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élections - Page 704

  • Hollande invalidé pour fraude fiscale : c’est possible !…

    AFFAIRE KEMLIN-TRIERWEILER

    Sur cette affaire chacun peut constater le grand silence dans la presse. Pourtant un événement vient juste de se produire mercredi 13 novembre. Vous avez dit presse indépendante ?...
    Hollande a-t-il trop tiré sur la corde et s’est-il senti intouchable ? La fraude aux impôts, commence en général par une petite sous-estimation, un oubli. Souvent ça passe. Alors c’est tentant de recommencer, et de fil en aiguille on sous-estime encore plus, on optimise encore plus, on joue avec la règle on dépasse la ligne jaune et ça passe, et dans un bel élan on est en grande infraction et ça ne passe plus.
    Tous les scandales politiques se passent comme cela. Une petite entorse exceptionnelle qui passe une fois, et comme elle est passée, l’exception devient l’habitude et l’habitude frauduleuse devient la règle. Est-ce qui s’est passé pour François Hollande ? Certainement !¢
     
    Et puis si vous avez quelques souvenirs d’actualités passée vous pesez les tenants et aboutissants.
    Vous vous souvenez certainement qu’en 2007, des accusations de sous-estimation flagrante de patrimoine du couple que formait Hollande et Royal défrayait déjà la chronique. Le canard enchaîné en avait fait ses choux gras.
    Déjà dans cette affaire de l’époque, les deux dirigeants socialistes avaient publié à l’occasion de la présidentielle leur patrimoine commun.
    Il était apparu une sous-estimation notoire de leur propriété de Mougin. « Un records de sous-évaluation immobilière », poursuivait Le Canard. Six professionnels immobiliers contactés par le Canard avaient estimé de cette propriété relevait de l’aimable plaisanterie.
    Le Monde, qui a mandaté une expertise contradictoire de son côté auprès de neuf agences immobilières de Mougins, affichait un prix médian de cette maison de plus de 120 m² à 540.000 euros « sans la piscine, le terrain et la vue ». Soit le double de l’estimation du couple.
    À cela s’ajoutait une habitation commune d’une valeur de 270.000 euros, deux à trois fois moins que le prix du marché. L’appartement familial de Boulogne-Billancourt, dont Ségolène Royal et François Hollande possèdent les deux tiers via une SCI, ne vaudrait pas les 750.000 euros affichés mais « autour de 1,2 million ».
    Cette affaire démontrait déjà un tempérament dissimulateur d’impôts de François Hollande. La médiatisation et sa séparation ont certainement sur le coup mis un frein à l’exagération fiscale. Et Hollande s’en ai en fait plutôt bien sorti et n’a pas eu à justifier devant un juge ses écarts.
    Mais chassez le naturel, il revient au galop dit un proverbe. La minoration de patrimoine est trop visible ? Alors il a osé l’année de son élection jouer avec le feu de la déclaration frauduleuse, mais pas trop visible. La dernière fois cela c’était bien passé.
    Sauf que un certain Xavier Kemlin…
    Mais qui c’est celui-là ???
    Xavier Kemlin est un homme extrêmement déterminé !
    C’est un habitué de la lecture de la justice. Il s’en prend à ceux qui confondent leur portefeuille avec celui de l’entreprise ou l’institution dans laquelle ils sont employés. Xavier Kemlin est l’arrière-petit fils de Geoffroy Guichard le fondateur du groupe de distribution Casino, Il n’aime pas ceux qui trichent avec l’argent des autres.
    En 2010 il s’est porté partie civile procès Kerviel. Il a demandé à ce que le secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers (AMF) de l’époque soit cité comme témoin. Il a exigé qu’au procès, le secrétaire général de l’AMF, nullement habilité par la loi ou les règlements s’explique sur son attitude suspecte, de venir directement auprès du conseil d’administration de la Société générale le dimanche 20 janvier suivant la découverte des positions prises par Jérôme Kerviel, rompant son devoir d’intégrité et de déontologie.
    À ce même procès il a fait comparaître Daniel Bouton, ex-PDG de la société Générale au procès. À ses yeux la Société Générale est aussi coupable que Kerviel. Xavier Kemlin fut le seul actionnaire présent au procès de la Société Générale. Il a reproché le mépris du PDG de l’époque qui n’a pas fait le déplacement à ce procès alors que la Générale était partie prenante. Il a fait l’effort de venir pendant trois semaines pour comprendre point par point les fraudes de Kerviel. Pour lui le capitaine d’un navire est responsable de la conduite de ses équipages. Il est bien là pour les salaires, les bonus, les stocks options, les parachutes dorés et sa retraite chapeau à 700 000 euros… Les Français et les salariés qui ont perdu leur épargne, les clients, tous ont le droit de savoir et de demander des comptes à ce PDG.
