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Eric Zemmour : du Front national à la gauche frontiste ?
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Ils ne sont pas seulement « tous pourris », c’est encore pire…
Notre classe politique commence à s’inquiéter. Revenu de son Tour de France, le député MoDem Jean Lassalle a confessé avoir été terrorisé par la haine que les Français portent à leurs prétendus représentants. L’abstention et le résultat des élections législatives de Villeneuve-sur-Lot n’ont pas dû le rassurer.
Désireux de conjurer cette lame de fond qui se traduit par une montée en puissance du Front national, dix députés de l’UMPS ont proposé, dans les colonnes du Nouvel Observateur, qu’il soit mis un terme aux privilèges des parlementaires afin que la confiance soit renouée entre le pays réel et la classe politique.
Une telle proposition témoigne d’une profonde incompréhension des motifs de la juste colère du peuple français : si nos concitoyens éprouvent un profond ressentiment envers leur classe politique, ce n’est pas parce qu’elle dispose de privilèges, mais parce que, depuis maintenant au moins trois décennies, elle prend le cœur léger des décisions qui sont objectivement et de toute évidence contraires aux intérêts de la France. Richelieu et Mazarin se sont extrêmement enrichis lorsqu’ils avaient en main les rênes de la France. La postérité cependant ne songerait à le leur reprocher, leur politique ayant été bénéfique à notre pays. [...]
Adrien Abauzit - La suite sur Boulevard Voltaire
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Etats-Unis et Europe : le poids politique du vote des immigrés
WASHINGTON (NOVOpress) – Le Sénat américain vient d’approuver la réforme sur l’immigration voulue par Barack Obama, par 68 voix contre 32. Elle va ouvrir la voie, si la Chambre la soutient aussi, à la naturalisation de millions d’immigrés clandestins. Pour faire passer la pilule auprès de l’opinion publique, l’administration Obama promet plus de sécurité à la frontière avec le Mexique : 38 000 agents devront patrouiller le long de la frontière équipés d’un arsenal paramilitaire de surveillance dont des drones. Mais en 1986, l’administration Reagan avait procédé de la même façon : régularisation de trois millions d’immigrés, en promettant une fermeture hermétique de la frontière. Ce qui n’a jamais été le cas.
Depuis Dakar (Sénégal), Barack Obama, s’est félicité du vote du Sénat : « Nous sommes une nation de lois et d’immigrants. Il faut juste que le Congrès finisse le travail ». Le président des Etats-Unis pousse à la roue car le vote latino est devenu déterminant à l’instar du vote musulman en faveur de François Hollande l’année dernière en France. Ainsi, en 2012, lors de l’élection présidentielle américaine, Mitt Romney a enregistré 44 points de retard sur Barack Obama chez les hispaniques. Ce jeu politicien risque d’aggraver l’insécurité multiraciale aux Etats-Unis et de provoquer d’innombrables drames humains. Comme en Europe à cause de la mondialisation.
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Ces socialistes qui votent Front national…
« Aucun électeur de gauche n’a voté pour le Front national au second tour. » vient d’expliquer Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, au micro d’Europe 1. En voilà une analyse ! Et pertinente !
On le sait maintenant, grâce à notre socialiste, les vingt-deux points gagnés par le jeune candidat frontiste entre les deux tours de l’élection législative de Villeneuve-sur-Lot sont tombés du ciel : l’œuvre du saint Esprit. Ils viennent d’où vous voulez, mais pas de gauche !
Manquerait plus que ça… Vous imaginez un peu le traumatisme, les remises en question, les examens de conscience qui s’imposeraient alors ? Aussi, quitte à nier l’évidence, à inventer des raisonnements toujours plus tarabiscotés, à tordre les chiffres dans tous les sens, à appeler à la rescousse le ban et l’arrière-ban des commentateurs maison – le pertinent Nicolas Demorand en tête —, on le répète à satiété : l’électeur socialiste vote UMP au nom du « Front républicain », s’abstient à la rigueur mais jamais, ô grand jamais, ne se laisserait tenter par le vote FN. [...]
Robert Ménard - La suite sur Boulevard Voltaire http://www.actionfrancaise.net
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Quo vadis Brasil ? Cui bono ?
