Non pas simplement démocrate, mais très profondément démocrate, au point d’être illuminé par la révélation, comme Moïse sur le Mont Sinaï lorsque Dieu lui dit : « Tu seras démocrate et tu enseigneras les nations ».
Nous devons prendre conscience en effet que nous vivons des temps extraordinaires où culmine une lueur fondamentale : le voile nocturne dont l’humanité souffrait depuis des siècles s’est brusquement déchiré, tel le voile du Temple, pour que les rayons de la Vérité puissent caresser à nouveau nos esprits endormis.
Pourtant, la sagesse populaire semble bien éclairée quand elle affirme : « qui trop embrasse, mal étreint », car le trop-plein de conviction démocratique fait douter, à terme, de la sincérité des chantres, dont le but n’est pas nécessairement la qualité du principe, mais très probablement l’efficacité idéologique, la manipulation des valeurs permettant d’occulter la réalité d’un régime et de tromper in fine l’électeur.
De réalité vécue, le principe démocratique s’est progressivement transformé en un épouvantail dérisoire pour protéger le pré carré du Système contre les contradicteurs dont la pertinence des critiques et la justesse des vues ne cessent d’inquiéter.
Il y aurait ainsi les bons et les mauvais ; le bien total et le mal absolu, ainsi que des échelons intermédiaires étant mesurés à l’aune d’un bonus malus politicien déterminant le degré de religiosité démocratique des différents protagonistes.
Ainsi, dans un Etat phagocyté par des clans, se développe l’idée saugrenue selon laquelle des partis - en place depuis trop longtemps- représenteraient seuls et jalousement l’Idéal tant convoité, alors que d’autres le mettraient en péril, ces autres qui ne doivent surtout pas accéder au pouvoir, car l’observatoire qui veille au bon fonctionnement de cet état de choses, et qui n’est pas nécessairement composé d’élus du peuple, en a décidé ainsi. Mais la réalité démocratique est toute autre. La démocratie est un système où le peuple exerce une souveraineté qui s’établit entre autres par le passage aux urnes.
Une démocratieforte et fondée par la conviction, la diversité et la volonté d’un peuple, et la santé de ce type de régime, se mesure à l’ouverture du débat et à la liberté de contradiction.
L’absence de volonté populaire, l’indifférence et la cécité souhaitées de l’électeur, induisent a contrario l’inévitable dérive vers la partitocratie, les querelles de palais et son corollaire dramatique, la corruption.
Pensée Unique, langage stéréotypé, conformisme dans l’attitude concourent à faire glisser dangereusement notre système dans la réalité d’un totalitarisme mou gardant une forme rassurante et acceptable : l’emballage démocratique.
Le Peuple ne doit pas se faire d’illusions : son absence et son silence continueront à consolider cette dérive, et la volonté populaire exprimée aux élections sera manipulée à nouveau -comme elle l’a déjà été lors des scrutins passés- si les voix se dirigent encore et toujours vers les partis adoubés par le régime.
Dans cet esprit, l’émergence de partis neufs, neutres, blancs ou « indignés » pouvait sembler encourageante car elle affaiblissait inévitablement cet édifice, mais le vide de l’imagination politique en l’alignement sur les grands principes éculés de la vitrine politique, les a conduit au néant.
Si vide il y a, il sera vite comblé, soit par le pouvoir ce qui est mauvais, soit par de nouvelles forces ce qui est bon ; car on ne peut fonder une politique sur l’unique thème des dysfonctionnements, des disparitions ou viols d’enfants, des conséquences du mondialisme ou des crises financières et économiques, aussi dramatiques fussent-ils.
Les voies sont tracées, le peuple doit en prendre conscience car il devra choisir demain démocratiquementceux qu’il chargera d’assumer son destin.
Pour nous nationalistes, nos choix sont faits et nous serons à l’écoute de toutes celles et de tous ceux qui s’inquiètent et s’interrogent.
Pieter KERSTENS. http://club-acacia.over-blog.com/
élections - Page 737
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La démocratie totalitaire.
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Etienne Chouard - Arretez de voter !!!
http://www.youtube.com/watch?v=sM0Cafj1oy0
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Un jour en France…
Il s’en va, repu, le sentiment du devoir accompli. C’est un peu l’utopie d’un monde meilleur, quelque part, qui s’en va au loin. Ce truculent personnage, que Victor Hugo lui-même aurait jalousé pour son sens rare du verbe, toujours haut et juste, oui, le même qui avait su faire renouer la capitale avec son glorieux passé communard (1) a décidé de s’en aller, le cœur léger… Le temps des cerises, éternelle nostalgie…Tu vas nous manquer Bertrand, o fidèle compagnon du Marais… Mais que les insatiables esprits inquiets et étroits qui sont les nôtres se rassurent, l’œuvre et l’héritage de l’ami Bertrand risque encore de hanter la capitale un moment, au grand dam de la Haine et de l’intolérance, jugeons en plutôt par la qualité inestimable des dignes prétendants à la succession de notre citoyen d’honneur : Pèle mêle la délicieuse et délicate Rachida Dati, la péripatéticienne et égérie Dior de la droite forte, Annie Hidalgo, femme de conviction pour certains, BHL du pauvre pour d’autres, Roselyne Bachelot, émérite poissonnière du marché dominical reconverti pour l’occasion en sage femme de nos amis du lobby pharmaceutique ou encore Nathalie Kosciusko Morizet, sorte de Zorro gaulliste boboïsé féminin moderne pourfendeur du fascisme le plus nauséabond, reconnaissons tout de même que nos petits gavroches ont été gâtés. Mais je chipote. Le plus important dans tout cela n’est-il pas que la parité soit respectée ? Signe de la vigueur tout à fait remarquable de notre modèle républicain… Grâce lui soit rendu.
