Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 747

  • Le totalitarisme de l'édredon

    Politiquement correct, médiatiquement correct, judiciairement correct : le totalitarisme à la française étouffe la parole, mais la résistance s'organise.
    Le peuple français vient d'essuyer, à quelques jours de distance, deux camouflets qui témoignent du mépris que lui portent les prétendues élites qui ont pour mission théorique de le servir et de le guider. En premier lieu, le vote dans des circonstances ubuesques de la loi dite Taubira, dénaturant le mariage civil et ouvrant l'adoption aux homosexuels. Pour imposer, par le biais de ce texte, un changement de civilisation contre lequel les Français manifestent massivement dans la rue, le gouvernement l'a fait voter à mains levées par le Sénat, avant d'en brusquer le retour devant l'Assemblée nationale. C'est ainsi que l'on conçoit, en France, l'exercice de la démocratie, fût-il exercé, sans le peuple et contre lui, par un président élu par défaut appuyé sur une majorité de hasard.
    L'autre injure faite aux Français est venue d'un syndicat très politisé de magistrats qui trouvait plaisant, jusqu'à ce qu'un journaliste ne le révèle, d'épingler ceux qui ne trouvaient pas grâce à ses yeux au « mur des cons ». Parmi les « cons » figuraient les pères de deux jeunes filles sauvagement assassinées par des criminels récidivistes, que les juges membres de ce syndicat tiennent ordinairement pour les victimes de la société.
    Ces deux camouflets, chacun à sa manière, ont montré à de nombreux Français la face sombre, mais bien réelle, du totalitarisme à la française, un totalitarisme d'édredon qui contraint lorsqu'il ne parvient plus à étouffer. Ils illustrent aussi tout ce que l'alibi démocratique dissimule de mépris des libertés et des consciences, à l'abri de la pensée unique à laquelle une classe politique, médiatique et intellectuelle uniforme prétend soumettre les intelligences.
    Ce totalitarisme de l'édredon s'appuie sur un « politiquement correct » qui se décline en médiatiquement correct, en judiciairement correct, voire en « sociétalement » correct, qui menacent en tous ces domaines les libertés fondamentales et créent une fracture entre le peuple et les prétendues « élites » qui occupent les principales places de pouvoir en France, et qui pensent, parlent, enseignent, jugent, écrivent et votent à l'unisson. La fameuse distinction maurrassienne entre pays réel et pays légal retrouve ainsi une surprenante actualité, le « pays légal » ne se composant pas seulement de l'élite administrative et politique, mais englobant tous les cercles de pouvoir : presse, syndicats, magistrature...
    C'est ce totalitarisme à la française, hypocrite mais beaucoup plus intransigeant et coercitif que l'ensemble de nos compatriotes ne l'imaginent, que nous avons voulu décrire dans ce dossier, pas seulement en dénonçant ses abus extraordinaires, mais en en décrivant au contraire les mécanismes ordinaires.
    Au centre, se tient l’État : j'écris bien l’État, pas le gouvernement. En démocratie française, c'est la haute administration qui détient le véritable pouvoir, pour une raison simple : les ministres passent et les fonctionnaires restent. Ce sont eux qui connaissent les dossiers. Ce haut-fonctionnariat possède un moule qui est aussi une vitrine et un réseau, l’École nationale d'administration, dont l'actuel président de la République est un brillant représentant.
    Pensée unique et conformisme culturel
    C'est d'ailleurs une exception française que cette importance de l’État. Le totalitarisme dont il est question ici, en effet, est international et le politiquement correct ne sévit pas seulement en France : de nombreuses autres sociétés dites développées, aux États-Unis, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Belgique, en Hollande... ont aussi légalisé le « mariage pour tous », adopté et imposé l'idéologie du genre, que promeuvent d'ailleurs les grandes organisations internationales. À cet égard, le totalitarisme à la française n'est que illustration locale d'un totalitarisme à vocation planétaire.
    Cette importance de l’État est un héritage de l'histoire nationale, une composante de notre identité : c'est l’État, incarné par la monarchie, qui a fait la France. Mais pendant des siècles, son pouvoir s'est trouvé limité par des contre-pouvoirs qui n'émanaient pas seulement des Parlements, ni des ordres privilégiés, mais d'une myriade de communautés vivantes, à l'échelle des provinces, des villes, des métiers, nanties de franchises et de privilèges... Jacobine et centralisatrice, la Révolution a consacré la victoire de l’État sur ces contre-pouvoirs en détruisant les communautés : ainsi de la loi Le Chapelier de 1791 interdisant les associations professionnelles. Et l'Empire a couronné l'Administration, à la faveur du rapport de force pour le moins déséquilibré entre l’État et l'individu.
    Des communautés se sont recréées avec le temps - chassez le naturel, il revient au galop. Mais la méfiance de l'Administration à l'égard des communautés et des corps intermédiaires n'a pas désarmé et l'Etat n'a de cesse de les contrôler, si nécessaire en les achetant par le jeu des subventions - c'est ce qui ressort notamment du fameux rapport Perruchot sur le financement des syndicats.
    Si l’État reste au cœur du système, il n'en est cependant pas le seul acteur et ce n'est pas son administration, si nombreuse et pesante soit-elle, qui y exerce sur les esprits la plus grande coercition. La pensée unique s'appuie sur le conformisme culturel, auquel il est à la fois risqué et douloureux de déroger : comme le dit Xavier Bébin, secrétaire général de l'Institut pour la Justice, il faut une carapace solide pour résister au courant dominant.
    Voilà pourquoi l'ampleur et la persistance du mouvement de protestation contre la loi Taubira dénaturant le mariage est une excellente nouvelle. Pour la première fois depuis longtemps, un coup de ciseau est donné dans l'édredon. Cette entrée des Français en résistance, ce réveil des consciences utilise en outre Internet et les réseaux sociaux, instruments malaisément contrôlables par l’État et peu solubles dans la pensée unique. Il recommence à souffler une gentille brise de liberté.
    Eric Letty monde & vie 21 mai 2013

