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Europe et Union européenne - Page 528

  • Selon une étude, les mouvements populistes anti-immigration attireraient de plus en plus de femmes

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Alors que le populiste de droite moyen est souvent décrit comme un homme, blanc, d’une cinquantaine d’années, une étude parue en Allemagne, publiée par la fondation Friedrich Ebert montre que ces mouvements comportent une proportion croissante de femmes, parfois même plus radicales encore que les hommes.

    L’étude porte sur plusieurs mouvements populistes en Allemagne, en France, en Grèce, en Pologne, en Suède et en Hongrie.

    Elle révèle entre-autre qu’en Pologne, davantage de femmes que d’hommes ont voté pour le parti au pouvoir « Droit et Justice » lors des élections législatives en 2015.

    https://fr.novopress.info/

  • La question migratoire est la mère de tous les problèmes dans ce pays, selon le ministre allemand de l'Intérieur

    6a00d83451619c69e2022ad38f28be200d-800wi.jpgLe ministre de l'Intérieur Horst Seehofer, président du parti bavarois CSU - en principe allié à celui de centre-droit d'Angela Merkel (CDU) - a de nouveau tiré à boulets rouge suite aux manifestations et incidents qui se sont déroulés à Chemnitz :

    "La question migratoire est la mère de tous les problèmes dans ce pays".

    Il a aussi pris la défense des manifestants à Chemnitz qui ont protesté après le meurtre à l'arme blanche d'un Allemand, dont sont soupçonnés plusieurs demandeurs d'asile. Le ministre a affirmé "qu'en tant que citoyen", il serait "aussi descendu dans les rues" de la ville.

    « Cela ne fait pas de ces gens en colère des nazis ». « En premier lieu il y a un crime brutal ».

    Angela Merkel avait dénoncé « la haine dans les rues ». Elle doit se rendre à Chemnitz dans les jours qui viennent.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/09/la-question-migratoire-est-la-m%C3%A8re-de-tous-les-probl%C3%A8mes-dans-ce-pays-selon-le-ministre-allemand-de-.html

  • Politique & éco n° 181 : La dangereuse dérive comportementale du droit

    1. Du code civil aux lois comportementales
    – Sont jugés non plus seulement les actes mais les intentions, les opinions… une dérive totalitaire !

    2. Le code de la Sécurité Sociale et la disparition du contrat
    – Avez-vous jamais signé un contrat avec la Sécurité Sociale ?

    3. Scandale : Le code monétaire et financier français (1999) ne mentionne ni l’euro ni la BCE
    – Tracfin, en marche vers la république du soupçon. La dénonciation comme obligation “citoyenne”.

     
  • L’écrivain social-démocrate Thilo Sarrazin affirme que les musulmans feront bientôt la loi en Allemagne : son parti veut le virer

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    Le célèbre auteur allemand à très grand succès Thilo Sarrazin publie un nouvel ouvrage amené à faire parler de lui, au même titre que certains autres de ses livres. Cette fois, la publication en allemand s’intitule Prise de contrôle hostile. Comment l’islam empêche le progrès et menace la société.

    La maison d’édition DVA (Deutsche Verlags-Anstalt), qui a gagné de grosses sommes en publiant de précédents ouvrages de Thilo Sarrazin, a refusé de mettre sur le marché cette étude, qui est pourtant le fruit de recherches méticuleuses, axées sur des preuves ainsi que des faits et statistiques accessibles, réalisées par un économiste qui a exercé de hautes fonctions au sein de la société des chemins de fer allemand et de la Banque nationale allemande, et a été ministre social-démocrate des Finances de la ville-État de Berlin. L’ouvrage est finalement publié chez FinanzBuch Verlag.

    À la suite de la sortie de cet imprimé de 450 pages, la direction du Parti social-démocrate (SPD), dont Thilo Sarrazin est membre depuis 45 ans, exige son départ. Mais celui-ci ne désire pas quitter volontairement cette formation politique et rappelle que le gouvernement de Willy Brandt (1913-1992) (SPD) avait promulgué un arrêt complet de l’immigration de travailleurs, qui était entré en vigueur en 1973, et que le chancelier Helmut Schmidt (1918-2015) (SPD) avait, à plusieurs reprises au sein de ses livres, mis en garde contre les dangers culturels de l’immigration musulmane.

    Selon son éditeur, Sarrazin prétend, dans cette publication, que « la prédominance culturelle de l’islam entraîne l’arriération du monde musulman, le déficit d’intégration des musulmans en Allemagne et l’asservissement des femmes musulmanes » et affirme que l’Allemagne doit faire face à ces faits qui acquièrent de plus en plus d’importance à cause de l’augmentation du nombre de musulmans en Allemagne et en Europe en conséquence de l’immigration et du haut taux de natalité des immigrés non européens. Selon l’écrivain, si la tendance se poursuit, les musulmans seront en passe de devenir majoritaires et notre culture et notre société ne peuvent être protégées que par un arrêt de l’immigration et l’augmentation de l’intégration des musulmans vivant chez nous. Il ajoute que, dans les pays au sein desquels les musulmans sont majoritaires, la liberté religieuse et une démocratie qui fonctionne sont impossibles, et que la partie du monde au sein de laquelle règne l’islam connaît une explosion démographique et du fanatisme. Il établit un lien entre le contenu du Coran et l’imprégnation des musulmans, et de là avec les spécificités et problèmes des États et sociétés islamiques, et finalement avec les mentalités et comportements des musulmans dans les sociétés de migration de l’Ouest.

