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élections - Page 705

  • La Manif Pour Tous ne peut survivre qu'en devenant un authentique lobby

     

    Le bruit court que Nicolas Sarkozy veut créer un nouveau parti, pour se passer de l'UMP. Réaction de Guillaume Bernard :

     

    "Alors que Charles de Gaulle avait espéré la Ve République comme un régime où le jeu des partis serait restreint par les institutions, l’élection du président de la République au suffrage universel direct leur a rendu un rôle déterminant : la sélection d’un candidat présidentiable et l’investiture des candidats aux législatives chargés de former la majorité parlementaire soutenant le gouvernement désigné par le chef de l’État. Les partis politiques sont donc devenus des écuries présidentielles. Il est donc assez probable que si Nicolas Sarkozy se lance dans la création d’un parti politique, ce sera pour porter sa candidature à la prochaine élection présidentielle. [...] 

    S'agirait-il d'un parti réellement nouveau avec une offre politique différente ou d'un mouvement plus large essentiellement destiné à faire oublier l'image écornée de l'UMP ?

    Étant donné que l’UMP ne semble pas profiter de la baisse de popularité de l’éxécutif socialiste, les deux objectifs ne sont pas contradictoires ; ils convergent : renouveler, à la fois, l’offre électorale et l’image personnelle de l’ancien président de la République.

    Il est certain qu’il y a une aspiration dans l’opinion publique d’un renouvellement politique. Mais, s’il lance vraiment son parti politique, Nicolas Sarkozy sera confronté à un certain nombre d’embûches. L’une d’entre elles n’est pas mineure : il devra trouver le moyen de faire oublier à une partie de son électorat la déception qu’il a suscitée en raison du décalage entre son discours de 2007 (ou du moins la manière dont il a été perçu car il a, en fait, toujours défendu l’idée du multiculturalisme dans son positionnement sur l’identité nationale) et l’orientation de sa politique pendant son quinquennat. Une partie de ses électeurs sont partis au FN au premier tour de la dernière présidentielle et il n’est pas certain qu’ils reviennent pour la prochaine. S’ils l’ont fait au second tour de 2012, c’était moins par enthousiasme que par opposition à François Hollande.

    De manière générale, c’est la question du positionnement de ce parti et de Nicolas Sarkozy sur l’échiquier politique qui est en jeu. Tout le monde l’attend sur des positions « droitistes », celles de ses campagnes présidentielles. Et il est tout à fait possible qu’il en soit ainsi ne serait-ce que pour assurer une certaine cohérence de son image. Mais, cela n’est pas totalement certain. Car, si la « droite forte » s’occupe effectivement de ratisser à droite pour lui, un positionnement plus central (au sein de la droite) permettrait deux choses : d’une part, ne pas aller directement à la confrontation avec le FN qui est en cours de renforcement (l’objectif d’à peu près tous les partis est d’affronter le candidat du FN au second tour et au non au premier) et, d’autre part, occuper un créneau empêchant d’autres candidatures qui pourraient parasiter la sienne (notamment celle de son ancien Premier ministre). Il ne s’agit naturellement, là, que d’une hypothèse. Cela dit, le fait que Nicolas Sarkozy apporte son soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet qui, c’est un euphémisme, est peu appréciée par le clan le plus droitier de l’UMP, pourrait corroborer cette interprétation. [...]

    La crédibilité de ce nouveau parti dépendra, effectivement, de sa capacité à renouveler les visages de la politique. Il sera difficile de faire croire à du neuf en reprenant uniquement les mêmes personnes. Il faudra que l’ancien chef de l’État trouve de nouvelles têtes capables de renouveler la forme et le fond du discours.

    Sans doute pourra-t-il fédérer un certain nombre de groupes déjà existants qui se sont sentis écrasés dans l’UMP (le PCD ?) ou qui n’ont pas réussi à trouver une place claire dans l’alliance UDI-MoDem (le CNI ?). Sans doute essayera-t-il aussi de récupérer les scories du MPF qui, si Philippe de Villiers ne faisait pas de retour en politique, ne semble pas avoir vraiment d’avenir. Mais, sans offense, il faut bien le dire, cela ne représente pas grand chose. Ce sont des appoints intéressants pour gagner une grande bataille politique, mais ce n’est pas le gros des troupes militantes ni des électeurs. C’est surtout de la « droite forte » et, peut-être, de la « droite populaire », deux courants internes à l’UMP, que Nicolas Sarkozy peut sans doute attendre le plus fort soutien.