  • Le PS va-t-il perdre la majorité absoluée à l'Assemblée ?

    Le seuil de la majorité absolue à l’Assemblée nationale (289 sièges) se rapproche pour le groupe PS qui ne dispose à ce jour plus que de 291 sièges.

     

    Ce week-end, le PS a en effet perdu un siège dans la 8ème circonscription des Français de l’étranger (Moyen Orient). Le 2ème tour verra s’affronter la candidate UMP Valérie Hoffenberg (21,84 %) et l’UDI Meyer Habib (15,36 %). Pour ce qui concerne la 1ère circonscription (Amérique du Nord), le candidat UMP Frédéric Lefevre (29,15%) devance le candidat PS Franck Scemama (24,98%). Si la 1ère circonscription des Français de l’étranger devait être perdue par le PS dimanche prochain, nous en serions à un groupe de 290 sièges sachant qu’une partielle va avoir lieu en Lot et Garonne pour remplacer Jérôme Cahuzac les 16 et 23 juin prochains.

     

    Il est donc fort probable qu’au cours de la législature, le PS perde la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Vers un réveil de la société civile française ?

    La question que bon nombre de Français se pose est écrite : 

     

    "À l'instar du mouvement Tea Party aux États-Unis, le peuple va-t-il finir par se lever en masse pour réclamer justice ?"

     

    Une première réponse :

     

    "Certes, la France n’est pas l’Amérique. Mais le temps politique s’accélérant chez nous sous l’influence conjuguée de la faillite de l’État-providence et de l’impuissance grandissante de nos élites déconsidérées, nous assistons, comme aux États-Unis avec le mouvement des Tea Party, au réveil de la société civile française.

