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Europe et Union européenne - Page 1069

  • L'eugénisme, "valeur" européenne !

    Un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme condamnant l’Italie pour son refus de donner accès au diagnostic pré-implantatoire (DPI) eugénique est devenu « définitif » ce mercredi avec le rejet de son recours. L’Italie avait saisi la Grande Chambre de la CEDH de son recours contre l’arrêt Costa et Pavan c. Italie du 28 août 2012 afin de faire réexaminer l’affaire mais, selon la procédure habituelle et dans une décision qui n’a pas besoin d’être motivée, le panel de juges de la Grande chambre n’a pas donné suite. Ainsi les juges des « droits de l’homme » consacrent-ils le droit de dépister une maladie génétique à travers le double jeu de la fécondation in vitro et du diagnostic pré-implantatoire, faisant tomber encore un pan des faibles protections entourant le tout petit d’homme dans un pays membre du Conseil de l’Europe. Dans une jurisprudence qui vaut pour tous… A côté de cela, l’enjeu matériel – une condamnation à 15.000 euros de dommages plus 2.500 euros pour les frais, à jeter aux requérants – paraît bien dérisoire.

    Rosetta Costa et Walter Pavan, porteurs sains de la mucoviscidose, avaient déjà une fille atteinte de la maladie et avaient eu recours à une « interruption médicale de grossesse » après qu’un examen prénatal eut révélé que leur deuxième enfant était lui aussi atteint. Ils voulurent  ensuite obtenir une fécondation in vitro pour faire sélectionner un embryon sain en vue de son implantation. Impossible en Italie, du fait de la « Loi 40 » qui limite l’accès à la procréation médicalement assistée aux couples infertiles ou à ceux où l’homme, porteur d’une maladie virale sexuellement transmissible, pourrait contaminer sa femme ou son enfant conçu naturellement. Le DPI est interdit en Autriche, en Italie et en Suisse.

    Ils ne sont pas les premiers Italiens à s’être trouvés dans une telle situation et des affaires similaires ont été portées devant les juridictions nationales, avec des fortunes diverses. Malgré cela, et bien que la CEDH ne juge que lorsque tous les recours nationaux ont été épuisés, Costa et Pavan se sont adressés directement à la Cour européenne, qui aurait selon toute attente dû rejeter leur domande pour ce motif.

    Ils se sont fondés sur l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui assure le respect de la vie privée. A quoi le représentant du gouvernement italien a répondu que la Convention ne protège pas un prétendu « droit d’avoir un enfant sain », et que le gouvernement italien a bien le droit de orotéger ainsi « les droits d’autrui et de la morale », d’éviter aux femmes les conditions souvent très difficiles de la ponction ovarienne, de reconnaître la « liberté de conscience des professions médicales » et d’éviter « les risques de dérives eugéniques ».

    La Cour a procédé ici à une nouvelle bizarrerie, inventant au profit des plaignants un nouveau grief qu’elle a ensuite condamné, condamnant par la même occasion l’Italie pour la non-observance d’une obligation dont elle n’avait même pas conscience. La Cour a retenu une « incohérence » du droit italien qui autorise l’avortement dit médical jusqu’à un stade avancé de la grossesse tout en interdisant le DPI. L’arrêt précise : 

    62.  La Cour n’est pas convaincue par ces arguments. Tout en soulignant que la notion d’« enfant » ne saurait être assimilée à celle d’« embryon », elle ne voit pas comment la protection des intérêts évoqués par le Gouvernement se concilie avec la possibilité ouverte aux requérants deprocéder à un avortement thérapeutique lorsqu’il s’avère que le fœtus est malade, compte tenu notamment des conséquences que cela comporte tant pour le fœtus, dont le développement est évidemment bien plus avancé que celui d’un embryon, que pour le couple de parents, notamment pour la femme (voir le rapport du CDBI du Conseil de l’Europe…).

