle enfin aux préoccupations de ces millions de Français qui veulent voir défendus des valeurs éternelles, des repères transcendantaux et une vision de l’homme, de la femme et des enfants qui ne soient pas que des pions sur un échiquier, mais bien « une histoire sacrée » pour reprendre la si belle expression du poète Patrice de La Tour du Pin.

    Comme l’avait très bien dit Tony Blair, premier ministre social-démocrate, en économie « tout ce qui compte, c’est ce qui marche ». C’est la raison pour laquelle, bien qu’il se soit opposé à Margaret Thatcher, il n’a jamais remis en cause tout ce qu’elle a mis en place afin de libéraliser la Grande-Bretagne. Or même en matière économique, la droite de gouvernement est déjà incapable de s’entendre sur une plateforme, entre ceux qui veulent revenir sur les 35 heures, démanteler l’ISF et repousser la retraite à 65 ans, et ceux qui ne veulent pas ébranler le modèle social si cher à nos compatriotes mais impossible à financer. Quant au Front national, ce n’est pas peu dire que sa défense de la retraite à 60 ans, sa volonté d’augmenter immédiatement de 200 euros les bas salaires et sa revalorisation d’une fonction publique pourtant privilégiée laissent beaucoup de Français plus que sceptiques. Quand ces mêmes partis ne sont pas crédibles sur le plan économique, qu’ils font l’objet d’une défiance croissante de la part de l’opinion et sont absents des grandes batailles sociétales qui — seules — mobilisent les Français, c’est qu’il y a un problème. « Rome n’est plus dans Rome, elle est toute où je suis », faisait dire Corneille à Sertorius. La droite n’est plus nulle part, hormis dans la rue pour défendre les valeurs qu’une droite aujourd’hui révolue a été la première à oublier. Voilà pourquoi les Français jusqu’ici invisibles qui commencent à sortir de leur tanière après deux ans de socialisme sectaire, brutal et voué à l’échec, pourraient chanter : “Outai, la droite, outai ? ”

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mélenchon – Besancenot : l’union fait la farce

    Terrible époque pour la gauche, qui doit donc maintenant essayer de se prouver qu'elle existe encore sur le terrain.

     
     

    Les observateurs du monde politique peuvent le constater depuis l’an dernier. La gauche a visiblement perdu la rue. Un vrai basculement culturel. Alors les derniers groupuscules s’unissent et vont tenter un baroud d’honneur. À haut risque !

    Ils auraient pu choisir le 1er avril, mais ça aurait été « punk ». Alors la grande manif de la gauche voulue par Mélenchon et Besancenot est fixée le week-end des 12 et 13 avril prochains.

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  • Ces temps-ci, on sent le pouvoir remplaciste nerveux…

    Entretien avec Renaud Camus

    Selon un baromètre TNS-SOFRES publié il y a quelques jours, 34 % des Français approuvent les idées du FN. Le temps de la diabolisation est terminé ?

    Non. Dans l’électorat populaire, peut-être. Ailleurs, on rencontre encore beaucoup de gens qui, sur l’essentiel, pensent exactement comme le FN nouvelle manière, mais en parlent comme si c’était la Milice ou la LVF, ce qui bien sûr est absurde. On a l’impression qu’ils s’accrochent à cette dernière prise au-dessus de l’abîme, l’horreur emphatique du FN, avant de s’abandonner tout à fait à la sincérité de leurs opinions.

    Bien entendu, il entre beaucoup d’hystérie dans ce rejet devenu mécanique, un peu surjoué, monté en épingle comme une ultime précaution contre soi-même, et que presque plus rien ne justifie. La diabolisation n’a plus de raison d’être, à mon avis, surtout face à l’urgence de la situation, le changement de peuple et de civilisation.

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  • Hollande à la Grande Mosquée de Paris : opération reconquête !

    Mais qu’allait faire le président de la République française ce mardi matin à la Grande Mosquée de Paris ? Ses dévotions ?

