Face à l’hiver démographique auquel est confrontée l’Europe, les choses semblent s’accélérer avec diverses pressions de plus en plus fortes pour encourager l’immigration économique vers le Vieux continent.
En l’espace de quelques mois, ce sont tout d’abord plusieurs grandes entreprises telles Amazon qui ont annoncé leur volonté d’embaucher des « réfugiés » (non sans quelques déconvenues), puis des États comme l’Italie et la Grèce se sont engouffrés dans cette voie en institutionnalisant cette immigration économique.
En France, la régularisation des clandestins employés dans les métiers en tension a fait débat au cours de l’automne dernier dans le cadre du projet de loi immigration, avec une classe politique tiraillée entre la prise en compte d’une opinion publique de plus en plus hostile à de telles régularisations et les pressions de certaines entreprises des secteurs concernés, à commencer par l’hôtellerie-restauration.