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élections - Page 683

  • Referendum suisse : Le peuple a parlé…il parlera en France

    Ils ont laissé le peuple directement s’exprimer! Un scandale aux yeux des garde-chiourmes de l’Europe bruxelloise libre-échangiste, cosmopolite, sans frontières, ouverte à tous les vents… Les Suisses, qui vivent eux dans une véritable démocratie, consultés dans le cadre d’une votation (référendum d’initiative populaire) présentée par l’Union Démocratique du Centre (UDC) d’Oscar Freysinger,  ont donc approuvé ce dimanche la remise en cause des accords de libre circulation conclus par la Confédération helvétique avec l’Union européenne et l’Association européenne de libre-échange (AELE). Concrètement, l’automaticité du  libre accès au marché du travail suisse pour les travailleurs frontaliers, pour les citoyens des Etats membres de l’UE,  est remise en cause et devrait  être renégociée selon le texte approuvé par les participants à ce référendum. Les réfugiés et autres demandeurs d’asile sont aussi concernés par cette mesure alors que la Suisse subit elle aussi très fortement une délinquance d’origine Rom , des mafias des pays de l’Est.

    L’UDC qui a fait campagne en utilisant un slogan simple mais efficace : «La démesure nuit à la Suisse, Stopper l’immigration massive», avance au nombre de arguments en faveur de cet arrêt le fait que depuis sept ans, le solde des immigrants dépasse largement (+80 000) celui des émigrants. «Chaque année, cet accroissement de la population requiert une surface d’habitat et d’infrastructures de la taille de 4 448 terrains de football », constate l’UDC, qui pointe les effets pervers de cette immigration mal maîtrisée : hausse du prix des terrains, augmentation  du chômage (toute relative comparée à celle que nous subissons) et de la criminalité (bien réelle) , pression à la baisse sur les salaires, « perte d’identité culturelle dans la conduite des entreprises »…

     Basé sur le principe de la préférence nationale et précise Polemia dans son étude de cette votation, sur le «l’attribution des autorisations d’immigration (qui)  doit répondre aux intérêts économiques globaux de la Suisse », le texte insiste  aussi sur le fait que «les salariés demeureront à l’avenir la principale catégorie d’immigrants recevant une offre d’emploi en Suisse».

     «Le critère déterminant de la capacité d’intégration est celui des qualités personnelles du demandeur. On n’admet que des immigrants dont on peut penser qu’ils vont s’intégrer dans la société suisse et s’adapter à ses us et coutumes (…). L’indépendance financière prévisible de l’immigrant joue également un rôle déterminant. Il s’agit d’éviter que les immigrants tombent à la charge des institutions sociales suisses ».

     Tant de bons sens patriotique ne pouvait que heurter «Bruxelles». Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait multiplié ces dernières semaines les mises en garde aux Suisses leur intimant de ne pas voter Oui à ce référendum.

     « Les résultats de la votation suisse sur l’immigration et l’instauration d’une préférence nationale ont surpris les milieux européens qui estimaient encore, à la veille du scrutin, que le  oui  ne l’emporterait pas» rapporte Le Monde qui fait état  du communiqué de  la Commission   évoquant son « regret »…comme Angela Merkel l’a fait le soir même à la télévision allemande. Pour la Commission, la votation « va à l’encontre du principe de libre-circulation des personnes entre l’UE et la Suisse ».

     La colère de M. Barroso, dissimulée par ce communiqué laconique, est bien réelle. A la hauteur de l’idéologie qui anime ce personnage, lequel symbolise jusqu’à la caricature  l’Europe mondialiste bruxelloise.  Président de la Commission qui fut  aussi le maître d’œuvre dernièrement de «ce Grand marché transatlantique  qui n’a  aucune  urgence ni nécessité absolue, sauf peut-être les espoirs de récompense puisqu’il  lorgne, dit-on, sur le secrétariat général de l’OTAN ou de l’ONU » relevait Bruno Gollnisch.

     M.  Barroso est un adversaire intransigeant de  l’Europe des  patries souveraines, et il s’en prenait encore en juin dernier à la  France en  intimant l’ordre à Arnaud Montebourg de faire taire ses critiques: « Quand il s’agit de mondialisation, de réformes économiques, de l’Europe et ses institutions, certains souverainistes de gauche et d’extrême droite ont exactement le même discours. Il faudrait que certains responsables politiques français abandonnent l’ambiguïté vis-à-vis de l’Europe et la défendent davantage vis-à-vis du nationalisme, du populisme, voir du chauvinisme» (sic).

     Viviane Reding,  commissaire à la justice et aux droits fondamentaux, a elle aussi vivement critiqué ce référendum suisse.  Ce qui n’est pas pour nous surprendre quand on se souvient que cette dernière avait dressé, en 2010, un parallèle particulièrement délirant entre le renvoi annoncé par le gouvernement Fillon  de quelques  Roms et la déportation des Tziganes par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale…

    En France MM Ayrault et Valls ont fustigé le «repli» des Suisses.   Au Parlement européen, l’Autrichien Hannes Swoboda, président du groupe socialiste, a évoqué lui aussi  un «recul inquiétant (…). La Suisse tourne le dos à l’un des éléments les plus importants de sa relation avec l’UE (…). L’immigration n’est pas une menace mais un atout appréciable pour le développement économique et social de tout Etat moderne»(sic).