Ailleurs aux quatre coins du monde, de grands destins se jouent, des forces se mettent en branle…Toi aussi, as-tu vu le peuple Vénézuélien enterrer dans la douleur et la dignité son héros, te faisant subitement sortir de cette torpeur que tu connais presque comme une sœur qu’ailleurs l’histoire se conjugue encore au présent, que des peuples se tiennent encore debout, là, sous tes yeux… Un peu plus loin, as-tu vu le vieux continent eurasiatique enfin gronder, montrer les crocs et se dresser face à cette Europe cancéreuse éternelle esclave de ses maîtres anglo-saxons, comme satisfaite de se précipiter elle même dans le chaos de demain, nous condamnant malgré nous au rôle dégradant de simples spectateurs attendant la fin d’un âge sombre qui n’en finit plus d’y prendre ses aises…
Mais ne boudons pas pour autant notre plaisir de voir la crédibilité de notre bonne vieille sociale - démocratie s’effriter toujours un peu plus chaque jour, lentement mais sûrement, comme un fruit que l’on regarderait pourrir avec une certaine délectation…Au diable les conventions, au peuple les paradis artificiels, aux élites les paradis fiscaux et les vaches seront bien gardées ! Quel formidable message de propagande que le vilain petit canard Cahuzac brandissant et menaçant la sainte austérité comme un conquistador espagnol une bible à la main posant les pieds sur le nouveau monde…Une fois le bouc émissaire de nos maîtres cloué au pilori après avoir expié médiatiquement ses pêchés et demandé pardon avec une sincérité désarmante et à proprement parlé bouleversante, ( J’avoue en avoir pleuré ) si on grattait un peu plus ? Juste pour voir ? Chiche ? Populisme !!! Méfions nous de cette odeur putride fleurant bon les ligues fascistes de 1934, ils ont jurés de détruire la République, souvenez vous ! CQFD.
Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, j’ai plutôt humé le doux parfum de cette république à deux doigts de la mort clinique, comme une promesse d’une caresse emplie de volupté… Malheureusement comme il est souvent de mise dans ce genre de scandales médiatico-politiques, la garde faiblit mais ne rompt pas, mais le compte à rebours a déjà commencé, la défaite idéologique du système acté et gravé dans la roche, devenue irréversible… Espérons que nous serons encore à table pour le dessert… En attendant ce jour béni, surtout pas de populisme messieurs dames !!! Qui ferait le lit de la Haine, patronne et maîtresse de tous les vils instincts du peuple, ce cancer incurable de la sainte démocratie, de grâce Monsieur Apathie guidez nous vers la lumière ! Oui, la lueur de la République immaculée et vertueuse, mais laquelle au fait ? Celle du « social-démocrate » Thiers qui remplira ses fosses communes des communards sous l’approbation goguenarde d’un Bismarck comptant les points tout en lissant sa belle moustache, ou moins d’un siècle plus tard, comme un éternel recommencement, celle de la collaboration d’un gouvernement « socialiste » qui livra sans coup férir et toute honte bue le pays et le peuple de France à un autre illustre petit moustachu ?
Mais je m’égare. Surtout, pas d’amalgames ! Revenons à nos moutons, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, à qui il suffit d’agiter le chiffon rose du mariage gay pour faire oublier toutes les trahisons de classe du gouvernement, ravie de cesser sa respiration en mode apnée, une technique vieille comme le Parti Socialiste, mais qui a déjà largement fait ses preuves…Plus grotesque toujours, cette foule d’autoproclamés « anti–fascistes »,’brandissant un poing vengeur en hommage à leur camarade décédé tout en entonnant le chant des partisans au beau milieu du gratin des notables du PS, les mêmes qui ratifient chaque semaine tous les traités d’austérité, héritiers des mêmes qui avaient jadis en leur temps avaient abandonnés leurs « frères » républicains espagnols à la merci de la vermine franquiste triomphante… Mais, maintenant, je sais que le ridicule ne tue pas… Mais le fascisme oui, aurait été tenté de dire l’inénarrable Harlem Désir, le visage pénétré par la douleur et la colère, comme une énième mauvaise pièce de théâtre dont la société du spectacle ne semble jamais se lasser… Les esprits avisés et maîtres en art de propager la lumière, surtout pendant les heures les plus sombres de notre histoire, n’auront de cesse de me convaincre que tout ceci n’est que mauvais esprit et supposition dialectiquement dangereuse et nous amenant tout droit aux tragédies que vous savez, d’accord, soit, je veux bien faire amende honorable…
Mais voyez, je m’interroge toujours, excusez-moi, mais où était cette détresse pétrie d’humanisme - propriété exclusive de nos chers énarques socialistes – lors des licenciements massifs de tous les ouvriers d’Aulnay, de Peugeot, de Psa, ainsi que tous les autres, condamnés à survivre le restant de leur vie avec leurs familles dans la misère la plus indicible… Votre indignation sélective ne serait-elle pas digne de tous les sans-abris que l’on ramasse sans cesse crevés au petit matin après chaque hiver rugueux dans l’indifférence la plus totale… Egalité républicaine toujours, la mort stupide d’un petit nervi de la pensée unique aurait-elle plus d’importance que celles de dizaines et de dizaines de jeunes qui se fument semaine après semaine à coups de kalachnikovs aux alentours de la cité phocéenne, faisant régner impunément la terreur dans ces quartiers populaires dont vous vous faites si souvent la caution solidaire – surtout quand il s’agit de balancer le petit papier dans l’urne, après réflexion - aspirant par la même occasion les honnêtes gens et travailleurs dans une spirale nous rappelant malheureusement toujours un peu plus chaque jour le sinistre rêve américain ?
