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La gauche récolte ce qu’elle a semé [Vidéo]
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L’ETAT SOCIALISTE INTERDIT LE RASSEMBLEMENT DU PDF A AMIENS
COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARTI DE LA FRANCE :
La répression et les interdictions du pouvoir socialiste contre les patriotes français prennent une dimension de plus en plus inquiétante et totalitaire.
Après des dissolutions arbitraires et injustifiées et des méthodes d’interpellation dignes des anciennes démocraties populaires de l’Est lors de différentes manifestations de rue, un arrêté du préfet de la Somme en date du 7 novembre interdit le rassemblement prévu par le Parti de la France le 16 novembre à Amiens-Nord contre l’islamisation de la France. Cette soumission du représentant de l’État aux islamistes et aux bandes ethniques qui ont fait de ce quartier une zone de non-droit est révélatrice de l’esprit de collaboration et d’abandon du pouvoir socialiste.
Alors que, l’organisation révolutionnaire et djihadiste des Frères musulmans a été autorisée à manifester à Paris, par deux fois au mois de juillet, les patriotes français sont dans leur propre pays interdits de manifestation.
Les motifs invoqués sont sidérants puisque, selon le préfet de la Somme, affirmer notre droit à rester maître chez nous constitue « une provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personne en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
Cerise sur le gâteau, le représentant de l’État socialiste, avoue qu’il est absolument incapable de maintenir l’ordre dans un quartier où « des fonctionnaires de police ont essuyé des tirs à l’arme de chasse. »
Cet aveu caractérisé d’impuissance à maintenir l’ordre à Amiens-Nord, doublé d’une volonté politique de museler les défenseurs de la France des terroirs et des clochers, s’inscrit dans la tradition socialiste de destruction de l’identité française.
Le Parti de la France appelle ses militants et ses sympathisants à ne pas braver l’arrêté préfectoral afin de ne pas prendre le risque d’encourir les persécutions policières et judiciaires annoncées et de ne pas donner à Manuel Valls le motif pour dissoudre notre mouvement.
D’autres initiatives, sous d’autres formes, seront prises afin de poursuivre notre action de résistance nationale et européenne contre l’islamisation et la colonisation de la France et de l’Europe.
Aidez-nous à mener cette bataille de civilisation pour la défense de nos libertés et de notre identité. Rejoignez le Parti de la France !Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
"La montée d'un Tea party à la Française"
C'est la crainte de la gauche, exprimée ainsi par le député PS du Cher, Yann Galut. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a fait part de son inquiétude lors d'une réunion mardi matin avec les députés de la majorité.
« Ce mouvement s'est cristallisé avec l'opposition au mariage des couples homosexuels ».
Le socialiste Julien Dray a constaté la création « d'un bloc réactionnaire ».
Denis Lacorne, directeur de recherches au Ceri, constate :
« On constate une analogie avec le mouvement breton des Bonnets rouges, qui manifeste contre l'écotaxe. Dans les deux cas, on se fonde sur une histoire politique très ancienne ».
Le Tea Party trouve ses origines dans la révolte d'habitants de Boston contre une hausse des taxes sur le thé importé imposée par Londres en décembre 1773. En signe de protestation, ils avaient pris d'assaut les bateaux et jeté des cargaisons de thé à la mer.
Autre similitude: leurs membres :
« Le Tea Party est composé en majorité de conservateurs qui s'opposent au mariage gay, à l'avortement, etc. Cette deuxième tendance se rapproche de ce qu'on a observé lors des défilés contre la loi Taubira et à nouveau lundi sur les Champs-Élysées ».
C'est l'un des succès de LMPT, auquel a contribué le pouvoir en place, en méprisant ce mouvement. Aujourd'hui le régime PS est totalement déconsidéré et la contestation monte à tous les étages. Et le PS craint pour la suite. Quand on sait que le phénomène des veilleurs a fait l'objet d'une note interne au PS, on mesure le degré d'anxiété du régime de Hollande.
