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élections - Page 686

  • Quand NKM vire LMPT de ses listes

    Nathalie Kosciusko-Morizet et la « droite des valeurs » font deux, on le savait.
    Nathalie Kosciusko-Morizet et la « droite des valeurs » font deux, on le savait. Mais il y a les hommes politiques, et les gens dont ils s’entourent… c’est cette différence qui aurait pu faire balancer le cœur des électeurs attachés à la famille en cas de duel probable entre les deux lionnes.
    Cette différence, c’était par exemple Ian Brossat pour Hidalgo, homosexuel militant récemment marié aux idées aussi charmantes que la destruction du Sacré-Cœur pour en faire un « espace dédié à la solidarité », versus Hélène Delsol pour NKM, engagée dans la Manif pour tous.

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  • Le nouveau clivage droite-gauche s'articule autour de la déconstruction

    3e volet du débat entre Gaël Brustier et François-Xavier Bellamy, cette fois-ci à propos du FN. Extraits :

    "Gaël Brustier: Le FN est aujourd'hui une caisse enregistreuse. Il a été un acteur de la reconfiguration idéologique dans les années 1980, avec la préférence nationale, il a réussi à politiser la question de l'immigration, et contribué avec Bruno Mégret à politiser la question de l'identité. Mais aujourd'hui le FN n'est plus un acteur de la recomposition idéologique, mais une caisse enregistreuse électorale des paniques morales. Les Le Pen sont les rentiers du malheur. Ils se sont positionnés dans les années 1980 sur un puits de pétrole, l'immigration, et depuis ils ne font que récolter. [...]

    François-Xavier Bellamy: Le FN a considérablement changé. Il y avait une dimension de transgression avec Jean-Marie Le Pen, la volonté d'assumer un risque politique, qui tend à disparaître avec le renouvellement des générations, et la mise en valeur par le parti de nouveaux profils de techniciens et d'experts. Aujourd'hui, le FN ne joue plus de rôle idéologique majeur: il s'aligne sur le profil type du parti institutionnel, c'est-à-dire un parti qui ne propose plus tant une vision du monde qu'un ensemble de propositions inspirées par une doxa. L'un des symptômes de ce glissement, c'est le fait que le FN, comme tous les «partis de gouvernement», totalement dépassé par ce qui s'est produit l'année dernière: il s'est montré incapable de comprendre ce mouvement de fond, et plus encore de le capter.

    Gaël Brustier: Le FN aujourd'hui a moins de cadres politiques formés, moins d'intellectuels, moins de haut-fonctionnaires que le FN de 1998. [...] Le FN est tiraillé aujourd'hui entre le populisme identitaire et la ligne Wilders (du nom du leader de l'extrême droite néerlandaise très critique de l'islam, sioniste et anti-européen). Entre Saint Nicolas du Chardonnet et le Marais, il va falloir faire un choix ! C'est un des rares partis qui arrive à gagner un nouvel électorat sans en perdre un autre: ça fait trente ans qu'ils rajoutent de nouvelles tranches d'électorat les unes aux autres qui parviennent très bien à cohabiter les unes sur les autres. Ils surfent sur des aspects contradictoires: quand Marion va défiler, Marine rassure une autre frange de l'électorat. [...]

    François-Xavier Bellamy: Du point de vue du contexte, la situation actuelle présente une différence considérable par rapport à d'autres évènements comme Mai 68: c'est la crise économique. Il y a aujourd'hui une fragilité économique considérable, qui augmente la tension latente. [...] Et le résultat, inédit, c'est que la majorité va mal, mais sans que l'opposition en tire aucun bénéfice en termes de confiance ou d'espoir. Ce phénomène est inquiétant, parce qu'il risque de favoriser l'émergence de formes non politiques d'expression de l'opposition ou de la colère. Cela ne pourrait aboutir qu'à la violence, puisque la politique n'est rien d'autre, au fond, qu'une façon non-violente de canaliser et de structurer l'expression du désaccord dans une société.

