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élections - Page 735

  • Parti islamiste en France : Amirshahi s’excite contre Delahousse

    PARIS (NOVOpress) – Lors de la traditionnelle interview du président de la République le 14 juillet, le journaliste Laurent Delahousse a évoqué la possible création d’un parti islamiste en France. « Une question digne de la propagande des groupuscules d’extrême-droite » pour Pouria Amirshahi (photo). Le député socialiste des “Français établis hors de France” s’est ensuite déchaîné sur Twitter : « Il travaille pour qui Delahousse ? Le FN ou Al Qaïda ? », a-t-il posté sur internet.

    Selon Pouria Amirshahi la question « était pitoyable, pour un 14 juillet. Elle ne fait que nourrir les peurs et les fantasmes (…). C’est une question digne de la propagande des groupuscules d’extrême-droite. Au mieux, elle était dérisoire, au pire elle était un élément de plus dans la peur ambiante relayée par les théoriciens de l’invasion ». Pourtant, la création d’un parti islamiste n’a rien d’un phantasme. Elle serait une suite logique de l’islamisation galopante en France.

    Si au début des années 1960, un Français avait prédit que quelques années plus tard des millions de mahométans s’installeraient dans l’Hexagone, que des milliers de mosquées s’y implanteraient, que de nombreuses femmes voilées déambuleraient dans les rues  des villes parfois encombrées de prières publiques musulmanes et que des attentats au nom de l’islam feraient couler le sang… ses contemporains l’auraient peut-être traité de fou ou de « facho » ?

    http://fr.novopress.info

  • Sarko : ni providentiel ni présidentiel !

     

    Analyse d’Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine, sur le retour annoncé de Nicolas Sarkozy.

    Il est omniprésent, mais s’imaginer qu’il puisse être la solution, c’est refuser de comprendre les origines de la situation actuelle.

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le détonateur FN a eu raison du front républicain