    Pour d’autres organisations non partisanes, c’est plus compliqué. Vous évoquez le cas de « La Manif Pour Tous ». Or, si celle-ci devait se rallier à un parti (quel qu’il soit d’ailleurs), elle perdrait l’essentiel de sa crédibilité (il est vrai que, depuis la fin des grandes manifestations, ses objectifs et modes d’action ne sont pas très clairement définis). Ce qui a fait la force de « La Manif Pour Tous », c’est qu’elle a su rassembler des personnes aux appartenances partisanes diverses qui ont mis leurs différences de côté pour, ensemble, interpeler et agir sur l’ensemble de la classe politique. Etant une organisation monothématique, « La Manif Pour Tous » ne peut survivre (mais elle peut aussi grandir) qu’en devenant un authentique lobby : par exemple, en constituant des réseaux, faire élire (ou faire battre) des candidats de différents partis en fonction des engagements pris ou refusés voire reniés. Si elle devait se transformer en une officine fournissant des candidats (dont l’objectif sera d’être élus, puis réélus…) à un parti politique, ce serait le signe qu’elle a perdu son âme (et que les efforts en temps et en argent de milliers de familles n’aura servi qu’à faire la carrière de quelques uns) : au lieu de ne rien lâcher (selon son propre slogan), elle aurait tout gâché !

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/la-manif-pour-tous-ne-peut-survivre-quen-devenant-un-authentique-lobby-.html

  • Elections européennes 2014: Les eurosceptiques comptent créer en 2014 une puissante fraction commune au Parlement européen.

     

    Les partis européens d’extrême-droite attirent de plus en plus de partisans et comptent créer une puissante fraction anti-UE au Parlement européen, écrit vendredi 6 décembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

     

    En 2014, un député européen sur quatre pourrait avoir comme objectif de détruire la zone euro et de renforcer la politique d’immigration des pays occidentaux, craignent les sociologues de la fondation Konrad Adenauer. Les résultats de leurs dernières recherches ont été récemment publiés dans la presse allemande.

     

    Au vu des récentes élections qui se sont déroulées dans les pays membres de l’UE, les partis eurosceptiques ne sont plus considérés comme marginaux depuis longtemps. Ils sont même soutenus par un grand nombre d’électeurs. Le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, dirigé par Nigel Farage, a obtenu aux élections régionales de mai 2013 26% des voix et 147 sièges au sein des conseils municipaux. Ce résultat a été reconnu comme sensationnel étant donné que l’année précédente les eurosceptiques n’avaient obtenu que huit places.

     

    En France, le candidat du Front national a remporté la victoire aux élections cantonales de Brignoles avec 53,9% des voix (au second tour il était opposé à Catherine Delzers, soutenue par 20,8% des électeurs au premier tour, le candidat socialiste avait été éliminé avec 14,6% des voix).

     

    Le parti d’extrême-droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) a été fondé le 6 février 2013. Il est présidé par Bernd Lucke, professeur à l’université de Hambourg. Sept mois après sa création, 14 000 personnes adhéraient déjà au parti. Aux législatives de septembre en Allemagne ce parti anti-euro a obtenu 4,7% des voix, manquant de peu de passer la barrière des 5%. Les experts estiment que l’équipe du professeur Lucke a de grandes chances de faire partie du parlement européen, où la barrière est de seulement 3%.

     

    Pourquoi cette hausse de popularité des partis nationalistes en Europe ? Les sociologues allemands mettent en évidence plusieurs facteurs : la présence d’un grand groupe d’électeurs déçus par la politique de leur gouvernement, le système électoral qui n’empêche pas l’évolution de nouveaux partis, les débats permanents sur les problèmes d’immigration et la crise de la zone euro.

     

    Au Royaume-Uni le Parti de l’indépendance peut se vanter d’avoir un sponsor influent : le millionnaire Paul Sykes, qui fait partie des personnes les plus riches du pays, a récemment promis dans une émission de la BBC d’investir une grande somme d’argent dans la campagne électorale des eurosceptiques britanniques pour augmenter leurs chances de victoire aux législatives européennes.

     

    Geert Wilders, chef du Parti de la liberté néerlandais, est considéré comme l’un des leaders
    d’extrême-droite les plus charismatiques d’Europe. Lorsqu’en 2010 Wilders a été convoqué au tribunal pour avoir qualifié le Coran de source du terrorisme islamique, le procès s’était transformé en action politique de droite.