Les manifestations de ces deux dernières semaines à travers le Brésil posent non seulement la question du futur politique et même géopolitique du Brésil mais de notre attitude face à ces mobilisations de masse par les réseaux sociaux et la manière dont ils sont relayés par le mainstream.
Ces manifestations posent aussi la question de la volatilité de pouvoirs que rien ne semble à priori ébranler, la question de la prévisibilité de ces mouvements c'est à dire de notre intelligence politique de l'instant présent. Si de nombreux "experts" font des analyses fort savantes post-mortem de ces évènements, beaucoup de ces doctes penseurs étaient silencieux il ya seulement moins d'un mois. Ne voulant pas jouer aux pythies ni aux médecins légistes je m'attarderais dans cet article juste à dissiper quelques malentendus véhiculés par les media Français et internationaux à propos de ces manifestations qui continuent au Brésil.
Tout a commencé par une revendication début juin 2013 concernant l'augmentation du prix des transports urbains, plus particulièrement dans la ville de São Paulo. Cette revendication était portée par un mouvement né dans la foulée du Forum altermondialiste de Porto-Alegre de 2005 , le Mouvement Passe Livre ou Mouvement pour la gratuité des transports . La base sociologique de ce mouvement était la fraction la moins riche de la classe moyenne que les deux administrations Lula da Silva ont sorti de la pauvreté ces dix dernières années. Il s'agissait aussi principalement d'étudiants issus de familles habitant des banlieues, la spéculation immobilière de ces dix dernières années ayant contribué à la boboïsation - la " gentrification " - des centres urbains. Une réponse maladroite et disproportionné de la Policia Militar le 13 juin a vite contribué à la radicalisation du mouvement.
Mais celui-ci a vite perdu de sa virginité politique pour devenir l'objet de récupérations par une classe - la classe moyenne (supérieure ) - et par l'opposition parlementaire et même extra-parlementaire à la coalition gouvernementale. C'est uniquement à partir de cet instant qu'il fut relayé et encouragé par ce que l'on appelle au Brésil la PiG - Partido da Imprensa Golpista ou le Parti de la presse de coup d'état. Celle-ci regroupe des media télévisuels comme Rede Globo et des journaux comme Veja. C'est à travers de leurs regards que le mainstream global a focalisé son attention sur les manifestations Brésiliennes et a ensuite propagé cette image réductrice des manifestations Brésiliennes en évitant soigneusement toute étude sociologique.
Si le mouvement Passe Livre était " sincère " dans ses revendications pour la suppression de l'augmentation des transports urbains comme le reconnaissent des agents de la Policia Militar de Sao-Paulo infiltrés dans les comités d'organisation, il n'en reste pas moins que la nature même de ce mouvement qui n'a pas de hiérarchie a favorisé sa récupération et redirection par des organisations beaucoup moins "pures".
Ce sont d'abord les partis de l'opposition à la coalition gouvernementale qui ont déversé leur électorat dans les manifestations : la classe moyenne supérieure blanche et urbaine des grandes capitales comme Sao-Paulo, Belo-Horizonte,Porto-Alegre ... Ce sont les media de la PiG qui , après avoir dénigré le mouvement, ont appelé les Brésiliens de cette classe moyenne à descendre dans la rue. Ce sont ces media qui relayé les nouveaux mots d'ordre des manifestants quand ils ne les ont pas forgés !
Cette classe moyenne supérieure est essentiellement constituée de professions libérales, de "communiquants" , de "créatifs",... Elle n'utilise pas les transports en commun, se soigne dans le secteur privé et envoie ses enfants dans des institutions privées du jardin d'enfance au secondaire. Cette classe moyenne supérieure n'a jamais accepté les changements politiques et socio-économiques survenus au Brésil depuis l'accession au pouvoir du PT - le Parti des Travailleurs - et considère chaque avancé sociale comme une spoliation qu'elle est obligé de financer par l'impôt. Une loi votée début avril 2013 a ainsi accordé des droits sans précédent à prés de 8% de la population active Brésilienne soit 7 millions de personnes : les employé(e)s domestiques. Les objectifs politiques de ce groupe social sont clairs : il s'agit ni plus ni moins que de créer les conditions pour que la Présidente Dilma Rousseff renonce à terminer son mandat ou qu'une procédure d' empêchement soit mise en place contre elle par les parlementaires.
