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entretiens et videos - Page 473

  • Débat entre Alain de Benoist, Frédéric Rouvillois et Eric Zemmour

    Quand on parle de la droite, tout le monde sait de quoi il retourne. Et pourtant, personne n'est capable d'en donner une définition rigoureuse. Où la situer ? Qui retenir ? Sur quels critères ? Le style de préférence aux idées ? Les idées de préférence aux nuées ? Ou encore l'autorité plutôt que la liberté et la liberté plutôt que l'égalité ? Tout cela, et d'autres choses encore, tant la droite est hétéroclite et finalement dissemblable. Pour y voir un peu plus clair, nous avons fait se confronter trois spécialistes de la droite.

    Le Choc du mois : Comment définiriez-vous la droite ? Est-il possible de dire : ici finit la gauche, ici commence la gauche ?

    Alain de Benoist : On ne pourrait le dire que si le clivage droite-gauche constituait une sorte de bande continue sur laquelle il n'y aurait qu'à déplacer le curseur pour savoir où l'on se trouve. Ce n'est pas le cas. « La droite » et « la gauche » n'existent tout simplement pas en tant qu'essences intemporelles. Tout ce que l'historien peut saisir, ce sont des configurations « de droite » ou « de gauche », qui varient considérablement selon les époques et les pays. En outre, ces deux mots n'ont de sens qu'au pluriel, il y a toujours eu des droites (ou des gauches) très différentes les unes des autres, certaines d'entre elles ayant plus d'affinités avec certaines gauches (ou certaines droites) qu'avec les autres droites (ou les autres gauches). Notons encore que les idées voyagent souvent, de droite à gauche et vice-versa selon les époques, l'écologisme ou le régionalisme ont pu apparaître comme « de droite » ou « de gauche ». À la fin du XIXe siècle, être pour la République désignait clairement l'homme de gauche. Ce n'est évidemment plus le cas aujourd'hui. D'autres thématiques sont inclassables le sens de la gratuité est-il de gauche ou de droite? Et la philosophie tragique ? C'est la raison pour laquelle les politologues n'ont jamais pu donner de la droite ou de la gauche une définition unitaire qui fasse l'unanimité. Toutes les définitions qu'on a proposées de la « vraie droite » ou de la « vraie gauche » n'ont jamais reflété que des opinions subjectives ou des préférences personnelles.

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  • Jean-Marie Le Pen : « Cette espèce de grève générale volontaire me paraît suicidaire »

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    Source Causeur  cliquez ici

    Il y a quelques jours, une méchante rumeur a couru au sujet de Jean-Marie Le Pen : il aurait été infecté par le Covid-19. Démentant ce bruit malveillant, le fondateur du Front national répond aux questions de Causeur. Confinement, causes de la pandémie, monde d’après : le Menhir, 92 ans, bon pied bon oeil, déplore notre impréparation et notre sujétion à la Chine mais récuse tout parallèle avec la guerre de 40. Entretien.

    Jean-Marie Le Pen bonjour. Je commencerai par une question des plus simples : comment allez-vous en ces temps de pandémie ?

    Jean-Marie Le Pen. Une fake news a annoncé que j’avais été touché par le coronavirus mais le cadavre bouge encore ! (rires) C’est inexact, je suis comme tout le monde obligé de rester chez moi mais cela ne me prive pas et me débarrasse d’un certain nombre de fâcheux.

    Enfant, vous avez vécu la débâcle de 1940. Comme Emmanuel Macron, dressez-vous un parallèle entre cette guerre bien réelle et la « guerre sanitaire » en cours ?

    Non, il n’y a rien de comparable. À part le terme de guerre, je ne vois aucune comparaison raisonnable entre la situation créée par la pandémie et un conflit de la dimension de la Seconde guerre mondiale ou peut-être de la future.

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  • Marion Marechal - Ce gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé, a peur

    Ce gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé, a peur

    Marion Maréchal a été longuement interrogée dans Valeurs Actuelles. Extraits :

    […]

    Après avoir alourdi les sanctions contre ceux qui ne respectent pas le confinement, le gouvernement a annoncé par la voix de Laurent Nunez qu’appliquer cette consigne dans les banlieues n’était « pas une priorité ». Le gouvernement a-t-il entériné la partition de fait de notre pays, où l’autorité de l’Etat ne s’applique plus de la même manière dans tous les “territoires” – comme on dit désormais ?

    Soljenitsyne, dans son discours d’Harvard, décrivait brillamment le déclin du courage dans le monde occidental. « Ce déclin du courage, disait-il, est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société tout entière ». 

    Ce gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé, a peur. Il a peur de devoir faire face à la réédition des émeutes de 2005. Il a peur de subir les conséquences politiques d’un embrasement des banlieues dont il achète soigneusement la paix sociale à coups de subventions, en fermant les yeux sur les trafics en tout genre ou en déléguant l’ordre public aux salafistes. Il a peur d’une tension diplomatique en luttant contre la subversion organisée de la communauté musulmane française par des réseaux et des pays étrangers. Le séparatisme dont parlait Emmanuel Macron est combattu dans les mots mais il est accepté, et même alimenté, dans les faits. Ces quartiers sont exemptés de la solidarité nationale sauf quand il s’agit de bénéficier de notre système social ou de notre système de santé.

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  • CORONAVIRUS : Entretien avec Pierre-Yves Rougeyron (par le Club du Mercredi) - 2/2