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élections - Page 749

  • Un an après son élection: la vidéo qui fait mal à Hollande

    1 an de Hollande:
    1 an d'échecs, de mensonges, de gaffes, d'incompétence...
    et maintenant, les affaires !
    (durée : 12mn 04)

  • La « loi rapide » est à la loi ce que la restauration rapide est à la gastronomie

    Une chronique de Michel Geoffroy.
    L’habitude a été prise de légiférer à tout propos pour tenter de restaurer la crédibilité du pouvoir face aux événements et face aux emballements médiatiques.
Un crime odieux, un accident tragique dans un ascenseur : hop ! une nouvelle loi, de nouveaux règlements, de nouvelles normes. Il y avait le fast-food. Voici la fast-law ou loi rapide. A consommer debout ou en regardant la télévision, comme l’autre.
Dernier exemple en date : « l’affaire » (un terme bien choisi) Cahuzac.
    Une loi pour que les hommes politiques fassent preuve de… décence !
    Ladite affaire contribue manifestement à accélérer la dégringolade historique du président et du gouvernement socialistes dans l’opinion, de gauche comme de droite. Pas de problème : on va proposer très rapidement une loi pour « moraliser la vie politique » et l’on va restaurer la confiance. Colossale finesse !
    Curieux : on croyait la fraude – notamment fiscale –, l’abus de biens sociaux, le trafic d’influence ou la prise illégale d’intérêts déjà amplement sanctionnés par nos lois. On croyait même que de nombreux fonctionnaires et de juges se chargeaient de les faire respecter sans faiblesse. Mais on avait sans doute dû mal comprendre : il n’y avait pas assez de lois.
    On pensait aussi que la décence commune conseillerait à un ministre chargé notamment du contrôle des contribuables de se montrer lui-même irréprochable sur ce plan.
    Mais il s’agissait d’un raisonnement primitif, typique des Franchouillards de la France d’en bas. Non, il faut désormais une loi pour que les hommes politiques fassent preuve de décence. Nous voici rassurés sur la nature humaine en général, et la nature des politiciens en particulier.
    La philosophie pernicieuse de Hobbes en action
    La fast-law traduit en effet une curieuse conception de l’homme et de la société : pour être honnête, travailleur, bon voisin, bon mari, bonne épouse, bon père ou bonne mère, pour ne pas tuer son prochain, il faut que les lois nous y obligent, avec, bien sûr, des radars, des policiers, des délateurs (on dit « associations » en novlangue) et des juges partout, pour surveiller qu’on respecte bien les lois et les « valeurs ». Sinon, bien sûr, tout le monde volerait, mentirait ou s’entretuerait allégrement.
    Voilà la philosophie de Hobbes (*) en action, qui a malheureusement pour corollaire que tout ce qui n’est pas formellement interdit serait donc licite et qui réduit la société au droit procédural, pour le plus grand bonheur des cabinets d’avocats et des truands. Et l’on continue de nous expliquer que cette lubie, née au moment des guerres de religion, constitue un indépassable progrès humain !
    De la com avant tout
    Que l’on se rassure toutefois : la fast-law n’a vocation à s’appliquer que très marginalement, comme toutes les lois de circonstance votées – en général à l’unanimité – dans un grand élan de victimisation médiatique. Car une loi votée n’est pas forcément appliquée ni applicable (que l’on pense à la loi sur le port du voile intégral dans l’espace public, par exemple). En outre, elle ne produit pas nécessairement l’effet escompté, ce qui ne se voit qu’à moyen terme. Enfin, l’empilement législatif aboutit à un résultat contre-productif : il débouche sur un droit confus, contradictoire et finalement impuissant, comme le relève chaque année le Conseil d’Etat.
    Mais nos politiques s’en moquent, car la vraie finalité de la fast-law reste la pure communication à court terme.
    Au cas d’espèce, cela nous fera chaud au cœur de voir tous ces politiciens se prononcer en faveur de la transparence et de la morale : un meilleur effet, assurément, que lorsqu’ils se votent une amnistie…
    La fast-law de la fausse monnaie législative
    La fast-law sert la fiction d’un gouvernement qui gouverne et d’un parlement qui légifère au nom du Bien.
    C’est là une fiction car, dans l’Union européenne post-démocratique, le pouvoir se situe ailleurs : dans les grandes entreprises mondiales et les institutions financières qui obéissent au contraire à la loi de l’intérêt marchand et du profit immédiat, qui considèrent les politiques comme leurs employés, et les Etats et les peuples comme des obstacles qu’il faut remplacer.
    Il va de soi que cette nouvelle fast-law ne changera pas cette impitoyable réalité qui conduit à ce que les politiques perdent de vue la notion d’intérêt public et ne savent plus faire la différence entre ce qui est décent ou non. Les vices privés ne constituent-ils pas les vertus publiques ?
    La fast-law correspond à de la fausse monnaie législative : elle sert seulement à donner le change. En bon français : à tromper le citoyen et surtout l’électeur. Mais il semble, d’après les sondages, que le cours de ces assignats politiques soit quand même en forte dépression…
    Michel Geoffroy Polemia 
9/04/2013
    Note de la rédaction :
    (*) Thomas Hobbes, philosophe anglais, 1588 – 1679, dont l’œuvre majeure est le Léviathan, pourrait être, avec son Element of Law, le maître à penser de François Hollande. Voir ac-grenoble.fr