    (…)  

    66.  Dans ce contexte, la Cour ne saurait négliger, d’une part, l’état d’angoisse de la requérante qui, dans l’impossibilité de procéder à un D.P.I., aurait comme seule perspective de maternité celle liée à la possibilité que l’enfant soit affecté par la maladie litigieuse et, d’autre part, la souffrance dérivant du choix douloureux de procéder, le cas échéant, à un avortement thérapeutique.

    Sur ce point, le représentant du gouvernement avait observé que l’avortement n’élimine qu’un enfant, alors que le DPI aboutit à la mise au rebut de plusieurs être humains. La Cour, elle, a assuré que l’interdiction de recourir à la DPI ne constituait pas un viol de l’article 8, mais le manque de « proportionnalité » entre l’interdiction de la DPI et l’autorisation de l’avortement dit médical. Parce que dans le cadre de l’avortement, le fœtus est plus grand et que les conséquences sont plus « lourdes » pour les parents.

    C’est bien joli d’avancer, même à mots couverts, les souffrances de l’enfant à naître et de la femme à l’occasion d’un avortement, mais il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : la CEDH a tranché pour la sélection eugénique, encourageant cette pratique tout en s’abritant derrière une bien éphémère compassion pour le « fœtus » non conforme qui passe à la trappe de l’IMG.

    leblogdejeannesmits

  • [Vidéo] L’Angleterre, révélateur essentiel du devenir européen

    En quelques semaines ou très peu de mois, l’Union européenne a changé de nature. Hervé Juvin nous explique pourquoi. Entretien réalisé le 29 janvier 2013.


    L'Angleterre, révélateur essentiel du devenir... par realpolitiktv

  • François Hollande prend une douche froide !

    Le député européen Nigel Farage, chef de l’UKIP, parti politique britannique et souverainiste, s’en prend à François Hollande durant une séance au Parlement. Il remet en cause la monnaie unique dont il observe qu’elle ne peut être taillée à la mesure de tous les pays à la fois, ni correspondre en même temps à des niveaux économiques différents, comme celui de la France et celui de l’Allemagne : ce qui l’amène à la conclusion que la France et l’Allemagne ne pourront pas rester ensemble dans la même union monétaire.Le député européen souligne enfin qu’il est facile au président français de masquer les problèmes économiques en attirant notamment l’attention sur une intervention militaire à l’étranger, lesquelles nous font les alliés objectifs des islamistes :

    http://www.contre-info.com/

  • L’UE va payer des « trolls » pour contrer l’euroscepticisme sur Internet

    - La réaction du FN : « Big Brother : l’UE va-t-elle financer des patrouilles sur Internet ? »
    A l’approche des élections européennes de 2014, un article du Télégraphe britannique du 3 février dernier, et qui n’a été repris par aucun média français, révèle que le Parlement européen envisagerait de financer, à hauteur de 2 à 3 millions d’euros, des agents ou « trolls » afin de contrecarrer tout ce que des eurocritiques pourraient écrire sur Internet (sites, Twitter, Facebook, etc.). [...] FN

    - La réaction de Nigel Farage, député européen (UKIP)
    [Sous-titrage bienvenu : verbatim de l'interview ici et traduction dans les coms]

    « L’UE ne vaut pas mieux qu’une république bananière ! »

    L’UE sort 3 millions d’euros pour payer des gens en « trolls » [députés et fonctionnaires européens. NDLR] afin qu’ils disent le plus grand bien de l’Europe sur les sites et réseaux sociaux et aussi pour convaincre les gens que l’UE, etc., c’est bien.

    Au coeur de cette nouvelle stratégie : des « outils de contrôle de l’opinion publique »[littéralement, ndlr], destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.

    Une augmentation de £1,7 million des dépenses en « analyse qualitative des médias » serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants. Néanmoins, £787 000 additionnels devraient être collectés l’an prochain, en dépit de la volonté affichée par l’UE de réduire ses dépenses à l’image de l’austérité mise en place aux niveaux nationaux.

    « Une attention particulière doit être accordée aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. » explicite en substance le document confidentiel.

