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élections - Page 682

  • La Crimée vote son rattachement à la Russie

    Comme on pouvait s’y attendre, la Crimée vote son rattachement à la Russie avec une large majorité de oui:96,6% selon des chiffres officiels pour un taux de participation de 70%. Les autorités de Crimée n’ont pas tardé à déclarer leur indépendance, demandant dans la foulée son rattachement à la Fédération de la Russie. On sait que la Douma s’est déjà penchée sur les conditions de ce rattachement. Les biens de l’État ukrainien ont été nationalisés tandis que le gouvernement ukrainien a appelé à une mobilisation partielle. Les prochains jours vont être cruciaux.

    http://medias-presse.info/la-crimee-vote-son-rattachement-a-la-russie/7596

  • Démagogie sans énergie

    par Jean-Marc Jancovici

    Les municipales puis les européennes ne devraient pas déroger à la règle : il y en aura pour tout le monde.

    Lors des élections, l’empilement de promesses tient hélas lieu de grand dessein national ou européen, et la population devient facilement une simple juxtaposition d’ouvriers, de mères de famille, d’automobilistes, de jeunes, d’instituteurs et d’homosexuels.

    Ce procédé a au moins le mérite de la simplicité sur le plan économique : les promesses électorales étant toujours additionnelles à l’existant, dès que la liste de tous ceux qu’il faut séduire pour être élu est terminée, il est facile d’en déduire l’argent nécessaire, et donc le taux de croissance qui va en face.

    Le taux de croissance annoncé par un candidat ne doit donc rien à un savant calcul, mais tout à la nécessité de se faire bien voir de l’électeur. Et s’il n’y a pas de croissance, ou pas assez ?

     

    De 1960 à 1973, le PIB de l’OCDE a augmenté de 5,2 % par an en moyenne. De 1974 à 2007, nous sommes descendus à 2,8 % par an, et depuis 2008, à 0,4 %. Et, sur chaque période, les évolutions entre pays de la zone sont voisines. Par exemple, depuis 2007, les Etats-Unis ont cru de 1 % par an en moyenne, soit moins que l’Allemagne. Dans ce contexte, comment ne pas croire qu’un élément plus puissant que la parole politique est à l’œuvre ?

    Des travaux économétriques récents ont confirmé que le premier déterminant du PIB, dans les pays industrialisés – là où des machines mangeant de l’énergie ont remplacé des hommes mangeant du pain – c’est l’énergie, qui est, par définition même, la capacité à transformer le monde qui nous entoure.

    Depuis 2007, l’approvisionnement énergétique des pays de l’OCDE a commencé à baisser, tout simplement parce que la planète pétrole ne peut plus fournir comme avant. Moins d’énergie, c’est moins de transformations, et donc, toutes choses égales par ailleurs, moins de PIB à l’arrivée.

    Cet approvisionnement énergétique de l’OCDE va continuer à se contracter. La stagnation ou récession est donc là pour « un certain temps », et la question désormais est bien de savoir comment on s’organise – et comment on mobilise les électeurs – pour être heureux avec ça.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/332499-demagogie-sans-energie#more-332499

  • C’est une Crimée, qui fait oui, oui, oui, oui, oui, oui…

    N’est-ce pas seulement parce que la réponse des Criméens au referendum de ce dimanche nous est connue d’avance que l’Occident s’indigne qu’on ait osé leur poser la question ?
    On vote donc aujourd’hui en Crimée. Les conditions dans lesquelles a été décidé et se déroule ce referendum sont il est vrai assez particulières. Justifient-elles pour autant les cris d’orfraie que pousse et les menaces de sanctions que brandit l’Occident au nom de principes qu’il ne respecte pas toujours lui-même et en feignant d’ignorer que les pressions de tout ordre qu’il reproche à la Russie vont au-devant plutôt qu’à l’encontre des vœux de la population concernée ?
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  • À 10 jours du scrutin, 1 Français sur 3 les croit tous pourris !

    Abstention massive ou explosion du vote blanc ? Si rien de tout cela ne devait se réaliser, il y aurait tout de même de quoi être perplexe…
    Les gouvernements successifs ne cessent d’expliquer aux Français qu’ils ont la plus belle des démocraties que le monde entier est censé nous envier et ils sont 69 %, dans un sondage BVA commandé par i>Télé-CQFD et Le Parisien-Aujourd’hui, à estimer que « les personnalités politiques sont le plus souvent corrompues. »
    Selon l’AFP : « Pour 69 % des personnes interrogées, le type d’affaires judiciaires impliquant des personnalités politiques relayées dans les médias durant ces dernières semaines , est bien le signe que les personnalités politiques sont le plus souvent corrompues , 29 % considérant qu’elles ne représentent que des cas isolés, la majorité des personnalités politiques étant intègres, et 2 % ne se prononçant pas. »

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  • Municipales 2014 : quels enjeux ?