     Hannes Swoboda est bien évidemment un grand démocrate: très en pointe dans le combat contre les formations patriotiques, voulant priver les groupes de la minorité des droits que se reconnaissent les groupes de la majorité,  il plaide parallèlement pour une relance du  processus d’adhésion de la Turquie dans l’UE. Et ce,  tout en expliquant (dans le journal Profil en novembre 2012) que « l’adhésion turque à l’UE fait de la Turquie un cheval de Troie des États-Unis.»…

     Les Français regardent avec envie leurs voisins suisses qui sont en encore en capacité d’agir sur leur destin, droit dont ils ont été  privés en France, notamment dans le domaine essentiel des flux migratoires non européens.

     Ainsi, après sa première mouture de décembre dernier, le gouvernement a présenté mercredi  44 propositions pour lutter contre les discriminations, s’inspirant du calamiteux principe américain  de la « discrimination positive.»

     Selon le dernier sondage BVA pour i>télé et Le Parisien-Aujourd’hui en France,  67 % des personnes interrogées y sont pourtant  opposées (dont 83 % de sympathisants de droite), alors qu’une majorité de nos compatriotes y était encore  favorable  il y a neuf ans… 77 % des Français sondés estiment que c’est aux personnes d’origine étrangère elles-mêmes de s’intégrer, plutôt qu’à la société de faciliter leur intégration ( 95 %des sympathisants de droite, 56% des sympathisants de gauche).

     La semaine dernière dans Le Figaro, Malika Sorel-Sutter  (ancien membre du collège du Haut Conseil à l’Intégration et de sa mission Laïcité) , réagissait à ces  44 propositions, constatant que  «la philosophie» de cet arsenal anti-discriminations « est la même» que celle des rapports présentés en décembre et qui ont soulevé un tollé ( le rapport de Thierry  Tuot notamment) . « Elle consiste à attribuer la responsabilité de l’échec de l’intégration aux Français qui entraveraient la réussite des immigrés et de leurs descendants et c’est à ce titre qu’il convient de lutter contre les discriminations ».

     «Des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-Français» indique-t-elle.  Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. »

     « L’axe du rapport est énoncé dans la feuille de route: il ne doit plus y avoir de confusion entre intégration et immigration. Or, ces deux sujets sont inséparables si l’on souhaite véritablement conduire une politique d’intégration! (…) . C’est la consécration de la déresponsabilisation totale des immigrés et de leurs descendants. Clairement, le modèle français d’intégration, qui prend en compte l’existence d’une identité culturelle française, disparaît (…). Le projet est clairement affiché. Il s’agit de rééduquer les Français en leur inculquant ce que la bien-pensance identifie comme la pensée juste

     Rapport dans lequel constate encore Malika Sorel-Sutter, « il n’y a eu aucune volonté de réduire de manière drastique les flux migratoires. Or ils constituent l’un des vecteurs principaux du ré-enracinement des enfants de l’immigration dans la culture de leurs pays d’origine. La feuille de route n’aborde absolument pas ce point crucial sur lequel il est urgent d’agir (…).»

     Avec pour le coup une très grande dose de naïveté et/ou d’aveuglement ( ?), Mme Sorel-Sutter espère que «La droite qui a longtemps gouverné durant ces trente dernières années (fasse)  son examen de conscience et (renoue)  avec la défense des intérêts de la France et de son peuple. Notre modèle d’intégration garantissait la concorde civile. Son abandon engage officiellement la France sur la voie de la libanisation ».

     Faute de référendum (le FN le mettra en place quand il sera au pouvoir), les Français peuvent déjà manifester dans les urnes en mars et juin prochains  leurs refus de cette évolution mortifère. Ils doivent voter affirme Bruno Gollnisch, pour la formation politique qui avait vu juste et qui  a crié dans le désert pendant des décennies… avant que la réalité ne rejoigne nos prédictions les plus sombres.

    http://gollnisch.com/2014/02/10/referendum-suisse-le-peuple-parleil-parlera-en-france/

  • L'UMP veut le statut du faux-parent

    Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a reproché au gouvernement de n'avoir "pas de politique familiale", a néanmoins jugé qu'"il faut avancer" à propos du statut du beau-parent. Elle a rappelé que l'UMP au pouvoir avait ouvert ce sujet :

    "On avait commencé à regarder le problème mais ce n'est pas simple à résoudre", "il faut préserver tous les liens".

    De même Valérie Pécresse a jugé qu'

    "il faut y travailler bien évidemment parce que les familles ont changé, il y a énormément de familles recomposées et de beaux-parents qui vont de fait élever des enfants, mais il faut faire très attention".

    "Il ne faut pas que ce statut du beau-parent conduise à gommer le parent".

    Comme l'écrit Aude Mirkovic sur le blog de l'Homme Nouveau, c'est un faux prétexte :

    "En pratique, on prétend que la vie quotidienne des enfants élevés par un « beau-parent » est très complexe, et qu’il faudrait habiliter ce dernier à accomplir les actes usuels concernant l’enfant. Sauf que, en l’état du droit, un des parents peut déjà autoriser un tiers à accomplir un acte usuel concernant l’enfant, autorisation qui peut être tacite et n’a donc même pas besoin d’être exprimée. Lorsqu’un parent confie son enfant à un tiers, il donne à ce tiers un mandat tacite d’accomplir les actes de la vie quotidienne. Une baby-sitter peut emmener l’enfant chez le médecin ou au tennis et aller le chercher à l’école, et le « beau-parent » aurait besoin d’une loi pour cela ?

