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élections - Page 745

  • FN : Fillon déclare prendre ses distances avec Sarkozy

    Dans un documentaire signé Franz-Olivier Giesbert, que France3 diffusera le 8 mai, François Fillon, l’ancien premier ministre, exprime ses divergences avec Nicolas Sarkozy. Notamment sur le Front National. Il déclare ainsi avoir, avec l’ancien  président, une «vraie divergence», une «différence d’approche irréconciliable». «Nicolas Sarkozy pense que le Front national est à combattre parce qu’il peut nous faire battre. Moi, parce que le FN est en dehors des limites du pacte républicain tel que je le considère », explique-t-il.

    Les mots restent confus : qu’est-ce qui définit le « pacte républicain » ? Et sur quel critère juge-t-il qu’un parti politique, reconnu et autorisé par le Conseil constitutionnel, et dont les élus possèdent ainsi la légitimité républicaine que leur confère le suffrage, ne serait pas « républicain » ? Chacun voit évidemment midi à sa porte, et peut être qu’à cette école le FN ne correspond pas à la vision républicaine de François Fillon. Mais quelle arrogance tout de même que de juger à l’aune de son nombril, par dessus le conseil constitutionnel, ce qui peut être considérer comme conforme ou pas à la République.

    Entendons-nous. La question institutionnelle, relative à la nature du régime politique, en tant que telle, est contingente. A tort ou à raison donc, le FN est un parti républicain. Et il semble l’être même davantage, à certains endroits, que l’UMP : sur la défense de la souveraineté nationale, alors que l’article 3  de la déclaration des droits de l’Homme affirme que « le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation« , et que « nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément« . Sur le communautarisme que favorise l’immigration de masse et qui s’oppose à l’indivisibilité de la République. Ou encore sur la démocratie, puisque le FN défend la proportionnelle intégrale et le référendum d’initiative populaire.

    Mais ce qui est particulièrement insupportable, c’est la condescendance de François Fillon, qui s’érige en moralisateur, distribue les bons et les mauvais points, en adoptant une rhétorique sectaire et en mettant en place une dialectique du Bien et du Mal, où il y aurait finalement les gentils républicains d’un côté et les méchants fachos de l’autre.

    L’ancien premier ministre devrait faire attention à son approche manichéenne  : certes, il est sûr que les journalistes ne lui porteront pas la contradiction sur le sujet, et il prend ici quelques facilités, par conséquent, qui ne l’honorent pas. Mais on le renverra quant à nous à la manière dont la République qu’il chérit tant a assis sa domination en France…

    http://www.contre-info.com/

  • L'union des droites : un contre-sens

    Communiqué de « Agir pour la France »

    Nous sommes dans une situation pré-insurrectionnelle. Le nombre considérable de participants à la dernière manifestation contre le mariage homosexuel est un signe qui ne trompe pas.
    Bien que les services officiels cachent les chiffres qui permettraient d’objectiver la situation, les images aériennes qui montrent l’avenue de la Grande Armée et les rues adjacentes noires de monde permettent de penser qu’il s’est agi là de la plus grande manifestation que l’on ait connue à Paris depuis de nombreuses décennies.
     
