« Mais en France », François Hollande a manifestement de moins en moins de supporters et de plus en plus de sifflets.
En mai 1968, alors que la « chienlit » s’installe dans le pays, le général De Gaulle s’envole mystérieusement pour Baden-Baden. Pour prendre du champ face aux événements ? Pour s’assurer du soutien de l’armée ? Nul ne sait car les principaux acteurs de ce déplacement ont emporté son secret dans l’au-delà. Toujours est-il que le chef de l’Etat en reviendra plus déterminé et qu’il mettra rapidement un terme aux événements, en dissolvant l’Assemblée nationale. Le voyage à Baden-Baden est une Fuite de Varennes qui a réussi.
Le cauchemar du CRIF
Il se trouve que M. Cukierman, président du CRIF, publiait le même jour une tribune dans Le Monde où il nous faisait part de son pire cauchemar pour 2017 : voir « notre pays sombrer dans un régime où le populisme refuse les opinions minoritaires, rejette ce qui s’écarte de ses normes, redéfinit à sa sauce les droits et libertés » et de conclure, des fois qu’on n’aurait pas bien compris : « Face au FN réveillons-nous ! » Certes, il ne nous dit pas qu’il faut voter PS, mais le cœur y est.
Et puis, comme le hasard fait bien les choses, voilà que « la France » décide de s’opposer à l’accord international qui se dessine autour du nucléaire iranien. Au point que John Kerry crie « Vive le Frouance ! » – avec l’accent –, ce qui doit sans doute nous rassurer pleinement sur le bien-fondé de cette posture.
François Hollande s’est même fendu d’une déclaration en hébreu à son arrivée à Tel Aviv : « Je resterai toujours l’ami d’Israël », des fois que ses hôtes n’auraient pas bien compris le message.
En tout cas, Benjamin Netanyahu, premier ministre d’Israël, déclare que « François Hollande est un ami, un ami d’Israël et nous le recevrons en tant que tel, en déroulant le tapis rouge » (Les Echos du 5 novembre 2013).
Beaucoup d’amis mais de moins en moins d’électeurs
Notre président normal a donc beaucoup d’amis, mais à l’étranger seulement. Car, comme sous la IVe République, la France n’a jamais autant d’amis que quand elle se couche et quand elle s’aligne. Voilà même l’ONU qui trouve que le « racisme » monterait dans notre pays et qui vient fort à propos supporter la campagne que tente de lancer, avec ses gros godillots, un Parti socialiste tétanisé par la débâcle électorale qui s’annonce.
Mais en France, François Hollande a manifestement de moins en moins de supporters et de plus en plus de sifflets.
Le petit télégraphiste
Croit-il qu’en jouant le petit télégraphiste d’intérêts qui ne sont pas les nôtres il gagnera un sursis politique ? Espère-t-il, par exemple, un soutien du Mossad ou un tir de drones US qui permettraient de se débarrasser de ses adversaires politiques ? Pense-t-il, comme Louis XVI fuyant sur la route de Varennes, que les étrangers sauveront sa couronne ? Le pire n’est jamais sûr.
Mais nous ne sommes plus en 1968 : François Hollande n’a pas la stature de Charles De Gaulle et B. Netanyahu n’est pas le général Massu. Il est douteux que les chars Merkava israéliens franchissent la Méditerranée pour protéger un locataire du Faubourg-Saint-Honoré assiégé par les Bonnets rouges. Comme il est douteux que le 7e de cavalerie US arrive à temps pour sauver notre little big man national.
Michel Geoffroy, 19/11/2013
http://www.polemia.com/hollande-little-big-man/
élections - Page 707
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Hollande : little big man
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Pitoyable : Dominique de Villepin se dit prêt à soutenir un retour de Nicolas Sarkozy
Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour redevenir (Premier ?) ministre !
Pour l’ancien premier ministre, le président sortant a « une véritable opportunité » de revenir en politique en profitant du besoin des Français « d’attendre un sauveur ».
La hache de guerre est-elle enterrée entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy ? Dans une interview lundi à la Radio Télévision Suisse (RTS), l’ex-premier ministre de Jacques Chirac avance qu’il pourrait « peut-être » soutenir son ennemi de toujours si celui-ci décidait de revenir en 2017. À la condition toutefois que ce dernier porte un « projet de rassemblement innovant et à la mesure des enjeux français ». Si la sortie peut surprendre après des années d’un duel acharné entre les deux hommes, pour le villepiniste Jean-Pierre Grand, l’ancien chef du gouvernement ne fait qu’agir en « homme d’État ». « Ces derniers sont peu nombreux aujourd’hui, mais ils privilégient toujours l’intérêt de la France. C’est ce que fait Dominique de Villepin. Il fait passer l’intérêt du pays avant tout », assure au Figaro le maire UMP de Castelnau-le-Lez.
