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élections - Page 686

  • Face à NKM le droit d’être à droite !

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    Mon cher El Primo, si je t’écris aujourd’hui c’est parce que ta défense de NKM m’a surpris…

    Pourtant je ne suis pas fasciste pour un sou, mes armes politiques je les ai commencées à l’UMP et j’essaye de croire encore aux bienfaits de l’entrisme même si les récentes actualités m’ont passablement fait douter.

    Je ne te sortirais pas le couplet redondant « NKM s’est abstenu lors de la loi Taubira et on s’en souviendra » même si ce raisonnement est vrai je ne baserai pas ma réponse là-dessus.

    Pour avoir connu brièvement l’UMP en interne je peux te dire que son véritable problème ne réside pas dans les listes dissidentes, le véritable problème de l’UMP est qu’elle comporte des types qui ne sont plus de droites, et cette famille politique ne fait rien pour remédier à cela, l’UMP est aujourd’hui un parti qui fait des alliances avec Bayrou à Pau, on vient d’ailleurs d’apprendre que deux listiers du PS avait rejoint la coalition MODEM-UMP….

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  • La Manif pour Tous divise une UMP en manque de conviction

    Lu dans Le Monde :

    "Des députés du parti de droite seront à nouveau présents, dimanche 2 février, dans les défilés de la Manif pour tous à Paris ou à Lyon. Si la plupart des ténors de droite n'y seront pas, des irréductibles anti-mariage gay mèneront encore la lutte. De Hervé Mariton (Drôme) à Philippe Gosselin (Manche) en passant par Jean-Frédéric Poisson (Yvelines), tous battront le pavé pour ferrailler une nouvelle fois contre les réformes gouvernementales ayant trait à la famille. [...]

    En dehors de ce noyau dur, les principaux dirigeants de l'UMP ne défileront pas dimanche, contrairement au printemps 2013, où ils avaient manifesté aux côtés des opposants au mariage pour tous. C'est notamment le cas du président du parti, Jean-François Copé, qui n'appelle plus ses militants à " participer en masse " aux défilés de la Manif pour tous.

    [...] En interne, certains redoutent que le front sociétal se révèle, à terme, comme la plus grosse épine dans le pied de l'opposition. " Le problème n'est pas tant que Hollande nous pique nos idées sur l'économie avec son pacte de responsabilité. Ce qui peut être un vrai facteur de division au sein de l'UMP, ce sont les sujets de société que la gauche met en avant pour nous gêner, comme l'euthanasie ou l'IVG ", analyse un poids-lourd du parti. [...]"

    Michel Janva

  • Yann Galut, une synthèse…

    Le 19e rapport annuel de la  Fondation Abbé Pierre, publié ce vendredi, est un indicateur parmi  d’autres des conséquences des politiques menées  par les différents gouvernements UMPS, et notamment de la poursuite à haut débit d’une immigration incontrôlée. Selon les données du logiciel Parifar -Programme d’analyse des flux et indicateurs statistiques d’activité- citées par Le Figaro  la semaine dernière, Manuel Valls arrive à faire pire dans ce domaine que MM. Sarkozy, Hortefeux et Guéant. Ainsi,  le nombre de clandestins renvoyés dans leur pays d’origine a encore baissé pour s’établir à une moyenne de 1750 expulsions mensuelles en 2013 sur le territoire métropolitain (- 23% en un an); les régularisations du statut des immigrés hors-la-loi, progressent a contrario fortement pour s’établir à environ 46.000 en 2013 (+28%). Parallèlement M. Valls s’était aussi félicité il ya quelques mois de la hausse de 14% (de juin 2012 à juillet 2013) du nombre des naturalisations…

     Une politique laxiste qui n’est pas pour rien dans les difficultés sociales et économiques rencontrées par nos compatriotes mais aussi par les immigrés déjà présents sur notre sol. Selon la Fondation Abbé Pierre, « 3,5 millions de personnes sont mal logées ou sans abri, et plus largement près de 10 millions sont concernées par la crise du logement ».Elle estime également que « plus d’1,7 million de ménages sont en attente d’un logement social, que 3,8 millions sont en situation de précarité énergétique (chiffres 2006), que 70.000 propriétaires sont en situation d’impayés (2006), et que plus de 91.000 ménages sont menacés d’expulsion (chiffres 2009-2011)».

