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Europe et Union européenne - Page 531

  • Marine Le Pen lance sa campagne pour les européennes

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    Marine Le Pen et Matteo Salvini, souriant ensemble sur une même affiche, donnaient le ton. A huit mois des élections européennes, le Rassemblement national faisait sa rentrée politique dimanche à Fréjus.

    Marine Le Pen a ainsi battu en brèche la politique migratoire folle de l’Union européenne.

    Cette submersion est organisée méticuleusement. Alors je le dis clairement, avec nous l’Aquarius n’accostera plus sur les côtes françaises“, a promis la présidente du parti.

    Marine Le Pen a fixé les deux objectifs de son parti :

    En France, dépasser la liste mondialiste d’Emmanuel Macron et comme en 2014 sortir en tête de cette élection. En Europe, constituer avec nos alliés et les autres groupes anti-européistes une majorité pour rompre avec la déliquescente Union européenne.

  • Hervé Juvin sera-t-il le couteau suisse du Rassemblement national pour les européennes ?

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    Je viens de lire, sur Boulevard Voltaire, les articles de Frédéric Sirgant et Patrick Robert qui demandent à Marine de s’effacer pour laisser place nette, aux européennes, à d’autres candidats et d’autres structures politiques.

    Je pense, comme ces contributeurs, que Marine n’a pas été à la hauteur lors du débat de l’entre-deux-tours. Je pense, aussi, que le Rassemblement national n’est pas assez actif, qu’il ne sait plus descendre dans la rue ni perpétrer des coups médiatiques en mettant en première ligne les dirigeants, quitte à leur faire passer quelques heures dans les cellules d’un commissariat. Mais ceci ne veut pas dire qu’il faut prendre ses désirs pour des réalités. Demander à Wauquiez de s’entendre avec Nicolas Dupont-Aignan ou, à ce dernier, de bâtir une alliance avec la droite hors les murs, c’est aussi vraisemblable que de gagner le gros lot au Loto du patrimoine.

    Alors, me direz-vous que faire si la personnalité n’est ni un politicien de droite, ni Marine ?

    Comme l’expliquait Philippe Olivier, membre du bureau national du Rassemblement national, pour rassembler, il faut chercher le compagnon d’aventure, celui qui, venant de l’extérieur, consent à faire un bout de chemin avec vous. Or, prendre un Nicolas Dupont-Aignan ou une personnalité de l’appareil n’était pas le signe du renouveau que veut incarner le Rassemblement. C’est Sébastien Chenu, le député RN du Nord, qui, depuis un an, plaidait pour un profil « d’ouverture, issu de la société civile », un homme (ou une femme) neuf hors du système politique. Un homme brillant, intelligent et fiable. Or, cet homme, le mouvement national, d’après le JDD, l’aurait trouvé en la personne d’Hervé Juvin.

    Souverainiste convaincu, proche du courant de la Nouvelle Droite, chroniqueur à la revue Éléments, auteur de nombreux ouvrages, entre autres La Grande Séparation, pour lequel il avait donné une tribune dans ces colonnes en 2014, cet homme d’affaires a aussi animé des tables rondes pour étoffer le programme présidentiel de Marine Le Pen.

    Huit mois avant les élections européennes, le Rassemblement national semble, ainsi, tenir sa tête de liste. Une tête de liste qui ne porterait pas, pour une fois, le nom Le Pen au scrutin européen et qui, de plus, n’appartiendrait pas au sérail. Une tête nouvelle bien faite et bien pleine qui écarterait les habituels lieutenants de la présidente : Nicolas Bay et Louis Aliot.

    Spécialiste de l’Europe, de l’écologie, de l’économie et du mondialisme, Juvin est, à lui seul, le symbole du couteau suisse. Très russophile (ce n’est pas moi qui m’en plaindrais), c’est un intellectuel, un vrai, un qui sait causer dans le poste et que l’on ne démonte pas facilement. Un qui a une vision à long terme sur la société mondiale et l’Occident mercantile. Certes, ce n’est pas un ami des États-Unis, mais lorsque l’on voit que la plupart des errances intellectuelles viennent des « States », on ne peut qu’approuver sa démarche (je ne mêle pas à celles-ci Donald Trump).