Cette récupération de "droite" a eu aussi son pendant de "gauche". Des rapports de la Policia Militar ont montré que des militants du PSOL - Partido Socialismo e Liberdade - agissant en "électrons libres" ont recruté des élèments marginaux comme des punks pour provoquer des incidents violents avec les forces de maintien de l'ordre et les engager dans la répression. Le PSOL est une dissidence "front de gauche" du Parti des Travailleurs qui se distingue par un activisme anti-gouvernemental compulsif. Il s'est ainsi associè au mouvement contre la construction de l'usine hydroélectrique de Belo-Monte. Dans ce mouvement les services de renseignement Brésilien - ABIN - Agência Brasileira de Inteligência - ont montré la présence dans le financement des organisations qui s'opposent à la construction du barrage d'entités financées par des puissances étrangères. Le PSOL est aussi le principal vecteur politique du lobby LGBT au Brésil , allant jusqu'à réclamer la prise en charge par l'état des opérations de changement de sexe et la reconnaissance de la transsexualité. Ce lobby a manifesté ces derniers jours pour réclamer la suppression du projet de loi de " cura gay " - traitement gay. Il s'agit d'un projet mettant en place un traitements psychologiques en vue de soigner l'homosexualité.
Il faut signaler aussi ici la militante, la passionaria hystérique, écologiste Marina Silva. Cette ex-ministre de l'environnement PT en rupture de banc parcourt le Brésil, rencontre les oligarchies financières régionales pour financer sa candidature aux élections présidentielles de 2014 tout en surfant sur la vague de contestation qu'elle appuie de manière régulière dans des interviews.
Dans cette "foire à l'indignation" que sont devenues les manifestations au Brésil on rencontre des revendications aussi variées que la lutte contre la corruption, la mise en place d'une commission d'enquête sur les conditions d'attribution des marchés des infrastructures sportives de la Coupe des Confédérations et de la Coupe du Monde , l'amélioration des services publics mais aussi la suppression de la "cura gay", l'arrêt de projets infrastructurels comme le barrage de Belo-Monte, la reconnaissance de droits pour les Amérindiens,... Ce mouvement qui dénonce les partis politiques de l'établissement provoque immédiatement un élan de sympathie.
Cependant, comme le souligne le chercheur Brésilien Emile Sader ce mouvement est multiforme et complexe et ne peut être exalté de manière acritique. ll faut ainsi éviter le réflexe Pavlovien, vertébro-rachidien même, d'une partie de la gauche Française qui s'extasie pour tout ce qui est un peu exotique [Maghrébin , Arabe, Turc, Russe, Brésilien,...] qui descend dans la rue pour crier mais aussi pour casser.
Au delà de la question "Quo vadis Brasil ?" - Ou vas tu Brésil ? - la question qu'il faut immédiatement se poser est "Cui bono ?". A qui profite ce mouvement ?Daniel Besson http://www.voxnr.com
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Ils n’ont pas les bons outils
Le Monde.fr publiait hier un article consacré au désarroi du PS devant la montée du FN, illustrée par la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot. Précédemment le quotidien de référence relevait que « L’idée même du front républicain a explosé ». « Nombre de socialistes le (remettent) en question, à l’instar de Razzy Hammadi (député de Seine-Saint-Denis) qui (questionne) son automaticité et se demande) s’il ne pourrait pas devenir contre productif en nourrissant le discours UMPS, tous pareils du Front National. » Pour Jean-Luc Mélenchon, « le front républicain est mort et ne résiste plus à la stratégie de dédiabolisation du FN. C’est une escroquerie qui sert à obliger les gens à faire des choses qu’ils n’ont pas envie de faire ».
Bref, cette nouvelle déculotté de la gauche dimanche dernier est révélatrice «du fossé qui se creuse entre l’électorat populaire et le PS ». Et cet article de citer encore Razzy Hammadi : «Il est temps que la direction se saisisse au plus vite du sujet. La psychanalyse nous apprend qu’il n’y a rien de bon à refouler une réalité douloureuse».
