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élections - Page 685

  • Naissance d'un Tea Party à la française

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

     

    "Il est bien possible que nous assistions à la naissance d’un Tea party à la française, comme le dit encore Manuel Valls. Je l’ai suffisamment appelé de mes voeux depuis quelques années pour m’en réjouir quand je le vois, moi aussi, naître sous mes yeux, malgré les nombreux obstacles. Mais s’il y a une responsabilité à chercher dans cette naissance, elle n’est pas à droite ; elle n’est même pas parmi les centaines de milliers de Français qui ne supportent plus cette oligarchie corrompue et décadente. Elle est tout entière à chercher dans l’actuelle majorité socialiste qui, d’amalgame en amalgame, est tout près de réussir la « coagulation des extrêmes » qu’elle dénonce pourtant actuellement… À force de dire que tous les opposants à la loi Taubira sont homophobes, on a rendu les homophobes éventuellement existants parfaitement fréquentables. Désormais, on nous explique que s’opposer à l’enseignement de la théorie du genre, c’est suivre Alain Soral (au motif, si j’ai bien compris, que Farida Belghoul serait « proche » de Soral). Eh bien, cela n’a qu’une conséquence: rendre Alain Soral parfaitement fréquentable. Je ne dis pas que je m’en réjouis, car il y a bien des points à critiquer dans la doctrine d’Alain Soral. Mais c’est un fait. Et, en revanche, je me réjouis beaucoup de la naissance d’un pôle important de Français qui n’écoutent plus les oligarques et veulent reprendre leur destin en main. Et, si un Tea party à la française naît vraiment, je dirai merci à Hollande, Valls et leurs amis !"