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Hollande bashing : avant-goût du changement à venir…
Rien de plus tendance que le Hollande bashing ! C’est normal, mais c’est un peu court comme seule explication des difficultés de la France et du mécontentement de l’opinion.
Certes, Hollande n’a pas volé les difficultés qu’il rencontre. Après une campagne électorale mensongère, il a reçu – sans surprise – un héritage difficile : une France traversant une double crise, économique et budgétaire mais aussi identitaire et sécuritaire. Au lieu d’y faire face par un mélange de fermeté et de pragmatisme, il a adopté un comportement ressenti comme hyper sectaire et accompagné de reculades sélectives. La logique des institutions explique aussi que le rejet d’un système s’incarne dans la personne du Président.
Ceci étant, l’honnêteté conduit à reconnaître que les problèmes de la France dépassent largement la personnalité de Hollande (comme de Sarkozy d’ailleurs si celui-ci avait été réélu) ! Une série de cycles politiques sont au bord de l’épuisement.
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Hongrie : le parti nationaliste Jobbik a le vent en poupe
Ce dimanche 10 novembre 2013 a vu une élection municipale partielle se dérouler dans la commune de Tuzsér, suite au décès du maire indépendant József Danko. Tuszér est une commune de 3300 habitants, située à proximité de la frontière ukrainienne dans le département de Hongrie situé le plus à l’est du pays (Szabolcs-Szatmár-Bereg), où plus du quart de la population appartient à la communauté Rom.C’est le candidat du Jobbik Tibor Ferkovics qui a remporté l’élection. Il s’agit de la cinquième municipalité contrôlée par le Jobbik, après Gyöngyöspata, Tiszavasvári, Kosd, et Monorierdő. Le Jobbik enregistre ses meilleurs scores dans le nord-est de la Hongrie, là où se trouvent les plus importantes communautés Rom.
Dans un autre registre, les lectrices du magazine féminin Bors étaient amenées à désigner le responsable politique qu’elles trouvent le plus charmant. Elles ont désigné Gábor Vona, le président du Jobbik. Celui-ci a reconnu faire attention à son apparence extérieure, tout en ne passant pas des heures devant son miroir et en n’ayant pas de conseiller professionnel en ce domaine (en dehors de son épouse qu’il a qualifiée comme étant son « conseiller de mode »).
Les prochaines élections législatives en Hongrie auront lieu au printemps 2014. Elles devraient selon toute vraisemblance voir les conservateurs du Fidesz de Viktor Orbán être réélus. L’un des enjeux de cette élection sera donc de savoir qui des socialistes ou du Jobbik constituera la première force d’opposition en Hongrie.
Hongrie : le parti nationaliste Jobbik a le vent en poupe,
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Bruno Gollnisch répond aux questions de Pro Russia TV
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Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n°338
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La ficelle de l’antiracisme était trop grosse
Lu dans Minute :
"Je n’ai jamais été scout. Taubira non plus, à en juger par sa difficulté à allumer un feu, préparé, il est vrai, avec de pauvres brindilles et un pétard mouillé. En guise de « brindilles », elle a utilisé une candidate du Front national aux municipales à Rethel (Ardennes) qui l’avait comparée à un singe et une gamine qui, à Angers, l’a traitée de guenon en brandissant une peau de banane, peut-être avec le secret espoir qu’elle glisserait dessus, comme dans une BD de Boule et Bill… Horreur! Les cheveux de madame le ministre s’en sont dressés sur sa tête, sons sens politique aigu s’est réveillé comme jamais et des frémissements de bonheur courroucé lui ont couru le long de l’échine jusqu’au crou pion. « Ils » avaient osé! Ne restait qu’à ressortir le vieux pétard mouillé de l’antiracisme pour allumer une affaire d’Etat à partir de ces non-événements.
