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entretiens et videos - Page 657

  • Edition Spécial législative : Macron marche sur l'assemblée - Journal du lundi 12 juin 2017

  • Terres de Mission #36 : Catholicisme social et la Renaissance de l'Orthodoxie

  • Casapound. Carnet de voyage d’un catholique chez les fascistes romains

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    Un lecteur nous a adressé ce compte rendu de voyage que nous vous proposons ci-dessous. 
    CE QUE J’AI VU 
    Je reviens d’un séjour de cinq jours à la CasaPound, centre social et mouvement fasciste italien, occupant un immeuble depuis 2003 dans le centre de Rome, où sont accueillies des familles italiennes dans le besoin. En Italie, l’adjectif « fasciste » n’est pas infamant : c’est un courant d’opinion minoritaire mais les Italiens respectent leurs morts de la Seconde guerre mondiale et sont reconnaissants au Ventennio (la période fasciste de 1922 à la fn de la guerre) d’avoir instauré les premières lois sociales, restauré les infrastructures et les routes (comme la superbe Via dei fori imperiali, pleine de touristes, qui relie le Colisée au Capitole et au palais de Victor-Emmanuel II en longeant les forums antiques) et sauvé l’Italie des bandes communistes.
    L’une des choses les plus surprenantes ici, c’est qu’il est plus facile de se dire « fasciste » que « lepéniste » en France. La plupart des figures de la droite viennent peu ou prou des milieux fascistes tant Mussolini a laissé son empreinte sur la société italienne. À mon arrivée, Sébastien (français, responsable de l’accueil des étrangers) nous accueille à la gare de Termini. Notre chauffeur est Massimo, un père de famille d’une cinquantaine d’années, expulsé de son domicile avec sa famille. On nous explique que de jeunes militants de CasaPound se sont battus pour que ce couple et leurs enfants soient relogés.
    Certains jeunes, tout comme leurs chefs, ont même fait de la prison pour s’être opposés à cette expulsion. Il est presque minuit, nous débarquons au Carré Monti. Pour fêter notre arrivée, le barman, Pierre, un Français docteur en philosophie et ancien instituteur, nous prépare trois Spritz . Le spritz est un cocktail alcoolisé largement consommé en apéritif dans les grandes villes 1 de la Vénétie et du Frioul-Vénétie julienne, et également répandu dans toute l’Italie.
    À la fermeture du Carré, Sebastien nous propose d’aller manger un morceau au Cutty Sark, le pub historique de CasaPound, là où tout a commencé. Derrière la porte du pub sur laquelle est peint un portait du personnage Albator, se tiennent une quinzaine de jeunes du Blocco Studentesco qui ont préparé un colloque européen rassemblant des Espagnols, des Français, des Allemands et des Grecs. Le décor est chaleureux et soigné.
    Tout le monde s’empresse de nous saluer en nous demandant nos prénoms et en échangeant avec nous quelques mots de bienvenue, l’accueil est fraternel et les attitudes sont bienveillantes. Cette atmosphère contraste avec celle de nos parvis d’églises ou de certains événements politiques en France. Une charmante personne nous apporte nos plats. Vient s’attabler avec nous Alberto, qui nous explique dans un français impeccable les voyages humanitaires en Syrie et chez les Karens qu’il organise avec les jeunes de CasaPound. 
    Ce soir, nous dormons à la « Casa », le dortoir dans lequel nous déposons nos sacs s’appelle l’Ornithorynque. Ici, pas d’eau chaude pour la douche du matin afin de nous rappeler que le militant doit mépriser la vie commode (disprezza la vita comoda). Vendredi matin, nous sommes invités à une visite de Rome organisée par l’association culturelle Fons Perennis, pour l’anniversaire de sa fondation par Romulus et Remus, les topos historiques sont d’une qualité universitaire et ont été préparés par des militants de différents âges.