    L’enjeu des prochaines élections municipales est-il, comme la plupart des médias « mainstream » le serinent, un front du rejet anti-Hollande ou, au contraire, un surgeon du sursaut des classes moyennes ?

    On peut aisément conjecturer qu’il empruntera à ces deux dynamiques politiques et sociales.

    Une participation en hausse ?

    Le scrutin des municipales, bien que faisant la part belle à la proximité, a toujours été moins bien fréquenté que la présidentielle, la reine des élections au suffrage universel direct. Ainsi, aux dernières élections de 2008, 35,5% des électeurs se sont abstenus (contre « seulement » 20,5% à la présidentielle). Chiffres à relativiser, toutefois, si on les compare à ceux des scrutins régionaux de 2010 (plus de 53% d’abstentionnistes), des législatives de 2012 (44,5%), des européennes de 2009 (près de 60% !), voire des cantonales de 2011 (environ 56%). Autant de chiffres qui, néanmoins, n’illustrent qu’imparfaitement le désaveu de nos compatriotes pour la politique, ainsi qu’en atteste le baromètre de la confiance politique commandé par le Cevipof et le CNRS et publié le 13 janvier dernier.

    Si 87% des Français estiment que les responsables politiques ne se préoccupent peu ou pas du tout de ce qu’ils pensent, ils sont, nonobstant, 57% à déclarer s’intéresser plus ou moins à la politique, tandis que 63% persistent à penser que le bulletin de vote reste le meilleur moyen d’exercer une influence sur les décisions politiques, plutôt que de manifester dans la rue (32%) ou de faire grève (23%). Cette prise de pouls de l’opinion révèle, en outre, qu’un tiers de l’électorat est prêt à voter pour Marine Le Pen et ses représentants figurant sur les listes Rassemblement Bleu Marine, la cote de popularité de la pasionaria frontiste talonnant de deux points celle de Nicolas Sarkozy (36%, -1 point sur une an). La conclusion prospective qui s’impose, dès lors, est que, d’une part, l’on devrait observer une hausse de la participation lors des échéances de mars, d’autre part, que les Français, à défaut de voir surgir l’homme (ou la femme) providentielle, aspirent à une certaine restauration de l’ordre public, lato sensu.

    Une poussée de la droite souverainiste ?

    A l’instar de la dernière élection présidentielle, les élections municipales auront comme toile de fond la mondialisation (et ses conséquences en termes de désindustrialisation, donc d’appauvrissement des territoires) et le multiculturalisme (caractéristique patente de l’échec du modèle assimilationniste français), deux causes à l’origine de ce que le géographe, Christophe Guilluy, a dénommé « les fractures françaises ». C’est dire que, fondamentalement, c’est la question sociale qui sera au cœur d’un scrutin lequel, en dépit de son fort localisme, peut de moins en moins ignorer le contexte national et mondial (le chômage endémique comme conséquence du libre-échangisme économique), en même temps qu’il accentuera trois types de césures pouvant parfois se recouper. Une césure territoriale entre les métropoles et les zones urbaines ou rurales périphériques, une césure sociologique entre les couches populaires des limes et les classes supérieures des grandes villes et enfin une césure démographique opposant les minorités ethniques surreprésentées des banlieues, les « bobos » des villes et les classes populaires reléguées dans les franges subrurales ou suburbaines.

    Ce constat a été parfaitement opéré, tant par les démographes Emmanuel Todd et Hervé Le Bras dans leur maître-ouvrage, Le mystère français (cf. notre chronique « L’héritage des territoires », dans L’AF 2000, n°2864), que par le géographe Christophe Guilluy (Fractures françaises, Flammarion, 2013). Alors que, nous disent les premiers, « aujourd’hui, l’ouvrier (…) est rural et comme dissous dans le territoire, [qu’il] ne voisine pas avec ses compagnons de travail mais avec des agriculteurs et, plus encore, avec des employés », cet éparpillement (pour ne pas dire cette dilution) des classes populaires traditionnelles s’explique, selon le second, par une implosion de la classe moyenne sur le plan économique (baisse ou stagnation des salaires et du niveau de vie, précarisation de l’emploi, déclassement), que par sa paradoxale survivance, en tant que « concept intégrateur », sur le plan culturel et identitaire. En effet, comme le souligne pertinemment ce dernier, « l’adhésion, y compris d’une partie des couches populaires à ce concept culturel souligne une volonté, celle de ne surtout pas faire partie de cette ‘‘autre France’’, celle des banlieues ».