     D’autre part,  selon une étude LH2 pour CA Com sur le pouvoir d’achat publiée hier, 31% des Français déclarent avoir des revenus insuffisants pour finir la fin du mois, en hausse de 8 points sur six mois. 63% se disent  inquiets de basculer un jour dans la précarité – dont 76% des ouvriers, 69% des salariés du privé et 69% des femmes…. Enfin près de huit français sur dix (78%) disent ressentir  l’augmentation de la pression fiscale.

     C’est dans ce climat que le député socialiste Yann Galut tente à son  niveau sa petite diversion politicienne en sortant un petit «Guide anti-FN». Rien de nouveau sous le soleil  dans cette tentative  de mettre en forme  les saillies anti patriotiques qui avaient meublé une partie de l’UDT du PS à La Rochelle fin août dernier.

     Cet opuscule que M. Galut a supervisé (?),  au vu de ce que ce dernier en laisse transparaître dans la presse, s’annonce comme un bel enfilage de poncifs, et de prévisions catastrophistes en cas d’application du programme du  FN, notamment dans le domaine économique. Peu importe que la voie euromondialiste suivie  par le  PS entraîne notre pays sur la voie d’une paupérisation accélérée et du déclin. Peu importe que l’alternative portée par l’opposition nationale  s’inspire des travaux d’économistes et de Prix Nobel éminents. Dans sa volonté de dresser un portrait apocalyptique, le PS ne s’embarrasse pas de détails. Nous savons aussi que ce type d’ouvrages n’a pour utilité que les annonces médiatiques dont il bénéficie puisque personne ne le lira au delà du cercle de quelques permanents  et adhérents  socialistes.

     Il est vrai que le Mouvement national est une obsession chez Yann Galut, fondateur en janvier  2013, avec le sénateur  Patricia Schillinger, d’un mini club au sein du Parti socialiste appelé la « Gauche Forte » (sic) .

     Ancien de SOS racisme, permanent un temps de la très trotskisante Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) puis secrétaire général d’une Fédération internationale de SOS Racisme du même tonneau en 1992, M. Galut est prêt à bien des concessions dans le cadre de sa sinécure confortable qui lui permet de lutter contre la « Bête ». Opposé en 2005 à la constitution  européenne, il ne quitta pas pour autant un PS qui contribua à l’imposer aux Français, en cheville  avec l’UMP, en 2008. C’est beau les convictions…

     C’est au nom de celles-ci certainement qu’il demanda  dans une lettre adressée au chef de l’Etat qu’  un « hommage national » soit rendu à l’indigent Stéphane Hessel, icône en carton pâte des alter-mondialistes et des petits esprits.

     Un citoyen Galut qui déclarait sur le Lab d’Europe 1 en début d’année qu’ « Il n’y a pas de Français de souche, ça n’existe pas ». Ce qui ne l’empêche pas de se  méfier des gaulois et de leurs mauvaises pulsions, lui  qui adhère certainement aux vœux du cercle de réflexion du PS Terra Nova. C’est cette structure qui conseille aux dirigeants du PS de jouer la carte des minorités ethniques, sexuelles, religieuses etc., pour contrer dans les urnes un peuple Français qui se tourne vers le FN et/ou multiplie les  stratégies d’évitements quand il le peut,  pour ne pas subir la merveilleuse société arc-en-ciel dont rêve nos élites…

     Ayant au moins cette forme de cohérence là, il est donc normal que le citoyen Galut ait  aussi demandé en novembre 2012 l’interdiction de  CIVITAS au motif que la manifestation de celle-ci avait été victime de provocations des Femen. Ce gang de profanatrices d’églises  hystériques, hébergé en France avec la bénédiction  de M. Valls  ne  semble pas le gêner outre mesure…

     Autant dire que quand M. Galut explique dans Le Point que  « le combat contre le FN », « adversaire principal », «a toujours eu lieu sur le terrain des valeurs»,  il permet de juger de la réalité bien inquiétante de celles de son parti. Quand il affirme pareillement  le souhait des bobos de la rue de Solferino de «reprendre (au Front National) l’électorat populaire»,  il rend perceptible l’aveuglement d’un PS qui est totalement coupé des aspirations de notre peuple.