    Après le procès de Jérôme Kerviel, il a demandé que les traders passent quelques mois en agence pour connaître les problèmes de chèques impayés de Mme Micht et les difficultés de fin de mois des entreprises pour établir les paies au lieu de vivent dans le virtuel. On ne sait pas à date si cette formation est au cursus maintenant. Mais vu de l’extérieur sa proposition ne semble pas incongrue.
    En 2011, il a planté sa tente en toile sur la pelouse à Évry, devant le siège social de Carrefour pour faire valoir ses droits de 110 parts sociales de Carrefour.
    Proche de ses sous et du terrain il a décidé de jouer son rôle d’actionnaire. Il a demandé rien de moins que la démission du conseil d’administration au nom de la majorité silencieuse face à la minorité financière ».
    Il estime l’actionnaire responsable. Il a obtenu à force de pression et d’indignation l’intérêt d’un autre actionnaire puissant, Éric Knight, gérant du fonds américain à son nom, Knight Vinke. Quelques semaines après on apprenait la démission de Lars Olofsson, président directeur général de Carrefour, groupe de 365 000 personnes présent sur plusieurs continents.
    C’est en Avril dernier que Xavier Kemlin se pose la question sur la licité des privilèges de Valérie Trierweiler. Kemlin se demande également à quel titre Trierweiler, qui n’est dépositaire d’aucune autorité publique, a recruté, dès le 20 mai 2012, une équipe permanente de six « experts » payée par le contribuable, et chargée de sa correspondance, des interviews et de sa communication.
    Xavier Kemlin sait qu’il n’obtiendra rien de la presse, principalement des journalistes Français doctrinaires et majoritaires. Ces derniers sélectionnés par affinité politique sortent tous des 2 principales écoles de journalisme Française, qui sont les sièges sociaux de l’endoctrinement politique gauchiste.
    Il sait le précédent, que les journalistes Français ont déjà protégé leurs idoles sur le sujet pendant des années. Mazarine Pingeot, la fille cachée de François Mitterrand, profitait du détournement de l’argent public, avec la complicité passive de ces derniers alors que tous étaient au courant. L’issue est bouchée. Chacun peut le constater par lui-même, cette affaire est commencée depuis déjà un moment, mais jamais cet homme n’a été interrogé par Fogiel, Apatie ou Bourdin. Pas plus par les journaux TV de 20H et cette affaire ne fait que quelques lignes discrètes dans les journaux.
    Il sait aussi qu’en France la justice est de gauche. Dans le monde feutré des juges, ils affichent ostensiblement leurs préférences politiques sur des murs (souvenez-vous aussi du « mur des cons »), qu’aucun ne montera au créneau de lui même et ne déclenchera d’hostilité devant Hollande. Hollande fait partie du mur des intouchables celui de gauche, pas celui des cons.
    Xavier Kemlin est une personne tenace et acharnée, La plainte portée contre le couple présidentiel est recevable. Il vient d’être reçu par le Pôle économique et financier du TGI de Paris, le 13 novembre 2013.
    Après une première plainte étouffée par la bienveillante pression de la justice de gauche de notre pays, Xavier Kemlin a récidivé mais cette fois-ci avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris.
    Il a été reçu avant-hier le 13 novembre. Si la justice fait son travail et qu’elle agit comme pour le commun des Français, Valérie Trierweiler sera placée au moins sous le statut de témoin assistée, soit carrément mise en examen.
    Soit la justice s’enfonce encore et il classe l’affaire sous la pression de son environnement. Mais alors il prend le risque de devoir se justifier plus tard par quel moyen de pression il a succombé. Voire un nouvel épisode de Xavier Kemlin.
    Xavier Kemlin a porté plainte contre Valérie Trierweiler pour détournement de fond public. Par ricochet immédiat François Hollande est pris dans un piège infernal.
    Il n’existe qu’une solution pour éviter la sanction, voire la prison pour Valérie Trierweiler, c’est qu’elle se déclare officiellement en couple avec François Hollande. Si elle se déclare « en couple », il est concevable que l’état finance ses dépenses.
    Mais cela a une conséquence importante. Si Valérie Trierweiler est en couple avec François Hollande, François Hollande a commis une Fraude fiscale. La loi oblige les couple a remplir communément les revenus ISF, ce qu’il n’a pas fait pour ne pas payer L’ISF, l’Impôt Sur la Fortune.
    La loi est claire. Politicien à vie, législateur sur l’ISF comme ancien député, François Hollande ne peut ignorer les lois sur l’ISF.
    S’il n’y a pas pression sur les juges, François Hollande ne finira pas son mandat et sera destitué de sa fonction pour fraude fiscale, ou Valérie Trierweiler sera condamnée pour détournement de fond public et ira rejoindre en prison Gérard Dallongeville.¢
    Avec LeQuidamPost-Posté par Xavier Kemlin
  • Quo non descendet ? Hollande en chute libre (et ce n’est pas nous qui le retiendrons !)

    La popularité de François Hollande chute à 15%

    Selon un sondage YouGov pour le Huffington Post et i>TELE, le pourcentage d’opinions favorables pour Jean-Marc Ayrault est lui aussi de 15%.