    Michel Janva

  • “JE VOUS AI COMPRIS!” , par Pieter KERSTENS

    Citation de Charles De Gaulle le 6 juin 1958 au forum d’Alger.
    Mais que le vice-président du Front National puisse déclarer que « nous sommes aujourd’hui un parti clairement gaulliste » relève de la provocation ou alors de l’amnésie. C’est de toute évidence  un pied-de-nez aux millions d’électeurs qui ont voté pour le FN depuis des décennies.
    L’Histoire réelle a fait de Charles De Gaulle un déserteur condamné par le tribunal militaire de Riom. C’est lui qui a permis au Parti Communiste Français d’atteindre son maximum de nuisance et à Jacques Duclos d’obtenir 21,2% lors de l’élection présidentielle du 01/06/1969, derrière G.Pompidou et A.Poher.  C’est encore De Gaulle qui a instauré le Cour de Sûreté de l’État. Et c’est lui qui a été le fossoyeur de l’Algérie Française alors que l’Armée était victorieuse sur le terrain. C’est toujours De Gaulle qui a refusé le plan de paix offert par Si Mohammed, Si Salah et le commandant Lakhdar, avec le ralliement de la Wilaya 4 (Algérois), de la Wilaya 3 (Kabylie), de la Wilaya 6 (Sahara) et  une partie de la Wilaya 5 (Oran) , le 10 juin 1960 à l’Élysée …Cette tentative de cessez-le-feu émanait de chefs de l’ALN, opposés à la stratégie des terroristes du FLN qui, eux, furent soutenus par l’homme du 18 juin !
    Ce fut Louis Joxe, ministre des Affaires Algériennes, chargé des accords d’Évian, qui a ordonné aux militaires de jeter à la mer les harkis qui fuyaient les massacres et qui a interdit aux officiers de leur porter secours sous peine de sanctions ! C’est aussi l’auteur de la directive ministérielle du 16/5/1962, adressée à Christian Fouchet, intimant la recherche, l’arrestation et le rapatriement en Algérie des supplétifs ayant cherché refuge en France.
    À croire que l’actuel Bureau Politique du Front National ne sait plus quoi inventer pour capter le vote des déçus de la mafia UMPS et qu’il s’autorise un grand écart avec la vérité historique en oubliant les effets néfastes de la politique gaullienne de 1958 à 1969, dont la France paye encore maintenant les conséquences !
    Révoltante aussi, cette couronne déposée par F.Philippot à Colombey en mémoire au Général !
    Quand on aime Marine Le Pen, il est quand même stupéfiant d’entendre celle-ci dire à propos de Nelson Rohlilahla Mandela (prince d’un kraal Thumba royal de l’ethnie Xhosa) : « Par amour et patriotisme il avait réussi à sortir son pays de la guerre civile en le préservant des déchirures ; un homme de paix et de réconciliation ».
    Il est surprenant  que la blonde de Montretout balaye d’un geste hautain les milliers de boers assassinés par l’ANC depuis 1994 et qu’elle oublie les centaines de milliers d’Afrikaners condamnés à l’exil ces 20 dernières années.
    Pour ceux qui ont suivi de près ou de loin la carrière politique de J-M Le Pen et l’ascension de sa benjamine, la tactique utilisée actuellement paraît pour le moins déroutante. Et l’on peut supposer que Marine passera sous les fourches caudines du Système, afin de pouvoir être adoubée par le Pouvoir et goûter aux ors de la République.
    Après des centaines d’exclusions de militants (tes) FN trop « radicaux, aux cheveux et aux idées courtes », Marine tergiverse ou abdique sur la loi Taubira, sur le révisionnisme, sur l’auto-défense de Samuel et Estéban (affaire Méric), sur la pédérastie ou sur le tollé suscité par le journal Minute quand il titre : « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ! ».
    On n’entend pas trop non plus la présidente du FN quand il s’agit de « petits blancs » assassinés par la racaille, ou pour fustiger le Régime et ses complices banksters dans le hold-up sur nos comptes bancaires, ou encore pour condamner Israël quant à  la construction de colonies illégales en territoires palestiniens.
    Ces trois dernières années, un chrétien mourait toutes les cinq minutes, tué par amour de sa Foi, assassiné essentiellement par des barbus fanatiques. Ni la présidente du Front National, ni les journalistes ne sont indignés des 315.000 victimes de cette guerre de religion.
    Pourquoi Marine Le Pen ne s’engage-t-elle pas contre la christianophobie ?
    Pourquoi refuse-t-elle d’apporter son soutien à « La Manif Pour Tous » ?
    Le FN n’est-il pas, lui aussi, suffisamment en colère contre Hollande pour n’avoir pas appelé au « Jour de Colère » du 26 janvier ?
    Alors, à quelques mois d’élections municipales et ensuite européennes, on peut quand même s’interroger : « Mais où va le Front National ; a-t-il vraiment compris les attentes du Peuple Français ? »
    http://www.francepresseinfos.com/2014/02/je-vous-ai-compris-par-pieter-kerstens.html#more

  • Le malaise idéologique de l'UMP

    Guillaume Bernard, sur Atlantico, montre le décalage entre l'UMP et LMPT :

    "Il y avait effectivement peu de ténors de l’UMP ; il y en avait quelques uns : il est également possible de citer, par exemple, Henri Guaino. Cependant, il est vrai que l’UMP n’a pas officiellement appelé à manifester ; elle a comme déserté le terrain. Plusieurs raisons à cela. La première, c’est sans doute que ce parti n’avait pas anticipé la grande réussite de cette manifestation. Il est, tactiquement, resté à l’écart dans la crainte qu’il y ait une faible mobilisation (par essoufflement du mouvement de premier semestre 2013) et que cela ne ternisse son image. La seconde raison, plus importante, c’est que l’UMP est profondément divisée sur les questions « éthiques » et « sociétales » et ne voulait pas prendre le risque d’un déchirement à la veille d’élections.

    Cela vient du processus historique par lequel la droite s’est constituée. Depuis la Révolution, la vie politique française a été marquée par le mouvement sinistrogyre (Albert Thibaudet) : les nouveaux courants sont venus par la gauche de l’échiquier politique et ont repoussé sur la droite ceux qui étaient nés antérieurement. Pendant deux siècles, la gauche a donc, petit à petit, intellectuellement colonisé presque toute la droite ; elle lui a imposé ses références et l’essentiel de ses valeurs. Puisque la droite s’est constituée par sédimentation, il existe inévitablement en son sein des incompatibilités entre les idées initialement de droite (disons, pour simplifier, conservatrices du point de vue des enjeux « moraux ») et celles classées à droite mais antérieurement de gauche (pour l’essentiel inspirées par le libéralisme). [...]