    La situation politique réunit en effet deux des principaux ingrédients des insurrections :
    - une perte quasi-totale de confiance dans ceux qui nous gouvernent ;
    - une situation économique très mauvaise. Et chacun sait qu’elle va fortement se dégrader dans les mois et les années qui viennent.
    L'UMP essaye maintenant de récupérer la situation à son avantage. Elle le fait discrètement, par le biais de diverses associations, sans doute à cause du dégoût qu'a inspiré aux Français le comportement scandaleux de ses dirigeants lors du vote truqué pour désigner leur président.
    Mais pour être discrète, l’action de l’UMP n’en est pas moins efficace. On entend déjà des voix s’élever pour demander l’union des droites, afin disent-elles de faire barrage à la politique de François Hollande. L’exaspération des Français est telle que le message est tout à fait capable de mobiliser, y compris dans les rangs des patriotes. Pourtant, il est absurde : ce n’est pas l’UMP qui peut faire barrage à la politique actuelle, mais les Français eux-mêmes, en dehors de toute récupération politique.
    Car ce qui inquiète les socialistes et peut les faire reculer, ce ne sont pas le nombre de militants que l’UMP parvient à mobiliser, mais le nombre de leurs propres électeurs qui participent à ces manifestations. C’est pourquoi, pour empêcher François Hollande de mener la politique dans laquelle il s’est engagé, ce n’est pas l’union des droites qui constitue le bon moyen, mais l’union de tous les Français opposés à ses mesures, qui ne peut se réaliser qu'en l'absence de récupération politique.
    En complément de ces actions de barrage, nous devons préparer dès aujourd’hui le changement politique en 2017. Là aussi, ne nous laissons pas abuser par la situation actuelle.
    L’enjeu ne sera pas d’écarter les socialistes du pouvoir. Car n’en doutons pas : ils seront balayés – à moins bien entendu qu’ils ne sortent notre pays du piège de l’euro, mais tout indique qu’ils ne le feront pas.
    La question qui se posera aux Français sera de décider quelle politique devra être mise en œuvre.
    Soit la poursuite de l’austérité imposée par l’Allemagne pour conserver l’euro, mais cette fois-ci à la sauce UMP, avec moins d’impôts mais aussi moins de retraites, de santé…
    Soit la sortie de l’euro, qui seule peut permettre le redressement économique et social de notre pays.
    Prôner aujourd’hui l’union des droites va totalement à l’encontre des objectifs poursuivis par les patriotes. Il faut au contraire s’atteler dès maintenant à la mise en place d’une force politique crédible qui empêchera le retour au pouvoir des européistes de droite.
    Ce ne sera pas facile ? Bien entendu. Surtout tant que le Front National persistera dans son attitude d’isolement, à laquelle on ne peut donner que deux explications. Soit son seul véritable objectif est de faire vivre l’entreprise familiale avec les crédits publics destinés aux partis politiques. Soit Marine le Pen croit pouvoir gagner seule en 2017 avec son faux-nez de RBM.
    Or, si une telle perspective était envisageable en 2012, elle ne le sera pas dans quatre ans. Car l’exaspération des Français à l’égard des socialistes sera à son comble et ils penseront avant tout à les déloger. Donc à voter UMP, si ce parti reste la principale force d’opposition.

    Au lieu de prôner l’union des droites, il faut au contraire que les patriotes s’organisent dès maintenant pour être la première force d’opposition et gagner ainsi en 2017 la confrontation nécessaire avec l’UMP.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Quelques réflexions sur un 1er mai

    Directeur de la rédaction du Figaro magazine, Guillaume  Roquette dans son éditorial sur France Inter ce  matin,  pointait l’échec retentissant, quasi historique,  de la mobilisation syndicale de ce 1er mai, placée notamment sous le signe de la lutte contre le Mouvement  national par le nouveau patron de la CGT. 100 000 manifestants répartis dans 328 cortèges dans  toute la France, soit moins de 300 manifestants par défilé (« une salle de cinéma »). Une mobilisation trois fois plus faible que le chiffre officiel de la participation à la moins étoffée  des manifestations nationales  contre le « mariage pour tous »… M. Roquette notait encore que les vrais « dirigeants syndicaux »  étaient maintenant Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, tous deux contempteurs de la « mondialisation ».

     Mais avec beaucoup plus de cohérence, affirme-t-il,  pour la présidente du FN, puisque le Mouvement  national dénonce, contrairement au Front de Gauche, deux des manifestations contemporaines  les plus problématiques de cette mondialisation en France, a savoir  « l’immigration et l’euro ».

    Précisons cependant à Guillaume Roquette comme à ses  confrères,  adeptes trop souvent du raccourci facile,  que le FN n’est pas un adversaire  de la  mondialisation, phénomène aussi vieux que celui des premiers commerçants phéniciens,  ce  qui  serait un non sens,  aussi stupide que de s’opposer au fait qu’il fasse jour à midi.

    Non,  le FN est entré en résistance contre  le mondialisme, ce qui n’est pas la même chose,  contre cette idéologie qui refuse de minorer et de combattre les effets pervers de ladite mondialisation,  au nom de la volonté de faire table rase des Etats nations, des frontières, des protections nationales, des peuples enracinés.

    S’arrêtant sur  le discours frontiste de ces derniers mois et l’allocution de Marine, un article publié hier sur le site du quotidien Les Echos, indique que « La tonalité dominante du FN a bougé ». « Elle était identitaire et centrée sur l’immigration. Elle est désormais sociale et souverainiste. Elle s’adresse aux petits  et rassure par la nation. »

    C’est là de notre point de vue une analyse partiale,  tronquée puisque la préoccupation identitaire n’est pas antinomique, bien  au contraire avec les préoccupations souverainiste et sociale. La  cohérence  du FN, pointée plus haut par Guillaume Roquette commande en effet de « penser globalement  national » dans l’établissement du diagnostic pour guérir  la France  des maux qui l’assaillent.