Il faut croire qu’il y a certaines indignations plus utiles que d’autres… Démagogie, démagogie, oui je sais… Je suis un indécrottable esprit malade.
Jon Hegoburu http://cerclenonconforme.hautetfort.com/
Note: (1) C'était la première fois depuis 1871 - lors de la Commune de Paris - que la gauche (grâce à son alliance avec les écologistes) prenait, hors contexte révolutionnaire, la tête du conseil municipal (il n'y a pas eu de maire de Paris de 1871 à 1977, année d'élection de Chirac, mais le conseil municipal avait toujours été dominé par la droite). -
Elections municipales et européennes de 2014 : la branlée qu'on va leur mettre...
( L'ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement Fillon s'est inquiété des élections européennes de juin 2014, où les partis anti-européens «vont faire campagne de manière virulente» et pourraient faire un bon score. « Aujourd'hui, l'Europe est menacée de dislocation et pour moi c'est un enjeu essentiel », a-t-il dit, en estimant qu'il fallait «absolument se mobiliser» )(1).
Et bien sur, l'ancien premier ministre, au demeurant intellectuellement brillant, de ne pas se tromper.
A moins d'un an des échéances électorales, on peut déjà dresser un tableau de la situation telle qu'elle se présente aujourd'hui, mais aussi en extrapolant la conjoncture actuelle, en déduire ce que sera demain.
Tour d'horizon
L'extrême gauche : alors qu'elle avait le vent en poupe en 2002, ce au point d'obtenir 10% des suffrages lors du premier tour des élections présidentielles, elle a aujourd'hui presque disparu. Pourtant, ces marxistes de vocation, sont dans une situation optimale puisque justement le capitalisme est en crise. Paradoxalement, ils ont donc disparu des écrans radars et ce pour plusieurs raisons: la fin de la personnalisation du vote extrême gauche qui passait principalement par la sympathie naturelle qu'enfantaient les personnalités originales de Besancenot et Laguiller sont la conséquence de la disparition de ces deux acteurs politiques majeurs voici une dizaine d'années. On peut aussi ajouter à des fins d'explication de la quasi disparition de l'extrême gauche, la bêtise proverbiale des militants, par trop férus d'idéologie, ce qui répugne aux Français soucieux de résultats concrets. Lorsque à l'époque, la Lcr avait le vent en poupe, se transformant en Npa, ils furent nombreux et de bonne foi à le rejoindre, espérant la naissance d'un monde meilleur. Décontenancés par les discussions idéologiques et stériles des anciens de la Lcr, ils partirent...
La vraie gauche : Melenchon, qu'on l'aime ou pas, la représente. L'ancrage à gauche, avec toutes les caricatures idéologiques que cela présuppose, est ici marqué. Le problème du front de gauche, c'est qu'il repose uniquement sur la personnalité de son chef qui apparaît, malheureusement pour lui même s'il a sa part de responsabilité, comme fantasque aux yeux des Français. Plus grave, les études de sociologie politique montre que son électorat n'est nullement populaire alors que c'est justement celui-ci qui était de prime abord visé. Cela ne signifie nullement qu'il faille voir l'avenir de la structure en noir. Il faudra bien que l'électorat qui a porté François Hollande au pouvoir, suite aux désillusions qu'il est en train de connaître, se trouve une nouvelle auberge. Il ne faut pas sous-estimer un fait essentiel: bien des électeurs de gauche préfèrent voter pour le Front National plutôt que pour l'Ump. De même, et c'est évidemment encore plus flagrant, bien des électeurs Ump préfèrent voter pour le Front National plutôt que pour la gauche. Le Front National recueille ici les bénéfices de son refus de choisir entre droite et gauche, se déclarant français. Alors, cet électorat hollandiste, logiquement déçu ira ailleurs, dont une partie vers le front de gauche. C'est ainsi que François Hollande va être atteint du syndrome Jospin: à faire une politique considérée comme pas assez à gauche, son électorat va se déporter vers le front de gauche, les écolos et l'extrême gauche. L'idée que François Hollande, de nouveau candidat en 2017 puisse être absent du second tour est à prendre en considération.
« Nos amis les bêtes » : Parce que bêtes ils le sont vraiment... La candidature et la campagne d'Eva Joly sont ici éclairantes. Ce qu'eurent du faire les écologistes, c'est prôner le courant environnementaliste qui n'est ni de droite et de gauche, et ainsi ratisser très large. A titre d'exemple, c'est Nicolas Hulot qui eut du être choisi en 2012, parce que personnage humainement aimé par les Français, qui eut alors réalisé très probablement un bon score. Las, ce sont les idéologues qui ont triomphé, assez facilement d'ailleurs, idéologues dont les Français ne veulent justement plus, ce, quelle que soit leur tendance. A moins donc, d'une prise réelle de conscience, les écolos vont dans l'avenir végéter.