    Quant aux actes importants concernant la personne de l’enfant, ils requièrent l’accord des parents, ce qui est bien normal. Associer le « beau-parent » à ces décisions ne simplifierait rien puisque, au contraire, l’accord des parents serait toujours nécessaire et qu’il faudrait, du coup et en plus, celui du « beau-parent » ! Les promoteurs du statut du « beau-parent » veulent faciliter le partage de l’autorité parentale entre les parents et lui. Mais le droit actuel permet déjà ce partage, s’il est justifié par les besoins de l’éducation de l’enfant. C’est bien le minimum que l’on puisse faire, car associer un tiers à l’autorité parentale est un acte grave, et pourquoi le faire sans besoin particulier relatif à l’éducation de l’enfant ? L’autorité parentale est une institution au service de l’enfant et non un faire-valoir pour les adultes.

    On invoque encore que l’enfant risque, en cas de séparation, d’être brutalement séparé de cet adulte qui partageait sa vie. Mais le droit actuel permet déjà au juge, à défaut d’accord amiable, d’organiser des liens entre cet adulte et l’enfant, si tel est l’intérêt de ce dernier. Il serait irresponsable de généraliser cette possibilité car comment poser comme postulat que l’intérêt de l’enfant est, systématiquement, de maintenir des liens avec tous les adultes qui défilent dans sa vie ? On imagine l’agenda de ministre qu’il devra tenir entre les différents droits de visite des uns et des autres.

    Enfin, certains feignent de croire que, lorsque l’enfant n’a qu’un seul de ses parents et que ce dernier décède, le « beau-parent » ne peut le recueillir et qu’il se retrouve en famille d’accueil. Là encore, tout est faux car le parent dernier mourant peut, de son vivant, désigner la personne qu’il choisit comme tuteur de l’enfant en cas de décès. À défaut, le conseil de famille désignera un tuteur au mineur, et pourra désigner le « beau-parent » si c’est là le bien de l’enfant. Ici encore, comment prévoir de façon systématique que l’homme ou la femme qui vit avec le père ou la mère de l’enfant sera le tuteur de ce dernier ? Une décision sur mesure est bien plus profitable à l’enfant qu’une règle généralisée car on ne peut poser a priori qu’il est dans l’intérêt de l’enfant d’être systématiquement confié à son « beau-parent » s’il venait à être orphelin."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Défense de la famille : Sens commun appelle l'UMP à s'engager

    Marie-Fatima Hutin, cofondatrice de Sens Commun, composé d'ancien de la Manif pour tous entrés à l'UMP, appelle le principal parti d'opposition à s'engager :

    "Certainement soucieux de préserver la droite de toute compromission, Manuel Valls appelait dimanche dernier les élus de l'UMP à se «démarquer clairement [d'une] droite conservatrice et réactionnaire», faisant ainsi lui-même le partage entre «bonne» et «mauvaise» droite, selon une axiologie savante dont la gauche a le secret dès lors qu'il s'agit de répartir les bons et les méchants. [...]

    L'UMP, d'habitude prolifique en communiqués, s'est distinguée cette semaine par sa discrétion, voire son silence. Il est pourtant des silences qui s'avèrent plus tapageurs que prévu. Nombreux sont ceux, parmi les élus de l'opposition qui s'étaient, quelques jours auparavant, démarqués de la Manif Pour Tous. Quelques élus de l'UMP ont toutefois eu le courage politique de marcher aux côtés de leurs électeurs. L'histoire leur a donné raison. [...]

    Ces jeunes qui ont envahi la rue sont de droite et la seule chose qui pourrait les faire désespérer, c'est que le premier parti de droite n'offre pas de réponse suffisante à leur soif d'engagement ! Qu'il ne comprenne pas qu'ils sont son espoir, son renouveau, son futur.

    Il y a quelques années, Philippe Séguin, alors président de l'Assemblée nationale, définissait le gaullisme par ces mots: «Plus encore qu'une doctrine… une attitude. Une posture politique, intellectuelle et morale fondée sur le refus du fatalisme, sur la conviction que le changement est possible dès lors qu'il s'appuie sur une volonté politique» C'est cette volonté politique que portent ces milliers de jeunes dont nous faisons partie. Et cette volonté ne demande qu'à se concrétiser en un projet politique clair.

    Le vent de la jeunesse s'est levé. A l'UMP d'hisser maintenant la grand-voile !"

    Michel Janva

  • Front National, réaction radicale…: une ligne de crête

    Singulier mélange de mauvaise foi, d’approximations, de  nervosité, de  méthode Coué et de mensonges, c’est peu dire que  la médiocre prestation  hier soir de Manuel Valls invité « vedette »  de l’émission Des paroles et des actes, sur France 2, n’aura pas convaincu les Français. Notamment lors  de son face à face avec Florian Philippot, ou le ministre de l’Intérieur n’a pas brillé, à l’instar d’un Pierre Moscovici également  sur France 2  le 3 février, dans Mots croisés, qui fut sévèrement étrillé par une Marine Le Pen pugnace et en grande forme.  Selon le baromètre de février TNS Sofres/Sopra group/Le Figaro Magazine publié  hier, l’exécutif socialiste poursuit sa descente aux enfers.  Le président de la République  perd encore  trois points de confiance  pour s’établir à 19% et  n’est même plus majoritaire parmi les sympathisants socialistes (49 % lui font confiance, 48 % non). Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ne fait guère mieux avec 20 % de confiance (- 1 point), tandis que Manuel Valls dévisse lui aussi sévèrement, l’ « obsédé des années trente » perd sept points de cote d’avenir, chutant au niveau de Nicolas Sarkozy (- 1). Marine Le Pen regagne trois points (28 %).