    Si le spécialiste es « extrême droite », Jean-Yves Camus a repris une formule popularisée en son temps par le candidat  Jean-Marie Le Pen se l’appliquant à lui-même,  en affirmant que la présidente du FN avait tenu hier  « un discours de troisième voie », le politologue Sylvain Crépon,   interrogé hier sur RFI,  notait ainsi que la problématique de l’immigration restait bien une thématique centrale du FN.

     Il est à cet égard révélateur, et  Les Echos comme d’autres médias l’ont relevé que, tout au long du défilé frontiste de ce 1er mai, « où se côtoyaient trois générations, avec Jean-Marie Le Pen, sa fille Marine Le Pen et (le député) du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen, très applaudie, des slogans tels que Bleu blanc rouge, la France aux Français, On est chez nous ou France Marine Liberté étaient repris avec ferveur. »

    D’ailleurs Bruno Gollnisch  le rappelait hier au micro de France 24,   la raison de l’audience grandissante de Marine Le Pen  et du ralliement croissant au programme national, populaire et social du FN  est simple : « Nous avons posé les bons diagnostics concernant l’euro, le chômage, l’immigration. Les Français se rendent compte aujourd’hui que nous avons aussi les bonnes solutions ».

    Vice-président du FN en charge de la stratégie et de la communication, Florian Philippot n’a pas dit autre chose au journaliste de l’agence Reuters :  « Nous sommes plus entendus, plus écoutés que jamais par les Français. » « Les sondages l’ont montré, Marine Le Pen arrive en tête chez les salariés et les ouvriers, parce qu’ils ont compris qu’avec nos propositions nous sommes les seuls à même de les sortir de la nasse économique et sociale dans laquelle nous sommes ».

    Dans son discours très pugnace prononcé  hier, c’est bien sous le signe de la résistance à la dissolution de la France, par le haut dans l’euromondialisme, par le bas dans l’immigration de peuplement, que Marine a mis en perspective le combat du FN.  Et de citer  l’écrivain   et authentique résistant et patriote Maurice Druon, «l’unité se dissout quand la grandeur s’efface»

    Une unité dont doit, dont sait  aussi faire preuve le Front National  dans son entreprise de conquête du pouvoir. La grande famille frontiste n’est pas une maison  divisée contre  elle-même. Au FN,  les talents ne s’opposent pas, mais ils s’accumulent car ils  sont tous nécessaires, au service d’un dessein politique « qui dépasse de loin nos petites personnes » comme l’a souvent souligné Bruno Gollnisch.

    Contrairement à ce que sous-entend un article mis en ligne sur le site de l’hebdomadaire Marianne, Marine n’a pas besoin de « l’applaudimètre » entendu devant la tribune Place de l’Opéra , pour «  savoir quels sentiments de gratitude ils (les frontistes, NDLR)  portaient à Jean-Marie Le Pen en le saluant au son de  merci Jean-Marie , quel respect ils portaient à Bruno Gollnisch (…) en l’acclamant. »

    Relevons enfin que si quelques médias on cru relever une mobilisation plus faible des militants et sympathisants nationaux  dans la rue cette année, Le Point indique  justement  qu’il  était «  difficile de faire aussi bien en pleines vacances scolaires et en cette année sans élection », qu’au lendemain du premier tour de la présidentielle 2012.

     Sans même parler du fait que BFM-TV retransmettait en temps réel l’allocution de Marine, en démultipliant l’audience, tandis que  des milliers d’électeurs frontistes ont été abreuvés de manifestations ces derniers temps avec leur forte participation aux manifs   contre le mariage et l’adoption par les couples homosexuels.

    http://www.gollnisch.com

  • L’UMP à la « dérive »

    Il est assez comique de voir l’UMP se précipiter avec une apparente délectation sur toutes les lubies socialistes. Passons sur Fillon se précipitant au 20 heures pour exhiber sa demeure Sarthoise. Le même serait d’accord, avec Copé l'usurpateur, pour l’organisation de primaires ouvertes en 2016 afin de désigner le candidat de leur formation pour la présidentielle de 2017.

    Rappelons-nous les moqueries souvent acerbes des mêmes lors des primaires ouvertes socialistes qui permirent à Hollande d’être l’homme lige du PS. l'ineffable Copé allait même jusqu'à prétendre qu'elles "étaient illégales et permettraient au PS de ficher les votants." La mémoire est courte. Sacrifiant à la « mode » ; ils envisagent aujourd’hui d’engager leur formation dans la même épreuve de sélection du plus petit dénominateur commun. Henri Guaino a bien raison de mettre en garde ses "amis" de l'UMP. « Je voudrais que chacun mesure bien à quel point [la primaire] est contraire à l'esprit de la Ve République … Ce processus fait du candidat le prisonnier d'un camp et rend encore plus difficile qu'il devienne un jour l'homme de la nation, que doit être un président de la Ve République ».

