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élections - Page 706

  • Les préfets s’inquiètent de la colère qui se propage sur tout le territoire

     

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    Le journal Le Figaro d’aujourd’hui fait état d’un document adressé par les préfets aux pouvoirs publics afin de les alerter sur l’état de colère et d’exaspération de la société française. Il y est question de ras-le-bol fiscal et de tensions sociales.

    Le quotidien publie de larges extraits de cette note de synthèse datée du 25 octobre, qui dresse le tableau d’une population dans laquelle « la fiscalité est devenue le principal moteur de la contestation de l’action gouvernementale », comme on l’a vu ces dernières semaines en Bretagne avec la fronde contre l’écotaxe. « Partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d’une société en proie à la crispation, à l’exaspération et à la colère », lit-on dans cette note.

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  • [Vidéo] Aujourd’hui la Belgique, demain la France ?

    Pour l’instant en BELGIQUE...... Ne soyez pas jaloux, bientôt chez nous ! Municipales 2014 ?

      À VOUS DE JUGER !

    Visionnez la vidéo, diffusez-la... afin que votre entourage ne puisse pas dire qu’il ne savait pas...

     

    Après tout, le changement, c’est maintenant !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Video-Aujourd-hui-la-Belgique

  • Aymeric Chauprade : tête de liste FN à Paris pour les européennes

     

    Le géopoliticien Aymeric Chauprade, 44 ans, conduira la liste FN aux élections européennes en Ile-de-France. Il devient également le conseiller officiel pour les affaires étrangères de la présidente du FN. Capitaine de frégate de réserve de la marine nationale, il a été, de 1999 à 2009, professeur de géopolitique à l'École de guerre de Paris, avant d'en être exclu. Il explique au Point :

     

    "Pour l'instant, je suis l'un des nouveaux adhérents du Front national, un parmi tant d'autres. Je n'existe pas dans l'organigramme du parti et je ne serai candidat aux élections européennes qu'à la condition que Marine Le Pen le décide. Je vous laisse donc la responsabilité de cette information. [...]

    [M]a conviction s'est renforcée que, face à la désindustrialisation, à l'immigration incontrôlée, à l'incapacité à réformer, il n'y avait d'autre solution crédible que de restaurer la souveraineté et changer de projet européen. [...]

    [L]a civilisation française est menacée par le multiculturalisme. La réalité est que le modèle d'assimilation s'efface devant une logique de remplacement des Français, qu'ils soient d'ailleurs de souche ou assimilés, par des communautés étrangères. Les fractures à l'intérieur de la société française sont de plus en plus évidentes, malgré le déni de réalité des médias dominants, et elles peuvent conduire, du fait des courbes démographiques, à l'explosion violente de notre société. Donc, notre projet politique n'est pas seulement un projet de paix internationale, c'est un programme de paix intérieure. L'économie peut se "réparer", mais l'identité difficilement. [...]

    Votre livre vous a coûté, en 2009, votre chaire de géopolitique du Collège interarmées de défense pour un chapitre dédié aux attentats du 11 Septembre... Vous y exposez les différentes thèses, y compris les plus complotistes, sans jamais adhérer à la version officielle. Est-ce toujours le cas ?

    Je n'ai pas perdu la chaire que j'occupais depuis dix ans seulement à cause d'un livre. Cela a été le prétexte utilisé par les atlantistes du gouvernement de Sarkozy pour tenter de faire taire une voix gaullienne qui avait une certaine audience dans les milieux de défense. Quant au complotisme, ce sont ceux qui le traquent partout qui en font un usage quotidien. Nous vivons sous un régime qui, presque tous les jours, explique aux Français qu'ils seraient menacés par un complot d'extrême droite contre la République. [...]