     Ce sondage qui confirme l’évolution de l’opinion enregistrée depuis la victoire de M. Hollande, n’est jamais que la traduction d’une situation économique, sociale, identitaire qui ne cesse de se dégrader. Indicateurs parmi d’autres,  l’INSEE rapporte une baisse  de 2% en 2013 par rapport à 2012,  du nombre de  créations d’entreprises, sans  lesquelles le nombre des chômeurs ne peut que croître puisque ce sont celles-ci qui sont les premières pourvoyeuses d’emplois. Parallèlement,  les investissements étrangers ont chuté de  77% en 2012… tout en progressant fortement chez nos voisins européens  (+25,4%) et plus encore dans les pays membre de l’Union Européenne (+38,1%).

     Une France  paupérisée, ouverte  à  une immigration de  futurs chômeurs et d’assistés  grevant nos comptes sociaux, tandis que dans un mouvement migratoire inverse nos jeunes diplômés, formés dans nos universités et nos écoles financées par nos impôts,  quittent la France dans des proportions jamais atteintes.  Une étude souligne qu’un diplômé sur quatre  de 21013 aspire à aller travailler à l’étranger, ils n’étaient que  13% en 2012.

     Dans ces conditions, et le FN représentant clairement une alternative aux politiques délétères menées depuis des décennies, nous doutons fortement que les  baisses enregistrées par certains sondages des intentions de vote en  faveur  du FN et/ou de la cote de confiance de Marine, se matérialisent dans les urnes. 

     Certes, le Front National marche sur une ligne de crête. Il lui faut continuer à  incarner une certaine radicalité (ce n’est pas un gros mot) qui a fait du Mouvement national depuis trente  ans  le réceptacle du  ras-le-bol populaire,  celui de la France qui gronde, qui tempête, qui proteste, qui aspire à renverser la table de ce Système inique.

      Cette minorité de Français, en expansion constante,  dans laquelle de retrouve aussi la frange la plus politisée de l’électorat national,  est au fait des vraies menées et de la réalité  de l’Etat profond. Ce sont ces Français là, dans toutes leurs diversités et sensibilités,   que l’on a vu dans la rue lors du Jour de colère, manif qui ne saurait être caricaturée, affirme Bruno Gollnisch comme elle l’a été bien malhonnêtement dans les médias et par les dirigeants  du PS et de l’UMP.

     Mais la vocation du  FN n’étant pas la protestation mais l’arrivée au pouvoir des idées qu’il défend, il  lui faut   aussi être capable de parler au plus grand nombre de  Français. Il doit  attirer à lui, comme il a su le faire dans le passé, comme cela s’est traduit de manière accrue  lors de la présidentielle de 2012 et dans les récentes élections partielles,  un nouvel électorat venant des partis de droite et de gauche. Electeurs néofrontistes,  marinistes  définis comme plus  « modérés »  par certains observateurs de la vie politique.

     Sur le site délits d’opinion, Marion Desreumaux, commente  longuement et intelligemment certaines enquêtes enregistrant un recul du FN et/ou de Marine dans l’opinion. Elle s’interroge sur l’analyse selon laquelle «(n’étant)  plus suffisamment  diabolisé  et ne représentant plus le vote contestataire par excellence, le Front National susciterait moins l’intérêt de ses soutiens, voire pousserait moins d’électeurs à se rendre dans les urnes. L’identité du parti se diluerait sous une forme de respectabilité ne convenant pas nécessairement à son électorat caractérisé avant tout par sa colère  (…) ».

     « Ne pourrait-on pas penser qu’aujourd’hui poursuit-elle, un certain nombre de sympathisants UMP attirés un temps par le FN retourneraient vers leur parti d’origine ou se réfugieraient dans l’abstention, déçus par une Marine Le Pen perçue comme trop proche des autres responsables politiques ? (…). Relevons qu’en octobre dernier, un quart des Français déclarait considérer le FN comme un parti de droite classique, cette opinion étant même particulièrement défendue par les ouvriers (38%) et les plus modestes (37%). Si expliquer le moindre soutien à Marine Le Pen par un sentiment croissant de banalisation du FN est également séduisant, soulignons toutefois que pour l’instant, les sympathisants frontistes demeurent parmi les plus mobilisés pour les futures élections municipales. »

     Soulignons aussi  que la radicalisation, la réaction-droitisation des Français est patente  comme l’a noté Valeurs  actuelles dans son n°  4026, il y a quinze jours, en faisant état  des résultats de l’enquête annuelle Opinionway et du Centre de Recherche Politique de Sciences Po,  qui n’ont pas été publiés in extenso   dans Le Monde.

     Comme cela a été relayé,  36% des sondés placent Sarkozy en tête des bonnes opinions, Marine Le Pen le talonne avec  34%, loin devant les autres politiciens;   67% pensent qu’il y  trop d’immigrés en France, 50% sont pour le rétablissement de la peine de mort ( 35% en 2011).