    Il y a donc bien un malaise idéologique qui traverse tous les partis de droite. Le personnel politique n’a sans doute pas encore pris pleinement conscience des mouvements doctrinaux de fond. Qu’on l’approuve ou le déplore, la Manif pour tous, ce n’est pas le village gaulois assiégé qui résiste, c’est une illustration, parmi d’autres (en particulier le populisme), du nouveau mouvement des idées. Elle s’inscrit dans ce que j’ai proposé d’appeler le « mouvement dextrogyre ». Pour résumer, l’expansion des idées de gauche (même si elles restent encore très présentes dans le milieu politico-médiatique) a connu un arrêt brutal avec la chute du régime soviétique. Les idées de droite, qui avaient été comprimées par le sinistrisme, se redéploient, regagnent du terrain. Les concepts venus de la gauche sont en train d’y retourner, dégageant ainsi de l’espace politique pour les idées originairement de droite. Précisons que le mouvement dextrogyre vient par la droite de l’échiquier politique mais qu’il n’est pas le monopole de la droite radicale : il l’englobe et la dépasse. Qu’ils en approuvent ou non les conséquences, le mouvement dextrogyre met les hommes politiques devant une alternative : adapter leurs programmes pour maintenir leur créneau électoral (ligne Buisson) sur l’échiquier politique ou accepter de glisser sur leur gauche s’ils entendent maintenir leur discours (stratégie Fillon)."

    "À la division doctrinale interne de l’actuel principal parti de droite, s’ajoute effectivement une distorsion entre une grande partie de ses électeurs et ses cadres. La « base » est, globalement, idéologiquement plus à droite que ceux qu’elle élit (sans vraiment les connaître mais parce qu’ils ont l’étiquette requise, celle dont elle se sent la plus proche). La prohibition du mandat impératif n’arrange, de ce point de vue, pas les choses. Sur les questions « sociétales », et à l’occasion de la question du mariage homosexuel, le peuple de droite a fait l’amère découverte que ceux qui le représentaient ne partageaient pas instinctivement ses valeurs…

    De manière plus générale, les mouvements comme la Manif pour tous ou les Bonnets rouges illustrent la rupture de confiance entre le peuple et les politiques. Une défiance s’installe entre les citoyens et les élites. Pour preuve, il suffit de se rappeler, dans les tous derniers mois, le décalage entre le discours sinon « officiel » du moins « autorisé » et les réactions de l’opinion publique : la condamnation médiatique du bijoutier de Nice qui a tué la personne venue l’agresser et le voler n’a nullement empêché l’affirmation d’un immense soutien sur les réseaux sociaux ; la surenchère « sans-frontiériste » à l’occasion de l’affaire Léonarda a connu un échec total."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/le-malaise-id%C3%A9ologique-de-lump.html

  • Ulrike Lunacek : "le but est de mettre la pression avant les élections"

    Le rapport Lunacek (qui sera soumis au vote demain au Parlement européen) est un pur produit du lobbying homosexualiste :

    • Ulrike Lunacek, l'auteur du rapport cherchant à imposer la feuille de route LGBT aux Etats européens le dit elle-même à la télévision belge : sur ce sujet, "le but est de mettre la pression avant les élections" à tous les élus européens - qui vont avoir peur de passer pour homophobes s'ils rejettent le texte.
    • Ulrike Lunacek est vice-présidente de l'Intergroupe du Parlement européen sur les droits LBGT (ça ne s'invente pas). Et son rapport reprend presque mot pour mot une étude publiée par le Parlement européen en 2012, rédigée avec ILGA Europe, le bureau LGBT à Bruxelles.

    Comment nos députés européens peuvent-ils faire barrage au rapport Lunacek ?

