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élections - Page 735

  • Hollande, un ennemi idéal

    Et si la meilleure façon de se débarrasser de Hollande était de lui ficher la paix ?
    Il se débrouille si bien tout seul, il est son propre ennemi, ses opposants ne pourront jamais le “descendre” mieux qu’il ne le fait lui-même.
     
    Hollande choisit si mal les combats qu’il doit mener qu’il les perd et les perdra tous, toujours. Là où le peuple français voulait un changement brutal de direction (chômage, insécurité, etc.), il a été un homme asservi à l’ultra-libéralisme le plus cynique, un roi de la collaboration active.
    En revanche, quand Hollande s’agite et lance une de ses foutus “réformes” c’est qu’il y a quelque chose de trop français à ses yeux. Pas de chance pour lui : la solution à nos problèmes est un retour à l’étalon France !
    Avec lui, l’ENA est décrédibilisée pour toujours et tant mieux, cette école a fait assez de mal comme cela à notre pays.
    Alors pourquoi le laisser agir ?
    A chaque fois que notre président pose un acte, une parole, il crée l’effroi et la stupeur chez le français qui aime son pays ou plutôt ce qu’était son pays. A la moindre de ses interventions, il cimente la résistance naissante en France et l’esprit souverainiste déploie les piquets de sa tente.
    Finalement, la politique de Hollande nourrit le sentiment de défiance vis à vis du mondialisme et de l’ultra-libéralisme et renfloue donc généreusement les rangs des défenseurs de la nation.
    Regardez comment son gouvernement (à l’image du président dans la 5ème République) a réagi face au refus populaire du mariage gay… Nous avons eu une Taubira éclatant de rire et embrassant chaleureusement Ayrault au passage en force de la loi, pendant que Valls lançait des troupeaux de CRS contre le peuple… Une véritable aubaine pour les prétendus “fachos”. Les rares français qui n’avaient pas encore déchanté ont été choqués par les dénis de démocratie multiples constatés.
    Rien ne vaut en effet pour le combat nationaliste qu’un citoyen arrêté abusivement, une maman et son bébé gazés par deux “robocops”, un panier à salade rempli de pères de famille et de grand-mères… Aujourd’hui, les images font le tour de France en une heure via les réseaux, et le gouvernement a beau nier les faits, les images sont dans la boîte. Les puissants ne peuvent réécrire les pages du net comme ils réécrivent les pages des manuels scolaires d’histoire.
    Laissons donc Hollande faire du hollandisme et déployer ses ailes bien haut dans le ciel, la chute n’en sera que plus violente…
    Hollande est paradoxalement le meilleur ennemi que les souverainistes pouvaient avoir : prévisible, maladroit, mauvais menteur et mauvais stratège.
    Franck Vinrech http://fr.novopress.info

  • Iran : recherche printemps désespérément

    Encore un modéré, ce n’est pas le premier

    Les médias qui tentent désespérément de trouver des espoirs de démocratisation dans le monde arabo-musulman ont un nouveau chouchou. Déçu cruellement par « l’islamiste conservateur » Erdogan, au pouvoir en Turquie, ils ont trouvé l’ayatollah modéré Rohani (photo), en Iran. On pourrait sourire si ce n’était désespérant. Voilà maintenant qu’en Turquie, les islamistes se tournent vers l’armée qu’ils ont brisée par peur de la voir s’opposer à l’islamisation d’un état laïc et kémaliste. L’armée sauvant les islamistes d’une révolte laïque…. Ce n’est tout de même pas gagné pour le pouvoir.

    En ce qui concerne la théocratie iranienne, on fera remarquer que la bête noire de l’occident et d’Israël, le président Ahmadinejad, présenté parfois comme le nouvel Hitler n'a pas été battu contrairement à ce que croient beaucoup de gens mal informés par les médias. Il a joué le jeu démocratique ou en tout cas constitutionnel et ne s’est pas représenté. Drôle de dictateur tout de même !

    Le modéré a gagné, car les conservateurs étaient divisés. Une victoire qui dés le premier tour est tout de même une surprise. La joie des femmes et des jeunes montrent cependant que ce vote a un sens : une demande de libéralisation de la vie dans le cercle privé. Avec 18,6 millions de voix, Hassan Rohani a largement devancé les cinq adversaires conservateurs qui se présentaient face à lui. En recueillant 50,68 % des suffrages, il est élu septième président de la République islamique d’Iran dès le premier tour, reléguant le favori, le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf, à 12 millions de voix derrière lui. Il y aura donc plus un changement de forme que de fond.

    Le dossier nucléaire en est un exemple.

    Rohani veut la reconnaissance des droits de l’Iran qui ne sont pas négociables mais il promet le dialogue dans la transparence. Il a été surnommé le «cheikh diplomate» pour son rôle en tant que chef de la délégation de son pays, de 2003 à 2005, dans les négociations avec les européens sur le nucléaire iranien, ayant abouti à la suspension du programme d’enrichissement de l’uranium. Mahmoud Ahmadinejad avait ensuite mis fin à l’embellie. «On ne s’attend pas à un bouleversement, mais c’est l’occasion peut-être de prendre les choses différemment», commente un diplomate européen, selon lequel le nouveau président «ne va rien changer de fondamental dans le fond, mais peut-être dans le style», forcément différent de celui de Mahmoud Ahmadinejad.

    A l’annonce de la victoire d’Hassan Rohani, la plupart des états se sont dits prêts à travailler avec lui, l’invitant à trouver «une nouvelle voie», notamment sur le dossier nucléaire et la crise syrienne. Denis McDonough, secrétaire général de la Maison Blanche, ce dimanche sur la chaîne de télévision CBS, a voulu voir dans son élection «un signe porteur d’espoir».

