Avec la visite d'Emmanuel Macron à Budapest hier chez Viktor Orban, la PFUE (ça ne se prononce pas sinon ça fait pfffuuu...) est lancée. Le 9 décembre dernier le président a présenté le grand catalogue des actions européennes de la France à la barre, il va enfin revêtir la toge écarlate de César, la couronne fermée de Charlemagne ou le bicorne de Napoléon, au choix, et il tutoie déjà le pape qui n'est pas son cousin.
Europe et Union européenne - Page 226
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MACRON L'EUROPÉEN
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La France et l'Europe : le "Que faire ?" de Jacques Julliard. Partie 2 : La fin de l'espérance européenne ?
L’Union européenne se signale aujourd’hui par une impuissance qui pourrait faire penser à son inexistence pure et simple, s’il n’y avait un drapeau, une monnaie unique et des discours qui font à peine frémir ce grand corps inerte : « L’Europe va-t-elle sortir de l’histoire ? », comme Jacques Julliard en évoque, crûment et de la manière la plus simple, la possibilité ? Le constat est dur, amer pour celui qui a été, un temps, un ardent partisan de cette construction européenne qui, désormais, s’apparente plutôt à une « déconstruction » de l’intérieur : « Pour la plupart de ses habitants, elle n’est plus une espérance, mais une vieille habitude. Si elle disparaissait dans la nuit, qui donc, en dehors de Bruxelles, s’en apercevrait au matin ? ».
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Armement : Macron le liquidateur
Macron, éternel cocu du couple franco-allemand ? C’est particulièrement flagrant dans l’industrie de l’armement, où les coopérations industrielles conduisent systématiquement à déshabiller Paris pour habiller Berlin.
Cela devient une sale habitude. L'Allemagne a encore donné un coup de poignard dans le dos de l’industrie d'armement française, dans un silence total de Macron.
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Islamisme. 64 millions d’euros de subventions européennes accordées à des associations liées aux Frères musulmans
BI – Si la Commission Européenne et le Conseil de l’Europe oeuvrent au quotidien contre la défense de l’identité, de la famille et de la civilisation européenne, ces deux institutions composées de fonctionnaires non élus ont la main généreuse (avec l’argent du contribuable européen) quand il s’agit d’accorder des fonds à des associations liées aux Frères musulmans et aux islamistes.
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Serbie : une soudaine vague verte…
Le malheur de la Serbie en ce XXIème, c’est qu’elle se trouve entre la Russie et le monde occidental, dans cette guerre sans répit que se livrent ces deux puissances. Le contrôle des nations qui se trouve entre ces deux dernières est crucial, l’exemple le plus frappant est le dossier ukrainien. L’histoire se répète pour ce peuple Slave du sud qui a déjà vécu une situation similaire avec l’occident chrétien et le monde musulman du califat ottoman, cette position géographique n’a permis à aucune génération serbe de connaitre la paix.
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Nouveau chancelier allemand : plus d’immigration, plus de vaccination, plus de dictature
Olaf Scholz, social-démocrate allemand, vient de succéder officiellement mercredi 8 décembre à l’ange noir de l’Allemagne, Angela Merkel, au poste de chancelier. On parle d’un « nouveau départ » d’une « nouvelle ère » pour l’Allemagne et l’Europe, mais on reste sur l’axe idéologique de l’ancienne chancelière : immigration et hygiénisme, sont les deux mamelles de la Germanie post-moderne.
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3550 migrants irakiens bloqués à la frontière polono-biélorusse rapatriés en Irak
Depuis le début de la crise migratoire qui est née à la frontière biélorusso-polonaise, les autorités irakiennes ont annoncé avoir évacué plus de 3.550 de leurs citoyens. L’information a été révélée le 12 décembre le porte-parole du ministère irakien des Affaires étrangères, Ahmed al-Sahhaf.
« Un neuvième vol d’évacuation a été effectué pour ceux qui souhaitaient revenir volontairement, avec 417 passagers irakiens à bord », a-t-il annoncé. L’Irak a également délivré 383 passeports à ses concitoyens qui se trouvaient sur les territoires biélorusse, lituanien, letton et polonais, et qui avaient perdu leurs documents.
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Autriche : des milliers de personnes manifestent contre la vaccination obligatoire
Environ 20 000 manifestants ont envahi les rues de Vienne pour protester contre le projet du gouvernement autrichien de rendre la vaccination Covid obligatoire au début de l’année prochaine. Les groupes qui s’opposent à l’obligation vaccinale, qui devrait être introduite en février 2022, ont annoncé l’événement comme une « méga-manifestation pour la liberté et contre le chaos et la coercition ».
La police de Vienne a déployé 1400 agents, y compris des renforts d’autres régions, pour éviter des troubles majeurs et s’assurer que les gens portent des masques.
Les manifestants ont défilé avec des pancartes portant des slogans tels que « Non à la vaccination obligatoire » et « Touche pas à nos enfants ». D’autres ont appelé le gouvernement à démissionner.
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La France et l'Europe : le "Que faire ?" de Jacques Julliard. Partie 2 : La fin de l'espérance européenne ?
L’Union européenne se signale aujourd’hui par une impuissance qui pourrait faire penser à son inexistence pure et simple, s’il n’y avait un drapeau, une monnaie unique et des discours qui font à peine frémir ce grand corps inerte : « L’Europe va-t-elle sortir de l’histoire ? », comme Jacques Julliard en évoque, crûment et de la manière la plus simple, la possibilité ? Le constat est dur, amer pour celui qui a été, un temps, un ardent partisan de cette construction européenne qui, désormais, s’apparente plutôt à une « déconstruction » de l’intérieur : « Pour la plupart de ses habitants, elle n’est plus une espérance, mais une vieille habitude. Si elle disparaissait dans la nuit, qui donc, en dehors de Bruxelles, s’en apercevrait au matin ? ».
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La France et l'Europe : le "Que faire ?" de Jacques Julliard. Partie 1 : ce débat que la Présidentielle ne peut occulter.
Que dire de l’Europe sous sa forme actuelle de l’Union Européenne ? Dans un bel article intitulé « L’Europe va-t-elle sortir de l’histoire ? » (1), l’essayiste Jacques Julliard apporte quelques éléments de réponse qui méritent d’être rapportés et valorisés, ne serait-ce que parce que, tout en me situant dans une logique « d’abord française », il ne m’est pas possible de négliger le cadre européen dans laquelle la France depuis toujours évolue, parfois en s’en distinguant, en s’y confrontant même, mais toujours en « y pensant et y pesant ». C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit que j’ai représenté, en 2009 et 2014, le parti royaliste Alliance Royale aux élections européennes, sans rencontrer aucun succès électoral d’ailleurs, mais en ayant eu, ainsi candidat en tête de liste, l’occasion de creuser quelques sujets européens et de mieux réfléchir sur la nature et l’avenir de l’Union et, bien au-delà, sur ceux de l’Europe en tant que sujet et acteur historique.