  • Seul contre tous, le PS vote la réforme des scrutins locaux

    Les députés français ont adopté mercredi, en nouvelle lecture, le projet de loi qui modifie les modes de scrutins locaux et repousse à 2015 les élections cantonales et régionales. Les socialistes ont ainsi trouvé le moyen de conserver un an de plus leur majorité menacée dans bon nombre d’assemblées. Faire voter le Peuple quand il est mécontent ?... mais vous n’y pensez pas !

    L'opposition de droite et le Front de gauche ont voté contre, les écologistes et les radicaux de gauche s'abstenant. L'opposition accuse l'exécutif de "manœuvres" afin de limiter les dégâts aux prochains scrutins alors que le Front de gauche, et dans une moindre mesure les radicaux de gauche et les écologistes, affirment que ces nouveaux modes de scrutin vont accentuer la bipolarisation UMP-PS. Seul le groupe socialiste, qui dispose à lui seul de la majorité absolue à l'Assemblée a voté pour, par 272 voix contre 230.¢
     
    Une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat n'a pu se mettre d'accord sur ce texte présenté par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
    Le Sénat est opposé à ce texte. Il l'a rejeté en première lecture et l'a voté en seconde lecture après avoir supprimé sa mesure phare, celle créant le binôme homme-femme.
    Après cette nouvelle adoption mercredi par les députés, le projet de loi sera soumis lundi 15 avril aux sénateurs où un nouveau rejet total ou partiel est prévu.
    L'Assemblée, qui dispose constitutionnellement du dernier mot, se prononcera définitivement le 17 avril. L'opposition a d'ores et déjà annoncé qu'elle saisirait le Conseil constitutionnel.
    Ce texte instaure un mode de scrutin binominal dans lequel les candidatures prendront la forme d'un "ticket paritaire" homme-femme. Ce dispositif inédit fera passer le nombre de cantons d'environ 4.000 à 2.070. Ce qui cadre parfaitement avec l’un des objectifs de l’UE qui est de réduire le poids des cantons au profit de la notion de « pays » qu’elle subventionne.
    Le texte supprime les conseillers territoriaux, un dispositif voté sous la précédente législature de droite, et propose l'élection directe des conseillers communautaires dans les intercommunalités qui figureront sur les listes des candidats aux municipales.
    Le projet de loi dispose que le territoire de chaque canton sera défini "sur des bases essentiellement démographiques" et fixe à 1.000 habitants, et non plus 3.500 comme c'est le cas actuellement, le seuil à partir duquel s'applique le mode de scrutin à la proportionnelle par liste pour les municipales. Encore un moyen détourné pour le PS de faire entrer ses élus dans les Conseils municipaux des petites Communes tout en s’assurant des voix supplémentaires pour les sénatoriales !
    Enfin, le texte reporte de 2014 à 2015 les cantonales, désormais appelées "départementales", et les régionales du fait d'un encombrement de calendrier avec les municipales et les européennes du printemps 2014 et les sénatoriales de septembre 2014.
  • Six candidats à la primaire UMP à Paris pour les municipales