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  • Marie Mavande (Fn): « Il doit y avoir une fierté nationale - un territoire, ça se défend ! »

    Marie Mavande est candidate FN dans la 1 1e circonscription de Seine-Saint-Denis (Sevran, Tremblay et Villepinte) face à Clémentine Autain. Venant des DOM-TOM, elle avait au départ peur du FN, puis le bon sens, dit-elle, a primé. Dans sa circonscription, les politiques de tous bords ont déserté. Elle revient sur son engagement au micro de Boulevard Voltaire.

    http://www.bvoltaire.fr/y-fierte-nationale-territoire-ca-se-defend/

  • Julien Sanchez, maire de Beaucaire : pourquoi il faut un groupe FN à l’Assemblée

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    8878-20170610.jpgJulien Sanchez, maire de Beaucaire, que les lecteurs [de Présent] connaissent bien pour ses courageux combats pour les crèches, contre l’arrivée des migrants mais aussi face aux syndicats gauchistes et aux commerces musulmans, est porte-parole de la campagne législative. Il nous explique pourquoi il faut un groupe FN à l’Assemblée.

    — Avec 11 millions de voix à la présidentielle mais un système et des médias qui essaient de vous envoyer aux oubliettes, qu’espérez-vous dimanche ?

    — Nous espérons que les préoccupations des Français soient au cœur du débat politique pendant cinq ans. Pour cela, il faut qu’il y ait un groupe d’élus du Front national à l’Assemblée nationale. Si nous n’avons pas un nombre suffisamment important d’élus auprès de Marine Le Pen, les vrais sujets qui concernent en priorité la vie quotidienne des Français ne seront pas abordés et on se contentera de débats accessoires comme des sujets de société divers.

    Chard-Législatives-Julien-Sanchez-300x324.jpg— Ne craignez-vous pas que même si vous obtenez 15 députés, le caucus soit augmenté tout spécialement pour vous, de façon à ce que le Front national n’ait pas de groupe ?

    — Non, je ne crois pas, compte tenu de la situation des communistes qui vont avoir du mal à avoir plus de députés que nous. Il n’est pas exclu qu’il y ait moins de dix députés communistes à l’Assemblée vu les divisions entre les partisans de Mélenchon et le Parti communiste. Je pense que ce serait assez énorme de la part de M. Macron et de ses amis qui critiquent notamment le manque d’équité du temps de parole du CSA, de changer les règles du jeu démocratique au dernier moment. Ce serait un peu trop voyant il me semble.

    — Quels sont les avantages d’un groupe ?

    — Former un groupe au Palais Bourbon présente des avantages politiques et matériels indispensables au bon exercice de la mission de député.

    Nous bénéficierions d’un temps de parole beaucoup plus important que Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen qui ont dû se contenter de miettes en tant que non-inscrits. Ils l’ont fait avec beaucoup de mérite mais il est difficile de peser politiquement sur le processus législatif sans le statut de groupe parlementaire.

    Que ce soit pour les questions au gouvernement, les propositions de loi ou d’autres occasions importantes. Le temps d’antenne politique à la télévision dépend également de la représentativité à l’Assemblée nationale. Et les groupes bénéficient d’une enveloppe financière en fonction de leur effectif qui se traduit en moyens matériels (bureaux, salles de réunion, secrétariat) et humains.

    — Comment va se comporter le front républicain En Marche-LR entre les deux tours ?

    — Ils ont clairement annoncé la couleur en disant qu’ils étaient prêts à se désister les uns pour les autres, ce qui va être encore intéressant à regarder. Alors que le président Macron a donné des leçons à Vladimir Poutine il y a quelques jours sur la démocratie et la place de l’opposition en Russie, les partis politiques français comme Les Républicains, En Marche ou La France Insoumise proclament qu’il ne doit pas y avoir un seul député FN à l’Assemblée nationale.

    Ils assument délibérément que 11 millions de Français n’aient pas un seul représentant et que la candidate arrivée au second tour à la présidentielle n’ait pas un seul député. C’est assez paradoxal au moment où le gouvernement présente un projet de moralisation de la vie politique.

    Si même un seul député FN dérange tout le monde, cela montre bien que nous sommes la seule opposition.

    — Est-ce qu’il y a une possibilité que vous formiez un groupe avec les députés de Nicolas Dupont-Aignan ?

    — Il faudra voir cela à l’issue du second tour en fonction des résultats, du nombre de députés obtenus par le FN et par Debout La France. Nous ne sommes fermés à rien.