    Seul point noir : son lien ténu avec le RN. Qu’il joue les francs-tireurs en apportant du sang neuf, voilà une excellente perspective, mais il ne faudrait pas qu’il profite de sa place confortable pour imiter Aymeric Chauprade. Une seule solution s’impose alors : que Marine le fasse passer au « polygraphe », ce détecteur de mensonges que l’on visualise dans tous les polars américains !

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/herve-juvin-sera-t-il-le-couteau-suisse-du-rassemblement-national-pour-les-europeennes/

  • Chemnitz : « L’OPA hostile » de l'Islam qui occupe et mobilise les peuples d’Europe

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    Les manifestations de Chemnitz, ville saxonne de 240 000 habitants, nous renvoient l'image d'une Allemagne « nouvelle », nous voulons dire en rupture avec celle que nous connaissions depuis 1945 ; celle dont la capitale était à Bonn au bord du Rhin et non à Berlin en Prusse,  celle d'Adenauer, Helmut Schmidt, Schroeder ou Angela Merkel, la « petite »  que Kohl avait couvée pour qu'elle lui succède ; une Allemagne vaincue, unie dans les affres de la défaite, culpabilisée et repentie ; mais une Allemagne unie pour renaître après l'apocalypse de 1945, reconstruire sa prospérité, se réunifier dès qu'elle le pourrait ; une Allemagne paisible,  pacifiste, atlantiste, sous le parapluie américain alors indispensable. se satisfaisant d'être un géant économique et de n'être qu'un nain politique, sagement européen. Une Allemagne du consensus sur ces bases sans grande gloire mais assise sur des montagnes de deutsche marks,  ou d'euros,  bourrée d'excédents commerciaux et budgétaires.  

    On pouvait croire son nationalisme éteint. Il n'était qu'endormi. Ou plutôt, il avait changé de champ d'application, optant pour la puissance économique. Il se révéla unitaire et puissant lorsque vint l'heure de la réunification et qu'il fallut reconstruire l'Est ruiné par 45 ans de communisme. Effort titanesque accompli en trente ans. Ce furent les formes du nationalisme allemand des années 1945-2010 sans-doute aujourd'hui dépassées. 

    Comme il se passe partout en Europe et ailleurs, l'intrusion massive de l'Islam sur notre continent, l'afflux de migrants, d'abord turcs en Allemagne, ensuite orientaux et africains, quasiment tous musulmans, semblent avoir progressivement réveillé outre-Rhin un nationalisme allemand politique et identitaire cette fois.  

    Nationalisme défensif et non offensif. Ceci pour d'assez simples raisons : 1. L'Allemagne, malgré ses traditions guerrières et militaires n'a pas ou presque pas d'armée. C'est un fait. 2. Son peuple se compose de beaucoup de vieillards. Ils ne sont guère taillés pour les aventures extérieures. Exception faite de l'exportation... 3. Le souci aujourd'hui dominant en Allemagne est la préservation de l'identité du peuple allemand. Souci d’ordre intérieur. Qu'en sera-t-il à des horizons plus lointains ? Nous l'ignorons. Tout est possible. Nous évoquons ici la réalité présente de l'Allemagne qui n'est, sans-doute pour un temps assez long, un danger militaire pour aucun de ses voisins. 

    3470218525.jpgEn 2010, déjà, Thilo Sarrazin, avait publié « L'Allemagne disparaît » - ou suivant une plus juste traduction « L'Allemagne se suicide » - un livre pour dénoncer l'invasion islamique dans une Allemagne qui démographiquement s'effondre sur elle-même et risque d'en être doublement dénaturée. Thilo Sarrazin n'est pas n'importe qui. Il n'a rien d'un militant d'extrême-droite. Membre ancien et éminent du SPD, économiste et banquier, siégeant au directoire de la Deutsche Bundesbank, il appartient plutôt à l'établissement politique et économique. Son livre eut un retentissement considérable et devint emblématique du courant anti-immigration en train de prendre corps en Allemagne à droite et à gauche de l'échiquier politique.  