    Thilo Sarrazin précise que, si les chiffres, données et faits qu’il a analysés conduisent à déterminer clairement que les résultats des musulmans sont en dessous de la moyenne sur le marché de l’emploi et dans le domaine de la formation, et que les espoirs de voir un changement sont faibles, que ceux-ci sont surreprésentés parmi les assistés sociaux et les délinquants, que l’intégration laisse à désirer et que la situation en ce domaine se dégrade, que les sociétés parallèles, le fondamentalisme, le radicalisme et le terrorisme se développent, cela n’empêche pas que des personnes musulmanes issues de l’immigration ont réussi dans le domaine économique et se sont intégrées à la société d’accueil.

    Thilo Sarrazin a écrit divers livres, notamment dans le domaine de l’économie. Les plus célèbres sont : L’Allemagne disparaît, paru en 2010, L’Europe n’a pas besoin de l’euroComment nos illusions politiques nous ont conduits à la crise, publié en 2012, et La terreur de la bien-pensanceÀ propos de la liberté d‘expression en Allemagne, sorti en 2014.

    Lionel Baland

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Responsable(s) et coupable(s)

    boussole.jpgLe monstrueux typhon prénommé Jebi, le vingt-et-unième de la saison selon le décompte effectué, frappe actuellement le sud-ouest de l’archipel japonais paralysant les activités humaines; il est décrit comme le plus violent de ce dernier quart de siècle. Au ciel serein succède souvent la tempête et au sein du Mouvement national  nous ne l’ignorons pas, nous qui avons connu nombre d’épreuves et de tempêtes qui auraient été fatales  à des formations aux reins moins solides que les nôtres!  C’est le 26 septembre que nous saurons ainsi si la « justice » confirme ou non  la décision délirante des  juges politisés  Claire Thépaut et Renaud Van Ruymbeke,  de saisir au RN  2 millions d’euros d’aide publique. Soit ici la  poursuite de la cabale, dans l’affaire dite des assistants parlementaires, initiée et mise en place par l’ex président socialiste du Parlement européen, Martin Schultz, avec le relais alors de l’inénarrable Christiane Taubira. La sagesse des anciens nous le rappelle,  La roche tarpéienne est proche du capitole, la roue tourne vite en politique.   Ce n’est pas Emmanuel Macron qui nous dira le contraire, lui qui est passé directement si ce n’est d’un état de grâce, du moins du bénéfice du doute que lui accordait l’opinion au début de son quinquennat, à une défiance caractérisée un an après. Selon la dernière enquête Ifop publiée hier pour Paris Match et Sud Radio, il dévisse de 10 points en un mois. Désormais, moins d’un tiers des Français, 31 % des sondés,  approuvent son action à la tête de l’Etat contre 41% en juillet. Il recule notamment de manière spectaculaire auprès du cœur de son électorat,  à savoir les cadres, les professions libérales et de nouveau chez les retraités…

    La comparaison fait mal, et elle a bien évidemment valeur de symbole, l’ex ministre de François Hollande accuse une cote de confiance moins élevée que ce dernier (32%) à la même période de son mandat en septembre 2013; le tout aussi calamiteux Nicolas Sarkozy, au même stade, en septembre 2008, avait encore la confiance de 41% des Français…

     Le cafouillage gouvernemental auquel nous avons assisté sur le prélèvement de l’impôt à la source ne devrait pas inverser la tendance. Le co-président du groupe ENLNicolas Bay, rappelait  avec raison hier sur France Inter  « le danger d’une mesure qui fragilise le pouvoir d’achat des Français » et surtout  « la priorité » qui consisterait ENFIN, à donner de l’oxygène aux contribuables, à « baisser la fiscalité », dont le caractère confiscatoire, éminemment nocif pour notre économie,  prend un tour de plus en plus insupportable.

    Quant au mini-remaniement qui a eu lieu hier, il n’est pas apte non plus à soulever l’enthousiasme des foules. Le médiatique Nicolas Hulot est remplacé à la tête du ministère de la transition écologique par le président de l’Assemblée nationale,  François de Rugy. Membre de EELV jusqu’en 2015,  l’image d’opportuniste,  de traître à  la cause environnementale  lui colle à la peau. Il est  conspué notamment  pour le rôle actif qui fut le sien au printemps, quand il s’est agi  de passer à la trappe des  amendements visant à inscrire la sortie du glyphosate dans la loi sur l’Agriculture et l’alimentation.