    Le clivage gauche-droite n'est pas périmé, mais il s'exprime différemment aujourd'hui. Finalement, la question sociale n'est plus centrale pour la majorité parlementaire. [...] L'année dernière, la gauche n'a pas promu le mariage: elle a voulu déconstruire une certaine idée traditionnelle du mariage. L'exposé des motifs de la loi Taubira était révélateur, de ce point de vue: le but affiché par ce texte législatif était d'accomplir une exigence de laïcité radicale. [...] Les racines philosophiques de cette déconstruction sont faciles à retrouver dans le travail de fond que la gauche intellectuelle a mené dans la deuxième moitié du XXème siècle. C'est autour de cette tentative de déconstruction que s'articule aujourd'hui le nouveau clivage gauche - droite, ce qui explique précisément pourquoi la question du libéralisme est dépassée."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/03/le-nouveau-clivage-droite-gauche-sarticule-autour-de-la-d%C3%A9construction.html

  • LA PREUVE PAR LES CHIFFRES: LES CATHOLIQUES ALLEMANDS VOTAIENT BEAUCOUP MOINS POUR LES NAZIS

    On savait déjà que les catholiques allemands avaient constitué un des principaux foyers de résistance au nazisme –il suffit de se souvenir, par exemple, du mouvement de résistance de la «Rose Blanche»,majoritairement composé d'étudiants catholiques, et resté notamment dans l’Histoire du fait du martyre de Hans et Sophie Scholl, qui étaient eux protestants.
    Voici de nouveaux chiffres pour le prouver: deux chercheurs en économie politique, Jörg L. Spenkuch (Northwestern University) et Philipp Tillmann (université de Chicago), livrent une analyse extrêmement détaillée —vous pouvez la lire ici en PDF ou là en version abrégée— de la façon dont le catholicisme a freiné la progression électorale du parti nazi d’Adolf Hitler pendant la République de Weimar.
    Entre 1928 et 1933, année de la nomination d'Hitler à la chancellerie, le NSDAP est passé de 2,6% à 43,9% des voix aux élections législatives. Mais il est resté comparativement plus faible dans les régions à prédominance catholique, très marquées en Allemagne depuis la Paix d’Ausbourg de 1555, qui avait donné le droit aux seigneurs locaux d’imposer leur religion à leurs sujets.
    En haut, la population catholique en Allemagne en 1932 (plus une région est foncée, plus il y a de catholiques). En bas, le vote en faveur du NSDAP aux élections de la même année. (Carte extraite de l'étude de Jörg L. Spenkuch et Philipp Tillmann)

    Mais cela était-il dû au catholicisme en lui-même, ou au fait que les catholiques allemands présentaient un profil économique (davantage de paysans) et géographique (davantage présents dans le sud et loin des grandes villes) que les protestants? Pour en avoir le cœur net, les deux chercheurs ont mené une analyse croisée des résultats des élections au niveau local (comtés et municipalités) et des variables socio-économiques (religion, CSP, emploi…).

    Conclusion :

    «La religion est le facteur prédictif le plus important du vote nazi. Plus spécifiquement, la composition religieuse des circonscriptions explique un peu plus de 40% de la variation du résultat du NSDAP au niveau d’un comté. […] Toutes choses égales par ailleurs, les protestants étaient au moins deux fois et demi plus enclins à voter pour les nazis que les catholiques.»
    Pour expliquer ce résultat, les chercheurs éliminent statistiquement plusieurs facteurs (la supposée «religiosité» plus grande des catholiques, qui les aurait rendu moins réceptifs au paganisme nazi, ou un rapport à l’autorité politique différent...) pour se concentrer sur l’attitude de la hiérarchie catholique. Très liée au Zentrum, le parti de centre-droit catholique, celle-ci a pris à l’époque, contrairement à son homologue protestante, des positions offensives contre les nazis, en interdisant à ses fidèles d’adhérer au parti.
    «Celui qui vote pour Hitler devra le justifier le jour du Jugement dernier. Il n’y a pire péché que voter pour lui!», a ainsi déclaré un jour le curé de Waldsee, une ville de Rhénanie. Jörg L. Spenkuch et Philipp Tillmann ont d’ailleurs observé, là encore toutes choses égales par ailleurs, un taux de vote pour les nazis nettement supérieur dans les villages dont les curés se montraient «sympathisants» envers le parti hitlérien.
    Des prêtres qui ont été rejoints, après mars 1933, par la hiérarchie catholique allemande, qui s'est ralliée au régime —un reflet de l'attitude parfois ambiguë de l'Église envers le régime, y compris en dehors d'Allemagne.
    source
  • Des jeunes de LMPT en politique

    Le Point dresse quelques portraits de jeunes engagés au sein de La Manif Pour Tous qui sont ensuite entrés en politique, dans différents partis :

    Sébastien Pilard, fondateur de Sens Commun, candidat en 22e position sur la liste UMP de Nantes :

    "Ces manifs m'ont fait prendre conscience que j'avais un rôle politique à jouer. Pourquoi laisser notre place à d'autres ? Si nous n'avons pas infléchi le processus législatif, c'est parce que nous avions de trop faibles relais au Parlement". "Sens Commun existe pour faire bouger les lignes de l'UMP, non pas pour accompagner le mouvement tel qu'il est aujourd'hui".