    Cinq ans plus tard, ignorant ce courant grandissant, on sait comment, à4137313480.jpg l'automne 2015, Angela Merkel se crut bien imprudemment autorisée à appeler l'Allemagne et l'Europe à accueillir un million et demi de migrants et ces derniers à s'y précipiter. Ce qu'ils firent spectaculairement. Cette décision fut l'une de celles dont les conséquences n'en finissent pas de retentir à court mais aussi à très long terme. Angela Merkel l'a payée très cher. Mais aussi son parti la CDU, dont l'unité a été brisée par la fronde de la CSU sa traditionnelle alliée bavaroise antimigrants ; et le vieil équilibre consensuel du Bundestag rompu par l'arrivée de 93 députés de l'AfD. La population allemande a sérieusement souffert des migrants, de diverses manières et en divers lieux, comme à Cologne, comme lors des attentats de Munich, Berlin et autres lieux. Sa colère a grandi comme elle grandit dans toute l'Europe.  

    Huit ans après son premier livre, son premier cri d'alarme, Thilo Sarrazin publie en cette rentrée un nouvel ouvrage dont, dans le contexte actuel, il y a gros à parier qu'il aura un écho considérable. Son titre ? « OPA hostile de l'Islam » . OPA lancée, bien entendu, contre l'Europe, c'est à dire contre les peuples et contre les nations d'Europe, unis, au moins provisoirement, comme en d'autres temps, pour leur commune défense, leur commune survie face à l'islam. 

    Regardons les cartes, comme il se doit : Chemnitz se situe à l’est de l’Allemagne, dans ce qui fut la DDR, non loin de Leipzig et de Dresde, où les horreurs de la dernière guerre atteignirent leur paroxysme, non loin de Prague, l’une des capitales des pays de Visegrad où l’on se refuse à l’accueil des migrants. Tel est tout simplement aujourd’hui l’enjeu vital qui occupe et mobilise les peuples d’Europe.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/05/c-6077484.html

  • Le samedi politique : La fracture européenne avec Pierre-Yves Rougeyron

    Progressistes contre nationalistes, pro ou anti-immigration, souverainistes contre mondialisme, les qualificatifs ne manquent pas pour illustrer les lignes de fracture au sein de l’Union Européenne. Depuis les élections italiennes et l’arrivée au pouvoir de la coalition gouvernementale avec Matteo Salvini en figure de proue, la révolte contre le diktat bruxellois est montée d’un cran.

    A huit mois des élections européennes, les tensions progressent de jour en jour. Jusqu’où ces affrontements peuvent-ils aller ? Quelles conséquences peut-on envisager ?

    Pierre-Yves Rougeyron. président du Cercle Aristote et directeur de la revue Perspectives Libres décrypte ces institutions européennes trop mal comprises, alors qu’elles nous gouvernent. 

  • Contradictions républicaines

    6a00d8341c715453ef022ad3b08675200b-320wi.jpgCe 12 septembre L'Opinion donnait la parole à deux représentants du parti qui s'intitule fièrement Les Républicains. L'un, le plus fougueux, le plus vigoureux et, pour certains lecteurs, sans doute le plus convaincant s'appelle Sébastien Pilard. Il est conseiller régional LR des Pays de la Loire et membre du bureau politique desdits Républicains. Il opine que l'on ne doit pas mettre la Hongrie au ban de l'Union européenne.[1]

    Le second, plus célèbre pour avoir fait voter une loi bioéthique dont il porte le nom Jean Leonetti, lui aussi membre du parti Les Républicains répondait au contraire, aux questions de Nicolas Beytout : Orban, dit-il, "s’est détaché des règles européennes et du PPE"[2] et, sans se démentir, il précise qu’il n’existe pas de porosités avec l’extrême droite, estimant en revanche qu’il n’y a pas de divergences entre le projet européen du parti et celui d’Alain Juppé.