    Israël craint un état de grâce qui permette à l’Iran, au contraire, d’atteindre son objectif alors qu’une ligne rouge militaire avait été élaborée contre le nucléaire de l’ancien président. Benjamin Netanyahu a appelé à ne pas «se bercer d’illusions», à maintenir la pression et à faire cesser le programme nucléaire iranien «par tous les moyens nécessaires». Il n’y croit pas et redoute que des partenaires ne se laissent abuser.

    Geneive Abdo, du groupe de réflexion Stimson Center à Washington, prédit, reprise par Libération, «une probable lune de miel au début», mais se dit «très sceptique sur de réels progrès dans le dossier nucléaire» et «en Syrie, je pense qu’il n’y aura pas de changements», souligne-t-elle. Le régime iranien estime en effet que la Syrie était d’un intérêt vital et stratégique. L’Iran est un pays qui a une stratégie à long terme et le président aura du mal à tempérer le vrai pouvoir, celui du guide Khamenei.

    Âgé de 64 ans, Hassan Rohani (dont le nom de famille signifie “religieux” en persan) possède un long passé de responsable politique en République islamique. Fervent soutien du fondateur du régime, l’ayatollah Khomeiny, il a été député entre 1980 et 2000, avant d’être élu membre de l’Assemblée des experts, une instance chargée de superviser le Guide suprême. Il est d’ailleurs toujours le représentant de l’ayatollah Khamenei au sein du Conseil suprême de la sécurité nationale. C’est dire si les deux hommes se font confiance. Hassan Rohani est également membre de l’Association du clergé combattant, qui réunit les religieux conservateurs.

    Un “modéré”, au discours plat, dépourvu de charisme et d’envergure politique, que personne en Iran ne voyait triompher il y a à peine un mois. Mais le soutien prononcé des deux anciens présidents Khatami et Rafsandjani puis le renoncement du seul candidat réformateur, Mohammad Reza Aref, en faveur de Rohani ont propulsé ce dernier au rang de candidat frondeur. À Téhéran, ce sont des milliers de personnes qui sont descendues, à pied ou en voiture, dans la rue pour célébrer la victoire à coups de klaxon et même avec de danses endiablées. Ces images rappellent la victoire tout aussi inattendue du réformateur Mohammad Khatami à la présidentielle de 1997, et surtout les scènes de joie et d’espoir de la campagne réformatrice de 2009, rebaptisée Mouvement vert, qui se sont achevées dans le sang.

    À l’époque, Hassan Rohani n’avait eu aucun mot pour condamner la répression féroce des manifestants pacifiques, dont beaucoup ont voté pour lui aujourd’hui. Durant la campagne de 2013, le candidat modéré a veillé à ne pas prononcer, au cours des débats télévisés, les noms de Mir Hossein Moussavi et de Mehdi Karroubi, les deux leaders du Mouvement vert, emprisonnés à domicile depuis plus de deux ans. De la même manière, il s’est bien gardé d’évoquer la chape de plomb sécuritaire qui s’abat depuis quatre ans sur les journalistes, activistes, avocats ou politiciens réformateurs en Iran.

    Modéré peut-être, mais pas dans tous les domaines apparemment.

    Jean Bonnevey  http://fr.novopress.info/

    Source : Metamag.

  • La digue anti FN…

    Après Marion Maréchal,  membre du groupe parlementaire d’amitié France-Russie, qui  s’était rendue à Moscou en décembre dans le cadre  d’un forum international organisé par la Douma; après Bruno Gollnisch reçu le mois dernier à ce même parlement russe  dans le cadre des travaux de la commission des doits de l’homme dirigé par  Yaroslav Nilov ( président de la Commission parlementaire pour les organisations sociales et religieuses) et pour un entretien avec  la vice-ministre de la justice de Vladimir Poutine, Marine Le Pen est également cette semaine en Russie . Après un passage en Crimée et avant une halte à Saint-Pétersbourg, la présidente du  FN était reçue hier (en compagnie du Vice-président Louis Aliot et du conseiller  Ludovic de Danne) par  le président de la Douma, Sergueï Narychkine. Elle  tient aujourd’hui une conférence à l‘Institut  d’Etat des Relations internationales de Moscou (MGIMO).

    Au moment ou  Vladimir Poutine, lors de la réunion du G 8 la semaine dernière en Irlande, est resté intransigeant sur sa volonté de ramener la paix en Syrie en refusant notamment toute idée d’armer les miliciens   soutenus par Washington, l’UE, l’Otan et les fondamentalistes islamistes,  Marine Le Pen  a réitéré à l’occasion de ce déplacement son souhait d’un «rééquilibrage » des  relations entre la Russie et l’Europe .

    « Aujourd’hui a-t-elle déclaré aux journalistes, «  j’ai quand même le sentiment que l’Union européenne mène une sorte de Guerre froide à la Russie »

    «Je pense a-t-elle ajouté  que nous avons des intérêts stratégiques communs, je pense que nous avons aussi des valeurs communes, que nous sommes des pays européens».  «La Russie est présentée sous des traits (…) diabolisés». «Ce serait une sorte de dictature, un pays totalement fermé. Cela n’est pas objectivement la réalité», a-t-elle précisé.