     

    Les eurosceptiques comptent créer en 2014 une puissante fraction commune au Parlement européen. Geert Wilders et la Française Marine Le Pen se sont sérieusement penchés sur la formation d’un bloc
    anti-européen lors d’un entretien à La Haye en novembre, qui s’est conclu par une grande conférence de presse.

     

    Mais les populistes de droite pourraient rencontrer certains problèmes, en dépit de leurs positions similaires sur l’islam et l’euro. Les opinions antisémites de Marine Le Pen ne coïncident pas avec la position de Geert Wilders, qui a longtemps vécu en Israël et considère les Juifs comme des compagnons d’armes qui combattent les musulmans. Le leader néerlandais soutient la communauté gay, tandis que Marine Le Pen s’oppose formellement au mariage entre couples de même sexe. Les eurosceptiques britanniques et allemands ont déclaré, sans entrer dans les détails, qu’ils ne voulaient pas avoir affaire à Geert Wilders.

     

    RIA Novosti via http://francelibre.tumblr.com/

  • "Pour gouverner, il faut privilégier les alliances à droite"

    Lu ici à propos de Paul-Marie Coûteaux :

    "Le "ni droite ni gauche", leitmotiv d'une large partie de la tête du Front national? Très peu pour lui: "Pour gouverner, il faut privilégier les alliances à droite. Question de tactique".

    Et il discute avec la droite, toute la droite: il doit s'exprimer dimanche lors d'une "marche pour la laïcité", à Paris, à l'appel de Résistance républicaine [...]. Lors des législatives de 2012, il a appelé à voter pour certains candidats UMP, tentant de donner une existence à cette passerelle qu'il appelle de ses voeux entre UMP et FN.

    Son souhait? "Créer un mouvement unique de la droite nationale", car "la Ve République veut des alliances". Être le "monsieur alliances" qui ferait gagner Marine Le Pen

    Sa formation "embryonnaire", le SIEL (Souveraineté, indépendance et libertés), 600 adhérents revendiqués, composante du Rassemblement Bleu Marine, en serait l'instrument, car il ne veut pas adhérer au FN: "Ce n'est pas ma famille politique... Je suis platonicien, la vérité est dans les origines".

    Mais à défaut d'un banc entier, il ne ramène pour l'instant que de beaux poissons à la patronne du FN.

    Deux énarques, comme lui, tout d'abord: Florian Philippot, numéro deux du FN, Philippe Martel, ex-chef de cabinet d'Alain Juppé, qui occupe désormais ces fonctions chez Marine Le Pen. Et il a aussi contribué à la venue de Bertrand Dutheil de la Rochère, longtemps très proche de Jean-Pierre Chevènement."

    Il est candidat à la mairie du VIe arrondissement à Paris.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Christiane Taubira s’exprimera devant le Grand Orient le 17 décembre

     

    TAUBIRA-Grand-Orient-MPI

    Les connivences entre de nombreux membres du gouvernement et la franc-maçonnerie sont de notoriété publique. Un élément de plus vient l’avérer. La Garde des Sceaux, a accepté l’invitation de Daniel KELLER, « Grand Maître » du Grand Orient (GODF), d’intervenir pour une conférence au siège de cette obédience maçonnique.

    Cette conférence publique sur le thème : « Crise des valeurs de la République : Analyse et Perspectives » se déroulera le 17 décembre à 20 heures au Temple Groussier du GODF, rue Cadet, à Paris.

    « L’invitation de Madame Christiane Taubira est naturellement liée aux attaques indignes qu’elle a subies. Nous voulions lancer le débat, provoquer une réflexion, sur les difficultés profondes que traverse la République

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  • Le médiateur de la mairie de Bordeaux pour les roms poursuivi par la justice

    BORDEAUX (NOVOpress/Infos Bordeaux) – Militant au sein du Parti socialiste, Jérôme Lobao a été le directeur de campagne de la socialiste Michèle Delaunay – actuelle ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie -  lors des législatives de 2007 en Gironde. Membre du collectif Romeurope et président de l’association Procom, Jérôme Lobao est très estimé par la classe politique et médiatique locale, celle-ci louant sa « démarche civique ». Il semble que cette lune de miel avec le médiateur de la ville de Bordeaux risque de prendre rapidement fin.