    Ce qui menace la France, c'est la peur : la peur de nous-mêmes, de notre identité et de notre histoire, la peur du peuple dans le clergé médiatique de gauche comme dans certaines classes aisées de l'UMP où l'on rechigne à mêler son vote à celui de l'employé et de l'ouvrier Front national, la peur de l'avenir chez tous ceux qui nous expliquent sans cesse que l'on ne peut, ni ne doit, toucher à la mondialisation, à l'Europe, qu'il y a un sens de l'histoire inéluctable. Quant à la prétendue peur de l'étranger, elle n'a jamais existé de manière significative chez nous, sinon nous n'aurions pas accueilli plus de dix millions d'étrangers et mis généreusement à leur disposition un État-providence que des générations de Français ont bâti par leur travail.

    La peur peut aussi conduire au racisme. Comment considérez-vous les différentes déclarations de militants FN au sujet des étrangers ou encore de Christiane Taubira ?

    Deux ou trois incidents, quand il ne s'agit pas tout simplement de grossières manipulations, sur plus de 800 candidats, cela fait moins de 0,4 %. C'est très étonnant de voir la presse à plein temps sur une telle poussière statistique. Cela révèle d'ailleurs davantage la réalité d'un acharnement médiatique contre le Front national que celle d'un prétendu racisme. [...]"

    Michel Janva

  • Retour sur le 11 novembre 2013

     

    Certains de nos amis et aussi quelques personnalités très respectables ont été offusqués des sifflets adressés, ce 11 novembre 2013, à celui qui est devenu le cauchemar des Français. Le respect des morts a notamment été invoqué pour justifier cette réaction émotionnelle au demeurant fort compréhensible.

     

    Et du coup, par extension, comme bon nombre de nos militants étaient de la partie, il n’y a qu’un pas pour traiter l’AF (quand on consent à nous identifier de cette façon, extrême droite, c’est plus commode) de mouvement irresponsable.

    A cela, ma réponse est en deux points.

    Le premier est d’ordre factuel. En aucun cas la cérémonie proprement dite n’a été interrompue. Les sifflets ont bien eu lieu non à l’Etoile mais sur les Champs-Elysées, au passage du président normal, et ont cessé au passage de la garde républicaine. Il y a donc une volonté bien politique de remettre en cause le patriotisme de ces Parisiens qui sont venus honorer le seul soldat inconnu puis manifester leur colère contre un civil trop connu et dont le patriotisme apparent et tout récent confine à l’hypocrisie.

    Ce dernier espérait sans doute que les cérémonies du 11 novembre, qui devaient marquer le coup d’envoi du centenaire de la Grande Guerre seraient, à l’image de l’Union sacrée qui s’était formée derrière Clemenceau en 1917, l’occasion d’amorcer un grand rassemblement unitaire derrière lui. Une sorte de nouveau départ symbolique qui accompagnerait le retour à la croissance envisagé à la fin de l’année 2013. Or nous savons d’ores et déjà que la commémoration de la Grande Guerre visera paradoxalement à combattre l’esprit de patrie et de nation. Nous risquons donc une fois de plus d’être à la tâche.

    Le second point est d’ordre politique : il touche à notre civilisation. Il se trouve que notre président, à l’instar de son prédécesseur, s’est attaché à « désacraliser » la fonction présidentielle. Comme « Bling-bling », « Normal » souhaitant banaliser la fonction pour jouer les humbles, manifeste en fait un orgueil démesuré : seule sa personne privée doit être respectée en considération de ses propres mérites, alors que la place du Chef de l’État consisterait plutôt à s’effacer devant la hauteur de la fonction et la noblesse de la responsabilité. Quand De Gaulle disait à Churchill à Londres : « Je suis la France », il voulait attirer l’attention de son interlocuteur sur le fait que toutes mesures prises contre lui le seraient contre la France elle-même.

    On ne peut en effet se la jouer « cool », « normal », et réclamer le respect dû à un vrai Chef de l’Etat.

    Ce même personnage qui cherche à rassembler dans les moments graves plutôt que de reprendre la main en faisant front aux influences bancaires mondiales relayées par Bruxelles, a préféré diviser le pays en relançant toutes les thématiques de changement anthropologique de la société française.