    La chute semble inarrêtable. Après être tombé autour des 20% d’opinions favorables, obtenant ainsi le pire score d’un président sous la Ve République, François Hollande vient de passer un seuil fatidique. Selon un sondage YouGov* pour le Huffington Post et i>TELE publié jeudi, la popularité du chef de l’État chute de six points, atteignant 15% des personnes interrogées. Un désamour inexorable qui touche également le premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Dans le détail, 3% des sondés jugent l’action de François Hollande comme « très favorable » (stable par rapport au mois d’octobre) et 12% comme « favorable » (-6 points), soit un total de 15%. A l’inverse, 27% disent avoir un regard « plutôt défavorable » sur sa politique (stable) et 49% « très défavorable » (+7). Comme le mois précédent, 9% des sondés ne se prononcent pas. Cette chute s’explique notamment par la désaffection croissante des militants socialistes et écologistes, qui ne sont plus que 44% à soutenir son action contre 58% en octobre.

    La suite dans Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quo-non-descendet-Hollande-en

  • Les Français en faveur d’une dissolution de l’Assemblée

    Les Français, de gauche comme de droite, réclament au président de la République un changement profond. Mais ils préfèrent la dissolution comme mode de sortie de crise. C’est ce que révèle le sondage OpinionWay pour Le Figaro.

    Trente-neuf pour cent (+ 6 points) des personnes interrogées souhaitent que François Hollande dissolve l’Assemblée pour provoquer de nouvelles élections législatives. Cette solution est préférée au remaniement avec un changement de Premier ministre (33 %, + 5 points), et au remaniement avec maintien de Jean-Marc Ayrault (5 %, – 5 points). Il reste encore 22 % des Français qui, eux, souhaitent conserver l’Assemblée nationale et le gouvernement actuels.
    Les Français ne laissent donc que très peu de choix au président de la République : ils réclament du changement, si possible profond. Et la gauche n’est pas en reste dans cette demande. Les électeurs de droite sont presque unanimement favorables à une solution radicale (dissolution et changement de Premier ministre) : 95 % des électeurs de Sarkozy au 2e tour de la présidentielle 2012 plébiscitent une de ces deux mesures.
    À gauche, si 11 % des électeurs de Hollande au premier tour de 2012 plaident pour une dissolution, ils sont en revanche 39 % pour un changement de Premier ministre, soit un ensemble de 50 %. Or, c’est justement cet électorat, du 1er tour d’une présidentielle, qui constitue habituellement le socle électoral d’un chef de l’État.
    En cas de changement de Premier ministre, deux figures sortent du lot sans toutefois s’imposer de façon déterminante : Manuel Valls, réclamé par 32 % des Français, et Martine Aubry (20 %). Arnaud Montebourg et Michel Sapin ne recueillent respectivement que 3 % et 2 %. Mais le chiffre révélateur est sans aucun doute les 43 % des personnes qui ne souhaitent aucun de ceux-là. « C’est la preuve que pour les Français il n’existe pas de solution idéale », explique Bruno Jeanbart, directeur du pôle Opinion de l’institut OpinionWay.

    Source : lefigaro.fr

    http://www.altermedia.info/france-belgique/nationspresse/les-francais-en-faveur-dune-dissolution-de-lassemblee_89387.html#more-89387

     

  • Les Français trancheront Madame Taubira !

    La croissance économique a encore chuté au troisième trimestre (-0,1%), 17.000 emplois industriels ont été liquidés dans notre secteur marchand selon des données provisoires publiées hier par l’Insee. L’industrie et la construction sont les secteurs les plus frappés. Sur un an, ce sont plus de 107 000 emplois qui ont été détruits au total par la politique euromondialiste du gouvernement Ayrault, parfaite décalque de celle des gouvernements Juppé, Jospin, Raffarin, Fillon… Selon un sondage YouGov pour le Huffington Post et iTélé, publié également jeudi, la popularité de François Hollande a encore chuté de 6 points, s’établissant à 15 % des personnes interrogées qui portent un jugement favorable sur son action, de même que celle de Jean-Marc Ayrault. Nous comprenons mieux à cette aune, la divine surprise que constitue pour la gauche l’affaire Taubira-Minute, et plus largement la diversion bien venue de la lutte contre le racisme.

    Un petit répit, car cet écran de fumée se dissipera rapidement  et n’empêchera pas la fronde à venir des artisans-commerçants. Eux aussi se cabrent et se révoltent de manière bien légitime contre le matraquage fiscal confiscatoire, notamment l’augmentation à venir de la TVA qui les prive toujours plus avant du fruit de leur labeur.

    Alors certes, SOS racisme, la Licra, le Mrap ont porté plainte contre Minute,  les officines et autres politiciens positionnés sur le juteux créneau de l’antiracisme subventionné, donnent de la voix, s’égosillent, en font des tonnes, pour masquer la panique d’un Système bien incapable de répondre aux attentes et aux vœux des Français.