    Pourquoi, en effet, inverserait-on les rôles ? Les partis politiques se déterminent par rapport à des candidats ayant fait une démarche personnelle par rapport au peuple : décidant de soutenir tel ou tel. N’oublions jamais que notre élection présidentielle se « joue » en deux tours institutionnellement. Les deux tours supplémentaires imposés par ces primaires ouvertes auront comme résultat de sélectionner les plus mauvais pour le pays. Celui qui arrivera au bout de la course, le vainqueur de ce "jeu de quilles" sera le plus englué dans les combines d’appareil, celui qui aura le mieux manié les compromis incompatibles. Ce que nous vivons actuellement avec la présidence Hollande est une démonstration aveuglante de cette mode faussement démocratique. Il s'agit du pays, pas des affaires "partisanes".

    Pourquoi l’UMP se lance dans une telle mascarade ? Par mimétisme ? Par incapacité à proposer mieux sur d'autres thèmes ? Décidément ce n’est plus une formation politique digne des fondateurs de la République instaurée par de Gaulle en 1958. Ils se rendent encore en cohortes serrées à Colombey tous les 9 novembre ; ils ont encore, pour quelques-uns, de bons réflexes, mais la plupart chantonnent la « chanson » sans en connaître les paroles.

     

    Au risque d’apparaître complétement ringard, il semble tout de même urgent de revenir sur quelques notions de base qui peuvent permettre de mieux comprendre l'inanité des tribulations constitutionnelles qui périodiquement occupent les tribunes.

    La constitution de l’actuelle 5ème République procèdent d’une décomposition progressive de celle qui régissait la 4ème ; reconnaissons-le dans des moments troublés par la guerre d’Indochine d’abord, puis celle d’Algérie.

    Les gouvernements étaient devenus les otages des partis, ne tenaient guère plus de six mois à un an au prix de compromis de plus en plus "illisibles". Les groupuscules parlementaires faisaient la pluie et le beau temps détruisant les meilleures intentions au grès d’une nouvelle « alliance », bien vite remise en question. Un peu une situation similaire à celle qui s’étale sous nos yeux en Italie actuellement.

    C’est face à un tel désordre que le Général de Gaulle, sorti de sa retraite de Colombey les Deux Eglises, rappelé par René Coty, dernier président de la 4ème, proposa les institutions qui nous régissent encore actuellement.

    Certes, elles ont été profondément remaniées. L’instauration du quinquennat, l’inversion du calendrier, entre autres modifications, ont été très dommageables. Mais globalement l’essentiel demeure : donner à l’exécutif les moyens de sa politique, lui assurer un temps minimum. Le Président de la République est à l’abri des sautes d’humeur et peut développer sa politique jusqu’à l’élection suivante. L’opinion continue à s’exprimer lors des élections intermédiaires, partielles, locales et régionales : autant de signaux envoyés au pouvoir s'il en était besoin. L'exécutif tient compte ou non de ces "avertissements" et le peuple tranche lors de la présidentielle suivante. La seule véritable "primaire" qui compte, c'est celle du premier tour d'une élection qui en compte deux contrairement à d'autres pays donnés abusivement en "faux" exemples.

    Le BLOG

  • Abstention sur la loi Taubira ? Elle ne mérite pas la voix des pro-famille

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  • Les État-Unis perdent leur peuplement d’origine européenne et tout s’exprime en termes de race

    Colloque de l’Institut de géopolitique des populations – 13 avril 2013
    Immigration et élections : la droite pourra-t-elle encore gagner ?
    Les État-Unis perdent leur peuplement d’origine européenne et tout s’exprime en termes de race
    Communication de Jared Taylor
    Journaliste politique américain

    La chute de l’Empire, c’est pour quand ?

    Si l’on en croit les preppers (les « survivalistes »), c’est pour bientôt. Au moins 8 millions d’Américains sont persuadés que l’Amérique va connaître sous peu un effondrement dû à une calamité telle qu’un ouragan, un séisme ou encore un effondrement de l’économie qui dégénérera en guerre civile.