    Jean Roucher, président des jeunes du PCD, vient de prendre la tête de liste Force Vie dans la circonscription Massif central - centre aux élections européennes de mai :

    "Je suis contre le découragement ambiant. Non, la politique n'est pas qu'un monde de menteurs et de pourris".

    Pierre Nicolas, candidat sur la liste Rassemblement Bleu Marine pour l'élection municipale de Versailles, indique :

    "La position mi-chèvre mi-chou de Marine Le Pen m'avait désappointé, mais j'ai été séduit pas l'engagement de Marion, que j'ai croisée dans les manifs". "Les Manifs pour tous ont été un déclencheur. Après sept mois de réflexion, j'ai décidé de m'engager en politique sur mes idées. Je n'ai pas peur de les défendre".

    Isabelle Surply s'est engagée au FN suite au 24 mars 2013, lorsqu'elle s'est fait gazer avec ses deux jeunes enfants par des CRS avenue Carnot, en pleine manifestation. Elle est tête de liste FN dans le 2e arrondissement de Lyon :

    "Je me suis dit : nous sommes en pleine dictature socialiste ! Il faut que tu réagisses, que tu t'impliques."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • A Vénissieux, les « ex » du FN se rappellent au mauvais souvenir de Marine

    La présidente du Front national aurait sans doute eu davantage intérêt à ne pas porter la polémique sur la place publique…

    À chaque échéance électorale, ses grandes ambitions… et ses petits règlements de comptes. C’est la loi du genre humain, les médias en raffolent et guère de partis politiques ne s’y laissent piéger.

    À Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise, deux anciens élus du Front national (Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac), décrétés persona non grata par la direction de ce parti pour des déclarations ou des passés militants par trop radicaux, voire trop nostalgiques, ont décidé d’y déposer une liste en vue des prochaines élections municipales.

    Marine Le Pen les a aussitôt qualifiés de « parasites » et a réclamé au préfet du Rhône de ne pas valider cette liste. En cause, son nom : « Vénissieux fait Front ».

    « Il est clair que la dénomination de cette liste constitue un acte de parasitisme du nom “Front national”, parasitisme autant juridique que politique », a-t-elle écrit au préfet du Rhône, Jean-François Carenco, ajoutant qu’« il est tout aussi clair que le Front national n’a rien de commun avec les parasites qui animent cette liste », et lui demandant « pour cette raison de [lui] refuser le matériel électoral ».

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  • NKM se déclare favorable à la privation de filiation pour les enfants

    L'association des familles homoparentales (ADFH) a envoyé un questionnaire aux candidats aux municipales, parmi lesquelles ces 2 questions :

    • "Considérez-vous que l'adoption d'enfants par les couples homosexuels soit un progrès social ?"
    • "Considérez-vous que l'adoption intraconjugale homoparentale (adoption de l'enfant du conjoint) soit un progrès social ?".

    A ces deux questions, Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) répond "oui".

    Par ailleurs, NM n'a pas signé la charte de La Manif Pour Tous, ce qui est cohérent avec son idéologie.

    Aux Parisiens d'être cohérents dans leur vote. C'est un mauvais calcul pour NKM qui se met à dos les défenseurs de la famille, mais ne gagne pas pour autant les électeurs LGBT, car elle reste opposée à la PMA, contrairement à Anne Hidalgo.

    Parmi les autres candidats à Paris, Wallerand de Saint-Just et Charles Beigbeder ont signé la charte de La Manif Pour Tous.

    Michel Janva

  • Le gouvernement ? Du bla-bla, du pipeau, du vent, de l’air…

    gouvernement

    L’exercice du gouvernement engage l’image, le prestige et le destin de la France. Il devrait être interdit aux amateurs.

    Le ministre de l’Économie et des Finances en avait fixé et réaffirmé l’objectif à plusieurs reprises. Le déficit public de la France serait ramené au niveau symbolique de 3 % du PIB à l’horizon 2015. Très précisément, il serait encore de 3,6 % en 2014 pour s’établir à 2,8 % dès l’année suivante. L’alourdissement des impôts et la réduction de la dépense publique en étaient la garantie… Oui, mais les recettes attendues ne sont pas plus au rendez-vous que les économies annoncées. Des dépenses imprévues pourraient bien noircir encore le tableau. Bref, c’est plutôt aux alentours de 4 % (3,9 % au plus juste) que tournent les prévisions rendues publiques par la Commission de Bruxelles, et puisque nous sommes décidément de mauvais élèves, nos maîtres font planer sur notre pays la menace de sanctions.