Pour Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy bénéficie aujourd’hui d’une « véritable opportunité » de revenir sur le devant de la scène politique, les Français étant dans l’attente d’« un sauveur » dans un contexte de « fronde sociale ». « Est-ce qu’il a envie de revenir en politique ? s’interroge-t-il. Lui seul peut le dire. Mais je pense qu’il a envie. » « Je crois qu’il est attendu sur un chemin politique original, différent, inventif, créatif. Je crois que c’est le secret espoir des Français, qu’à un moment donné quelqu’un va bousculer le jeu, changer la donne », poursuit-il.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pitoyable-Dominique-de-Villepin-se
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Pour Hollande, Minute et Mohamed Merah même combat !
Arrêtez de ricaner bêtement. Quoi qu’on en dise, François Hollande est encore président de la République.
Lundi, interrogé sur la chaîne BFMTV aux côtés du président israélien sur les propos racistes contre la ministre de la Justice, François Hollande a assuré qu’il ne laisserait « jamais en paix ceux qui se mettent du côté de l’antisémitisme et du racisme », et fait le lien entre les attaques racistes contre Christiane Taubira et les tueries de Toulouse début 2012. Comme le rapporte Libération, « le président de la République a assuré que les tueries de Toulouse en 2012 et les attaques racistes dont a été victime Christiane Taubira participaient de la même dynamique ».
Arrêtez de ricaner bêtement. Quoi qu’on en dise, François Hollande est encore président de la République.
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Francs-Macs et Front Nat, je t’aime moi non plus !
Chronique hebdomadaire de Philippe Randa
Que serait la vie politique française sans la Franc-Maçonnerie ? La même chose, sans doute, mais cette absence serait cruellement ressentie par certains médias. C’est tout de même bien commode pour remplir les colonnes en période « d’infos maigres »… ou pour relever le fumet d’enquêtes « de fond » (sic !), un peu comme un cuisinier rajoute une pincée de ci ou un chouïa de ça pour pimenter le ragoût.
Ainsi donc, Le Figaro nous entretient des « passerelles entre marinistes et Francs-maçons », soit de l’attrait qu’exercerait le « nouveau Front national » et sa blonde Présidente, sur les « Frères la gratouille », comme les appelait en son temps l’ex-président François Mitterrand, montrant ainsi tout le sérieux qu’il leur accordait.
« La détestation des réseaux d’influence maçonniques était, à l’époque de Jean-Marie Le Pen, une tradition » écrit le quotidien. Vraiment ?
L’affirmation, en tout cas, est habituelle quand on parle du FN ou de la FM. Mais appréhender la Franc-Maçonnerie en France comme un bloc monolitique, justement et contrairement aux pays anglo-saxons, relève tout simplement de l’ignorance ou du mensonge.
Car la France fait justement figure « d’exception maçonnique » et il est bien dommage que bien des éminents observateurs omettent la plupart du temps de le rappeler.
Lorsque le commun des citoyens de l’hexagone entend parler de Franc-Maçonnerie, il songe indéniablement au Grand Orient (GO), certes la plus ancienne (1773), longtemps quasiment seule à exister (jusqu’en 1894 quand se forme la Grande Loge de France ), en tout cas la plus importante en nombre avant que la Grande Loge Nationale Française (GLNF, créée en 1913) ne finisse, quelques années durant, par la dépasser en nombre de Frères (en 2012, un tiers de ses membres firent scission pour fonder la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique française [GL-AMF])…
Le GO, redevenue certes la plus importante des obédiences maçonniques françaises (environ 50 000 membres), a de tout temps interdit l’appartenance au Front national, mais un tel ukase n’a jamais été lancé dans aucune autre obédience.
Et pour cause, les autres obédiences d’importance (plus de 80 000 membres, donc aux effectifs plus nombreux) interdisent, telle la GLF « de s’occuper de controverse touchant à des questions politiques ou religieuses », telle la GLNF qui, interdisant tout débat politique en interne, a de ce fait, refusé très officiellement d’appeler à voter contre Jean-Marie Le Pen en 2002… et désormais la Gl-AMF qui « refuse toute prise de position politique ou sociétale. »
Pour la petite histoire, le « monsieur justice » de Marine Le Pen, l’avocat Valéry Le Douguet, favorable à la peine de mort et hostile au mariage homosexuel, a été exclu du Grand Orient… où il avait été initié peu de temps auparavant.