     Un aplomb qui ne cache pas une certaine panique, celle d’un Parti socialiste qui voit aussi  des Français issus de l’immigration ouvrir les yeux. Notamment constate Bruno Gollnisch, sur les mensonges et l’instrumentalisation cynique, écœurante, dont ils ont été victimes de la part du PS et de ses petits marquis poudrés de l’antiracisme. En témoigne sa charge,  dans ce même entretien, contre Farida Belghoul, «une ancienne de la marche des Beurs» qui a commis le crime de s’élever  contre «l’apprentissage de la théorie du genre à l’école». Autant dire que quand M. Galut nous dit son attachement aux valeurs du PS, nous sommes bien obligés de le croire…

    http://gollnisch.com/2014/01/31/yann-galut-synthese/

  • Français ! En avant ! Reprenons en main notre destin trop longtemps détourné par des incapables, des voyous et des traîtres.

     Notre Jour de colère a été un succès si l’on en juge par le tombereau d’injures déversé par les ennemis de la France. Nous les faisons trembler parce qu’ils réalisent que le processus ira crescendo et qu’il débouchera sur la chute de leur régime mortifère. Ils savent que la grande punition approche et que nous serons impitoyables.
    Cette cinquième république née d’un putsch militaire présente tous les stigmates d’un système à bout de souffle. Népotisme avec ces dirigeants qui se succèdent de père en fils dans les meilleures prébendes comme au temps de la féodalité. Corruption avec les scandaleuses commissions versées à des hommes politiques au titre de ventes d’armes. Crimes étatiques avec l’ignoble abandon des harkis et les complicités nauséabondes des grandes consciences de gauche à l’égard des génocidaires rwandais. Incompétence avec la montée incessante du chômage, la désindustrialisation et la ruine des finances publiques. Folie furieuse avec une justice qui préfère les délinquants aux victimes et une éducationqui transforme les garçons en fillettes. Haute trahison enfin et surtout avec lamonstrueuse substitution de notre peuple et la perspective d’une France en majorité musulmane avant 2050 !
    Les médias nous reprochent de ne pas avoir de propositions concrètes mais la première phase d’une révolution consiste toujours à chasser le régime existant. En 1789, les sans-culottes ne cherchaient qu’à abolir les privilèges et les réformes constructives sont arrivées par la suite. Il en sera de même cette fois-ci et il suffit de se reporter à nos textes pour connaître les grands axes de la politique de redressement. En premier lieu, sachant que toutes les crises que nous subissons (comptes publics, logement, travail, éducation, sécurité) résultent de l’invasion, nous interdirons toute immigration en provenance des pays extérieurs à l’Union européenne. La suppression des prestations versées aux étrangers, le renvoi de ceux qui sont au chômage, l’abolition de la double nationalité, la déchéance de citoyenneté en cas de peines délictuelles ou criminelles, déboucheront sur un reflux salvateur.
    Citons aussi la dissolution des associations chargées de la police des idées, la confiscation des médias coupables de collaboration, l’annulation de toutes les lois portant atteinte à la liberté d’expression et le rejet des textes contre nature comme la théorie du genre. Bien d’autres aspects plus techniques sont encore en gestationcomme la privatisation de la protection sociale et de l’éducation, le démantèlement du Code du travail, la justice fiscale ou la réforme de la construction européenne, etc.
    Pour appliquer cette politique le nouveau pouvoir s’appuiera sur le referendum d’initiative populaire à l’image de la Suisse qui sera notre modèle et sur une garde nationale qui enrôlera tous les chômeurs français. Des millions de citoyens retrouveront ainsi un revenu et surtout leur dignité.
    Dans l’immédiat, soutenons la courageuse Béatrice Bourges dans son combat pour la destitution de Hollande. Ensuite viendront d’autres journées révolutionnaires avec des cahiers de doléances, puis des États généraux pour se substituer à un parlement impotent. Enfin, ce processus débouchera sur un gouvernement provisoire qui convoquera une Assemblée constituante.