    Alors que  la Douma a voté en deuxième lecture un projet de loi interdisant l’adoption d’enfants russes par des couples homosexuels ou des célibataires dans les pays ayant légalisé les unions entre personnes de même sexe,  la présidente du FN a souligné que «la Russie ne sera pas la seule à prendre cette décision ». « Probablement, beaucoup de pays dans le monde vont prendre la décision de supprimer l’adoption pour les parents français. C’est bien regrettable mais ce sont des choses qu’il faut intégrer avant de faire voter une loi»

    Télescopage des dates, tandis que la présidente du Front faisait entendre la nécessité de relations fructueuses entre la Russie, l’Europe et la France, une nouvelle offensive était menée contre un Front National qui défend la cause des peuples libres, des identités et des souverainetés nationales.

    Mercredi, la commission des Affaires juridiques du Parlement européen (onze voix pour, une contre et quatre abstentions)  a adopté un rapport (concocté par l’élue «  libérale », immigrationniste  et  théologienne suédoise Cecilia Wikström, membre du  Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe),  qui  recommande la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen.

    Comme cela avait été déjà le cas dans le passé à l’encontre de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch, cette entité bruxelloise a donc validé  le  vœu  transmis fin novembre au Parlement européen par le ministère de la Justice du gouvernement Ayrault .  Ce texte sera  soumis au vote en session plénière le mardi 2 juillet prochain à Strasbourg.

    En cause, nous l’évoquions sur ce blog,  les propos de Marine, en décembre 2010 lors de son passage à Lyon dans le cadre de la campagne interne, évoquant les prières de rue de certains groupes  musulmans. « Je suis désolée avait-elle dit,  mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale , s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c’est une occupation du territoire (…) Certes il n y’a pas de blindés, il n’y a pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants ». Les habituelles officines communautaires,  faisant commerce d’antiracisme, subventionnées avec nos impôts et soutenues par l’UMPS se sont elles senties visées?

    Les avocats du FN soutiennent que la plainte est irrecevable, et Bruno Gollnisch, très en pointe dans la défense de Marine au Parlement, rappelle aussi, comme il l’avait fait lorsqu’il fut pareillement harcelé par la « justice » bruxelloise que  l’immunité parlementaire couvre justement des propos tenus en dehors du Parlement européen puisque, selon les textes, les déclarations d’un député dans l’hémicycle ne peuvent donner lieu à des poursuites.

    Excommunication et procès en sorcellerie que l’UMP mène aussi de concert avec la gauche et ses soutiens. En pleine promotion de son film Né quelque part (qui fait un bide retentissant), le « comique »  Jamel Debouze comme Valérie Pécresse, NKM, Laurent Wauquiez ou Xavier Bertrand,  a déclaré à l’adresse de Marine Le Pen que « L’immigration, c’est pas un problème, c’est une solution ». Avant d’ajouter, y aurait-il un lien de cause à effet ?,   que «  bientôt, l’Afrique va mettre une claque à l’Europe »…

    Dans le même temps,  Jean-François Copé annonçait l’exclusion d’Olivier Lapierre, ancien maire UMP de Saint-Gilles (Gard),  coupable d’avoir confessé que Gilbert Collard était « un ami de longue date » et qu’il le soutiendrait si celui-ci se présentait aux municipales.

    Un communiqué diffusé par le Bureau politique de l’UMP souligne implicitement  que M. Copé entend   permettre aux socialo-communistes de garder autant que faire se peut leurs fiefs électoraux et le contrôle des assemblées.

    Il  a ainsi  rappelé qu’ «aucun accord d’aucune sorte ne sera accepté avec le Front National et que tout membre UMP qui viendrait à passer un accord avec le FN ou qui soutiendrait une candidature se placerait immédiatement en situation d’être exclu de l’UMP ».

    Est-il étonnant note Bruno Gollnisch, que cette digue anti FN, cette   alliance pour  faire perdurer le partage du gâteau ripoublicain  entre les dirigeants de la  droite et de la  gauche euromondialistes, soit  tout naturellement la même que celle   que l’on retrouve au niveau de l’Europe bruxelloise entre libéraux et socialistes? Elle s’expose crûment  au travers de  la politique   de l’entité européiste, trop souvent  servilement alignée sur celle du Nouvel ordre mondial, comme dans  le voeu délirant  de priver Marine Le Pen de son mandat parlementaire.

    http://www.gollnisch.com

  • PRIORITÉ À LA JEUNESSE QU'IL DISAIT ! IL A TENU PAROLE

     

    OUI, RAPPELEZ-VOUS SES FIERS ENGAGEMENTS DE CAMPAGNE, en 2012 ! ses 60 propositions...

    "Je veux remettre l’éducation et la jeunesse au cœur de l’action publique.... Mes trois priorités : le redressement des comptes publics et de l’industrie, la justice et la jeunesse...

     

    "Je veux donner confiance dans l’avenir et retrouver la promesse républicaine, et d’abord pour notre jeunesse. "

    Il ne fait plus rire personne !

     

    http://www.actionfrancaise.net

  • La gauche à l’épreuve du peuple par Pierre LE VIGAN

    La victoire de la gauche est déjà du passé. Elle a déçu à la vitesse grand V. C’était une victoire en trompe-l’œil. La gauche n’a en effet pas gagné la bataille des idées. Idéologiquement, les jeux sont inversés par rapport aux années 1970 : c’est la droite qui est à l’offensive et la gauche qui est mal à l’aise. Certes, le discours de Nicolas Sarkozy sur « les frontières nécessaires » n’a pas suffi à son succès, non pas que les Français le rejettent mais parce que la storytelling (Christian Salmon) du président sortant ne reposait plus sur aucune fiabilité personnelle. Sarkozy, entre éloge du métissage, défense du droit de vote des étrangers,  et création d’un ministère de l’identité nationale avait trop souvent et trop longtemps dit tout et le contraire de tout. De là un échec. Le sortant est sorti. Pour l’instant. Mais de là aussi une victoire en trompe l’œil de la gauche. D’où la nécessité d’analyser sur le fond, et dans la durée, la situation de la gauche en France. C’est ce qu’a fait Jean-Pierre Le Goff, poursuivant un remarquable travail sur l’héritage de mai 68 et la « barbarie douce » de nos temps modernes.