    Une caste qui a abandonné la politique au sens noble du terme depuis longtemps –elle a confié le destin de la France à l’entité euromondialiste bruxelloise- pour se vautrer dans le «sociétal », les leçons de bon goût, une bien-pensance qui n’est que le cache-sexe de son  impuissance.

    Comme toujours, comme souvent, le sens de la mesure n’est pas le fort des gardiens du dogme dont la balourdise sentencieuse  hérisse au final le poil des Français et produit des effets inverses à ceux qui sont recherchés.

    Les cris d’indignations des Copé, Royal, Juppé (ce dernier n’avait rien trouvé à redire à la sortie de Chirac sur « le bruit  et l’odeur » d’une famille  nombreuse immigrée), des communistes, des centristes, de l’UMPS, du CRAN etc, comme l’avait prédit avec sagacité Christiane Taubira, ont surtout profité à Minute.  Selon un reportage diffusé avant-hier sur RTL, les numéros de l’hebdomadaire se sont arrachés et  ont été épuisés  en très peu de temps chez les kiosquiers;

    Selon son directeur de publication, Jean-Marie Molitor, «cette Une est de mauvais goût mais c’est de la satire, et ce n’est pas un délit en France. » «Cette hystérie collective me dépasse, mais c’est une jolie publicité ». « Il n’y avait rien de méchant dans l’article contre Mme Taubira, qui, intelligente, a compris que cela ne méritait pas (de faire un procès) ».Un journaliste de  Minute rapporte encore l’Afp,  ajoute que « c’est une couverture composée d’éléments de langage courant. On se doutait que SOS racisme porterait plainte, mais nous avons prévu le coup du point de vue judiciaire. Nous sommes difficilement condamnables. »

    Quant à la lecture des commentaires sur les réseaux sociaux, sur les sites des  journaux ayant pignon sur rue faisant état de cette Une de Minute, elle est elle aussi assez instructive.

    Les internautes s’apitoient moins sur le sort de Mme Taubira qu’ils ne pointent son sectarisme hautain, son autisme militant lors de la mobilisation des Français contre le mariage et l’adoption pour les couples homos, le laxisme gauchisant de sa catastrophique réforme pénale, son passé de militante indépendantiste. Et plus largement encore les outrances haineuses d’une certaine gauche qui crie aujourd’hui au retour de la Bête immonde pour tenter de sauver ses privilèges  en 2014

    L’Agrif de Bernard Antony n’a pas manqué de réagir à cet «hourvari médiatique» : « Pareille indignation ne s’est pas exprimée  lorsque par exemple un Jean-Marie Le Pen était caricaturé sous la forme d’un étron dans le journal Libération ou, dans Charlie-Hebdo, mis en scène dans d’abominables compositions».

    Comme l’ont rappelé Marine et Bruno Gollnisch comme le disait déjà Jean-Marie Le Pen, la France qui accueille sur son sol des millions d’immigrés, originaires notamment du continent africain, est certainement « le pays le moins raciste du monde ».

     Cela n’empêche pas les médias de tancer nos compatriotes qui seraient de parfaits salauds xénophobes. L’ex élu socialiste de Bretagne, le binational  franco-togolais Kofi Yamgnane, ancien secrétaire d’État des gouvernements d’Edith Cresson et de Pierre Bérégovoy, marié avec une bretonne et s’étant défini comme « un breton d’après la marée noire »,  a même apporté  mercredi sur France Info sa petite contribution au procès des Français de souche.

    Il ne s’est pas contenté d’exiger de « fermer Minute qui n’est pas un journal républicain » (sic). Il a aussi  expliqué complaisamment, lui qui a été élu et réélu pendant près de vingt ans par des électeurs quasi exclusivement blancs et catholiques, que « la France a toujours été raciste».  Il faut se pincer pour le croire !

    Invitée mercredi soir du journal de France 2, Christiane Taubira s’est pour sa part livrée plus précisément à une attaque en règle contre les Français qui font confiance à Marine Le Pen et au Front National.

    Le ministre de la Justice a estimé que la condamnation par Marine et Florian Philippot de la Une de Minute relevait de « l’hypocrisie» et  de la « lâcheté ». Bref, les électeurs frontistes sont des débiles qui ne rendent pas compte de la tortueuse duplicité de la direction du FN.

     « Tant que le FN ne va pas renier tout son héritage, tout ce qui fait son identité profonde… Je pense que ce sont des accommodements, des positions opportunistes », a-t-elle expliqué.

    Le fils de « montagnard kabyle harki » et  «nationaliste » français Kader Hamiche, a publié jeudi sur son blog une excellente tribune sur cette affaire Taubira-Minute.