    Français ! En avant ! Reprenons en main notre destin trop longtemps détourné par des incapables, des voyous et des traîtres.

    Gérard Pince

    http://francelibre.tumblr.com/post/75028361174/francais-en-avant-reprenons-en-main-notre-destin#.UuoJlfYsRXY

  • Le régime présidentiel en évolution

    Les deux ectoplasmes qui nous gouvernent nominalement n'ont rencontré en 20 mois aucun succès. La situation dramatique du sous-emploi atteint désormais, en fait, 6 millions de personnes, bien au-delà du nombre officiel des chômeurs indemnisés en métropole. Les autres chiffres, eux des défaillances d'entreprises, ceux du commerce extérieur, ceux du déficit budgétaire, ceux des comptes sociaux, ceux des recettes fiscales encaissés pr l'État témoignent tous de la même pente catastrophique vers l'abîme et le chaos.

     

    Tout cela reflète autant la médiocrité des hommes que l'absurdité d'un système.

     

    Les lois de plus en plus attentatoires au droit naturel que les socialistes ont fait voter et celles qu'ils se proposent d'aggraver encore, entraîneront des conséquences culturelles catastrophiques, au plan de la morale sociale, au plan de la famille, au plan de la démographie.

     

    Mais nos gouvernants peuvent se targuer d'un résultat imprévu.

     

    Ils sont parvenus à abaisser encore plus les deux fonctions qu'ils exercent en tant que chef de l'État et chef du gouvernement. Au point que bientôt il deviendra évident que l'une des deux ne sert plus à rien.

     

    Commençons par la présidence.

     

    Mérite paradoxal de Sa Hollandaise Nullité : l'actuel tenant du titre est parvenu à baisser au-dessous de tout niveau prévisible le prestige de sa fonction, en lente érosion depuis 40 ans, que les sots persistent à tenir pour "suprême". Il ouvre ainsi le champ de la réflexion à une nécessaire réforme des institutions.

     

    Un jour à Ankara, après avoir subi le camouflet poli de sa réception glaciale au Vatican, "il" joue encore au chef de l'État. Il semble même décidé à faire la guerre, indépendamment de la disproportion des moyens, parce que cela pose au grand homme.

     

    On peut le dire : dans la dégringolade constante du pouvoir, là aussi depuis la mort de Georges Pompidou, jamais le pays n'était tombé aussi bas. Après deux années d'exercice la question apparaît de plus en plus dans les conversations : Tiendra-t-il "ses" 5 ans ? Et le peuple français, tiendra-t-il jusqu'au terme ?

     

    En France, le bail du président de la République française a été ramené à un quinquennat renouvelable. La durée de ce mandat est définie aux termes l'article 6 de la Constitution de la Cinquième République française.

     

    Il y a plus de 13 ans, à la suite d'un référendum organisé par le lamentable Jacques Chirac, la loi constitutionnelle du 2 octobre 2000 l'a ramené de sept à cinq ans. Le quinquennat est ainsi entré en vigueur à l'occasion de l'élection atypique de 2002.

     

    Cette réforme, passant de l'ancien septennat, durée traditionnelle inventée en 1873, à l'actuel mandat de 5 ans, avait été votée dans l'indifférence. Elle a pourtant profondément modifié l'équilibre des pouvoirs. Par un surcroît de malfaisance, le calendrier si malencontreusement adopté au même moment par le gouvernement Jospin n'a fait qu'en aggraver les conséquences.

     

    Plaçant systématiquement, depuis plus de 10 ans, l'élection de l'Assemblée nationale juste après celle du chef de l'État, cette disposition pratique a encore renforcé le caractère plébiscitaire de nos institutions.

     

    On veut inciter les Français à se déterminer autour d'une personne. On l'identifie à un concept. On l'affuble d'une illusion, sans tenir compte de la représentation nationale.

     

    La pratique tourne encore plus le dos à la théorie juridique selon laquelle nous vivrions dans une régime ... parlementaire. Car, en droit strict notre constitution prévoit la possibilité, tout à fait virtuelle, pour les députés de "mettre en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure".