    Autre départ du gouvernement, l’ancienne championne olympique d’escrime Laura Flessel a démissionné précipitamment hier de son poste de ministre des Sports, « pour des raisons liées à sa situation fiscale » selon des sources bien informées. Elle a été remplacée par l’ex championne de natation Roxana Maracineanu, ci-devant conseillère régionale socialiste d’Ile-de-France et notons-le,  partisane  convaincue  de la poursuite  de l’immigration et   de l’accueil des « migrants. »

    Migrants dont l’accès vers l’Europe a été grandement facilité par la situation catastrophique  dans laquelle se débat aujourd’hui  la Libye  depuis la liquidation du colonel Kadhafi menée par le trio Sarkozy-Juppé-BHL.

    Ce que nos  voisin transalpins, qui subissent  de plein fouet les répercussions de la   destruction de l’Etat libyen, ont logiquement  du mal à digérer. La responsabilité de Nicolas Sarkozy  a été implicitement  évoquée  lundi par Elisabetta Trenta ministre  de la Défense du gouvernement italien. D’autant plus que le chaos ne se dément pas dans cette ex colonie italienne, avec la multiplication ces derniers jours  des affrontements entre groupes rivaux qui se sont partagés le pays, l’échec de l’accord de cessez-le-feu, de la   mission de l’ONU en Libye (Manul).   Mme Trenta  a ainsi affirmé sur sa page facebook  que « le président (de l’Assemblée nationale italienne Roberto) Fico a raison : la France, de ce point de vue, a une responsabilité.  » « Évidemment, il est indéniable qu’aujourd’hui ce pays se retrouve dans cette situation parce que quelqu’un, en 2011, a privilégié ses intérêts à ceux des Libyens et de l’Europe elle-même », a-t-elle écrit.

    Il n’est jamais  agréable de voir la France critiquée à l’étranger mais le constat de Mme Trenta est terriblement juste et Bruno Gollnisch a souligné également plus globalement qu’au Levant, au Machrek, l’aura de la France a aussi beaucoup pâli  du fait de notre alignement  sur Washington  et le calendrier de l‘Otan.  Notons-le cependant,   dans le conflit syrien, la position prise par Emmanuel Macron est tout de même (officiellement)  moins  hystérique   que celle d’un François Hollande.

    A ce sujet c’est peut-être cependant de ce pays  que nous vient un motif d’espoir, en ce sens qu’il arrive quand même parfois   que les bons triomphent et que les méchants soient punis. La Syrie martyrisée, la Syrie outragée, la Syrie ensanglantée depuis 2012 par les milices islamistes,   le jeu trouble et pervers des atlantistes  et de  leurs alliés, sera bientôt  une  Syrie totalement  libérée. L’armée de la République arabe syrienne, appuyée par  les Russes et les Iraniens,  s’apprête  actuellement à mener une ultime  l’offensive dans la  province d’Idlib, dernière portion du territoire, au nord-ouest du pays,  accolée à la frontière turque,  contrôlée par les groupes  djihadistes. Y sévissent encore  notamment les terroristes du groupe Hayat Tahrir Al-Cham, émanation  de l’ex version   syrienne d’Al-Qaida, dont l’élimination devrait aussi  être un motif de joie et de soulagement pour les Européens….

    La nécessité de cette libération totale de la Syrie a été rappelé lundi par les ministres des Affaires étrangères russe et iranien. A contrario  l’ex directeur de la CIA et actuel secrétaire d’Etat Mike Pompeo,  a  déclaré le 31 août   que la Maison blanche   considérerait  une offensive de l’armée syrienne contre les brigades internationales islamistes  à  Idlib comme une « escalade d’un conflit déjà dangereux. » Mais est-il encore audible dans cette région du monde… et plus largement les Européens à la remorque le sont-ils encore?

    https://gollnisch.com/2018/09/05/responsables-et-coupables-2/

  • Historique : dix mille Allemands manifestent à Chemnitz contre les crimes de migrants

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    Ce samedi 1er septembre 2018, une semaine après l’attaque au couteau survenue à Chemnitz, dans l’est du pays, au cours de laquelle un Allemand a été tué par les demandeurs d’asile Yousif Ibrahim Abdullah et Alaa Sheiki, des citoyens se sont réunis dans cette ville, autrefois dénommée Karl-Marx-Stadt, afin de prendre part à une marche silencieuse.

    Le rassemblement de plusieurs milliers de personnes s’est déroulé à l’appel des sections des États fédérés du Brandebourg, de Thuringe et de Saxe du parti politique patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD), ainsi que du mouvement de rue anti-islamisation PEGIDA (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes/Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident) basé à Dresde, en Saxe.

    Les personnes ayant répondu à l’appel du parti patriotique local Pro-Chemnitz ont décidé de dissoudre leur manifestation et de se joindre à celle de l’AfD et de PEGIDA.

    Une contre-manifestation intitulée « Du cœur plutôt que de la haine » a réuni quelques centaines de personnes.