     

    La gauche se définit en partie par ses marges. Celles-ci se divisent en deux groupes. L’un est l’extrême gauche néo-bolchévique. Sous cette forme, elle est très minoritaire et peu influente. L’autre est le gauchisme culturel. C’est un gauchisme flou mais qui imprègne une bonne partie de la gauche. Un gauchisme immature mais remarquablement prégnant de trotskistes reconvertis dans ce que l’on appelle « les nouveaux mouvements sociaux ». Ce gauchisme culturel s’est inscrit comme un refus des positions modernes que nous connaissions depuis des décennies et qui se situaient en grande partie dans le sillage des Lumières. Ces positions modernes relevaient de la  croyance au progrès. C’est contre cela que s’est construit le gauchisme, tout en gardant de la gauche l’irénisme sociétal. Le gauchisme culturel – de Télérama aux Inrocks – a ainsi débouché sur le refus de tout projet, sur une réflexion en termes de flux, et non de positions, et sur une dialectique centre-périphérie à la place de l’analyse de classe. C’est un refus post-moderne de toute narration en termes d’inscription historique dans la durée, de toute prise en compte de la valeur des traditions, fussent celles du mouvement ouvrier. C’est l’abandon de tout intérêt pour la notion de transmission et d’héritage culturel.

     

    Le gauchisme culturel constitue aussi un pseudo-dépassement de la pensée marxiste. Ce « dépassement » est d’autant plus déterminé que les acteurs de ce conglomérat n’ont jamais cherché à comprendre sérieusement Marx. La force de ce courant, le retentissement de ce courant sur l’ensemble de la gauche est d’autant plus fort que la « deuxième gauche » (Alain Touraine, Michel Wieviorka…) reprend le même schéma post-marxiste que le gauchisme, à savoir que l’opposition capital-travail n’est plus structurante. À bien y regarder ce « dépassement » est une régression en-deça des apports de Marx. Comme sans Marx il ne reste que la prolifération des droits, la deuxième gauche se contente de tirer des conclusions moins hystériques des « nouveaux mouvements sociaux » que les gauchistes du droit au logement ou de la régularisation de tous les sans-papiers.

     

    Ainsi, la modernité reposait sur l’idée que le projet d’un monde neuf était possible et nécessaire. Le gauchisme culturel repose sur une idée encore plus folle : la table rase est déjà là et il ne faut en aucun cas essayer de construire quelque chose. Tout est possible, tout a la même valeur (c’est-à-dire que plus rien n’a vraiment de valeur), on peut « tout essayer ». Le maître-mot du gauchisme culturel – et au-delà le maître-mot de la post-modernité, c’est « pourquoi pas ? ». Pourquoi pas l’adoption d’enfant par des couples homosexuels ? Pourquoi un homme ne serait-il pas une maman ? Pourquoi les enfants n’auraient-ils pas les mêmes droits que les parents ? Pourquoi faudrait-il apprendre l’orthographe ? pourquoi pas en inventer une nouvelle ? Ou pourquoi pas chacun son orthographe ? (comme « chacun sa culture »).

     

    Rien ne va plus de soi. Le besoin humain d’avoir des repères relativement stables qui permettent d’établir une certaine familiarité avec le monde (Hannah Arendt) est nié. Une « barbarie douce »  s’installe ainsi. Elle est fondée sur la négation des permanences, des héritages culturels, des transmissions, des repères. Le langage lui-même est simplifié et déstructuré : les métiers sont remplacés par des « compétences », les enseignements sont remplacés par des « formations », les agressions physiques sont appelées des « incivilités ». Peuples et familles sont remplacés par des « tribus ». La perte des repères va avec la perte des symboles qui amène chacun, dans nos démocraties de marché, à « vivre et penser comme des porcs » selon l’expression qu’avait eu Gilles Chatelet.

     

    C’est à cela qu’a contribué, en ruinant la décence commune qui était celle du mouvement ouvrier, le gauchisme culturel, inspiré sommairement de Michel Foucault et de Gilles Deleuze, et illustré maintenant par Antonio Negri et Michael Hardt et leurs théories sur la multitude (Karl Marx, Friedrich Engels et Georges Sorel disaient « la populace »). C’est ainsi que les gauchistes, pour le plus grand bien du capital, et en parfaite symbiose avec la post-modernité et les apologistes du « temps des tribus », ont évacué le peuple de l’histoire. Cette déconstruction des repères a amené le triomphe d’une « décivilisation » (Renaud Camus), un génocide culturel tranquille, et cette « barbarie douce » proche du nouvel état de fausse liberté qu’anticipait Tocqueville (De la démocratie en Amérique, tome 2) c’est-à-dire combinant une nouvelle servitude avec le maintien voire l’affirmation tonitruante des « formes extérieures de la liberté ».

     

    Nos démocraties de marché ont donc instauré un totalitarisme doux particulièrement efficace pour déposséder les peuples du politique. Le revers de la massification est que nos sociétés sont minées par un individualisme où les personnes sont désaffiliées et déculturées, les liens affaiblis, les générosités mêmes devenues impersonnelles (donner pour de « grandes causes » médiatiques).