    En effet, ce Portugais à qui les expulsions de Roms rappelaient « les moments sombres de l’Histoire » a été placé en garde à vue au commissariat central de Mériadeck. Le 21 janvier prochain, Jérôme Lobao (photo) comparaîtra à la barre du tribunal correctionnel de Bordeaux pour répondre de corruption et d’abus de confiance.

     

    Selon nos confrères du Sud-Ouest, on lui reproche « des détournements d’argent des caisses de l’association Procom pour plusieurs milliers d’euros ». « Concrètement, Jérôme Lobao est soupçonné d’avoir soudoyé des chefs d’entreprise du BTP pour alimenter la trésorerie de Procom. Il aurait ensuite détourné cet argent pour son compte personnel » !

    http://fr.novopress.info/148210/le-mediateur-de-la-mairie-de-bordeaux-pour-les-roms-poursuivi-par-la-justice/#more-148210

  • Les institutions de la Ve ne résisteront pas

     

    D'Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine :

     

    Une124"Le peuple français en a assez, celui qui travaille, qui vit, qui croit dans son pays. Il n’est plus représenté ; il n’est pas gouverné ; il est matraqué.

    C’est sans issue. Les institutions de la Ve République ont été si affaiblies qu’il faut prévoir qu’elles ne résisteront pas à l’ébranlement qu’elles subissent aujourd’hui et qui n’est que le début d’un séisme économique et social d’amplitude inconnue. La contrainte des événements est trop forte, le quinquennat trop fragile, le gouvernement trop hétéroclite et dans ses membres trop impotent, la majorité parlementaire trop divisée, trop apeurée, à vrai dire aujourd’hui trop minoritaire dans le pays pour être qualifiée encore, sinon de nom, de « majorité ». Rien dans l’état actuel de nos institutions n’est capable de s’opposer avec quelque force et raison à ce qui va advenir inéluctablement dans les prochains mois. La population commence à le pressentir ; les parlementaires qui visitent leur circonscription à s’en affoler ; les préfets à avertir avec la gravité requise ; le gouvernement enfin à s’en rendre compte quoiqu’avec retard, tout en s’illusionnant de formules et de faux espoirs comme c’est si souvent le cas en pareilles circonstances quand une situation se dégrade. [...]

    Alors que tout va mal, que les conditions de vie se détériorent, la seule préoccupation du gouvernement, sur ordre précis de ceux qui furent les maîtres financiers de la dernière élection présidentielle, fut de faire passer la loi dite du mariage pour tous, malgré l’opposition d’une grande majorité des familles françaises, et en y incluant par anticipation, et sans le dire, avec cette hypocrisie si caractéristique de ce milieu de prétendus dirigeants, tout ce qui s’ensuit et qui est proprement criminel sur le statut de l’enfant. C’est leur seul bilan. Quant au reste, ce gouvernement ne connaît que l’impôt et la taxe avec l’unique idée de faire payer les Français, de casser les familles, de pulvériser les patrimoines et d’englober le social dans l’étatique pour mieux dissimuler dans une opacité voulue la totale ineptie de leur gestion. Le peuple français, bien que tout soit fait pour l’abrutir, n’est pas totalement idiot et, malgré sa bonne volonté, il n’en peut plus. Il le dit, il le manifeste. Et ce n’est qu’un début. [...]

    Il y a dans les politiciens qui dirigent la France, une crainte latente et donc une haine du peuple véritable, surtout quand il n’adhère plus à leurs discours. « Le populisme », voilà l’ennemi ! Ils seront donc implacables ; car, pour reprendre le langage qu’ils affectionnaient dans leur jeunesse marxisante, ils encourent le risque de n’être plus bientôt qu’une superstructure obsolète et vouée à disparaître, selon les prédictions pour une fois exactes d’un Saint-Simon et d’un Marx. Ce dont ils ne veulent à aucun prix et peu leur chaut au fond qu’en France, en ce moment, six entreprises disparaissent toutes les heures, mille emplois soient détruits chaque jour et qu’un paysan se suicide toutes les 48 heures. Ils ne manœuvrent que pour leur seul pouvoir. Comme toujours, depuis deux cents ans, ils ne le lâcheront que quand il ne sera plus intéressant de l’avoir. Ils sont comme ça. Il est de vrais amis du peuple, ce ne sont pas eux !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le pays légal, on n’en veut plus !