    Nous nous trouvons donc en présence d'un débat. Le débat est toujours sain lorsqu'il est loyal, lorsque le juge est impartial et lorsqu'on laisse sa chance au fauve lâché dans l'arène. Toute la différence entre république et démocratie tourne autour de la conception du débat. Essence de la démocratie véritable, le débat ne saurait être attribué en propre au régime que l'on appelle république, sorte de projection de l'État jacobin avant-goût du totalitarisme. Il n'appartient guère en général aux gens qui se disent républicains. S'il caractérise plutôt la démocratie, au moins formellement, s'il devrait la caractériser, cela suppose toujours que les opinions s'expriment dans une libre confrontation.

    Toutes les opinions même religieuses, proclame la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 laquelle, il est vrai, assortit ce principe de liberté d'une inquiétante réserve, d'ordre réglementaire.[3]

    La Cinquième république, depuis la saison 5 ou 6, transgresse allègrement les règles fondamentales de ce savoir-vivre ensemble en l'interprétant comme : aucune opinion ne doit dépasser dans les rangs, surtout pas une conviction religieuse, en particulier chrétienne.

    Pour en revenir au débat actuel, il convient de se souvenir que Juppé mérite bien d'être cité en référence des gens qui voudraient bouter Budapest hors du continent. Après, viendra le tour de Varsovie, puis celui de Vienne, puis peut-être celui de la Hollande ou du Danemark, et certainement l'Italie. Ils seront exclus d'une Europe restreinte au grand-duché de Luxembourg. Et ceci se ferait donc au nom de principes adoptés précisément comme déclaration unanime des États à Nice en 2000, sous la présidence Chirac, texte rédigé par deux grandes figures de la pensée, nommées Toubon et Juppé, énoncé que l'on ne peut corriger qu'à l'unanimité.

    La contradiction entre membres de ce parti, qui s'appelle de façon tellement significative mais à vrai dire également si cocasse, si choquante pour l'oreille, Les Républicains, ne se pose pas en pour Orban ou contre Orban. Elle oppose le principe même du politiquement correct, d'une part, et la libre expression des opinions ainsi que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, d'autre part.

    Dans ce débat, car cela reste encore un débat sans se poser la question du rapport de l'intéressé aux canons de la beauté antique, on éprouve furieusement la tentation de défendre, contre les admirateurs et les disciples de Juppé, les méchants du film.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. Sébastien Pilard (LR): "Le procès d’Orban devant le Parlement Européen, c’est l’Europe dont nous ne voulons plus"

    [2] cf. Jean Leonetti (LR): "Orban «s’est détaché des règles européennes et du PPE"

    [3] Article 10. "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi."

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Mensonges d’État sur la faillite grecque et les dépenses publiques

    Les contribuables européens ont versé 289 milliards d’euros de prêts à la Grèce lors de trois plans de sauvetage, la part française s’élevant à 40 milliards d’euros.

    La dette publique grecque s’élève à 180 % de son PIB et le système bancaire est en faillite puisque 98 milliards d’euros, soit 44,9 % des créances bancaires, sont douteuses.

    Le PIB grec a chuté de 23 % entre 2008 et 2017, tandis que le salaire minimum est passé de 794 à 684 euros, que les prix de l’immobilier ont brutalement chuté de 50 %, que les systèmes d’éducation et de santé se sont effrités, que les jeunes ne pensent qu’à quitter le pays, d’où une amélioration apparente d’un taux de chômage de seulement 20 %.

    Les créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI) ont usé d’un subterfuge honteux pour retarder, une fois encore, la faillite inéluctable de la Grèce. Ils ont repoussé de dix ans, à 2032 au lieu de 2022, la date à partir de laquelle la Grèce devra commencer à rembourser sa dette.

    Et que feront les mêmes larrons, de nouveau en 2031, les taux d’intérêt ayant monté entre-temps ? Ils repousseront encore, de nouveau, de dix ans la date de remboursement en affirmant que la Grèce n’est pas en faillite puisqu’elle n’a toujours pas de dette à rembourser ! Les informations sur la Grèce sont un mensonge d’État que l’infosphère, les blogs et les réseaux Internet doivent dénoncer avec force.