    L'annonce a fait l'effet d'un coup de tonnerre : après le premier tour qui avait vu l'éviction du candidat socialiste (au grand dam des bien-pensants de gauche comme de droite), l'élection législative partielle de Villeneuve-sur-Lot s'est, certes, soldée par la victoire du candidat UMP. Mais Jean-Louis Costes ne l'emporte qu'avec 53,76 % des suffrages, laissant 46,24 % des voix à son jeune challenger Front national : Etienne Bousquet-Cassagne. Deux voix pour une en quelques jours, puisque l'entre-deux-tours le voyait passer de 8 522 voix à 15 647 !
    Les réactions de stupéfaction, voire d'inquiétude, ont immédiatement fusé, la classe politico-médiatique peinant à comprendre les raisons de cette progression FN entre les deux tours. Incapables d'y parvenir, droite et gauche se renvoyaient, par médias interposés, la responsabilité d'un état de fait qui, malgré le score électoral, est une victoire en soi. Ainsi le patron du PS reprochait-il à l'UMP son « inacceptable ambiguïté vis-à-vis de l'extrême droite ». Pauvre Harlem Désir ! Devenir responsable de parti ne l'a pas fait plus fin analyste politique...
    Pour l'heure, du haut de citadelles moins imprenables qu'ils ne le croyaient, les caciques de droite comme de gauche veulent donc croire que la victoire psychologique du Front national ne serait que le fruit de dissensions plus ou moins irréductibles entre eux.
    Un « très gros coup de semonce politique », affirme le ministre du Logement Cécile Duflot. Un « avertissement », claironnent en chœur - si ! - Jean-François Copé et François Fillon.
    On pourrait multiplier les citations, pour constater que, droite ou gauche, ils sont incapables d'admettre les raisons de leur échec, à l'instar d'Arnaud Montebourg accusant le président de la Commission européenne José-Manuel Barroso d'être « le carburant du Front national ».
    On a beau y assister, on a quelque mal à croire : en la réalité de ce mauvais vaudeville...
    Front républicain
    Plus perspicaces, certains se sont tout de même interrogés sur l'avenir du front républicain. Interpellés sans doute par Marine Le Pen qui, au soir du scrutin, en publiait l’avis de décès, repris en boucle par un certain nombre de médias. En effet, il n'y a guère encore, le Front national ne parvenait qu'avec difficulté au second tour. Et surtout, lorsqu'il y parvenait, il ne disposait d'aucune réserve de voix... Dans le Lot-et-Garonne, le FN a sans doute profité, au second tour, des abstentionnistes du premier. Mais manifestement aussi, d'électeurs de gauche lassés de se porter au secours de l'UMP, et avant lui du RPR. L'élection, en 2002, de Jacques Chirac n'a toujours pas été digérée...
    Après mûre réflexion, Alain Juppé déclare donc : « Je ne suis pas sûr que faire du « front républicain » une stratégie nationale soit une bonne idée ; je me demande même si ça n'alimente pas, d'une certaine manière, la propagande du Front national qui veut mettre l'UMP et le PS dans le même sac - le "touspourris" - pour s'en dissocier. » Si c'est le meilleur d'entre eux qui le dit...
    Pour François Hollande, la situation est encore plus tragique. Aussi affirme-t-il qu'il faut « tirer les leçons du premier tour et du second tour » de cette élection.
    Mais il ne suffit pas, pour cela, de reconnaître la victoire du candidat UMP, tout en accusant l'opposition d'être responsable de la situation, selon « la psychologie de canapé » dénoncée par Marine Le Pen.
    Il ne suffit pas non plus de reconnaître que le front républicain a vécu.
    Il ne suffirait même pas d'admettre que le FN est devenu un parti de gouvernement, et que, à 51 %, selon un sondage paru deux jours avant le scrutin, ses électeurs affirment adhérer à ses idées politiques. Fini donc la simple tentation du rejet.
    Désobéissance civile
    S'en tenir là, ce serait ignorer une réalité affirmée de plus en plus haut, de plus en fort, dans la rue, par des Français de plus en plus nombreux, par des millions de Français : celle de la désobéissance civile, qui a son berceau dans l'imposition par la force du pseudo-mariage pour tous. Une force qui a déjà fait plus d'un millier d'interpellations, six cents gardes à vue. Et un prisonnier politique.
    Dans ce rejet, les Français, on l'a vu dans le Lot-et-Garonne, englobent le PS et l'UMP. Dépassant le front républicain, ils ne veulent plus d'un système qui a usé, trahi notre pays.
    Et, s'ils ont mis un certain temps à se décider, ils ne sont manifestement pas prêts à lâcher !
    Olivier Figueras monde & vie . 2 juillet 2013

  • Européennes : Quel avenir pour France Europe Vie ?

    Commentaire de Jeanne Smits dans Présent :

    "Ainsi donc, Christine Boutin la pourfendeuse du FN accepte de voisiner avec un « extrémiste » de droite (comme le disent les médias) de l’acabit de Jean-Claude Martinez, ancien député FN au Parlement européen, aux côtés de Patrick Louis, ancien député MPF au Parlement européen, Xavier Lemoine, maire de Montfermeil où il a succédé à Pierre Bernard, très proche du Centre Charlier, Béatrice Bourges et quelques autres ont fait conférence de presse commune à Paris jeudi matin pour annoncer la création de listes aux européennes de 2014, afin que la vie soit défendue à Strasbourg.

    Serait-ce là enfin une ébauche du mouvement politique ferme sur les « principes non négociables », capable de réunir des personnalités diverses et de faire sauter le mur de verre qui coupe la « droite » de sa composante la plus structurée doctrinalement ? « Le » rassemblement capable de combler le vide ressenti par tant de participants aux divers mouvements contre le « mariage pour tous » ? Il faut noter que discrètement, et la Manif pour tous et le Printemps français ont laissé aux intéressés la responsabilité de leur action, ce qui somme toute est plutôt sain.