    Rien n’est plus noble que le Tea Party, qui, finalement, n’est rien d’autre que l’expression d’une résistance assumée à l’oppression du pouvoir politique dès lors que celui-ci, au mépris des textes et en particulier de la Constitution, tente d’imposer sa tyrannie en outrepassant les limites imposées par la loi fondamentale.

    En France, le Tea Party est ressenti, en particulier au sein de notre classe politique en admiration béate devant Barack Obama, comme un mouvement d’extrême droite alors qu’il s’agit de tout autre chose : la réaction indignée de colonisés contre une tentative de racket légal fomentée en l’occurrence par le colonisateur britannique :

    Le 16 décembre 1773, soixante Bostoniens nommés les Fils de la liberté grimpèrent à bord des trois navires (...) costumés en Amérindiens (...) Silencieusement, entre 18 et 19 heures ils ouvrirent les tonneaux et jetèrent 342 caisses de thé par-dessus bord, puis ils les refermèrent pour les remettre à leur place, vides (Wikipedia).

    Est-il besoin de rappeler, tant cela tombe sous le sens, que l’article 2. de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 stipule : "Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression" ?" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Un gouvernement bien pressé : les (mauvaises) réformes au pas de charge...

    Il y a quelques semaines et même encore aujourd’hui, les opposants au mariage gay se plaignaient de la brusquerie du gouvernement dans ce débat, et cela sous les lazzis d’une Gauche qui, au contraire, trouvait que les choses avaient trop traîné, et qui prônait la rapidité « pour passer aux choses sérieuses », comme si ce qui touchait à la nature même de la société et, au-delà, de la civilisation n’était pas important : en soi, un bel aveu, pourrait-on dire, de la légèreté d’une Gauche qui a oubliée depuis longtemps le sens des mots et des valeurs, et qui rechigne à lire Sophocle et Orwell !

    Mais, voilà : ceux qui hier vantaient la méthode gouvernementale par idéologie plus que par discernement et qui, pourtant, ne se reconnaissent pas forcément dans la politique de M. Hollande, se retrouvent à leur tour piégés par les mêmes procédés utilisés pour faire passer la réforme sociétale de Mme Taubira, et découvrent, tout à coup, qu’ils pourraient bien être les prochaines victimes d’un gouvernement qui se comporte en oligarchie sur les (mauvais) conseils de la Commission européenne et de la principale puissance du continent, l’Allemagne !

    Avec Frau Merkel, ça ne rigole plus...

    Ainsi, dans l’édition de « Marianne » du 18-24 mai 2013, Laurent Mauduit écrit-il ce qu’il aurait pu écrire aussi auparavant sur la question du mariage gay, et qu’il est tristement drôle de lire aujourd’hui sous sa plume encolérée : « Est-ce de la désinvolture ? Ou bien de la maladresse ? Voire du cynisme ? En tout cas, le fait est là, stupéfiant : le gouvernement a lancé la prochaine réforme du système des retraites de la plus mauvaise des façons. Comme s’il se moquait éperdument des réactions d’indignation que cela pourrait susciter dans l’opinion et notamment dans les milieux les plus modestes.

    Ce qu’il y a de plus stupéfiant, c’est d’abord la forme retenue par l’Elysée et Matignon pour promouvoir cette réforme. Nulle véritable concertation ! Nul débat approfondi pour tenter de trouver des pistes nouvelles ou originales –il en existe !- qui n’aggravent pas encore davantage la politique d’austérité. C’est à la hussarde que les dirigeants socialistes ont visiblement choisi d’agir. Après le défilé au pas de course, le 13 mai, de tous les dirigeants syndicaux et patronaux dans le bureau du Premier ministre, puis un nouvel et bref échange, les 20 et 21 juin, à l’occasion de la prochaine conférence sociale –qui aura de nombreux autres dossiers à son ordre du jour-, la consultation, si on peut appeler cela ainsi, sera bouclée. Et, en deux temps, trois mouvements, un projet de loi sera couché sur le papier pour être entériné à l’automne par le Parlement. » Changez le thème évoqué, et cela rappelle effectivement ce que le pays a connu avec la loi Taubira, cette même insouciance du gouvernement, qui confine au mépris, à l’égard des représentants des familles, des associations et des communautés religieuses (en particulier de l’Eglise catholique, traitée de façon indigne sous prétexte que la République était « laïque », en fait, plus sûrement, « laïciste », ce qui n’a pas le même sens…), des opposants qualifiés facilement et trop rapidement de « réactionnaires » et, nouvel élément de langage de cette « novlangue » républicaine contemporaine, d’ « homophobes ».