     Mais les réponses aux autres questions posées sont aussi instructives du désaveu qui frappe le système ripoublicain :  12% souhaitent que l’armée dirige le pays (!) ; 50% ne croient plus à la démocratie et veulent  « un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du parlement ni des élections » pour diriger la France ; 61% sont prêts à manifester ( 30% en 2010) ;  71% ne font pas confiance aux syndicats ; 75% des Français ne font plus confiance à l‘Etat, ni à la république ; 87% jugent que Hollande n’a pas la stature  d’un président ; 88% rejettent catégoriquement  les partis politiques. Le changement radical, ce n’est peut être pas pour maintenant, mais si nous y travaillons en bonne intelligence,  rétablir la démocratie confisquée au peuple français,  cela pourrait être  pour demain.

    http://gollnisch.com/2014/02/07/front-national-reaction-radicale-ligne-de-crete/

  • Béziers : Robert Ménard vient troubler le petit jeu politicien

    Candidat à la mairie de Béziers, Robert Ménard répond à l'Action Française 2000. Extraits :

    A"Si mes relations avec les Biterrois sont agréables, il n'en est pas de même avec certains politiciens : je viens troubler le petit jeu traditionnel de partenaires habitués à se côtoyer et qui savaient d'avance que la victoire appartiendrait à l'un d'entre eux. Avant que je me présente, le sénateur-maire actuel, Raymond Courderc, était persuadé qu'il l'emporterait au premier tour. Il a depuis laissé la candidature au député Élie Aboud, son ex-premier adjoint, qui commence à comprendre que rien n'est gagné et que ce sont les Biterrois qui ont les cartes en main. Bien malin qui pourrait aujourd'hui pronostiquer qui l'emportera ! Quant aux électeurs de gauche, un sondage a révélé que certains d'entre eux n'étaient pas insensibles à ma candidature... Je le répète, je viens troubler le petit jeu traditionnel entre droite et gauche. [...] Il y aura de toute évidence une triangulaire entre l'équipe actuelle dirigée par l'UMP, la gauche et la liste "Choisir Béziers" qui, je l'espère, sortira gagnante. [...]

    Ce que je dis pour Béziers est évidemment valable pour le reste de la France. Sur le plan national, les hommes politiques n'osent pas aborder les vraies questions, se confronter aux vraies difficultés permettant de faire les vrais choix. Ni la droite, ni la gauche ne regardent le pays tel qu'il est. La gauche construit le pays de ses rêves ; quant aux politiciens de droite, ils ne s'assument pas comme tels. Parce qu'il faut une autre politique, les Français ont besoin de représentants qui disent les choses telles qu'elles sont, tout en cessant de culpabiliser leurs concitoyens en les traitant de racistes, d'antisémites ou de xénophobes. Cessons d'ouvrir les frontières au monde entier, parce que notre pays n'a plus les moyens d'une politique migratoire aussi généreuse. Cessons aussi de tergiverser sur les problèmes de sécurité, alors qu'il faut les prendre à bras-le-corps. Il convient également de diminuer les frais de fonctionnement tant des municipalités que des autres collectivités ou de l'État. [...]

    La situation est suffisamment grave pour réunir tous les Français de bonne volonté. Je ne suis issu d'aucun parti politique et il en est de même de la majorité de mes colistiers, qui sont simplement soucieux de changer leur ville. Mais nous avons le soutien de quatre partis, le Front national de Marine Le Pen, le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan et le Rassemblement pour la France de Christian Vanneste. Nous visons à réunir tous ceux qui incarnent une résistance patriotique."

    http://lesalonbeige.blogs.com

  • Naissance d'un Tea Party à la française

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

     

    "Il est bien possible que nous assistions à la naissance d’un Tea party à la française, comme le dit encore Manuel Valls. Je l’ai suffisamment appelé de mes voeux depuis quelques années pour m’en réjouir quand je le vois, moi aussi, naître sous mes yeux, malgré les nombreux obstacles. Mais s’il y a une responsabilité à chercher dans cette naissance, elle n’est pas à droite ; elle n’est même pas parmi les centaines de milliers de Français qui ne supportent plus cette oligarchie corrompue et décadente. Elle est tout entière à chercher dans l’actuelle majorité socialiste qui, d’amalgame en amalgame, est tout près de réussir la « coagulation des extrêmes » qu’elle dénonce pourtant actuellement… À force de dire que tous les opposants à la loi Taubira sont homophobes, on a rendu les homophobes éventuellement existants parfaitement fréquentables. Désormais, on nous explique que s’opposer à l’enseignement de la théorie du genre, c’est suivre Alain Soral (au motif, si j’ai bien compris, que Farida Belghoul serait « proche » de Soral). Eh bien, cela n’a qu’une conséquence: rendre Alain Soral parfaitement fréquentable. Je ne dis pas que je m’en réjouis, car il y a bien des points à critiquer dans la doctrine d’Alain Soral. Mais c’est un fait. Et, en revanche, je me réjouis beaucoup de la naissance d’un pôle important de Français qui n’écoutent plus les oligarques et veulent reprendre leur destin en main. Et, si un Tea party à la française naît vraiment, je dirai merci à Hollande, Valls et leurs amis !"