     

    Six candidats participeront à la primaire ouverte de l'UMP en vue de l'élection municipale de 2014 à Paris qui, le « nécessaire » ayant été fait, devrait consacrer la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet.
    Concourront ainsi les anciennes ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Rachida Dati, les conseillers de Paris Jean-François Legaret et Pierre-Yves Bournazel, le secrétaire national de l'UMP Chenva Tieu et le conseiller régional Franck Margain (Parti chrétien-démocrate, associé à l'UMP).¢
     

    Les six prétendants, comme prévu, ont réuni les parrainages nécessaires (dix élus parisiens répartis dans trois arrondissements et 300 électeurs répartis dans cinq arrondissements), a annoncé mardi le conseil supérieur des primaires de la fédération UMP de Paris.

    "Ils participent de ce fait à la primaire ouverte de l'alternance à Paris en vue des élections municipales de 2014", précise le conseil dans un communiqué.
    Le premier tour de la primaire aura lieu du 31 mai au 3 juin par vote électronique, un éventuel second tour est prévu du 7 au 10 juin.

    La députée de l'Essonne, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'impose comme la grande favorite.

    Selon un sondage BVA publié le 30 mars dans Le Parisien, l'ancienne ministre de l'Écologie pourrait créer la surprise face à la socialiste Anne Hidalgo, qui brigue la succession de Bertrand Delanoë.

    Rachida Dati, qui a maintenu sa candidature malgré tout, a d'ores et déjà ouvert la porte à une alliance avec Nathalie Kosciusko-Morizet.

    "Avec Nathalie, nous avons toujours été proches, nous ne sommes pas rivales. Elle est assez intelligente pour savoir que nous n'avons aucun intérêt à des attaques frontales", déclarait-elle dans Le Journal du Dimanche.

    "Cela ne doit pas être une primaire d'élimination ou d'humiliation", ajoutait la maire du VIIe arrondissement de Paris.¢
  • Les Alsaciens rejettent le projet européiste de fusion

    Le référendum sur un projet de fusion inédite des collectivités départementales et régionale d'Alsace s'est soldé dimanche par un cuisant échec, du fait de son rejet massif par les électeurs du Haut-Rhin et d'une très forte abstention dans toute l'Alsace, selon des résultats définitifs.
    Pour être validé, le projet de collectivité unique d'Alsace (CTA) aurait dû non seulement recueillir 50% des suffrages exprimés, mais aussi au moins 25% des inscrits, et ce dans chacun des deux départements.
    Or 55,74% des votants ont rejeté le projet dans le Haut-Rhin, selon des résultats définitifs. Et si, dans le Bas-Rhin, le oui a recueilli 67,53% des voix, l'abstention a été si forte qu'il n'a rassemblé que 22,90% des inscrits, selon des résultats définitifs.
    L'abstention a été forte dans les deux départements: seuls 37,18% des électeurs se sont déplacés dans le Haut-Rhin, et 35,11% dans le Bas-Rhin.
    Censé, selon ses partisans, renforcer le poids de l'Alsace, le "oui" partait pourtant favori. Un sondage publié début mars donnait près de trois-quarts de "oui" pour un quart de "non", même si le camp des opposants était déjà plus fort dans le sud de l'Alsace.
    E"En Alsace, le peuple s'est levé face à la caste qui voulait lui vendre à la-va-vite un projet conçu dans les couloirs de Bruxelles au bénéfice de l'Europe anti-nationale des régions", s'est réjouie la présidente du Front national Marine Le Pen.
    E"C'est une immense gifle pour les partisans d'une France à plusieurs vitesses, fascinés par le prétendu modèle allemand", a commenté le Parti de Gauche, qui agitait avec des syndicats comme FO et la CGT le risque d'une possible remise en cause du droit du travail national.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • COLLOQUE "IMMIGRATION ET ÉLECTIONS" : LA DROITE PEUT-ELLE ENCORE GAGNER ?