Qui sème le vent récolte la tempête: les attaques contre Taubira, si malencontreuses soient-elles dans leur formulation, s’expliquent principalement par la détestation qu’elle s’est attirée en travaillant à légaliser le « mariage » entre personnes de même sexe. Mais l’occasion est belle de ressortir des cartons la sempiternelle accusation de racisme pour intimider ses adversaires et remobiliser le gogo bobo. « Cela renvoie évidemment à ses parents, au cadre familial, à l’éducation », a déclaré dans « Libération » le garde des Sceaux à propos de la fillette qui l’a injuriée. Les journalistes embrayent: les responsables, ce sont toujours les parents! Voilà qui va sûrement faire plaisir à Marisol Touraine, dont le fils est en prison pour avoir braqué une femme à son domicile, et à Laurent Fabius, dont le fils Thomas connaît lui aussi quelques démêlés avec la justice…
Au fait, dans quelle mesure l’éducation dispensée par Christiane elle-même n’explique-t-elle pas qu’un jour de 1996, son fils Lamine ait lui-même été trouvé en possession de menus objets dérobés au cours d’émeutes à Cayenne? Voilà une réputation laminée! La ficelle de l’antiracisme était-elle trop grosse? La manipulation n’a d’abord pas fonctionné. Dame Tautau s’en est plainte lors d’un entretien accordé le 5 novembre à « Libération »: « Les réactions n’ont pas été à la mesure […] Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’il n’y a pas eu de belle et haute voix qui se soit levée pour alerter sur la dérive de la société française. » La grande et belle voix n’a pas tardé à répondre: du haut de l’Elysée, Flanflan-la-Tulipe en personne a condamné l’hydre raciste, ce qui n’avait plus été fait depuis au moins le mois de juin dernier – une éternité! [...]"
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L’hommage du vice à la vertu
Lundi, Bruno Gollnisch participait à la cérémonie du 11 novembre à Hyères (Var) où il a reçu un accueil particulièrement chaleureux. Les Français ne le verront a contrario jamais sur la tombe de De Gaulle. Le 9 novembre, jour anniversaire de sa mort, l’UMP Bernard Accoyer, ex président de l’Assemblée nationale, a dénoncé une opération de «récupération politique» du fait de la présence à Colombey-les-Deux-Eglises de la socialiste Anne Hidalgo et de Florian Philippot. Un avis assez comique de la part de M. Accoyer membre d’un parti qui, comme le PS, a méticuleusement entrepris de faire table des aspects positifs du gaullisme, à commencer par la réaffirmation et le maintien de notre indépendance nationale. Pour le reste, De Gaulle, être moralement méprisable, notamment responsable de la mort, du supplice de dizaines de milliers de nos compatriotes, Français de métropole, d’Algérie, harkis, ne saurait recevoir un hommage officiel du FN selon Bruno Gollnisch.
Ce lundi a vu aussi de nouveaux règlements de compte dans les multiculturels quartiers nord de Marseille, chers au cœur du PS, qui ont entraîné la mort de deux jeunes connus des services de police. Le même jour une policière de la BAC de nuit était rouée de coups par d’autres jeunes, alors qu’elle patrouillait dans une cité de ces mêmes quartiers nord.
Quelques heures plus tard Bernard Reynès, le député-maire UMP de Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), la maire adjointe Françoise Cestier, et le conseiller municipal Louis Bouchet étaient blessés à coups de couteau par un « déséquilibré » lors des cérémonies du 11-Novembre.
Deux jours auparavant c’était Philippe Asencio, le futur directeur de campagne de Gilbert Collard, candidat à Saint-Gilles (Gard), qui était passé à tabac par plusieurs dizaines d’individus l’ayant reconnu. Mais pour Manuel Valls comme pour le Système, le danger, la violence et la haine c’est « l’extrême droite », c’est le FN.
François Hollande peut-il encore faire un pas en France sans être renvoyé à son impopularité, à l’exaspération, au ras-bol des Français qui se nourrissent tout autant de la faillite de sa politique que de son autisme ?
Avec seulement 21% de bonnes opinions selon le dernier sondage Ipos pour Le Point, nouveau record d’impopularité, des voix s’élèvent maintenant dans son propre camp pour l’inviter à sortir de sa léthargie. Ce n’est pas anodin, le député PS Malek Boutih, évoque pour le première fois aujourd’hui dans Le Parisien l’éventualité d’une dissolution de l’Assemblée, réclamée par Marine Le Pen et le FN.