    J’en discutais jeudi après-midi avec Bernard Antony qui disait regarder cette initiative avec « intérêt » et « bienveillance », mais non sans interrogations sur le plan humain et politique. Connaissant nombre des intéressés, il prévoyait des confrontations à court terme. Sa prédiction s’est réalisée dans les minutes qui ont suivi, ou presque. Patrick Louis, déplorant une « récupération politique » et une orchestration « à son profit exclusif » de la part de Christine Boutin, présidente démissionnaire du parti chrétien démocrate mais toujours membre, a claqué la porte du rassemblement moins de huit heures avant sa présentation à la presse. Il a affirmé que le « projet initial » n’avait pas été « respecté ».

    Sur le plan politique, nous observions également, avec Bernard Antony, que la défense de la vie, pour importante qu’elle soit, ne peut pas être le seul moteur d’une initiative politique européenne. Quelle sera la position de ce mouvement sur l’Europe, sur l’intégration économique et fiscale, sur la défense commune, le fédéralisme galopant, l’immigration, tous ces dossiers où l’UE joue son rôle néfaste en démantelant les souverainetés nationales ? On sait bien que le pouvoir supranational européen est justement celui qui nous impose toutes les lois néfastes et « l’esprit LGBT » tyrannique au service de la culture de mort contre les peuples.

    Pour ce qui est du mur de verre, il est toujours là. Pensez-vous que Présent ait été invité à la conférence de presse ? Non, bien sûr. Un ancien député européen comme Bernard Antony, à la pointe du combat pour la vie, Bruno Gollnisch, l’AGRIF qui la première a défendu les persécutés et gardés à vue des manifs, avec actuellement une centaine de dossiers à sa charge, n’ont pas été tenus au courant.

    On devine la crainte de ce nouveau mouvement « France Europe Vie » de montrer les moindres signes de connivence avec ceux que les médias taxent d’extrémisme de droite.

    Ce qu’il n’a sans doute pas compris, c’est qu’en s’opposant frontalement à la loi sur le « mariage pour tous » et même sans s’attaquer à la loi Veil en France, il est déjà d’« extrême droite ». Déjà tricard dans les médias. Déjà comme le FN, voire, s’il ose critiquer l’avortement légal un tant soit peu, pire.

    Bienvenue au club !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • À Béziers pour soutenir Robert Ménard, par Christian VANNESTE

     La candidature de Robert Ménard pour les municipales de Béziers peut revêtir lampleur dun séisme. La forte personnalité de lhomme, son courage, son combat incessant en faveur de la Liberté de la Presse et donc de la liberté dexpression en font un personnage hors du commun