    • Possibilité n°1 : Le groupe EFD, dont Philippe de Villiers est le vice-président, a proposé une alternative, l'amendement 1. S'il est adopté, il fait tomber le rapport Lunacek. C'est la solution la plus radicale et le vote est nominatif.
    • Possibilité n°2 : si l'amendement 1 est rejeté, le Parlement examinera alors l'amendement 2, c'est-à-dire le rapport Lunacek lui-même. Il sera soumis au vote en bloc (pas de possibilité de le modifier ou de n'en voter qu'une partie) et là encore, le vote sera nominatif. Si les députés le rejettent, ils pourront revoir le texte article par article et ainsi le modifier.

    Eurodéputés, prouvez aux 200 000 citoyens qui vous ont appelés à rejeter ce rapport, que vous n'êtes pas sous la coupe du lobby LGBT. Nous examinerons attentivement votre vote !

    Louise Tudy

  • Hollande, un Président pour quelques-uns

    De mémoire de sondeur, de journaliste, d’historien, de tout ce qu’on veut, on avait rarement vu chef d’État aussi vilipendé en France. Avec des lambeaux de popularité se promenant quelque part entre 15 et 20 % (le plancher des aveugles), François Hollande est devenu en quelques mois le Président des quelques-uns. Pas étonnant, puisqu’il sert depuis son élection les intérêts de lobbies microscopiques, auxquels il vend des lois sur commande.

    N’ayant rien à offrir pour sortir la France de l’ornière, le Président a ouvert en grand la boîte de Pandore des lois sociétales, et jette tous les jours des morceaux d’IVG, d’euthanasie, de PMA, de déconstruction de la complémentarité des sexes aux coteries qui lui mordent les mollets. LGBT, Act Up, le Planning familial ou même les Femen, qui ont donné leur portrait à la Marianne des timbres-poste, sont devenus les principales sources d’inspiration du pouvoir. Tandis que l’affaire Dieudonné montrait l’influence de la LICRA et du CRIF sur le ministre de l’Intérieur.

    Selon une récente enquête autocensurée par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, mais déterrée par Valeurs actuelles, 50 % des Français souhaitent à leur tête « un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections ». La traduction est limpide : un homme à poigne, qui ne soit pas à la merci des intérêts partisans et communautaristes. L’exact opposé de François Hollande.

    Évidemment, tout cela fait une écrasante majorité de mécontents. Divisant pour mieux régner, le régime désigne donc à la vindicte médiatique les ennemis à abattre les uns après les autres : La Manif pour tous ? Tous des homophobes ! Les bonnets rouges ? Tous des factieux ! Les fans de Dieudonné ? Tous des antisémites ! Naguère érigée, par une gauche caviar draguant ses votes, en victime d’une société discriminante, la gauche kebab s’est soudain réveillée bourreau.

    Tous ces Français, à leur façon, ont été confrontés au même ennemi : le mensonge d’État. Mensonge de lois niant la filiation humaine, niant la complémentarité des sexes, niant la détresse de la femme avortant, niant la dignité humaine. Mensonge d’un discours niant la réalité du chômage, de la surfiscalité ou de la croissance. Mensonge d’une justice politique niant la liberté d’expression.

    Et puis, par un Jour de colère, toutes les composantes du peuple ont décidé d’unir leurs forces. Las d’être battus en détails, ceux que la gauche avait toujours montés les uns contre les autres se sont rassemblés spontanément contre ce pouvoir oppresseur, et on a vu des Français de tous horizons se serrer sous le même drapeau, gueuler d’une seule voix la Marseillaise, comme au temps où le pays réunissait dans un même creuset tous ses enfants pour œuvrer à sa libération.

    Banlieues et bourgeois, Français de la première et de la onzième heure, ouvriers, artisans, paysans, croyants et athées, républicains et monarchistes, petits patrons à deux pas d’un drapeau de la CGT… Tous se sont retrouvés autour d’un vœu commun : Hollande démission. Il faut remonter à des temps immémoriaux pour trouver trace d’une manifestation demandant expressément le départ du chef de l’État. Au plus fort de Mai 68, la jeunesse bourgeoise et désœuvrée n’aspirait qu’à jouir sans entrave.