     

    Organisée par l'article 49-2, cette éventualité ne s'est concrétisée qu'une fois, il y a plus d'un demi-siècle, en 1962. Cette date coïncide précisément avec le moment où l'on opéra la nouvelle rédaction de l'article 7, cette réforme décisive et dramatique ayant institué l'élection du président au suffrage universel.

     

    Tout cela amène à se demander aussi à quoi sert l'hôtel Matignon, ses douzaines de douzaines de collaborateurs,  de conseillers, de mouches du coche, de chauffeurs de maîtres, de coulissiers et de cuisiniers.

     

    Le Premier ministre n'est, depuis 50 ans, qu'un "collaborateur" du chef de l'État. Le mot choqua lorsqu'il faut employé pour la première fois, lapsus commis au détriment de François Fillon. Mais la chose fut solidement installée, dès le gouvernement Debré de 1959. Les périodes dites de "cohabitation" ont constitué des exceptions, renvoyant vers l'Élysée le soupçon d'inutilité du double pouvoir et ce fut en grande partie pour ne pas y revenir que l'on fit voter le quinquennat.

     

    On peut sans doute regretter que les Français ne s'intéressent pas aux avantages évidents de la monarchie constitutionnelle ou d'une véritable démocratie parlementaire.

     

    L'ensemble de ces facteurs pourrait donc conduire à la seule évolution logique du système, instituant dans le cadre actuel un véritable régime présidentiel, en supprimant la fiction d'un prétendu chef de gouvernement.

     

    On économiserait dès lors beaucoup d'argent, on pourrait réduire le nombre de ministres et celui des technocrates investissant leurs cabinets. Rappelons que le gouvernement de Mme Merkel compte 16 membres, y compris la chancelière. Autour de M. Ayrault gravitent 20 ministres et 17 ministres délégués.

     

    Ne pourrait-on commencer par cette source évidente de gaspillage la baisse nécessaire des dépenses publiques ?

    JG Malliarakis
    http://www.insolent.fr/2014/01/le-regime-presidentiel-en.html

  • Référendum sur l’adhésion de la Turquie à l’UE : nous refait-on le coup du traité de Lisbonne ?

    Cela a sonné comme une grande annonce comme si François Hollande voulait rassurer le peuple français qu’il consulterait quand même de temps en temps. Lors de son déplacement dimanche à Ankara, il a assuré que les Français pourraient se prononcer sur l’adhésion de la Turquie si le processus d’adhésion devait se concrétiser. Mais rien ne dit qu’à ce moment-là Hollande sera encore Président de la République. De plus comme le souligne Le Lab, l’article 88-5 de la Constitution française prévoit effectivement en toute lettre qu’un référendum doit être organisé pour l’adhésion d’un nouvel Etat à l’Union européenne …

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  • Ils aboient, ils mentent, ils trichent, ils se trompent … ils (f)ont peur!

    Le patron de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, réagissant aux derniers chiffres du chômage qui, pour bidonnés qu’ils soient, enregistrent cependant la poursuite de la hausse du nombre des demandeurs d’emploi, a dénoncé hier sur France 2 la «fuite en avant libérale» du gouvernement. Il a fait état aussi des révélations sur l’inquiétante rencontre il ya quelques semaines à l’Elysée, entre François Hollande et l’Allemand Peter Hartz. Ce dernier, a noté Marine Le Pen est « tristement célèbre dans son pays pour avoir passé à la moulinette les droits des travailleurs en généralisant les contrats de travail ultra précaires, allant même jusqu’à créer des euro jobs , payés 1 euro de l’heure !». Au micro de RTL, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a lui aussi fustigé «notre président de la République (qui) est souvent sous les jupons d’Angela Merkel.» Mais la priorité des grands potentats du syndicalisme reste bien la lutte contre le FN pour préserver un Système UMPS qui tabasse et précarise les travailleurs Français mais qui les nourrit grassement.

    Est ainsi organisé ce mercredi soir à Montreuil (Seine-Saint-Denis), par la CGT, la FSU, Solidaires et des pseudopodes rachitiques du PS (Unef, UNL, Fidl), un « grand meeting contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques», précédée d’une journée d’ « ateliers ». Il s’agit de « cibler » «le discours pseudo-social du FN», explique l’apparatchik Pascal Debay, membre du bureau confédéral de la CGT : «On relance une campagne contre ce parti aux idées racistes, qui est vouée à durer autant qu’il faudra. »

    Un discours creux, qui a déjà montré toute l’étendue de son inefficacité, de son incapacité à ramener par le col les ouvriers qui ont fui les vieux rafiots socialo-communistes et votent massivement FN depuis vingt-cinq ans.