    Mais pourquoi ce gouvernement de la République changerait-il de méthode, puisqu’il se pare d’une légitimité électorale acquise pour un double mandat, présidentiel et législatif, de cinq ans ? Encore quatre ans, donc, sur cette lancée, pourrait-on dire… Sous la Cinquième République, les règles sont claires et la Gauche, qui a tant critiqué le fondateur de cette République et sa création institutionnelle, s’en sert à son tour, sinon avec l’esprit gaullien, du moins avec la légalité démocratique attachée aux institutions… M. Hollande, nouveau Créon, ne cherche pas à incarner l’esprit de la Cinquième mais à se servir de ses instruments : les moyens sont au service d’une fin qui n’est pas exactement celle du général de Gaulle, si hostile à l’esprit de parti et à ses politiciens de carrière.

    Après les élections : les horions...

    Laurent Mauduit n’a pas tort, quoiqu’il en soit, de dénoncer une méthode gouvernementale qui, si elle n’est pas anti-démocratique dans sa pratique, n’est pas forcément très démocratique dans son esprit… Car tous les efforts du gouvernement semblent être d’éviter les débats contradictoires et les pressions populaires, de quelque bord qu’elles viennent et pour quelques (bonnes ou mauvaises, d’ailleurs) raisons qu’elles soient. Dans le même temps, l’équipe de M. Ayrault suit une ligne politique et économique visiblement décidée ailleurs (à Bruxelles ou/et à Berlin) ou motivée par quelques féodalités dont elle est l’obligée (féodalités communautaristes pour la question du mariage, financières pour celle des retraites) : cela n’est guère rassurant, en fait…

    http://nouvelle-chouannerie.com

  • Raffarin craint l’éclatement de l’UMP

    L'ancien Premier ministre UMP, Jean-Pierre Raffarin, a mis en garde jeudi contre un risque d'"éclatement" de son parti dont le bénéficiaire serait le FN, une inquiétude que partage l'ex-président de l'Assemblée Bernard Accoyer.
    Sur France Inter, le sénateur de la Vienne a assuré : "un virus mortel menace l'UMP, une forme de radicalisation. On l'a vu sur l'affaire de Nathalie Kosciusko-Morizet", attaquée par la motion Droite Forte pour s'être abstenue sur le mariage homosexuel.
    Il a cité encore la Droite populaire dont huit députés ont menacé de faire bande à part aux élections européennes si l'UMP reprenait à son compte la proposition de fédération franco-allemande du courant humaniste animé par M. Raffarin et Luc Chatel.
    "Je suis inquiet de voir que la culture du débat n'est pas vraiment quelque chose qui est dans la nature de l'UMP", a dit l'ex-chef de Gouvernement.
    Or si l'UMP éclatait, "le FN serait en tête au premier tour comme ce fut le cas en 2002" par "effondrement du PS", a argumenté le sénateur d'opposition.
    "Une UMP rassemblée est largement devant" le parti de Marine Le Pen, donc "l'unité de l'UMP est nécessaire au pays et à la vie républicaine".
    "Mais cette unité est menacée par manque de culture du débat et excès de culture du chef", a insisté M. Raffarin.
    Il pense, comme François Fillon, que le FN "est en dehors du pacte républicain".
    Au Talk Orange-le Figaro, M. Accoyer, député UMP de Haute-Savoie, a jugé que "l'avertissement" lancé par son collègue de la Haute Assemblée est "à prendre au sérieux".
    "Si l'UMP effectivement se disperse", a-t-il dit, "il y a un risque majeur" d'arriver "en troisième position".
    Guillaume Peltier, un des deux dirigeants de la Droite forte, "a commis une faute que je regrette". "Il faut que ces voix dispersées s'arrêtent", a demandé M. Accoyer.
    "Patrick Buisson, il ne me semble pas qu'il soit d'un excellent conseil et je ne suis pas particulièrement heureux qu'il soit lié avec l'UMP, pour conseiller l'UMP", a-t-il commenté à propos de l'essayiste à qui certains reprochent une droitisation de la campagne et du parti de Nicolas Sarkozy.¢