    Opposants au libéralisme sociétal ou au libéralisme économique, ils ont commencé à prendre conscience qu’ils combattent les deux faces d’un même mal. Que c’est précisément ce libéralisme sociétal, fondé sur l’individualisme, qui offre au marché des proies isolées, des consommateurs égocentrés manipulables à loisir. Et que la mère de toutes les crises est celle des valeurs. Si l’échec économique de François Hollande est patent, l’Histoire retiendra qu’il a incarné l’absence de morale au sommet de l’État.

    Nombreux sont ceux qui veulent en finir avec ce président qui a fraudé l’ISF en refusant de déclarer ses revenus avec sa concubine notoire. Avec ce président qui camoufle ses frasques sexuelles derrière le paravent fallacieux de la vie privée, financée à grand renfort d’argent public. Avec ce président qui a jugé bon de préciser, dans un communiqué digne d’un adolescent prépubère, que c’était lui qui avait largué sa copine, et non l’inverse. Avec ce président qui fait tomber des blagounettes de sa bouche incontinente comme autant de marques de mépris pour ceux qui souffrent.

    On compare souvent Hollande à Louis XVI réparant ses serrures pendant que le peuple gronde ; écrivant dans son carnet, à la date du 14 juillet 1789 : “aujourd’hui, rien” [1] ; confondant révolte et révolution. Tout les sépare pourtant : placé sur le trône par naissance, Louis XVI a notamment payé une trop grande compassion pour ses sujets. Hissé par sa vanité à l’Élysée, Hollande n’est au contraire qu’absence d’affect pour le peuple. Il le pourfend et, étonné de le voir se défendre, le traite avec tout l’autoritarisme de ceux qui sont sans autorité. C’est à Ceauşescu qu’il faut le comparer.

    [1] Légende de propagande républicaine. En réalité, c’est sur son journal de chasse que Louis XVI écrivit, à la date du 14 juillet 1789, « rien », comme il le faisait à chaque fois en absence de gibier ou simplement de chasse. Ce journal de chasse fut vendu par Marcel Jeanson en 1987. Il est aujourd’hui aux Archives Nationales.

    Eli Veugnol,

    http://francelibre.tumblr.com/page/2#.UvCSYfYsRXY

  • Les années 30 Monsieur Valls? Peut-être bien

    500 000 manifestants à Paris et 40 000 à Lyon (respectivement 80 000 et 20 000 selon les annonces opérées par les services de Manuel Valls): les défilés contre la «familiophobie» du gouvernement, et notamment la théorie du genre, l’ABCD de l’égalité, ont été un succès. Une mobilisation à laquelle se sont jointes de très nombreuses familles sympathisantes du FN (également des personnalités comme Marion Maréchal-Le Pen à Paris et le candidat frontiste FN/RBM à Lyon Christophe Boudot), s’inscrivant dans la droite ligne des précédentes contre la politique d’une majorité sous l’influence des extrémistes du lobby LGBT. Autant dire que nous n’avons pas été surpris par le sondage de l’institut BVA paru hier dans Le Parisien. Celui-ci indique que le très sectaire, dogmatique et virulent Vincent Peillon, est considéré comme un «mauvais ministre de l’Education» par 62% des personnes interrogées. Si comme le notait Gustave Le Bon, « l’éducation est l’art de faire passer le conscient dans l’inconscient», chacun conviendra que les menées éducatives de ce gouvernement sont une illustration de plus de la guerre culturelle, d’intoxication menée contre le peuple Français et ses valeurs. Ce sujet est tout sauf anodin ou secondaire.

    Ce raidissement des Français, nous y reviendrons, frappe de désarroi les partis du Système et la présence dans ces manifestions d’élus UMP courant derrière leurs électeurs ne doit pas nous faire oublier que les évolutions (involutions) que l’on constate sur les questions familiales et éducatives ont été préparées et mises en place par des ministres UMP; chacun se souvient notamment du calamiteux Luc Chatel.