    C’est le premier Chef d’Etat dans toute l’Histoire de France qui voit descendre trois fois de suite plus d’un million de personnes dans la rue et qui n’en tient absolument pas compte. Il n’y a plus de légalité républicaine, parce qu’il n’y a plus de légitimité. Nous avons face à nous un système idéologique qui s’est juré d’en finir avec la France et ses racines chrétiennes et Hollande vient narguer les patriotes, droit dans ses bottes, le 11 novembre devant la dépouille du soldat inconnu qui représente un million quatre cent mille morts pour la Patrie.

    D’ailleurs, Patrie est un mot qu’il n’a jamais prononcé dans ses discours commémoratifs, pas plus que Nation ou seulement France, remplacés par République, tolérance, antiracisme… Même les chevaux de la garde auraient dû ruer en entendant ces propos insipides… Mais qu’est-ce qu’un million de Français morts pour la France ou manifestant dans la rue ? Il n’a que mépris pour eux, lui qui nous est totalement étranger.

    Alors oui, nous avons décidé de pourrir la vie à cet « alien » : qu’il retourne vers sa lointaine planète d’où il n’aurait jamais dû partir, la Hollandie de la galaxie socialiste.

    Mais le socialisme n’est qu’un avatar de la République, et c’est elle, sa structure même, son mode de fonctionnement, sa prostitution avec les partis, qui nous ont apporté cette mauvaise maladie.

    Alors je dis aux quelques officiers supérieurs et généraux, aux quelques anciens hauts fonctionnaires qui nous font l’honneur de leur amitié, que notre combat est celui de la « France des clochers » contre celle des oligarques servis par le pouvoir. Si le pouvoir cesse de servir la France pour des intérêts étrangers à ceux du pays, cela signifie que, désertant, il abandonne le peuple français aux prédateurs du mondialisme.

    On comprend qu’il veuille réhabiliter les fusillés de la Grande Guerre.

    La place de monsieur Hollande n’est certainement pas devant l’Arc de Triomphe un 11 novembre, car il est un ennemi déclaré de la France que nous aimons.

    A l’heure où j’écris, certains de nos camarades sont encore dans les geôles de la République « qui gouverne mal mais se défend bien ». C’est ce système là que nous devons abattre et les Français commencent à en prendre conscience. Le pays réel qu’on croyait assoupi semble bouger : le phénomène des bonnets rouges en est un signe. L’espoir est là d’autant que l’esprit des Camelots du roi souffle de nouveau sur l’AF.

    Que notre prince se tienne prêt..

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, ce mercredi matin 13 novembre

    MàJ : NOS JEUNES ET VALEUREUX CAMELOTS DU ROI SONT RESSORTIS LIBRES DU TRIBUNAL... DANS L’ATTENTE DE LEUR PROCÈS.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Retour-sur-le-11-novembre-2013

  • Une atmosphère de fin de règne...

    Les incidents du 11 novembre sur les Champs-Elysées ont montré la profonde crise d’autorité et, même, de légitimité d’une République hollandiste désormais incapable de faire un pas sans être critiquée, moquée, harcelée : sans doute, d’ailleurs, ne l’a-t-elle pas volé, pourrait-on dire ! Mais il faut aller plus loin que cette première réaction simple, néanmoins largement insuffisante pour saisir ce qui se passe sous nos yeux, et les risques d’une telle situation.

    Tout a commencé véritablement le dimanche 24 mars, aux Champs Elysées...