     

    Dans le même temps, la dictature de l’urgence évite de penser à ce qui importe vraiment. La décence ordinaire est remplacée par l’idéologie du « c’est mon choix ». Cet éclatement post-moderne des identités, des personnalités, et des trajectoires cache mal une insécurité culturelle, qui se traduit justement par la revendication populiste. Tant que la gauche n’y répondra pas elle ne pourra compter que sur les faiblesses de ses adversaires pour accéder au pouvoir et aura bien du mal à y rester. Qu’elle y reste ou non, cela ne changera rien au sentiment d’abandon éprouvé par le peuple.

     

    Pierre Le Vigan http://www.europemaxima.com/

     

    • Jean-Pierre Le Goff, La gauche à l’épreuve, 1968 – 2011, Perrin, coll. « Tempus », 2011, 288 p., 8,50 €.

     

    • Article déjà paru dans Éléments et modifié pour Europe Maxima.

  • L’UMPS se dévoile enfin au grand jour, par Le Crieur du Cœur

     

     « La faim fait sortir les loups du bois ». Ce vieux proverbe, comme tant d’autres, révèle une part de vérité absolument indéniable- quelle que puisse être la faim concernée. J’ajouterai même : quels que soient les loups concernés !!!

     

     

    Mais c’est aujourd’hui de notoriété publique : la politique a rendu les Français aveugles à la réalité, obnubilés qu’ils ont été, noyés sous les mensonges des médias stipendiés… Ils ne savent même plus additionner deux nombres simples. Par exemple : quelques nombres du genre 28+26=54… sans compter les décimales.

     

    Et qu’un parti qui se prétend « démocratique » - tout en ayant oublié le sens du terme (car si peuple il y a, ce parti devrait en écouter les volontés de la majorité, et non des minorités déviantes…) et en ayant aussi oublié après avoir négligé cette réalité fondamentale, que le marxisme n’est pas, n’a jamais été, et ne peut pas devenir démocratique, car par principe c’est une idéologie de division.¢

     

    Ainsi l’on voit un Jean-Philippe (?) - qui se pose en désiré ! appeler les électeurs qui rêvent encore du socialisme, à voter pour leur « ennemi de classe », rêvant de permettre ainsi à un candidat d’un parti qu’ils combattent depuis des décennies de se faire élire au lieu du candidat du front populaire, dénigré sous l’appellation de « populiste », cette appellation qui devrait être reconnue, proclamée et affirmée comme flatteuse et plus vraiment démocratique que le terme populaire…terme dévalorisé depuis des décennies lui aussi…

     

     

    Mais lorsque plus de la moitié  des électrices et électeurs votent à droite, il faut vite hurler que la droite ce n’est pas le « vrai peuple », que seuls les extrémistes et fascistes de gauche ont droit aux sièges du Parlement ; que la droite n’est composée que de « groupuscules terroristes et racistes » (mais ici il faut rappeler une fois de plus que l’amalgame entre les notions de races et de religions est un crime contre la vérité).

     

    Comment osent-ils demander aux Françaises et aux Français de remplacer un tricheur socialiste par un « ennemi de classe » qu’ils ont dénigré, et comment un télévalet qui arbore un cache-col rouge sang et une cravate rose,  ose-t-il  remplacer ses faux-fuyants habituels par un énorme mensonge et dire, sans rougir plus, que le rejet électoral est causé par une impatience de voir plus de réformes destructrices ???

     

     

    Des chèques perdus en régie et des piratages informatiques ont causé ce long silence (je ne sais mais je pense au mot de censure politique) ; mais votre porte-voix  espère pouvoir enfin recommencer à crier pour vous… Car il reste le Crieur du Cœur.

     

