entretiens et videos - Page 579
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°513
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Marion Maréchal choisit l’Italie pour attaquer Macron et Merkel sur l’immigration
Ceux qui pensaient – pour s’en réjouir ou le déplorer – que Marion Maréchal avait délaissé le champ politique pour celui de l’éducation et de la culture, avec la fondation de l’ISSEP, n’avaient rien compris. Ni à la politique, ni à la culture, ni à cette nouvelle figure capable, à même pas trente ans, de rebondir plusieurs fois, comme l’époque l’exige. Pourtant, Marx et la gauche nous ont appris que la culture était politique et qu’une politique sans soubassement culturel ne tient que par temps calmes. Or les temps ne le sont plus, et si Emmanuel Macron l’a senti, précipitant l’effondrement du PS et des Républicains – ces partis politiques exsangues de culture depuis longtemps – il a pensé que le vague vernis culturel qu’il apportait dans l’urgence avec sa personne jupitérienne et littéraire suffirait. Le problème, c’est que , une fois gratté ce vernis, le fonds culturel macronien est celui d’un Attali ou d’un Delors, pour qui l’Europe était d’abord un marché.
Pour lui la France est une start-up, l’Europe est un marché et les peuples un agglomérat d’individus interchangeables.
Marion Maréchal, avec cette interview qu’elle a donnée au Corriere della Sera à l’occasion de sa participation à un colloque sur le thème « invasion barbare, souveraineté et pouvoir » avec Edoardo Rixi, secrétaire d’État aux Transports, homme fort de la Ligue, le parti de Matteo Salvini, pose une nouvelle pierre à sa mutation politique. Une mutation qui l’a d’abord conduite aux Etats-Unis, il y a quelques mois. Avec l’abandon du nom Le Pen, avec ce nouveau déplacement, elle fait éclater son espace politique, déjouant les attaques sur le parti du repli, arc-bouté sur une vision rétrécie de la France. Avec Marion Maréchal et l’évolution de l’Europe, les incantations sur l’ouverture s’effondrent. En effet, elle a jeudi inscrit sa démarche et sa vision de l’Europe dans celles de Viktor Orbán.
Une Europe des Nations qui défend une civilisation aux racines chrétiennes, en lutte contre les excès du libéralisme et la domination de la finance et une politique de soutien à la natalité plutôt que le recours à l’immigration pour la relance démographique, voilà la vision soi-disant «autoritaire» d’Orbán.
Désormais la droite patriotique française a trouvé des appuis partout en Europe et y puise une forte crédibilité. C’est une forme d’ironie de l’Histoire assez savoureuse qui fait que, bientôt, les partisans du repli incapables d’écouter ce que disent les autres dirigeants européens – et les peuples – s’appelleront Macron et Merkel !
Sans surprise, Marion Maréchal a dénoncé la politique migratoire incontrôlée d’Angela Merkel en 2015 :
Quand Merkel décide d’accueillir un million de migrants, elle les impose aux autres pays.
Mais il était aussi particulièrement habile d’attaquer le président français depuis l’Italie, qui a subi ses foudres au moment de l’affaire de l’Aquarius :
Macron a fait une grave erreur en insultant le peuple italien. Mais vous n’êtes pas les uniques victimes de son mépris. Il l’exprime également contre les Français.
Macron ou le Mépris : en italien, comme en français, cela sonne juste.
Pascal Célérier
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Marion Maréchal: « Une Europe des nations pour une civilisation chrétienne avec des naissances nationales, contre l’immigration, le libéralisme sauvage et la domination de la finance »
Marion Maréchal a donné une interview le 11 juillet 2018 au Corriere della Serra, alors qu’elle participait à une manifestation culturelle en Ligurie à l’invitation du célèbre journaliste de la RAI, Gerardo Greco, grand spécialiste des USA.
Le Corriere della Serra note en préambule à l’interview que la nièce de Marine Le Pen « est souvent présentée comme un challenger possible de Macron lors de la future présidentielle ». Une opinion très répandue dans la presse et notamment aux USA, mais que l’ancienne députée du Front national dément régulièrement.
Principaux extraits de cette interview:
« Les Français partagent l’exaspération des Italiens sur les questions migratoires et européennes. Je trouve que le succès de Salvini est naturel, un succès qui n’est pas arrivé au même résultat en France à cause d’une loi électorale antidémocratique qui empêche des forces similaires à la Ligue, et parfois en plus grand nombre, d’arriver au pouvoir».
« Salvini défend les intérêts des Italiens, comme tout dirigeant avisé devrait le faire. Chaque peuple a ses propres spécificités mais nous sommes unis par une vision générale commune: sauvegarder l’identité, l’indépendance et la souveraineté de nos pays au sein d’une Europe forte et indépendante « .
« Macron a fait une grave erreur en insultant le peuple italien. Mais vous n’êtes pas les seuls destinataires de son mépris: il l’a aussi versé aux Français avec sa campagne anti Front National. Pour lui, la France est une start-up, l’Europe est un marché et les peuples sont un groupe d’individus interchangeables sans racines ».