    Le précédent président, M. Sarkozy, a souvent été accusé de diviser artificiellement le pays pour asseoir son pouvoir, et la critique pouvait être fondée. Mais l’actuel président, pourtant réputé pour son sens du compromis, semble avoir le même défaut, ce qu’a amplement démontré l’affaire du mariage homosexuel l’année dernière : c’est d’ailleurs là qu’est née une nouvelle opposition, à travers la Manif pour tous et, dans son sillage, le mouvement inédit des Veilleurs, mais aussi le Printemps français, plus « musclé » et très imaginatif lui aussi.
    Depuis quelques semaines, de nombreuses catégories de Français sont à leur tour descendues dans la rue, souvent pour des raisons fiscales ou sociales, voire pour toutes à la fois : ainsi, en Bretagne, l’écotaxe a-t-elle mobilisé contre elle les agriculteurs et les transporteurs, mais aussi, et parfois pour des raisons plus historiques que politiques (« pas de péage en Bretagne depuis Anne de Bretagne ! »), de nombreux Bretons sans lien avec les professions directement concernées par cette taxe issue du Grenelle de l’environnement de 2007. Ce même 11 novembre, les cavaliers manifestaient aussi (à cheval pour certains d’entre eux) dans les rues de Paris pour dénoncer ce qu’ils nomment « l’équitaxe », soit le passage (imposé par la Commission européenne…) de la TVA sur les centres équestres de 7 à… 20 % dès le 1er janvier prochain : une mesure qui menacerait directement plusieurs centaines de centres et milliers d’emplois dans notre pays.
    Cette multiplication quasi-simultanée des mécontentements en l’espace de quelques semaines et les images des manifestations de plus en plus musclées, en particulier dans la péninsule bretonne, semblent tétaniser les dirigeants actuels de l’Etat, qui hésitent entre l’emploi d’une force démesurée à l’égard des manifestants et la reculade, ou plutôt le zigzag permanent, face aux corporations et aux régions énervées : d’où cette impression délétère d’une fin de règne avant l’heure…
    Le risque d’une telle situation est un véritable pourrissement de la société et des rapports en son sein, une sorte de décomposition accélérée du « pacte français » : or, l’histoire nous en rappelle avec une certaine cruauté les périls, si l’on veut bien se souvenir de la période des années 30 dans notre pays, avec les conséquences terribles d’une profonde division face au danger extérieur et la baisse du moral des Français face à l’adversité conquérante des totalitarismes… Le résultat le plus cruel fut la terrible défaite de Mai 40 dont nous n’avons pas totalement soldé les comptes (en particulier moraux…) aujourd’hui encore.
    La République est d’autant plus dangereuse aujourd’hui que son Pouvoir est faible et, surtout, indécis : c’est toujours dans ces situations particulières qu’elle se radicalise et qu’elle se cherche « des guerres à gagner », qu’elles soient idéologiques ou militaires, au risque d’entraîner le pays dans une aventure coûteuse et nationalement périlleuse… et de le perdre, parfois ! L’histoire devrait pourtant inciter nos gouvernants à la prudence car il est des boîtes de Pandore qu’il vaut mieux ne pas ouvrir…
    Je ne sais comment M. Hollande fera pour sortir de la nasse dans laquelle il s’est lui-même emprisonné, mais il est certain que sa présidence, à ce jour, a sérieusement dévalorisé, non seulement la République (ce dont je ne saurai me plaindre, bien sûr !), mais plus gravement l’Etat lui-même et son autorité, c’est-à-dire ce qui lui permet d’être écouté et obéi, d’être estimé et suivi…
    Les sifflets de ce 11 novembre sont des révélateurs et des annonciateurs : révélateurs de la crise de confiance née d’une pratique inconséquente du Pouvoir par les gouvernants actuels, et annonciateurs d’une remise en cause plus générale de la légalité d’un tel Pouvoir, pourtant démocratiquement élu, au nom d’une légitimité encore confuse aux yeux de ceux qui, pourtant, la cherchent au travers de leur contestation.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1101:une-atmosphere-de-fin-de-regime&catid=47:2013&Itemid=58

  • Un climat insurrectionnel

    De Guillaume Bernard dans Valeurs Actuelles :

    "L’incapacité des politiques à saisir la nature profonde de la crise qui frappe le pays le met dans un état d’écoeurement et de colère incontrôlés.

    [...] L’actuelle situation de la France est, pour le moins, inquiétante, car elle doit faire face à une pluralité de crises : insécurité physique et matérielle (depuis les incivilités jusqu’à la plus violente des criminalités), insécurité économique et sociale (chômage de masse, retraites incertaines), insécurité culturelle (multiculturalisme dû à une immigration non assimilée, déracinement en raison de la mondialisation, bouleversement des moeurs). L’aggravation possible de chacune de ces crises est naturellement anxiogène. Mais la crispation de l’opinion publique vient également de ce que nombre d’hommes politiques relativisent l’importance, voire nient l’existence, de certaines de ces crises, se contentant d’incriminer la fermeture à l’autre et le passéisme moralisateur.