En fait de réalité douloureuse, le PS ne veut pas comprendre ou admettre , et ce déni est partagé par une très large partie de leurs amis technos-copains de promotion de l’UMP, que c’est le projet global euromondialiste et immigrationniste qui est rejeté par les classes populaires et les Français.
Projet qui a fait la preuve de sa nocivité, dont François Hollande na pas voulu se démarquer depuis douze mois et qui génère non seulement la destruction de notre identité et souveraineté nationales, mais aussi une paupérisation économique et sociale accélérée.
Bien sûr, l’incapacité de l’UMP puis maintenant du PS à enrayer la spirale du chômage est largement responsable e de cette désaffection des Français. Or, tous les organismes et économistes s’accordent pour dire que le nombre des demandeurs d’emploi va inexorablement continuer de croître dans les mois à venir.
Et ce, malgré les tours de passe-passe de M. Hollande et du gouvernement Ayrault, les combines poudre aux yeux pour dégonfler les statistiques du Pôle emploi. Le Bulletin d’André Noël relève pertinemment que si 500 000 « emplois d’avenir étaient prévus sur cinq ans, « Cent mille étaient prévus pour l’année en cours. A l’heure où nous écrivons, il y en a 33.000 de conclus ; nous sommes à mi-parcours, ils devraient être 50.000. »
« Quid des contrats de génération ? Malgré la prime de 4.000 euros touchée par l’employeur qui recrute un jeune en CDI couplé avec le maintien dans l’emploi d’un senior, ils ne décollent pas. Pour une raison simple : les entreprises gèlent les embauches car la consommation, donc la production, stagne. Le pouvoir visait 80.000 contrats pour cette seule année. Or, s’il y en a 20.000, ce sera un exploit ! »
«Le pacte de compétitivité ? S’il produit des effets positifs, ce ne sera, au mieux, que courant 2014, le Conseil constitutionnel venant juste de le valider. D’autant que c’est une véritable usine à gaz.»
« Au demeurant, les outils de sa boîte miraculeuse, même s’ils produisaient leur effet maximal, ne seraient pas en mesure de porter remède à un chômage de masse de 3.300.000 travailleurs privés d’emploi. Mais l’important pour prétendre que l’engagement présidentiel est tenu, ce ne sera pas de résorber réellement le chômage – rappelons-le – c’est simplement qu’il recule, ne serait-ce qu’un petit peu. »
Cette incapacité du PS à mener plus globalement les réformes nécessaires a été pointé par le PDG d’AXA, Henri de Castries, dans un entretien au Daily Telegraph (3 juin 2013), relayé par Faits & Documents et le site Polemia. M de Castries estime que « la situation économique en France est pire qu’en Grande-Bretagne dans les années 1970 (…). Remarquant que 56% de la richesse nationale est accaparée par les dépenses publiques de l’Etat, il note que ce pourcentage est de 10 points supérieur à la moyenne des pays de la zone euro.»
Le PDG d’AXA poursuit : « Ces 200 milliards d’euros (NDA : soit ces 10 points de plus) sont pris par l’Etat à des gens qui savent comment faire de l’argent, créer des emplois, favoriser la croissance et réaliser des bénéfices. La manière dont cet argent utilisé par l’Etat ne représente pas nécessairement un bon retour sur investissement. » Il relève aussi que « La question pour la France n’est pas tant de réduire son déficit que ses dépenses publiques» […] et à à l’instar de Bruno Gollnisch que «Le code du travail français a 3.650 pages et il s’en ajoute 200 par an. La Suisse a un code de 70 pages et je ne pense pas que la Suisse ait une économie moins efficace. »
Confédération helvétique qui par la grâce de la démocratie directe, du référendum d‘initiative populaire, sait aussi juguler et limiter drastiquement les flux migratoires et les coûts générés par ceux-ci. Ce n’est pas le cas en France, comme chacun le sait.
Polemia vient ainsi de mettre en lumière de nouveaux travaux sur l’impact de l’immigration massive sur notre économie, que l’on doit à André Posokhow auditeur consultant, diplômé d’expertise comptable.