    L’annonce d’une refonte générale de la fiscalité par le Premier ministre n’aura donc pas eu l’effet naïvement escompté : calmer la colère d’un pays réel en proie au ras-le-bol fiscal. Il est même possible que cette annonce n’ait fait que nourrir un peu plus l’inquiétude des Français.

    Car une telle remise à plat pourrait avoir pour seul effet, en élargissant les différentes assiettes, d’augmenter un peu plus encore les ponctions du gouvernement socialiste dans leur porte-monnaie. Ainsi, la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu pourrait faire 10 millions de perdants.

    Les Français ne sont plus dupes : le prouvent les échecs piteux des tentatives de diversion menées par les différents relais du système. Le 23 novembre dernier, les manifestations, visant à briser la révolte sociale des Bonnets rouges, organisées en Bretagne par sept syndicats, qui tous, ou presque, émargent à la très « jaune » Confédération européenne des syndicats et sont donc pleinement complices de la politique conduite par Bruxelles, n’ont rassemblé que des troupes squelettiques en dépit de la présence de Thierry Lepaon et de Laurent Berger, les deux patrons respectifs de la CGT et de la CFDT. Au contraire, c’est de nouveau par dizaines de milliers que ce sont retrouvés les Bonnets Rouges, ce dimanche 1er décembre à Carhaix dans le Finistère, parallèlement à des manifestations de routiers rejoints par les centres équestres. Pendant ce temps, ce même dimanche, Jean-Luc Mélenchon, qui persévère à jouer les idiots utiles du mondialisme, ne rassemblait qu’une dizaine de milliers de Parisiens rouge-vert. Quant aux manifestations organisées dans le pays le samedi 30 novembre à l’appel de toutes les associations antiracistes rejointes par les partis de gauche et les syndicats, sans oublier l’inusable Inter-LGBT, elles ont fait un flop retentissant : il n’y a eu, pour toute la France, que quelques milliers de benêts à opposer leurs poitrines héroïques au retour de la Bête immonde. Si la gauche n’a pas compris que métamorphoser artificiellement Taubira en icône outragée de la République est insuffisant à détourner les Français des vrais problèmes, alors, c’est que son cas est désespéré — ce dont nous ne nous plaindrons pas. Il n’en reste pas moins qu’en dépit de ses troupes étiques, la police antiraciste continue de faire régner en France la même terreur que la police religieuse en Arabie Séoudite : il suffit simplement d’en appeler à une interprétation très extensive de lois par elles-mêmes déjà liberticides. La LICRA vient ainsi de faire censurer, au mépris à la fois du principe de non rétroactivité et ...du sens même des textes, l’immense Léon Bloy, transformé, à ses mânes défendant, en écrivain antisémite ! Voilà comment ce vice de la pensée qu’est l’idéologie antiraciste conduit à un crime contre l’intelligence dans la sainte alliance du fanatisme et de l’ignorance crasse. Il est néanmoins rassurant de voir la Sorbonne se joindre aux descendants de l’écrivain pour délivrer un bonnet d’âne aux censeurs subventionnés.