    Michel Janva

  • “JE VOUS AI COMPRIS!” , par Pieter KERSTENS

    Citation de Charles De Gaulle le 6 juin 1958 au forum d’Alger.
    Mais que le vice-président du Front National puisse déclarer que « nous sommes aujourd’hui un parti clairement gaulliste » relève de la provocation ou alors de l’amnésie. C’est de toute évidence  un pied-de-nez aux millions d’électeurs qui ont voté pour le FN depuis des décennies.
    L’Histoire réelle a fait de Charles De Gaulle un déserteur condamné par le tribunal militaire de Riom. C’est lui qui a permis au Parti Communiste Français d’atteindre son maximum de nuisance et à Jacques Duclos d’obtenir 21,2% lors de l’élection présidentielle du 01/06/1969, derrière G.Pompidou et A.Poher.  C’est encore De Gaulle qui a instauré le Cour de Sûreté de l’État. Et c’est lui qui a été le fossoyeur de l’Algérie Française alors que l’Armée était victorieuse sur le terrain. C’est toujours De Gaulle qui a refusé le plan de paix offert par Si Mohammed, Si Salah et le commandant Lakhdar, avec le ralliement de la Wilaya 4 (Algérois), de la Wilaya 3 (Kabylie), de la Wilaya 6 (Sahara) et  une partie de la Wilaya 5 (Oran) , le 10 juin 1960 à l’Élysée …Cette tentative de cessez-le-feu émanait de chefs de l’ALN, opposés à la stratégie des terroristes du FLN qui, eux, furent soutenus par l’homme du 18 juin !
    Ce fut Louis Joxe, ministre des Affaires Algériennes, chargé des accords d’Évian, qui a ordonné aux militaires de jeter à la mer les harkis qui fuyaient les massacres et qui a interdit aux officiers de leur porter secours sous peine de sanctions ! C’est aussi l’auteur de la directive ministérielle du 16/5/1962, adressée à Christian Fouchet, intimant la recherche, l’arrestation et le rapatriement en Algérie des supplétifs ayant cherché refuge en France.
    À croire que l’actuel Bureau Politique du Front National ne sait plus quoi inventer pour capter le vote des déçus de la mafia UMPS et qu’il s’autorise un grand écart avec la vérité historique en oubliant les effets néfastes de la politique gaullienne de 1958 à 1969, dont la France paye encore maintenant les conséquences !
    Révoltante aussi, cette couronne déposée par F.Philippot à Colombey en mémoire au Général !
    Quand on aime Marine Le Pen, il est quand même stupéfiant d’entendre celle-ci dire à propos de Nelson Rohlilahla Mandela (prince d’un kraal Thumba royal de l’ethnie Xhosa) : « Par amour et patriotisme il avait réussi à sortir son pays de la guerre civile en le préservant des déchirures ; un homme de paix et de réconciliation ».
    Il est surprenant  que la blonde de Montretout balaye d’un geste hautain les milliers de boers assassinés par l’ANC depuis 1994 et qu’elle oublie les centaines de milliers d’Afrikaners condamnés à l’exil ces 20 dernières années.
    Pour ceux qui ont suivi de près ou de loin la carrière politique de J-M Le Pen et l’ascension de sa benjamine, la tactique utilisée actuellement paraît pour le moins déroutante. Et l’on peut supposer que Marine passera sous les fourches caudines du Système, afin de pouvoir être adoubée par le Pouvoir et goûter aux ors de la République.
    Après des centaines d’exclusions de militants (tes) FN trop « radicaux, aux cheveux et aux idées courtes », Marine tergiverse ou abdique sur la loi Taubira, sur le révisionnisme, sur l’auto-défense de Samuel et Estéban (affaire Méric), sur la pédérastie ou sur le tollé suscité par le journal Minute quand il titre : « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ! ».
    On n’entend pas trop non plus la présidente du FN quand il s’agit de « petits blancs » assassinés par la racaille, ou pour fustiger le Régime et ses complices banksters dans le hold-up sur nos comptes bancaires, ou encore pour condamner Israël quant à  la construction de colonies illégales en territoires palestiniens.
    Ces trois dernières années, un chrétien mourait toutes les cinq minutes, tué par amour de sa Foi, assassiné essentiellement par des barbus fanatiques. Ni la présidente du Front National, ni les journalistes ne sont indignés des 315.000 victimes de cette guerre de religion.
    Pourquoi Marine Le Pen ne s’engage-t-elle pas contre la christianophobie ?
    Pourquoi refuse-t-elle d’apporter son soutien à « La Manif Pour Tous » ?
    Le FN n’est-il pas, lui aussi, suffisamment en colère contre Hollande pour n’avoir pas appelé au « Jour de Colère » du 26 janvier ?
    Alors, à quelques mois d’élections municipales et ensuite européennes, on peut quand même s’interroger : « Mais où va le Front National ; a-t-il vraiment compris les attentes du Peuple Français ? »
    http://www.francepresseinfos.com/2014/02/je-vous-ai-compris-par-pieter-kerstens.html#more

  • Le malaise idéologique de l'UMP

    Guillaume Bernard, sur Atlantico, montre le décalage entre l'UMP et LMPT :

    "Il y avait effectivement peu de ténors de l’UMP ; il y en avait quelques uns : il est également possible de citer, par exemple, Henri Guaino. Cependant, il est vrai que l’UMP n’a pas officiellement appelé à manifester ; elle a comme déserté le terrain. Plusieurs raisons à cela. La première, c’est sans doute que ce parti n’avait pas anticipé la grande réussite de cette manifestation. Il est, tactiquement, resté à l’écart dans la crainte qu’il y ait une faible mobilisation (par essoufflement du mouvement de premier semestre 2013) et que cela ne ternisse son image. La seconde raison, plus importante, c’est que l’UMP est profondément divisée sur les questions « éthiques » et « sociétales » et ne voulait pas prendre le risque d’un déchirement à la veille d’élections.