    « Comme toujours, écrit-il il faut, pour voir de quoi la sauce est faite, en écarter l’écume. De quoi s’agit-il exactement ? A l’évidence, on est en plein combat de l’anti-France contre la tentation des Français de voir dans le Front National et Marine Le Pen la solution aux maux de notre pays (…) Il est vrai que l’enjeu est de taille. Le procès en racisme fait aux électeurs du FN est d’abord destiné à susciter des scrupules de dernière minute chez les électeurs de gauche tentés par la bascule. »

    Kader Hamiche souligne aussi que « le ministre de la Justice dit clairement qu’on peut condamner les gens non seulement pour ce qu’ils font ou disent mais également pour ce qu’on pense qu’ils pensent. C’est l’éternel procès en sorcellerie fait au FN, premier parti de France à avoir fait élire des Arabes ! ».

    « Mieux, si l’on peut dire, ces gens veulent nous imposer une certaine définition de la République, la leur, en nous interdisant, ce qui est normal pour des internationalistes, d’envisager telle politique contraire à leur idéologie. On interdit déjà aux Français de penser que la France a une identité qui lui est propre ou de préférer la civilisation occidentale romaine-chrétienne à d’autres ; vous verrez que, avant longtemps, on nous refusera le droit d’être contre l’Europe. Le mouvement est d’ailleurs déjà en marche dans certains pays, comme la Grèce, où il existe un projet de criminalisation des opinions anti-européennes. »

    Notons encore que sur la plateau de France 2, Mme  Taubira a dit vrai quand elle a dressé le constat de la guerre livrée part le Système UMPS à l’opposition, nationale et patriotique : «Il y a un affrontement de valeurs profond, cet affrontement est tout à fait normal. Nous allons livrer bataille parce que nous avons des batailles sémantiques et culturelles à livrer, nous avons des conquêtes politiques à refaire et nous sommes bien déterminés à le faire », a-t-elle conclu.

    Dont acte Mme Taubira, nous aussi ! Les Français trancheront.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/15/les-francais-trancheront-madame-taubira/

  • Les préfets s’inquiètent de la colère qui se propage sur tout le territoire

     

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    Le journal Le Figaro d’aujourd’hui fait état d’un document adressé par les préfets aux pouvoirs publics afin de les alerter sur l’état de colère et d’exaspération de la société française. Il y est question de ras-le-bol fiscal et de tensions sociales.

    Le quotidien publie de larges extraits de cette note de synthèse datée du 25 octobre, qui dresse le tableau d’une population dans laquelle « la fiscalité est devenue le principal moteur de la contestation de l’action gouvernementale », comme on l’a vu ces dernières semaines en Bretagne avec la fronde contre l’écotaxe. « Partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d’une société en proie à la crispation, à l’exaspération et à la colère », lit-on dans cette note.

    Lire la suite

  • [Vidéo] Aujourd’hui la Belgique, demain la France ?

    Pour l’instant en BELGIQUE...... Ne soyez pas jaloux, bientôt chez nous ! Municipales 2014 ?

      À VOUS DE JUGER !

    Visionnez la vidéo, diffusez-la... afin que votre entourage ne puisse pas dire qu’il ne savait pas...

     

    Après tout, le changement, c’est maintenant !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Video-Aujourd-hui-la-Belgique

  • Aymeric Chauprade : tête de liste FN à Paris pour les européennes

     

    Le géopoliticien Aymeric Chauprade, 44 ans, conduira la liste FN aux élections européennes en Ile-de-France. Il devient également le conseiller officiel pour les affaires étrangères de la présidente du FN. Capitaine de frégate de réserve de la marine nationale, il a été, de 1999 à 2009, professeur de géopolitique à l'École de guerre de Paris, avant d'en être exclu. Il explique au Point :

     

    "Pour l'instant, je suis l'un des nouveaux adhérents du Front national, un parmi tant d'autres. Je n'existe pas dans l'organigramme du parti et je ne serai candidat aux élections européennes qu'à la condition que Marine Le Pen le décide. Je vous laisse donc la responsabilité de cette information. [...]

    [M]a conviction s'est renforcée que, face à la désindustrialisation, à l'immigration incontrôlée, à l'incapacité à réformer, il n'y avait d'autre solution crédible que de restaurer la souveraineté et changer de projet européen. [...]

    [L]a civilisation française est menacée par le multiculturalisme. La réalité est que le modèle d'assimilation s'efface devant une logique de remplacement des Français, qu'ils soient d'ailleurs de souche ou assimilés, par des communautés étrangères. Les fractures à l'intérieur de la société française sont de plus en plus évidentes, malgré le déni de réalité des médias dominants, et elles peuvent conduire, du fait des courbes démographiques, à l'explosion violente de notre société. Donc, notre projet politique n'est pas seulement un projet de paix internationale, c'est un programme de paix intérieure. L'économie peut se "réparer", mais l'identité difficilement. [...]

    Votre livre vous a coûté, en 2009, votre chaire de géopolitique du Collège interarmées de défense pour un chapitre dédié aux attentats du 11 Septembre... Vous y exposez les différentes thèses, y compris les plus complotistes, sans jamais adhérer à la version officielle. Est-ce toujours le cas ?

