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entretiens et videos - Page 539

  • François Bousquet : «le débat national a déjà eu lieu sur les ronds-points»

  • José Maria Ballester : « Le parti de droite décomplexée Vox a le vent en poupe »

    Dimanche, à Madrid, une grande manifestation de la droite a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes pour protester contre les négociations que le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez a engagé avec le gouvernement indépendantiste de Catalogne. Une manifestation à laquelle a participé le parti de droite Vox (qualifié parfois d’extrême droite) et… Manuel Valls.

    Analyse au micro de Boulevard Voltaire de José Maria Ballester.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/jose-maria-ballester-12https://soundcloud.com/bvoltaire/jose-maria-ballester-12

    Grand rassemblement contre Pedro Sánchez et la politique de son gouvernement. Entre 40.000, selon la police, et 200.000, selon les organisateurs. Cette manifestation de la droite espagnole est-elle un succès ?

    En tant que témoin direct de ce rassemblement, je dirais que ce fut, en effet, un succès. On ne peut néanmoins pas dire que ce fut un succès éclatant. Il n’en reste pas moins que la place principale et les avenues adjacentes étaient pleines à craquer. On peut donc parler de démonstration de force.
    De plus, que les trois partis – Vox (le parti de droite), le Parti populaire (parti de centre droit) et Ciudadanos (parti de centre gauche) – soient réunis est déjà un signe. Ce n’était pas une évidence ; il a fallu négocier jusqu’à la dernière minute. Ciudadanos ne voulait pas partager la tribune avec Vox.

    Ce rassemblement ne semble pas de bon augure pour le gouvernement…

    C’était surtout un rassemblement contre Pedro Sánchez en Catalogne et les concessions qu’il est en train de faire. Il y a, en particulier, la figure du rapporteur, ou médiateur, on ne sait pas trop bien. Comme si l’Espagne était le Yémen ou un pays africain ! Comme si on avait besoin d’arbitres soi-disant neutres pour nous aider à régler ce conflit… C’était absolument scandaleux. Il a fait marche arrière, mais il s’agit, selon moi, plutôt d’une feinte que d’un mouvement sincère.
    Mercredi aura lieu le vote du budget. Les indépendantistes catalans qui tiennent monsieur Sánchez à bout de bras ont dit qu’ils ne voteraient pas. Demain mardi sera donc une journée cruciale. Si le budget est rejeté, monsieur Sánchez peut continuer à gouverner avec le dernier budget de monsieur Rajoy, mais ce serait un camouflet politique. Il est fort probable qu’il y ait des élections avant l’été.

    On note la montée en puissance du parti Vox. C’était un des trois partis présents à cette manifestation. On peut dire que la droite espagnole est en train de reprendre des forces depuis l’élection de Pedro Sánchez.

    Vox est un parti de droite autrefois appelée hors les murs, mais que l’on peut désormais qualifier de décomplexée ou conservatrice. Il a le vent en poupe, c’est évident, surtout en Andalousie.
    On ne sait néanmoins pas encore le poids qu’il prendra effectivement dans l’exécutif andalou. Ciudadanos n’était pas ravi d’être avec Vox. Le Parti populaire a donc dû signer deux accords différents de gouvernement régional. L’Andalousie sera le laboratoire de ce que pourrait être l’Espagne après les élections législatives.
    Vox a, certes, le vent en poupe. Mais il ne suffit pas d’avoir une bonne place dans les sondages et auprès de l’opinion publique, il faut être aussi un bon tacticien. Ce parti sera-t-il à la hauteur des circonstances ? Il faudra voir dans les prochains mois. Il ne s’agit plus d’un parti strictement protestataire, mais d’un parti qui a une responsabilité particulière vis-à-vis de son électorat et de l’opinion. C’est là qu’on va voir si monsieur Abascal est un homme politique de haut niveau ou pas.