    Cela vient du processus historique par lequel la droite s’est constituée. Depuis la Révolution, la vie politique française a été marquée par le mouvement sinistrogyre (Albert Thibaudet) : les nouveaux courants sont venus par la gauche de l’échiquier politique et ont repoussé sur la droite ceux qui étaient nés antérieurement. Pendant deux siècles, la gauche a donc, petit à petit, intellectuellement colonisé presque toute la droite ; elle lui a imposé ses références et l’essentiel de ses valeurs. Puisque la droite s’est constituée par sédimentation, il existe inévitablement en son sein des incompatibilités entre les idées initialement de droite (disons, pour simplifier, conservatrices du point de vue des enjeux « moraux ») et celles classées à droite mais antérieurement de gauche (pour l’essentiel inspirées par le libéralisme). [...]

    Il y a donc bien un malaise idéologique qui traverse tous les partis de droite. Le personnel politique n’a sans doute pas encore pris pleinement conscience des mouvements doctrinaux de fond. Qu’on l’approuve ou le déplore, la Manif pour tous, ce n’est pas le village gaulois assiégé qui résiste, c’est une illustration, parmi d’autres (en particulier le populisme), du nouveau mouvement des idées. Elle s’inscrit dans ce que j’ai proposé d’appeler le « mouvement dextrogyre ». Pour résumer, l’expansion des idées de gauche (même si elles restent encore très présentes dans le milieu politico-médiatique) a connu un arrêt brutal avec la chute du régime soviétique. Les idées de droite, qui avaient été comprimées par le sinistrisme, se redéploient, regagnent du terrain. Les concepts venus de la gauche sont en train d’y retourner, dégageant ainsi de l’espace politique pour les idées originairement de droite. Précisons que le mouvement dextrogyre vient par la droite de l’échiquier politique mais qu’il n’est pas le monopole de la droite radicale : il l’englobe et la dépasse. Qu’ils en approuvent ou non les conséquences, le mouvement dextrogyre met les hommes politiques devant une alternative : adapter leurs programmes pour maintenir leur créneau électoral (ligne Buisson) sur l’échiquier politique ou accepter de glisser sur leur gauche s’ils entendent maintenir leur discours (stratégie Fillon)."

    "À la division doctrinale interne de l’actuel principal parti de droite, s’ajoute effectivement une distorsion entre une grande partie de ses électeurs et ses cadres. La « base » est, globalement, idéologiquement plus à droite que ceux qu’elle élit (sans vraiment les connaître mais parce qu’ils ont l’étiquette requise, celle dont elle se sent la plus proche). La prohibition du mandat impératif n’arrange, de ce point de vue, pas les choses. Sur les questions « sociétales », et à l’occasion de la question du mariage homosexuel, le peuple de droite a fait l’amère découverte que ceux qui le représentaient ne partageaient pas instinctivement ses valeurs…

    De manière plus générale, les mouvements comme la Manif pour tous ou les Bonnets rouges illustrent la rupture de confiance entre le peuple et les politiques. Une défiance s’installe entre les citoyens et les élites. Pour preuve, il suffit de se rappeler, dans les tous derniers mois, le décalage entre le discours sinon « officiel » du moins « autorisé » et les réactions de l’opinion publique : la condamnation médiatique du bijoutier de Nice qui a tué la personne venue l’agresser et le voler n’a nullement empêché l’affirmation d’un immense soutien sur les réseaux sociaux ; la surenchère « sans-frontiériste » à l’occasion de l’affaire Léonarda a connu un échec total."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/le-malaise-id%C3%A9ologique-de-lump.html

  • Ulrike Lunacek : "le but est de mettre la pression avant les élections"

    Le rapport Lunacek (qui sera soumis au vote demain au Parlement européen) est un pur produit du lobbying homosexualiste :

    • Ulrike Lunacek, l'auteur du rapport cherchant à imposer la feuille de route LGBT aux Etats européens le dit elle-même à la télévision belge : sur ce sujet, "le but est de mettre la pression avant les élections" à tous les élus européens - qui vont avoir peur de passer pour homophobes s'ils rejettent le texte.
    • Ulrike Lunacek est vice-présidente de l'Intergroupe du Parlement européen sur les droits LBGT (ça ne s'invente pas). Et son rapport reprend presque mot pour mot une étude publiée par le Parlement européen en 2012, rédigée avec ILGA Europe, le bureau LGBT à Bruxelles.

    Comment nos députés européens peuvent-ils faire barrage au rapport Lunacek ?

    • Possibilité n°1 : Le groupe EFD, dont Philippe de Villiers est le vice-président, a proposé une alternative, l'amendement 1. S'il est adopté, il fait tomber le rapport Lunacek. C'est la solution la plus radicale et le vote est nominatif.
    • Possibilité n°2 : si l'amendement 1 est rejeté, le Parlement examinera alors l'amendement 2, c'est-à-dire le rapport Lunacek lui-même. Il sera soumis au vote en bloc (pas de possibilité de le modifier ou de n'en voter qu'une partie) et là encore, le vote sera nominatif. Si les députés le rejettent, ils pourront revoir le texte article par article et ainsi le modifier.

    Eurodéputés, prouvez aux 200 000 citoyens qui vous ont appelés à rejeter ce rapport, que vous n'êtes pas sous la coupe du lobby LGBT. Nous examinerons attentivement votre vote !