Le centre : il représente, et c'est là une constante en France, environ 15% de l'électorat. On comprend donc très bien pourquoi que depuis le début de la cinquième république, aucun candidat centriste n'ait été élu à la présidentielle. Comme de surcroît, il se partage désormais entre deux hommes, Bayrou et Borloo, l'avenir est assez sombre pour eux. Pour autant, l'élection européenne est pour eux majeure, européistes qu'ils sont. Encore faudrait-il savoir combien de listes seront constituées, ce que nous ne savons toujours pas à ce jour. Bayrou ne recueille nullement les bénéfices de son positionnement atypique préférant le Ps à l'Ump, démocrate chrétien d'origine qu'il est: je crains pour lui qu'il ne soit désormais politiquement fini, ne serait-ce qu'en raison de son trop important nombre de candidatures, vieux qu'il apparaît donc aujourd'hui...
L'Ump : elle n'est à l'évidence pas en joie actuellement. Les difficultés qu'elle connaît, aussi bien en matière de recrutement de candidats que de d'équilibre financier, sont à ce titre emblématiques. Le désamour des militants parisiens, ne renouvelant pas leur adhésion, aussi. La guerre entre Fillon et Copé semble avoir disqualifié les deux hommes, Sarkozy et Nkm tirant les marrons du feu. Et le choix viscéralement européen de l'Ump, comme du centre d'ailleurs, ne va pas les gratifier aux yeux des Français, de plus en plus opposés à Bruxelles, la dernière déclaration provocatrice de Barroso ne les ayant pas aidé.
Le Front : parti de 10% en 1984, il a désormais franchi la barre, à l'échelle nationale, des 20%. Par voie de conséquence, sa présence au second tour est désormais, bien davantage qu'une simple probabilité. Les derniers scrutins le montrent d'ailleurs. Le slogan de Coluche, « un pour tous, tous pourris » fait maintenant des ravages, de plus en plus de Français l'ayant adopté. A force de voir alterner des gouvernements de droite et de gauche pratiquant la même politique, les Français sont écoeurés. Et fatalement, le Front National, tant insulté et diffamé par la gauche comme par la droite, se trouve aujourd'hui de facto valorisé par réaction. A titre d'exemple la dernière élection de Villeneuve-sur-Lot est assez révélatrice. Les voix qui se sont reportées au second tour sur le candidat du Front National sont issues aussi bien des terroirs de droite et de gauche. Là encore, la stratégie «ni droite, ni gauche» du Front paie. Au sujet des européennes à venir par exemple, ils ne sont vraiment pas nombreux les partis à être viscéralement anti-européens et il y a matière à en déduire puisqu'il s'agit d'Europe, que le Front devienne la bouée de secours et le refuge de tous les eurosceptiques. Au sujet des municipales, le sujet est plus complexe, au motif des deux tours qui implique un report des voix. Si l'idée du splendide isolement est théoriquement séduisante, elle risque de différer la victoire du Front National, dont il faut bien admettre au motif de la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre pays – les problèmes majeurs sont en plus devant nous – qu'elle est désormais vitale pour notre pays. À titre d'exemple, le Front pourrait de facto sanctionner les candidats de droite comme de gauche, qui ont fait preuve d'une haine marquante à son encontre. À titre d'exemple, Nkm candidate à Paris, qui par haine du Front National, n'a pas hésité à commettre un livre, mensonger d'ailleurs, se doit à mon avis, d'être sanctionnée. Réciproquement, des alliances locales ponctuelles peuvent être nouées dans le cadre d'un second tour, aussi bien avec des candidats de gauche que de droite, à condition que ceux-ci aient fait preuve de respect envers le Front National et qu'ils aient de la gestion des villes une approche positive. D'ailleurs, ces alliances locales ponctuelles, dans la mesure où elles s'opéreront avec droite et gauche, renforceront chez les Français que le Front est honnête quant à son refus de la bipolarisation. Quant au candidats battus en raison du positionnement du Front, ils comprendront très vite la leçon.
L'essentiel n'est-il pas que cela soit la France qui gagne ?
Alain Rebours http://www.voxnr.com
notes :
(1) http://www.20minutes.fr/politique/1183589-20130703-juppe-candidat-ump-a-presidentielle-on-verra#xtor=EPR-182-[welcomemedia]--[article_politique]-- -
Opération sauvetage à l’UMP après le rejet du compte de campagne de Nicolas Sarkozy
PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Les finances de l’UMP sont plus que jamais en péril après le rejet du compte de campagne de Nicolas Sarkozy. Onze millions d’euros. C’est la somme que l’UMP ne récupérera pas suite à la décision du conseil constitutionnel, jeudi dernier, d’invalider le compte de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Considérant que certains déplacements présidentiels avaient en fait servi la campagne de l’ancien président, le conseil a calculé que le plafond de remboursement avait été dépassé de 400 000 €.
C’est, semble‑t‑il l’UMP qui va hériter de l’addition. Mais les finances du parti, plombées par ses résultats électoraux de 2012 sont déjà dans le rouge. Le parti a déjà plus de cinquante millions d’euros de dettes pour un budget annuel du même ordre de grandeur. La décision du conseil constitutionnel annoncée, le parti s’est donc empressé de lancer un appel aux dons auprès de ses soutiens. Selon Jean-François Copé (photo), président de l’UMP, 1,15 million d’euros auraient été donnés en moins de 48 heures. Soit 10 % de la somme dont l’UMP a besoin pour effacer l’ardoise de la campagne Sarkozy.