    L’Italie, c’est dix fois la Grèce, une situation économique, bancaire et financière catastrophique tandis que, depuis mars 2009, le Dow Jones et l’indice NASDAQ ont progressé respectivement de 300 et de 500 %, soit à un niveau plus élevé, respectivement, de 88 % et 55 % que celui d’avant la crise des « subprimes ». Mais pas un mot dans Le Monde ou Le Figaro pour mettre en garde les lecteurs sur un krach éventuel à venir.

    Nous croulons sous les mensonges d’un système décadent en faillite ! Le déficit public français est de l’ordre de 3 % alors qu’il est, en moyenne, de 0,7 % dans la zone euro. La France, avec 56,4 % des dépenses publiques par rapport à son PIB, est devenue le pays le plus dépensier du monde, alors que le joueur de flûte Macron, pendant sa campagne, s’était engagé à réduire les dépenses publiques d’au minimum 4 points de PIB, soit 100 milliards d’euros.

    La situation est dramatique puisque l’application complète du rapport CAP 22 nous ferait économiser à peine 30 milliards d’euros. La France, face à un déficit public de 59,7 milliards d’euros et de 67 milliards d’euros de sa balance commerciale, a besoin de réformes structurelles pour réduire la dépense publique, retrouver la compétitivité internationale et reprendre des parts de marché qui s’écroulent. Notre niveau de dépenses publiques est de 9 % supérieur à la moyenne dans la zone euro (où il est de 47 %). Le défi des dépenses publiques à réduire est donc, en réalité, de 200 milliards d’euros.

    La Cour des comptes sonne le tocsin pour les dépenses publiques, notre système fiscal est basé sur le foyer et non sur les ressources d’un individu, mais Macron, comme disait Pompidou, ne songe qu’à « emmerder » les Français avec le prélèvement inutile à la source. Le technocrate Macron n’a pas pensé à mensualiser le paiement de l’impôt, ce qui aurait été autrement plus simple et efficace.

    Selon l’Agence France Trésor, chaque augmentation à venir de 1 % des taux d’intérêt augmentera nos remboursements de 2,1 milliards d’euros la première année et de 6,9 milliards d’euros au bout de trois ans.

    Mentez, mentez comme un arracheur de dents jusqu’au jour où tout le monde sait que, comme dans la Pravda de l’URSS, le Système ment ! À la première perte subite de confiance, tout explose !   

    Économiste Ancien haut dirigeant d'entreprise

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-4.html

  • Européennes : RN et LREM au coude à coude, par Pierre Malpouge

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    9197-20180915.jpgLe scrutin s’annonce serré. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info, c’est un duel au sommet qui se profile à l’horizon entre les macronistes et les lepénistes lors des élections européennes de 2019.

    Le Rassemblement national (RN) et La République en marche (LREM) seraient même au coude à coude avec 21,5 % chacun dans les intentions de vote des Français. Quant aux autres partis dits traditionnels, pour eux c’est plutôt « plus dure sera la chute ». Pour tous la tendance est au décrochage de la « cordée » si chère à Emmanuel Macron.

    Ainsi, selon le sondage, Les Républicains (LR) ne totaliseraient que 14 % des intentions de vote. Viennent ensuite les partisans de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon avec 12,5 % d’intentions de vote. Pour les autres, c’est chute libre et même vertigineuse notamment pour le Parti socialiste (PS) qui ne recueille que 4,5 % des voix, idem pour les « amis de Benoît Hamon », ces deux partis étant devancés d’un demi-point par les écologistes (5 %), eux-mêmes devancés par les partisans de Debout la France (6 %) de Nicolas Dupont-Aignan. Quant aux Patriotes de Florian Philippot, ils atteignent péniblement 1,5 % d’intentions de vote. C’est dire si le RN et LREM tiennent le haut du pavé et laissent un grand fossé entre eux et les partis concurrents à la ramasse.