    — Le préfet Bousquet de Florian qui a tenté d’arracher votre micro lors de la réunion des maires sur les migrants pour vous empêcher de parler du terrorisme devant Valls, a pris du galon sous Macron puisqu’il devient chef de la fameuse Task force de l’Elysée. Que vous inspire cette seule et unique mesure gouvernementale contre le terrorisme islamiste ?

    — D’abord que le nouveau patron de la Task Force anti-Daech manque singulièrement de sang-froid ! C’est un peu étrange de voir confier l’action antiterroriste en France à quelqu’un qui n’est pas capable d’écouter un interlocuteur sans l’agresser. Je rappelle que c’était une agression physique : il m’a pris par le bras, il a essayé de me faire tomber et de m’arracher mon téléphone sur lequel était écrit mon discours.

    C’est aussi quelqu’un qui n’accepte pas d’entendre que l’immigration massive a des conséquences sur le terrorisme. Ce n’est pas un bon signal.

    Quand je dénonçais, il y a deux ans, les vagues de migrants qui arrivaient sur le sol français, c’est parce qu’on savait très bien et Marine Le Pen l’avait dit, que parmi ces migrants il entrerait de nombreux terroristes. On en a eu la preuve avec plusieurs des attentats perpétrés sur le sol français. Depuis rien n’a changé. On continue de faire taire les gens qui disent la vérité, de nier la réalité, d’allumer des bougies et d’éteindre la tour Eiffel.

    propos recueillis par Caroline Parmentier

    Entretien et dessin de Chard paru dans Présent daté du 10 juin 2017

    https://fr.novopress.info/206259/julien-sanchez-maire-de-beaucaire-pourquoi-il-faut-un-groupe-fn-a-lassemblee/

  • Législatives - Gaëtan Dirand (SIEL) : "Les candidats LR et FN ont sûrement des points communs avec mes idées mais je ne me reconnais pas dans leurs partis"

    6a00d83451619c69e201b7c90096ed970b-250wi.jpgGaëtan Dirand, candidat du SIEL dans la 1ère circonscription du Maine-et-Loire, a accepté de répondre à nos questions.

    Vous avez annoncé votre candidature dans la 1ère circonscription du Maine et Loire. Pourquoi avez-vous décidé de vous engager en politique? 

    Mon engagement en politique ne date pas d'hier : Secrétaire Départemental du Front National de la Jeunesse à 20 ans, Secrétaire Départemental du Front National de Maine et Loire pendant 5 ans, j'ai été successivement candidat aux sénatoriales, aux législatives, aux municipales et aux départementales dans le Maine et Loire sous cette même étiquette.

    Ancien parachutiste, cadre commercial, marié et père de quatre enfants, il me semblait normal, après avoir quitté ce parti pour des raisons de divergences avec la nouvelle ligne politique mise en place par Florian Philippot, de continuer à défendre les valeurs de patriotisme et les valeurs identitaires et catholiques qui sont les miennes.

    Dans cette circonscription actuellement détenue par un PS, vous affrontez  15 candidats dont une candidate LR et une FN. N'êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde?

    Non, bien au contraire, j'ai toujours été pour l'Union des Droites. Les deux candidates LR et FN ont sûrement chacune de nombreux points communs avec mes idées mais je ne me reconnais pas dans les partis qu'elles représentent, d'où le sens de ma candidture. Ma candidature qui souhaite incarner une véritable droite de conviction est basée sur des principes : la famille, l'identité nationale, la reconnaissance des racines chrétiennes de la France...

    Si vous êtes élu, serez-vous favorable pour former un groupe parlementaire  avec des élus d'autres partis, qu'ils soient de LR, PCD du PDF, de DLF, du FN... ?

    C'est une évidence, si je suis élu, je m'associerais à tous les députés de bonne volonté qui partagent avec moi l'amour de la France et la recherche du Bien commun!