Le parti n’envisage pas de réduire ses effectifs, déjà ramenés de 160 à 92 l’an dernier, ni de vendre son immense siège récemment acquis à crédit. En cela, l’UMP a autant de mal à réduire son propre train de vie que celui de l’Etat lorsqu’elle est au pouvoir.
Nicolas Sarkozy, a critiqué la décision du conseil constitutionnel
Dès jeudi soir, l’ancien président a annoncé qu’il ne siégerait plus au sein du conseil. Décision qui lui permet de retrouver sa liberté de parole. Il en a usé dès vendredi sur les réseaux sociaux. Dans un message écrit, il estime que l’invalidation de son compte de campagne “met en péril la formation (l’UMP, donc) qui doit préparer l’alternance tellement nécessaire au socialisme”. Il n’a semble-t-il pas remarqué que pour beaucoup de français les politiques de l’UMP et du PS se ressemblent tellement que c’est devenu bonnet blanc et blanc bonnet, l’UMPS quoi !
Répliquant à son prédécesseur sans jamais le citer nominativement, François Hollande a indiqué dans un communiqué que « Le conseil constitutionnel devait être respecté, pleinement respecté, entièrement respecté et que personne ne pouvait suspecter, mettre en cause cette institution, sans alors mettre en cause l’ensemble des institutions. » Rien de moins.
http://fr.novopress.info/ -
Combien sommes-nous ? Par Alain de Montere
Comment ?... mais comment pouvons-nous encore, en cette aube grise du vingt-et-unième siècle, supporter toujours - il est vrai de plus en plus mal - cette méprisable frange de la société qui, se dénommant « POLITIQUE », s'arroge par le système du trucage électoral le droit prétendu de nous gouverner. Quel droit ?
Moi, féodaliste, dont la vénérable Maison, à l’égale de celle de Montmorency, a fait la France, je dénonce ce prétendu droit!
Moi, monarchiste légitimiste, dont la Maison a fait la Fance, je dénonce ce prétendu droit!
Moi, monarchiste Orléaniste, dont la Maison a fait la France, je dénonce ce prétendu droit !
Moi, Bonapartiste, dont la Maison a fait la France, je dénonce ce prétendu droit !
Moi, aristocrate étranger, dont la Maison a fait l'Europe, venu en France parce qu'attiré par ses lumières (pas celles des hallogènes attirant les allogènes comme des phalènes), et qui ai servi dans l'armée nationale de conscription, je dénonce ce prétendu droit!
Moi, l'Anar, qui ne reconnaît aucun système de gouvernement, surtout pas la démocratie qui est la forme la plus pernicieuse de prostitution politique, je dénonce ce prétendu droit !
Moi, le pauvre con qui paie, paie, paie et repaie l'impôt toujours plus inéquitable, (parce qu'un Franc chez Bergé et un Franc chez moi ce n'est pas vraiment la même chose), je dénonce ce prétendu droit !
Moi, autre pauvre con, que l'on va bientôt contraindre à boufffer halal parce les POLITIQUES trouvent quelque(s) avantage(s) personnel(s) ou sont trop lâches pour s'opposer aux envahisseurs qui lèvent leur cul pour en adorer leur innommable divinité, je dénonce ce prétendu droit !
Moi, le travailleur immigré européen d'hier (pas le rouge venu foutre le bordel, pas le profiteur des alocs et du travail au noir...) qui ai sué sang et eau pour me faire une place dans cette France qu'une Taubira appelle "Hexagone", je dénonce ce prétendu droit !
Moi le Hmong, moi le Harki, qui nous sommes battus pour la France, et que les POLITIQUES ont méprisés, nous dénonçons ce prétendu droit !
Moi...
Oh ! non pas le rouge héritier d'un détraqué comme Robespierre; d'un opportuniste comme Danton; d'un illuminé pédéraste comme Saint-Just; d'un taré comme Marat; d'assassins comme Fouquier, Collot-Herbois, Billaud-Varennes... Non! Parce-que c'est justement lui et ses semblables qui sont aujourd'hui au pouvoir en France, comme hier à la Convention.
Combien de centaine de milliers, de millions parmi vous dont le QI est nettement supérieur au bigleux de l'Élysée ? J'écarte comme ne pouvant entrer en lice un Ayrault, une Duflot ou une Taubira..., nullités avérées qui pointeront demain au chômage, telle une Voynet après son improbable parenthèse ministérielle - comme quoi ces gens sont sans pudeur!. Combien parmi vous, docteurs, agrégés, chercheurs et penseurs (nous oublierons bien évidemment le Lévy de service qui s'auto-proclame LE philosophe du siècle... mais lequel?), que le POLITIQUE méprise et ne caresse dans le sens du poil que lorsque nécessité oblige ?
Combien parmi vous, obscurs, qui ont purement et simplement deux sous de jugeote ?
Combien... ?
Combien sommes-nous enfin pour dire qu'il y en a MARRE, et dénoncer ce prétendu droit de gouverner de ce gouvernement d'insufférables (1) fantoches parvenus ?
Batho ? Un cas homonyme submersible, qui n'intéresserait personne, si une fois de plus Ayrault ne témoignait de sa vénalité et le Bigleux de sa lâcheté. Batho, facile: c'est une meuf, sans trop de charisme, pas vraiment de danger.