    Robert Ménard soutenu par le FN,
    le RPF et Debout la République
    Fondateur de Reporters sans frontières et Secrétaire Général, il na jamais craint de sexposer pour défendre et protéger la liberté des journalistes. Son parcours politique peut paraître étrange, de lextrême gauche à lextrême droite.
    En fait, il est très logique : déranger, briser le système de la connivence des pouvoirs, transgresser en permanence la pensée unique et le politiquement correct. Cest sur ce chemin que je lai rencontré.
    Ce quon attend de lui à Béziers, cest de faire souffler un vent de liberté, non pas de proposer une alternance classique et superficielle, mais de réussir une alternative au système paralysant qui limite loffre politique à lUMP et au PS.
    La France est bloquée depuis 1981 entre de réformes idéologiques de gauche et la peur de la droite de les remettre en cause. Au niveau local, le passage dun camp à lautre ne se traduit pas par un changement politique : le socialisme municipal, des dépenses excessives pour soutenir une démagogie catégorielle, perdurent au-delà des alternances partisanes.  La soif de pouvoir et de revenus de plus en plus confortables, qui sadditionnent discrètement, a développé le mille-feuille territorial.
    En revanche, le recul de la liberté est de plus en plus frappant. Une censure qui ne dit pas son nom multiplie les procès liés à lexpression de la pensée. On semble trouver normal quun manifestant non-violent soit en prison quand des pilleurs de trains de banlieue sont en liberté. En fait, les parlementaires, qui viennent deux jours par semaine à lAssemblée ou au Sénat sont davantage mobilisés par leurs mandats locaux que par des questions de principe ou de valeur qui les intéressent peu.
    La candidature de Robert Ménard à la mairie de Béziers, ce sera laffrontement dérangeant entre un paradoxe et une imposture.
    Ménard est, en effet, un candidat qui a une stature nationale, et même internationale en raison de son activité de journaliste et de Secrétaire Général de Reporters Sans Frontières, et cependant, il va être Maire à plein temps dune ville dans laquelle il a vécu auprès de ses parents, lorsque ceux-ci ont quitté lAlgérie Française en 1962, pour sinstaller dans le quartier populaire de la Devèse à Béziers.
    Il aura à affronter une quadruple imposture : comme la indiqué sans vergogne la responsable UMP de la circonscription, un « chabada politique » va tenter de contrer loffensive de Robert Ménard.
    Dans la mesure où la gauche est divisée à Béziers, la « droite » va essayer de se maintenir en douceur en soutenant les maires en place dans quatre ou cinq communes des environs, notamment Sauvian.
    À l’évidence, il ne sagit pas dun accord de bonnes volontés en vue du Bien Commun mais simplement dune entente de connivence afin de préserver un pouvoir.
    Contrairement à ce quavait annoncé le député récemment réélu, le cumul des mandats nationaux et locaux se perpétuera en cas de maintien de l’équipe en place : un député-maire et un sénateur et président de lagglomération.
    Cette situation fera, comme la dit sans ambages le maire sortant du député-maire un maire annexe, député voué localement au quotidien tandis que le président dagglomération se réservera les projets.
    Enfin, on voit dans le double discours de lUMP une quatrième imposture. Les affiches parlent de reconquête comme si les municipales sinscrivaient dans une sorte de guerre civile où chacun des camps devait planter son drapeau sur des fiefs.
    Et on se rend compte à travers cet exemple que les élus sont prêts à toutes les compromissions avec ladversaire pour se maintenir au pouvoir.
    Robert Ménard lance aujourdhui une opération pilote. Soutenu par de nombreux Biterrois, rejoint par Debout la République, par le RPF et par le FN, il casse un système qui consistait à faire monter les voix du FN, tout en maintenant les votes de 20% des Français dans une zone dexclusion.
    En réunissant tous les Français, Robert Ménard bouscule le système et se dote dune force de frappe électorale capable de réveiller la Belle Endormie quest Béziers, et de choisir entre les folies dépensières de Frèche à Montpellier et limmobilisme de Couderc à Béziers, une troisième voie, celle dun dynamisme réaliste et responsable.
    Dans le Nord, il y a un exemple dune pareille remise en cause d’élus en place depuis trop longtemps pour répondre avec efficacité aux problèmes du jour : lorsque Borloo a gagné Valenciennes en 1989.

    Christian VANNESTE

    Député Honoraire - Président du RPF - Président Famille et Liberté

    http://www.francepresseinfos.com/

  • France-Europe-vie : communiqués croisés

    Communiqué l'association Cosette et Gavroche, proche de Patrick Louis :

    "Cosette et Gavroche à l'origine des manifestations populaires du 17 novembre à Lyon et en France dénonce toute récupération politique du mouvement «anti mariage pour tous». Ce mouvement initié et entretenu par la société civile devant le projet Taubira n'a de valeur que par sa totale spontanéité. Il ne peut être réduit à la seule vision de Madame Boutin dont le rôle dans cette aventure historique a été négligeable. Le mouvement «anti-mariage pour tous» est largement au-dessus des partis politiques et des différentes religions. C'est un mouvement citoyen attaché aux valeurs fondamentales de notre société. L'originalité de ce mouvement est d'avoir suscité en France un esprit de responsabilité personnelle qui se traduira dans le débat politique par des engagements individuels au sein des différents partis déjà existants. La lutte contre le mariage et l'adoption par les homosexuels ne peut être en soi un programme politique mais doit s'inscrire dans le cadre très général de la défense des droits de l'enfant à disposer d'un père et d'une mère."