« Il est clair que [Salvini] sert une politique commune contre les complices des ONG qui sont en faveur de la traite des êtres humains, en renvoyant les navires chargés de migrants dans leurs ports de départ et en organisant des centres d’accueil dans ces pays avec le soutien financier et humanitaire de l’UE. Cela concerne l’espace Schengen, car quand Merkel décide d’accueillir un million de migrants, elle les impose en réalité aux autres pays [de l’UE]. ».
« La politique électorale n’est pas le seul moyen de changer les choses. Gramsci enseigne que nous devons nous battre sur le plan culturel pour espérer gagner sur le plan politique. Aujourd’hui, les forces conservatrices avancent partout et le défi est de construire une classe dirigeante capable d’utiliser ce pouvoir avec sagesse et prévoyance. Nous avons donc décidé de créer l’ISSEP, pour former une nouvelle élite politique, sociale et économique qui agira en ayant le bien de notre pays à cœur « .
A propos d’une « hégémonie culturelle de la Gauche » elle répond: « La gauche continue à posséder les grands leviers des médias, de la culture et de l’éducation. Mais elle s’est renfermée dans son salon auto-référentiel, se séparant de la société réelle, qui se méfie de plus en plus de ses récits. Notre tâche consiste à proposer des points de référence alternatifs à la société « .
Question du CDS: Ne suffit-il pas Facebook et la télévision pour faire de la politique au 21ème siècle?
«Facebook et la télévision sont aujourd’hui fondamentaux pour se faire connaître et obtenir des voix. Mais ce n’est qu’une partie de l’activité politique. Ensuite, il y a la construction d’un projet de société et il est temps de réapprendre aux gens à avoir une vision de leur terre et à avoir une motivation qui dépasse les ambitions électorales et la notoriété. C’est l’objectif de l’ISSEP ».
Question du CDS: Viktor Orbán est réputé être un leader autoritaire. Est-ce exagéré ?
«Une Europe des nations qui défend une civilisation d’inspiration chrétienne luttant contre les excès du libéralisme et la domination de la finance et une politique de soutien aux naissances plutôt que le recours à l’immigration pour la relance de la démographie, voici la vision« autoritaire » d’Orbán. Avec cela il a remporté les élections avec 49% des voix et 70% de participation alors que Macron est arrivé au pouvoir en tant que président avec le moins de voix de toute l’histoire de la Cinquième république, et moins de 50% de participation … Laquelle des deux situations est la moins démocratique? ». Source: Corriere della Serra le 11juillet 2018
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Génération Identitaire dénonce le double discours de l’imam UOIF de la grande mosquée de Poitiers
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La ponérologie politique (Andrew Lobaczewski)
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Le Libre Journal de Jean-Michel Vernochet n°14 – 11 juillet 2018
Le Libre Journal de Jean-Michel Vernochet est l’une des nombreuses émissions d’ERFM, la radio en ligne et en continu d’Égalité & Réconciliation.
À l’occasion du cinquantenaire de Mai 68, l’équipe d’E&R Nord-Pas-de-Calais a reçu Jean-Michel Vernochet et Robert Steuckers pour un enregistrement public de leur discussion/débat autour du sujet : « De quoi Mai 68 est-il le nom ? »
Écouter l’émission :
Pour écouter et télécharger l’émission en podcast,
rendez-vous sur le site d’ERFM ! -
Zoom – Frédéric Saint-Clair : La droite face à l’Islam
Analyste en stratégie et en communication politique, ancien chargé de mission du 1er ministre Dominique de Villepin, Fréderic Saint-Clair se fonde sur la “perspective civilisationnelle” de Samuel Huntington pour affirmer que seule une droite conservatrice (qui reste à construire) peut répondre à l’Islam et au problème culturel qui en découle. L’ouvrage, brillant, ne laissera pas le lecteur indifférent. L’ouvrage, pas plus que l’entretien.
https://www.tvlibertes.com/2018/07/12/24247/frederic-saint-clair-droite-face-a-lislam
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Jean-Marie Le Pen & Les Brigandes pour ses 90 ans (30 juin 2018 à Montretout)
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FR - Les méfaits de Charles de Gaulle et du gaullisme (ré-upload)
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Le Média de Mélenchon vers la lutte finale ? – JT TVL 12 juillet 2018
1) Média / Le Média de Mélenchon vers la lutte finale ?
Six mois après son lancement, Le Média, la webtv adossée aux Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, a déjà du plomb dans l’aile. Les finances et l’ambiance sont au plus mal… au point que leur indépendance pourrait faire long feu.
2) Politique / Élus locaux pas contents
3) Economie / Puissance économique : la France dépassée par l’Inde
La France perd une place au classement des puissances économiques mondiales en fonction du PIB… Delhi dépasse Paris et s’annonce comme un général incontournable du monde de demain.
4) International / Coupe du monde : la guerre des “hools” n’a pas eu lieu
On nous promettait la guerre dans les rues russes pour la coupe du monde de football, les hooligans slaves devaient mettre la compétition à feu et à sang… finalement rien ! Moscou est parvenue à maintenir la sécurité en dépit d’un contingent de hooligans considérés comme les plus violents du monde.
5) L’actualité en bref