    Marine Le Pen le relevait plus largement lors de son passage à Bordeaux cette fin de semaine, sur les terres de notre ami Jacques Colombier, «l’UMP va de posture en posture. Il est dans la contradiction permanente avec lui-même» et «passe sa vie à monter au créneau sur des sujets qu’il a pourtant soutenus et votés.»

    Alors bien sûr, les figures du PS ont tenté la contre–attaque en nous serinant un air bien connu selon lequel les opposants aux menées de la gauche sont forcément des abrutis, des fascistes, des ignorants ou des menteurs.

    Le ministre et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a reproché aux partisans de la Manif pour tous leurs « revendications imaginaires»! Le ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti, a estimé que «les manifestants sont l’expression d’une partie de cette France traditionaliste qui a voulu mobiliser sur la désinformation, les peurs, les rumeurs». Même son de cloche du patron du PS, Harlem Désir, qui a dénoncé « les manipulations et les mensonges sur lesquels une frange réactionnaire essaie de cimenter une opposition à la politique du gouvernement, avec le soutien irresponsable » d’élus UMP.

    Dans Les Echos, l’ éditorialiste Cécile Cornudet cite encore un «ministre de Bercy» qui juge «très inquiétant (que )la société se radicalise», tandis que l’ex garde des Sceaux PS Robert Badinter, fulmine devant l’incapacité qui a été celle de la gauche à se rassembler pour une « grande manifestation de protestation » après le Jour de colère de la semaine dernière. Notons au passage que le CRIF de Marseille, antenne présidée par Michèle Teboul, a bien tenté ce dimanche, avec le soutien de l’UMP et du PS, un rassemblement contre Dieudonné mais celui-ci a été un bide complet attirant péniblement quelques centaines de personnes.

    Dans le JDD, Manuel Valls analyse cette fronde des familles contre la politique gouvernementale comme « la constitution d’un Tea Party à la française». Une référence au mouvement, réactionnaire et droitier, qui a débordé l’aile droite du Parti républicain aux Etats-Unis, dont l’ampleur a surpris nombre de pontes de cette formation politique.

    Non ce n’est pas vrai a répliqué Frigide Barjot , au motif que les manifestants de ce dimanche étaient… des « honnêtes gens» ! (sic). C’est « la majorité (qui) attise les divisions pour essayer de faire émerger à droite une espèce de Tea Party », a avancé le député sarkozyste Henri Guaino. Bref , «sans boussole, PS et UMP sortent les armes, s’accusent réciproquement du malaise ambiant ». « C’est toi qui y es ! », ironise encore Cécile Cornudet.

    Mais évoquer le Tea party n’est pas assez anxiogène et frappant pour les Français, aussi M. Valls, dans son entretien au JDD, va plus loin. «S’engouffrant dans la crise de projet et de leadership de la droite, et face au recentrage du Front National, analyse-t-il, une droite conservatrice et réactionnaire s’est libérées. Avec l’opposition au mariage pour tous, elle a décuplé ses forces. Elle occupe la rue car elle considère que la gauche au pouvoir n’est pas légitime Face à ce phénomène, la droite républicaine a donc une responsabilité : se démarquer clairement des mouvements qui n’acceptent pas la démocratie et les choix du Parlement. »

    Et le ministre d’évoquer  des « forces obscures » à l’oeuvre,  « une  fronde des anti : anti-élites, anti-Etat, anti-impôts, anti-Parlement, anti-journalistes… Mais aussi et surtout des antisémites, des racistes, des homophobes… Tout simplement des anti-républicains», jugeant le climat comparable avec celui des « années 1930 ».

    Alors Bruno Gollnisch tient à rassurer M Valls : les manifestants ne sont pas des factieux haineux voulant pendre les membres du gouvernement aux réverbères. Si la référence aux années 30 est légitime ce serait plutôt pour noter que ce gouvernement sous prozac et piloté par un obsolète et désastreux logiciel progressiste et euromondialiste, s’acharne surtout à désarmer notre pays face aux ravages de la mondialisation. Comme le gouvernement Blum aveuglé par son sectarisme, son pacifisme bêlant et criminel, fut très largement responsable de la chute de la troisième république et de la débâcle de 40.