    De son côté, le Printemps Français :

    "Le Printemps Français apprend la constitution d'une liste pour les élections européennes, "La France-l'Europe-la Vie", réunissant plusieurs personnalités, dont Béatrice Bourges. C'est son engagement personnel, qui prolonge et poursuit ses engagements précédents mais n'engage pas le Printemps Français, dont le principe est d'exister indépendamment de tout esprit de parti et qui n'a pas vocation à soutenir des mouvements constitués mais à susciter, chez chacun, le désir d'agir pour changer le système.
    • Le Printemps Français est donc par nature transverse, trans-courant, attentif aux initiatives locales comme aux discours nationaux et aux vues européennes, et libre de reconnaitre son esprit de résistance chez tous ceux qui se dressent contre un pouvoir et des représentants qui ont renoncé à une vision humaine de la société et ne privilégient plus qu'une approche économique libérale.
    • La liste "La France-l'Europe-la Vie"défend des valeurs compatibles avec celles du Printemps Français et, à ce titre et comme pour toutes les initiatives qui vont dans le sens de son combat, le Printemps Français souhaite que ce nouveau canal d'expression permette aux idées neuves d'émerger et de prendre corps dans la société – mais ne donnera aucune consigne de vote."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 2014: dis moi qui sont tes soutiens, je te dirai qui tu es

     Le Front National leur fait peur…et c’est plutôt une bon signe ! Après les déclarations de MM. Fillon, Copé, Juppé appelant à faire barrage au Mouvement de Marine Le Pen, l’ex (calamiteux) ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire,  lors d’une récente visite à Berlin et en réponse à une  question d’Ursula von Der Leyen,  ministre du Travail et des Affaires sociales allemand , a affirmé qu’il jugeait  comme « une possibilité»   que le FN devienne le premier parti de France lors des prochaines élections européennes. Un objectif assumé par les dirigeants frontistes.

    Une possibilité qui effraye M. Le Maire qui avait eu il y a tout  juste un an, les honneurs de la une du magazine Les Inrocks (en compagnie de NKM et de François Baroin). Et cela pour lui décerner un brevet d’honorabilité bobo,  en tant que figure de l’opposition au sein de l’UMP à la ligne « maurrassienne » du conseiller  Patrick Buisson, chargé de fournir à M. Sarkozy les éléments  de langage pour attirer dans ses  filets l’électeur droitier et patriote.

    Un scénario d’une UMP payant comptant ses fractures internes et ses grands écarts idéologiques  qui n’est pas écarté dans le cadre des municipales  par le maire de Marseille et candidat à sa propre succession Jean-Claude Gaudin.  Malgré ses déclarations  bravaches, ses 32% d’intentions de vote au premier tour selon un sondage commandé à l’Ifop par l’UMP et publié mercredi dans Le Figaro, les 25% dont est crédité le frontiste Stéphane Ravier (devant le candidat du PS à 23 %) complique sérieusement la tâche de l’UMP.

    Dans ce cas de figure, la triangulaire du second tour avec une UMP et un PS annoncés  à égalité avec  39% des voix ne milite pas pour une victoire facile de M. Gaudin.  A fortiori quand celui-ci annonce d’ores et déjà «exclure un accord quel qu’il soit avec le FN» et affiche son « mépris pour les électeurs du FN » comme l’a souligné Stéphane Ravier.

    Une UMP qui à Marseille pourra compter sur le soutien du repris de justice Bernard Tapie qui grâce à la « droite » au pouvoir a obtenu le dédommagement colossal que l’on sait  dans l’affaire Adidas-Crédit Lyonnais aujourd’hui remis en cause après les décisions des  juges Serge Tournaire et Guillaume Daïeff.

    Ces derniers ont délivré une série d’ordonnances de saisies pénales, au motif, que « Bernard Tapie apparaît comme le principal bénéficiaire des sommes versées par le CDR (chargé de solder le passif du Crédit lyonnais, NDLR)  au terme d’une escroquerie (en bande organisée)  dont il apparaît comme l’un des organisateurs ».

    « J’ai toujours dit que je ne me présenterai plus aux élections », a affirmé mercredi l’homme « d’affaires » radical et soutien de Nicolas Sarkozy   sur I-télé et Europe 1,  lequel  avait annoncé fin 2012   le rachat d’une partie du quotidien  La Provence pour en faire un outil renforcé de propagande contre le FN.