  • Lot-et-Garonne : la fin du front républicain

    Marion Maréchal-Le Pen et Etienne Bousquet-Cassagne

    Article paru sur Metamag

    Le second tour de l’élection législative, en remplacement de Jérôme Cahuzac, répondra de manière concrète à toute une série de questions posées et dont dépendent les futures  élections notamment  municipales.
    Les électeurs vont-ils comme toujours écouter les grands discours de morale républicaine pour faire barrage au front national ? On peut en douter. Il risque d’y avoir un coup de tonnerre qui marquerait la fin d’une époque politique. Si les électeurs se moquent complètement des consignes de vote d’une classe politique aux affaires mais assimilés également à celles-çi, cela changerait totalement la donne politique. Pour le moment, les électeurs interrogés par des journalistes anxieux et pressants sur le respect du «  front républicain » paraissent pour le moins peu enclin à le respecter.  Fait très nouveau, ils le disent. 
    Les hommes politiques ne sont plus crédibles pour donner des leçons de civisme démocratique. La sanction des urnes d’une classe discréditée pourrait commencer dans le Lot et Garonne. Le président François Hollande, sur M6, dimanche soir, a vu dans l'élimination du PS une « séquelle » de l'affaire Cahuzac, estimant aussi que c'était « quand il n'y a plus d'espérance qu'il y a des votes extrêmes ». Hier, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a, lui aussi, jugé que le PS avait payé « la tromperie » de Cahuzac. C’est se rassurer à peu de frais et vouloir limiter le vote à un cas particulier. Mais l’affaire Cahuzac n’est pas limitée à une circonscription. Son retentissement a été national, on aurait tort de l’oublier.
    Les responsables socialistes, eux, ont clairement imputé ce revers à la multiplicité des candidatures à gauche, visant particulièrement Europe-Écologie-les Verts, membre de la majorité. Harlem Désir, qui a appelé à « faire barrage » au Front National en votant pour le candidat UMP dimanche prochain, a jugé « particulièrement regrettable » qu'il y ait eu « division de la gauche ». « C'est une faute politique de ne pas se rassembler au premier tour quand on est ensemble et qu'on doit assumer ensemble le bilan de la majorité », a, pour sa part, affirmé Bruno Le Roux, patron des députés socialistes.
    LE COUP DE L’EXPLICATION DE LA DÉFAITE DE JOSPIN
    Ils ne tirent leçon de rien. « Le PS perd 14.790 voix en un an et les responsables sont vos partenaires ? », s'est offusqué David Cormand, chargé des élections à EELV. La ministre écologiste Cécile Duflot invite, quant à elle, Bruno Le Roux à ne pas « insulter les alliés ». Bien vu, mais bonjour l’ambiance.
    Si, pour le Ps, cette élection est un désastre, étant éliminé dès le premier tour, il s'agit également d'un vrai échec pour l'UMP qui ne profite pas du désaveu de la gauche. En dépit du marasme actuel du PS, la droite n'a pas progressé depuis les dernières législatives. Dans cette circonscription, le candidat de l'UMP fait exactement le même score qu'en 2012. Malgré la crise économique qui s'aggrave et l'affaire Cahuzac, il plafonne à 28%. Cette élection est avant tout une nouvelle manifestation du rejet des deux grands partis de gouvernement. Pour triompher, l'UMP mise sur le Front républicain puisque les dirigeants socialistes ont appelé massivement à faire barrage au FN.
    "Nous sommes sensibles à la reformation du Front républicain. Nous devons faire front contre le FN qui surfe sur les peurs et le mécontentement des Français", affirme au Point.fr Pierre Sicaud, directeur de campagne de Jean-Louis Costes. Dimanche soir, Jean-Louis Costes a d'ailleurs remercié Patrick Cassany, le maire PS de Villeneuve-sur-Lot, d'avoir exprimé rapidement sa volonté de faire barrage à Etienne Bousquet-Cassagne. Mais ces consignes seront-elles suivies ? Rien n'est sûr. "Certains électeurs PS réticents à voter pour l'UMP pourraient opter pour l'abstention ou le vote blanc", redoute-t-on à l'UMP…. Sans parler de la crainte de voir l’électorat populaire voter lui FN et sans état d’âme.
    Les deux partis appellent  à faire barrage à un  jeune homme qui attire les sympathies et qui n’a aucune casserole, au nom d’une morale politique dont ils seraient dépositaires. Jean François Kahn, essayiste de talent et critique des politiciens dominant, mais hostile au FN, analyse : « Concernant le Front républicain, cette stratégie est devenue complètement obsolète. Le Front National a seulement deux députés alors qu'il représente presque 20 % des électeurs. Je ne vois pas en quoi ce serait un drame qu'il soit représenté par un troisième député. Cette espèce d'alliance des contraires pour empêcher un parti d'accéder à l'Assemblée nationale donne une impression de refus de la démocratie et de la représentativité. Cela conforte le discours du Front National sur l'UMPS. De toute façon, ces élections partielles ont montré que  les électeurs ne suivent plus les consignes. ». À confirmer ou infirmer dimanche.
    Mais il peut y avoir un coup de tonnerre de Villeneuve comme il y eut un coup de tonnerre de Dreux.
  • A l'exception du Front National, les partis politiques suscitent un désespoir croissant chez leurs électeurs et militants: le cas des écologistes.

    Les écologistes, tels que l'on peut les définir étymologiquement, m'ont souvent plu et me séduisent encore. Si l'est un principe qui insupporte l'homme, d'hier comme d'aujourd'hui, c'est bien celui d'irréversibilité: nous avons ainsi une propension à rejeter ou à nier, un phénomène ou un événement dès lors ou, parce qu'irréversibles, nous n'y pouvons rien. Tel est par exemple le cas pour la mort contre laquelle, nous sommes sans défense. Tel est aussi le phénomène des désastres écologiques, dont rien ne nous indique à ce jour, si nous pouvons encore les enrayer. Après tout, des espèces disparues, surtout dans le cadre des dernières décennies, il en est beaucoup. Tel est aussi la déforestation qui se poursuit, amputant progressivement les poumons de la planète: rien ne permet, quand bien même nous commencions à replanter, que le phénomène puisse être enrayé. Idem pour la fonte des glaces, notamment aux pôles.

    Des écologistes, il en est beaucoup, en terme de positionnement sur le segment politique. Ceux pour lesquels mon cœur bât sont souvent adeptes de ce que l'on appelle écologie profonde (deep ecology) ou à un degré moindre, du courant environnementaliste. Je songe aussi aux eco-guerriers. Dans un cas comme dans l'autre, se voit fustigé l'aspect politicien des dirigeants politiques écologistes qui, dans les faits, ont constitué un pôle dont l'intérêt est d'être une courroie de transmission d'une certaine tendance de la gauche, que l'on peut qualifier de gouvernement (social-démocrate), du système, ou de progrès. Croire, comme le font beaucoup de Français que Hollande et son gouvernement, ne sont pas de gauche au motif qu'ils ne le sont pas assez, s'avère donc une erreur: il existe, notamment en France, un courant d'origine socialiste qui depuis plus d'un siècle, a décidé de rompre avec le socialisme tel qu'on le définissait naguère. Partant du principe que c'est le capitalisme qui crée le plus de richesses, ils l'ont donc rejoint, espérant que de ce type d'organisation économique, il soit possible de soutirer et de redistribuer des avantages sociaux, ce au profit des plus démunis.