    L’événement dramatique qui a conduit à la mort de Daniel Hillig et à l’hospitalisation de deux autres hommes, qui découle, selon des informations non confirmées par la police, du fait que ceux-ci sont intervenus afin de défendre une dame agressée par ces migrants, et sa médiatisation, contrainte par la réaction de citoyens prenant part à des manifestations dimanche, lundi et jeudi dernier, n’a pas empêché des migrants de poursuivre leurs basses œuvres et de perpétrer de nouveaux délits alors que d’autres, antérieurs, ont émergé au sein de la presse locale.

    Ainsi, au cours de la semaine écoulée, divers faits ont été relatés.

    Une dame de 63 ans a été brutalement violée par un agresseur à la peau sombre, dans le centre de Bad Krozingen, au Bade-Wurtemberg, entre 20 et 21 heures après avoir été attaquée et traînée sous un pont.

    À Lübeck, au Schleswig-Holstein, une étudiante a, en faisant des courses dans un supermarché, reconnu l’homme qui a tenté, quelques semaines auparavant, de la violer. L’Irakien de 29 ans a été arrêté, un prélèvement d’ADN a été réalisé et a indiqué que cet individu a été impliqué dans quatre autres agressions à caractère sexuel.

    Un garçon de 10 ans a été violé par un condisciple afghan du même âge, lors du voyage scolaire d’une école de Berlin, alors que deux autres écoliers, un Afghan et un Syrien, âgés chacun de 11 ans, ont maintenu la victime.

    À Francfort-sur-l’Oder, au Brandebourg, dix jeunes Syriens, déjà connus de la police, ont attaqué au couteau et à la barre de fer des personnes se trouvant dans une discothèque, à la suite du fait que deux d’entre eux avaient eu, un peu avant les faits, une altercation au sein de ce lieu d’amusement.

    À Stuttgart, au Bade-Wurtemberg, un groupe de six hommes « inconnus » a harcelé sexuellement une femme de 23 ans et a ensuite frappé violemment l’homme de 29 ans qui l’accompagnait.

    Dans un bus, à Gießen, en Hesse, une jeune femme de 18 ans a été harcelée et touchée aux parties intimes par un individu à la peau sombre.

    À Thalham, en Bavière, un demandeur d’asile originaire d’Afrique noire a, complètement nu, bloqué la circulation automobile en jetant des chaises en plastique en travers de la route.

    Durant la nuit, à Cottbus, au Brandebourg, un Tchadien a attaqué une dame et l’a frappée au visage.

    Chaque jour qui passe, la liste des délits commis par les « invités » de la chancelière Angela Merkel s’allonge, alors que le nombre de victimes s’accroît.

    Lionel Baland

    http://www.bvoltaire.fr/historique-dix-mille-allemands-manifestent-a-chemnitz-contre-les-crimes-de-migrants/

  • Européennes 2019 : Marion, avanti!

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    N’en déplaise aux donneurs de leçons, l’arrivée au gouvernement d’un parti populiste assumé n’est que l’expression d’un choix démocratique rendu possible par un mode de scrutin respectueux des aspirations populaires. Aujourd’hui, les Italiens ont clairement dit « basta ! » aux atermoiements de l’Union européenne en matière de gestion des flux migratoires incontrôlés.

    La dynamique initiée par le leader de la Ligue procède d’un message politique clair : la péninsule n’a plus vocation à recevoir sur son territoire les vagues de clandestins récupérés en mer sans que l’Union européenne assume le traitement de ce nouveau vecteur d’immigration économique aux conséquences sociales et culturelles explosives.

    Une majorité d’Italiens a plébiscité cette initiative parce que confrontée quotidiennement aux conséquences de cette immigration subie et désorganisée. Et les résultats n’ont pas tardé à se faire sentir, puisque la politique volontariste de Salvini a fait chuter le nombre de « migrants » illégaux de près de 80 % depuis sa nomination en tant que ministre de l’Intérieur. Preuve que, lorsqu’on veut, on peut.

    La question migratoire est devenue la préoccupation première des peuples du Vieux Continent et constituera, à n’en pas douter, le thème central des élections européennes de 2019. Un thème transversal qui ne pourra être l’apanage d’un seul parti mais, au contraire, devra constituer le catalyseur d’une grande coalition susceptible de changer la donne au niveau européen avec, pour conséquence, une remise en cause du fonctionnement des institutions de l’Union.

    À ce titre, l’idée proposée par Matteo Salvini de décliner, dans chaque circonscription nationale, une liste affiliée à cette coalition populiste et souverainiste est pertinente. Alors que la Constantinople européenne est assiégée par des individus plus intéressés par son or que par ses avancées culturelles et sociétales, certains se complaisent à disserter sur le sexe des anges, limitant la liberté des peuples aux seules questions économiques et monétaires. Le réalisme commande que l’on se concentre sur l’urgence du moment, étant rappelé qu’une nation se remet toujours d’une crise économique, jamais d’une invasion.