    L’association NCI (Nationalité Citoyenneté Identité), en partenariat avec l’IGP (Institut géopolitique des populations) vous convie à un colloque, le samedi 13 avril 2013, de 9h à 18h, dans le VIIe arrondissement parisien.

    Le titre du colloque, volontairement provocateur ("immigration et élections : la droite peut-elle encore gagner ?") invite les participants et les orateurs à réfléchir sur les graves menaces qui pèsent aujourd’hui sur la société française.

    Du droit de vote des étrangers aux naturalisations massives, en passant par l"ouverture des frontières et l’explosion démographique liée essentiellement aux populations extra-européennes, la droite a elle encore un avenir en France ?

    Est-il encore possible d’inverser aujourd’hui le cours des choses ? Pour avoir le programme détaillé du colloque, cliquez ici Pour vous inscrire, cliquez-ici

    Association Nationalité Citoyenneté Identité (NCI) BP17 - 30127 Bellegarde www.nationalite-citoyennete-... nationalite.nci@gmail.com

  • Aberrant : « Occuper Wall Street » noyauté par le Comité Présidentiel d'Obama

    Il se proclame site Internet officiel de Occupons Wall Street. Ce mouvement américain qu'ailleurs on a baptisé "Indignés", ou « Printemps arabe » où s'agglutinent les derniers en date des mercenaires gauchistes du Mondialisme occulte. En réalité des dizaines d'autres sites peuvent se prévaloir de la même qualité et Occupywallst.org n'est que le porte-parole le plus voyant du Système. Le 11 octobre il annonçait triomphalement le ralliement de l'American Teachers Fédération (ATF, 1,4 million d'adhérents), le plus important syndicat d'enseignants et le plus à gauche, soutien indéfectible d'Obama à la caisse de campagne duquel en 2008 il avait remis 1,9 million de $.
    Témoignage supplémentaire de l'investissement d'un appareil, dont on saisit encore mal les contours. La récupération effectuée ces dernières semaines par l'agit-prop gaucho-trotskyste et l'habile intervention réussie par l'organisation ploutocratique qui manipule Obama, confortent ceux qui pensent qu'à moins d'une intervention massive mais peu probable des mouvements indépendants conservateurs, Occupons Wall Street est déjà intégré à la stratégie de campagne présidentielle menée par l'aile dure du parti Démocrate. Le samedi 16 octobre, en même temps que des manifestations similaires se déroulaient, paraît-il, dans 1 500 villes du monde, à l'appel du raciste africain-américain Al Sharpton et de la famille King, des milliers de Noirs se réunissaient au pied du nouveau mémorial Martin Luther King à Washington. Contre le chômage, contre les riches, mais aussi contre le rejet par le sénat US du Plan Emploi d'Obama. Et surtout en soutien à Obama lui-même. Surréaliste alors qu'il a placé à la tête du Conseil de la Création d'Emplois Joffrey Immelt, le Pdg de General Electric, le géant américain qui a délocalisé les 2/3 de ses collaborateurs et 82 % de ses profits.
    Récemment ATF a soutenu ce Plan Emploi dont il a été démontré qu'il s'agit d une machine de guerre dirigée non contre la ploutocratie mais contre les classes moyennes américaines. Or on se souvient que l'actuel président fut il y a quelques années un adepte des thèses marxistes redistributions, qu'il ne les a jamais répudiées et que son projet a toujours de prendre l'argent, non pas aux très riches dont il est l'agent, mais à ces classes moyennes, pour le redistribuer aux pauvres. La Fédération Unie des Enseignants, chapitre new yorkais de l'ATF bénéficia dans le Plan Santé d'Obama des plus importantes dérogations. Et ses affiliés seront parmi les rares à pouvoir régler des cotisations qui à partir de 2014 deviendront si lourdes qu'elles seront inaccessibles à de très nombreux Américains aux revenus équivalents. L'ascenseur commence à être renvoyé, les dérogations ayant été prévues uniquement pour les personnels appartenant à des syndicats extrémistes et marxistes.
    En se ralliant, ATF a déchaîné sur le site Occupywallst.org. un flot de protestations bien illustrées par celle-ci : « Pour OWS, accepter le parrainage des patrons des Syndicats (qui, n'est-ce-pas, sont également ceux contre lesquels OWS a commencé sa protestation) fait perdre tout sa crédibilité à ce mouvement ».
    OBAMA PREND LES AMÉRICAINS POUR DES IMBÉCILES