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Nantes : l’UMP à la peine pour les prochaines municipales

    NANTES (NOVOpress Breizh) – Elu conseiller régional  de la région dite des « Pays-de-la-Loire » en 2010, Franck Louvrier s’était même fait bombarder « secrétaire national de l’UMP chargé des relations avec les conseillers régionaux ». A l’époque, conseiller en communication du président de la République – Nicolas Sarkozy -, il faisait figure d’homme tout puissant capable d’imposer ses vues à la droite nantaise. On lui prêtait des ambitions locales qui n’avaient rien de médiocre. « Son rêve absolu ? Débarrasser Nantes, sa ville natale, de son maire socialiste, Jean-Marc Ayrault, aux municipales de 2014 » (Libération, 15/02/12). On avait même cru le voir sonder le terrain à La Baule, ville apparemment plus facile à conquérir. Ce qui l’amenait à déclarer : « Il y a un mandat qui me plait énormément, c’est celui de maire. C’est, à mes yeux, le mandat de proximité par excellence. Ce mandat, qui doit être passionnant, m’intéresse. » (Bretons, mai 2011). Mais la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle changeait la donne.

    On le voyait alors réduit à l’état de conseiller régional de base, ne disposant plus du levier présidentiel pour mettre au pas les baronnets locaux plus indisciplinés les uns que les autres et à l’égo surdimensionné. Bref, des gens compliqués pour ne pas dire ingérables. Pendant son séjour à l’Elysée, Franck Louvrier n’aura pas été sans utiliser les moyens offerts par la maison pour tester le terreau nantais. Etudes quantitatives et qualitatives lui auront rapidement montré l’impossibilité pour l’UMP de récupérer Nantes. En effet, la réalité sociologique des grandes villes – Nantes, Rennes et Brest en Bretagne – en fait des chasses gardées du Parti socialiste. Nouvelles classes moyennes – les fameux « bobos » –, fonctionnaires territoriaux et d’Etat, personnel enseignant et professions libérales,  sans compter les nouveaux habitants « issus de la diversité », offrent à la gauche un socle électoral suffisamment étoffé pour assurer mécaniquement la victoire. Bien entendu, il s’agit là d’une « gauche sociétale » qui n’a rien à voir politiquement et culturellement avec la « gauche sociale » encore présente dans les communes à forte composante ouvrière.

    Toutes les conditions étaient donc réunies pour s’oxygéner ailleurs. C’est ce que fit Franck Louvrier en devenant patron de « Publicis Events », la branche événementielle du groupe éponyme. Là il y a découvert une autre vie et goûté à d’autres plaisirs mieux rémunérés. Ainsi le gala organisé à l’Olympia contre le cancer le 7 mars dernier. Avec 2.000 femmes chantant en chœur et 50 grands artistes sur scène (Paris Match, 28/02/13). Il ne lui restait plus qu’à décliner l’offre de conduire la liste aux municipales et à botter en touche…en préconisant l’organisation d’une primaire. Façon élégante de tirer sa révérence.