« Les Frères prônent la tolérance, mais, visiblement, ils ne l’appliquent pas en leur sein », a-t-il fustigé son ancienne obédience.
Ou alors, contrairement à ce que croient beaucoup d’obsédés du complot, ce ne seraient donc pas les Francs-Maçons qui infiltreraient le Front national, mais… le contraire ! Pourquoi pas !
Le GADLU (Grand Architecte de l’Univers) doit en rire encore !
Cette chronique a été publié sur le site du Boulevard Voltaire (www.bvoltaire.fr). Voir également celle de ce jour : Nos écoles sont-elles de futurs sas de naturalisation ?
© Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leur origine, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».
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Quand la République est mise à toutes les sauces….
Nos gouvernants ne semblent plus avoir d’autre recours que de se draper dans les plis d’une République qu’ils confondent avec eux-mêmes.
Pareille à un hamburger insipide auquel seule la sauce — ketchup, moutarde, mayonnaise… — donne un semblant de goût, la République, depuis quelques semaines, devient pour nos gouvernants du fast-food UMPS une sorte de fond d’assiette qu’on recouvre, en fonction des circonstances, avec la sauce du jour…
Des citoyens excédés, en colère contre les taxes — et peut-être aussi contre cet impôt déguisé que représente le matraquage arbitraire des automobilistes sous couvert de diminution des morts sur la route —, détruisent des radars et des portiques ? « Atteinte à la République ! »
Le président de cette même République, au sommet de l’impopularité, sifflé et hué à deux reprises le même jour, pendant les célébrations du 11 Novembre ? « Insulte faite à la République. »
Des manifestations diverses de salariés licenciés que les bons syndicats ron-ron ne contrôlent plus, ou d’agriculteurs, de patrons au bord de la faillite dégénèrent ? C’est le fait de l’extrême droite qui « met en péril la République »…
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Aube dorée : le Congrès juif mondial derrière la répression ? Nouvelles en France
La video ci-dessous montre que le « Congrès juif mondial » a mis la pression sur la Grèce pour que soit réprimé le mouvement nationaliste Aube dorée, qui s’est pourtant démocratiquement développé. Quelques semaines après, le président et le n°2 du parti, bien que députés, étaient emprisonnés pour des motifs farfelus… Puis les fonds publics coupés, suite à une loi spéciale…
Le Congrès juif mondial (certains affirmeront tout de même qu’il n’y a pas de lobby juif) exige maintenant que soit réprimé le dynamique parti hongrois Jobbik (2e partie de la video). Les résistants magyars doivent s’attendre à des moments difficiles.Concernant l’Aube dorée : après les Parisiens, des militants lyonnais appartenant au GUD ont rendu hommage aux deux patriotes grecs assassinés. (photo ci-contre)
C’était la semaine dernière, devant le consulat de Grèce à Lyon.Par ailleurs, un maillot circule actuellement, reprenant un thème à la mode, qu’on peut se procurer ici chez Patriote Productions.
http://www.contre-info.com/aube-doree-maillot-de-soutien-et-hommage
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11 Novembre 2013 : communiqué de soutien aux jeunes interpellés d’André Pertuzio, Vice-président de l’Amicale des Résistants du 11 Novembre 1940
La jeunesse en révolte
Le 11 novembre 1940 étudiants et lycéens ont défié l’occupant sur les Champs-Élysées et à l’Arc de Triomphe. Pourquoi ? Essentiellement parce qu’ils étaient des patriotes humiliés par la défaite et que leur jeunesse les poussait à l’action.
Le 11 novembre 2013, on célébrait l’armistice victorieux de 1918 et les survivants de 1940 se réunissaient devant la plaque qui leur est consacrée sur les Champs-Élysées. Mais il y eut aussi des jeunes gens qui s’en prirent au chef de l’État et le sifflèrent.