    Le 6 septembre, au cours d'une conférence de presse tenue à la Maison-Blanche, Obama, déclarait qu'il ressentait de la sympathie pour les manifestants rassemblés depuis deux semaines à Wall Street. « Le peuple américain comprend que tout le monde ne respecte pas les règles. Wall Street en est un exemple ». On reste sidéré devant un tel degré d'inconscience. Plusieurs jours auparavant l'universitaire Cornell West, l'un des leaders africains-américains les plus radicaux, proche des Black Panthers et admirateur de Malcolm X, après avoir été un enthousiaste partisan du sénateur de l'Illinois dans la course à la présidence, s'était exprimé, justement, devant le même auditoire. Prenant ses distances avec le président : « Par les temps qui courent, poursuivit celui-ci, des quantités de gens font les choses correctement et ne sont pas récompensés et des quantités d'autres agissent mal et le sont. Je pense, ajouta-t-il, que tous sont frustrés et que les contestataires expriment une frustration encore plus grande sur le fonctionnement de notre système financier ». David Plouffe, d'ailleurs, qui dirigea la campagne présidentielle d'Obama en 2008 et a remplacé l'éminence grise David Axelrod à la Maison-Blanche,   vend la mèche : « Le président, clame-t-il à qui veut l'entendre, se bat pour les mêmes réformes que « Occupy Wall Stree  »». Précisant : « Si vous vous sentez concernés par Wall Street et notre Système financier, le président se tient au côté des consommateurs et des classes moyennes ». Depuis quatre ans, toute la politique menée par l'Administration Obama vise à casser l'hégémonie de la classe moyenne américaine, celle qu'on appelait encore il n'y a pas si longtemps « la majorité silencieuse ». Prend-il les Américains pour des imbéciles ? Sans doute puisqu'il ajoute : « Les protestations que vous entendez, les gens les tiennent dans leur salon ou leur cuisine à travers tous les États-Unis. Ils sont très frustrés par une économie qui ne récompense pas ceux qui travaillent dur et prennent des responsabilités, là où Wall Street et l'homme de la rue semblent ne pas jouer selon les mêmes règles. La question qui se pose est la réforme de Wall Street, celle que le Président a passée. Par exemple la plupart des Républicains du Congrès et, je crois, tous les (candidats) Républicains veulent revenir sur cette réforme... Ils souscrivent tous à la même politique économique qui a conduit à la Grande Dépression. Ils veulent laisser Wall Street faire elle-même ses propres règles. D'énormes réductions fiscales pour les riches et pour les grosses corporations multinationales. Ne pas investir dans l'éducation et dans la reconstruction du pays ». Comment peut-on sur une grande chaîne de télévision - ABC -, à une heure d'écoute maximum - 7h du matin -, dans une des plus célèbres émissions des États Unis - Good Morning America - débiter face à un des journalistes les plus célèbres du pays - Georges Stephanopoulos, ancien directeur de la Communication de Bill Clinton - autant de platitudes et d'inepties. Plouffe ne peut ignorer qu'il y a parmi les Républicains un candidat du nom de Ron Paul. Depuis des décennies il n'a pas attendu Obama et OWS pour combattre Wall Street, les milliardaires de la finance, et les corporations multinationales. Il est même le seul à réclamer la suppression de la Réserve Fédérale et à dénoncer ses directeurs tout-puissants Greenspan et Bernanke.
    INDIGNÉS, OWS, ETC. UNE MACHINATION GLOBALE
    À New York, plusieurs centaines de gauchistes défilèrent devant les résidences de centaines de milliardaires qui prétendent vouloir payer plus de taxes. Ce sont les mêmes gauchistes que l'on voit dans les rassemblements de Davos, de l'OMC, des G.20 et des G.8. Qui braillent. Cassent. Et pillent. On ne les voit jamais lors des conciliabules du Bilderberg et de la Trilatérale parce qu'il leur faudrait s'y affronter aux Rothschilds et aux Rockefeller, ainsi qu'à leurs factotums, les Soros, les Murdoch, les Oppenheimer, et tous ceux, milliardaires à fondations en tête, qui les financent et les nourrissent.
    C'est donc un signe symptomatique que les seuls à réclamer dans les rues la dissolution de la Réserve Fédérale sont les partisans de Ron Paul et certains membres des Tea Parties. Or la FED est au cœur de la crise systémique financière mondiale. Un imposteur, ancien président de la Réserve Fédérale du Texas, surgit de nulle part, se revendiquant des Tea Parties, a même été placé ces derniers temps en tête des candidats républicains par un gigantesque battage médiatique. Il a la faveur des conseillers d'Obama, dont il défend la politique économique, tout en attaquant violemment, pour donner le change, les frondeurs de Wall Street. Surtout, il tire à boulets rouges sur Ron Paul qu'il traite « d'idiot » dans un livre qui vient d'être publié. Admirateur de Greenspan, Herman Cain, qui est Africain-Américain, défend vigoureusement son bilan et celui du FED. Dans l'hypothèse d'une présidentielle Obama-Cain, le premier ne ferait qu'une bouchée du second, la majorité des républicains blancs restant chez eux.
    L'immense mouvement de soi-disant révolte démocratique mondiale n'est qu'une vaste machination. Ses ramifications s'étendent peu à peu à la planète entière. À partir de l'Amérique qui reste le point stratégiquement sensible de cette toile.
    Jim REEVES. RIVAROL du 28 OCTOBRE 2011