    En un peu moins d'une quarantaine d'années, aussi bien la gauche ultra (que les spécialistes nomment aussi « gauche de contestation »), que la gauche nationale ou républicaine, ont quasiment disparu, l'une comme l'autre: la sociale-démocratie a presque tout balayé sur ce segment. Parenthèse, il en est de même à droite où les courants légitimiste (René Rémond, initiateur de la formule, a préféré par la suite, et cela me semble bien mieux ainsi, la qualifier de droite-contre-révolutionnaire), mais aussi bonapartiste (qui est à l'équivalent à droite de ce qu'est à gauche le courant national républicain, dont le gaullisme est une des émanations.) ne sont plus. Peut être bien que le ralliement du Rpr au libéralisme économique des libéraux de l'Udf, ainsi que le choix occidentaliste en matière de défense de ces chiraquiens, constituent la cause de cette disparition. Pour la droite contre-révolutionnaire (majoritairement, ceux que l'on nomme « royalistes », malgré les efforts du GAR, il n'est pas impossible que l'effondrement soit la conséquence d'une erreur non tactique mais stratégique: quand bien même distribue t-on tracts et faisons collages d'affiches invitant à la monarchie ou au Roy, que ces deux mots clefs si péjoratifs dans l'opinion publique, ne feront à nouveau sens, que lorsque le Peuple saura ce que fut réellement la monarchie d'avant 1789, l'idée qu'ils en ont étant bien trop erronée. A gauche, il n'est pas certain que l'initiative de Jean-Pierre Chevènement, créant sa propre structure, extérieure au parti socialiste, ait été un succès. D'une part, son mouvement qui a pris plusieurs appellations, n'a pas décollé; d'autre part, extérieur au parti, il s'interdisait de facto de pouvoir y peser. Quant à Montebourg, qui cherche à se placer dans la foulée de l'enfant terrible du Ceres, il me fait songer à une phrase-constat du Général de Gaulle : «Un porte-avions avec un moteur de Vespa.»

    Ne reste donc plus, aussi bien côté droit que gauche, sur notre échiquier politique national, que presque exclusivement des libéraux aux doctrines interchangeables. Parti nouveau, si on considère toute l'histoire de la cinquième république, les écologistes avaient leur carte à jouer, et leurs dirigeants à l'origine, de proclamer, avec sans doute conviction, une nouvelle façon de faire de la politique. Le déroulement de l'histoire depuis, nous a montré toute autre chose. Des écolos purs et durs d'ailleurs, il n'y en a plus guère aujourd'hui. Où sont donc passés par exemple, les post-soixantehuitards, soucieux de vivre en dehors de la structure capitaliste, dans le cadre d'une ferme autogérée, permettant d'exister frugalement mais conformément à leurs idées ? Et la postmodernité qui, une fois de plus, a tout laminé, et l'arrivisme crasse des dirigeants écologistes ont balayé ce qui restait – ou presque - de noble dans l'engagement écologiste.

    Une étude du Cevipof vient d'être publiée et nous apprend ce qu'il en est de l'écologie politique actuelle et notamment des rapports entre la base et le sommet. L'insatisfaction règne chez les écolos, conscients désormais que EELV "Europe Ecologie les Verts" n'est qu'un parti comme il en est tant d'autres, à savoir politicard. Ainsi l'approbation à la participation des écolos à un gouvernement de gauche (ils ne sont plus que 49% a approuver alors qu'ils furent 79% en 1999: quelle chute !). Même en matière d'âge, c'est d'une révolution dont il s'agit (32% des adhérents avaient plus de cinquante ans en 1999 alors qu'aujourd'hui, les adhérents ont bien vieilli puisqu'ils sont 56% à avoir plus de cinquante ans.). C'est bien sur très inquiétant pour le parti écologiste dont l'avenir peut maintenant être peint en noir. De même, alors qu'à gauche, on a vocation à bêler de façon pavlovienne, dès lors où il est question d'Europe, ils sont désormais 56% à craindre la diminution des avantages sociaux en France, suite aux desiderata des dirigeants européens. Quant à Noël Mamère, figure phare du mouvement, s'il envisage maintenant le départ des écolos du gouvernement, il s'apprête à solliciter un cinquième mandat de maire, ce qui est bien contraire à l'état d'esprit des écologistes...

    Pendant ce temps, le Front National engrange....

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/

  • Jean-François Copé ne veut pas abroger la loi Taubira

    A un lecteur qui lui demandait si l'UMP comptait abroger la loi Taubira en cas d'alternance politique, Jean-François Copé répond "non" dans un courriel daté de ce jour :

    "Vous avez bien voulu me faire part de vos observations concernant le mariage et l’adoption par les personnes de même sexe. Je tenais à vous assurer que j’avais pris connaissance de votre courrier avec toute l’attention qu’il mérite et que j’avais pris bonne note de vos remarques. Compte tenu de l’importance de ce sujet de société, avant de répondre à votre courrier, j’ai souhaité prendre le temps de la réflexion pour vous apporter, après le vote de la loi, des informations précises concernant la position de l’UMP.

    Alors que la crise économique et sociale demande des réactions rapides du pouvoir en place, alors que depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, la France compte 1300 chômeurs supplémentaires chaque jour, alors que l’insécurité grandit dans notre pays, le Président de la République a décidé de faire de cette question, qui divise profondément nos concitoyens, une priorité.

    Des milliers de Français ont posé des questions légitimes sur l’organisation de la famille, sur la place que nous voulons donner aux enfants dans notre société, sur l’avenir de la filiation, sur les implications à long terme de cette « réforme de civilisation » selon les mots mêmes de Christiane Taubira. Ces attentes auraient mérité infiniment mieux que la fin de non-recevoir condescendante que leur ont opposée François Hollande et son gouvernement sous prétexte que la question aurait déjà été tranchée par l’élection de mai dernier, ou qu’un référendum serait impossible sur la famille.