Pourquoi ? Parce qu’ils étaient aussi des patriotes humiliés, indignés par la dégradation et l’abaissement de leur patrie dont ils rendaient responsable, ainsi qu’il est normal, le chef de l’État, précisément parce qu’il est le chef et, par là même, responsable. Ils le manifestèrent en le sifflant, ce qui était sans doute une impolitesse mais rien de plus. Au demeurant le Figaro du 13 novembre soulignait que nombre de chefs d’É- tat ont eu à en essuyer de pires et qu’aucun ne fut à l’abri de l’outrage. Pensons égale- ment à la couverture de l’hebdomadaire Marianne traitant le président Sarkozy de « voyou ». Aucune poursuite judiciaire ne fut alors engagée.
Dans le cas présent, il serait scandaleux de vouloir traîner devant les tribunaux de jeunes patriotes que leurs sentiments et leur jeunesse même ont poussés à réagir comme le firent leurs aînés dans un tout autre contexte il est vrai. Leur condamnation par la justice serait une navrante injustice. Il faut donc protester par tous les moyens en notre pouvoir et dé- fendre ces jeunes gens qui sont l’avenir de notre patrie.
André Pertuzio, Vice-président de l’Amicale des Résistants du 11 Novembre 1940
http://www.actionfrancaise.net/craf/?11-Novembre-2013-communique-de
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Et si le FN détenait les clés de Marseille ?
Jean-Claude Gaudin tentera-t-il, d’ici le premier tour, un rapprochement avec un FN qui, piloté par Marine Le Pen, a le vent en poupe ?
Les sondages se suivent et se ressemblent. Alors que les prochaines élections municipales s’annoncent difficiles pour un président et une majorité désormais minoritaires, et que se profilent déjà dans la foulée des élections européennes désastreuses pour le PS, deux enquêtes d’opinion successives indiquent que les socialistes sont en mesure de l’emporter en mars 2014 dans la deuxième ville de France. Un rayon de soleil méditerranéen dans un ciel désespérément plombé. La reconquête de la cité phocéenne si longtemps gérée par feu Gaston Defferre contrebalancerait d’un point de vue psychologique, à supposer que Lyon et Paris restent aux mains de la gauche, des résultats globalement négatifs. Ce n’est pas sans raison que Jean-Marc Ayrault, grattant des fonds de tiroirs qui, paraît-il, étaient vides, a réussi à dégager trois milliards d’euros, ou de promesse d’euros, pour Marseille.
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Dédiabolisation, banalisation ou normalisation ?
Depuis plus d’un an, les résultats successifs aux élections partielles montrent un désintérêt grandissant des électeurs qui se réfugient en masse dans l’abstention.
La cause principale réside ici dans le fait que les partis de la mafia socialaud-démocrato-écolo-capitaliste refusent de se remettre en cause, font preuve d’un total manque d’imagination et surtout d’un aveuglement idéologique.
Ils n’ont pas su, pas voulu ou pas pu mettre leurs promesses en œuvre et se retranchent derrière les diktats de Bruxelles pour justifier leur incompétence, leur incapacité et leur veulerie. Est-ce la fin du front « ripouxblicain » ?
Évidemment les électeurs, qui sont souvent des contribuables et des parents, ouvrent lentement mais sûrement les yeux et constatent que de Brest à Bucarest et de Nice à Stockholm, les mêmes maux pourrissent le quotidien des Européens, ceci grâce en partie aux réseaux sociaux et à Internet, en sus des médias conventionnels.
Rien n’a changé depuis 40 ans ! Le mondialisme pervers accepté par nos dirigeants -au travers des accords du GATT, puis de l’OMC- a conduit nos économies dans un champ de ruines.
L’immigration sauvage, imposée par les gourous de la société multiculturelle, est un échec absolu et coûte des centaines de milliards d’euros aux contribuables européens.
L’insécurité permanente est un fléau social que les gouvernements traitent avec amateurisme, préférant appliquer le culte de l’excuse pour les délinquants, sans s’occuper de la réelle souffrance des victimes.
La multiplicité des drogues occasionne des ravages parmi notre jeunesse à qui l’on enseigne des fadaises dans nos écoles, au lieu de leur inculquer les valeurs qui ont fait la grandeur de l’Europe au travers des siècles et partout dans le monde.
Ne parlons pas de la pression fiscale qui augmente année après année, en écœurant ceux des travailleurs qui sont encore animés par une conscience professionnelle et le goût du travail bien fait. À tel point que les entrepreneurs les plus actifs vont exercer leur talent dans des pays plus accueillants.
Comment dès lors s’étonner que les partis nationalistes recueillent tous les déçus des lendemains qui déchantent ?