  • Lancement de Nantes Bleu Marine Jeunesse, samedi 20 avril à Nantes

    Le FN Jeunesse de Loire-Atlantique et Nantes Bleu Marine-Jeunesse organisent, samedi 20 avril 2013, de 11 à 13 heures, dans l’Amphi de la Médiathèque de Nantes, 24 quai de la Fosse (tramway Médiathèque, ligne 1), une réunion publique sur le thème :

    La jeunesse et l’élection municipale de 2014

    AVEC

    Louis-Armand de Béjarry, ancien directeur national du FNJ
    Christian Bouchet, tête de liste municipale de Nantes Bleu Marine
    Arnaud de Rigné, coordinateur de Nantes Bleu Marine Jeunesse

    À cette occasion, nous débattrons du programme de la liste nantaise du Front national/Rassemblement Bleu Marine en direction de la jeunesse et de l’investissement de nos militants dans celle-ci (militantisme, présence comme candidats sur la liste, etc.). Cette réunion qui sera suivie d’une action militante collective sera aussi l’occasion de présenter la nouvelle organisation du FN Jeunesse de Loire-Atlantique.

    Contact FN Jeunesse 44 : 06 78 99 89 02 – Contact Nantes Bleu Marine : 06 81 45 47 42

    http://fnj-pdl.fr/

  • Communiqué de l’Action française : Une ambiance de fin de règne.

    L’affaire Cahuzac plongerait le monde médiatico-politique dans un grand émoi…

    Si la réalité n’était pas aussi tragique, on rirait de ces assauts de moralisme outragé, de ces poses vertueuses des « régimistes payés ».

    D’abord, précisons que le mensonge d’Etat, la corruption, les lois ineptes, ne sont pas l’apanage exclusif de la gauche libérale socialiste. La droite libérale démocratique (celle que la gauche, entre deux insultes, reconnaît comme républicaine) pratique le même sport a peu près au même rythme.

    Ces deux faces d’une même médaille utilisent la règle convenue du jeu électoral qui, comme dans « Qui veut gagner des millions ? », fait tous les cinq ans un heureux gagnant.