    Louise Tudy

  • Hollande, un Président pour quelques-uns

    De mémoire de sondeur, de journaliste, d’historien, de tout ce qu’on veut, on avait rarement vu chef d’État aussi vilipendé en France. Avec des lambeaux de popularité se promenant quelque part entre 15 et 20 % (le plancher des aveugles), François Hollande est devenu en quelques mois le Président des quelques-uns. Pas étonnant, puisqu’il sert depuis son élection les intérêts de lobbies microscopiques, auxquels il vend des lois sur commande.

    N’ayant rien à offrir pour sortir la France de l’ornière, le Président a ouvert en grand la boîte de Pandore des lois sociétales, et jette tous les jours des morceaux d’IVG, d’euthanasie, de PMA, de déconstruction de la complémentarité des sexes aux coteries qui lui mordent les mollets. LGBT, Act Up, le Planning familial ou même les Femen, qui ont donné leur portrait à la Marianne des timbres-poste, sont devenus les principales sources d’inspiration du pouvoir. Tandis que l’affaire Dieudonné montrait l’influence de la LICRA et du CRIF sur le ministre de l’Intérieur.

    Selon une récente enquête autocensurée par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, mais déterrée par Valeurs actuelles, 50 % des Français souhaitent à leur tête « un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections ». La traduction est limpide : un homme à poigne, qui ne soit pas à la merci des intérêts partisans et communautaristes. L’exact opposé de François Hollande.

    Évidemment, tout cela fait une écrasante majorité de mécontents. Divisant pour mieux régner, le régime désigne donc à la vindicte médiatique les ennemis à abattre les uns après les autres : La Manif pour tous ? Tous des homophobes ! Les bonnets rouges ? Tous des factieux ! Les fans de Dieudonné ? Tous des antisémites ! Naguère érigée, par une gauche caviar draguant ses votes, en victime d’une société discriminante, la gauche kebab s’est soudain réveillée bourreau.

    Tous ces Français, à leur façon, ont été confrontés au même ennemi : le mensonge d’État. Mensonge de lois niant la filiation humaine, niant la complémentarité des sexes, niant la détresse de la femme avortant, niant la dignité humaine. Mensonge d’un discours niant la réalité du chômage, de la surfiscalité ou de la croissance. Mensonge d’une justice politique niant la liberté d’expression.

    Et puis, par un Jour de colère, toutes les composantes du peuple ont décidé d’unir leurs forces. Las d’être battus en détails, ceux que la gauche avait toujours montés les uns contre les autres se sont rassemblés spontanément contre ce pouvoir oppresseur, et on a vu des Français de tous horizons se serrer sous le même drapeau, gueuler d’une seule voix la Marseillaise, comme au temps où le pays réunissait dans un même creuset tous ses enfants pour œuvrer à sa libération.

    Banlieues et bourgeois, Français de la première et de la onzième heure, ouvriers, artisans, paysans, croyants et athées, républicains et monarchistes, petits patrons à deux pas d’un drapeau de la CGT… Tous se sont retrouvés autour d’un vœu commun : Hollande démission. Il faut remonter à des temps immémoriaux pour trouver trace d’une manifestation demandant expressément le départ du chef de l’État. Au plus fort de Mai 68, la jeunesse bourgeoise et désœuvrée n’aspirait qu’à jouir sans entrave.

    Opposants au libéralisme sociétal ou au libéralisme économique, ils ont commencé à prendre conscience qu’ils combattent les deux faces d’un même mal. Que c’est précisément ce libéralisme sociétal, fondé sur l’individualisme, qui offre au marché des proies isolées, des consommateurs égocentrés manipulables à loisir. Et que la mère de toutes les crises est celle des valeurs. Si l’échec économique de François Hollande est patent, l’Histoire retiendra qu’il a incarné l’absence de morale au sommet de l’État.

    Nombreux sont ceux qui veulent en finir avec ce président qui a fraudé l’ISF en refusant de déclarer ses revenus avec sa concubine notoire. Avec ce président qui camoufle ses frasques sexuelles derrière le paravent fallacieux de la vie privée, financée à grand renfort d’argent public. Avec ce président qui a jugé bon de préciser, dans un communiqué digne d’un adolescent prépubère, que c’était lui qui avait largué sa copine, et non l’inverse. Avec ce président qui fait tomber des blagounettes de sa bouche incontinente comme autant de marques de mépris pour ceux qui souffrent.

    On compare souvent Hollande à Louis XVI réparant ses serrures pendant que le peuple gronde ; écrivant dans son carnet, à la date du 14 juillet 1789 : “aujourd’hui, rien” [1] ; confondant révolte et révolution. Tout les sépare pourtant : placé sur le trône par naissance, Louis XVI a notamment payé une trop grande compassion pour ses sujets. Hissé par sa vanité à l’Élysée, Hollande n’est au contraire qu’absence d’affect pour le peuple. Il le pourfend et, étonné de le voir se défendre, le traite avec tout l’autoritarisme de ceux qui sont sans autorité. C’est à Ceauşescu qu’il faut le comparer.

    [1] Légende de propagande républicaine. En réalité, c’est sur son journal de chasse que Louis XVI écrivit, à la date du 14 juillet 1789, « rien », comme il le faisait à chaque fois en absence de gibier ou simplement de chasse. Ce journal de chasse fut vendu par Marcel Jeanson en 1987. Il est aujourd’hui aux Archives Nationales.

    Eli Veugnol,

    http://francelibre.tumblr.com/page/2#.UvCSYfYsRXY