    C’est l’occasion de découvrir que l’UMP nantaise demeure régulièrement démunie en leaders solides après 23 ans de règne de Jean-Marc Ayrault. Incapable de mettre sur les rails une locomotive apte à réussir le fameux « rassemblement », elle en est arrivée à envisager le parachutage de Marie-Anne Montchamp, délégué général à l’UMP, ancienne secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale durant la présidence de Nicolas Sarkozy. Dans un premier temps villepiniste endiablée, elle s’empressa de trahir son idole dès qu’un petit maroquin lui fut offert par l’ennemi sarkozyste. Aux législatives de 2012, candidate UMP dans la 4ème circonscription des Français établis hors de France (Benelux), elle est battue par le socialiste Philippe Cordery.

    Ce n’est donc pas ce qu’il est convenu d’appeler une grosse pointure, d’autant plus que sa notoriété et sa popularité apparaissent fort inexistantes dans la Cité des ducs. Autant dire que Patrick Rimbert ou Johanna Rolland peuvent espérer aborder l’échéance de mars 2014 en toute quiétude.

    http://fr.novopress.info

  • Il faut donner la parole aux Français : vive le référendum ! par Alain Sandler

    Le président de la République ignore, voire se moque de l’opinion des Français respectueux de leurs traditions et de leurs racines. On voit avec quel dédain, quel mépris il traite les centaines de milliers de personnes descendues dans la rue à l’appel de la Manif pour tous.
    Aussi, si nous ne voulons pas en rester sur cet échec, il faut poursuivre l’action mais avec une nouvelle approche : se battre pour qu’on instaure le référendum pour tous par une réforme de la Constitution. Il faut faire du référendum un contre-pouvoir.
    Cette réforme est attendue par 80 % des Français, selon un sondage de 2004. Depuis, cette volonté s’est encore renforcée. C’est la seule solution pour réformer notre pays et faire évoluer son système politique. Pour en finir avec cette démocratie confisquée.¢
    Nous devons imposer qu’une pétition obtenant la signature de 1 % du corps électoral fasse obligatoirement l’objet d’un référendum. Si une telle réforme avait été adoptée, les 700.000 signatures obtenues par la Manif pour tous n’auraient pas pu être mises à la poubelle.
    Il y a urgence. Dans une démocratie, on ne peut accepter que le Peuple soit mis devant le fait accompli. Il doit pouvoir se prononcer. Il doit pouvoir prendre la parole en cours de mandat et non se contenter de signer un chèque en blanc tous les 5 ans. Quand après une année d’exercice du pouvoir le Président n’a plus que 25 % d’opinion favorable, il n’a plus la légitimité nécessaire pour imposer son idéologie.¢
    Auteur de l’ouvrage « Les Résistants », Alain Sandler est président du Cercle des Citoyens Français qui met à la disposition du Peuple sa pétition en faveur du RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) sur SON SITE : lecercledescitoyensfrancais.fr

  • Et après le 26 mai ?

    Extraits d'un article de Me Trémolet dans Présent :

    "Pour ma part, il me semble que la première chose à faire, c’est de la réussir, cette manif, de la réussir en nombre, et en qualité. Et jusqu’au 26 au soir, rien est gagné.

    Comme elle est pour tous, et que donc chacun apporte sa contribution, à cinq jours de l’échéance, voici la mienne.

    1. – « En toutes choses, il faut d’abord considérer la fin. » Le but de cette manif est le rejet de la loi Taubira. Le Conseil constitutionnel s’est prononcé. Le président a décidé qu’il promulguait. Tout est perdu ? Non. Tout est clair. Maintenant, c’est l’épreuve de force. Non seulement on ne lâche rien, mais toutes les énergies sont lâchées.

    J’achetais, l’autre jour, un nouvel antivol pour ce vélo qui ne me quitte plus et m’est bien utile, particulièrement dans les manifs. Comme je soupesais un modèle qui m’apparaissait décidément bien lourd, je dis au vendeur : au moins, celui-là, il est invulnérable. A quoi il me répondit, en souriant : face aux voleurs, monsieur, rien n’est invulnérable. La résistance de monsieur Hollande à la voix du peuple est semblable à cet antivol. Elle semble assise sur un soc invincible : les institutions, le vote des assemblées, la complicité des grands médias… jusqu’au moment où une force plus forte que toutes ces fictions légales et figurations de mots et d’images fait enfin triompher la réalité. Et le voleur emporte la bicyclette.