    Mensonge, corruption… Mais rappelons nous : Cela a commencé dès la révolution ! Tandis que Danton s’enrichissait, comme de nombreux « citoyens décideurs » avec la récupération des « fermes générales » et le pillage des biens de l’Eglise, que soixante départements sur quatre-vingt quatre, malencontreusement consultés, souhaitaient le maintien de la monarchie et qu’on écrasait dans le sang les révoltes populaires qui éclataient partout en France, on fondait la République une et indivisible, déjà dans le mépris du peuple que l’on séduisait par le mensonge ou soumettait par la terreur.

    Comment se pourrait-il que née ainsi, la République, produise de bons fruits ?

    Les affaires ont émaillé la vie de celle que Maurras appelait la « femme sans tête », du scandale de Panama à l’affaire Stavisky, qui vit descendre les patriotes dans la rue.

    Jusqu’alors, la République tenait au moins une relative légitimité de la défense de la Nation dont elle se faisait la championne, mission régalienne qu’elle eut l’intelligence d’hériter de la monarchie capétienne, non sans la déformer et faire malheureusement du nationalisme une caricature belliciste.

    Mais, ses abandons successifs de souveraineté tendant à dissoudre la Patrie dans l’Union européenne, elle même antichambre du mondialisme anglo-saxon, est en train de lui retirer toute reconnaissance du peuple, la rendant de plus en plus étrangère à la France réelle. La loi Taubira, qui s’inscrit dans ce planning mondialiste et vise à transformer nos peuples de France en une foule anonyme de clones asexués, complétant le projet de métissage obligatoire défendu par Sarkozy, devrait achever de convaincre les patriotes que non seulement la République n’est pas la France, mais encore qu’elle met en grave danger notre Patrie construite par huit siècles de monarchie capétienne.

    Pour sauver la France, il faut abattre d’urgence la République.

    Olivier Perceval, Secrétaire Général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net

  • Poutine 3 - An 1: Bilan et avenir

    Poutine 3 - An 1: Bilan et avenir Beaucoup de commentateurs et analystes ont tenté de faire le bilan politique de la première année du troisième mandat de Vladimir Poutine, c'est-à-dire sa neuvième année en tant que président de la fédération de Russie et sa treizième année au sommet de la scène politique russe.

    Le premier mandat Poutine avait commencé dans le sang avec la tentative de déstabilisation orchestrée de la république Tchétchène qui avait conduit à la seconde guerre de Tchétchénie. Ce premier mandat sera également marqué par la prise d’otages du théâtre de Moscou en 2002 ainsi que par l’attentat du métro de Moscou en février 2004. Le second mandat commencera lui aussi difficilement avec le double attentat sur les avions de ligne d’août 2004, l’abominable prise d’otages de l'école de Beslan et l’attaque de 2005 à Naltchik contre le bâtiment des forces de l’ordre. 2010 et 2011 connaitront également leurs attentats, dans le métro puis à l’aéroport de Domodedovo. Pourtant dans le même temps, l’intensification de la lutte contre les structures terroristes dans le Caucase a sans doute considérablement amoindri la capacité de ces cellules à frapper ailleurs en Russie et notamment dans la capitale russe, visée en priorité pour des raisons bien évidemment politiques. Sur le plan du terrorisme la situation s’est donc améliorée en Russie et ce sur la quasi-totalité du territoire.

    La situation politique s’est elle aussi stabilisée. L’opposition parlementaire n’est pas plus qu’il y a 10 ou 12 ans en position de remporter des échéances électorales majeures puisque seul le parti communiste peut prétendre faire de l’ombre à Russie-Unie, ce parti (on doit sans doute plus parler de plateforme) centriste et conservateur. Mais le parti communiste, tout comme le parti nationaliste libéral-démocrate de Vladimir Jirinovski, souffrent d’une usure profonde due à l’ancienneté de leurs leaders respectifs, qui concourent politiquement depuis la fin de l’URSS. Curieusement du reste, cette usure politique semble frapper autant, voir plus, l’opposition que le pouvoir et ce contrairement aux prévisions de nombre d’experts.

