Pièce maîtresse du gouvernement britannique, Priti Patel, 49 ans, brexiteuse acharnée flirtant régulièrement avec des thèses de la droite radicale, est la bête noire des nostalgiques de l’Union européenne, de la gauche et des libéraux démocrates britanniques en général. La députée de Witham (dans le sud de l’Angleterre) ne s’est-elle pas prononcée au début de sa carrière politique, dans les années 2010, en faveur de la peine de mort comme « outil de dissuasion » ?
Europe et Union européenne - Page 229
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Nous sommes… Priti Patel.
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Giorgia Meloni, l’autre visage de la droite conservatrice italienne
« Io sono Giorgia, sono una donna, sono una madre, sono italiana, sono cristiana, non me lo toglierete ! » (« Je suis Giorgia, je suis une femme, je suis une mère, je suis italienne, je suis chrétienne, vous ne m’enlèverez pas ça ! »). Cette phrase clamée par Giorgia Meloni lors d’un meeting à Rome à l’automne 2019 est, depuis, devenue un jingle : remixés, ces propos ont enflammé les boîtes de nuit italiennes. Joli succès pour cette Romaine pur jus, orgueilleuse de ses racines et de ses convictions droitières, inchangées depuis ses 15 ans.
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Le nouveau rideau de fer – Une résolution contre la Hongrie, par Olivier Bault
« Cette pensée me revient depuis que j’assiste avec étonnement aux attaques […] contre notre paquet de lois sur la protection de l’enfance. De plus en plus, je constate que les chemins de l’Europe occidentale et de l’Europe centrale se séparent à nouveau en termes de culture et de valeurs, mais maintenant, nous sommes enfin du bon côté. » Ces mots sont de l’éditorialiste hongrois Tamás Fricz qui les écrivaient lundi dans le quotidien conservateur Magyar Nemzet. Son éditorial est intitulé « Un rideau de fer culturel et des valeurs est descendu à travers l’Europe ». Le Hongrois y fait référence au célèbre discours de Winston Churchill de 1946, qu’il paraphrase.
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« L’écho d’une identité blanche » – Que signifie être « pro-européen » aujourd’hui ?
Par Hans Kundnani ♦ Que signifie être pro-Européen aujourd’hui ? Ce texte est un document fort. Il a été publié le 4 février dernier dans le New Statesman, grand magazine progressiste britannique. L’auteur, Hans Kundnani, est un Britannique d’origine indienne. Vu de Londres, il estime que l’Union européenne s’engage de plus en plus dans une vision civilisationnelle et que « l’identité blanche va devenir encore plus centrale à l’identité européenne ». Un texte qu’il nous a semblé fondamental de traduire (en y ajoutant des intertitres pour plus de lisibilité) et de partager avec les lecteurs de notre site.
Polémia.Une identité européenne ethnique ?
Alors que les partisans de l’UE voient une menace grandissante à l’encontre de la culture du continent et de sa civilisation, la référence à la race blanche pourrait avoir une place encore plus importante dans l’identité européenne.
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Le Luxembourg contourne toujours les règles fiscales européennes mais voudrait donner des leçons à la Hongrie !
Sur le papier, le Luxembourg n’a plus rien d’un paradis fiscal opaque. Il est devenu exemplaire, en mettant fin aux excès mis au jour par les « LuxLeaks » (https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2021/02/08/limportance-du-paradis-fiscal-luxembourgeois-est-inversement-proportionnel-a-sa-taille/) – une enquête internationale qui a révélé, en 2014, l’existence d’accords fiscaux à taux zéro accordés par le pays aux multinationales durant des décennies. Ces accords (appelés « rulings », ou « rescrits ») ont chuté de 90 %, avec seulement 44 rescrits signés en 2020. Dès lors qu’ils étaient susceptibles de léser fiscalement un autre Etat européen, ils ont été transmis à ce dernier, conformément aux règles européennes. Sur le papier, donc, le Luxembourg est irréprochable.
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L’ancien chef du renseignement allemand veut expulser les immigrés : c’est lui qui a été viré
Hans-Georg Maassen, l’ancien directeur des renseignements allemands, viré par Angela Merkel en 2018, a dénoncé, dans un entretien au Daily Mail le samedi 3 juillet, la politique immigrationniste d’Angela Merkel. En 2015, la chancelière allemande avait laissé entrer plus d’un million d’immigrés dans son pays, avec les conséquences que l’on connaît. Les Allemands « ne peuvent pas comprendre pourquoi de plus en plus de personnes entrent dans ce pays alors qu’elles n’ont évidemment aucun droit à l’asile ».
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Orbán résiste habilement au diktat sociétal de l’Union européenne
Le 15 juin, le Parlement hongrois vote une loi relative à la protection de l’enfance. Deux volets, dans cette loi : d’une part, l’alourdissement des peines encourues par les pédophiles et, d’autre part, l’interdiction de la présentation de documents à caractère pornographique et de la propagande homosexuelle ou en faveur du changement de sexe dans les écoles ou par le biais de la publicité accessible aux mineurs. On n’y trouve aucune stigmatisation des homosexuels.
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L’empire européen, une idée folle ?
(Armes impériales de la famille de Habsbourg)
Une idée folle m’a été soufflée à l’oreille il y a quelques jours. Et si l’Europe devenait un empire ? Mon sang de patriote n’a fait qu’un tour ! Comment ! L’Europe ! Un empire ! Mais ce serait la fin de la nation française ? Peut-être n’est-ce pas si sûr. Et peut-être cette folie est-elle pleine de bon sens.
L’Union européenne, actuellement, est une sorte de créature protéiforme. Elle est une construction supra-étatique ne respectant aucun principe du bon gouvernement, laissant des domaines stratégiques aux mains des Etats alors que leur gestion trans-nationale serait bien plus profitable au bien des peuples, s’occupant a contrario du calibrage des œufs de cailles dans les exploitations agricoles, ou de la température des bacs à glaces sur les étals des poissonniers.
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Würzburg : un « féminicide » si discret, par Gabrielle Cluzel.
Élections en France, distance, accoutumance… les trois à la fois ? On ne peut pas dire que l’égorgement de Würzburg, vendredi (l’Allemagne, à l’instar de la France, découvre le syndrome afghan : ce jour de la semaine est à risque), ait suscité un grand intérêt dans notre pays. Pourtant, tout est si semblable à ce que vous vivons…
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Marine Le Pen, Salvini et Orbán réalisent une « grande alliance » au Parlement européen
Alors que certains prédisent le dépérissement du Rassemblement national, pour s’en inquiéter ou pour s’en réjouir, Marine Le Pen continue son petit bonhomme de chemin. À la veille du congrès qui se tient, samedi et dimanche, à Perpignan, on apprend qu’elle a signé, avec une quinzaine de partis européens, une « déclaration commune », présentée comme le prélude d’une « grande alliance ».