    Pour Jared Taylor, invité par Yves-Marie Laulan, président de l’Institut de géopolitique des populations, le risque encouru par les Américains est tout autre : « Les États-Unis sont en train de cesser d’être un pays de peuplement européen. »

    En d’autres termes, les États-Unis perdent petit à petit et continueront à perdre leur population blanche au bénéfice d’une immigration galopante, à tel point qu’en 2044 cette population sera minoritaire. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas la population noire, ancrée depuis de nombreuses décennies sur le territoire, qui se développe : elle est quasiment stable. Ce sont les Hispaniques qui rapidement deviendront majoritaires, provenant des pays de l’Amérique latine et plus encore du Mexique voisin, ceux que l’on appelle les mestizos.

    Evidemment, ce changement de population va modifier le mode de vie américain et notamment les conceptions politiques des Etats-Unis. Taylor rappelle certaines caractéristiques du bipartisme étatsunien peu conciliables avec les « mentalités politiques très marquées entre les races ». Par exemple « les Noirs et les Hispaniques sont majoritairement d’accord avec la discrimination prétendument positive à leur égard. 60% pensent qu’elle est nécessaire, tandis que seulement 20% des Blancs sont d’accord ». Il en est de même pour l’identification : « Quand on demande à des Hispano-Américains quelle est leur identité nationale ou ethnique principale, 51% disent que c’est leur pays d’origine : Mexique,  Guatémala, … 24% disent que leur identité principale est hispanique ou latino, et seulement 21% se considèrent américains. »

    Ces conceptions différentes influent inévitablement sur les résultats électoraux présents et surtout à venir. Lors des dernières élections présidentielles, les votes des Hispaniques qui se dirigeaient généralement vers les candidats républicains se sont déplacés pour une grande part sur le candidat démocrate Obama.

    À leur tour les républicains, ne pouvant pas se laisser ainsi déborder, se sont crus obligés de changer leur fusil d’épaule : « Ils ont décidé de faire appel aux non-Blancs » et surtout aux Hispaniques. Mais la manœuvre n’est pas facile : l’Hispanique pauvre ne va pas voter pour le républicain blanc, riche et appartenant à un parti qui « veut baisser les impôts sur les riches et diminuer les subventions sociales ». Taylor explique assez bien l’impasse dans laquelle les républicains se sont engouffrés.

    Sa conclusion est sans appel : « L’augmentation des non-Blancs pousse les États-Unis très nettement vers la gauche. Là, il n’y a aucun doute » et « Dans une société multiraciale, la politique en tant que telle, la politique des grandes idées, de la vision ou de la philosophie, cette politique s’efface devant la politique de race. »

    Taylor conclut d’une façon très pessimiste en voyant dans un avenir proche une Amérique majoritairement non blanche, souffrant de crises à répétition, ayant perdu tout sens politique.

    « Comparaison n’est pas raison », dit le proverbe, mais ne serait-ce pas un peu le cas de la France ?

     http://www.polemia.com

    Jared Taylor, journaliste, écrivain, fondateur et rédacteur en chef du journal American Renaissance, est une des personnalités les plus marquantes du vaste univers des think tanks conservateurs américains. Il a participé aux assises « Nationalité, Citoyenneté, Identité – La France en danger  » qui se sont  déroulées à Paris en mars 2012.
    Lire l’intervention intégrale de Jader Taylor en cliquant ici

  • Mariage gay : la résistance des édiles s'organise

    Lu dans Minute :

     

    "En cas de promulgation de la loi sur le mariage homosexuel, les maires seront légalement obligés de célébrer de telles unions, à moins de déléguer la cérémonie à un autre élu de leur conseil municipal, qui peut d’ailleurs être un membre de leur opposition.

    Mais certains, en refusant de déléguer ou en ne trouvant aucun élu prêt à le faire à leur place, risquent des poursuites de la part des préfets, voire une suspension temporaire. Cela pourrait être particulièrement le cas dans certaines communes rurales. Pourtant, deux maires de Dordogne, à Abjacsur- Baudiat (650 habitants) et Connezac (79 habitants) ont déjà fait savoir à la presse qu’ils ne transigeraient pas avec leurs convictions profondes. Pour Xavier Lemoine, maire (PCD-UMP) de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), que « Minute » a joint, la question est complexe en l’état actuel des choses:

    « Il faut d’abord que la loi sorte indemne de son examen par le Conseil constitutionnel. Il faut ensuite voir quelles seront les conséquences des manifestations des 5 et 26 mai, tout le monde étant à cran et nos jeunes ayant reçu un traitement assez hallucinant de la part du pouvoir ces derniers jours. Si le gouvernement reste sourd à nos revendications, les maires seront évidemment en première ligne. Je préfère donc ne rien dire sur le sujet pour l’instant avant d’avoir fait le tour de la question avec mes collègues. C’est une question de prudence. »