    Les médias français se sont étonnés de voir Manuel Valls à cette manifestation. Ils ont titré « Manuel Valls aux côtés de l’extrême droite ». La réalité est, semble-t-il, à nuancer…

    Vox est un parti de droite conservatrice et non d’extrême droite.
    Une coalition d’extrême droite se présente aux élections européennes et présente des candidatures dans plusieurs régions et plusieurs communes. ADŇ est vraiment l’héritier de Fuerza Nueva, le parti des nostalgiques du franquisme.
    On peut ne pas aimer Vox, mais ce n’est pas un parti d’extrême droite. On peut critiquer et être sévère avec eux, mais il faut garder le sens de la mesure.
    Quant à monsieur Valls, on aime ou on n’aime pas, mais il n’est pas idiot. Il savait que le rassemblement d’hier était une occasion unique. Son absence aurait été à son détriment.

    José Maria Ballester

    http://www.bvoltaire.fr/jose-maria-ballester-le-parti-de-droite-decomplexee-vox-a-le-vent-en-poupe/

  • Gilets Jaunes : Antifascistes et casseurs dégradent La Nouvelle Librairie.

  • Faites passer l’info : Les Cryptomonnaies (par Théo)

    Ils se veulent indépendants et libérés du politiquement correct. Ils font un tabac sur les plateformes vidéos. Ils représentent un ton nouveau. Avec sa rubrique « Les nouveaux talents », TV Libertés donne « carte blanche » aux nouvelles générations. Aujourd’hui, TVL part à la découverte d’un jeune qui se veut « à la recherche de la vérité » : Théo. Ses vidéos veulent participer à une meilleure compréhension du monde : »Un homme qui comprend est un homme qui lutte armé face aux impostures dominantes ». Découvrez Théo et sa vidéo sur un thème de grande actualité : les crypto monnaies. Regardez, écoutez et… faites passer l’info.
     
     

  • INFORMATION ET MÉDIAS BIENTÔT CONTRÔLÉS PAR L'ÉTAT : LA DICTATURE EN MARCHE ?

  • Zoom – Xavier Moreau : Maïdan (Ukraine) : c’est l’anti-Gilets Jaunes !

    Spécialiste incontesté de la Russie et des pays de l’Est, Xavier Moreau, lors d’un court passage à TV Libertés, revient sur deux anniversaires marquants : les 5 ans des événements de la place Maïdan en Ukraine et les 20 ans des bombardements de l’OTAN contre l’ex-Yougoslavie. Manipulations, impact sur les populations, situations actuelles… Xavier Moreau répond à toutes les questions et affirme : »Maïdan, c’est l’anti-Gilets Jaunes ».

    https://www.tvlibertes.com/xavier-moreau-maidan-ukraine-cest-lanti-gilets-jaunes

  • Rencontre avec Bernard Plouvier : « Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme »

    760254652.jpgEntretien avec Bernard Plouvier, auteur du « Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme » (éditions Dualpha).

    (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

    Que peut-on écrire encore sur le IIIe Reich et son fondateur-naufrageur qui n’ait pas déjà été présenté mille fois ?

    Depuis trente ans, l’historiographie est encombrée – sauf exception – de biographies fort conventionnelles, au point que l’on se demande pourquoi on en publie toujours de nouvelles, qui ne servent qu’à paraphraser les précédentes, ainsi que d’études lamentant tel aspect de la Shoah ou alimentant la perversion complotiste de lectorats opposés (marxistes, anarchistes, négationnistes, contempteurs de la Maçonnerie, voire les dépisteurs du « Satanisme »).

    En revanche, rien ou presque n’est fait pour appréhender et présenter la véritable histoire d’Adolf Hitler, les conditions de son accès – très démocratique – au pouvoir, sa politique financière, économique et sociale réellement innovante, enfin certains aspects trop méconnus du Reich en guerre, notamment l’ampleur des trahisons d’une certaine « élite », dépourvue du sens de l’honneur national, mais fort bien pourvue en instinct de conservation, ou encore la très tardive mobilisation de l’économie du Reich au service de son effort de guerre.