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  • Aide pour une liste patriote à Asnières

    Un lecteur nous informe qu’il n’y a pas de liste patriotique prévue à Asnières-sur-Seine (92) pour les prochaines municipales, et qu’il essaie d’en monter une.
    Il a réussi l’exploit de trouver la presque totalité de la cinquantaine de participants à sa liste autonome d’union patriotique, mais il lui manque encore 2 ou 3 noms d’hommes (parité oblige…).

    Nous relayons volontiers sa demande et si votre carte d’électeur ou une facture vous relie à la ville d’Asnières, n’hésitez pas à le contacter très rapidement à h.massol@laposte.net

    http://www.contre-info.com/

  • Les malhonnêtes

    Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé,  était hier à Paris pour épauler la sœur jumelle d’Anne Hidalgo, Nathalie Kosciusko-Morizet,  avec qui il partage la même aversion pour les idées nationales. Une  énième tentative  pour tenter de conjurer le gros naufrage électoral qui s’annonce pour la pauvre NKM,  éreintée jusque dans son propre camp. « J’ai pour Nathalie de l’estime et de l’affection. C’est une personne intelligente, et l’on se rend compte avec le temps que l’intelligence, ça compte» a-t-il  déclaré.  Ce n’est pas Jean-François Copé qui aurait droit à un  tel compliment de la part de l’ami de Jacques Chirac qui s’est livré à son jeu favori consistant à dégommer  le patron( ?) de l’UMP. Sur France 3 Aquitaine, M. Juppé s’est fait une joie de pointer perfidement la ligne politique tortueuse de l’ami du très sulfureux  Ziad Takieddine au sujet de  la candidature  à Pau du  traitre du Modem François Bayrou  :  «Je n’ai pas très bien compris la position de Jean-François Copé qui ne soutient pas vraiment François Bayrou. Alors ça veut dire qu’il le soutient quand même ? ». Que l’ex ministre de la Défense puis de Affaires étrangères de Sarkozy, qui tente de conjuguer son « gaullisme » revendiqué avec son européisme militant et sa soumission à l’atlantisme, donne des leçons de cohérence à Copé est déjà en soi assez drolatique. Mais ce  que ne  comprendraient  pas non plus les militants et sympathisants de l’UMP,  c’est d’avoir été roulé dans la farine par M. Copé, si l’on en croit les révélations  du Point, contestées aujourd’hui par l’intéressé.

     Selon Le Point, « Les militants UMP qui ont cotisé pour le Sarkothon ne diront pas merci à Bygmalion . Au moment où Copé leur demandait de renflouer les caisses du parti de 11 millions d’euros, l’agence de communication appartenant à deux de ses anciens collaborateurs venait d’empocher de l’UMP huit millions d’euros pour avoir organisé les meetings de la campagne 2012 ».

      « Entre 2010 et 2012, alors que les finances de l’UMP sombrent dans le rouge », « Event & cie, la filiale événementielle de Bygmalion », « connaît, elle, une santé florissante…  Dès la création de Bygmalion en 2008, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale puis secrétaire général du parti, multiplie les commandes auprès de l’agence de com de ses amis Bastien Millot et Guy Alves, qui ont travaillé plus de dix ans à ses côtés, d’abord à la mairie de Meaux, puis à son cabinet chaque fois où il a été ministre ».

     « (…) En épluchant les statuts de la société, Le Point a découvert un montage financier particulièrement sophistiqué avec un actionnaire resté caché pendant trois ans : une SARL logée au Luxembourg… Derrière cette mystérieuse société se dissimule le holding familial d’Emmanuel Limido, un gestionnaire de fonds très lié au Qatar. Coïncidence : en 2006 et 2007, Jean-François Copé, alors ministre du Budget, avait donné son feu vert pour la vente au Qatar de deux joyaux immobiliers de l’État. Dans ces deux transactions, l’intermédiaire n’était autre que le fonds d’investissement dirigé par Emmanuel Limido. Ce dernier avait entre les deux transactions embauché le chef de cabinet de Jean-François Copé, Guy Alves, devenu depuis patron de Bygmalion ».