    Car ce qui est devant nous est moins solide qu’un bon antivol en métal bien trempé. Les institutions, qui sont par nature une fiction ; la loi, expression de la volonté générale ; la volonté générale exprimée souvent par les élus ; les élus censés être les représentants de toute la nation, le président élu par une minorité d’électeurs censé être le président de la république, c’est-à-dire le défenseur du bien commun – la chose publique – tout cela ne tient que si tout le monde y croit… ou, plus modestement, que personne ne le mette véritablement en cause. C’est ainsi, et, même si cela marche mal, mieux vaut encore le garder que connaître pire. Mieux vaut le mal qu’on connaît que celui qu’on appréhende, etc., mais lorsque, tout à coup, la coupe est si pleine qu’elle déborde, que l’évidence élémentaire de la chose publique n’est plus assurée, et que le peuple en colère est dans la rue, ces constructions de juristes apparaissent pour ce qu’elles sont : des abstractions. Le citoyen, désabusé, devient agnostique, voire incroyant.

    Cela fait longtemps que notre « religion démocratique » a perdu ses fervents, ses apôtres. Il ne lui reste plus que des défenseurs intéressés : ceux qui en profitent en vivant de l’argent public, et la masse des « croyants sociologiques » qui, empêtrés dans l’habitude et ayant beaucoup mieux à faire toute la journée que de réfléchir au meilleur régime possible, acceptent celui qui est en place. Tout cela est bien faible… Si mon vendeur avait conclu sa petite démonstration par un « en somme, l’efficacité de cet antivol dépend de l’impression qu’il fait au voleur potentiel… », je ne donnerais pas cher de ma si précieuse monture à deux roues.

    2. – Mais le 26 mai ne sera, probablement, qu’un très fort coup d’épaule et la porte de la liberté, du renouveau ne s’ouvrira que dans les temps qui suivent. Pourquoi ? Parce que si nous savons très précisément ce que nous ne voulons pas, nous ne savons pas encore clairement ce que nous voulons. Si nous étions certains – par millions – que, derrière l’écroulement de ce système fatigué mais malfaisant, il y avait la prairie fraîche et joyeuse d’un vrai printemps français, rien ne résisterait à notre enthousiasme. Et, c’est tout de suite que, par-dessus les barbelés et autre clôture fictive, nous sauterions dans cette nouvelle terre, en criant, comme Jeanne, « Tout est nôtre ! ».

    3. – Dès lors la question centrale de l’après 26 mai est : qui nous donnera cet enthousiasme ? Qui dessinera, non pas le rêve, mais l’esquisse de cette réalité nouvelle, des traits rajeunis et souriants de la France qui vient ? Qui ? La réponse est dans la question, comme elle est dans la journée du 26 mai. Qui ? Eh bien, nous ! Nous ! Vous et moi ! Chacun des participants… pas un autre… pas un maître, pas un soi-disant homme providentiel, pas un parti, surtout pas ! Et encore moins un candidat, quel qu’il soit ! Le neuf, c’est nous ! Nous, réunis à Paris, pour la fête des mères, et la fête des familles. Nous, en prenant conscience, dans notre compagnonnage de rues, de qui nous sommes, et que nous sommes, nous, le peuple de France. [...]

    4. – La première fois que j’ai rencontré, de façon sérieuse, le Prince de la Maison de France, il m’avait dit : « Nous autres, les rois, nous avons le temps avec nous. » Je n’ai pas oublié cette formule. Je nous l’applique aussi, avec une évidence encore plus forte. « Nous autres, les peuples, nous avons le temps avec nous. » Pourquoi ? Parce que nous sommes des familles… et que les familles épousent le temps, le fécondent, et, par là le transcendent. Un député, un président, une assemblée, c’est élu à cinq ans, qui déjà ne sont plus que quatre. Une famille compte par génération – vingt-cinq ans – et déjà, en plusieurs générations. Qui a le temps est plus riche que celui qui a l’argent.