    Ce gouvernement est à l’image d’une société française en pleine décadence et que les figures de la gauche ont tant contribué à façonner, celle que décrivait Philippe Murray. Soit « le tableau d’une humanité qui s’écroule sans fin, mais qui chante sa perte avec une énergie que nulle autre société avant elle, n’avait mise à chanter ses victoires. »

    Mais la réaction au déclin se fait plus forte au fur et à mesure que nous approchons de l’abîme, et c’est cette course contre la montre qu’il nous faut gagner. « Avec nous avant qu’il soit trop tard » reste bien une des slogans les plus pertinents du Front National. Bruno Gollnisch l’a souvent dit, la décadence morale est le plus grand danger qui menace l’existence même de notre pays, car c’est d’elle dont procède tout le reste.

    Le Lyonnais Alexis Carrel le disait autrement, «nous savons aujourd’hui que la vertu à un caractère obligatoire, car elle n’est pas autre chose que la soumission aux lois fondamentales de la vie. Et à ces lois l’homme ne peut se soustraire qu’en s’exposant lui-même, son pays et sa lignée, à la dégénérescence et à la mort»Réflexions sur la conduite de la vie »).

    http://gollnisch.com/2014/02/03/les-annees-30-m-valls-peut-etre-bien/

  • Valls souligne l'émergence d'un « Tea Party à la française »

    Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, dénonce dans Le Journal du dimanche l'apparition d'un « Tea Party à la française » et appelle la « droite républicaine » à s'en « démarquer clairement ».

    Une semaine après la mobilisation anti-gouvernementale baptisée « Jour de colère » et les débordements qui l'ont suivie, et alors que les partisans de la Manif pour tous sont appelés à manifester dimanche, M. Valls s'inquiète de voir la société « tourmentée par les forces sombres de la division ».

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  • L’UMP : de moins en moins idéologue, de plus en plus carriériste…

    Nicolas Sarkozy, qui affirme que s’il fait son retour en politique, ne passera pas par l’UMP pour se faire élire mais par un nouveau parti.

    Ce 25 février 2014, lors du Conseil national de l’UMP, Jean-François Copé a déclaré : « Notre parti issu des sensibilités gaulliste, libérale et centriste est profondément européen. » Comment traduire cette phrase, si ce n’est que l’UMP est devenue un vague ramassis idéologique.

    Qui pourrait dire à Jean-François Copé que ces termes associés en une même phrase relèvent d’antinomies flagrantes ! Associer le terme gaullisme au libéralisme est déjà économiquement improbable, tant de Gaulle voulait un État fort, social et juste. Associer les termes gaullisme et centrisme, cette frange politique qui ne sait pas se situer et qui fait l’apologie du fédéralisme européen. Et enfin, que traduire par le final de « profondément européen » si ce n’est qu’il cautionne l’Union européenne actuelle qui va vers le fédéralisme libéral.

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  • Entretien avec Christophe Devillers, délégué du Parti de la France en Franche-Comté

    législative2012Christophe Devillers est délégué régional du Parti de la France en Franche-Comté.  Où en est le Parti de la France en Franche-Comté ? Que fera-t-il pour les municipales ? Quels sont les enjeux du parti pour 2014 ? Christophe Devillers a répondu à nos questions.

    1) Christophe Devillers, vous êtes délégué régional du Parti de la France en Franche-Comté, depuis combien de temps le parti est-il implanté dans la région ?

    Il faut tout d’abord rappeler que le Parti de la France a été crée en février 2009 par Carl LANG et plusieurs cadres « historiques » du Front national en rupture totale avec les orientations nouvelles de Marine Le Pen.

    Il apparait d’ailleurs aux yeux d’un nombre grandissant de militants et d’électeurs patriotes que ces nouvelles orientations constituent une véritable trahison des idées jadis portées par le courant national.

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