    A noter, par ailleurs, que sous l’effet de désastreuses « politiques de la ville » mêlant impératifs de mixité sociale, constructions massives de logement sociaux et foyers d’accueils divers, les édiles (principalement socialistes) des moyennes et grandes villes, au moyen du formidable levier des intercommunalités (dont ils dirigent souvent les exécutifs) et avec la complicité plus ou moins active de maires gaucho-compatibles, délestent leurs banlieues saturées et encombrées, au détriment de leurs ceintures périurbaines ou rurales. A cette aune, la droite souverainiste et antimondialiste peut espérer atteindre de bons, voire d’excellents résultats au sein de territoires oubliés, peuplés de cette majorité invisible qui émerge péniblement d’une gueule de bois de plus de trente ans. La gauche et la droite libérales-libertaires des grandes villes continueront, quant à elles, à se partager les places, les commissions et les prébendes, toujours en entretenant l’illusion d’une alternance de plus en plus factice.

    par Aristide Leucate

    L’AF 2881 - lactionpolitique.hautetfort.com

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Municipales-2014-quels-enjeux

  • L'UDI croit encore au "front républicain"

    Quitte à faire gagner la gauche, Yves Jégo indique :

    "Au soir du premier tour, l'UDI va d'abord mettre une frontière infranchissable avec le FN".

    "Nous allons respecter à la virgule près le front républicain: partout où il y a un risque de maire FN, l'UDI s'engagera vis-à-vis de la liste d'en face, y compris une liste PS". "Si des alliés sont moins clairs que nous, nous quitterons ces alliances".

    Yves Jégo s'est déjà allié avec le PS en votant la loi Taubira. Le front de laa culture de mort existe bien.

    Michel Janva

  • Une nouvelle donne

    Certaines estimations indiquent  que  les listes FN-RBM  pourraient  être en position d’arbitre dans environ  90 des 240 communes de plus de 30.000 habitants. Une hypothèse  qui n’a peut être  pas échappé à Pascal Canfin,  ministre délégué EELV en charge du Développement, qui était mercredi l’invité de l’émission Question d’info  LCP/FranceInfo/AFP/Le Monde. Il a repris à son compte l’accusation formulée depuis longtemps par la droite, RPR-UDF hier, UMP aujourd’hui, vis-à-vis de la gauche en général et du PS en particulier. A savoir  que la montée en puissance des intentions de vote en faveur du FN, si elle se confirme lors des élections municipales les 23 et 30 mars,  pourrait servir les intérêts de la gauche en lui permettant,  de sauver quelques unes de ses  mairies. Assumant le «cynisme» de cette analyse, M. Canfin explique: «Il y a des triangulaires avec le FN (…). A partir de là, vous savez aussi bien que moi que cela peut changer le résultat du deuxième tour et auquel cas, s’il y a des triangulaires, des candidats de gauche peuvent être élus». Est-ce si certain, à la lumière notamment des enseignements des dernières partielles où le PS fut éliminé par les candidats du FN?

    Ce qui est aussi   une évidence, c’est que les deux principaux partis européistes, en dehors des défis homériques et des oppositions souvent artificielles  qui sont de mises lors des périodes électorales, préfèrent de très loin, continuer  co-gérer ensemble communes, régions, collectivités et autres assemblées, sans introduire le loup FN dans la bergerie.

    Une opposition nationale, comme c’et déjà le cas dans les conseils  régionaux,  au parlement européen où  elle  a des élus,  qui pourrait y dénoncer bien des collusions voire des turpitudes. Une opposition patriotique qui pourrait  aussi, surtout, en gagnant des mairies, y faire la preuve de sa compétence, de son sérieux, de sa crédibilité.  Et ce scénario là serait assez  catastrophique  pour le Système qui se partage  gâteaux, prébendes et privilèges, souvent au détriment de la prospérité et des intérêts des  Français.  

    Enfin, et ce constat vaut autant pour les souhaits hypothétiques de la gauche exprimés par Pascal Canfin que pour la propagande  oiseuse de l’UMP tendant de  faire croire à une complicité objective entre le FN  et le PS, les enquêtes d’opinions qui se succèdent observent des bouleversements qui remettent en cause leurs analyses.