Pourquoi être surpris que des bataillons de mécontents rejoignent actuellement ceux qui défendent la préférence nationale d’une part, mais aussi le bien commun ? Et que la caste politico-médiatique, qui durant des décennies a craché sur les mouvements non-conformistes, soit aujourd’hui acculée à reconnaitre ses torts face à la réalité ?
Mais ce qui est absolument délicieux, c’est d’entendre certains (nes) déclarer qu’ils se sont « normalisés », alors qu’ils étaient catalogués hier comme « sulfureux », « nauséabonds », ou « infréquentables ».
Le diable s’est-il habillé en Zara ? La démocrasse est-elle en danger ?
Pieter KERSTENS
http://www.francepresseinfos.com/2013/11/dediabolisation-banalisation-ou.html#more -
Leur « règle du je » contre les Français
«Dans ce scrutin, nos succès et nos victoires dépasseront le cadre des communes concernées. Plus nombreux (ils) seront, et plus le système sera tétanisé, paralysé» : Marine Le Pen a clôturé hier salle Equinoxe à Paris la Convention du FN consacrée aux municipales. Dans un discours plein d’allant, elle a pointé les récentes diversions tentées par la gauche aux affaires pour occulter son bilan catastrophique, étrillé « la politique désastreuse de ce gouvernement et de ceux qui l’ont précédé », exposé son optimise raisonné quant aux objectifs qui sont ceux de l’opposition nationale dans ce scrutin – voir l’intégralité de son intervention sur www.frontnational.com. A l’heure ou dans un effort désespéré pour retenir leurs électeurs par le col, l’UMPS et ses relais tentent une énième offensive sur le thème « le FN c’est le racisme », félicitons nous du succès judiciaire – certes en demi-teinte - remporté par la présidente du FN a-t-on appris vendredi.
Marine Le Pen a en effet obtenu de la XVIIème chambre du tribunal correctionnel de Paris que Charles (dit Haïm) Musicant, directeur de la publication du site internet du Conseil Représentatif des Instituions Juives de France (Crif), soit reconnu coupable de diffamation à son égard. M. Musicant a été condamné à 500 euros d’amende avec sursis, un euro de dommages et intérêts à la présidente du FN, ainsi que 1 500 euros de dommages et intérêts.
En cause l’article proprement délirant commis par le « philosophe » pipo(le) Bernard-Henri Lévy, «Marine Le Pen, Google, l’antisionisme et à l’arrivée, Villeurbane» sur le site de la revue littéraire qu’il dirige, La règle du jeu, repris et mis en ligne sur celui du Crif le 5 juin 2012. BHL y accusait Marine entre autres joyeusetés, de «faire systématiquement huer, dans ses meetings, des noms à consonance juive ».
Très « curieusement » ( ?), le tribunal a estimé que si BHL a certes «manqué de prudence» (sic) dans son propos, la présidente du FN ne prouvait pas qu’il avait expressément consenti à la publication de son texte sur le site internet du Crif. Il a donc été relaxé…
Bernard-Henry Lévy qui au nom de sa revue, et en partenariat avec un pseudopode du PS, SOS Racisme, organisait un événement show-biz hier en invitant des personnalités de la galaxie bobo et du tout Paris bien-pensant. En l’espèce une soirée de soutien à Christiane Taubira dans un cinéma… du quartier Saint-Germain, ça ne s’invente pas !
Hors de question en effet pour ce dernier de laisser l’initiative de ce combat à une néophyte comme la comédienne Jeanne Moreau qui a osé le devancer. Sous le titre Nous sommes tous des singes français, elle vient de signer avec le metteur en scène Bernard Murat, le Young leader Denis Olivennes, président de Lagardère Active, l’historien Benjamin Stora et la cinéaste Danièle Thompson, une tribune contre le racisme dans le Journal du Dimanche.
L’occasion était trop belle de relayer le Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU (!), qui, par la voix d’un porte-parole, vient d’évoquer à Genève l’urgence du moment, à savoir la « Une » de Minute…Ces «abus totalement inacceptables perpétrés à l’encontre d’une responsable politique connue en raison de sa couleur de peau sont une manifestation claire de la montée du racisme, de la xénophobie et de l’intolérance à l’encontre des minorités ethniques ou religieuses et des migrants dans de nombreux pays européens », a déclaré l’agence des Nations Unies.