    L’incapacité des politiques à appréhender la réalité de la multiplicité et de l’interaction des crises procède essentiellement de leur idéologie matérialiste : ils réduisent les dysfonctionnements de la société à un trouble dans le domaine de l’avoir. Ils ne parviennent pas à identifier la nature profonde des enjeux, à déterminer le dénominateur commun de toutes les frictions. Ils ne saisissent pas qu’il y a, à leur racine, une crise de l’être : incertain quant à sa persistance en tant que puissance industrielle, militaire ou civilisationnelle, le corps social français vit une étape périlleuse et décisive dans son existence. La porosité des frontières extérieures de l’espace Schengen, les abandons de souveraineté à l’Union européenne, l’explosion de la dette publique, la baisse du niveau scolaire ou encore les émeutes urbaines sont autant de sujets qui illustrent, tant sous l’angle individuel que collectif, la perte des libertés, la dépossession de soi et la dilution de la maîtrise de son destin. [...]

    Leur écoeurement se traduira, sans doute, à l’occasion des prochaines élections, par l’abstention ou le vote FN. Mais se réduira-t-il à cela ? Ce n’est pas être alarmiste que de poser la question. L’expérience montre que, lorsque la confiance des citoyens dans le personnel politique disparaît (à cause de l’impuissance ou de l’inconséquence de ses mesures), la légitimité du pouvoir est réduite à peu de chose. Par le passé, en 1848 comme en 1958, le régime s’est effondré en quelques semaines. Il suffit d’un événement, même anodin, pour cristalliser les mécontentements et révéler leur unité."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • "Il n'y a pas de jour férié pour le combat politique"

    Communiqué de l'Action française :

    "A la suite des sifflets patriotiques du 11 novembre, 3 militants en garde à vue depuis 48h ont été condamnés par le Tribunal de Paris à être sous contrôle judiciaire en attente de leur procès le 18 décembre prochain. L'Action Française, dont beaucoup de membres étaient spontanément venus siffler le Président de l'Elysée, comme beaucoup de badauds, tient à préciser :
    1. Contrairement aux affirmations de M. Valls, parmi les 73 interpellés, nous comptions une cinquantaine d’étudiants et de lycéens de l’Action Française. L'AF est, depuis un an, en première ligne dans tous les combats contre la fracture anthropologique. L’intensification de nos actions est d’actualité…
    2. Les Patriotes qui ont conspué l'homme qui glorifie les déserteurs de 1915, l'ont fait avant et après l'hommage sous l'Arc de Triomphe, respectant l'hommage aux Morts pour la France. Les Camelots du Roi n'ont pas de leçons de morale à recevoir de ceux qui ne cessent de brader la France et sa souveraineté. Les Royalistes français aiment leur Patrie jusqu'à donner leur vie pour elle ! Le mouvement royaliste a perdu dans les tranchées 80% de ses cadres tombés au champ d'honneur entre 1914 et 1918.
    3. A l'instar des étudiants d’Action Française qui, le 11 novembre 1940, bravèrent l'Occupant pour déposer une gerbe interdite, et qui, pour beaucoup, rejoignirent la Résistance alors que la Gauche pacifiste collaborait, les militants royalistes de 2013 sont aussi entrés en résistance. Certes, avec d'autres armes et d'autres risques mais avec le même amour de la Patrie.
    4. L'Action Française dénonce la justice politique de la république qui ne poursuit pas les fauteurs de troubles en banlieue mais s'acharne sur des étudiants au simple motif qu'ils ont sifflé un homme haï par 77% des Français, qui a, par ailleurs, supprimé le délit d'outrage au Chef de l'Etat : pathétique paradoxe de cette république coupée du pays réel.

    Depuis l'arrestation arbitraire de nos militants, la vague de soutien aux prisonniers politiques ne cesse de prendre de l’ampleur : le pays réel n'est plus dupe des mensonges du pays légal. L'Action Française ne lâchera rien. Partout et tout le temps, ce régime nous trouvera pour lui barrer la route à chaque fois qu'il tentera de priver les Français de leurs libertés fondamentales.