    « Les communicants des institutions parlementaires doivent être habilités à appréhender [contrôler, littéralement, ndlr] le débat et l’opinion publics, sur le terrain et en temps réel, au sein des diverses conversations sur ces médias sociaux et blogs, de décrypter les « sujets tendances » et développer la capacité d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente, de se joindre aux conversations et les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes. »

    Selon ce document, « l’actuelle crise économique et financière, conjointement à des taux de chômage élevés, en particulier chez les jeunes, ont pour conséquence une baisse de la confiance accordée par les citoyens aux institutions européennes… L’image de l’UE est de toute évidence en souffrance.

    Afin de retourner l’impression que « l’Europe est le problème », nous devons pratiquer une communication axée sur l’idée que la réponse aux défis actuels… est « plus d’Europe », et non « moins d’Europe. » »

    Lire ici le Daily Telegraph pour le croire
    (merci à Cedericoco pour la traduction)

    Via le blog de Pierre Jovanovic et Radio Ici et Maintenant

    http://www.fdesouche.com/

  • Le gouvernement français veut accélérer le processus d’entrée de la Turquie dans l’Union européenne

    turquie.jpgHier, la France a fait un nouveau pas vers l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne en acceptant d’ouvrir, à Bruxelles, un nouveau chapitre des négociations d’adhésion.

    Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabiu,s a fait savoir à son homologue turc, Ahmet Davutoglu, que la France allait prochainement lever son veto à l’ouverture des négociations : « Je lui ai confirmé qu’on était favorables à ouvrir la discussion sur le chapitre 22″, a-t-il communiqué. Quant à Philippe Lalliot, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, il a déclaré que la France avait le désir d’ « apporter un nouvel élan aux relations entre l’Union européenne et la Turquie ». « Elle attend de la Turquie qu’elle s’engage de son côté à contribuer concrètement à cette dynamique », a-t-il poursuivi.

    Pour la gauche, qui fait de l’émancipation un facteur de progrès en général, l’appartenance à une communauté est purement conventionnelle et doit être libre de toute contrainte historique, géographique ou culturelle. C’est donc dans la volonté et dans l’adhésion intellectuelle à des principes abstraits que se fonde la nationalité ou l’intégration. François Hollande n’a-t-il pas déclaré que l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne devrait se décider sur des critères exclusivement politiques et économiques ? Ou comment se libérer des réalités -des contraintes ?- du temps et de l’espace : car si demain le Mexique souscrit rationnellement aux droits de l’homme, et que son niveau économique rejoint celui de la France, sera-t-il français pour autant ?

    La réalité, c’est que l’entrée de la Turquie dans l’Europe ne saurait être suspendue à son adhésion à des concepts universels, précisément parce que l’Europe n’est pas un concept, et parce qu’elle n’est pas universelle : elle a une identité charnelle, historique et singulière. La Turquie peut bien entrer dans l’Union européenne, elle n’entrera jamais en Europe car elle n’est pas européenne, ni par son histoire, ni par sa géographie, ni par sa culture.