    Le gouvernement va avoir du fil à retordre… Les maires n’oublient visiblement pas que nous sommes à quelques mois d’élections municipales où la gauche emploiera tous les moyens pour éviter une déroute prévisible. De son côté, Jacques Remiller, maire UMP de Vienne (Isère) adversaire malheureux du rapporteur de la loi Taubira, Erwann Binet, lors des dernières législatives, attend sereinement la suite des évènements, d’autant plus qu’il ne se représentera pas en 2014 :

    « Ma carrière politique s’est fondée sur des valeurs, je ne vais pas les renier, quitte à en payer le prix. Mais je reste serein, j’en veux pour preuve le cas de Noël Mamère qui, après avoir célébré un mariage homosexuel à Bègles, n’avait fait l’objet que d’un mois de suspension de son mandat de maire. »

    De leur côté, plusieurs dizaines de milliers d’élus locaux ont signé l’appel du Collectif des maires pour l’enfance animé par Franck Meyer, maire Nouveau centre de Sotteville-sous-le-Val (Seine-Maritime) et Philippe Brillault , maire CNIP du Chesnay (Yvelines). On peut espérer que le gouvernement ait du fil à retordre dans les mois qui viennent s’il persiste dans son obstination à imposer cette loi pour le moins controversée".

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Paris sans Nathalie ? C'est bien possible

    T Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • [Tribune] Sarkozy-Hollande un an après : Bonnet blanc, blanc bonnet...

    Chômage record, cote de confiance de l’exécutif au plus bas, enfermement du pouvoir, polémique sur la transparence après l’affaire Cahuzac... A l’approche du premier anniversaire de son élection, François Hollande traverse une forte zone de turbulences, sur fond de défiance de plus en plus grande des Français pour leurs représentants politiques.

    Ainsi, on s’aperçoit que si l’opposition n’était pas à ce point inaudible, elle pourrait reprendre à la lettre près, contre Hollande, tous les reproches que la gauche faisait à Sarkozy.

    Si l’on a un peu de mémoire, on se souvient que François Hollande et la gauche en général n’avaient pas de mots assez durs pour critiquer Nicolas Sarkozy quand il ne voulait tenir compte des gigantesques manifestations de rue s’opposant à sa réforme des retraites à l’automne 2010, quand, après le moindre incident, il décidait, dans l’affolement, d’imposer de nouvelles lois, quand il s’inclinait servilement devant Angela Merkel, quand il s’avérait incapable de faire face à la montée du chômage et de réindustrialiser le pays, quand il augmentait les impôts sans pouvoir pour autant réduire les déficits, quand il intervenait militairement en Lybie. De son côté, Hollande n’a pas voulu entendre les centaines de milliers de Français qui, dans la rue, manifestaient contre son projet de mariage homosexuel. L’affaire Cahuzac n’est pas encore enterrée qu’il annonce déjà, dans la précipitation, des textes sur la moralisation de la vie politique. Et alors que l’austérité plonge le pays dans la récession, Hollande continue à tenter d’obéir aux injonctions de la chancelière allemande, sur fond de hausse du chômage, d’augmentation des prélèvements obligatoires et des déficits. Il a, lui aussi, voulu jouer les chefs en guerre, envoyant l’armée au Mali, ce que les terroristes islamistes nous font déjà payer à coups d’attentats (on l’a vu à Tripoli), tout comme Sarkozy qui, en faisant exploser la Lybie, aura donné le pouvoir aux fanatiques de la Charia et provoqué un chaos généralisé jusqu’au coeur de l’Afrique.

    Hollande nous avait promis "le changement", mais il n’y a pas eu de changement, et le changement, on le sait, ce n’est pas pour maintenant, ni pour demain. Ainsi, à ce titre, nous assistons à un pitoyable ânonnement de l’histoire. Gauche, droite, c’est bonnet blanc, blanc bonnet. Sarkozy nous a très vite agacé par son agitation perpétuelle et contradictoire. Son successeur nous énerve par son apathique placidité. Sarkozy excitait les passions, Hollande nous les renvoie. Sarkozy était brusque, velléitaire et zigzaguait, tandis qu’Hollande prétend rechercher le consensus, recule volontiers (que ce soit sur les 75 %, le vote des étrangers, le non cumul des mandats), et ne sait pas visiblement où il veut aller, ni ce qu’il faudrait faire. Mais lui qui reprochait, à juste titre, à Sarkozy de diviser les Français les a divisés à son tour, avec cette affaire du mariage pour tous, et cela comme ils ne l’avaient pas été depuis bien longtemps. Le quinquennat de François Hollande devait pourtant permettre une réconciliation des Français, après celui particulièrement clivant ou décrit comme tel de Nicolas Sarkozy. Ainsi, c’est bonnet blanc, blanc bonnet... mais en pire. Car, non seulement jamais un chef d’Etat, pas même Sarkozy, n’avait été aussi rejeté par l’opinion publique dans tous les sondages, mais jamais les Français n’avaient été aussi désespérés par la vacuité du pouvoir.