    Il n'y a pas de jours fériés pour le combat politique.
    Il n'est pas d'armistice pour la résistance à l'oppression."

  • Un besoin continental de clarification

    Débat de tous les temps, fausse question : l'avenir ne s'oppose pas au passé. Se recueillir sur la tombe de nos morts nous est commandé par l'amour et la fidélité.

    Mais nous rougirions, face aux sacrifices qu'ils ont consentis pour que nous vivions, si à notre tour nous ne préparions pas le berceau et ne construisions la maison de nos petits enfants.

    Hier, 11 novembre la république jacobine dégénérée faisait une fois de plus semblant. Elle feint d'honorer encore les centaines de milliers de morts dont elle porte la responsabilité. Lors d'une double guerre de Trente Ans, entre 1914 et 1945 le monde entier s'est impliqué dans l'autodestruction et la saignée européennes.

    N'oublions jamais cependant par qui la France était alors gouvernée. Pour son malheur elle s'étiolait sous le pouvoir des radicaux et des socialistes. Ceux-là même qui n'ont jamais cessé de détruire l'armée française portent la responsabilité du désastre. Clemenceau, dont l'inculture historique a fait une gloire nationale, a réussi à étendre le mal sur tout le continent, semant au traité de Versailles les germes du second conflit.

    Par respect pour nos morts nous devons donc accuser, sans hésiter, sans répit, sans déférence inutile et déplacée, leurs continuateurs qui, aujourd'hui, en arrivent même à sortir de leur oubli les fameux "fusillés pour l'exemple". On prétend les réhabiliter : on bafoue une fois de plus la mémoire des héros, de ceux qui jusqu'au bout ont accompli leur devoir.

    Toute la classe politique hexagonale s'accorde, c'est même à cela qu'on peut la reconnaître, aujourd'hui, lendemain de la lamentable cuvée du 11 novembre. Elle stigmatise à l'envi 73 excellents Français. On leur reproche d'avoir sifflé, – mon Dieu quel crime ! – celui que les enfants de notre pauvre peuple appellent "Monsieur Gros-Nul-Mal-Élu", et dont les larbins à la curée nous coûtent si cher.

    Quant au passéisme, non il ne faut pas s'y enfermer.

    Non la patrie ne peut pas se résumer à la Terre et aux Morts ; oui elle doit se tourner vers la Mer et vers les Vivants.

    Que notre avenir soit en Europe, nous ne devrions pas en douter une seule seconde.

    Mais dira-t-on "quelle Europe" ? Un de mes correspondants et amis sur les réseaux sociaux écrit ainsi : "La fête de l'Europe, c'est un peu comme les places de l'Europe que votent les conseils municipaux : ça sent la ZAC ou la ZUP aménagées, ce n'est pas très engageant."

    Il commente un post, rapidement écrit, mais dont j'approuve pour ma part, l'esprit et le contenu.

    Avec courage, en effet, Aurélien Véron son auteur ose poser la seule question honnête : "Quand supprimerons-nous le 11 novembre (et le 8 mai) qui nous rappelle(nt) inutilement une guerre lointaine avec un pays proche depuis plus d'un demi-siècle. Nous avons dorénavant une fête de l'Europe le 9 mai, bien plus emblématique. Je rajouterais bien le 9 novembre, fête de la chute du Mur et de la victoire des démocraties libérales sur le communisme."

    Il n'existe selon moi, aucune contradiction entre les deux points de vue. On doit revenir aux nécessités fondamentales, telles que les pensait Robert Schuman dans sa déclaration historique du 9 mai 1950, et avec lui Konrad Adenauer et Alcide de Gasperi, on la retrouverait probablement différentes des institutions qu'une polémique hexagonale se plaît à caricaturer.