    Une fois les frontières de l’Europe sécurisées et l’ordre rétabli, l’esprit d’entreprise fera le reste, porté par une baisse des dépenses publiques, préalable indispensable à toute reprise économique.

    La France est, aujourd’hui, à la croisée des chemins, partagée entre un exécutif ultra-minoritaire soumis à la doxa immigrationniste, sourd aux préoccupations populaires et enfermé dans les logiques comptables de Bruxelles, et une majorité en quête de repères identitaires et hostile à cette immigration économique, prémices d’une immigration de peuplement. Son salut pourrait bien surgir du scrutin européen en plébiscitant la constitution d’une liste d’union nationale, capable de s’affranchir des logiques partisanes, porteuse d’une exigence inébranlable en matière de sécurité et d’immigration.

    L’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie ont clairement affirmé cette ambition vitale : il appartient à la France de rejoindre ce concert des nations libres au sein d’une Europe des coopérations. Il ne reste qu’à peine six mois aux Français pour s’organiser électoralement et prendre une part active dans ce projet d’avenir. L’extrême gauche, les socialistes, leurs avatars de La République en marche et ses satellites centristes ont très clairement affiché leur préférence pour un monde sans frontières et leur soumission à l’islam conquérant. En réponse à ce choix funeste, la constitution d’une coalition attachée aux principes de liberté, d’identité et de souveraineté est une urgence absolue. Reste la question du choix du leader capable de structurer cette ambition pour la porter vers la victoire.

    Il n’y a pas si longtemps, une jeune femme a su montrer des qualités exceptionnelles, forte d’un amour immodéré pour sa patrie, désintéressée sur le plan matériel, capable de rassembler sur une ligne politique claire, aux amitiés transalpines affirmées quand elle n’est pas reçu avec attention aux portes de l’Oural et outre-Atlantique. Si vous voyez ce que je veux dire… « Marion, avanti! »

    Hervé de Lépinau

    http://www.bvoltaire.fr/europeennes-2019-marion-avanti/

  • Prendre conscience de la réalité de l’identité européenne

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    N’en déplaise aux mondialistes comme aux souverainistes nostalgiques, l’identité européenne est une réalité très forte qui fait de l’Europe, à travers ses peuples, sa religion, son territoire, ses cultures et son histoire, non pas une nation mais une quasi-nation. En tout cas une civilisation qui se trouve être la plus grande et la plus féconde sur la planète. Ayant inventé la liberté, pratiquant le sens de la mesure, elle respecte les personnes et s’adonne à des entreprises prométhéennes qui l’ont amenée à créer, découvrir, inventer et conquérir comme aucune autre. Ligne droite estime qu’il faut la connaître et la proclamer car, dans le monde actuel, c’est d’abord notre identité européenne qui nous définit aux yeux des autres.

    Une réalité forte et féconde

    L’identité européenne constitue une réalité indéniable, forte et féconde, qui nous paraissait aller de soi tant que nous vivions entre Européens. Une configuration qui a aujourd’hui changé, avec l’immigration de peuplement et le choc des civilisations. C’est pourquoi en ce début du XXIe siècle nous devons prendre conscience plus explicitement de cette identité que beaucoup de nos jours nient ou ignorent. Les uns, obnubilés par leur vision mondialiste, la réduisent à une forme d’universalisme. Les autres, prisonniers de leur conception souverainiste, considèrent qu’elle n’a pas d’existence propre face aux identités des nations qui composent l’Europe et qui, à leurs yeux, sont les seules à compter. Chacun sent bien cependant qu’il existe, au-delà de la diversité du continent, un fonds commun aux peuples et aux nations d’Europe qui les rend différents des autres.

    Une identité qui unit tous les peuples européens

    L’identité propre à l’Europe c’est d’abord un ensemble de facteurs qui rapprochent entre eux les peuples européens au point qu’on pourrait parfois affirmer qu’il s’agit d’une même nation, une quasi-nation.

    Des peuples, une religion, un territoire

    Il n’y a certes pas, ou pas encore, un peuple européen comme il y a un peuple français, mais il y a à l’évidence une famille de peuples très proches les uns des autres. Et pour cause, ils proviennent presque tous d’un même peuple originel, comme le confirment les études génétiques et les découvertes archéologiques les plus récentes. Leurs langues notamment possèdent, à quelques exceptions près, les mêmes racines indo-européennes. Bref, les peuples européens sont cousins et partagent le même héritage.

    Ils partagent également la même religion. Presque tous les Européens sont en effet de tradition chrétienne et, même si certains sont catholiques quand d’autres sont protestants ou orthodoxes, tous ont été façonnés par des siècles de christianisme. Une imprégnation qui, au-delà de l’aspect strictement religieux, a profondément marqué leur identité.