    http://www.contre-info.com/

  • Les nationalistes autonomes en France : l'offensive

    Le recentrage du Front National et des Identitaires laisse un espace libre pour des groupes militants nationalistes ou identitaires qui cultivent un discours sans concession et qui veulent révolutionner les pratiques de la mouvance.
    LA POLITIQUE A HORREUR DU VIDE
    Un contexte favorable s'ouvre pour eux. L'absence de dynamisme et d'organisation de terrain du Front National de la Jeunesse ne lui permet plus d'être un pôle de regroupement pour la jeunesse nationaliste, et encore moins d'être l'aiguillon radical qu'il fut pour le parti dans les années 1990. De plus, il n'est pas certain que la "normalisation" de sa direction par Marine Le Pen lui laissera beaucoup d'autonomie.
    Cette situation a profité, en partie, au Bloc Identitaire et surtout à sa branche jeune, « l'Autre Jeunesse ». Mais si l'implantation identitaire est forte auprès de jeunes souvent sans formation politique, le mouvement est jugé défavorablement par les plus radicaux des militants de base. Les liens avec Riposte Laïque et certains réseaux sionistes au nom de la lutte contre « l'islamisation de l'Europe » auront fait grincer beaucoup de dents.
    Emerge donc en réaction une mouvance de groupes affinitaires dans plusieurs villes. Influencés à la fois par les expériences allemandes et italiennes des années 1990-2000, certains d'entre eux se définissent comme « nationalistes autonomes » et revendiquent « une rupture militante ».
    LES EXPÉRIENCES ALLEMANDES ET ITALIENNES
    Au tournant des années 2003-2004, une partie de la jeunesse nationaliste allemande décide de rompre avec le folklore de l'Extrême Droite d'Outre-Rhin. Sur la forme, il adopte le "look" des « Blacks Bloks » anarchistes qui faisaient alors parler d'eux à la suite des contre-sommets du G8. Ce style moderne et jeune permet très vite de regrouper une masse importante d'activistes dans l'ensemble de l'Allemagne et d'organiser des manifestations impressionnantes. Le phénomène déborde largement l'Extrême Gauche qui ne peut plus se targuer de contrôler la rue.
    Sur le fond, les nationalistes autonomes se définissent comme partisans d'un « socialisme national » et se disent réfractaires à la mondialisation. Ils s'affirment nationalistes révolutionnaires et n'hésitent pas à mener campagne sur des thématiques sociales et anti-capitalistes qui rencontrent un écho particulier dans l'Est du pays.
    L'idée d'autonomie est très importante pour cette mouvance. La constitution de groupes autonomes locaux formés sur le modèle de la "kameradschaft" ("camaraderie" militante) implique directement les militants dans l'organisation d'un réseau informel à l'échelle du pays. Malgré la répression de l'État allemand, il se développe constamment et lance des initiatives politiques et culturelles. Utilisant toute les ressources du net, il diffuse ses idées radicales dans une large frange de la jeunesse allemande qui n'avait jamais été touchée par les idées nationalistes. Anti-parlementaristes, les nationalistes autonomes sont plus ou moins cordiaux avec  les partis « d'Extrême droite » nationaux même si la thématique de certaines de leurs actions, comme les manifestations d'hommages aux victimes du bombardement de Dresde, permet de créer l'unité. Le modèle allemand s'est largement exporté en Europe de l'Est. Il existe maintenant des "NA" en Russie, en Ukraine, en République Tchèque, en Hongrie... Le cas italien a déjà été abordé dans notre journal (voir l'article « Casapound, les fascistes du troisième millénaire » de Yann Kermadec en Janvier 2011). Mais nous pouvons ajouter que le succès de la Casa Pound a abouti à la création d'un nouvel esprit, créatif et militant, dans l'ensemble de l'Europe. C'est un phénomène majeur qu'il faut prendre en compte pour comprendre le désir d'action d'une nouvelle génération. Il est relayé par l'activité débordante du site Zentropa, l'un des meilleurs sites d'information politique et culturelle du net.
    L'ALTERNATIVE MILITANTE EN FRANCE