    « Rien ne va plus ! » Il ne s’agit pas là de la formule des croupiers même si, à bien des égards, le pays légal semble jouer l’avenir du pays à la roulette. Mais précisément, si rien ne va plus pour nos élites dirigeantes, les jeux ne sont pas faits. Depuis un an la France, ce pays moisi, composé presque uniquement de ringards, de fachos, de néo-cons, de racistes et de beaufs, révèle un dynamisme insoupçonné, une volonté de vivre et de se redresser dont les moins pessimistes n’osaient même pas rêver. Le parti socialiste, englué dans le spectacle cynique de ses reniements, est dépassé par les événements, les écologistes ne se lassent pas de vivre les délices de ces « nouvelles » formes de familles, dont ils font la promotion, en voie permanente de recomposition, et sa lutte permanente d’egos interdit à l’UMP de penser à un projet pour le pays. En revanche, tous se retrouvent dès qu’il s’agit de bâillonner le peuple, comme dans l’affaire de ce référendum d’initiative partagée — ça ne s’invente pas ! —, voulu par Sarkozy et réalisé par Hollande, qui est au référendum d’initiative populaire ce que la politique d’influence est à une diplomatie indépendante : un leurre ...dans lequel les gogos, finalement, sont les politiciens eux-mêmes qui, comme s’ils en avaient besoin, viennent de s’inventer une nouvelle raison d’être méprisés. Non que nous soyons des inconditionnels de la démocratie directe : toutefois, comme les Croates l’ont montré dimanche 1er décembre en refusant à plus de 65% le « mariage » homo, dès qu’on demande au pays réel de se prononcer sur les problèmes de fond, le bon sens peut l’emporter haut la main ! Quant au Front National, d’aucuns nourrissent des espoirs dans un double succès de cette formation aux municipales et aux européennes, annonciateur d’un bouleversement profitable au pays. L’Action française, qui a toujours eu pour objectif de convertir à la solution royale les patriotes républicains, ne peut que souhaiter qu’un parti républicain s’affichant comme défenseur du seul intérêt national soit le plus fort possible, ne serait-ce que pour concourir, dans l’attente de l’héritier, à la préservation de l’héritage dans ce régime de mort qu’est le règne des partis. Encore faut-il que les Français ne placent pas d’espoirs démesurés dans une formation qui, même chez les républicains, n’a pas le monopole du patriotisme et qui doit encore montrer sa capacité à rassembler par-delà des objectifs strictement politiciens. Si le pays légal ne lui pardonne rien et est même capable de le piéger, à quarante ans passés le Front national doit avoir acquis la maturité suffisante pour assumer ses faiblesses. Et les corriger. Sinon, il ne gardera pas longtemps les belles prises récentes que l’état de la France, plus encore que son attractivité propre, lui a amenées. Entre caporalisme, manque de formation intellectuelle et politique des cadres et absence d’esprit d’ouverture — quid de la stratégie de rassemblement national via le Rassemblement Bleu Marine ? —, la montée du Front National risque de s’essouffler.

    Les patriotes, à quelque tradition, républicaine ou royaliste, à laquelle ils appartiennent, ne doivent pas sous-estimer la capacité d’endiguement du pays légal. Certains analystes évoquent complaisamment 1788 pour dessiner la crise que traverse le pays, comparant au passage Hollande à Louis XVI. Or comparaison — insultante — n’est pas raison. La situation de la France est plus critique en 2013 qu’elle ne l’était en 1788, où les bases sociales étaient encore solides et le peuple homogène et maître chez lui. Quant au roi, quelles qu’aient pu être ses insuffisances, il ne prit d’ordre que de sa conscience, jamais d’une oligarchie apatride. Rien ne va plus, disions-nous : mais une élite, une vraie, se réveille ou s’éveille, car elle traverse les générations. Par la qualité de leur formation et leur capacité à mobiliser, les jeunes d’Action française en sont les rameaux les plus prometteurs.