    Je n'ai pas perdu la chaire que j'occupais depuis dix ans seulement à cause d'un livre. Cela a été le prétexte utilisé par les atlantistes du gouvernement de Sarkozy pour tenter de faire taire une voix gaullienne qui avait une certaine audience dans les milieux de défense. Quant au complotisme, ce sont ceux qui le traquent partout qui en font un usage quotidien. Nous vivons sous un régime qui, presque tous les jours, explique aux Français qu'ils seraient menacés par un complot d'extrême droite contre la République. [...]

    Ce qui menace la France, c'est la peur : la peur de nous-mêmes, de notre identité et de notre histoire, la peur du peuple dans le clergé médiatique de gauche comme dans certaines classes aisées de l'UMP où l'on rechigne à mêler son vote à celui de l'employé et de l'ouvrier Front national, la peur de l'avenir chez tous ceux qui nous expliquent sans cesse que l'on ne peut, ni ne doit, toucher à la mondialisation, à l'Europe, qu'il y a un sens de l'histoire inéluctable. Quant à la prétendue peur de l'étranger, elle n'a jamais existé de manière significative chez nous, sinon nous n'aurions pas accueilli plus de dix millions d'étrangers et mis généreusement à leur disposition un État-providence que des générations de Français ont bâti par leur travail.

    La peur peut aussi conduire au racisme. Comment considérez-vous les différentes déclarations de militants FN au sujet des étrangers ou encore de Christiane Taubira ?

    Deux ou trois incidents, quand il ne s'agit pas tout simplement de grossières manipulations, sur plus de 800 candidats, cela fait moins de 0,4 %. C'est très étonnant de voir la presse à plein temps sur une telle poussière statistique. Cela révèle d'ailleurs davantage la réalité d'un acharnement médiatique contre le Front national que celle d'un prétendu racisme. [...]"

    Michel Janva

  • Retour sur le 11 novembre 2013

     

    Certains de nos amis et aussi quelques personnalités très respectables ont été offusqués des sifflets adressés, ce 11 novembre 2013, à celui qui est devenu le cauchemar des Français. Le respect des morts a notamment été invoqué pour justifier cette réaction émotionnelle au demeurant fort compréhensible.

     

    Et du coup, par extension, comme bon nombre de nos militants étaient de la partie, il n’y a qu’un pas pour traiter l’AF (quand on consent à nous identifier de cette façon, extrême droite, c’est plus commode) de mouvement irresponsable.

    A cela, ma réponse est en deux points.

    Le premier est d’ordre factuel. En aucun cas la cérémonie proprement dite n’a été interrompue. Les sifflets ont bien eu lieu non à l’Etoile mais sur les Champs-Elysées, au passage du président normal, et ont cessé au passage de la garde républicaine. Il y a donc une volonté bien politique de remettre en cause le patriotisme de ces Parisiens qui sont venus honorer le seul soldat inconnu puis manifester leur colère contre un civil trop connu et dont le patriotisme apparent et tout récent confine à l’hypocrisie.

    Ce dernier espérait sans doute que les cérémonies du 11 novembre, qui devaient marquer le coup d’envoi du centenaire de la Grande Guerre seraient, à l’image de l’Union sacrée qui s’était formée derrière Clemenceau en 1917, l’occasion d’amorcer un grand rassemblement unitaire derrière lui. Une sorte de nouveau départ symbolique qui accompagnerait le retour à la croissance envisagé à la fin de l’année 2013. Or nous savons d’ores et déjà que la commémoration de la Grande Guerre visera paradoxalement à combattre l’esprit de patrie et de nation. Nous risquons donc une fois de plus d’être à la tâche.

    Le second point est d’ordre politique : il touche à notre civilisation. Il se trouve que notre président, à l’instar de son prédécesseur, s’est attaché à « désacraliser » la fonction présidentielle. Comme « Bling-bling », « Normal » souhaitant banaliser la fonction pour jouer les humbles, manifeste en fait un orgueil démesuré : seule sa personne privée doit être respectée en considération de ses propres mérites, alors que la place du Chef de l’État consisterait plutôt à s’effacer devant la hauteur de la fonction et la noblesse de la responsabilité. Quand De Gaulle disait à Churchill à Londres : « Je suis la France », il voulait attirer l’attention de son interlocuteur sur le fait que toutes mesures prises contre lui le seraient contre la France elle-même.

    On ne peut en effet se la jouer « cool », « normal », et réclamer le respect dû à un vrai Chef de l’Etat.

    Ce même personnage qui cherche à rassembler dans les moments graves plutôt que de reprendre la main en faisant front aux influences bancaires mondiales relayées par Bruxelles, a préféré diviser le pays en relançant toutes les thématiques de changement anthropologique de la société française.