Celui-ci « prend en compte l’ensemble des recettes fiscales et sociales dues à l’immigration, par souci de cohérence il réimpute aussi à l’immigration un coût moyen des services publics auxquels les immigrés et descendants d’immigrés accèdent proportionnellement aux autres résidents »
« Le rapport prend aussi en compte, en dépenses comme en recette les collectivités territoriales il aboutit au chiffre de 84 milliards d’euros, l’équivalent du déficit public . Ce chiffre, plus élevé que celui d’autres études, s’explique par le caractère global de cette étude. André Posokhow prend en compte les secteurs où il y a clairement des surcoûts liés à l’immigration ; la police et la justice par exemple » – rapport consultable dans son sur le site de Polemia.
Bruno Gollnisch l’affirme, la France ne sortira pas du marasme potentiellement mortel dans lequel elle est plongée avec la boîte à outils socialiste et les rustines de l’UMP. Et ça, oui, effectivement, les Français commencent à la comprendre massivement.
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Requiem pour l’Amérique
Si l’on additionne les Latinos, les Afro-américains, les homosexuels, les pauvres, les assortis, les avorteuses, les intellectuels tordus, les pourrisseurs, les idiots blancs utiles… on peut se demander pourquoi le score d’Obama n’a pas été plus élevé.
L’Amérique de notre enfance est morte : celle des cow boys, des westerns, des rodéos, de John Wayne, de la conquête de l’ouest. Ce pays qui fascinait et énervait à la fois a été construit par les Européens (Anglais, Irlandais, Allemands, Scandinaves, italiens…).
Romney qui avait quand même un physique de coq boy (bonne taille, bonnes épaules) a été battu par le vote communautariste.
Certes présenter un mormon et non un WASP faisait un peu tristounet ( ne pas boire ni fumer, ni prendre de café ou de thé)! .
Des imbéciles ont vu dans l’élection d’Obama la victoire de la démocratie, alors que nous avons eu affaire au triomphe du communautarisme, jamais le vote n’a été aussi racial.
Le président sortant lui même a sans cesse appelé à la mobilisation des minorités raciales. la première fois on pouvait encore penser que le corps électoral donnait sa chance à un métis pour se réconcilier avec la minorité noire. Cette fois-ci sa réélection a été fondée sur la démographie raciale du pays. On a assassiné une deuxième fois le cow boy Malboro.
Les vieux mâles blancs grognons vont disparaître, il ne restera plus qu’un grouillement d’habitants de toutes les races venus profiter d’un pays où l’on pourra être assisté comme en Europe.
Obama n’est pas devenu le président des États-Unis d’Amérique, il est devenu le président d’un pays qui n’est plus les États-Unis d’Amérique.
En plus pour être politiquement correct et ne pas être inquiété, il faudra sans cesse dire qu’Obama est brillant et que sa femme est la plus belle.
Comme le disait Robert Barthes, le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire mais d’obliger à dire.
Patrice gros-Suaudeau -
Gaël Sliman (BVA) : « François Hollande n’a jamais été aussi impopulaire »
INTERVIEW - Selon un sondage BVA-Orange pour L’Express, la presse régionale et France Inter, la courbe de popularité de François Hollande décroche à nouveau. Gaël Sliman, directeur de BVA Opinion, décrypte pour Le Figaro les résultats de ce sondage.
François Hollande perd 4 points de bonnes opinions en juin par rapport au mois précédent et chute à 31%, selon un sondage BVA-Orange pour L’Express, la presse régionale et France Inter. Il avait enregistré 35% d’opinions positives en mai. Pour BVA, le président connaît là son plus bas niveau de popularité depuis son élection. Ce sondage a été réalisé les 19 et 20 juin, auprès d’un échantillon de 1060 personnes de 18 ans et plus, représentatif de la population française, selon la méthode des quotas.
LE FIGARO - Selon votre Observatoire de la politique nationale BVA-Orange pour L’Express, la presse régionale et France Inter, la courbe de popularité de François Hollande décroche à nouveau…
Gaël SLIMAN - Oui. Seulement 31% de Français se disent satisfaits du chef de l’État en juin. François Hollande tombe à son plus bas niveau depuis son élection. Il n’a jamais été aussi impopulaire. Un président qui souhaite réformer est jugé sur deux critères : la justice et l’efficacité. Nicolas Sarkozy était jugé injuste et inefficace. François Hollande est jugé de la même façon par les Français. La remontée de mai n’était donc qu’une rémission.