    A l’instar des autres officines, structures et lobbies antinationaux, les prébendiers du syndicalisme s’inquiètent des deux derniers sondages plaçant le FN en tête aux élections européennes, le créditant des voix de près d’un électeur sur quatre.

    Marine le rappelait en début de semaine, «les européennes sont une élection très nationale. Si nous arrivons en tête, cela ouvrira une grave crise politique en France. Une crise de contestation de l’intégralité de la construction européenne depuis trente ans. François Hollande sera bien obligé de faire quelque chose», dit-elle, en réclamant «une dissolution de l’Assemblée nationale». C’est bien contre ce scénario, qui ébranlerait le système et menacerait leur hégémonie, que se mobilisent les différents acteurs qui se partagent les gros et gras fromages de la ripoublique.

    Dans Le Monde, Abel Mestre s’étonne pour sa part  que la présidente du FN ait fait part de son souhait de voir la Ligue du Nord italienne, dont le président est désormais Matteo Salvini, «rejoindre l’alliance emmenée par (elle même)  et Geert Wilders (populiste islamophobe des Pays-Bas) pour les élections européennes avec notamment les Flamands du Vlaams Belang et les Autrichiens du FPÖ. » Il y voit une incohérence dogmatique, idéologique, au motif que la Ligue du nord est régionaliste (« séparatiste » affirme même M. Mestre) et «xénophobe».

    Bruno Gollnisch qui avait réussi à mettre sur pied avec succès à l’échelle européenne l’AEMN (Alliance européenne des mouvements nationaux) et avant, le groupe ITS (Identité, Tradition, Souveraineté), est bien placé pour le savoir, il est toujours difficile, voire impossible, de réunir des mouvements nationaux campant tous exactement sur les mêmes positions. Et ce pour d’évidentes raisons culturelles, historiques, politiques, géopolitiques ayant trait aux particularismes des mouvements et des pays en question.

    Certes le FN, contrairement à la Ligue du Nord, défend résolument l’Etat nation (mais sans jacobinisme outrancier), certes nous ne partageons pas forcément tous les tropismes du parti de M. Wilders. Mais ce qui importe c’est d’essayer de mettre en place un môle de résistance à l’euromondialisme autour de grands principes communs, d’être le grain de sable qui enrayera la machine à broyer les peuples et notre Europe des patries libres.

    Refus de la monnaie unique (M. Mestre le concède la Ligue du Nord y est farouchement opposée), de la dictature bruxelloise, des diktats ultra libre-échangistes, de l’immigration-invasion, de la culture de mort; défense de nos libertés, de nos identités, de la famille, des valeurs helléno-chrétiennes…Ce sont autour de ces convictions là que les Européens de bonnes volontés peuvent, doivent se réunir.

    Convictions que sont tout simplement celles d’une droite nationale, populaire et sociale dont se réclame Bruno Gollnisch et qui sont le socle du FN. Il est important de le rappeler car les mauvais fantasmes ont la vie dure. En témoigne la lecture du tract baptisé article (involontairement comique) du dénommé blogueur Juan Sarkofrance sur le site de Marianne qui recycle tous les poncifs d’une cellule avinée de militants gauchistes désespérés.

    Dans le même registre, toujours sur le site de Marianne, le blogueur Elie Arié « graphomane » (sic) socialo-chevènementiste, s’efforce lui aussi d’écrire l’avenir du FN à la lumière de sa boule de cristal. Il s’inquiète de ce que « l’idéologie («d’extrême droite classique» soit ) «toujours présente (au FN) dans l’importante minorité regroupée autour de Bruno Gollnisch

    Il suppute aussi l’impasse dans laquelle serait le FN, «coupé de toute alliance possible », «de toute possibilité d’accéder au pouvoir», en l’absence d’ «accords de désistements réciproques» avec la droite classique aux législatives.