    C’est le premier Chef d’Etat dans toute l’Histoire de France qui voit descendre trois fois de suite plus d’un million de personnes dans la rue et qui n’en tient absolument pas compte. Il n’y a plus de légalité républicaine, parce qu’il n’y a plus de légitimité. Nous avons face à nous un système idéologique qui s’est juré d’en finir avec la France et ses racines chrétiennes et Hollande vient narguer les patriotes, droit dans ses bottes, le 11 novembre devant la dépouille du soldat inconnu qui représente un million quatre cent mille morts pour la Patrie.

    D’ailleurs, Patrie est un mot qu’il n’a jamais prononcé dans ses discours commémoratifs, pas plus que Nation ou seulement France, remplacés par République, tolérance, antiracisme… Même les chevaux de la garde auraient dû ruer en entendant ces propos insipides… Mais qu’est-ce qu’un million de Français morts pour la France ou manifestant dans la rue ? Il n’a que mépris pour eux, lui qui nous est totalement étranger.

    Alors oui, nous avons décidé de pourrir la vie à cet « alien » : qu’il retourne vers sa lointaine planète d’où il n’aurait jamais dû partir, la Hollandie de la galaxie socialiste.

    Mais le socialisme n’est qu’un avatar de la République, et c’est elle, sa structure même, son mode de fonctionnement, sa prostitution avec les partis, qui nous ont apporté cette mauvaise maladie.

    Alors je dis aux quelques officiers supérieurs et généraux, aux quelques anciens hauts fonctionnaires qui nous font l’honneur de leur amitié, que notre combat est celui de la « France des clochers » contre celle des oligarques servis par le pouvoir. Si le pouvoir cesse de servir la France pour des intérêts étrangers à ceux du pays, cela signifie que, désertant, il abandonne le peuple français aux prédateurs du mondialisme.

    On comprend qu’il veuille réhabiliter les fusillés de la Grande Guerre.

    La place de monsieur Hollande n’est certainement pas devant l’Arc de Triomphe un 11 novembre, car il est un ennemi déclaré de la France que nous aimons.

    A l’heure où j’écris, certains de nos camarades sont encore dans les geôles de la République « qui gouverne mal mais se défend bien ». C’est ce système là que nous devons abattre et les Français commencent à en prendre conscience. Le pays réel qu’on croyait assoupi semble bouger : le phénomène des bonnets rouges en est un signe. L’espoir est là d’autant que l’esprit des Camelots du roi souffle de nouveau sur l’AF.

    Que notre prince se tienne prêt..

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, ce mercredi matin 13 novembre

    MàJ : NOS JEUNES ET VALEUREUX CAMELOTS DU ROI SONT RESSORTIS LIBRES DU TRIBUNAL... DANS L’ATTENTE DE LEUR PROCÈS.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Retour-sur-le-11-novembre-2013

  • Une atmosphère de fin de règne...

    Les incidents du 11 novembre sur les Champs-Elysées ont montré la profonde crise d’autorité et, même, de légitimité d’une République hollandiste désormais incapable de faire un pas sans être critiquée, moquée, harcelée : sans doute, d’ailleurs, ne l’a-t-elle pas volé, pourrait-on dire ! Mais il faut aller plus loin que cette première réaction simple, néanmoins largement insuffisante pour saisir ce qui se passe sous nos yeux, et les risques d’une telle situation.

    Tout a commencé véritablement le dimanche 24 mars, aux Champs Elysées...