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ma contre-attaque : J'accuse le député PS Jean-Paul Dupré d'être un prédateur sexuel et un négrier

  • Législatives - Elisabeth Baston (FN) : "Je suis attachée au respect de la vie de la conception à la mort naturelle"

    6a00d83451619c69e201b8d28a623f970c-250wi.pngElisabeth Baston, candidate FN dans la 11ème circonscription de Paris, a accepté de répondre à nos questions.

    Vous avez annoncé votre candidature pour la 11ème circonscription de Paris. Pourquoi vous lancez-vous en politique ?

    En fait, je suis engagée en politique depuis longtemps, à l’Action Française depuis mes 20 ans puis au Front National (j’ai déjà été quatre fois candidate, dont deux fois au législatives à Paris qui est pour nous, difficile). La raison d’être de cet engagement politique est la défense de la France et des Français, et celle de notre civilisation française et chrétienne. Ce qui est en jeu, plus que jamais, avec le nouveau pouvoir, c’est la résistance aux très réelles menaces de dilution de notre nation, par le haut avec la globalisation et par le bas avec l’immigration incontrôlée et continue, ouvertement prônée par l’actuel président qui a déclaré, comme candidat, que l’arrivée en masse des migrants était une « opportunité » économique.

    Dilution de notre nation également par la dénatalité qui est le fruit des attaques incessantes, pas seulement politiques, contre la famille et la vie. La famille, cellule de base de la société, est irremplaçable en tout ce qu’elle peut apporter à ses membres et nous sommes déterminés à revenir sur les lois récentes contraires aux droits légitimes des familles (allocations familiales, quotient familial, congé parental …). Déterminés aussi à revenir sur la dénaturation du mariage, à abroger la loi Taubira. Tout cela était dans les engagements présidentiels de Marine Le Pen et pour ma part, j’ai participé aux Manifs pour Tous.

    Je suis aussi, et depuis toujours, attachée au respect de la vie de la conception à la mort naturelle, ayant toujours pris part à la « Marche pour la Vie » et bien avant, avec mes parents dès 1975 … Il faut aider de toutes les manières possibles les futures mères hésitantes, angoissées et en détresse et l’Etat n’a pas à poursuivre ceux qui soutiennent ces mères, les informent et leur proposent, sur leurs sites, une autre solution que celle promue par le planning familial. Nous sommes opposés aux autres « avancées sociétales » que nous promet la présidence Macron : PMA sans père, GPA, euthanasie, toutes propositions contraires au bien et à la dignité de l’homme et, comme toutes les autres transgressions de la loi naturelle, contraires aux droits de Dieu.

    Dans cette circonscription, actuellement détenue par le socialiste Pascal Cherki qui se représente, vous allez affronter le candidat LR Francis Szpiner. N’êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde ?

    Cette 11ème circonscription est constituée, pour l'essentiel, d'une grande partie du 14ème arrondissement lequel est, depuis plus de quinze ans, à gauche et ce n’est pas nous qui pourrions, si nous le voulions, empêcher le candidat « de droite » de se faire battre. Par ailleurs, cette « droite » n’est plus à droite du tout et depuis longtemps. On ne peut prétendre être de droite (au sens des idées) quand, depuis plus de trente ans (depuis 1986), on refuse le moindre contact, la moindre alliance locale avec le Front National et qu’on s’entend avec la gauche pour nous faire battre et ce, de manière constante. En ce moment, de hauts responsables des Républicains proposent que les candidats LR se désistent (et ont demandé aux candidats de M. Macron de faire de même) en cas de victoire possible du candidat FN. En fait, sur l’essentiel, ils partagent les mêmes idées et les manœuvres actuelles le montrent d’une façon éclatante.

    Si vous êtes élue, serez-vous favorable à former un groupe parlementaire avec des élus d’autres partis (qu’ils soient LR, DLF, PCD)

    J’espère que la recomposition politique en cours pourra voir des députés proches de nos convictions se retrouver, sinon dans un groupe parlementaire, au moins pour des ententes ponctuelles, sur des sujets sur lesquelles ils pourront être une véritable force d’opposition et aussi de proposition.

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/06/l%C3%A9gislatives-elisabeth-baston-fn-je-suis-attach%C3%A9e-au-respect-de-la-vie-de-la-conception-%C3%A0-la-mort-na.html