    Rappelons malheureusement que ce sont les politiciens et les technocrates français qui en ont dénaturé le contenu : Delors et Lamy en 1991 à Maastricht et en 1997 à Amsterdam, Juppé et Chirac à Nice en 1999-2000, Giscard et son "traité constitutionnel" devenu traité de Lisbonne, etc.

    Que cela plaise ou non, l'influence parisienne a beaucoup reculé dans les instances européennes. Une fois écartées de la sorte les dérivés du centralisme jacobin et les descendants du saint-simonisme, deux conceptions tournées vers l'avenir se partagent les 28 gouvernements actuels de l'Union européenne. L'une prévaut à Berlin. Fédéraliste, largement tributaire de la sociale-démocratie, elle me semble beaucoup plus complémentaire qu'on le croit avec les idées plus conservatrices qui prévalent à Londres. Après la troisième victoire d'Angela Merkel, elle peut parfaitement trouver un terrain d'entente avec David Cameron. Si une nouvelle génération de Français peut contribuer à les rapprocher, elle rachètera une part des erreurs commises par leurs prédécesseurs ces 30 dernières années.

    Le Parlement européen qui sera élu au printemps prochain abritera sans doute une partie du débat : son mode actuel d'élection et de fonctionnement ne permettra pas de l'épuiser.

    On peut craindre aussi, en France, que les passions, les mécontentements et les vrais problèmes locaux, en cause dans le cadre des 36 000 scrutins municipaux de mars, réduisent à la portion congrue la dimension proprement européenne de la campagne suivante.

    À la déliquescence du pouvoir actuel, s'ajoutera aussi l'étrange conception que nos politiciens se font de la "pantoufle strasbourgeoise". Ils la jugent trop souvent juste bonne à résoudre, le temps d'une mandature qu'ils marquent de leur absentéisme ou de leur amateurisme, leurs problèmes financiers personnels.

    Amené à répondre à un besoin continental de clarification systémique, il ne faudrait pas que ce vote décisif s'englue dans la seule expression d'une protestation interne.

    Pour toutes ces raisons je me félicite de pouvoir assister le 4 décembre à Paris à un débat auquel participeront des hommes d'horizons fort différents. (1)⇓

    J'en attends qu'en effet on commence à en revenir, comme le posent les organisateurs, au principe de Subsidiarité. Cela doit évidemment s'entendre au sens vrai terme : accomplir à l'échelon de l'Europe les choses nombreuses, urgentes et importantes, ce que visiblement on ne parviendra plus jamais à accomplir au niveau de nos chères petites nations toutes également menacées par les mêmes dangers : la protection des frontières extérieures, la défense contre le terrorisme, la lutte contre les grands réseaux de criminalité et d'immigration mafieuses, diplomatie etc. Et l'on redécouvrira la priorité des fonctions régaliennes de sécurité, de défense, et de justice si maltraitées par le pouvoir hexagonal et ses gaspillages.

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/2013/11/un-besoin-continental-de-clarification.html

    Apostilles

    1. Cette convention nationale du PLD sur l’Europe se tiendra le 4 décembre à 17 heures à la Maison des Centraux 8 Rue Jean Goujon 75008 Paris M° Champs Élysées Clemenceau. La question : "Europe : et si on revenait au principe de subsidiarité ?" sera posée à J-L Bourlanges, D. Eppink, F. Heisbourg, M. Kerber, G. Koenig et B. Le Maire. Nombre de places limités.
  • FN : "La civilisation française est menacée par le multiculturalisme"

    Évincé de sa chaire de géopolitique à l'école de guerre en 2009, Aymeric Chauprade conseille Marine Le Pen sur les questions internationales. Entretien.
    Invité des dernières universités d'été du Front national, le géopoliticien Aymeric Chauprade, 44 ans, a été choisi par Marine Le Pen pour conduire la liste du parti aux européennes en Ile-de-France. L'investiture sera officialisée dans les prochaines semaines. Cet apôtre de la realpolitik deviendra, en outre, le conseiller officiel pour les affaires étrangères de la présidente du FN. Capitaine de frégate de réserve de la marine nationale, il a été, de 1999 à 2009, professeur de géopolitique à l'École de guerre de Paris.

    Lire la suite