« On est dans une crise exponentielle note M. Boutih. Chaque événement nourrit la crise du lendemain. Le gouvernement semble à la fois être devenu sourd et ne plus être entendu: le dialogue avec le pays est rompu. Les arguments, le discours, les explications, plus rien ne passe avec les Français ». Alors «On n’en est pas là » veut croire encore M. Boutih mais «le jour où la crise atteindra son paroxysme, la dissolution sera incontournable ».
Justement, si la cérémonie du 11 novembre, jour sacré entre tous puisque pas une famille française n’a été épargnée par le terrible bain de sang de 14-18, devrait être un moment de trêve, de concorde nationale, le Président de la République a réussi l’exploit de se faire siffler lors de son passage sur les Champs-Elysées.
Une huée organisée par le Printemps français de Béatrice Bourges mais aussi par des militants nationalistes, notamment ceux du Renouveau français, avant que M. Hollande ne dépose une gerbe sur la tombe du soldat inconnu.
Pour une fois, Manuel Valls a été rapide et 73 personnes ont été placées en garde à vue pour « manifestation non déclarée ». Le FN a été mis en cause par le ministre de l’Intérieur qui, mentant tout aussi effrontément, a affirmé notamment que les manifestants « (mettaient) en cause la mémoire de ceux qui sont morts pour la France ».
Sur ses ordres des militants FN, rassemblés à l’appel de la tête de liste parisienne du FN Wallerand de Saint-Just commémorant comme chaque année le 11 novembre, ont été également interpellés…avant même l’arrivée du chef de l’Etat sur les lieux.
Wallerand a dénoncé, comme Marine Le Pen, «des arrestations préventives, selon des méthodes de pays totalitaires ».
François Hollande, qui a été aussi conspué quelques heures plus tard à sa sortie de la mairie d’Oyonnax (Ain), a déclaré hier, en bon idéologue socialo-humaniste, que «le 11 novembre est dédié à la République ». Et bien non ! Le 11 novembre est avant tout dédié à une réalité charnelle qui n’est pas née en 1789 et qui s’appelle la France, laquelle n’est pas réductible à un régime politique, et aux Français qui ont versé leur sang pour sa liberté.
M. Hollande a affirmé encore la République ne devait jamais « rien laisser passer face aux haines, aux intolérances, aux extrémismes, au racisme». Le 7 novembre lançant les commémorations du centenaire de la Grande Guerre, il indiquait déjà « l’intransigeance que nous devons avoir face au racisme ».
Racisme qui dans son esprit caractérise bien sûr le FN en ce qu’il refuse notamment une immigration de peuplement cautionnée par un Etat UMPS qui, dans le même temps, salue la résistance des Français à l’invasion pendant la Grande Guerre et la suivante…cherchez l’erreur ?
Nous voyons déjà se dessiner note Bruno Gollnisch ce qui sera la tonalité des commémorations de la Grande Guerre l’année prochaine : un hymne au vivre-ensemble, au métissage obligatoire. Et plus sournoisement encore à l’euromondialisme, à la catastrophique Europe bruxelloise qu’il s’agit de maintenir en vie, quoi qu’il en coûte, pour en finir avec les dangereuses et archaïques nations qui portent en elles la guerre comme la nuée porte l’orage ; l’antienne est connue…
Sans grande originalité non plus, le tricheur Jean-François Copé a aussi accusé cette fin de semaine tout aussi mensongèrement « un certain nombre de responsables du Front National » d’avoir tenu sur son compte des « propos antisémites. »
Avec la même partialité, la même mauvaise foi sectaire, Maurice Szafran qui pratique de longue date l’anti frontisme viscéral et atrabilaire, invite la classe politicienne à « déclarer la guerre tous azimuts» contre «Marine Le Pen, le FN», «en se donnant les moyens – politiques, idéologiques, culturels, militants – de la mener et, pourquoi pas, oh audace suprême, de la gagner ».