    Mais qu’allait faire le président de la République française ce mardi matin à la Grande Mosquée de Paris ? Ses dévotions ? On ne sache pas que François Hollande se soit récemment converti à l’islam. Eût-ce été le cas, le vendredi était un jour plus indiqué, et plus encore s’il avait coïncidé avec l’une des grandes fêtes du calendrier musulman.

    Passant dans le quartier, et disposant par chance d’un moment libre entre deux rendez-vous, le chef de l’État avait-il seulement saisi cette occasion de marquer que son cœur – de pierre pour les diverses Églises chrétiennes, plein de sympathie pour nos concitoyens de confession israélite – débordait de tendresse pour les quelques millions de fidèles qui, français ou demeurant en France, sont adeptes de la religion professée par Mahomet ?

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  • Électorat musulman : encore captif du PS ?

    Le Système basé sur la domination du duopole UMP-PS a atteint depuis longtemps son seuil d’incompétence, livrant nos compatriotes aux ravages d’insécurités multiples : sociale, économique, identitaire, culturelle. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que  les lignes bougent, que  les positionnements électoraux, les attentes, les certitudes aussi,  des Français, évoluent. Une grande remise en question attestée par toute une série d’enquêtes d’opinion dont nous nous sommes fait régulièrement  l’écho  ces derniers mois.  Sur le site du Figaro,  Guillaume Bernard,  maître de conférences à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures), était interrogé sur la « ligne politique du FN » que certains pseudo spécialistes s’échinent à déchiffrer avec  une grille de lecture singulièrement dépassée et ne correspondant plus aux bouleversements actuels. « La difficulté d’analyse de la vie politique française explique-t-il, vient de que l’on continue à utiliser des critères de classification dont certains sont, sans doute, obsolètes. Jusqu’à l’effondrement du mur de Berlin, toutes les tendances de la droite s’étaient, peu ou prou, ralliées au libéralisme économique par opposition au collectivisme soviétique. « Mais le libéralisme est une idéologie qui vient de la gauche et qui, après avoir été incarnée par le centre, a basculé à droite avec le développement des forces socialistes. Il n’est donc pas intrinsèque à la droite: il suffit de se rappeler, par exemple, l’incompréhension entre légitimistes (catholiques sociaux) et orléanistes (libéraux) au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et leur incapacité à restaurer ensemble, alors qu’ils étaient majoritaires, la monarchie au début de la décennie 1870. Par conséquent, il ne suffit pas de dire qu’une partie de la droite (le FN en premier lieu, mais pas seulement) n’est pas libérale pour la qualifier de gauche et, en particulier, d’extrême gauche (sous prétexte que les extrêmes se rejoindraient). Il est d’ailleurs possible d’être extrême sur l’échiquier politique sans être extrémiste: la IVe République a été bâtie par la SFIO et le MRP sur le rejet des extrêmes, les communistes d’un côté, les gaullistes de l’autre ». On ne saurait mieux dire.

     Guillaume Bernard  n’a pas tort d’évoquer  les racines philosophiques  « de gauche » du libéralisme  –la conversion du PS à cette doctrine  n’est jamais qu’un retour aux sources- ,  doctrine libérale qui suivant sa pente naturelle s’est transformée toujours plus avant  en machine de guerre internationaliste, mondialiste,   anti-protectionniste par essence. Libéralisme, règne du laisser faire-laisser passer, qu’il ne faut pas confondre   avec la défense  résolue par le FN  de l’économie de marché et de nos  libertés  entrepreneuriales menacées par ceux là même qui en font officiellement la promotion à Bruxelles !

     Quant à la référence aux catholiques sociaux, à   la  doctrine sociale de l’Eglise, avec ses  impératifs de justice sociale, de solidarité,  les grands penseurs de ce courant,  comme  La Tour du Pin ou  Albert de Mun ont largement inspiré notre projet politique national, sans qu’il soit nécessaire de coller au FN une étiquette gauchisante pour l’expliquer !