Montebourg, là, y a un os: c'est une grande gueule... Et s'il lui prenait l'envie de me la casser ?
Marine ? tel père telle fille. On a eu le premier sur un mot "malheureux", on aura la seconde sur une forfaiture en déviant la sémantique... européano-judaïco-socialo-germano...
Tapie ? bah !...
Quel (le) sera le(la) suivant(e) ?
Pendant ce temps les POLITIQUES continuent d'engraisser sur notre compte. Et certains naïfs ont pu une seconde envisager que la Duflot démissionnerait pour soutenir sa collègue. D'abord, entre meufs, pas de solidarité qui tienne; cette connerie, c'est bon pour certains mecs à l'esprit attardé ! Songez à la différence de montant entre les virements sur le compte bancaire de l'intéressée avant et après sa nomination de ministre !
Comme il faut bien savoir terminer, je vais le faire, mais non sans une pensée pour l'armée égyptienne, et l'immense regret que la nôtre ne soit plus foutue de mettre en ligne des généraux, voire des colonels qui en aient dans la culotte et le prouvent pour l'amour de leur Patrie !
http://www.francepresseinfos.com/
Note
(1) Le mot « insufférable » signifie insupportable, insoutenable. Il s'agit d'un terme ancien, vieilli, peut-être vaguement dialectal (Sud-Ouest de la France). Il est en effet fréquemment utilisé par Robert MERLE dans sa suite romanesque « Fortune de France », qui présente la particularité de "reconstituer" le langage d'un gentilhomme périgourdin du XVIe siècle.
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Rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy : pour l’UMP, est-ce (vraiment) la fin des haricots ?
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – En décembre dernier, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques avait invalidé les comptes de campagne de l’ancien président pour l’élection présidentielle de 2012, estimant qu’il avait dépassé de 2,1 % le plafond autorisé, soit quelque 360.000 €. Saisi le 10 janvier dernier par Nicolas Sarkozy, qui contestait le chiffrage de la Commission, le Conseil constitutionnel, juge suprême de l’élection présidentielle, a confirmé jeudi le rejet des comptes de campagne 2012 de l’ancien président de la République.
Ce rejet, définitif, prive l’UMP, qui a avancé les fonds, de la subvention de onze millions d’euros de l’Etat au titre du remboursement des frais de campagne de son candidat. En outre, selon le communiqué du Conseil, Nicolas Sarkozy devra à titre personnel restituer l’avance forfaitaire qui lui a été versée, soit 150.000 €. Il devra également verser au Trésor public le montant arrêté à quelque 360.000 € par la Commission, correspondant au dépassement du plafond des dépenses.
Nicolas Sarkozy annonçait jeudi soir dans un communiqué sa démission immédiate du Conseil constitutionnel « Devant la gravité de la situation et les conséquences qui en résultent pour l’opposition et pour la démocratie ». En fait il s’agit d’un”coup” médiatique de N. Sarkozy, il ne peut pas démissionner du Conseil, il en fait partie de droit à vie comme tous les anciens présidents de la république, il peut seulement s’abstenir d’y siéger au coup par coup.
De son côté, Jean‑François Copé, élu président de l’UMP dans les conditions que l’on sait, s’est exprimé jeudi soir en direct sur les chaînes de télévision.
C’est la mine sévère et le verbe grave que M. Copé a admis que son parti était « Etranglé financièrement », et qu’il a annoncé le lancement d’une « Grande souscription nationale ». On relèvera un argument pour le moins curieux dans la bouche d’un avocat : un dépassement de 400 000 € n’en est pas vraiment un. C’est vrai, ça, quoi, pour 400 000 euros, de nos jours, t’as p’us rien…
Mais il faut relativiser les malheurs financiers de l’UMP. La vente de son siège permettrait à l’ex‑parti présidentiel de dégager quelque dix millions d’euros, auxquels s’ajouteraient les vingt millions annuels de subventions publiques. De quoi voir venir… Plus inquiétant pour l’UMP est l’hémorragie sans précédent d’adhérents, déçus par l’absence d’opposition véritable de l’UMP à l’Etat‑PS et écœurés par la pitoyable guerre des chefs de fin 2012 — une guéguerre semble‑t‑il toujours d’actualité avec le départ en quasi‑campagne en France de François Fillon.
Marine Le Pen a estimé hier que « Si l’UMP meurt demain, ce ne sera pas par manque d’argent, mais par manque d’idées », « Plaie d’argent n’est pas mortelle a‑t‑elle ironisé, en revanche, plaie d’idées l’est ». La présidente du Front national a fait valoir que son parti « Confronté, en 2007, à des difficultés financières bien plus graves que celles de l’UMP au regard de son actif a su rebondir plus haut que jamais parce qu’il a un projet politique solide à proposer aux Français, des idées patriotes que personne d’autre ne défend dans la classe politique française ».
Commentant la prestation télévisuelle de Jean‑François Copé, Marine Le Pen a fustigé « Un bas exercice de victimisation », poursuivant : « L’UMP doit prouver qu’elle apporte encore quelque chose au débat d’idées pour espérer subsister ; et sur ce point, c’est mission impossible, tant la voix de l’UMP se confond avec celle du Parti socialiste ».