    En politique, celui qui a le temps a tout. Prenons le temps, sans précipitation mais sans aucun retard… hâtons-nous lentement ! Mais hâtons-nous ! Allons-y à cette manifestation, comme on va à une fête. Allons-y à cette fête, comme on va joyeusement, en bande, à de vrais repas de noces. La loi est promulguée ! On s’assied, tranquillement, sur cette promulgation. Loi-fiction, loi-bidon. Ce qui se passera, alors, sera au-dessus encore de ce que nous imaginons. Et après, nous pourrons commencer à parler sérieusement du 27 mai."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Luc Chatel pour une fédération franco-allemande au sein de l'UMP

    Luc Chatel, alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale sous Sarkozy, avait déjà inscrit la théorie du « gender » dans les programmes et supprimé Charles Martel, Louis XI, Louis XIV et Napoléon au profit de « l’étude des empires africains ». Comme quoi les socialistes ne sont pas les seuls à détruire la France et nos racines.
    Anti-national notoire, fédéraliste européiste, il préside aujourd’hui le courant « France moderne et humaniste » au sein de l'UMP, et défend le projet d'une union budgétaire et d'une fédération franco-allemande devant les Français dans la perspective des élections européennes de 2014. Ce qui n’empêchera nullement ce triste sire de faire jouer la fibre patriotique lors de ces mêmes élections. Des fois que ça marche…
    Alors que le principal parti d'opposition organise une convention, la semaine prochaine, pour débattre de son projet européen, l'ancien ministre de l'Éducation nationale de Nicolas Sarkozy était, mardi, au Parlement européen à Strasbourg pour une réunion sur le thème provocateur : "Y-a-t-il encore une place pour les Européens à l'UMP".
    "Nous devons porter l'image d'un nouvel idéal européen qui fasse rêver, mais qui soit pragmatique", a-t-il dit devant quelques dizaines de parlementaires nationaux et européens.
    "Si nous ne hissons pas haut le drapeau européen, il n'y en a pas beaucoup d'autres, au sein de l'UMP, qui le feront à notre place", a-t-il ajouté.
    Le député de la Haute-Marne, qui est aussi vice-président délégué de l'UMP, prône, pour sortir de la crise "une nouvelle étape de l'union politique avec une union budgétaire" et, au-delà, "aller vers une fédération franco-allemande au moment où notre pays tourne le dos à la relation franco-allemande".
    Luc Chatel estime que François Hollande est responsable de cette situation, en dépit de son ralliement, la semaine dernière, au projet d'Angela Merkel d'union politique et de gouvernement économique de la zone euro.
    "C'est lui qui a mis la relation franco-allemande dans une situation de défiance, c'est lui qui a parlé de tension amicale, c'est lui qui a laissé faire le parti majoritaire dans une véritable agression vis-à-vis de la chancelière allemande", a-t-il dit à des journalistes après la réunion.
    "Le Parti socialiste est beaucoup plus divisé sur les questions européennes que nous le sommes", a-t-il estimé.
    Alain Lamassoure, fédéraliste convaincu et pilier de la délégation de l'UMP au sein du Parlement européen, a toutefois invité les "Européens" de l'UMP à répondre aux préoccupations plus immédiates de l'opinion dans une situation de crise.
    "Si nous donnons systématiquement raison à Angela Merkel contre François Hollande, nous finirons par avoir quelques problèmes avec nos concitoyens", a-t-il averti.
    Il a aussi invité l'UMP à prendre à "contrepied" les socialistes, qui revendiqueront la nécessité d'une Europe sociale, en reprenant à son compte le principe d'une "Europe de la solidarité".
    Ces gens-là aiment bien jouer avec les mots…

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/