    D’abord parce que lesdites enquêtes  indiquent que le vote FN  n’est plus seulement  l’expression d’un ras-le-bol, d’une volonté toute simple de faire un bras  d’honneur au Système, d’une révolte sans suite contre les partis des coquins et des copains et leur double-langage, mais aussi un vote d’adhésion à des idées. Cela implique que ces Français là veulent logiquement et légitimement que le programme du Front, en tout ou partie, puissent être appliqué.

     Nous évoquions dernièrement  sur ce blog, le Baromètre Opinion Way/Cevipof sur  la confiance politique, paru en   janvier 2014 qui a révélé le fossé grandissant entre le peuple Français et les  écuries électorales, les personnalités   qui  se partagent le contrôle des institutions.

    Selon ce baromètre, moins d’un tiers des Français fait confiance à  une UE survendue comme notre horizon indépassable par l’UMPS;  50% des sondés  ne croient plus à la démocratie et souhaitent être gouvernés par « un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement et des élections »;  69% jugent ainsi que la démocratie ne fonctionne pas bien;  75% de nos compatriotes ne font plus confiance ni à l’Etat, ni à la République;   88% rejettent les partis politiques.

    Le FN répète depuis des décennies que le vrai clivage n’est plus tant entre la droite et la gauche, mais entre d’un côté les  défenseurs de l’identité et de la souveraineté nationales et de l’autre,  les partis communiant largement dans la même idéologie supranationale. Cette certitude fait son chemin puisque trois Français sur quatre considèrent que les « notions de droite et de gauche ne veulent plus rien dire » tandis que  60% affirment « ne plus avoir confiance ni dans la droite ni dans la gauche pour gouverner».

    Autre grosse difficulté, à la fois pour les dirigeants du PS et leurs clones progressistes de l’UMP,  l’enquête BVA publié en  septembre 2013 indiquait que  70% des sympathisants UMP sont favorables à la « normalisation du FN ». Une étude récente YouGov pour Itélé, soulignait aussi la perméabilité des électeurs UMP aux idées frontistes ou à tout le moins leur volonté de faire battre la gauche socialo-communiste. Ainsi  50% des sympathisants  UMP seraient  favorables à des accords de désistement au second tour avec le FN (60% des électeurs frontistes y seraient aussi favorables, et seulement  16% des électeurs  UMP déclarent qu’ils ne voteraient probablement plus à droite en cas d‘accords électoraux avec le FN.

    Autant dire que le PS et l’UMP pourraient bien très rapidement remballer leurs certitudes…

    http://gollnisch.com/2014/03/14/nouvelle-donne/

  • Charles Beigbeder: « Je veux que les Parisiens soient fiers de leur ville »

    Alors qu’Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet partent comme les deux favorites des municipales parisiennes dont le 1er tour aura lieu le 23 mars prochain, Charles Beigbeder, tête de liste de Paris Libéré, mène sa campagne avec sérénité et confiance. Il a accepté de répondre à nos questions sur la raison de sa dissidence, son programme…
    1)      Charles Beigbeder, le 20 décembre 2013 vous avez annoncé votre entrée en dissidence dans la course aux municipales à Paris et vous avez présenté votre liste « Paris libéré » le 30 janvier dernier. Vous considérez Nathalie Kosciusko-Morizet comme votre concurrente. Que lui reprochez-vous exactement ? Qu’est-ce qui a motivé votre choix de conduire une autre liste de droite ?
     
    Je suis candidat à la Mairie de Paris. Par conséquent, tous les autres candidats sont, de facto, mes concurrents directs, au moins pour le premier tour de scrutin. Nathalie l’est moins qu’Anne Hidalgo, car notre priorité est d’assurer l’alternance à l’Hôtel de Ville qui doit être libéré de ses occupants actuels. Je reproche à Nathalie Kosciusko-Morizet de n’avoir pas su fédérer toutes les sensibilités des parisiens qui veulent l’alternance. Elle est souvent trop proche d’Anne Hidalgo, notamment sur le thème du logement. Je suis surpris de constater un grand nombre de similitudes dans leurs propositions.
     
    C’est la volonté d’être libre de mes choix qui a été ma principale motivation à prendre mon indépendance dans cette élection. La demande légitime des  parisiens, qui ne se reconnaissent plus dans la classe politique, d’être représentés par des membres de la société civile, m’a décidé à franchir le cap.