Comment expliquez-vous ce nouveau décrochage, après la légère embellie ?
Un reproche était fait à François Hollande : ne pas avoir de cap clair. Tantôt, il donnait aux entreprises, tantôt il reprenait. Mais ces derniers mois, son cap paraissait s’être clarifié. Entre avril et mai, il y a eu une salve d’interventions présidentielles : sa conférence de presse à l’Élysée, le message qu’il a envoyé à l’occasion de l’anniversaire du SPD en Allemagne, au cours duquel il a vanté les réformes de Gerhard Schröder, ce qui était assez extraordinaire dans la bouche d’un socialiste français… François Hollande a aussi envoyé des messages aux entreprises pour leur dire qu’elles n’étaient pas des ennemies de la gauche au pouvoir. Il a donc tracé un cap clairement social-libéral et expliqué sa priorité : l’efficacité de l’économie. Le reproche qui lui était fait sur le cap a donc été momentanément levé. Mais les réformes qui s’annoncent seront difficiles. Le rapport Moreau sur les retraites inquiète les Français qui comprennent que les efforts à faire seront rudes. Par ailleurs, les fonctionnaires se sont inquiétés du débat sur le gel possible de leurs salaires ou sur une harmonisation des régimes de retraites entre public et privé. Tout cela a déplu à l’électorat de gauche, sans rassurer pour autant l’électorat de droite. Sans gagner un seul point à droite, François Hollande perd 9 points à gauche. Pour la première fois, l’électorat de la gauche de la gauche décroche. Les bonnes opinions de cette frange de l’électorat, qui avait massivement voté pour Hollande au deuxième tour de la présidentielle, sont passées en un mois de 57% à 42%, soit une baisse de 15 points.
Où en était Nicolas Sarkozy à la même époque ?
Nicolas Sarkozy recueillait 36% de bonnes opinions en juin 2008, un an après son arrivée au pouvoir. Il avait notamment dévissé après sa conférence de presse de janvier 2008 (« Carla et moi, c’est du sérieux »). Pendant son quinquennat, Sarkozy est tombé à 30% de bonnes opinions (en 2010) ; ce fut son record.
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Les "banlieues", ce gouffre sans fond...
Contre le FN, Hollande prépare un plan d’action pour les banlieues
C’était prévu de longue date mais ça tombait pas mal. Lundi, au lendemain d’une législative partielle lourde d’enseignements pour les socialistes, François Hollande a reçu les représentants d’associations de banlieues « et de quartiers populaires » comme le stipulait l’invitation presse.
En 2012, ce sont ces quartiers qui ont offert ses plus beaux scores présidentiels au candidat socialiste. Mais c’est aussi là que se recrutent les bataillons d’abstentionnistes que le PS doit faire revenir vers les urnes s’il veut espérer contrer la montée du Front national.
« Notre choix c’est de nous adresser à notre électorat et aux abstentionnistes. De fait, cela dégonflera mathématiquement le vote FN », décrypte un ténor du PS. « Il faut une parole forte du président dans les quartiers », confirme le ministre délégué à la ville, François Lamy, qui joue l’interface entre l’exécutif et les associations.
Pour le chef de l’Etat et ses hôtes, c’était le deuxième déjeuner en deux mois. Fin avril, devant leur constat alarmant sur l’état des banlieues, Hollande avait demandé aux associations d’affiner leurs propositions et de revenir avec du concret. Il a été servi : une dizaines de mesures ont été mises sur la table de l’Elysée lundi. D’un plan d’accompagnement scolaire via des associations dans les écoles à une aide à la création d’entreprises pour les jeunes des banlieues en passant par des engagements de France Télévision à mieux représenter la diversité dans ses équipes à l’antenne et les banlieues dans ses reportages.
Il a aussi été question des relations entre la police et les citoyens et du retour des îlotiers dans les quartiers. Les associations réclament l’expérimentation dans trois villes d’une sorte de « compte-rendu de mandat » des policiers pour désamorcer les conflits et les incompréhensions des deux côtés. « Tout ça peut imprimer de nouvelles pratiques, régénérer les liens sociaux dans les quartiers », se félicite François Lamy.