    A l’UMP, nous nous sommes en grande majorité positionnés contre ce texte. Cela n’empêche pas certains membres de notre famille politique d’avoir, à titre personnel, des positions différentes sur ce point, ce que chacun respecte. Nous considérons, en effet, que le mariage n’est pas seulement une affaire privée, mais un contrat passé entre personnes majeures et consentantes qui veulent que leur communauté de vie soit reconnue par l’Etat ainsi qu’une institution publique qui organise la filiation, un cadre destiné à donner une protection aux enfants.

    C’est pourquoi, lorsque nous reviendrons au pouvoir, il faudra réécrire une partie de cette loi pour revisiter la question de l’adoption, empêcher l’adoption plénière et interdire que soit rayée complètement la filiation biologique. Concernant la Procréation Médicalement Assistée, je dénonce les manigances du gouvernement qui cherche à nous tromper. Sur cette question, la gauche avance masquée, essayant de nous faire croire que la légalisation de la PMA pour les couples d’homosexuelles n’est pas à l’ordre du jour. Nous resterons donc vigilants pour empêcher toute légalisation de la PMA pour les couples de femmes, cette légalisation engendrant inévitablement celle de la Gestation pour Autrui et de la marchandisation des corps. Restant à votre entière disposition, je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l'expression de mes sentiments fidèles et dévoués."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • Nécro, par Alain de Montere

    Maurice Nadeau y aura mis le temps, mais il a fini par crever… Comme quoi, tout arrive : il suffit d’être patient. Même Dieu en vient à se lasser. VOILA UNE ERADICATION DIVINE, TANDIS QUE JE VIS ENCORE, QUI ME REJOUIT.
    Depuis le temps que je fais – à ma façon -  la guerre à tous ces salauds de troskystes et consorts !
    Tenez, si Cohn Bendit et Méchanchon – entre nombre d’autres - venaient à faire un infarctus, j’irais me « soûler la gueule », ce qui ne m’est pas arrivé depuis plus d’un lustre.
    Certes, le centenaire Nadeau, (la peste rouge conserve), ne m’a jamais directement fait le moindre mal… Sauf que mépriser François Mauriac et Daniel Rops pour un Bataille ou un Ionesco, le « Blanc » pur et dur que je suis ne saurait le pardonner à cet olibrius venu d’on ne sait où.
    Doué ? Peut-être… Staline devait l’être aussi, quand simple commissaire politique du Général Toukhatchevski (il a 27 ans) qui remporte par surprise une bataille contre les polonais à l’été 1920, avant que les rouges se fassent tailler des croupières par ces mêmes Polonais avant la fin du même été, il a liquidé le dit général aux approches de l’été 1937 !
    Salopards de rouges ! Mais les roses ne valent pas mieux ; méditez : ils sont pires, parce qu’en sus ils sont lâches.
    Lorsque j’étais Officier de l’Armée Française (aux temps de Massu, Bigeard, mais surtout de Salan, Hélie Denoix de Saint Marc, Argoud, Degueldre…, ennemis jurés de Nadeau pro-fellouzes,) nos manœuvres étaient TOUTES dirigées vers l’URSS. Jeune lieutenant, officier de sécurité, j’avais ordre de chasser le rouge partout où il était embusqué – (les homos et autres pédérastes aussi, d’ailleurs)… AUJOURD’HUI, C’EST À L’OFFICIER DE TRADITION CHRETIEN QUE L’ON CHERCHE DES POUX DANS LA TETE !!!
    Normal ! Vous êtes 18 004 656 (soit 51,63 des électeurs) a avoir porté au pouvoir un bigleux pacifiste de l’Internationale Socialiste, autrement dit, pour faire simple, un anti-patriote qui, demain si l’occasion se présente – au demeurant il le fait tous les jours avec l’Europe – vous trahira pour faire triompher ses idées apparentées (je me contente de cet euphémisme) au judeo-marxisme visant à l’établissement d’un gouvernement mondial mercantile.
    Heureusement, les héritiers des grandes civilisations asiatiques vont exiger leur part du gâteau, sans parler de l’Amérique Latine, et, là, « on n’est pas sorti de l’auberge ! ».
    Juste avant de terminer l’alinéa : pourquoi alors, me ferez-vous peut-être remarquer, accentuer la préférence arabo-maghrébo-négroïde au détriment de ses « frères » de RACE ?... n’en déplaise à l’anti-française Taubira !
    Tous simplement, « mes chers concitoyens » selon la formule consacrée, parce qu’en matière de carrière politique, il n’y a ni morale ni honneur ; il faut aller chercher les voix là où l’on peut les trouver, au besoin en faisant voter les fils des assassins FLN, les  Nords et autres Africains de toutes engeances, les indépendantistes noirs meurtriers, et même les morts… quitte à perdre son âme.
    Mais voilà : un Hollande n’a ni âme ni honneur.
    Pas davantage un Ayrault ! Moins encore un Valls, dont la « Francitude » est tellement sujette à caution ! Quant à la sus-nommée Taubira ou l’autre Belkacem, je vous laisse juges !
    Je gage qu’à défaut de funérailles nationales, le gouvernement fantoche qui préside pour un temps à nos destinées va faire moult et moult panégyriques à la mémoire du feu…
    Notez que nous l’aurons échappé belle ; Maurois, non non pas André (ou plus civilement Émile Salomon Wilhelm Herzog), mais Pierre ayant lui aussi cassé sa pipe, ne pourra commettre  un de ces dithyrambes avinés dont il avait le discutable talent.
    Donc un « rouge » est redevenu poussière. Aucun doute, nous les « Blancs » nous nous réjouissons… en attendant notre tour.
    Serait-ce à dire que tous, ombres vaines d’un monde à l’aune de l’Univers éphémère, nos haines et nos amours ne valent pas pipette ?