    On peut aussi affirmer que les Européens possèdent ensemble un territoire, le vieux continent. Certes, chaque peuple est installé sur une partie de cet espace, mais par sa petite taille et son caractère unique au monde, il constitue une unité bien réelle et tout à fait remarquable. L’Europe est en effet un lieu d’exception : nulle part ailleurs on ne trouve cette imbrication de terre et de mer, de montagnes et de plaines, de villes et de campagnes formant autant d’écrins à taille humaine où la civilisation a pu se développer.

    Des cultures et une histoire

    C’est aussi la dimension culturelle qui fait de l’Europe une quasi-nation. Certes, il n’existe pas là non plus une culture européenne mais, beaucoup mieux, il existe des cultures européennes d’une extraordinaire richesse qui toutes s’affirment comme la déclinaison d’un même univers. Comment ne pas voir en effet que toutes se sont influencées mutuellement et sont entrées en synergie les unes avec les autres pour créer un corpus qui unit les pays européens ? Corneille, Shakespeare, Goethe par exemple ne procèdent-ils pas, malgré leurs différences, du même esprit et des mêmes références ?

    Enfin, il y a bien une histoire européenne. Elle est faite pour beaucoup de guerres et d’affrontements entre peuples du continent, mais les nations elles-mêmes n’ont-elles pas elles aussi connu d’innombrables déchirements internes ? D’autant que les Européens ont livré également de grandes batailles qui les ont rassemblés contre les envahisseurs venus d’ailleurs, comme aux champs Catalauniques, à Poitiers, à Lépante ou à Vienne.

    Une identité qui différencie l’Europe du reste du monde

    Ainsi, que ce soit par la population, par la religion, le territoire, la culture ou l’histoire, l’identité européenne rapproche les peuples européens. Mais en même temps elle les différencie clairement du reste du monde par toutes sortes de spécificités qui n’appartiennent qu’à elle.

    La liberté et le respect des personnes

    C’est ainsi que l’Europe a inventé très tôt la liberté. Que ce soit à Rome ou en Grèce, mais aussi chez les Gaulois ou les Germains, les Européens ont imaginé des formes d’organisation politique fondées sur la légitimité du peuple. Ils ont rédigé des chartes qui protègent et respectent les personnes. Autant de concepts étrangers aux civilisations orientales organisées quant à elles selon des systèmes ignorant les individus.

    L’identité européenne est au contraire fondée sur la reconnaissance de la personne humaine laquelle occupe une place centrale dans le monde européen. Un monde ou les personnes peuvent être représentées par leur image et où l’incarnation est de règle puisque les dieux eux-mêmes ont forme humaine. Cette caractéristique fondamentale va d’ailleurs de pair avec le respect de la femme, laquelle a toujours eu dans la civilisation européenne une place reconnue et souvent valorisante. Sous cet angle également, l’identité européenne se distingue fondamentalement des autres civilisations, notamment du monde islamique.

    L’esprit prométhéen et le sens de l’harmonie

    Mais, au-delà, l’identité européenne est aussi marquée par le génie de la recherche, le goût de l’aventure et du dépassement, bref l’esprit prométhéen. Une attitude qui a poussé les Européens à découvrir le monde entier et à le conquérir. Un état d’esprit qui les a conduits à exceller dans la science et l’industrie, supplantant dans ces domaines les autres civilisations.

    Pour autant l’identité européenne cultive aussi l’esprit de mesure et d’harmonie qui s’exprime depuis les origines dans ses réalisations architecturales très éloignées des réalisations cyclopéennes, comme celles de l’Égypte antique ou de la Perse par exemple.

    Dans un autre domaine, celui de l’organisation sociale, c’est aussi le sens de la mesure qui prime. L’organisation trifonctionnelle caractéristique des sociétés européennes assure en effet un juste équilibre et une légitime hiérarchie entre la fonction souveraine, la fonction guerrière et la fonction marchande. Un modèle là encore très différent des systèmes orientaux où tout est concentré entre les mains du souverain.

    Une identité à proclamer avec fierté

    Cette identité commune à tous les peuples européens, nous pouvons en être fiers car la civilisation à laquelle elle a donné naissance a été la plus féconde de toutes. Elle a produit le plus grand patrimoine artistique, elle est à l’origine de la plupart des découvertes scientifiques, elle a le plus contribué au développement de la pensée, elle a conquis le monde, répandu ses valeurs et, si tout n’a pas été positif, si elle porte une responsabilité dans les évolutions délétères du monde actuel, elle demeure dans ses fondements la plus bénéfique.

    Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que chacun prenne conscience de cette identité et n’hésite pas à l’expliciter et à la proclamer. Car dans le monde mondialisé que nous connaissons, c’est notre identité européenne qui peut constituer, par sa puissance et son attractivité, la ligne de défense première derrière laquelle les identités nationales pourront être sauvegardées ou reconstituées.

    https://lignedroite.club/prendre-conscience-de-la-realite-de-lidentite-europeenne/

  • La chute du mur

    belier.jpgVendredi, Jawed S. un  Afghan de 19 ans, titulaire d’une carte de résident  en Allemagne, a attaqué au couteau et grièvement blessé  deux Américains  dans la gare d’Amsterdam (Pays-Bas). Une tentative d’assassinat qui est intervenue au  lendemain d’un appel de talibans afghans et d’extrémistes pakistanais à mener le djihad  contre les  Néerlandais. Il s’agissait de répliquer au souhait   du député  Geert Wilders d’organiser un concours de caricatures du prophète Mahomet. M. Wilders a renoncé finalement à son projet. Outre-Rhin, c’est l’énième meurtre d’un Allemand, lardé de coups de couteau par deux réfugiés, un Syrien et un Irakien, samedi 26 août à Chemnitz (Land de Saxe), qui  a crée dans cette  ville d’ex Allemagne de l’Est de grandes tensions. Des manifestations de protestation contre la politique migratoire d’Angela Merkel et les violences commises par un nombre non négligeable d’immigrés, ont été organisés,   auxquels ont participé des membres de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) et du mouvement anti-islamique Pegida. La situation aurait même dégénéré parfois en une chasse à l’étranger ont rapporté certains médias.  Le porte-parole du gouvernement  fédéral, Steffen Seibert,  a condamné officiellement des chasses à l’homme . Réponse de Markus Frohnmaier, député de  l’AfD: « si l’Etat ne peut plus protéger les citoyens, les gens sortent dans la rue et se protègent, c’est simple! » Samedi un nouveau rassemblement se déroulait sans cette ville pour demander l’arrêt de l’immigration sauvage.

    Le quotidien  Libération, utilisant comme à son habitude  la logorrhée gauchiste au service des intérêts du grand capital cosmopolite , titrait mardi dernier sur « le venin xénophobe » qui contaminerait  toute Europe. Mazette!  «Dans l’est allemand , la haine est dans la rue. » Pourquoi?  Et bien nous explique le dénommé Robert Lüdecke, porte-parole de la fondation Amadeu Antonio, qui lutte contre l’extrême droite, la racisme et l’antisémitisme, cela est dû au fait que « la Saxe a une expérience très limitée des minorités et de immigration. On doit cela a son héritage de land d’ex RDA. »  Si l’on suit  ce raisonnement, pour lutter contre le racisme il conviendrait donc de faire venir beaucoup plus d’immigrés, de noyer les de souche sous la masse… Mais les Germains ne sont pas les  seuls dans le collimateur: « En Italie le racisme va crescendo » , en Hongrie,  Viktor Orban  ferait régner « l’esprit de famine » avance le quotidien de Patrick Drahi,  tandis que le chercheur Aurélien Mondon expliquait notamment que la Ligue,  le RN, le Fidesz, Ukip «sont des partis xénophobes avant d’être populistes. » Dans son éditorial, Alexandra Schwartzbrod reprenait  les tics de langage d’un Raphaël Glücksman ou d’un BHL pour asséner doctement que « l’arc du populisme en train de se former entre l’Italie et la Hongrie », « libère la parole et les actes racistes dans un nombre croissant d’Etats membres. »

    La responsabilité de ces réactions, et Bruno Gollnisch déplore et condamne bien évidemment toutes les violences,  n’incomberait pas  à ceux qui ont fait venir massivement des populations non européennes qui ne peuvent ou ne veulent s’assimiler. Non, pour Libé comme pour 95% des gros médias, les coupables sont les salauds d’Européens qui entendent par leur vote  se protéger de la submersion , des violences, de la dégradation de leur cadre de vie,  des attaques contre leur mode  de vie.

    Certes,  la bêtise  et la mauvaise foi sont choses très partagées et le chanteur milliardaire Bono (son portefeuille d’actions s’élèverait à 1,4 milliard d’euros selon le quotidien anglais The Mirror) du groupe irlandais U2,  est lui aussi un grand donneur de leçons citoyennes au nom du vivre-ensemble.  Reçu à  l’Elysée par Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, et dernièrement par  Emmanuel Macron, invité régulier des raouts du G7 et du G8, des sommets internationaux, la star  n’hésite pas fréquemment,  lors des prestations publiques  de son groupe,  à apostropher l’assistance sur les dangers de l’extrême droite. 

    Il avait atteint le sommet du ridicule il y a quelques années en France en tentant  sur scène de joindre  Jean-Marie Le Pen par téléphone pour lui dire tout le mal qu’il pensait de lui.  Justice immanente? En concert à Berlin  il a été frappé samedi soir  d’une extinction de voix. La veille, il exhortait la veille le public  berlinois lors de son  premier concert dans la capitale allemande  à chasser, à Chemnitz comme ailleurs,  les sympathisants nationaux, populistes, identitaires:  « De tels gens n’ont pas leur place en Europe et dans ce pays », avait-il dit. Ferme-là, ferme-là définitivement comme dirait un célèbre et talentueux  humoriste…