    Les nationalistes autonomes français se retrouvent dans plusieurs structures. Reprenant le modèle allemand, les « Nationalistes Autonomes » français se regroupent principalement dans l'Est de la France. En Lorraine, en Picardie, en Bourgogne, dans le Nord et la région parisienne, des actions communes sont menées sous ce sigle sans qu'une véritable structure ne vienne les encadrer. Ce réseau revendique cette forme de "non-organisation" : « La mouvance autonome n'existe qu'à travers l'investissement de ses membres ; elle est donc furtive et insaisissable mais possède un potentiel d'action considérable. Le terme autonome signifie que nous sommes indépendants des mouvements existants et que nous agissons au sein d'une "section" sans lien avec les autres groupes d'autonomes. Nos membres ne sont ni des adhérents ni des inscrits mais militent librement pour les causes qui leur sont chères. Nous pensons en effet qu 'au vu des dangers actuels, il est important de savoir mettre de côté les divergences doctrinales qui nous opposent afin de réagir en bloc face à certaines atteintes ».
    Plus structuré, le groupe Vox Populi, basé à Tours, a fait le choix de l'action locale avant tout : « Nous sommes un mouvement strictement local. Ce choix de vouloir rester à l'échelle tourangelle a été fait dès la création de Vox Populi, il y a 16 mois. La première raison est simplement de pouvoir être présents à tout moment chez nous, avec nos voisins, nos collègues, nos camarades en agissant pour le bien-être des nôtres dans la cité. Il est évident qu'à l'heure où le rouleau compresseur de la mondialisation veut faire oublier aux habitants du globe d'où ils viennent et qui ils sont, la meilleure réponse à ce raz-de-marée global est de rester scellé à la terre qui nous a vu naître. C'est le premier moyen (simple) de ne pas oublier quel sang coule dans nos veines ».
    La campagne contre la statut de « Dame Loire » aura permis de faire connaître Vox Populi dans toute la région. Louis Dubois, son porte-parole, déclarait en conclusion de « la marche de la fierté tourangelle » organisée par l'association : « Nous avons un boulevard devant nous ! À nous de savoir poser les bonnes pierres et construire les bons édifices qui reposent sur des fondements stables et intemporels. À nous de chasser la peur qui veut nous dissuader d'agir ! Votre pire ennemi c'est vous-mêmes mes amis, ce vieil homme qui tape à la porte de votre âme et dont vous écoutez trop souvent les mauvais conseils ! Fiers du passé mais les yeux fixés vers l'avenir, il nous faut dès aujourd'hui mettre nos différents dons au service d'une stratégie militante, en phase avec le réel... C'est avec nos voisins, nos camarades de classe, nos collègues que commence l'aventure ici et maintenant ! ». Au niveau idéologique, on remarquera qu'il est le groupe de cette mouvance le plus proche de l'héritage nationaliste et catholique traditionaliste.
    Proche à l'origine des Identitaires, la Vlaams Huis (Maison Flamande) est devenue une force autonome et enracinée sur Lille. Ce local est un pôle important pour les activités culturelles et de formation sur le Nord de la France. Il tente de mettre en place un réseau de « Maisons du Peuple » ; sorte de base autonome durable pouvant être un point de ralliement pour les militants dans toute la France (des projets de ce type sont en cours à Lyon et dans l'Artois). Sur Paris, le Local de S. Ayoub participe de cette dynamique. En parallèle, il a relancé la mythique organisation nationaliste révolutionnaire des années 1980, Troisième Voie.
    UNE CONTRE-CULTURE EN FORMATION ?
    Plus largement, il existe des groupes encore informels ou en gestation comme à Rouen, Reims, Nancy, Lyon, Limoges. Un réseau autonome tente de se structurer grâce aux liens que des actions militantes ou culturelles peuvent créer. En effet, plusieurs projets lancés par cette mouvance rencontrent un large écho.
    Au niveau "métapolitique", les radios web comme Méridien Zéro ou Europa Radio accroissent et modernisent la diffusion des idées dissidentes. Des activités sportives et de formation politique régulières font vivre la camaraderie. De plus, cette mouvance reçoit le soutien de l'équipe de la revue Réfléchir & Agir, qui ouvre largement ses colonnes à ses actions.
    Il reste encore beaucoup de route à faire pour que cette mouvance devienne une réelle force. Elle devra se montrer intelligente face à la répression et aux pressions médiatiques. Gagner en maturité et affirmer sa différence théorique pour pouvoir incarner cette nécessaire rupture.
    Monika BERCHVOK. Rivarol du 17 juin 2011
    Les sites de référence en France :
    Zentropa : < http://zentropa.splinder.com/ >
    Les N-A français : < http:llwww.nationalistes-autonomes.tk/ >
    Vox Populi : < http://voxpopuliturone.blog-spot.com >
    MAS : < http://www.mas-org.com/ >
    VLAAMS   HUIS    :    < http://www.vlaams-huis.com >
    Troisième Voie : < http://www.3emevoie.org/ >
    Méridien Zéro : < http:llmeridienzero .hautet-fort.com/ >
    Europa Radio : < http:lIeuroparadio.hautet-fort.com/ >