    «Ce jour-là, avance le prophète Elie Arié, la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen aura vécu; on verra le courant Gollnisch reprendre le pouvoir au FN, et celui-ci réintégrer en son sein la droite de la droite, celle qui manifestait dimanche dernier, porteuse de ces valeurs classiques constitutives de l’extrême-droite française que sont le catholicisme intégriste, la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme…mais qui l’écarteront, de ce fait, elles aussi, de l’accès au pouvoir.»

    Tant d’aveuglements, de mensonges, d’approximations  peuvent   énerver, mais donnent aussi le sourire. Cette incapacité des adversaires de l’opposition nationale à appréhender l’avenir, les vœux des Français, autrement qu’à la lecture de schémas dépassés, cette impossibilité des antifrontistes à sortir de leurs raisonnements binaires, manichéens, simplistes, en un mot débile au sens étymologique du terme, ne contribue pas peu à ouvrir un boulevard au courant patriotique que nous incarnons.

    http://gollnisch.com/2014/01/29/ils-aboient-ils-mentent-ils-trichent-ils-se-trompent-ils-font-peur/

  • Politisez vos inquiétudes...

    À Rennes, dans les années 1980, les murs étaient nos porte-paroles préférés et nous passions des nuits à décorer la ville de graffitis fleur-de-lysés tandis que les matinées étaient surtout réservées aux affichages, y compris sauvages : c’était un autre temps, lointain sans doute, où la liberté d’expression était beaucoup plus grande qu’aujourd’hui, ce qui n’empêchait pas certains extrémistes républicains de vouloir nous empêcher de parler ou de nous exprimer… Nos slogans n’étaient pas toujours très délicats avec la République, c’est le moins que l’on puisse dire, mais ils avaient un certain succès, comme celui que nous avions tracé à la peinture rouge sur les murs du lycée Jean-Macé, un soir de 1983, et qui avait failli être inachevé à cause du réveil inattendu du gardien des lieux : « Politisez vos inquiétudes, vous inquiéterez les politiciens ! », signé d’une immense fleur de lys que j’avais fait en moins de quatre secondes chrono.
    En écoutant ce qui se disait l’autre jour dans un café de Versailles, je constatais que ce slogan que j’affectionnais tant jadis n’avait rien perdu de son actualité ni de sa pertinence : les clients accoudés au comptoir, ce « parlement du peuple » dont parlait Balzac, s’en prenaient verbalement aux hommes politiques qui, selon eux, ne pensaient qu’à occuper des places gratifiantes et dont les promesses n’étaient que tromperies. En fait, j’édulcore en un langage convenable ce qu’ils clamaient avec des termes plus verts : décidément, le pays légal n’est guère populaire en ces temps de défiance et il ne trouve guère d’avocat, même en période électorale municipale, bien que les maires, aujourd’hui en campagne pour leur réélection en de multiples villes, semblent les moins touchés par le discrédit général qui pèse sur les élus de la République, du moins si l’on en croit la dernière étude sur l’état de l’opinion faite par le Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po)… En fait, c’est tout le spectre politique qui est concerné par ce désaveu, de la droite à la gauche, sans oublier les extrêmes qui, s’ils attirent de plus en plus d’électeurs, ne franchissent jamais (ou très rarement) la barre de la majorité des suffrages exprimés dans les élections partielles ou générales.
    Ce divorce entre le pays légal républicain, considéré  comme trop verbal pour être honnête, et un pays réel qui grogne, s’encolère et, parfois, manifeste, mais le plus souvent, se réfugie dans l’abstention et le déni de démocratie, est inquiétant, car il se marque trop souvent par des attitudes négatives et peu civiques quand il faudrait, au contraire, réinvestir le champ du politique.
    Oui, « politisez vos inquiétudes » reste le meilleur moyen de peser sur la politique et de ne pas laisser à d’autres, et en particulier aux « oligarques », le soin de gouverner sans limite et sans frein à leurs appétits ou à leurs dérives législatives : se politiser c’est peser, ou se donner les moyens de peser sur la décision, qu’elle soit municipale, régionale ou nationale (voire européenne et mondiale).
    Encore faut-il que cette politisation ne s’illusionne pas sur ses propres capacités et qu’elle amène à réfléchir sur le moyen institutionnel qui peut permettre une meilleure écoute, une plus grande efficacité concrète dans le cadre d’une subsidiarité active, au sein des professions, des communes, ou des régions : c’est la grande question des libertés concrètes et publiques, et non seulement privées et individuelles (ces dernières que le monde des politiciens, « la noblesse législative » (sic !), encense pour mieux désunir les citoyens en individus, plus spectateurs impuissants qu’acteurs décisionnaires…).
    « Politisez vos inquiétudes », c’est transformer celles-ci en carreaux d’arbalète contre une certaine impolitisation (et pas seulement « dépolitisation ») qui transforme le champ de la politique en chasse gardée des « mêmes partis », et qui cherche à diaboliser toute contestation de son « désordre établi » : il n’y a rien qui fasse plus peur à la République qu’une possible réappropriation du champ politique par les « citoyens décisionnistes » car ce serait la fin d’un système des partis qui a trop souvent monopolisé le champ de la décision politique au détriment des électeurs eux-mêmes et de leurs communautés d’appartenance. Ce ne serait pas la fin des partis, par contre, mais leur nécessaire retour à une certaine humilité et, même, à une plus grande efficacité civique, moins politicienne et plus politique au sens le meilleur du terme.
    Le seul moyen institutionnel de rendre leurs pouvoirs politiques aux gens, c’est de garantir à la magistrature suprême de l’Etat protecteur (et non plus Etat-providence…) une indépendance souveraine à l’égard des structures partisanes et politiciennes, c’est-à-dire une capacité maximale d’arbitrage et de libre autorité au-dessus des intérêts et des assemblées politiques locales ou nationales. Et, pour cela, au regard de l’histoire comme de la pensée politique, il n’y a que la Monarchie fédérale des provinces libres et unies de France qui puisse exercer cette magistrature suprême.
    Si l’on veut redonner aux Français le goût de la politique et de la pratique civique du débat et de la décision dans leurs cadres socio-politiques respectifs, si l’on veut fonder de nouvelles agoras, c’est bien en travaillant à refonder l’Etat que l’on y arrivera : qu’on le veuille ou non, et personnellement, je le veux et j’y travaille, le moyen institutionnel monarchique est bien la condition nécessaire du retour des Français à la politique… L’ancienne formule latine « Sub rege, rei publicae », c’est-à-dire « Sous le roi, les républiques (ou « les choses publiques ») », signifie bien qu’elles ne peuvent vivre sans lui et, qu’inversement, elles lui sont nécessaires, non pour lui mais pour elles-mêmes, comme les organes de la respiration politique de la citoyenneté…
    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1120:politisez-vos-inquietudes&catid=48:2014&Itemid=59