     Lesdites révélations –Le Point dit s’appuyer sur des « documents » solides-,   peuvent elles contribuer à affaiblir l’UMP à quelques semaines d’échéances électorales déterminantes ?  Elles  n’arrangeraient certes pas le climat au sein d’un parti déjà ébranlé   par ses divisions internes et  ses divergences tactiques. Pour ne rien dire du fossé  grandissant entre ses dirigeants et ses  électeurs, au moment ou de nombreux candidats juppéistes, copéistes, fillonistes ou sarkozystes affirment déjà qu’ils appelleront à voter PS contre le FN en cas de présence de l’opposition patriotique au second tour face à la gauche.

     Si l’UMP prend depuis trop longtemps le peuple de droite pour des chèvres, l’intermittent du spectacle   et euro député écolo-gauchiste  José Bové (EELV) confond lui aussi les Français avec  le troupeau de mouton dont il a paraît-il la charge à ses heures perdues.

     Le site de France Info relayait le 21 février la déclaration de  M.  Bové, l’homme qui tente, sans grande audience il est vrai,  de faire croire que l’on peut se faire le chantre du terroir sans défendre l’identité nationale, la souveraineté politique de la France et l’intégrité de notre peuple.« En gros, ça ne sert à rien de voter Front National (pour les Européennes), ils ne font rien. Moi quand je vois madame Le Pen, quand je vois monsieur Gollnisch ou monsieur Le Pen père, ils ne sont là, à Strasbourg, que pour venir chercher le chèque ! » a affirmé M.  Bové

     Pourtant et c’est à souligner, même  France Info,  décryptant  les propos de l’ami de Daniel Cohn-Bendit , modère très sensiblement cette accusation péremptoire : « A leur décharge (des députés FN, NDLR),  il est très compliqué de peser au Parlement sans être affilié à un grand groupe politique et c’est le cas des Le Pen ». Au-delà  des emplois du temps extrêmement  chargés des intéressés, indiquons encore que  cette  situation de marginalisation relative  n’empêche pas de  faire entendre dans l’hémicycle  la voix du bon sens, de   peser sur les débats.

      Nous l’avons vu cette semaine avec le débat sur le referendum suisse, et  encore dernièrement  avec le combat mené avec succès  par Bruno Gollnisch contre  le rapport Estrela. De plus le rapport de force devrait évoluer  en  toute hypothèse en juin prochain avec la vague populiste attendue au parlement, permettant la création d’un groupe conséquent  de députés attachés à l’Europe des patries.

     Mais surtout précise France Info,  « (Bové)  devrait se méfier de ce genre d’attaque sur l’assiduité au Parlement européen. D’abord parce que Bruno Gollnisch, le troisième eurodéputé frontiste, est beaucoup mieux classé que lui (en terme de présence effective, NDLR). Et puis, les deux députés européens français les moins bien notés font partis de son groupe des Verts. Il s’agit de Karim Zéribi et d’Yves Cochet, arrivés en cours de mandat… »

     Cette capacité des chantres (alter)mondialistes de la diversité et de l’Europe multiculturelle, de droite comme de gauche , à mentir, à  s’ériger en donneurs de leçons pour ensuite de prendre les pieds dans le tapis ne manquera jamais de nous étonner. La nouveauté venant peut être du fait que leur malhonnêteté  intellectuelle est désormais perçue par  un  grand nombre de Français.

    http://gollnisch.com/2014/02/27/les-malhonnetes/

  • Esprit de parti : le FN veut-il vraiment du RBM * ?

    C’est la question qu’on est en droit de se poser à la lecture de l’excellente Lettre du SIEL de février 2014, dans laquelle Paul-Marie Coûteaux, après avoir retracé les interventions au colloque du 25 février, qui avait pour thème l’ "Universel déni des réalités", et auquel participait Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, écrit :...

    ...« ...le fait que le RBM n’ait toujours pas de vie propre, et reste encore largement une coquille vide ; le fait qu’il ne soit pas toujours en phase avec le nouveau mouvement social, pourtant si prometteur ; le fait qu’il soit encore récusé par une part notable de membres et même de quelques dirigeants du Front national, équivoque qui est à l’origine de nombreux incidents révélés par les municipales ; le fait aussi que le FN qui détient notre dotation publique depuis juillet dernier sans la rétrocéder entièrement, tous ces éléments dessinent certes quelques nuages à l’horizon. Pour ma part, je veillerai à ce que notre mouvement et son rôle propre soient respectés, ne serait-ce que pour déjouer les nombreux commentaires qui voudraient ne voir dans le RBM que le « rassemblement du FN avec lui-même ».

    La suite ici

    * pour les non-initiés, le RBM est le Rassemblement Bleu Marine auquel le SIEL appartient.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Esprit-de-parti-le-FN-veut-il