    « Un sondage indique que le Front National à Marseille, qui est la ville de mon coeur, celle que je préfère au monde, est numéro 2 à plus de 25% ou 27% ou 28% ». « Si la situation perdure dans ce sens-là, je ferai les marchés, je ferai les écoles, je ferai des réunions publiques pour le faire reculer là où il doit être ».« Si vraiment il y a un danger à ce que partout dans les grandes villes ou ailleurs, le Front puisse jouer les arbitres, il faut de toute nos forces l’empêcher », a ajouté M. Tapie.

    Si l’UMP  a les soutiens qu’il mérite, dans la campagne pour la mairie de Béziers, le journaliste indépendant   Robert Ménard continue d’engranger les appuis. Après le FN il y a quelques mois, c’est au tour de deux petits partis de la galaxie souverainiste d’appeler à voter Ménard, soit Debout La République (DLR)  de  Nicolas Dupont-Aignan et le Rassemblement pour la France (RPF) actuellement présidé par  Christian Vanneste. «J’apprécie l’homme (R. Ménard, NDLR)  et ses qualités a expliqué M Vanneste lundi lors d’une conférence de presse tenue en commun avec le journaliste-candidat,   notamment son courage et son combat pour la liberté d’expression ».

    « L’UMP appelle à la reconquête… Mais c’est une imposture. Qu’est-ce qu’on a fait pendant dix ans ? Pas une réforme structurelle. Rien n’a changé », a souligné le président du RPF qui a  rappelé également que sa formation «  (a)  avec le FN, des valeurs de droite communes. Je mettrai juste une réserve sur la dose d’étatisme que prône le Front. »

    M. Vanneste qui avait  accepté de participer à la  convention  des Identitaires  à Orange (Vaucluse) en novembre dernier en présence du  député-maire  Jacques Bompard, avait été exclu de l’UMP au terme d’un procés en sorcellerie digne de la grand époque  soviétique, pour la plus grande joie  des  amis des Inrocks cités plus haut.

    Le midi libre  rapporte que «l’ancien député UMP avait perdu son investiture après des propos polémiques sur la déportation des homosexuels pendant la Seconde guerre mondiale»

    En vérité et cela en dit long sur la décrépitude de l’UMP et sur sa soumission au  lobby LGBT constate Bruno Gollnisch,  le journaliste Ivan Roufiol avait lui aussi  noté à l’époque que M. Vanneste avait  été cloué au pilori  pour avoir énoncé,  une « vérité historique », validée par l’icône  Serge Klarsfeld lui-même et de très nombreux historiens (Michel Celse, Pierre Zaoui…) , ou encore par l’ouvrage collectif de Mickaël Bertrand, Arnaud Boulligny, Marc Boninchi et Florence Tamagne paru en janvier 2011 et dont le magazine L’express fit alors une recension élogieuse …

    A savoir qu’en France sous l’occupation (et plus largement en Europe),  les homosexuels n’ont pas été déportés en raison de leur sexualité, que « les homosexuels non-allemands ne furent expressément visés par la répression nazie qu’en cas de relations impliquant un ou des partenaires allemands. »M. Vanneste a même gonflé paraît-il le nombre d’Allemands déportés du fait de leur homosexualité indiquait M. Rioufol qui s’étonnait donc que pour avoir dit une vérité et dissipé une légende, cet élu soit lâché par ses « amis », y compris les plus droitiers au sein de l’UMP, ceux de la Droite populaire »

    Gageons que Christian  Vanneste sait maintenant à quoi s’en tenir sur la vraie nature des Copé, Fillon et consorts, si tant est qu’il ait été jamais  dupe…

    http://www.gollnisch.com

  • La fausse démocratie expliquée en 10 minutes par Etienne Chouard

    http://www.youtube.com/watch?v=ZWSXU0mCxT0

  • La démocratie totalitaire.