    C’est donc vraisemblablement un duel du genre revanche de la présidentielle qui s’annonce entre Marine Le Pen et les sherpas du macronisme. Un duel entre pro-européens et eurosceptiques dont l’avantage pourrait basculer du côté du Rassemblement national. Et ce d’autant plus que, outre le fait que les macronistes n’ont toujours pas trouvé leur tête de liste (le nom de Daniel Cohn-Bendit circule mais est loin de faire l’unanimité et a du mal à passer auprès des Français qui estiment à 65 % que ce serait un mauvais choix), Emmanuel Macron a du mal à lester son bilan en matière européenne : refus par le Parlement européen des listes transnationales, budget de la zone euro au point mort et, surtout, difficulté de la France à prendre le leadership sur la crise migratoire, massive et incontrôlée qui déferle sur l’Europe.

    C’est justement sur ce dernier point, juste après la question du pouvoir d’achat, que Marine Le Pen a toutes ses chances d’obtenir la première place aux européennes.

    Les pays européens veulent-ils conserver leur identité et leur culture, ou veulent-ils d’une Europe, et donc d’une France, multiculturaliste et communautariste ? Pour une majorité de Français et d’Européens confrontés chaque jour aux faits et gestes des « gentils » « migrants » et autres chances pour la France et leur Europe, n’en déplaise aux bonnes consciences et autres dhimmis au ventre mou, c’est la première option qui est la bonne.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 14 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Groupe PPE, qui a trahi la Hongrie ?

    Comme en 1956, la Hongrie a été trahie par le second parti de gauche qu’est la droite. Alors que le parti du président Viktor Orban siège dans leur groupe parlementaire, les élus des Républicains ne furent qu’une minorité à soutenir le courageux petit pays danubien et à refuser de voter les sanctions iniques de Bruxelles, dignes héritiers de Jacques Chirac, l’homme qui reçut le tyran Nicolae Ceausescu à l’Elysée, qui décora les mercenaires criminels du régime communiste de Valence et qui déclarait en 2000 que Cuba était plus démocratique que l’Autriche. Liste complète des votes des Français du groupe PPE :

    – Les héros : Ils ont voté contre et ils ne sont que 3.

    Angélique DELAHAYE (LR / Massif Central-Centre).

    Nadine MORENO (LR / Est).

    Franck PROUST (LR / Sud-Ouest).

    – Les déserteurs : Partisans de la méthode Asselineau (on ne participe pas aux débats gênants), ils sont 2.

    Renaud MUSELIER (LR / Sud-Est)

    Maurice PONGA (LR / Outre-mer)

    – Les centre-mous : Comme disent nos amis suisses, ils sont ni pour, ni contre, bien au contraire… ils sont 6.

    Michèle ALLIOT-MARIE (LR / Sud-Ouest)

    Arnaud DANJEAN (LR / Est)

    Rachida DATI  (LR / Ile de France)

    Geoffroy DIDIER (LR / Ile de France)

    Brice HORTEFEUX (LR / Massif Central-Centre)

    Philippe JUVIN  (LR / Ile de France)

    – Les zéros : au garde-à-vous devant les mondialistes et leurs diktats. Ils sont les plus nombreux, 9.

    Alain CADEC (LR / Ouest).

    Michel DANTIN (LR / Sud-Est).

    Françoise GROSSETETE (LR / Sud-Est).

    Marc JOULAUD (LR / Ouest).

    Alain LAMASSOURE (DVD / Ile de France).

    Jérôme LAVRILLEUX (DVD / Nord-Ouest).

    Elisabeth MORIN-CHARTIER (DVD / Ouest).

    Anne SANDER (LR / Est).

    Tokia SAÏFI (AGIR / Nord-Ouest).

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/groupe-ppe-qui-a-trahi-la-hongrie/98003/

  • Le discours de Viktor Orbán rentrera dans l’Histoire

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    C’est bien à un discours historique que s’est livré Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, face aux euro-députés, ce mardi 11 septembre à Strasbourg.