Hollande, lui, a « demandé au gouvernement d’instruire rapidement l’ensemble de leurs propositions », a fait savoir l’Elysée. Il a aussi réclamé que ces propositions, qui, rassemblées, ressembleront à un plan d’action pour les banlieues, soient présentées en conseil des ministres à la rentrée de septembre alors que la plupart des mesures ne relèvent pas de la loi. Dans son communiqué, la présidence souligne « l’importance d’une participation active des citoyens et des habitants à la construction et l’évaluation des politiques publiques les concernant ». Où comment favoriser l’empowerement, la responsabilisation des citoyens, comme rempart contre le sentiment d’abandon. Ce qui ressemble farouchement à un antidote contre le Front national.
Laure Bretton - Libération http://www.actionfrancaise.net/
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Une fenêtre de tir s'est ouverte pour au moins une année
Lu dans L'Action Française 2000 :
"Pour contrer la pression exercée par le pays réel sur le Système, le gouvernement a décidé de s'attaquer à nos libertés publiques, malgré la protection constitutionnelle dont jouissent certaines d'entre elles. Pour n'en citer que quelques-unes, relevons les violations de la liberté de réunion (charges des CRS sur les manifestants aux Invalides), du droit à la sûreté (violences policières, arrestations abusives), du droit à un procès équitable, de la présomption d'innocence (condamnation médiatique du jeune Esteban) et de la liberté d'association (procédure de dissolution arbitraire). La liste de libertés attaquées est encore longue, si bien que le seul véritable acquis politique de notre modernité, l'État de droit, a fortement reculé ces dernières semaines, et cela en toute logique : ce n'est que sous la perfusion d'un surcroît de répression que la domination mondialiste se maintiendra à la tête de la France. Ce gouvernement de faux durs - qui ne touche ni aux racailles d'en haut, ni aux racailles d'en bas - paraît être prêt à tout pour enrayer le retour du pays réel. Dès lors, la brutalité d'État déployée ce printemps peut laisser craindre un crescendo répressif. Ce scénario, toutefois, ne se produira vraisemblablement pas avant le printemps 2014. Un solide gardefou est là pour nous le garantir : les élections municipales et européennes.
[...] Appuyer sur l'accélérateur répressif conduirait à un véritable hara-kiri électoral. D'une part, parce que l'électorat centriste, capté suite aux maladresses de Nicolas Sarkozy, prendrait ses distances avec la bobocratie. D'autre part, parce que la base électorale de la "gogôche" elle-même finirait par être effrayée. Personne ne doit s'illusionner : la diffamation, la calomnie, les insultes, la diabolisation, les arrestations arbitraires, les coups de matraque et le gazage gratuit seront à nouveau employés par le Régime.
Une fenêtre de tir s'est ouverte pour au moins une année. Le pays réel devra en profiter pour accentuer sa pression sur le Système. Contrairement à ce que certains commentateurs du Régime prêchaient haut et fort, la mobilisation du pays réel n'a pas faibli suite à l'adoption de la loi Taubira. Ceux qui, d'ailleurs, ont cru une seule seconde que le pays réel baisserait les bras après le vote de celle-ci témoignent d'une profonde incompréhension du choc sismique qui balaie la France. Si le pays réel s'est levé, ce n'est pas uniquement pour éviter que la France ne se ridiculise en instituant le mariage gay. Le pays réel s'est levé parce que, pour tout Français enraciné, l'air est proprement irrespirable. Et le vote de la loi, loin de purifier notre air, l'a, au contraire, pollué davantage. Le pays réel ne cessera pas la lutte tant qu'il ne pourra pas mieux respirer. Que les Français l'aient déjà compris ou non, cette bulle d'oxygène que nous attendons tous ne s'offrira pas à nous tant que le Système actuel sera en place. C'est par nos actes quotidiens, même les plus simples, multipliés par plusieurs millions, que la banquise du Régime, qui se craquelle déjà, s'effondrera définitivement. Face à la stratégie de la tension, ultime va-tout du gouvernement, le pays réel ne doit obéir qu'à un seul mot d'ordre : ne pas fléchir."