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Politique politicienne à l'Elysée
Valeurs Actuelles révèle :
"il existe pourtant bien un “cabinet noir” à l’Élysée, chargé de veiller à la mise hors circuit de l’ancien chef de l’État et d’orchestrer le rythme des “affaires” qui ternissent son image. À sa tête : le commandant militaire de l’Élysée, le colonel de gendarmerie Éric Bio-Farina, au profil autrement plus compatible avec la gestion d’un cabinet noir. Au mois d’avril 2013, le colonel Bio-Farina vient trouver le chef du service des transmissions et de l’informatique de l’Élysée, un contractuel en poste depuis le précédent mandat. Il lui demande d’accéder, dans le réseau informatique de la présidence, à l’ensemble des données du quinquennat de Sarkozy afin d’y récupérer des documents “sensibles” — invoquant de potentielles demandes de la justice. Problème : cette requête, en plus d’être gênante, est irrégulière. À la fin de chaque mandat présidentiel, le chef de l’État signe un protocole d’accord avec les Archives nationales pour qu’y soit versé l’ensemble des documents du quinquennat. Ces archives n’appartiennent qu’à ceux qui les ont produites, lesquels en conservent le bénéfice exclusif d’exploitation. Malgré plusieurs scènes de “menaces”, le chef du service informatique refuse de violer le protocole. Il s’arrange même pour que les archives 2007-2012 de la présidence soient mises à l’abri, sous scellés. La sentence tombe immédiatement : l’homme est mis au placard, rétrogradé au rang d’adjoint de son service. Un licenciement de fait. Le colonel Bio-Farina agit-il sur ordre contre Sarkozy ? Fonctionnaire zélé, c’est en tout cas lui qui s’est empressé, quelques semaines plus tôt, de livrer à la justice la liste des personnes venues à l’Élysée entre 2007 et 2012 en passant par la grille d’honneur, dont Bernard Tapie — lequel ne s’en cachait pourtant pas…
On entend déjà le pouvoir socialiste crier au fantasme — qui peut croire Hollande capable de donner de tels ordres ? —, offrir un sourire de complaisance et invoquer le zèle d’un fonctionnaire. Un détail, néanmoins, attirera l’attention : avant de prendre ses fonctions à l’Élysée, le colonel Bio-Farina dirigeait depuis trois ans le groupement de gendarmerie de Corrèze, basé à Tulle, fief du président… Celui-ci n’est pas pour autant un intime de Hollande, mais il est arrivé à l’Élysée par l’intermédiaire d’Alain Zabulon, préfet de… Corrèze avant de devenir directeur de cabinet adjoint du président. « Bio-Farina est connu pour être un homme de cabinet, il n’agit que sur ordre », nous confie un haut cadre de la gendarmerie. Quant à Zabulon, Hollande vient de lui confier le poste ultra-sensible de coordonnateur national du renseignement : la tour de contrôle du président."
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Malgré la censure et la répression, la parole est encore aux Français (VIII)
Chronique de Michel Geoffroy.
François. Hollande avait promis, pour mobiliser la gauche, de taxer les contribuables les plus riches à hauteur de 75%. Mais, à la différence du mariage homosexuel, cette promesse a fait long feu.
Par contre, F. Hollande est bien devenu Monsieur 75%… d’opinions défavorables ! Une première sous la Ve République. M.G.
Plus de 75% des Français inquiets pour leur avenir
79% : c’est le mauvais moral des Français mesuré par l’indicateur synthétique de confiance des ménages de l’INSEE, soit son plus bas historique depuis la création de l’indicateur en 1972 (Les Echos du 29 mai 2013).
77% des personnes interrogées se disent « moins confiantes » concernant l’avenir économique de la France (baromètre de l’économie BVA/Axys Consultants des 28 et 29 mars 2013).
66% des personnes interrogées estiment que la France ne sortira pas de la crise avant 2015 (sondage CSA/BFM TV des 23 et 24 avril 2013).
72% des personnes interrogées estiment que leurs enfants à leur âge vivront moins bien qu’elles (sondage européen Ipsos/CGI/Publicis du 14 mars au 7 avril 2013).
76% des personnes interrogées disent ne pas faire confiance « au gouvernement pour assurer l’avenir des retraites » et 71% se déclarent inquiètes pour leur niveau de vie (sondage Ipsos /Union mutualiste retraite /Liaisons sociales des 12 et 13 avril 2013) ; 83% des personnes interrogées et 76% des 18 à 24 ans se déclarent inquiets pour leur retraite (institut CSA /L’Humanité, Les Echos du 21 juin 2013).
Une défiance croissante vis-à-vis du Système institutionnel
77% des personnes interrogées estiment que le personnel politique est corrompu ; le sentiment de « dégoût » vis-à-vis de la classe politique a progressé de 13 points en 3 ans (sondage Opinion Way/LCI/Le Figaro des 4 et 5 avril 2013).
75% des personnes interrogées jugent l’Union européenne inefficace (enquête BVA/Le Parisien/IRIS des 14 et 15 février 2013).
Seules 29% des personnes interrogées trouvent F. Hollande « compétent » mais 54% ne regrettent pas N. Sarkozy pour autant (sondage CSA/RTL des 26 et 27 mars 2013).
84% des personnes interrogées sont opposées au port du voile ou du foulard islamique travaillant dans des lieux privés accueillant du public (sondage Ifop/Dimanche Ouest France des 19 et 21 mars 2013, soit après l’annulation par la Cour de cassation du licenciement d’une employée voilée de la crèche Baby Loup).François Hollande, le second tant pire
74% des personnes interrogées sont « mécontentes » de l’action de F. Hollande (enquête Opinion Way/Le Figaro/LCI des 16 et 17 avril 2013).