  • FN : la politique de « respectabilité » a ses limites

    Et si Marine Le Pen, en cherchant à se rapprocher des Français, n’allait en fait que les croiser, en sens inverse ?

    C’est un sondage IFOP pour le Journal Du Dimanche qui l’annonce : aux élections européennes, le FN arriverait en tête avec 23 %, devant l’UMP à 21 % et le PS à 18 %. Un résultat en léger recul par rapport au mois d’octobre (24 %), mais un score potentiel sans précédent pour le FN, qui n’avait fait que 6,3 % aux dernières européennes et qui n’est jusqu’ici jamais arrivé en tête d’une élection nationale. Un score comme un coup de tonnerre dans le landernau politique, expliquant sans doute les escapades de Valls, au fait de toutes ces choses bien avant tout le monde, dans les villes susceptibles de « basculer ». Faute de circonscrire l’incendie pour les européennes, tentons au moins de sortir la grande échelle pour les municipales.

    Un score qui serait tout à la fois le fruit d’un climat porteur – immigration, insécurité, mondialisme, mainmise de l’Europe, collusion des élites, défiance envers les médias, jamais les thèmes portés par le Front national n’ont trouvé autant d’écho dans l’actualité – et du travail de dédiabolisation entrepris depuis l’accession de Marine Le Pen à la tête du parti.

    Tous les voyants seraient donc au vert pour le FN ? Pas si simple. Des signaux d’alerte clignotent ici et là pour un parti sur une ligne de crête.

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