    Certes, la crise s’aggrave et l’avenir s’annonce catastrophique. Certes, l’opposition s’est discréditée et se porte mal - avec un ancien président mis en examen et un ancien premier ministre qui a échoué à prendre la tête de l’UMP -, et personne ne peut rêver, pour l’instant, à une alternance qui sauverait le pays. Mais le plus grave aujourd’hui, c’est que ce qui tient lieu de pouvoir s’avère totalement incohérent, avec des ministres dissidents, comme Montebourg et Hamon, et une majorité qui s’affole. Du coup, outre Jean-Luc Mélenchon, l’aile gauche du Parti Socialiste se fait entendre, à l’Assemblée comme au Sénat et réclame une sérieuse réorientation politique. Les voix dissonantes se font entendre dans la majorité, se plaignant de ne pas distinguer le cap fixé. Et après avoir vu, dans la même semaine, les hauts-fourneaux de Florange éteints définitivement, la raffinerie de Pétroplus commencé à être démantelée, l’usine de PSA d’Aulnay-sous-Bois menacée d’être fermée plus tôt encore que prévu, autant de sites devenus symboliques, et avant même d’avoir pris connaissance des chiffres catastrophiques du chômage, Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, demande dans Le Monde à Hollande de "tirer les leçons" de ces dix premiers mois "pour envisager un nouveau temps du quinquennat ».

    Ainsi les uns, de plus en plus rares, disent que François Hollande n’est au pouvoir que depuis moins d’un an, et qu’il convient de lui laisser encore un peu de temps pour faire ses preuves. Les autres, de plus en plus nombreux, font remarquer qu’il est au pouvoir depuis près de onze mois et qu’il n’a toujours rien fait pour arrêter la dégringolade vertigineuse du pays. Mais en fait, comme l’analyse Thierry Desjardins, pour beaucoup de Français, cela fait des années que la France n’est pas dirigée et que droite et gauche ont démontré qu’elles s’avéraient tout aussi incapables, l’une que l’autre, à sortir le pays de son agonie. C’est naturellement, ce qui explique ce désenchantement...

    Henri Rochefort http://www.actionfrancaise.net

  • Pour un gouvernement d’Union… vraiment nationale !

    La publication des derniers chiffres du chômage ne contribuera pas à inverser cette impression, selon le sondage l’Ifop paru dans Dimanche Ouest France, 7 Français sur 10 estimeraient que notre pays pourrait connaître, «certainement» (19%) ou « probablement » (51%), une « explosion sociale » à court terme. L’Ifop, dans son commentaire, explique que ce pourcentage élevé s’inscrit «dans un contexte marqué par de nombreux plans sociaux et une forte tension entre l’exécutif et la rue, principalement dans le cadre des mobilisations des opposants au mariage pour tous »

    «Les ouvriers se montrent plus nombreux à s’attendre à une explosion sociale (à 81%, soit 11 points de plus que l’ensemble des Français), contrairement aux professions libérales et cadres supérieurs qui sont en deçà de cette moyenne ( 57% d’entre eux le redoutent pour les prochains mois).Sur l’échiquier politique, 89% des sympathisants du Front National jugent ce risque réel, contre 79% à l’UMP, 64% des sympathisants du Front de Gauche, 51 % des proches du Parti Socialiste.

    Rien d’étonnant non plus à ce qu’un sondage BVA publié hier dans Le Parisien indique que 73% des Français seraient insatisfaits du bilan de la première année de François Hollande à l’Elysée. Seuls 24% des Français se déclareraient « plutôt satisfaits »… en recul de 14 points par rapport à un précédent sondage similaire, réalisé en novembre 2012.

    Une impopularité et un constat d’échec, d’impuissance de ce gouvernement que traduisent aussi d’autres enquêtes d’opinion. Il apparait dans un autre sondage Ifop qu’ une forte majorité de nos compatriotes seraient favorables à un gouvernement d’union dite « nationale », pour sortir le pays de l’ornière et résister à la crise qui matraque nos compatriotes.