26% seulement des personnes interrogées se déclarent satisfaites de F. Hollande (baromètre Ipsos/Le Point des 5 et 6 avril 2013) ; 24% selon le baromètre TNS Sofres/Le Figaro Magazine du 24 au 27 avril 2013, soit un record de faiblesse au bout d’un an de mandat ; 26% selon le baromètre Ifop/Le Journal du dimanche du 14 au 22 juin 2013.
73% des personnes interrogées ne perçoivent pas de changement en France depuis l’élection de F. Hollande (baromètre Clai-Métro-LCI /Opinion Way du 2 au 7 mai 2013).
67% des personnes interrogées déclarent ne pas faire confiance à F. Hollande pour « affronter efficacement les principaux problèmes » (baromètre CSA/Les Echos des 2 et 3 avril 2013). Dans le même baromètre sa cote de confiance s’établit à 29%, soit un score inférieur au plus mauvais de N. Sarkozy en mars 2011.
Seules 15% des personnes interrogées se déclarent favorables à une augmentation de 10% des impôts et taxes (sondage Ipsos/CGI Business consulting du 15 au 20 mars 2013).
Michel Geoffroy http://www.polemia.com
1/07/2013 -
L'UMP va devoir trouver quelques millions d'Euros
Nicolas Sarkozy avait saisi le Conseil constitutionnel d'une requête tendant à l'annulation de la décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) en date du 19 décembre 2012 relative à son compte de campagne pour l'élection du Président de la République. Le compte de campagne comportait un montant de dépenses de 21 339 664 euros et un montant de recettes de 21 459 931 euros. La CNCCFP a réformé ce compte, en arrêtant le total des dépenses à 22 872 615 euros et le total des recettes à 22 896 007 euros. Elle a constaté le dépassement du plafond des dépenses électorales, qui était fixé à 22 509 000 euros. Elle a rejeté le compte, ce qui implique que les dépenses électorales de M. Sarkozy ne soient pas remboursées forfaitairement et impose la restitution de l'avance forfaitaire de 153 000 euros dont il avait bénéficié en tant que candidat. La Commission a fixé à 363 615 euros la somme, égale au montant du dépassement du plafond des dépenses électorales qu'elle avait constaté, que M. Sarkozy est tenu de verser au Trésor public.
M. Sarkozy a demandé au Conseil constitutionnel la réformation de cette décision. Le Conseil constitutionnel, réunissant ses neuf membres nommés, s'est prononcé sur cette requête le 4 juillet 2013. Le Conseil constitutionnel a réintégré dans les comptes de campagne des dépenses qui n'y étaient pas inscrites :
- des dépenses afférentes à des réunions électorales tenues par M. Guaino et au tirage exceptionnel d'un numéro spécial du « magazine de l'Union » destiné aux adhérents de l'Union pour un mouvement populaire (UMP). 17 752 euros et 71 957 euros.
- trois tracts diffusés par l'UMP. 28 475 euros.
- les prestations du cabinet Giacometti-Péron. 128 360 euros.
- la réunion publique tenue à Villepinte le 11 mars 2012 pour une dépense de 3 042 355 euros. Le candidat avait inscrit à son compte de campagne une somme de 1 538 037 euros, correspondant à 50,4 % du montant total des dépenses, en invoquant la tenue, dans la matinée, d'un « conseil national extraordinaire » de l'UMP. Le Conseil a relevé que, si un conseil national extraordinaire de l'UMP s'est effectivement tenu, sa durée n'a pas excédé une heure et qu'il a réuni, au maximum, 5 000 personnes, alors que la réunion ouverte au public qui l'a suivi a rassemblé au moins 50 000 personnes. Ni le candidat ni l'UMP n'ont produit de document relatif à ce conseil établissant que les thèmes abordés avaient concerné les élections législatives et non l'élection présidentielle. Le Conseil a jugé que c'est à bon droit que la CNCCFP avait procédé à la réintégration contestée de 1 063 865 euros.
- le site internet du candidat d'un montant de 1 050 088 euros. 20 % seulement de la dépense avaient été inscrits au compte de campagne au motif que le site devait être utilisé, après l'élection présidentielle, par l'UMP. La CNCCFP a porté ce coefficient à 50 % de la dépense et réintégré en conséquence la somme de 175 453 euros.
- Le Conseil constitutionnel a estimé que sept des huit manifestations auxquelles M. Sarkozy a participé antérieurement à sa déclaration de candidature, peuvent être regardées comme se rapportant à l'exercice du mandat présidentiel. En revanche, il a jugé qu'il n'en allait pas de même de la réunion publique organisée à Toulon le 1er décembre 2011. Du fait du caractère électoral de cette réunion publique à Toulon, il y a lieu de réintégrer au compte de campagne les dépenses afférentes à cette réunion d'un montant de 155 715 euros.
Le Conseil constitutionnel a jugé qu'il résulte de tous ces éléments que c'est à bon droit que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a rejeté le compte de campagne de M. Sarkozy. En application des dispositions précitées de la loi du 6 novembre 1962, dès lors que le compte est rejeté, celui-ci n'a pas droit au remboursement forfaitaire prévu à l'article L. 52-11-1 du code électoral et doit en conséquence restituer au Trésor public l'avance forfaitaire qui lui a été versée.