  • Philippe de Villiers demande à Hollande un référendum sur le départ de l’UE

     Talentueux avertissement de Philippe de Villiers au Président de la République Française .

    Une vidéo à ne pas manquer !

    http://www.actionfrancaise.net

  • Quand l’ Islande dit merde aux banquiers !

    Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

    Le jugement de cour est passé presque inaperçu, la semaine dernière. Mais il est de taille. Selon un tribunal de l’Association européenne de libre-échange, l’Islande avait le droit, lorsque ses banques se sont effondrées en 2008, de refuser de rembourser ses épargnants étrangers.

    Ce jugement répond à une question cruciale : l’argent public doit-il sauver ou non des banques en faillite ? Après la chute de la première banque privée du pays, Landsbanki, l’Islande avait dû nationaliser en catastrophe son système bancaire. Par la suite, décision avait été prise – les politiciens se voyant un peu forcés par un peuple en colère et des référendums sans équivoque – de dire « merde » aux banquiers… et par la même occasion à leurs victimes étrangères.

    ***

    L’Islande, c’est ce minuscule pays insulaire (325 000 habitants) qui, dès 2008 et avant tous les autres, a connu les affres de la crise économique et financière. Au cours des années 2000, et jusqu’à ce fatidique automne 2008, une gigantesque bulle s’était formée dans ce pays.

    Quelques banques de Reykjavik avaient réussi à attirer, de façon plus ou moins honnête, les économies et les investissements de sociétés et d’épargnants étrangers, la plupart britanniques et hollandais, qui étaient venus alléchés par des taux d’intérêt extraordinaires.

    Dans les magouilles de ces fastes années, beaucoup d’Islandais avaient trouvé leur compte. Avant leur « divine colère » de 2008-2009, ils avaient longtemps fermé les yeux sur les manoeuvres lucratives des Icesave et autres Landbanski, entreprises financières dirigées par des chefs hautement « créatifs » dans leur recherche de débouchés internationaux.

    Fin 2007, l’ONU rapportait qu’avec un produit intérieur brut de 40 000 euros par habitant, les Islandais jouissaient du niveau de vie le plus élevé du monde. Chômage inexistant, dette minime, croissance annuelle de 5 %. Avec un secteur bancaire envahissant qui avait supplanté les activités traditionnelles du pays (pêche).

    Fin 2008, la bulle éclatait. Les banques faisaient faillite, laissant des dettes équivalant à plusieurs centaines de milliers de dollars par habitant… et le niveau de vie s’effondrait de près de 20 % en quelques mois.

    ***

    Il y a quelques jours sur Al-Jazeera anglais, en provenance de Davos, on pouvait voir une interview d’Olafur Ragnar Grimsson, président islandais réélu pour un quatrième mandat en juin 2012 (notamment parce qu’il a pris la part « du peuple » dans ce scandale bancaire).

    Extrait de cette entrevue du président Grimsson : « Pourquoi considère-t-on que les banques sont les saintes chapelles de l’économie moderne ? La théorie que vous devez payer pour sauver les banques, selon laquelle les banquiers peuvent jouir de leurs propres bénéfices et de leur succès, mais que ce sont les gens ordinaires qui doivent payer pour leurs échecs, au moyen des impôts et de l’austérité… cette théorie, eh bien, les gens ne l’accepteront pas sur le long terme, dans des démocraties éclairées. »

    On ne saurait mieux critiquer la doctrine de l’austérité, appliquée scrupuleusement par des pays comme la Lettonie (5,5 % de chômage avant la crise, 14 % aujourd’hui), le Royaume-Uni ou l’Irlande, régulièrement cités en exemple par les tenants de la rigueur fiscale. L’Irlande qui a connu vers la même époque des malheurs similaires, mais qui – à la différence de l’Islande – a remboursé scrupuleusement les créanciers étrangers, augmentant la dette nationale de façon astronomique… L’Irlande dont le taux de chômage, début 2013, reste aux alentours de 15 %.