    Historique, en premier lieu, par les raisons qui motivaient sa présence dans l’Hémicycle européen. En effet, le Parlement devait se prononcer sur le déclenchement de l’article 7 du traité de l’Union européenne à l’égard de la Hongrie, aux motifs « de violations graves contre l’État de droit ». Auparavant, fin 2017, seule la Pologne avait fait l’objet des foudres de la Commission européenne, pour des motifs semblables. Rappelons que, surnommé « l’option nucléaire de Bruxelles », l’article 7 peut aller, si la procédure va à son terme, « jusqu’à priver le pays [concerné] de ses droits de vote dans l’UE ».

    Historique, cette intervention l’a également été en ce qu’elle se voulait une réponse claire et nette d’un État de l’Union européenne qui refuse de se plier aux injonctions d’une institution déconnectée des réalités vécues par de nombreux peuples européens. Au centre de ce procès en sorcellerie, la question migratoire. La Hongrie a, en effet, fait le choix de contrôler ses frontières. Situé aux marches de l’Union européenne, ce pays d’un peu plus de 90.000 km2 et de près de dix millions d’habitants se trouve confronté de plein fouet à des arrivées massives de migrants depuis plusieurs années. Incapables de gérer seuls ces flux de plus en plus massifs, et confrontés à des difficultés d’ordre public importantes, les Hongrois n’ont pas tardé à réagir en (re)confiant, depuis 2010, le pouvoir à Viktor Orbán, national conservateur et membre du Fidesz-Union civique hongroise.

    Historique, enfin, l’intervention de monsieur Orbán l’a été par le ton et les arguments utilisés. À aucun moment le Premier ministre hongrois n’a paru en situation d’infériorité. Bien au contraire, il a su développer un argumentaire de bon sens et dénoncer l’attitude ostracisante d’une Union européenne vis-à-vis de l’un de ses membres. Avec courage et détermination, Viktor Orbán a rappelé le passé d’un pays que l’Histoire n’a pas ménagé. Fondée à la fin du IXe siècle, la Hongrie fut à plusieurs reprises sous domination étrangère. En particulier placée sous la férule ottomane de 1541 à 1699, puis sous la tutelle des Habsbourg de 1867 à 1918, elle subit enfin l’emprise soviétique contre laquelle elle lutta les armes à la main en 1956. L’insurrection de Budapest, ou la révolution hongroise, qui dura du 23 octobre au 10 novembre 1956, fit des milliers de victimes et provoqua la fuite de leur pays de dizaines de milliers de Hongrois.

    Forte de ce passé, il est donc tout à fait compréhensible que la Hongrie de Viktor Orbán ne soit pas prête à baisser les bras face à une Union européenne technocratique et hors-sol. Bien plus : après les succès enregistrés par les forces politiques souverainistes dans de nombreux pays européens, il y a fort à parier que la Hongrie servira de modèle pour tous les peuples qui se trouvent confrontés, aujourd’hui, à des difficultés semblables.

    En votant, avec 448 voix pour, une procédure de sanction contre la Hongrie, il y a fort à parier que l’Union européenne, à la veille d’élections qui s’avéreront extrêmement importantes pour elle, aura commis une lourde erreur politique. En effet, incapable de gérer le problème migratoire, faute d’avoir su anticiper ses conséquences, l’administration bruxelloise se trouve contrainte, aujourd’hui, de recourir aux menaces de sanctions pour faire rentrer les États dans le rang. C’est oublier qu’en la matière, seuls les peuples sont souverains et qu’ils risquent fort, à leur tour, de sanctionner, l’année prochaine, les donneurs de leçons.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/le-discours-de-viktor-orban-rentrera-dans-lhistoire/

  • Immigration : Salvini remet à sa place le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères

    Immigration : Salvini remet à sa place le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères

    En pleine réunion, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères s’emporte face au ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini après ses propos sur l’immigration et “les jeunes Africains prenant la place de jeunes Européens”.

    Matteo Salvini ne se laisse pas démonter et répond calmement :

    Brut FR
     
    @brutofficiel

    "Merde alors !"
    En pleine réunion, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères s’emporte face au ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini après ses propos sur l'immigration et "les jeunes Africains prenant la place de jeunes Européens"...

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-salvini-remet-a-sa-place-le-ministre-luxembourgeois-des-affaires-etrangeres/