M. Szafran fustige « l’hypothétique (sic) programme du Front National conçu et porté par quelques recrues technocrates qui ont trahi le chevènementisme ou l’ex RPR et qui prennent leur pied a se rouler dans la fange lepeniste. »
Il est temps, grand temps (…) d’exposer dans le détail notre conception de la France poursuit Maurice Szafran; montrer en quoi notre patriotisme est radicalement diffèrent de leur nationalisme; rappeler qu’une France généreuse et ouverte, une France humaniste, précisément cette France que les frontistes haïssent, doit évidemment réguler l’immigration et lutter contre les clandestins sinon les immigrés en situation régulière sont à leur tour mis en danger; signifier que, dans l’esprit de Marine Le Pen, tous les immigrés réguliers et clandestins confondus – sont à bannir, que c’en serait fini de la France de 1789, celle que nous aimons tant et dont nous sommes si fiers. »
C’est ce même Szafran qui dénonçait en août dernier les écarts de langage de Mélenchon vis-à-vis du du PS, qui dressait le portait d’un Front de Gauche « sectaire et embourgeoisée», «autiste dès qu’il s’agit d’immigration et de sécurité », qui caricature sciemment les propositions du FN sur l’immigration et parle aujourd’hui délicatement de « fange lepéniste » !
Ces propos pitoyables chez un homme qui se veut rationnel, capable de réflexions, illustrent bien ce que ce dernier entendait combattre: le désarroi d’un Système qui ne sait pas comment enrayer l’alternative portée par le FN. Partis dont la boîte à outils idéologique largement commune, européiste, mondialiste, immigrationniste, droit-de-l’hommiste est obsolète et qui manient en dernier recours l’anathème et le procès en sorcellerie pour frapper les esprits.
http://www.gollnisch.com/2013/11/12/lhommage-du-vice-la-vertu/
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Recouvrer la légitimité en politique.
Dans sa rondeur socialiste, François Hollande voulait inclure, changer, inspirer ; à vrai dire le pleutre de Tulle se rêva longtemps chef politique. Batailleur d’appareils, sa chimère finit dans la casse déplorable des ambitieux qui tournèrent mal.
Reste à connaître le degré de l’échec en cours, puisque les sondages finiront bien par entrainer des piques plus douloureuses, plus virulentes. Les procès en incompétence répètent la litanie des inadéquations : manque de caractère, de force, d’idées, de courage, l’arbre creusois tout effeuillé par les agressions du réel ne peut plus masquer la forêt des récriminations françaises contre la faiblesse du locataire de l’Elysée. Ne galvaudons pas alors l’étendu de la crise politique symbolisée par le diktat de petits êtres illégitimes sur notre destin national. C’est un crime et un grand péché contre elle-même que la Nation française répète, par dormition ou par couardise, en forniquant ainsi dans les étuves de la médiocrité. C’est en mesurant notre culpabilité et en nous obligeant à regarder froidement la gravité de notre compromission que nous oeuvrerons, enfin, à la restauration de notre souveraineté et, ô miracle, au retour de la légitimité politique.
La légitimité perdue.
La légitimité n’est pas un objet, ni une construction, elle est un don qui s’aiguise à mesure qu’un individu accepte d’en assumer la nature et les risques. Charles Maurras nous rappelait si adroitement que Jeanne d’Arc ou Antigone n’eurent jamais à convaincre le bon sens de la légitimité de leur place ou de leurs gestes. La complexité de l’aventure du chef ou de la rébellion tient alors bien davantage aux oppressions des esprits bourgeois ou pharisiens qu’à la légitimation d’un agir. Ce don de la légitimité, voilà ce que la V ème République ne parvient plus à faire émerger : Nicolas Sarkozy, entre ses escapades qataries et ses amitiés financières, n’en finit plus d’écoeurer l’opinion, Hollande ,lui, n’a d’assise ni partisane, ni charnelle avec le peuple français. [...]
Charles de Meyer - La suite sur Nouvel Arbitre