    Le précédent président, M. Sarkozy, a souvent été accusé de diviser artificiellement le pays pour asseoir son pouvoir, et la critique pouvait être fondée. Mais l’actuel président, pourtant réputé pour son sens du compromis, semble avoir le même défaut, ce qu’a amplement démontré l’affaire du mariage homosexuel l’année dernière : c’est d’ailleurs là qu’est née une nouvelle opposition, à travers la Manif pour tous et, dans son sillage, le mouvement inédit des Veilleurs, mais aussi le Printemps français, plus « musclé » et très imaginatif lui aussi.
    Depuis quelques semaines, de nombreuses catégories de Français sont à leur tour descendues dans la rue, souvent pour des raisons fiscales ou sociales, voire pour toutes à la fois : ainsi, en Bretagne, l’écotaxe a-t-elle mobilisé contre elle les agriculteurs et les transporteurs, mais aussi, et parfois pour des raisons plus historiques que politiques (« pas de péage en Bretagne depuis Anne de Bretagne ! »), de nombreux Bretons sans lien avec les professions directement concernées par cette taxe issue du Grenelle de l’environnement de 2007. Ce même 11 novembre, les cavaliers manifestaient aussi (à cheval pour certains d’entre eux) dans les rues de Paris pour dénoncer ce qu’ils nomment « l’équitaxe », soit le passage (imposé par la Commission européenne…) de la TVA sur les centres équestres de 7 à… 20 % dès le 1er janvier prochain : une mesure qui menacerait directement plusieurs centaines de centres et milliers d’emplois dans notre pays.
    Cette multiplication quasi-simultanée des mécontentements en l’espace de quelques semaines et les images des manifestations de plus en plus musclées, en particulier dans la péninsule bretonne, semblent tétaniser les dirigeants actuels de l’Etat, qui hésitent entre l’emploi d’une force démesurée à l’égard des manifestants et la reculade, ou plutôt le zigzag permanent, face aux corporations et aux régions énervées : d’où cette impression délétère d’une fin de règne avant l’heure…
    Le risque d’une telle situation est un véritable pourrissement de la société et des rapports en son sein, une sorte de décomposition accélérée du « pacte français » : or, l’histoire nous en rappelle avec une certaine cruauté les périls, si l’on veut bien se souvenir de la période des années 30 dans notre pays, avec les conséquences terribles d’une profonde division face au danger extérieur et la baisse du moral des Français face à l’adversité conquérante des totalitarismes… Le résultat le plus cruel fut la terrible défaite de Mai 40 dont nous n’avons pas totalement soldé les comptes (en particulier moraux…) aujourd’hui encore.
    La République est d’autant plus dangereuse aujourd’hui que son Pouvoir est faible et, surtout, indécis : c’est toujours dans ces situations particulières qu’elle se radicalise et qu’elle se cherche « des guerres à gagner », qu’elles soient idéologiques ou militaires, au risque d’entraîner le pays dans une aventure coûteuse et nationalement périlleuse… et de le perdre, parfois ! L’histoire devrait pourtant inciter nos gouvernants à la prudence car il est des boîtes de Pandore qu’il vaut mieux ne pas ouvrir…
    Je ne sais comment M. Hollande fera pour sortir de la nasse dans laquelle il s’est lui-même emprisonné, mais il est certain que sa présidence, à ce jour, a sérieusement dévalorisé, non seulement la République (ce dont je ne saurai me plaindre, bien sûr !), mais plus gravement l’Etat lui-même et son autorité, c’est-à-dire ce qui lui permet d’être écouté et obéi, d’être estimé et suivi…
    Les sifflets de ce 11 novembre sont des révélateurs et des annonciateurs : révélateurs de la crise de confiance née d’une pratique inconséquente du Pouvoir par les gouvernants actuels, et annonciateurs d’une remise en cause plus générale de la légalité d’un tel Pouvoir, pourtant démocratiquement élu, au nom d’une légitimité encore confuse aux yeux de ceux qui, pourtant, la cherchent au travers de leur contestation.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1101:une-atmosphere-de-fin-de-regime&catid=47:2013&Itemid=58

  • Un climat insurrectionnel

    De Guillaume Bernard dans Valeurs Actuelles :

    "L’incapacité des politiques à saisir la nature profonde de la crise qui frappe le pays le met dans un état d’écoeurement et de colère incontrôlés.

    [...] L’actuelle situation de la France est, pour le moins, inquiétante, car elle doit faire face à une pluralité de crises : insécurité physique et matérielle (depuis les incivilités jusqu’à la plus violente des criminalités), insécurité économique et sociale (chômage de masse, retraites incertaines), insécurité culturelle (multiculturalisme dû à une immigration non assimilée, déracinement en raison de la mondialisation, bouleversement des moeurs). L’aggravation possible de chacune de ces crises est naturellement anxiogène. Mais la crispation de l’opinion publique vient également de ce que nombre d’hommes politiques relativisent l’importance, voire nient l’existence, de certaines de ces crises, se contentant d’incriminer la fermeture à l’autre et le passéisme moralisateur.

    L’incapacité des politiques à appréhender la réalité de la multiplicité et de l’interaction des crises procède essentiellement de leur idéologie matérialiste : ils réduisent les dysfonctionnements de la société à un trouble dans le domaine de l’avoir. Ils ne parviennent pas à identifier la nature profonde des enjeux, à déterminer le dénominateur commun de toutes les frictions. Ils ne saisissent pas qu’il y a, à leur racine, une crise de l’être : incertain quant à sa persistance en tant que puissance industrielle, militaire ou civilisationnelle, le corps social français vit une étape périlleuse et décisive dans son existence. La porosité des frontières extérieures de l’espace Schengen, les abandons de souveraineté à l’Union européenne, l’explosion de la dette publique, la baisse du niveau scolaire ou encore les émeutes urbaines sont autant de sujets qui illustrent, tant sous l’angle individuel que collectif, la perte des libertés, la dépossession de soi et la dilution de la maîtrise de son destin. [...]

    Leur écoeurement se traduira, sans doute, à l’occasion des prochaines élections, par l’abstention ou le vote FN. Mais se réduira-t-il à cela ? Ce n’est pas être alarmiste que de poser la question. L’expérience montre que, lorsque la confiance des citoyens dans le personnel politique disparaît (à cause de l’impuissance ou de l’inconséquence de ses mesures), la légitimité du pouvoir est réduite à peu de chose. Par le passé, en 1848 comme en 1958, le régime s’est effondré en quelques semaines. Il suffit d’un événement, même anodin, pour cristalliser les mécontentements et révéler leur unité."

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