    Et l’Islande en 2013 ? Le pays des Vikings n’a pas seulement dit « merde » aux banquiers véreux. L’État islandais a refusé de suivre les doctes conseils des spécialistes de Londres et de Bruxelles ; il n’a pas fait de la réduction du déficit et des privilèges des banques une priorité absolue ; il a même défié le droit européen. Il a dévalué radicalement sa monnaie (oui, ce petit pays farouchement indépendant dispose toujours de sa devise), et ne s’en trouve que mieux aujourd’hui.

    Le niveau de vie des Islandais a certes baissé : les week-ends à Paris sont plus rares, les importations de luxe également. Mais le chômage est retombé sous les 8 %, et après l’épouvantable purge de 2008-2009, la croissance a repris à 3 ou 4 % par an. Le pays, au contraire de tous les voisins qui ont traversé des épreuves semblables, est résolument sur la voie de la récupération totale.

    Et s’il y avait une autre façon de faire face à la crise ?

    Source : http://www.ledevoir.com

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Condamnée pour avoir écrit que les Turcs et musulmans menacent l’Europe

    Condamnée pour avoir écrit que les Turcs et musulmans menacent l’Europe

    MUNICH (NOVOPress via Lionel Baland) – Maria Frank (en manteau blanc sur la photo) est une retraitée de 74 ans qui se trouve souvent dans le centre piétonnier de Munich. Proche du parti Die Freiheit, elle y récolte des signatures pour l’organisation d’une consultation du peuple à propos de la construction d’un grand centre islamique au sein de la ville.

    Dans le cadre d’une manifestation de Die Freiheit (“La Liberté – Parti des Droits Civiques pour plus de Liberté et de Démocratie”) qui s’est tenue le 8 septembre 2012 sur la Rotkreuzplatz (Place de la Croix-Rouge), Maria Frank a fait l’objet d’une plainte des Jeunes écologistes à propos d’un panneau qu’elle tenait lors de la manifestation au sein duquel elle affiche un lien entre le siège de Vienne par les Turcs en 1683 (voir sur Novopress) et la menace actuelle.

    Le panneau contient la phrase ironique « Les Turcs tiraient à cette époque pacifiquement sur Vienne et les troupes alliées [contre les Turcs] des Prussiens, Polonais et Autrichiens étaient des « prénazis » qui ont eu en fait l’audace de se défendre contre les troupes ottomanes. » La phrase qui a conduit à une condamnation suit ensuite sur le panneau : « Maintenant, les Turcs arrogants et les musulmans du monde entier menacent à nouveau l’Europe. »

    Maria Frank est condamnée pour appel à la haine raciale à une peine d’amende de 90 jours à 40 euros, avec sursis probatoire de 3 ans. En outre, le juge prononce l’obligation pour Maria Frank de verser 1.000 euros à Amnesty International. Elle fait appel de la décision judiciaire.

    Précisons que certains organes de presse du système (Süddeutsche Zeitung, Bild-Zeitung, TZ) qui évitent d’habitude de rendre compte de la récolte de signatures réalisée par Die Freiheit se sont fait un plaisir de parler de cette condamnation.

    Si nous traçons un parallèle historique, c’est un peu comme si en 1936, une Polonaise avait tenu un écriteau sur une Place de Cracovie sur lequel est écrit « Les Allemands arrogants menacent à nouveau l’Europe. »

    Crédit photo : DR. http://fr.novopress.info

  • Dépasser les mythes économiques

    bairoch-dddd7.jpgLes idées reçues contemporaines sont le fléau quotidien de tout chercheur de vérité. Combattre le lieu commun constitue un exercice délicat tant les cerveaux humains sont aujourd’hui, mais cela ne date pas d’hier, contaminés par l’opium de l’oligarchie dirigeante. Paul Bairoch, dans son livre Mythes et paradoxes de l’histoire économique, fait l’exégèse des lieux communs en matière d’histoire économique.