Elle évoque encore les exigences adressées à la France par le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, qui lui commande d’utiliser « tous les moyens possibles pour contrer une vague croissante de racisme et de xénophobie ». Propagande quand tu nous tiens…
Hier, La Règle du jeu et SOS racisme ont donc péniblement réussi à réunir 250 de leurs amis et compagnons de route -Christine Angot, Yann Moix, Caroline Fourest, Tahar Ben Jelloun, Karine Tuil, Daniel Lindenberg Dominique Sopo, la présidente de SOS Racisme Cindy Léonie…- pour accueillir Mme Taubira. «Nous sommes là pour dire notre colère face à cette montée, ce retour de l’infamie et du racisme», a déclaré Bernard-Henri Lévy.
Caroline Fourest, est également intervenue à la tribune pour pointer «un climat qui constitue un vrai problème de démocratie». Il est vrai que cette dernière y avait toute sa place. Elle figurait significativement dans le livre Les intellectuels faussaires de (l’homme de gauche) Pascal Boniface. «La grande force » de Mme Fourest, chez qui « la vigueur de l’accusation est inversement proportionnelle à la rigueur de la démonstration », est « d’enfourcher les chevaux de bataille largement majoritaires dans l’opinion et plus encore parmi les élites médiatiques» notait déjà M. Boniface.
Un constat transposable à l’ensemble des participants de ce petit raout germanopratin et bien sûr à BHL lui-même. A l’occasion de la mort du journaliste Philippe Cohen le 20 octobre dernier, le site du Nouvel Observateur a eu la bonne idée, une fois n’est pas coutume, de republier l’article d’ Aude Lancelin paru le 13 janvier 2005. Celui-ci était consacré à la sortie de la biographie que M. Cohen avait consacré à M. Lévy, cet «inventeur de la gauche folle, cette gauche pratiquant la guérilla antifasciste en luxueux ryads marocains. Cette gauche morale à domesticité… ».
Les procédés, «les réseaux BHL » y sont décrits, « les claquements de dents qu’ils inspirent. Les plumes achetées par une sole grillée chez Lipp ou par une menace ». Notamment l’accusation d’antisémitisme utilisée contre ceux qui osent le critiquer , « les arguments » de Bernard-Henri Lévy « parlant de (P. Cohen) comme d’un traître à leur commune judéité » ; ses bobards sur son séjour au Bangladesh ; ses attaques infâmes contre Soljenitsyne avant sa tentative de récupération de l’auteur de L’archipel du goulag ; « son enquête pakistanaise sur Daniel Pearl », «somme de frasques mythomanes »; « l’affaire de (sa) vraie-fausse amitié de vingt ans avec le commandant Massoud ». Un mensonge que le documentariste Christophe de Ponfilly, auteur de Massoud l’Afghan, « dénoncera dans une Lettre ouverte à Bernard-Henri Lévy. Trois grands quotidiens français refuseront de la publier… ».
En décembre 2011 nous évoquions sur ce blog cette confidence de Frédéric Haziza, journaliste à Radio J, qui avait avoué que « (Bernard Henry Lévy) (l’avait) appelé à 1h du matin pour lui déconseiller de recevoir Marine Le Pen dans son émission ».«(Une) révélation (…) (qui venait) confirmer les dires d’Alain Soral qui affirmait que Guillaume Durand l’avait désinvité suite à un coup de téléphone de BHL, reçu à 1h45 du matin. »
Le journaliste Eric Naulleau notait pareillement que les gens ont peur de BHL, qui est pourtant le maître de « l’imposture ». Un homme qui se caractérise par « l’absence totale d’œuvre », qui « essaye tous les ans un costume trop grand pour lui » ( ceux de « Mauriac », « Tocqueville » « Malraux », …) »; «un parrain qui fait régner une forme de terreur inquiétante pour la république », « un escroc intellectuel », un menteur « qui s’est fait prendre vingt fois la main dans le sac sans qu’il y ait de conséquences. »
Que ce type de personnage, auteur de l’immonde Idéologie française , prosélyte d’une France vidée de sa substance, déracinée, prenne la tête de cette croisade pitoyable de culpabilisation des Français est un formidable symbole de la déréliction intellectuelle du Système constate Bruno Gollnisch . Combien de temps encore la « règle du je » de la caste se maintiendra au pouvoir ? Une chose est certaine, la Révolution patriotique qui s’annonce se fera aussi un devoir de mettre fin à son hégémonie.
http://www.gollnisch.com/2013/11/18/leur-regle-du-je-contre-les-francais/