     Nous citions dernièrement le pape François qui précisait que sa condamnation des inégalités engendrées par le système économique global  s’inscrivait dans ladite doctrine sociale de l’Église catholique. « Cette condamnation ne fait pas de moi un marxiste »,  déclarait-il;  cela vaut aussi pour le FN.

     Ce que n’a pas compris (?)  Nigel Farage, chef du parti eurosceptique britannique UKIP, cité par l’article du Figaro évoqué plus haut, quand il évoque comme prétexte pour ne pas s’allier avec   les nationaux français au parlement européen, le fait que  le FN serait un mouvement de  gauche dure ( «hard left»)…M. Farage reviendra-t-il à de meilleurs  sentiments lorsqu’il s’agira  de composer un groupe une fois les élections passées ? Wait and see…

     François Hollande, lui aussi, n’a pas compris (ou trop tard ?) que les Français issus du monde maghrébin, arabo et/ou afro-musulman, ou du moins une minorité conséquente de ceux-ci,  ne sont plus  une clientèle électorale toute acquise à la gauche.

     Après le délirant rapport  sur l’intégration pondu  dans l’arrière cuisine   du PS et et un petit tour de piste   à Trappes (Yvelines) en compagnie de Jamel Debbouze la semaine dernière,  M.  Hollande s’est donc déplacé  hier   à la grande mosquée de Paris. Il y a  inauguré un monument à la mémoire des soldats musulmans  morts pour la France lors des deux grands conflits du siècle passé.

    Flanqué de Manuel Valls et accueilli par le recteur  Dalil Boubakeur, M. Hollande a aussi insisté, ça ne mange pas   de pain,  sur la nécessité  de lutter contre «les discriminations, les inégalités et le racisme», et d’être «intraitables à l’égard des paroles et des actes antimusulmans. »

     Cela suffira-t-il ? Les notes  qui remontent  vers l’Elysée  font état du trouble suscité dans les quartiers par les avancées sociétales défendues par la gauche. Elles sont   vécues comme des attaques contre  les valeurs religieuses,  traditionnelles, familiales, patriarcales très  vivaces et importantes dans ce segment de la population qui rejette massivement  le mariage homosexuel, la  théorie du genre, l’idéologie éducative d’inspiration socialo-maçonnique.

     Certes, l’électeur musulman (quand il se déplace pour voter),  accorde   très massivement son  suffrage  à la  gauche.  Jérôme Fourquet, de l’IFop,  analysant la dernière présidentielle,  indiquait   un score de 86 % au second tour  pour François Hollande chez les électeurs musulmans,  lesquels avaient aussi voté au premier à 20% pour Jean-Luc Mélenchon.

     Il y a à cette domination de la gauche sur les « esprits » des Français issus de l’immigration non européenne de « nobles »  raisons souvent citées (affichage de la lutte contre le racisme, soutien historique de la gauche à la lutte en faveur de la  décolonisation, défense plus large du multiculturalisme).  Mais aussi (surtout ?) la mise en pratique d’une politique clientéliste d’arrosage financier  d’associations diverses et variées, d’octroi de subventions, notamment par  la gauche au pouvoir dans les assemblées et à la tête des municipalités, qui permet, pour l’instant,  d’acheter les cœurs et les consciences

     Le porte-parole des députés PS, Thierry Mandon, explique au Figaro que la démarche entreprise hier par M.  Hollande   vise aussi à « gérer a posteriori l’abandon du droit de vote des étrangers aux élections locales. Il a contracté une forme de dette à l’endroit de ces populations et de leurs enfants» (sic).  Un discours bien convenu qui intervient alors qu’un  certain nombre  de voix se sont inquiétées aussi des ravages de l’affaire Dieudonné  et de la campagne plus ou moins souterraine  contre « les sionistes » et autres « dépravés» du PS qui rencontrent un écho grandissant  dans les quartiers  pluriels.   