    Qu’apporte ce volume ?

    Un corpus, forcément un peu disparate, de 21 études qui complètent mes livres précédents sur cette période.

    Si ce petit volume est bien accueilli, un second suivra, indépendamment des ouvrages prévus sur L’Illusion italienne (si l’on préfère sur l’inexistence du trop fameux « Axe Rome-Berlin »), sur L’Économie et la technologie de guerre du IIIe Reich, sur Les Causes économiques de la IIe Guerre mondiale et sur les Crimes de guerre des Alliés occidentaux durant la IIe Guerre mondiale (les crimes des Soviétiques sont, dans l’ensemble, fort bien connus).

    En bref, un point de vue résolument non-conformiste !

    C’est évident.

    À quoi peut servir une énième resucée, dégoulinante de sentiments sirupeux et de grotesques phrases à la sauce psychanalytique, de tout ce qu’écrivent les auteurs universitaires, académiques et mondains ? Il est exact que le public aime qu’on le conforte dans sa douce quiétude, née de la certitude de « connaître la vérité ».

    Le public qui aime ce genre de littérature et en redemande est saturé de titres qui, année après année, n’apportent rien de neuf, mais alimentent la pompe des réparations-dédommagements et celle de la distribution des prix, sinécures et distinctions.

    En revanche, il doit bien exister un lectorat un peu plus exigeant, qui tente de fuir le manichéisme ambiant d’une historiographie née de la propagande de guerre des vainqueurs.

    C’est à ce public que s’adresse cet ouvrage et surtout pas à celles et ceux qui sont satisfaits du brouet traditionnel, si reposant par sa simplicité.

    Sommaire :

    A – Aspects originaux de la préhistoire du nazisme et du IIIe Reich

    1 – Richard Wagner, le génie à la fausse réputation d’antiju­daïs­me

    2 – Des symboles et des hommes : le Swastika

    3 – L’improbable dialogue des adolescents Ludwig Wittgenstein et Adolf Hitler

    4 – L’hystérie médiatique à propos des rééditions de Mein Kampf

    5 – Aux origines du Parti National-Socialiste : la querelle entre Otto Dickel et Adolf Hitler

    B – Six études sur le IIIe Reich

    1 – Modernisme et Totalitarisme

    2 – Quand les économistes innovaient efficacement

    3 – Adolf Hitler et le monde rural

    4 – L’étude calme, méthodique, raisonnée de l’eugénisme

    5 – Des viols racistes et de la télégonie

    6 – Adolf Hitler et le sionisme : un problème très complexe

    C – Des collaborateurs trop mal connus ou surévalués

    1 – Robert Ley, un chef nazi efficace et très calomnié

    2 – Le Sphinx du IIIe Reich : Martin Bormann

    3 – Heinrich Hoffmann, le photographe maudit

    4 – Baldur von Schirach, le faux dur

    5 – Les secrétaires du Führer

    6 – Le Dr Mengele

    D – Études de guerre

    1 – De l’utilité des guerres

    2 – La destruction de Guernica y Luno, les 26 et 27 avril 1937, par un bombardement nazi et par un dynamitage marxiste

    3 – De l’été 42 au printemps 43. Stalingrad et Koursk : la fin du projet grandiose d’Adolf Hitler par l’effet des trahisons et des erreurs de tactique de nombreux généraux… ou la nécessaire réécriture de la guerre à l’Est

    4 – La tentative d’attentat de l’ingénieur Kummerow sur « le petit Docteur »

    Les mots de la fin

    1 – Vous avez dit révisionnisme historique ?

    2 – Le populisme doit se dissocier du négationnisme

    Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme de Bernard Plouvier, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 280 pages, 31 euros. Pour commander ce live, cliquez ici.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/08/aspects-meconnus-du-iiie-reich-au-crible-du-non-conformisme-6127290.html