    A Chemnitz, justement la nouvelle manifestation samedi à l’appel notamment de  l’AfD et de Pegida contre l’insécurité générée par immigration massive a rassemblé plusieurs milliers  de personnes.  L’Afp a précisé dans un dépêche que « certains scandaient nous sommes le peuple, reprenant le slogan des manifestants lors de la chute du régime communiste de RDA à l’automne 1989, ou encore Merkel dégage en portant des drapeaux allemands. D’autres défilaient avec de grands portraits de victimes d’attaques perpétrées, selon eux (sic)  par des demandeurs d’asile. » La contre manif d’extrême gauche fut elle un échec en terme de mobilisation , mais « le gouvernement, par la voix du ministre des Affaires étrangères Heiko Maas, a apporté son soutien à cette dernière manifestation (…). L’Allemagne a causé des souffrances inimaginables à l’Europe. Si à nouveau des gens défilent aujourd’hui dans les rues en effectuant le salut nazi (des provocateurs manipulés?; ce ne serait pas la première fois… NDLR) , notre histoire passée nous oblige à défendre résolument la démocratie  », a-t-il écrit sur Twitter.

    Reductio ad hitlerum bien  grossière et écœurante, nous en avons l’habitude,  toujours efficace (?) pour annihiler tout esprit de résistance,  tenter de faire culpabiliser l’indigène qui ne communierait  pas spontanément dans les joies de la société plurielle.

    Dans ce combat là pour le nouveau monde, et dans la perspective des élections européennes de juin 2019, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux,  a tenté de mobiliser  les troupes progressistes.  Invité hier du  Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos, il n’a pas évoqué le positionnement immigrationniste du lider maximo de La France Insoumise mais  fait part de sa  «peur que Jean-Luc Mélenchon, qui se dit internationaliste, soit au fond un nationaliste de première catégorie »; celui-ci ne prendrait pas la mesure du danger de la montée des exigences nationales  et identitaires qui menacent l’Europe bruxelloise.

    «Vous avez, en Europe, a-t-il dit,  des forces politiques qui veulent mettre un terme à l’aventure européenne (sic) , à ce que nous avons toujours connu, qui fait que j’ai grandi dans un ensemble géographique de paix et de croissance, évidement avec des difficultés, et confronté aujourd’hui à des défis majeurs auxquels elle n’a pas su répondre. » Ces défis majeurs les nationaux  les connaissent,  y apportent un diagnostic et  des solutions. Nous avons la volonté de les surmonter pour le bien de la France, la survie de notre civilisation commune  et de l’Europe des patries libres.  Oui, nous sommes le peuple et la chute du mur  euromondialiste est inéluctable!

    https://gollnisch.com/2018/09/03/la-chute-du-mur/

  • Nicolas Dhuicq : « La réaction italienne a été salutaire »

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    Nicolas Dhuicq analyse la rencontre Salvini-Orbán et la crise migratoire en Europe.

    Salvini et Orban se sont rencontrés. Le Premier ministre hongrois a qualifié Salvini de héros. Il semblerait qu’une espèce de duel est en train de s’organiser avec Salvini et Orban d’un côté et Macron de l’autre côté. Le rapprochement entre l’Italie et la Hongrie était-il évident ?

    Je trouve qu’il est assez logique. Pour comprendre l’Italie, il faut se souvenir que l’Union européenne des beaux esprits a abandonné les Italiens qui ont la distance la plus faible avec les rives nord du continent africain. Pendant longtemps, l’Europe a abandonné l’Italie, d’où la réaction italienne qui est à mon sens assez salutaire. Beaucoup des beaux esprits qui critiquent l’Italie ne prendraient pas chez eux des réfugiés. Nous avons une espèce de bourgeoisie qui se pense détentrice de la vérité et qui se permet d’émettre des jugements de valeur en permanence. C’est assez insupportable.
    La morale de tout cela est que la solution pérenne serait une solution du développement du continent africain. J’ai très peur de l’explosion d’Algérie à la mort de Bouteflika. Je ne sais pas combien de temps le royaume marocain va résister aux islamistes. Si le continent africain continue son évolution démographique, il faudra absolument fixer les populations.
    Il s’agit-là du long terme, mais malheureusement le long terme est peu compatible avec l’électoralisme. Mais il faudra absolument qu’on puisse aborder ce sujet.
    Pour le reste, je trouve que la politique de Salvini est assez courageuse. Il se trouve assez seul jusqu’à présent parmi les dirigeants qui sont plutôt dans cette bourgeoisie éclairée qui vit dans un monde qui n’existe plus aujourd’hui.
    Pour le reste, il n’y a pas de duel avec Emmanuel Macron puisqu’il pèse de moins en moins au niveau international. Il n’y a pas de politique étrangère française à l’heure actuelle. La question de fond pour l’Italie sera la même à laquelle était confronté Mattéo Renzi, c’est-à-dire la question du poids des banques américaines, le poids du dollar et du poids des emprunts qu’ils doivent faire sur les fameux marchés financiers totalement contrôlés par les Américains. D’où la guerre monétaire qui se joue et qui à mon avis va être encore plus importante dans l’élection européenne à venir que les questions d’immigration.

    Texte repris du site Boulevard Volatire

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