    Non pas simplement démocrate, mais très profondément démocrate, au point d’être illuminé par la révélation, comme Moïse sur le Mont Sinaï lorsque Dieu lui dit : « Tu seras démocrate et tu enseigneras les nations ».

    Nous devons prendre conscience en effet que nous vivons des temps extraordinaires où culmine une lueur fondamentale : le voile nocturne dont l’humanité souffrait depuis des siècles s’est brusquement déchiré, tel le voile du Temple, pour que les rayons de la Vérité puissent caresser à nouveau nos esprits endormis.

    Pourtant, la sagesse populaire semble bien éclairée quand elle affirme : « qui trop embrasse, mal étreint », car le trop-plein de conviction démocratique fait douter, à terme, de la sincérité des chantres, dont le but n’est pas nécessairement la qualité du principe, mais très probablement l’efficacité idéologique, la manipulation des valeurs permettant d’occulter la réalité d’un régime et de tromper in fine l’électeur.

    De réalité vécue, le principe démocratique s’est progressivement transformé en un épouvantail dérisoire pour protéger le pré carré du Système contre les contradicteurs dont la pertinence des critiques et la justesse des vues ne cessent d’inquiéter.

    Il y aurait ainsi les bons et les mauvais ; le bien total et le mal absolu, ainsi que des échelons intermédiaires étant mesurés à l’aune d’un bonus malus politicien déterminant le degré de religiosité démocratique des différents protagonistes.

    Ainsi, dans un Etat phagocyté par des clans, se développe l’idée saugrenue selon laquelle des partis - en place depuis trop longtemps- représenteraient seuls et jalousement l’Idéal tant convoité, alors que d’autres le mettraient en péril, ces autres qui ne doivent surtout pas accéder au pouvoir, car l’observatoire qui veille au bon fonctionnement de cet état de choses, et qui n’est pas nécessairement composé d’élus du peuple, en a décidé ainsi. Mais la réalité démocratique est toute autre. La démocratie est un système où le peuple exerce une souveraineté qui s’établit entre autres par le passage aux urnes.

    Une démocratieforte et fondée par la conviction, la diversité et la volonté d’un peuple, et la santé de ce type de régime, se mesure à l’ouverture du débat et à la liberté de contradiction.

    L’absence de volonté populaire, l’indifférence et la cécité souhaitées de l’électeur, induisent a contrario l’inévitable dérive vers la partitocratie, les querelles de palais et son corollaire dramatique, la corruption.

    Pensée Unique, langage stéréotypé, conformisme dans l’attitude concourent à faire glisser dangereusement notre système dans la réalité d’un totalitarisme mou gardant une forme rassurante et acceptable : l’emballage démocratique.

    Le Peuple ne doit pas se faire d’illusions : son absence et son silence continueront à consolider cette dérive, et la volonté populaire exprimée aux élections sera manipulée à nouveau -comme elle l’a déjà été lors des scrutins passés- si les voix se dirigent encore et toujours vers les partis adoubés par le régime.

    Dans cet esprit, l’émergence de partis neufs, neutres, blancs ou « indignés » pouvait sembler encourageante car elle affaiblissait inévitablement cet édifice, mais le vide de l’imagination politique en l’alignement sur les grands principes éculés de la vitrine politique, les a conduit au néant.

    Si vide il y a, il sera vite comblé, soit par le pouvoir ce qui est mauvais, soit par de nouvelles forces ce qui est bon ; car on ne peut fonder une politique sur l’unique thème des dysfonctionnements, des disparitions ou viols d’enfants, des conséquences du mondialisme ou des crises financières et économiques, aussi dramatiques fussent-ils.

    Les voies sont tracées, le peuple doit en prendre conscience car il devra choisir demain démocratiquementceux qu’il chargera d’assumer son destin.

    Pour nous nationalistes, nos choix sont faits et nous serons à l’écoute de toutes celles et de tous ceux qui s’inquiètent et s’interrogent.

    Pieter KERSTENS. http://club-acacia.over-blog.com/

  • Etienne Chouard - Arretez de voter !!!

    http://www.youtube.com/watch?v=sM0Cafj1oy0