    L’opposition minoritaire et non parlementaire qui avait quand à elle réuni quelques dizaines de milliers de manifestants durant l’automne 2011 s’est logiquement essoufflée, minée par les scandales et les dissensions internes, tout comme sans doute et surtout par l’absence d’un quelconque programme politique. Aucune surprise à cela, il y a un an j’avais tenté d’expliquer que la jeune classe moyenne supérieure (dite classe créative) n’allait pas pouvoir se résoudre bien longtemps à confier le leadership des manifestations de l'opposition à des tendances radicales par exemple d’extrême gauche, prêtes à l’action violente, voire à basculer dans le terrorisme.

    Illustration: Une de mes amies, journaliste pour une télévision publique me disait qu’elle était allée à Bolotnaia, puis lorsqu’elle a vu ce que devenaient ces rassemblements, à savoir occuper des quartiers pour jouer du tam-tam et dormir dehors (à l’époque révolue du slogan Occupy Moscow) elle m’a dit n’y avoir plus jamais mis les pieds. Ce mouvement, pâle copie d’un projet américain lui aussi sur le déclin, est rapidement mort. Mon amie a fini par voter Prokhorov aux élections, par défaut, ne sachant pas trop pour qui mettre son bulletin dans l'urne.

    Une enquête par sondages vient de démontrer que les jeunes russes, contrairement à une idée reçue, ne font en réalité pas plus confiance à l’opposition qu’au pouvoir. Si un grand nombre de jeunes soutiennent les autorités, ils ragent en même temps contre les bureaucrates et le système administratif, et ce comme la totalité des russes. Si Vladimir Poutine reste l’homme politique préféré des jeunes, celui-ci est suivi par Vladimir Jirinovski et par Michael Prokhorov, et la grande majorité des jeunes interrogés n’a pris part à aucune manifestation de l’opposition. Pour Elena Omeltchenko, chef du Centre de recherche de la jeunesse de l’École des hautes études en sciences économiques: "Les jeunes gens ont de la bouillie dans la tête. Le nationalisme coexiste avec le libéralisme".

    Ce mélange de deux tendances que l’on pourrait juger hautement contradictoires peut donner naissance a une nouvelle tendance hybride, dont l’une des formes a sans doute émergé discrètement en conséquence de l’évolution que la scène politique russe a connu ces 18 derniers mois: l’idéologie nationale-démocrate.

    Plusieurs membres de la Chambre civile russe (organe consultatif auprès du Kremlin) s'attendent du reste à l'émergence de plusieurs partis nationalistes capables de concurrencer les partis parlementaires lors des prochaines élections législatives. Cette droitisation à venir de la société civile a visiblement été anticipée par le pouvoir russe, et ceci se traduit par l’émergence de figures fortes et nationalistes dans le cercle de gouvernance, que l’on pense par exemple à Dimitri Rogozine ou encore à Serguey Glaziev, tous deux anciens du mouvement politique Rodina (La Patrie).

    On peut donc imaginer que de Bolotnaia 2011, il ne restera pas grand-chose dans le futur proche. Comme l’écrivait Dimitri Olchansky il y a de cela un peu plus d’un an: "Les gens qui ont manifesté à Bolotnaia et Sakharov sont victimes d’une illusion d’optique. (…) Ils pensent représenter le peuple russe dans son ensemble – mais sur ce point, ils se trompent. (…) Plus longtemps Poutine conservera le pouvoir, plus on aura de chances de voir la société russe évoluer de façon paisible et harmonieuse. Les nationalistes finiront de toute façon par prendre le pouvoir, c’est inévitable. Mais plus tard ce jour arrivera, plus ils seront civilisés".

    Pourrait-on imaginer dans l’avenir une scène politique russe partagée entre un bloc centriste (concentré autour de Russie-Unie et/ou du Front populaire Russe) et un bloc nationaliste? Et si la réelle opposition, après avoir été communiste de 1991 à aujourd’hui, devenait à l’avenir l’opposition nationaliste ?

    Alexandre Latsa http://www.voxnr.com