    Selon lui, «  l’histoire économique est un sourd qui répond à des questions que nul économiste ne lui a jamais posées  ». Son premier objet d’étude est la crise économique de 1929. Selon la légende, elle serait due essentiellement à la montée du protectionnisme. Or, en 1928, la France a abaissé sensiblement ses tarifs douaniers. En outre, l’Europe et le Japon ont connu de 1920 à 1929 la plus forte croissance économique depuis cent trente ans, ce qui contredit l’idée selon laquelle les économies occidentales étaient dans un état catastrophique avant la crise.

    Pour autant, les années trente furent plus prospères en Grande-Bretagne et en Allemagne que les années vingt. De 1934 à 1938, en raison de la politique de réarmement, le chômage allemand fut divisé par trois. Cependant, l’auteur relativise largement les performances des économies fascistes avant la guerre. De même, avant les guerres de 1914 et de 1870, les résultats économiques furent excellents.

    L’auteur s’évertue à démontrer que le protectionnisme n’est pas un mal ou un quelconque projet de haine de l’autre. Toutes les politiques industrielles, à l’exception de celle du Royaume-Uni, se sont développées grâce à un haut taux de barrières tarifaires afin de se mettre à l’abri de la concurrence étrangère. À la fin du XIXème siècle, les Anglais se sont mis eux-aussi à augmenter les barrières douanières.

    Les États-Unis, la Chine et le Japon n’échappent pas à cette règle. En 1914, les droits de douane étaient chez l’oncle Sam quatre fois supérieurs à ceux de la perfide Albion. Les Britanniques ont profité du libéralisme car ils avaient une avance technologique importante. Dans le reste des pays, l’abaissement des barrières tarifaires s’est systématiquement soldé par un ralentissement de l’activité économique.

    Paul Bairoch s’intéresse aussi aux relations avec les pays du tiers monde. À la question de savoir si les matières premières du tiers monde ont été indispensables à l’industrialisation des pays occidentaux, il répond par la négative. À la veille de la Première Guerre mondiale, les pays européens étaient en suffisance énergétique. Le solde est devenu négatif à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce qui explique largement les guerres impérialistes des Américains et de leurs toutous de l’OTAN. Les matières premières ne représentaient qu’un quart des exportations des pays du tiers monde.

    Les débouchés coloniaux jouèrent-ils un rôle important dans le développement des industries occidentales  ? Là encore, Bairoch montre que les pays non ou peu colonialistes comme l’Allemagne, les États-Unis, la Suède, la Suisse, la Belgique ont eu une croissance plus rapide que les pays colonialistes comme la Grande-Bretagne ou la France. «  Si l’Occident n’a guère gagné au colonialisme, cela ne signifie pas que le tiers monde n’y ait pas beaucoup perdu.   »

    L’auteur ose même s’attaquer au lieu commun voulant que seul l’Occident fût un grand colonisateur. Les Égyptiens, les Perses, les Romains, les Arabes et les Ottomans participèrent aussi à ce phénomène. Le trafic d’esclaves dans le monde musulman a duré plus longtemps et a touché un plus grand nombre d’esclaves, dont il reste peu de descendants car beaucoup étaient castrés. La problématique de la forte participation de la communauté juive au trafic d’esclaves occidental n’est pas traitée car elle n’a aucun rapport avec la question posée.

    Contrairement au mythe répandu, c’est bien la croissance économique qui est à l’origine du commerce et non l’inverse. Les pays du tiers monde exportent énormément mais n’ont quasiment pas de croissance.

    Paul Bairoch termine son livre en enfonçant une porte ouverte, mais l’évidence suivante mérite tout de même d’être rappelée  : une politique de libre-échange absolu ou un protectionnisme absolu n’a évidemment aucun sens. Pourtant, les partisans du libre-échange vivent sur un modèle idéalisé et fantasmé où la « main invisible » réglerait tout. C’est pourquoi toute idée protectionniste est taxée par eux d’isolationnisme. Ceux qui réclament l’intervention de l’État quand leur arrogance et leurs multiples erreurs ont abouti à la catastrophe n’ont aucune leçon à donner. Comme l’écrit Léon Bloy, dans son Exégèse des lieux communs : «  Le bonheur des uns ne fait pas le bonheur des autres.  »

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