     Pourtant  « un conseiller » explique qu’ « À l’Élysée,   on juge que les musulmans qui se sont arc-boutés contre ces questions sociétales sont très minoritaires.Les questions sociétales ne peuvent pas couper de la gauche les musulmans, qui restent très sensibles au combat pour l’égalité». »Méthode Coué ?  «  Le ministère de l’Éducation nationale avait recensé une centaine d’écoles publiques perturbées par des absences d’élèves, essentiellement musulmans, après des appels à boycotter une école qui ferait la promotion de l‘ABCD de l’égalité. Chez les musulmans, la frange la plus religieuse et pratiquante est à l’unisson du monde catholique sur ces sujets-là, analyse le député PS Malek Boutih. La gauche est clairement en perte de vitesse chez cet électorat, qui a été perturbé.»

     « Pour un autre député PS, si les musulmans ont tendance à se détourner de la gauche, c’est plutôt par déception sur le plan économique et social que par inquiétude sur le plan sociétal » est-il encore expliqué.

     Ajoutons pour notre part que bien  sûr l’un n’empêche pas l’autre  et que les raisons évoquées du divorce ( ?) entre l’électorat musulman et le PS  sont cumulatives. Comme signe  de l’intégration (assimilation ?) inéluctable  des populations immigrées, Malek Boutih évoquait il y quelques années dans un débat face à Jean-Marie Le Pen, que la preuve  en était apportée par l’émergence  de « beaufs maghrébins » peu dissemblables de leurs voisins « de souche » . « Beauf » qui dans la définition qu’en donne classiquement   un apparatchik  socialiste se caractérise par son vote en faveur du FN. Au vu des enquêtes électorales, nous en sommes encore très loin constate Bruno Gollnisch, mais après tout acceptons-en l’augure M. Boutih !

    http://gollnisch.com/2014/02/19/electorat-musulman-encore-captif-du-ps/

  • Christophe Tardieu, un cathophobe en campagne à Versailles

    Après avoir démarré sa campagne sous le vocable « 90000 voisins », Benoît de Saint-Sernin a pris pour sa liste le nom de « Versailles nous rassemble » après avoir fusionné avec le mouvement des jeunes versaillais citoyens. Puis il vient de reprendre le nom "90000 voisins" après le départ de 7 colistiers. Il a débauché quelques anciens soutiens d’Etienne Pinte, le précédent maire UMP, des élus de François de Mazières et assure compter sur quelques « noms » comme celui de Christophe Tardieu, un ancien du château aujourd’hui à la tête de l’Opéra de Paris.

    Les premiers lecteurs du Salon Beige se souviennent sans doute de l’édition 2006 des Nuits blanches à Versailles, comprenant une exposition blasphématoire dans la chapelle du château. Après avoir annoncé ce scandale sur votre blog préféré, l'agitation, aidant, la chapelle avait été fermée au public.

    TL’un des maîtres de cérémonie de cette exposition n'était autre que Christophe Tardieu, en troisième position sur la liste St Sernin.

    Il a publié ses aventures dans un ouvrage sobrement intitulé Le surintendant de Versailles. Il y règle ses comptes avec ses adversaires, à commencer par l'Eglise. Lorsqu'il était arrivé au Château, il a voulu faire signer une convention au curé de la paroisse Notre Dame. Celui-ci n’obtempérant pas immédiatement, Tardieu lui a envoyé

    « un courrier sec : si la convention n’était pas signée avant l’été, la messe au château serait suspendue. »

    Il n'aime pas non plus les Versaillais, dont il sollicite pourtant les suffrages, les conservateurs de musées et bien sûr ceux qui ont osé contester sa politique à la tête de l’Etablissement public :

    "les Versaillais sont des gens monstrueux. Beaucoup d’ailleurs seraient proches de l’extrême droite, voire crypto-pétainistes (p. 125)."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html