    Français Marcilhac - L’AF 2875

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-Le-pays-legal-on-n-en

  • Le grand malaise démocratique

    Les oligarchies politiques ont peur du peuple.
    La démocratie directe a été l’un des thèmes de la campagne électorale allemande de 2013. Mais le referendum d’initiative populaire – pourtant souhaité par 84% des allemands – a été exclu du programme gouvernemental de grande coalition. Voici le point de vue éclairé d’un blog alsacien.
    Polémia.
    En Allemagne, le programme de la nouvelle coalition gouvernementale (CDU/CSU et SPD) conduite par Angela Merkel vient d’être présenté officiellement. La mise en place de la démocratie directe au niveau fédéral n’en fait pas partie, alors qu’il s’agissait d’un des thèmes de la campagne électorale et que la CSU et le SPD y étaient favorables, comme 84% de la population allemande, d’après le dernier sondage Emnid traitant de cette question. La chancelière fraîchement réélue a simplement dit non. Contre l’avis largement majoritaire du peuple, mais également contre l’avis largement majoritaire de la base de son propre parti.
    Au même moment les institutions françaises valident dans un silence assourdissant la mise en place du référendum d’initiative partagée, qui est une parodie grotesque du référendum d’initiative populaire. Tellement grotesque que tous les observateurs s’accordent à dire qu’aucun référendum d’initiative partagée (l’initiative populaire étant partagée avec le parlement) ne verra jamais le jour dans la forme actuelle de la loi. En mars 2011, un sondage (*) de l’Ifop révélait que 72% des Français étaient favorables (et seulement 12% contre) à la mise en place du référendum d’initiative populaire en France.
    Dans les deux cas, en France comme en Allemagne, les dirigeants élus ont refusé à leurs électeurs le droit à la démocratie directe.
    Pour autant, l’aspiration à la démocratie directe ainsi que sa pratique progresse lentement en Europe et dans le monde. Les Allemands sont de plus en plus massivement favorable à cette modification fondamentale de leurs institutions, et pour la première fois en Allemagne l’introduction de la démocratie directe au niveau fédéral a été un des enjeux des discutions de la coalition gouvernementale. Cela s’explique certainement par le fait que les électeurs allemands pratiquent la démocratie directe au niveau des Länder, et semblent de moins en moins comprendre pourquoi, dans la mesure où ils sont censés être le peuple souverain, les référendums d’initiative populaire ne seraient pas possible au niveau fédéral, là où tout se décide, d’autant plus qu’en 2005, ils ont vu les Français et les Hollandais voter sur l’Union Européenne, sans qu’ils aient eu eux-mêmes droit au chapitre.
    Aux États-Unis, la démocratie directe existe également dans 26 des 50 États, et elle y est de plus en plus pratiquée. Et plus de 60% des Américains sont également favorables à l’introduction de la démocratie directe au niveau fédéral.
    Les démocraties parlementaires sont et ont toujours été des formes de despotisme éclairé. Les citoyens y sont considérés assez libres et responsables pour élire leurs représentants par des modes de scrutins par ailleurs on ne peut plus contestables, mais ne sont pas considérés assez libres et responsables pour décider directement, en tant que peuple véritablement souverain, des questions politiques les plus importantes, à commencer par les questions d’ordre constitutionnel, qui vont déterminer les règles du jeu démocratique et les droits civiques fondamentaux.
    Au cours de l’Histoire, les monarchies absolues se sont transformées en monarchies constitutionnelles, les élections aux scrutins censitaires ont évolué en scrutins au suffrage universel masculin, et accorder le droit de vote aux femmes s’est finalement imposé comme une évidence.
    La progression constante de la pratique du référendum d’initiative populaire aux États-Unis, les récents débats sur l’introduction de la démocratie directe au niveau fédéral en Allemagne, ainsi que le haut niveau d’opinion favorable à la démocratie directe aux États-Unis, en France ou en Allemagne, laissent à penser que l’imposture intellectuelle et politique qui consiste à prétendre que la démocratie peut se concevoir sans démocratie directe, sans que le peuple ait véritablement la main sur ses propres affaires et son propre destin, commence sérieusement à battre de l’aile.
    Il n’y a jamais eu de véritable démocratie sans démocratie directe et il n’y a pas de véritable démocratie sans démocratie directe, nos voisins suisses le savent depuis longtemps, et de plus en plus de citoyens et de peuples à travers le monde commencent à s’en rendre compte.
    Es gibt keine echte Demokratie ohne direkte Demokratie. (Il n’y a pas de véritable démocratie sans démocratie directe)
    U.H.
    Mis en ligne le 29/11/2013 par Klapperstein
    http://blog.unsri-heimet.eu/2013/11/7984/
    Voir :
    (*) Les Français et le référendum d’initiative populaire Résultats détaillés – 11 mars 2011
    http://www.polemia.com/le-grand-malaise-democratique/

  • Une seule ligne : pas d’ennemi à droite !

    La diversité de la presse vue par les Inconnus. La diversité de la presse vue par les Inconnus.

    C’est devenu un tic d’écriture : « Minute » est toujours présenté par nos aimables confrères comme un journal d’« extrême droite ». Nous ont-ils jamais lu ? « Minute » est un hebdomadaire de droite. De toutes les droites. Et attaché plus que tout à sa liberté, au point d’en avoir irrité tous les pouvoirs depuis 1962.

    A « Minute », les jeux de mots laids ne datent pas d’hier. Ils datent même précisément de notre premier numéro, paru le 6 avril 1962. Il y a plus de cinquante ans ! Ce numéro 1 titre en une : « De Gaulle en a assez de Rainier », blague franco-monégasque qui marque le début d’une des plus belles aventures de la presse hebdomadaire française, le journal ayant toujours vécu de ses seuls lecteurs car n’ayant jamais appartenu, ni à un groupe financier, ni à un parti politique.

    Un fondateur héros de la Résistance
    Jean-François Devay, son fondateur, est un héros. À 18 ans, il a participé, arme à la main, à la Libération de Paris. Il recevra, pour ses hauts faits au service de la France, la Croix de guerre, la Médaille de la résistance, la Médaille militaire ! Si c’est ça, l’« extrême droite », qu’on nous le dise.

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