    Au terme de cette enquête, 78 % des personnes interrogées seraient favorables à « un gouvernement d’union nationale gauche-droite » comprenant aussi des personnalités issues « de la société civile ». Environ cinq sondés sur dix jugent qu’un tel gouvernement serait plus efficace qu’un gouvernement classique dans la lutte contre le chômage.

    Dans cette étude et selon le panel soumis aux sondés, le centriste François Bayrou fait la course en tête et serait le plus susceptible d’ incarner cette union avec 47 % d’opinions favorables, devant Martine Aubry (37 %), le commissaire général à l’investissement et ancien président d’EADS Louis Gallois (34 %), le maire de Paris Bertrand Delanoë (33 %), le président de l’Assemblée Claude Bartolone (29 %) et Ségolène Royal (27 %).

    Si les sympathisants de gauche qui ont voté il y a un an pour M. Hollande sont aussi majoritairement acquis à cette idée de « gouvernement d’union » (à 66 %), les sympathisants UMP sont encore plus nombreux (89 %) à adhérer à ce vœu. Les sympathisants du FN seraient 79% à plébisciter un gouvernement d’Union nationale, traduisant ici certainement avant tout, comme Marine Le Pen l’a souligné sur Canal + dimanche, « une envie de concorde, un refus de la politique politicienne ».

    Car pour le reste a relevé la présidente du FN, et c’est là en effet le fond du problème, il s’agirait de définir « sur quelles idées politiques » et « dans quelle direction » agirait ledit gouvernement d’union.

    Au-delà des critiques qui vont crescendo à gauche contre ce gouvernement, accusé de se soumettre à Berlin, critiques bien risibles quand elles émanent de socialistes pro-bruxellois , pro-euro et qui ont voté le traité d’austérité Merkel-Sarkozy avalisé par François Hollande, la définition du cap à suivre est en effet primordial.

    Une union entre partis et personnalités communiant peu pou prou dans l’euromondialisme note Bruno Gollnisch, ne saurait inverser le processus de désintégration physique, sociale, économique de la France .

    « Seule une victoire des nationaux sonnerait non seulement la fin d’une illusion mais aussi celle d’un alibi affirme-t-il. Celui de nos dirigeants politiques dans la constante évasion de leurs responsabilités. C’est à cause de Bruxelles, c’est à cause de l’Allemagne, ne pourront plus être l’excuse de l’inaction, des promesses non tenues, des réformes en souffrance »

    Partis du Système qui, main dans la main, ont abaissé l’intégrité, la sécurité, la prospérité, la souveraineté de la France. Nous le constatons de nouveau, ils poursuivent avec constance la dégradation de notre outil de défense qui devrait être à la hauteur des menaces actuelles et en adéquation avec nos intérêts. Une armée performante sans laquelle la voix de la France dans le concert des nations ne peut que décliner –voir notre article en date du 2 avril dernier.

    Le Livre blanc de la défense remis à François Hollande ce lundi, prévoit une baisse des crédits budgétaires souligne Les Echos, puisqu’elle va incorporer » au moins 4,5 milliards de recettes exceptionnelles » .Il acte aussi la poursuite des baisses d’effectifs prévues jusqu’en 2015 (soit 10 000 postes) et la suppression de plus de 20 000 postes supplémentaires dans les quatre années qui suivent, Nicolas Sarkozy avait enclenché la suppression de 54 000 postes entre 2008 et 2015.

    L’espace maritime français, est aussi bradé, comme le FN l’a souligné avec l’accord donné par le gouvernement à l’abandon de l’ilot de Tromelin dans l’Océan indien au bénéfice de l’île Maurice.

    Cela qui entraînera la perte de 280 000 kilomètres carrés d’espace maritime exclusif pour le plus grand profit des flottes de pêche asiatiques…

    Or, Bruno Gollnisch rappelait encore dernièrement « l’importance vitale de notre espace maritime », « le troisième au monde en vertu de la Convention de l’Onu de Montego Bay sur le droit de la mer », « à l’heure ou l’avenir de l’humanité se joue davantage dans les mers que dans l’espace. »

    Alors certes, la France a besoin d’un gouvernement d’union vraiment nationale, d’un gouvernement de sursaut national, autour des valeurs défendues par le FN, d’un gouvernement de renouveau dans lequel nous ferions enfin jouer, au service de nos intérêts légitimes, les atouts réels de la France en toute liberté.
    http://www.gollnisch.com